La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°185)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°185) Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-02-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°185)
Texte écrit par Christine - Chris au château -

Extravagances, besoin de changer de peau… Depuis quelques mois voici ce qui me taraude… De recherches en recherches, j’arrivai sur les histoires du Marquis d’Evans par je ne sais plus tellement quel biais exactement. De pages en pages avidement lues, elles me font re-côtoyer un vieux compagnon de lecture délaissé depuis un moment… Le Marquis de Sade ! Nous entrâmes en relation et commençâmes à discuter autour des relations D/s avec une question qui ressurgissait également : Pourquoi cette nouvelle croisée de chemin avec ces vieilles images remontant à l’adolescente hyper timide et réservée mais qui déjà lisait Sade, Freud, Lacan alors que d’autres lisaient Flaubert ou Balzac avec leurs gaudrioles : Pas de quoi tomber en pâmoison comme le suggérait la prof de français de l’époque à ses « filles ». Pfff !!! Puis de fil en aiguille suite à nos différents contacts internet, Monsieur le Marquis m’invite à lui rendre visite au Château. Je ne savais ce qu’il allait m’arriver. Mon indécision entre dominance et soumission allait être testée, analysée, éprouvée et cela me faisait frissonner….

Je pris donc le bus pour me rendre à la Gare de Lyon. Monsieur le Marquis m’avait précisé de ne me charger que de l’essentiel, je n’avais à m’occuper de rien pour le reste. Mais…. L’incorrigible anxieuse que je suis a eu bien du mal à ne pas endosser son sac à dos contenant quelques affaires au cas où… Mille et une questions me traversèrent l’esprit. Qui était Monsieur le Marquis ? A quoi ressemble-t-il ? Comment était-ce fameux Château ? A quoi ressemblait Walter, Marie, David ? Comment allait-on me passer à la moulinette, là-bas ? Arrivée sur le parvis de la Gare, je m’arrêtais un instant pour passer un de ces contrats avec moi-même dont j’ai l’habitude pour arrêter ce questionnement parfois encombrant : Bonsoir, stop, Chris arrête : STOP ! Avant de partir je m’étais préparée longuement, prenant le temps de prendre soin de moi plus qu’à l’habitude, rasée de près partout où ces poils se voyaient sur ma peau claire, tuant le feu du rasoir avec une pierre d’alun. Puis m’hydratant chaque parcelle de cette huile parfumée au jasmin dont le parfum détend. Je réfléchissais à toute vitesse pour trouver les vêtements que j’allais pouvoir passer. Ce faisant, je me prenais à chantonner l’un de mes airs favoris : « Ora e per sempre addio sante memorie » de l’Otello de Verdi (serait-ce un signe…).

Tout à coup, je repense à cette petite jupe mi-cuisse noire que je n’osais jamais mettre pour sortir (allez hop un peu d’audace !), mes bas sexy à chaînettes, j’avais donc le bas de la tenue… Monsieur le Marquis, j’espère qu’il ne m’en voudra pas de passer un string en dentelle noire et or, que je cache pour de rares occasions où la friponnerie me gagne ! Je ressors également la veste japonaise que j’adore. Veste en soie de couleur rouge-orangée tissée avec relief floral ton sur ton à la doublure intérieure jaune bouton d’or et au col mao arrondi. J’enfile un léger sous-pull noir sur ma peau pour ne pas attraper froid, laissant mes petits seins non entravés. Je repasse vite à la salle de bain. Une dernière vérification côté poils : bon tout est ok ! Je pense à me poudrer le nez de ma poudre effet bonne mine, du far à joues pailleté. Hop, une paire de lentilles dans le sac. Pour être aussi des plus attirante avant d’arriver à Lyon, j’applique également des tons de beige, noisette, blancs sur mes paupières, du mascara pour amplifier mes cils. Lunettes remises sur le nez; un peu d’eau de parfum (ne jamais se faire oublier par l’odeur, mais en toute discrétion…). Je prends soin de mettre toutes ces couleurs dans une trousse au cas où… J’enfile la veste ferme les brandebourgs …

Plongée dans cette ambiance, je ne vis pas le temps passer… It’s time to go ! J’attrapai une paire de chaussures rouges à petits talons dans lesquels je suis à l’aise et hop mes poignets en dentelle fine noire récemment acquis et les fourrant dans mon sac à dos, passe vite mon manteau noir, un châle dans les tons. Hurry up ! J’avale la distance jusqu’à l’arrêt du bus, ouf le bus arrive juste ! Léger break sur le parvis de la gare. Hop dans le train ! Heureusement, plus besoin de composter les billets ! Il était temps ! A peine installée à ma place, les portes se ferment (ah les femmes et leurs tenues vestimentaires : tout un poème et que de temps !). Je mets mes écouteurs sur les oreilles et lance la musique au hasard : Free de Steve Wonder. Je souris par le souvenir issu de mon jardin secret auquel ce morceau se rapporte. Cela me fait me détendre un peu de la course que je venais de vivre pour ne pas rater mon train… Il n’y a pas grand monde dans ce train d’ailleurs ! L’ambiance est silencieuse, je déboutonne un peu ma veste et écarte machinalement les jambes pour que mon corps épouse un peu plus la forme du siège. Le contrôleur passe et me regarde interloqué. Je le suis des yeux et là je remarque que… ma jupe était remontée au-dessus de mes bas laissant apparaître le motif de chaînettes sur le dessus de la cuisse, reproduction plus en plus grand du motif à l’arrière. Je me précipite pour me remettre un peu… L’homme rigole, moi, je vire au cramoisi… Il passe son chemin mais au trajet retour, il n’hésite pas à me regarder une nouvelle fois avec un grand sourire aux lèvres et me faisant un clin d’œil. J’imagine ce qu’il pense. Krhum… !

Je replonge dans ma musique pour oublier mon embarras et je me mets à penser à ce qui m’attend aux échanges avec le Marquis d’Evans. J’ouvre mon sac à dos pour vérifier le contenu, oui tout est là… en remettant mon sac à terre, je m’arrête tout à coup sur un endroit que j’avais oublié depuis la toilette du matin… mon entrejambe se rappelle à mon bon souvenir. Je remarque alors la tension et le trouble qui agite mon intimité… soupirs : oh, non, mon string… Chris, on se calme ! Je ferme les yeux et respire comme me l’ont appris mes longues heures de pratique des arts martiaux. Mon cœur se calme, ma respiration avec. Je décide de garder les yeux fermés et de me laisser bercer par la musique de Mozart qui passe dans mon casque. Je me mets alors à penser être loin de tout stress, au calme, sur une plage de sable fin, allongée baignée par le soleil et le ressac régulier léchant le bord de mer et je m’endors… Une silhouette grande me caresse de son ombre sous le bruit régulier des vagues. L’homme lequel j’ai la certitude qu’il soit le Marquis d’Evans passe sa main furtive sur mes seins, descend doucement sur mon ventre. J’écarte instinctivement les jambes pour lui livrer passage à mon entre-jambes, hummmm ! C’est agréable sous ce soleil, la mer les vagues, ses caresses érotiques de plus en plus précises sur leur destination de mon bas ventre… Sa présence virile …Quand tout d’un coup …

Je suis réveillée par l’annonce de l’arrivée à Lyon. Je suis arraché à se doux rêve qui je le constate, a rendu mon sexe des plus humide … Le temps de me remettre de cette émotion et je descends du train et commence à sentir le froid du trac me gagner. Je constate que mon vieux démon est de retour, bien présent, mains froides, jambes faibles, tendinite présente également dans mon bras droit comme du temps où je montais en scène pour jouer dans l’orchestre. Je soupire un bon coup… tsss, je suis bête… Bon, maintenant active-toi, tu n’as pas toute la journée pour prendre l’autre train… Dans le dédale de la gare grouillante de monde comme toujours à la Part-Dieu, je finis par trouver mon autre train et j’y monte. L’ambiance change. Mes habits détonnent franchement. Ayant toujours froid, je décide donc de garder mon manteau noir. Le train arrive à la petite gare que m’a indiquée Monsieur le Marquis. Partie de Paris de bon matin, je m’aperçois seulement que le jour est bien levé maintenant et que le soleil pointe difficilement derrière la lourde brume de la campagne vallonnée du Beaujolais. Je parcours le quai en m’imprégnant des lieux. Mes sens sont en éveil. Je regarde autour de moi et ferme les yeux un bref instant pour humer l’air ambiant et tenter de faire tomber un peu la pression que je sens en moi. Puis, un homme, de stature massive mais sec en costume noir d’un plus bel effet s’approche de moi. D’abord, même s’il n’y a que peu de monde sur le quai, je ne le remarque pas. Ce n’est que lorsqu’il m’adresse la parole que je redescends sur terre. L’homme me toise un moment du regard :

- Christine, je suppose ? dit-il d’une voix un peu aigrelette mais posée.
- Oui, c’est bien moi » répondais-je un peu surprise.
- Oui, bonjour, je suis Walter, le Majordome. Monsieur le Marquis m’a envoyé vous cherchez. Il vous attend au Château !
- Bonjour Monsieur Walter. Entendu, ne le faisons pas attendre ! Je vous suis…

Nous nous dirigeons vers le 4x4 noir aux vitres fumées. C’est un véhicule haut de gamme. Walter, qui m’impressionne, me demande de monter à l’arrière du véhicule et démarre à petite allure. Le cuir luxueux des sièges me rappelle que ma jupe est courte et surtout que je n’ai rien en dessous… La voiture avale rapidement les derniers kilomètres menant au Château. Le paysage vallonné est empli de vignes presque à perte de vue si ce n’est qu’au loin là haut, une magnifique foret trône sur une colline et domine les coteaux du fameux vignoble. Au cœur du Beaujolais, il est évident d’avoir un tel panorama. Walter ne cesse de m’observer d’un œil tantôt sévère, tantôt amusé dans le rétroviseur, mais ne dit rien. Même si j’essaye de toujours respirer par le ventre, je sens la pression monter d’un cran. Ce silence est presque stressant. J’ai l’impression de n’être plus qu’un cœur qui bat tellement les pulsations me paraissent résonner dans mes tempes. J’ai ce bizarre sentiment d’être kidnappée alors que je suis là de mon plein gré ! Laissant les vignes derrière nous, la route sinueuse est bordée maintenant d’une épaisse forêt de feuillus parsemé d’épineux. Elle est étroite comme toutes les routes forestières. L’environnement me rappelle ma région natale avec les faux jours dans lesquels jouent les rayons du soleil ! Je souris. Walter le remarque et enfin m’adresse la parole :

- Enfin vous vous détendez ! Je me demandais si vous alliez rester en apnée ou si vous alliez respirer avant l’arrivée au Château ! Eh… on ne va pas tout de même pas vous manger, quoique… Il éclate de rire. Et d’ajouter devant mon regard un peu gêné : - Nous y voilà ! Nous sommes arrivés !

Là, le chemin s’ouvre et laisse place à la propriété. Je m’enfonce un peu plus dans le siège arrière. Le véhicule passe les grilles du portail que le Marquis a si savamment décrit dans l’un des épisodes des Origines de la Saga année 1784. Le gravier de la longue allée bordée de massifs et de pelouses bien vertes, crisse sous les roues de la voiture. Cette dernière ralentit puis s’arrête devant l’entrée. Là aussi, je reconnais les marches si bien décrites par Monsieur le Marquis. Walter coupe le moteur et descend de la voiture et m’ouvre la porte.

- Bon. Et bien, bienvenue au Château, Jeune Dame, me lance-t-il avec un sourire mi-goguenard, mi-vicieux lorsque descendant du haut siège, qui découvre mes cuisses, le haut de mes bas et ma chatte nue. - Je sens que Monsieur le Marquis va bien s’amuser avec toi !

Là, je le regarde avec un air anxieux et je rougis en baissant la tête pour essayer de me réajuster mais en vain. Le soleil chauffe doucement mon intimité toujours bien exposée au grand jour. Il reprend :

- Oui, oui, oh oui tu peux l’être honteuse ! Ton visage est tellement lisible ! ha ha ha !

Je suis tétanisée, figée sur place dans l’encadrement de la porte du 4x4. Walter s’avance vers moi et tend le bras vers moi pour m’empoigner mais tout à coup des pas sur le perron. Je vois sur le côté une silhouette imposante qui s’approche, descend rapidement les marches et s’avance d’un pas franc et sûr vers nous.

- Voyons voir qui arrive ! Mais c’est Christine ! dit Monsieur le Marquis d’une voix chaleureuse ! Chère demoiselle, ainsi donc enfin nous nous rencontrons !

A ces mots, il arrive à la droite de Walter, observe la scène. De son regard expérimenté, il comprend ce qui se passe :

- Ah voila ! Je me demandais pourquoi tu mets tant de temps à sortir de cette voiture !
- Bon.. bon… bonjour, Mon… mon.. sieur le Marquis, articule-je difficilement en le voyant fondre sur moi. (intérieurement, je me maudissais d’être si ridicule et plus je me maudissais, plus je me sentais être comme dans de la pierre)

Monsieur le Marquis fait un bref signe à son majordome et tous les deux m’empoignent un bras et je me sens décoller du sol. Walter ferme la voiture, j’entends le clic de la fermeture automatique. La scène devait amuser tous ceux qui la voyaient. Je m’étais fait une telle joie d’être invitée et maintenant j’avais tellement honte de mon état… Plongée dans la torpeur de la honte, je fus ‘’réveillée’’ par des claquements de doigts et sentant qu’on me secoue doucement par le bras :

- Chris… Chris… HO CHRIS-TINE! On respire ! Me lança le Marquis d’Evans.
- Ah la voilà qui revient parmi nous ! Elle m’a aussi fait le coup sur le chemin ! Répliqua Walter à son patron. Elle est restée comme ça, en apnée, la voyant virer au blanc, j’ai même craint qu’elle me tombe dans les pommes ! J’ai comme l’impression que notre invitée à des tempêtes dans la tête ! ha ha ha !
- Mon bon Walter ! Le Marquis riait et parlait d’un ton chaleureux, va chercher Marie qu’elle nous fasse apporter de quoi lui faire reprendre ses esprits dans le petit salon !

Je sentis qu’on me posa doucement sur le haut du perron. Je sentis à nouveau mes pieds toucher terre et mon esprit à la suite. Le voile s’effaça progressivement.
- Comment vas-tu ? Me lança Monsieur le Marquis. Tu as fait bon voyage ? Apparemment fort mouvementé si je ne m’abuse.
- Oui merci, Monsieur le Marquis ! Je réponds tout en reprenant mes esprits

Je remarquai alors que j’étais toujours à moitié déshabillée. Ce qui me paru fort inconvenant et donc je m’apprêtais à me réajuster lorsque j’entendis Sa voix qui avait pris un ton un brin plus sévère.

- Qu’essaies-tu donc de faire, là, dis-moi ? …

(à suivre ...)

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