La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1632) - histoire érotique

Mattieu au Château – (suite de l'épisode précédent N°1631) –
Je me relève doucement et je m'approche du bureau, je vois ce document en quatre exemplaires, je commence à lire et là … quel choc !… Je lis, je relis et je re-relis encore... Mais ce n'est pas possible... Les mots sont sans équivoques, c’est tout simplement un contrat de propriété absolue de mon être, envers le Châtelain, un contrat d’une véritable soumission à l’extrême et d’appartenance totale de moi-même nommément cité sur ce contrat ‘esclave Mattieu’ et devenant donc cette propriété absolue à Monsieur le Marquis Édouard d’Evans nommément cité ‘Maître’. Ce document est ratifié, contrôlé et validé carrément par un huissier de justice expliquant que ce contrat entrera en vigueur uniquement une fois ma signature apposée. Les mots posés sur ce contrat me font trembler, car clairement il y est inscrit que je suis sain de corps et d’esprit, en toute lucidité de mes capacités intellectuelles, pour prendre l'engagement solennel et en pleine possession de mes moyens et sans aucune pression, de céder sans contrepartie ma personne, mon corps, mon esprit et tout ce qui m'appartient à Monsieur Le Marquis d'Évans sans aucunes restrictions. Il y est marqué aussi que je prends, de par ma signature ce jour, la décision mûrement réfléchie de me soumettre complètement, de m'abandonner totalement aux exigences de Monsieur Le Marquis d'Évans. Il y est également marqué en toutes lettres, ce qui ne laisse aucun ambiguïté, que je deviendrai Son esclave total, que je m’engage à une obéissance absolue envers Lui, à Lui être totalement soumis.

Je réalise par ce document que tout ce qui m'appartient deviendrait maintenant Sa propriété. Que ce soit mon intégrité physique, sexuelle, financière, professionnelle, familiale. Que plus rien ne m’appartiendra, que j’accepte volontairement de devenir l'esclave de Monsieur le Marquis d'Évans. Qu’Il pourra, à Sa guise, utiliser tous les moyens nécessaires afin de faire de moi Son esclave obéissant, Sa chose à utiliser, Son objet sexuel… Je lis et comprends qu'Il sera sans pitié, sans concession lorsque j'aurai fauté et qu’Il aura tout pouvoir et pourra user de tous les moyens à Sa disposition pour me punir, m’éduquer, me dresser, me maltraiter si besoin. Je lis et comprends aussi que j'accepterai toutes punitions morales, financières, sexuelles ou physiques afin de devenir un véritable esclave, ce à quoi j'aspire plus que tout. Je lis et comprends également que je prends la décision formelle et sans retour de m'abandonner entre les Mains de Monsieur Le Marquis d'Évans. Par ce document, donc, je lui donne le pouvoir absolu de contrôler toute ma vie, jusqu’à ma mort. En devenant Son esclave, Monsieur Le Marquis d'Évans pourra s'Il l’exige ou s'Il le juge nécessaire me prêter, m'offrir et même me louer à d’autres Maîtres et Maitresses. Je comprends en signant ce document, que je quitte définitivement ma vie d'homme afin de devenir Son esclave soumis totalement et qu’Il saura me conduire sur cette vie de soumission et d'esclavage, vie de soumis dont je désire plus que tout et qui m'est offerte aujourd'hui.

Je réalise encore par ce document que je ne souhaite plus rien d'autres que de vivre ce à quoi la nature m’a fait, que c’est devenu une réalité, une évidence... Je comprends également que Monsieur Le Marquis d'Évans sera là pour me protéger au niveau de ma santé, qu’Il s’engage à me faire suivre régulièrement par le corps médical afin de prévenir tout ce qui pourra porter atteinte à ma santé. Qu’Il veillera toujours à ma sécurité et mon entretien. Je m'engage donc après lecture et signature de ce document à ne vivre que pour Le servir, qu’Il est et sera toujours ma seule raison d’être. Je n'aurais plus droit dorénavant à la pudeur, ni à l’intimité, ni à la honte, lesquelles me sont interdites, afin de m’assumer pleinement et sans complexe à ma vie d’esclave. Ma signature étant la marque, le sceau de mon engagement totale et irréversible…
… Non ce n'est pas possible ! Je ne peux pas signer ça !... Je me rhabille doucement en réfléchissant, me torturant l’esprit, me rabâchant en moi, tout ce qui est écrit... Non je ne peux pas, ce n'est pas possible, j'ai une vie, une femme, des amis, un emploi, des responsabilités... Mais … mais il y a l'autre moi, ce moi servile, celui de ma nature soumise, ancré profondément en moi et qui me dit... Tu parles... Ta vie, quelle vie ? Ta femme ? T'a pratiquement plus de rapports avec elle car tu n'arrives plus à bander pour elle … Mais depuis ma venue dans ce Château, tu n'as jamais autant bandé fort comme cela, de ma vie ! Ton boulot ? Tu parcours l'Europe sans jamais en profiter, toujours derrière tes dossiers, ordinateurs, conférences, inspections, contrôles, entretiens... Tu parles d'un boulot... Et là, depuis hier ton bas-ventre est toujours en effervescence tel un volcan qui va jaillir ses flots de laves incandescentes sans jamais s’arrêter. Ton esprit servile sera enfin épanoui, heureux même, car c'est ta place, ta nature, et que tu as une chance inouïe, exceptionnelle de tout changer, une opportunité qui ne se représentera pas de sitôt, certainement plus jamais, une occasion unique de basculer dans ce qui sera ma véritable et seule raison de vivre, d’être enfin moi-même...

Oui … mais, aussi, non ! … Oui pour vivre ma nature servile, mais non aussi, parce que je ne peux pas tout laisser tomber ... Quel combat dans mon esprit… Je suis juste avec mon slip que j’ai remis et ça fait déjà 35 minutes que je pense, que je repense à ressasser le pour et le contre…. Je me dis que je suis fou, que je ne vais pas faire ça, je le connais à peine ce Marquis. Pourtant j'ai l'impression que Lui connaît parfaitement mes besoins et fantasmes enfouis au plus profond de moi depuis toujours… Et puis Il me fascine, c’est indéniable, Il m'attire terriblement, je ne peux pas le nier. Il a un Magnétisme quasi hypnotique phénoménal, un Charisme hors du commun, une Dominance qui transpire dans chacun de Ses gestes, chacun de Ses mots. Alors en repensant à cela, je recommence à bander en revivant dans ma tête, au merveilleux moment où je léchais Ses chaussures et à l’exceptionnel bien-être que j’en ai ressenti, que jamais j’avais ressenti auparavant… Alors quelle décision prendre ? Jamais de ma vie, je n’ai eu une décision à prendre d’une telle ampleur : Garder ma vie vanille, rester comme je suis, m'en aller et oublier ces deux jours, à jamais ?.... Ou m'abandonner, capituler et laisser ma vraie nature servile prendre le commandement de ma piètre vie ?... Je regarde encore ces tableaux, ce carcan, ces fouets, godes, martinets, sans savoir que je suis attentivement observé par des caméras de surveillance, que mes moindres faits et gestes sont surveillés, scrutés, analysés...

Aller, il n‘y a plus à tergiverser, il faut me décider … Ma vie vanille m’attend, oui c’est décidé ! Alors je remets ma chemise... Je vais partir, je ne peux pas, c'est plus sage ainsi et en plus, il y a mon éducation judéo-chrétienne avec sa morale puritaine... Je remets donc mon pantalon, mes chaussettes, je reprends ma veste, ma montre et après un dernier regard, je laisse ces documents sur le bureau, sans les signer, et donc c’est décidé, je pars !... Je quitte cette scabreuse pièce emplie de perversions, je file en courant à travers les couloirs à toute allure, sans regarder derrière moi, croisant quelques esclaves qui ne me regardent même pas, leur tête restant baissée tout en se déplaçant en quadrupédie. Je descends rapidement les escaliers deux par deux, je rencontre au passage quatre esclaves femelles et mâles entièrement nus en train de récurer à quatre pattes avec des brosses et des seaux, le magnifique carrelage en damier noir et blanc du grand hall d’entrée au moment où je le traverse comme une fusée. Il me faut fuir à toutes jambes, je ne peux pas rester une minute de plus dans ce Château de la perversion. J’ouvre la grande et massive double-porte donnant sur l’extérieur, je dévale le perron manquant de tomber dans la précipitation. Ma voiture est là, juste en bas des escaliers, elle m’attend alors je ne tarde pas à y monter, je regarde d’un rapide coup d’œil une dernière fois ce Château… Alors là, à la vue de cet impressionnant Edifice, j'ai un peu de mal à démarrer, je me remets à douter quelques longues secondes… mais non, j’ai pris ma décision de ne pas revenir en arrière… ça y est... cette fois c’est sûr, je quitte cet endroit, je n'y reviendrai plus jamais… plus jamais ! …
Ce que je saurai plus tard, c’est que Monsieur Le Marquis était durant ma fulgurante fuite, debout dans Son magnifique bureau et me regardait d’une haute fenêtre donnant sur la cour, qu’Il m’avait observé attentivement avec les nombreuses caméras de surveillance aussi bien celles de la salle de punitions, que celles des couloirs et du hall d’entrée lors de ma course folle à fuir, celle du perron donnant sur l’entrée extérieure, et sans que je m'en aperçoive. Ce que je saurai également plus tard c’est qu’Il avait dit avec certitude à son Majordome, au moment où j’avais démarré ma voiture, en me regardant quitter la propriété, voyant mon véhicule s’éloigner :
- Tu vois, mon cher Walter, dans moins de deux jours, ce sale chien sera à Mes Pieds et me suppliera d'être Mon esclave, c’est une évidence, une certitude aussi claire que deux et deux font quatre. Je connais trop bien cette race de chien. Il lui reste quelques réticences, quelques petits liens à sa minable vie, mais il sait déjà que sa place est à Mes Pieds et que cette place lui deviendra très vite indispensable pour vivre viscéralement sa propre Nature servile.

Oui le Maître me regardait filer en souriant, car Lui, Il sait... Il sait plus que personne ce que je suis et ce que j'ai besoin pour être tout simplement moi-même…
(A suivre …)