La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°222)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-11-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°222)
"Nat au château" Suite de l'épisode 217 -
Sommeil agité, inconfortable... Nat avait succombé à la fatigue et fut réveillée par la fraîcheur de la nuit qui la faisait frissonner dans son sommeil. A peine eut-elle ouvert les yeux aux paupières alourdies qu'une sourde douleur se réveilla également dans sa cheville meurtrie. Encore un peu assoupie, elle défit les lacets de sa chaussure de marche et ôta l'épaisse chaussette. La cheville n'était pas belle à voir, bleuie probablement par une entorse, gonflée, douloureuse... Il faisait nuit encore et Nat ressentait une lourde déprime s'emparer d'elle. En quelques heures à peine, ce qui devait être une agréable journée de détente avait viré au cauchemar ! La voiture d'abord, puis la chute et surtout, cette scène effarante... Cette femme avilie et qui suppliait son tourmenteur d'abuser d'elle encore ! Nat avait été choquée, elle s'était même sentir salie, d'autant plus salie, devait-elle cependant s'avouer, que malgré la surprise et une part de honte, Nat avait aussi ressenti au plus profond d’elle-même une certaine excitation qu’elle ne pouvait expliquer. Elle croyait même se souvenir que pendant son mauvais sommeil, elle avait pu "voir" des flashs de cette scène...
Elle en était là de ses réflexions, assise à même le sol de terre et de feuilles mortes, son pied nu et enflé, sa chaussette humide à la main... pensive... pas encore désespérée par la situation, mais tout de même proche de craquer ! Elle se dit pourtant que ce n'était pas le moment de se laisser aller et son caractère de battante reprit le dessus. Avec mille difficultés et quelques grognements de douleur, elle parvint à rechausser son pied tuméfié. Puis se mit, mi boitillante et mi à quatre pattes, à la recherche d'une branche assez longue et épaisse pour lui servir de béquille. Ce qui n'alla pas sans douleur, mais finit par s'avérer payant. C'est ainsi, appuyée sur une grosse branche quelque peu tordue qu'elle se mit en quête d'une aide, prenant bien garde à rester éloignée de la maisonnette où avait eu lieu cette scène dont les images demeuraient comme imprimées dans la mémoire de la jeune femme et qui inconsciemment ces images de perversions rendaient son intimité des plus humides.
Claudicante, Nat progressait lentement dans les bois encore sombre. Trébuchant parfois sur une racine affleurante, guettant le moindre bruit, le moindre signe dans cet environnement que la nuit, la douleur et le souvenir de ce qu'elle avait surpris rendait profondément hostile à son esprit... Son errance finit par la mener vers une sorte de petit sentier sur lequel elle releva des traces de pneus qui lui semblèrent assez fraîches. La veille, cela l'aurait rassurée, et même enthousiasmée. Maintenant elle ne savait plus. Quel était cet endroit, ce terrain dans lequel elle avait pénétré dans l'espoir de trouver quelque secours ? Pouvait-elle faire confiance à ceux qui vivaient là ? Elle se disait aussi, qu'après tout elle n'avait pas à juger, que chacun faisait de son corps ce que bon lui semblait... Elle même avait quelques fois rêvé de vivre des situations aussi étranges et envoûtantes que ce qu'elle avait lu dans "Histoire d'O" ou quelques autres ouvrages du même genre. Sans doute s'était-elle parfois caressée en s'imaginant enchaînée, fouettée... c'est vrai que ces pratiques n'étaient pas sans écho dans ses pensées, ses fantasmes... Mais de là à être traitée comme l'avait été la femme, hier soir ! A ‘’supporter’’ d'être ainsi tenue en laisse, humiliée... et bestialement baisée…
Le jour s'était timidement levé. Il faisait très humide et un peu froid. Nat choisit de s'asseoir un moment sur une grosse souche d’un vieux chêne abattu pour réfléchir. Elle était là depuis quelques minutes lorsqu'une voix la fit sursauter ! :
- C'est un terrain privé, ici !
Nat, surprise, sursauta pour se figer quelques secondes puis pivota et découvrit un homme grand et massif, portant une sorte d'uniforme vert sombre tel un militaire, une casquette assortie et tenant un fusil de chasse. Il se tenait à moins de deux mètres d'elle et elle ne l'avait pas entendu approcher. Elle restait immobile, stupidement silencieuse, timidement impressionnée et surtout elle se sentait fautive de se trouver en ces lieux privés ...
- Mademoiselle ? Vous êtes sur une propriété privée, l'accès est interdit... N’avez-vous pas vu les panneaux ‘’Propriété privée’’ ?
- Non … je..." commença Nat qui parvenait enfin à bredouiller quelques mots.
Mais elle demeurait encore plus intimidée, presque effrayée, par ce colosse armé, qui l'observait d'un regard froid, avec aucun sourire, un visage impassible mais avec des yeux pénétrants, qui semblaient presque la déshabiller du regard...
- Je … je me suis perdue hier soir dit-elle timidement et... je suis blessée, perdue...
C'était incontrôlable, elle sanglotait... Toutes les digues de sa fierté et de son fort caractère avaient cédé, elle sanglotait comme une enfant...
- Allons, calmez vous, dit l'homme d'une voix sans émotion.
Il s'approche tout près d'elle
- Donc vous êtes blessée ?
- Oui... à... à la cheville, j'ai mal... répondit-elle.
L'homme se pencha et posa un genou à terre, déposant son fusil sur le sol.
- Faites voir ça... Il défit les lacets de la chaussure et enleva la chaussette... puis, d'une main experte tâta doucement la cheville, tirant de Nat un petit cri de souffrance.
- Mouais... petite entorse. Rien de bien méchant
- Mais ça me fait mal !
- Bien sur. Bon ! Il faut voir ce qu'on peut faire. Vous pourrez marcher encore un peu ?
- Oui... s'il le faut
- On ne va pas loin. Et après on verra ce qu'on peut faire. Vous êtes entrée par où ?
- Euh … un peu plus loin, près d'une grille, mais je ne me souviens pas très bien
- Près d’une grille ? Ah je vois … C’est le côté où n’importe qui peut passer et je dois y refaire un morceau de clôture … Bon, on verra ça. Appuyez vous sur moi, ce sera plus facile
Ainsi, cahin-caha, ils marchèrent un moment. Malgré sa froideur et son regard lourd, l'homme se comportait gentiment et Nat se décontractait un peu. L'homme expliqua qu'il était l'un des gardes champêtres du domaine. Chargés à la fois de la surveillance et de l'entretien de l'immense domaine composé de très vastes Terres, étangs et forêts. Il avait repéré ses traces au petit matin et les avait suivies, pensant avoir à faire à quelque promeneur indélicat. Et il l'avait repérée, assise sur la souche. Elle était presque rassurée lorsqu'au détour d'un sentier, elle vit apparaître un petit bâtiment vers lequel manifestement ils se dirigeaient...
- Non !" se dit Nat dans sa tête, en prenant bien garde de ne pas exprimer sa réticence.
Elle avait reconnu le petit pavillon dans lequel, la veille, elle avait vu la femme tenue en laisse, être baisée sauvagement et humiliée... Elle dut imperceptiblement changer d'attitude car l'homme ne tarda pas à stopper leur marche
- Un problème ? Vous avez mal ?
- Euh... non, non... enfin si peut-être un peu, feinta Nat afin de ne rien laisser paraître de son trouble
- Courage, nous sommes tout près. C'est l'un des pavillons de chasse du domaine. Monsieur le Marquis en possède plusieurs sur ses Terres. Il les a faits aménager avec tout le confort. Vous allez voir...
Et il reprit leur progression avec une Nat qui n'osait rien dire mais qui tremblait à l'idée d'entrer dans un tel lieu. Et ce titre, ‘’Monsieur le Marquis’’ Des tas de questions lui virent à l’esprit ... Où était-elle ? Qui étaient ces gens ? Qui était ce Marquis ? … Ils étaient maintenant presque arrivés à la petite bâtisse. L'homme fit asseoir Nat sur un petit banc de bois massif qui ornait l’extérieur du bâtiment et sortit de sa poche un trousseau de clefs. La porte s'ouvrit.
- Venez, on va pouvoir arranger un peu votre cheville, dit le garde. Nous avons une armoire à pharmacie bien garnie …
Mais Nat demeurait immobile...
- Eh bien ? dit-il, voulez-vous que je vous aide ?
- Non ! lança-t-elle, trop vite et trop brutalement, mais elle n'avait pas pu se contrôler...
- Un problème ? répondit le garde avec un sourire qui sembla à Nat quelque peu sarcastique
- Euh... non, s'entendit-elle répondre.
Nat se leva enfin et saisit la main que lui tendait l'homme afin de l'aider à se redresser, puis à s'avancer vers la porte. Elle avait le sentiment, qu'elle jugea stupide d'être comme un agneau que l'on menait à l'abattoir ! Après tout, ce n'était pas ce garde qu'elle avait vu la veille au soir. Donc elle entra finalement dans la maisonnette, directement dans la pièce principale, qui vue ainsi, de jour et sans personne, lui sembla finalement coquette et plutôt accueillante. Le garde l'aida à s'asseoir dans un petit fauteuil-crapaud et lui dit de l'attendre. Il disparut par une porte pendant plusieurs minutes. Puis revint débarrassé de son fusil, de sa casquette et de sa veste, portant une grosse mallette, ce qui apparut à Nat comme une trousse à pharmacie. Il tira à lui un tabouret et s'assit au pied de Nat, libéra une nouvelle fois son pied et sa cheville et prépara de quoi la soigner et panser
- J'ai appelé au château pour que l'on vous apporte une petite collation, de quoi vous réchauffer, dit-il...
- Oh ! … c'est... c'est gentil, merci Monsieur, dit Nat qui se détendait peu à peu, gagnée par l'ambiance calme et reposante du lieu.
Le garde avait presque fini de panser sa cheville meurtrie lorsqu'on frappa à la porte
- Entrez ! lança le garde d'une voix rude.
On poussa la porte et une femme apparut, vêtue d'une sobre tenue de domestique, robe noire, bas noirs, tablier blanc... comme surgie d'un autre temps avec ses cheveux tirés en chignon et sa petite coiffe en dentelle. Pour Nat ce fut un choc, comme un uppercut en plein estomac ! Elle en perdit le souffle. cette femme, c'était celle qui quelques heures auparavant était traitée comme une chienne dans cette même pièce, celle qu'elle avait vue tenue en laisse, se faire baiser et humilier... Mais où était-elle tombée !!! ??? ... Et qui était ce fameux Marquis qui commençait à bien intriguer Nat …
(à suivre …)
Sommeil agité, inconfortable... Nat avait succombé à la fatigue et fut réveillée par la fraîcheur de la nuit qui la faisait frissonner dans son sommeil. A peine eut-elle ouvert les yeux aux paupières alourdies qu'une sourde douleur se réveilla également dans sa cheville meurtrie. Encore un peu assoupie, elle défit les lacets de sa chaussure de marche et ôta l'épaisse chaussette. La cheville n'était pas belle à voir, bleuie probablement par une entorse, gonflée, douloureuse... Il faisait nuit encore et Nat ressentait une lourde déprime s'emparer d'elle. En quelques heures à peine, ce qui devait être une agréable journée de détente avait viré au cauchemar ! La voiture d'abord, puis la chute et surtout, cette scène effarante... Cette femme avilie et qui suppliait son tourmenteur d'abuser d'elle encore ! Nat avait été choquée, elle s'était même sentir salie, d'autant plus salie, devait-elle cependant s'avouer, que malgré la surprise et une part de honte, Nat avait aussi ressenti au plus profond d’elle-même une certaine excitation qu’elle ne pouvait expliquer. Elle croyait même se souvenir que pendant son mauvais sommeil, elle avait pu "voir" des flashs de cette scène...
Elle en était là de ses réflexions, assise à même le sol de terre et de feuilles mortes, son pied nu et enflé, sa chaussette humide à la main... pensive... pas encore désespérée par la situation, mais tout de même proche de craquer ! Elle se dit pourtant que ce n'était pas le moment de se laisser aller et son caractère de battante reprit le dessus. Avec mille difficultés et quelques grognements de douleur, elle parvint à rechausser son pied tuméfié. Puis se mit, mi boitillante et mi à quatre pattes, à la recherche d'une branche assez longue et épaisse pour lui servir de béquille. Ce qui n'alla pas sans douleur, mais finit par s'avérer payant. C'est ainsi, appuyée sur une grosse branche quelque peu tordue qu'elle se mit en quête d'une aide, prenant bien garde à rester éloignée de la maisonnette où avait eu lieu cette scène dont les images demeuraient comme imprimées dans la mémoire de la jeune femme et qui inconsciemment ces images de perversions rendaient son intimité des plus humides.
Claudicante, Nat progressait lentement dans les bois encore sombre. Trébuchant parfois sur une racine affleurante, guettant le moindre bruit, le moindre signe dans cet environnement que la nuit, la douleur et le souvenir de ce qu'elle avait surpris rendait profondément hostile à son esprit... Son errance finit par la mener vers une sorte de petit sentier sur lequel elle releva des traces de pneus qui lui semblèrent assez fraîches. La veille, cela l'aurait rassurée, et même enthousiasmée. Maintenant elle ne savait plus. Quel était cet endroit, ce terrain dans lequel elle avait pénétré dans l'espoir de trouver quelque secours ? Pouvait-elle faire confiance à ceux qui vivaient là ? Elle se disait aussi, qu'après tout elle n'avait pas à juger, que chacun faisait de son corps ce que bon lui semblait... Elle même avait quelques fois rêvé de vivre des situations aussi étranges et envoûtantes que ce qu'elle avait lu dans "Histoire d'O" ou quelques autres ouvrages du même genre. Sans doute s'était-elle parfois caressée en s'imaginant enchaînée, fouettée... c'est vrai que ces pratiques n'étaient pas sans écho dans ses pensées, ses fantasmes... Mais de là à être traitée comme l'avait été la femme, hier soir ! A ‘’supporter’’ d'être ainsi tenue en laisse, humiliée... et bestialement baisée…
Le jour s'était timidement levé. Il faisait très humide et un peu froid. Nat choisit de s'asseoir un moment sur une grosse souche d’un vieux chêne abattu pour réfléchir. Elle était là depuis quelques minutes lorsqu'une voix la fit sursauter ! :
- C'est un terrain privé, ici !
Nat, surprise, sursauta pour se figer quelques secondes puis pivota et découvrit un homme grand et massif, portant une sorte d'uniforme vert sombre tel un militaire, une casquette assortie et tenant un fusil de chasse. Il se tenait à moins de deux mètres d'elle et elle ne l'avait pas entendu approcher. Elle restait immobile, stupidement silencieuse, timidement impressionnée et surtout elle se sentait fautive de se trouver en ces lieux privés ...
- Mademoiselle ? Vous êtes sur une propriété privée, l'accès est interdit... N’avez-vous pas vu les panneaux ‘’Propriété privée’’ ?
- Non … je..." commença Nat qui parvenait enfin à bredouiller quelques mots.
Mais elle demeurait encore plus intimidée, presque effrayée, par ce colosse armé, qui l'observait d'un regard froid, avec aucun sourire, un visage impassible mais avec des yeux pénétrants, qui semblaient presque la déshabiller du regard...
- Je … je me suis perdue hier soir dit-elle timidement et... je suis blessée, perdue...
C'était incontrôlable, elle sanglotait... Toutes les digues de sa fierté et de son fort caractère avaient cédé, elle sanglotait comme une enfant...
- Allons, calmez vous, dit l'homme d'une voix sans émotion.
Il s'approche tout près d'elle
- Donc vous êtes blessée ?
- Oui... à... à la cheville, j'ai mal... répondit-elle.
L'homme se pencha et posa un genou à terre, déposant son fusil sur le sol.
- Faites voir ça... Il défit les lacets de la chaussure et enleva la chaussette... puis, d'une main experte tâta doucement la cheville, tirant de Nat un petit cri de souffrance.
- Mouais... petite entorse. Rien de bien méchant
- Mais ça me fait mal !
- Bien sur. Bon ! Il faut voir ce qu'on peut faire. Vous pourrez marcher encore un peu ?
- Oui... s'il le faut
- On ne va pas loin. Et après on verra ce qu'on peut faire. Vous êtes entrée par où ?
- Euh … un peu plus loin, près d'une grille, mais je ne me souviens pas très bien
- Près d’une grille ? Ah je vois … C’est le côté où n’importe qui peut passer et je dois y refaire un morceau de clôture … Bon, on verra ça. Appuyez vous sur moi, ce sera plus facile
Ainsi, cahin-caha, ils marchèrent un moment. Malgré sa froideur et son regard lourd, l'homme se comportait gentiment et Nat se décontractait un peu. L'homme expliqua qu'il était l'un des gardes champêtres du domaine. Chargés à la fois de la surveillance et de l'entretien de l'immense domaine composé de très vastes Terres, étangs et forêts. Il avait repéré ses traces au petit matin et les avait suivies, pensant avoir à faire à quelque promeneur indélicat. Et il l'avait repérée, assise sur la souche. Elle était presque rassurée lorsqu'au détour d'un sentier, elle vit apparaître un petit bâtiment vers lequel manifestement ils se dirigeaient...
- Non !" se dit Nat dans sa tête, en prenant bien garde de ne pas exprimer sa réticence.
Elle avait reconnu le petit pavillon dans lequel, la veille, elle avait vu la femme tenue en laisse, être baisée sauvagement et humiliée... Elle dut imperceptiblement changer d'attitude car l'homme ne tarda pas à stopper leur marche
- Un problème ? Vous avez mal ?
- Euh... non, non... enfin si peut-être un peu, feinta Nat afin de ne rien laisser paraître de son trouble
- Courage, nous sommes tout près. C'est l'un des pavillons de chasse du domaine. Monsieur le Marquis en possède plusieurs sur ses Terres. Il les a faits aménager avec tout le confort. Vous allez voir...
Et il reprit leur progression avec une Nat qui n'osait rien dire mais qui tremblait à l'idée d'entrer dans un tel lieu. Et ce titre, ‘’Monsieur le Marquis’’ Des tas de questions lui virent à l’esprit ... Où était-elle ? Qui étaient ces gens ? Qui était ce Marquis ? … Ils étaient maintenant presque arrivés à la petite bâtisse. L'homme fit asseoir Nat sur un petit banc de bois massif qui ornait l’extérieur du bâtiment et sortit de sa poche un trousseau de clefs. La porte s'ouvrit.
- Venez, on va pouvoir arranger un peu votre cheville, dit le garde. Nous avons une armoire à pharmacie bien garnie …
Mais Nat demeurait immobile...
- Eh bien ? dit-il, voulez-vous que je vous aide ?
- Non ! lança-t-elle, trop vite et trop brutalement, mais elle n'avait pas pu se contrôler...
- Un problème ? répondit le garde avec un sourire qui sembla à Nat quelque peu sarcastique
- Euh... non, s'entendit-elle répondre.
Nat se leva enfin et saisit la main que lui tendait l'homme afin de l'aider à se redresser, puis à s'avancer vers la porte. Elle avait le sentiment, qu'elle jugea stupide d'être comme un agneau que l'on menait à l'abattoir ! Après tout, ce n'était pas ce garde qu'elle avait vu la veille au soir. Donc elle entra finalement dans la maisonnette, directement dans la pièce principale, qui vue ainsi, de jour et sans personne, lui sembla finalement coquette et plutôt accueillante. Le garde l'aida à s'asseoir dans un petit fauteuil-crapaud et lui dit de l'attendre. Il disparut par une porte pendant plusieurs minutes. Puis revint débarrassé de son fusil, de sa casquette et de sa veste, portant une grosse mallette, ce qui apparut à Nat comme une trousse à pharmacie. Il tira à lui un tabouret et s'assit au pied de Nat, libéra une nouvelle fois son pied et sa cheville et prépara de quoi la soigner et panser
- J'ai appelé au château pour que l'on vous apporte une petite collation, de quoi vous réchauffer, dit-il...
- Oh ! … c'est... c'est gentil, merci Monsieur, dit Nat qui se détendait peu à peu, gagnée par l'ambiance calme et reposante du lieu.
Le garde avait presque fini de panser sa cheville meurtrie lorsqu'on frappa à la porte
- Entrez ! lança le garde d'une voix rude.
On poussa la porte et une femme apparut, vêtue d'une sobre tenue de domestique, robe noire, bas noirs, tablier blanc... comme surgie d'un autre temps avec ses cheveux tirés en chignon et sa petite coiffe en dentelle. Pour Nat ce fut un choc, comme un uppercut en plein estomac ! Elle en perdit le souffle. cette femme, c'était celle qui quelques heures auparavant était traitée comme une chienne dans cette même pièce, celle qu'elle avait vue tenue en laisse, se faire baiser et humilier... Mais où était-elle tombée !!! ??? ... Et qui était ce fameux Marquis qui commençait à bien intriguer Nat …
(à suivre …)
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