La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°184)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°184) Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-02-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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(8.0 / 10)

Couleur du fond :
La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°184)
Histoire écrite par esclaveCyriliaMDE (suite de l’épisode 180) - Question d'hygiène -

Notre trajet, à nous les 3 pouliches de Monsieur le Marquis d'Evans, dans le froid et la neige du petit matin, arrivaient à sa fin. En effet, Monsieur Walter, après nous avoir présenté aux Invités prenant leur petit déjeuner, nous fit pénétrer dans la demeure de notre Maître par une entrée légèrement excentrée via une porte dérobée. Une entrée pour les serviteurs. Celle-ci ne nous menait pas dans les couloirs bondés et aux murs blancs crépis de plâtre. Devant nos yeux défilaient les immenses corridors aux tentures carmin, aux imposants lustres de cristal et aux toiles de maîtres. Avions-nous le droit de parader ici grâce à nos atours de nobles équidés ? Avions-nous seulement gagné ce droit tout au long de cette semaine ? Peut-être était ce une manière détournée de notre Maître Bien Aimée de nous montrer à ceux qui n'étaient pas en train de déjeuner ou simplement une manière d'affirmer notre présence.

Nos talons claquent sur le marbre de la demeure, résonnant dans les couloirs tout aussi qu'une sirène qui alerte de notre passage. La position debout et droite qui nous était imposée nous permet de voir avec plus de précision ce qui nous entoure. Nous ne faisons pas l'erreur de bouger notre tête mais nous pouvons tout de même apprécier les richesses de l'endroit que nous traversons. Loin des fresques du hall, cette aile est avait un style différent. Les cadres dorés ornent des tableaux représentants des scènes saphiques ou encore une orgie antique où les participants, hommes et femmes semblent s'enchevêtrer, leurs visages marqués par le plaisir. Certains dessins plus modernes affichent des fleurs telles que orchidées, dont l'apparence fait étrangement pensée à un magnifique sexe de femmes. Des photos jouent avec les ombres et se jouent de nous pour camoufler ou encore accentuer des courbes de modèles aux corps parfaits. Malgré l'éclectisme des arts, chaque mètre de cette luxueuse demeure semble avoir une ambiance précise, rendant alors la cartographie facile car basée plus par le ressentit que sur l'identification visuel. Nous arpentons les couloirs, comme si le Majordome voulait nous perdre ou bien nous échauffer avant la journée pleine de compétition qui s'annonce aujourd'hui. Mais bien vite, je comprends la manœuvre de notre Maître à travers Monsieur Walter. Lors de notre avancée, nous quittons un couloir franchissant une volumineuse double porte de chêne massive et impeccablement vernie puis nous passons dans la grande salle à manger.

Si les couverts et la nourriture avaient disparu de la table, ce n'était pas le cas des perdants de la veille. Les instruments auxquels les pauvres étaient attachés allait de la boite, pour ne servir que de trou à jouissance, à la croix de Saint André en passant par les chevalets et le cheval d'arçon. Leur corps était encore rougi des punitions de la veille, leurs cuisses encore collantes de sécrétions et leurs orifices légèrement boursouflés par leur utilisation abusive. J'en vois même une dont le corps a été le vélin pour les insultes les plus avilissantes possibles. Le marqueur qui avait servi de plume était encore à ses pieds l'encre totalement épuisée. Sur certains, les Invités s'étaient même amusés à lancer de la nourriture, les rabaissant à de simples cibles voire des porcs. Notre présence, et surtout celle de nos talons, les réveillèrent doucement. Ils bougeaient ce qu'ils pouvaient encore bouger à cause de leur étreinte et les courbatures après une nuit orgiaque dans cette position. Le but de ce détour était clair, nous montrer ce qui nous arriverait si nous ne nous montrions pas digne d'être des pouliches pour Lui : Nous serons des jouets pour Ses Invités. Sortant de la salle, par la porte du fond, nous avons eu tout le loisir d'emmagasiner de la motivation avant de repartir dans les couloirs luxueux du Château. Un chemin que je reconnais maintenant, j'étais déjà passé par là de nombreuses fois maintenant : La salle de bain

- « Tien, regardez qui voilà, s'exclama-t-il alors que des formes apparaissent à notre vision. »

Tout droit sorti d’un autre couloir qui fait angle droit, un duo d'esclave, homme et femme, guidé par Marie s'approche allant dans la même destination que nous. Je reconnais alors les deux esclaves. En effet, eux aussi avaient eu la chance de passer les qualifications. Leur équipement était différent du notre, étant composé principalement de latex, et pour cause ils étaient les esclaves d'une des Invités : Maîtresse Madeleine. Une ravissante dominatrice qui devait avoir mon âge ou pas bien loin, à la chevelure blonde vénitienne, au visage fin, élégant et aux traits purs, mutins voir enfantins. Mais la belle était une prédatrice intelligente. Un si beau ramage qui cachait une perversité surdéveloppée et un esprit particulièrement affûté. C'est ce dernier qui lui avait permit de faire passer les qualifications à son écurie. Elle avait noté les adversaires les plus dangereux et les avait épuisés et émoussés avant la course. Personnellement j'avais eu la chance de ne pas paraître trop performant, du moins pour le moment.

Madame Marie et Monsieur Walter nous fîmes alors entrer dans une des immenses salles de bain du Château. Contrairement à ma première visite, la pièce était pleine de concurrents mais aussi d'esclaves qui étaient chargés de les apprêter. Ce sont d'ailleurs ces esclaves qui nous retirent notre tenue mais surtout les contraintes qui nous avaient tenues compagnie pendant toute la nuit. Un sentiment de liberté se fit alors sentir accompagné par une de honte de paraître dans mon plus simple appareil. Ce n'est pas que j'avais peur de ma nudité, mais perdre ainsi les marques d'appartenance à Monsieur le Marquis est toujours une petite épreuve. De plus, les deux poulains de Madame Madeleine, se faisant dévêtir en même temps que nous, imposent l'humilité. On pouvait les croire sortir d'une gravure de mode. La femelle brune aux formes voluptueuses et le grand mâle châtain aux yeux clairs. Tous deux ne devaient pas avoir plus de 25 ans et, après avoir vu leur course, ils étaient physiquement les favoris. Mais le physique n'est pas tout dans une course. Et cela, notre Maître le savait. Est-ce pour cela qu'Il nous avait sélectionné ? Avait-il détecté en nous ce qui pouvait lui permettre de lui rendre hommage ? Les voix du Seigneur sont impénétrables, si je peux me permettre. Je reste donc stoïque, confiant dans le jugement de Monsieur le Marquis, alors qu'on m'emmène devant une petite douche à la japonaise. L'eau chaude tombe délicatement sur mes épaules, réchauffant mon corps et me détendant des quelques courbatures de la nuit. Ma respiration est libre, trop libre, mais le rideau aqueux m'enveloppe et me réconforte, effaçant les souillures de la veille. Bien que je les portais avec fierté, je ne peux nier combien la propreté est un luxe que j'accepte toujours avec joie. Sans propreté, sans pureté, où serait le plaisir d'être avili ? Quand j'y repense, assise tranquillement alors qu'on prend soin de moi, je ne peux pas m'empêcher de sourire à cette matinée, après la communion :

Flashback :
« Ooooh Bon sang ! » caractérisait assez bien la pensée qui fusa à travers mon esprit !

L'avais-je dis à voix haute ? Etant donné que je sortais d'un sommeil profond et que mon corps se retrouvait pétrifié par la température glaciale de l'eau, ma pensée a du être transformée en un grognement ou un cri. Le jet d'eau était puissant et maîtrisé avec un certain talent dans le but de forcer e6934, eEmeline et moi même à nous coller encore plus les uns des autres. Le rire sadique de Walter était alors audible au dessus du bruit du spray. Il nous repoussa contre le mur, nous les pauvres nonnes souillées tremblotantes de froid. Puis le débit stoppa net. Nos respirations reprenaient un rythme presque régulier, nos poumons se libérant de la paralysie du froid. Des savons tombèrent à nos pieds avant que les instructions ne nous arrivent.

- « Une nouvelle journée de soleil, les petites chiennes, dit-il. Lavez-vous bande de souillons, Monsieur le Marquis n'accepte pas la saleté et il va vous falloir frotter pour retirer votre crasse. Ne vous inquiétez pas, je vais vous aider avec l'eau. Enlevez-moi ces vêtements ! »

Nous obtempérâmes et commençâmes à nous frotter, profitant de la friction pour nous réchauffer du mieux possible alors que l'eau nous pétrifiait. Naturellement, nous nous mîmes à nous frotter les uns les autres, faisant, chacun notre tour, barrière pour laisser le temps au troisième esclave de se frotter et surtout de reprendre son souffle. Le ballet plaisait au Majordome qui s'amusait à viser des zones sensibles comme les parties génitales, le cou et le ventre. Cela sembla durer une éternité. Même quand nous étions propres, Monsieur Walter nous demandait de continuer. Mais la délivrance vint alors que l'eau du tuyau à pression se stoppe pour de bon cette fois. Il nous donna des serviettes blanches pour nous sécher et nous prit en laisse pour nous mener à nos corvées du matin. Celles-ci terminées, un rapide repas nous était donné avant de passer entre les doigts de Marie qui nous initiait tout son savoir dans la marche avec des talons hauts. Je notais d'ailleurs que je n'étais pas la seule à devoir assimiler sa sagesse dans le sujet. Je n'en étais pas moins une femelle ou plutôt un mâle femélisé qui avait besoin d'apprendre que ce soit dans la posture, l'allure ou dans l'élégance. Cette première journée avait été particulièrement difficile car nous n'avions pas cessé de marcher avec des chaussures peu adaptées. A notre mâchoire, le mords en latex entre les dents, faisait couler notre salive goutte à goutte, nous laissait des courbatures au visage et nous rendait presque incapable de parler. De toutes manières nous n'en avions pas le droit.

Au bout de trois jours et de non loin de 30 km de marche avec nos talons, notre démarche ressemblait enfin à quelque chose et nous arrivions presque à courir. L'équilibre était enfin en nous, incrusté dans notre chair et notre esprit par des coups de fouet méthodiques. Le style nous manquait encore, mais au moins nous ne tombions plus. Les terrains « accidentés » ne nous faisaient plus peur. Trois jours épuisants, certes, mais durant lesquelles nous avions réussi à éviter la plupart des Invités grâce à nos leçons. Au milieu de la semaine, Monsieur le Marquis avait décidé que c'était le moment parfait pour commencer véritablement à lancer les hostilités et la compétition. Le fair-play avait assez duré et bien des Maîtres et Maîtresses avaient semble-t-il vu leur poulains se faire assaillirent par les concurrents, alors que d'autres s'arrangeaient pour le cacher d'une manière où d'une autre. En un sens, les leçons de maintient de Madame Marie nous avait mis à l'écart des autres convives. D'autant que nous étions alors amené jusqu'à notre cellule collective juste après. C'est ainsi que, en ce troisième jour, suivant les instructions de la Cuisinière, eEmeline, e6934 et moi même nous nous retrouvions dans la salle de bain, à genoux au milieu des autres esclaves ‘équidés’ qui participeront à la compétition. Deux soumis étaient là en plus, devant une armoire et posaient devant nous un petit savon ainsi qu'un gant de crin.

- « Bonsoir, très chers esclaves. C'est avec une joie non dissimulée que, avec l'accord de vos Maîtres et Maîtresses, je vais pouvoir expérimenter sur vous vos capacités dans cette luxueuse Salle de bain. Cette pièce est si grandiose qu'elle ravira les sens, mettra les pendules à l'heure afin de vous préparer en ce qui concerne la compétition que Monsieur le Marquis prévoie. Je vois ici et là que certains soumis ont déjà été très sollicités alors que d'autres sont blancs comme neige. Ce soir, vous allez tous travailler et prouver votre dévotion en obéissant à mes instructions à la lettre. Vous allez prendre le savon, et vous laver jusqu'à ce que celui-ci soit totalement dissous. Vous allez frotter bien partout, et longuement. Ceux qui seront surpris en train de traînasser auront l'honneur d'expérimenter la sensation du fouet sur une eau mouillée. C'est très très intéressant, je vous le promets »

Les paroles de Madame Marie furent ponctuées par un claquement de fouet expert et maîtrisé. D'un mouvement de menton, nous comprenions qu'il était temps de nous nettoyer. Enfin, je retrouvais le confort de l'eau chaud après 3 jours à avoir été réveillée à l'eau gelée. Je prenais plaisir à me savonner et vu le regard que m'envoyait mon frère et ma sœur de soumission, eux aussi. Une chose était étrange cependant, alors que je passais le savon partout sur mon corps, je notais que celui-ci n'avait aucune odeur. Il moussait certes, il semblait efficace mais ne sentait pas. Un coup de fouet retentit et mon dos fut marqué d'un trait rouge alors que je me cambrais subitement à cause de la douleur.

- « Tu es là pour te laver, pas pour te sentir, esclaveCyrillia ! Dit alors la voix de Madame Marie dans mon dos
- Oui Madame Marie, rétorquai-je juste avant de me remettre à me laver »

La plupart du temps notre surveillante passait parfois à coté de nous et nous observait comme on le ferait pour des poupées. Elle nous étudiait mais pourquoi ? Quand les esclaves avaient terminé, ils passaient alors sous le regard de la matrone, pas un poil ne devait apparaître, et encore moins de saleté. Ceux qui n'avaient pas fait de l'assez bon travail, étaient alors fouetté dix fois et devait recommencer. C'était dur mais justifier, il fallait donner l'envie de bien faire rapidement car il y avait un planning à tenir et un repas à préparer. Une fois tout le monde propre et coiffé, les cheveux attachés, ce qui fut une épreuve pour moi qui n'avais pas l'habitude, nous furent conduit en cuisine. Là bas, les esclaves étaient déjà en train de travailler d'arrache pieds pour le repas. Nous fûmes placés dans le couloir, debout et tête baissé afin que la cuisinière puisse avoir un bon visuel sur nous. Nous n’étions pas loin de 40, cela en faisait des esclaves à devoir utiliser. Après que les premiers furent entraînés à l'intérieur, d'immenses plateaux sortirent, portés par certains des concurrents. Parfois d'autres avaient les bras dans le dos, des plateaux maintenu par des chaînes attachés à leur collier ou autour du cou.

Mais une chose m'étonnait, au bout d'un moment. Le nombre d'esclaves entrant était plus grand que le nombre de sortants. Le couloir de candidats se vidait à une vitesse étonnante alors que dans les cuisines tout le monde s'activait. Des mets d'une finesse incroyable, digne d'un grand restaurant, étaient en train de sortir du royaume de Madame Marie, ce qui ne manquait pas de réveiller mon estomac. Rester stoïque alors que je salivais. Moi qui ne m'était jamais considérée comme gourmande, je voyais l'un des 7 péchés capitaux le plus simple à briser se glisser dedans moi. Et si ce n'avait été qu'une tentation visuelle, cela aurait été plus simple, mais l'odeur des plats semblaient s'amuser sous mes narines à chaque passage d'un nouveau mets raffiné. Il ne resta bientôt plus qu'une demi-douzaine d'esclave dont moi et eEmeline. En effet e6934 avait été appelé plus tôt, pour porter un jeu de petits saladiers remplis de nombreuses sauces, sûrement pour accompagner les plats.

- « Les derniers, c'est à vous … hmmmm oui, je vais pouvoir faire quelque chose de vous » , dit-elle avec impatience et un sourire vicieux

J'avais déjà vu une telle expression sur un visage, c'était l'expression d'artiste, l'expression d'une personne qui a une vision, l'expression d'une personne qui sait qu'elle est en train de faire une véritable œuvre. Elle nous emmena tous les six dans la cuisine pour nous faire découvrir des plats gigantesques. Elle ordonna à une esclave à la peau légèrement métissé et à moi même de monter sur un plat et de prendre une position particulière. J'étais à genoux, mes mains posées à plat devant moi et tête droite. C'est à ce moment là que Madame Marie s'approcha pour faire couler une ganache au chocolat noir sur moi. Le liquide était chaud, mais pas brûlant, il m'enrobait, me transformant peu à peu en une délicieuse sucrerie, une statue dégoulinante de chocolat. Avec application, on me tartinait, à tout le corps sans rien oublier pour que plus un seul centimètre carré de peau ne soit à l'air libre. La sensation était délicieuse, j'avais déjà expérimenté la salissure volontaire, sous l'égide de mon Maître, mais cette fois c'était plus que cela. Cette peau sucrée qui me recouvrait n'était pas le cloaque chaotique issue d'une main servile mais maladroite. Non, c'était les talents artistiques de la cuisinière qui s'exprimaient, qui m'utilisait comme toile. Parfois, elle m'appuyait légèrement une partie de mon anatomie pour lui donner la courbure qu'elle souhaitait puis je restais aussi immobile que possible alors que le chocolat terminait d'être égalisé. La chaleur avait laissé place à la tiédeur d'un cocon que, je ne doutais pas, le Maître et ses Invités s'amuseront à goûter.

« Parfait, vous pouvez l'amener »

Légèrement aveugle, à cause de la ganache qui coulait légèrement sur les yeux, je sentais tout de même le plateau bouger pour être placé sur un chariot. Le peu d'image que j'arrivais à percevoir, était une silhouette qui poussait mon piédestal dans les couloirs pour arriver devant une pièce ouverte et d'où des sons de couverts et de discussion étaient parfaitement audibles. Ici, nous attendîmes que la deuxième statue, de chocolat blanc celle-ci, n'arrive. Elle était aussi poussée par deux esclaves mais accompagnée par une autre personne. La personne en question passa la tête dans l'embrasure de la porte ce qui sembla stopper toute discussion et bruit d'argenterie. C'est alors qu'un raclement de gorge émergeait du brouhaha pour imposer le silence à l'assembler.

- « Très Cher Invités, je sais que vous l'avez tous croisé dans ma demeure, mais laissez-moi rendre hommage à celle qui a préparer ce repas grandiose. Ma fidèle cuisinière, Marie »

La silhouette entra sous les applaudissements nourris des Invités qui durèrent des dizaines de secondes avant qu'elle ne puisse prendre la parole. A sa place, j'aurais été pleine d'émotion devant autant de reconnaissance, mais sa voix ne trahissait nullement cela. C'était une femme forte qui savait se contrôler et surtout contenter cette foule affamée et dont nous, la femelle de chocolat blanc et moi même, étions le dessert.

« Très Chers Gastronomes, je note avec joie que mes plats vous ont plu. Quand Monsieur Le Marquis, m'a demandé de préparer une telle soirée, j'y ai vu un défi et un honneur. Avoir près de quarante soumis à ma merci pour les transfigurer en parfait présentoir, digne de mon talent et surtout digne de votre présence. Même si je note que certains et certaines d'entre-vous semblent déjà en train de se faire aider à digérer par quelques uns de ces « présentoir », je gage que vous trouverez de l'appétit pour mon dessert : le duo chocolat et ses fruits à tremper. »

Alors annoncés, les chariots roulent pour nous faire entrer dans cette pièce ou seules les couleurs rouges et chaudes arrivent à mon regard. Toutefois malgré mon incapacité à bien voir ce qui m'entoure, je sens les regards sur moi. Je ne suis qu'une pièce montée, un plat qui fait saliver les Maîtres et Maîtresses, qui je l'imagine, sont déjà en train de se demander ce qu'ils pourront bien faire de moi. C'est alors que Madame Marie annonça :

- « Le dessert est servie, Messieurs Dames, bon appétit »

L'heure de vérité arrive …

(à suivre...)

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