La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°243)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-01-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°243)
Suite de l'épisode N°242 - L'histoire de Thaïs et son Maître vénéré -
Le Marquis d’Evans avait laissé Sa soumise Thaïs dénudée entre les mains de ses deux invités qui s’apprêtaient à prendre le café, pour soi-disant comme IL l’avait prétendu aller passer un coup de fil très important, mais laissant en fait le champ libre à Thaïs qui avait été bien briefée sur ce qu’elle avait à faire dès cet instant là vis-à-vis des deux businessmen que le Marquis avait fait venir pour un week-end de négociation immobilière en vue de l’acquisition d’un terrain qu’IL convoitait…
- Messieurs, puis-je vous servir maintenant une tasse de café ou souhaitez-vous attendre un peu ? demanda Thaïs
Le plus vieux des deux hommes, toujours aussi excité s’empresse de répondre :
- Oui, c’est cela ! La chienne sert-nous un bon café et tu viendras juste après sur mes genoux pendant que je le boirai. Tout à l’heure sous la table, je n’ai rien pu voir, alors tu vas me montrer ton cul d’un peu plus près, j’ai envie de le tâter et de te faire téter.
Thaïs sans broncher part chercher le café avec deux tasses et s’apprête à revenir plateau en mains pour servir ces messieurs, mais s’interrompt dans sa lancée quand elle les surprend en pleine discussion, restant en retrait pour les écouter converser.
- André, cela suffit. Tu ne vas pas continuer à te comporter comme si nous étions dans un bordel avec une putain du port. Tu es marié que je sache et ta femme n’apprécierait sûrement pas de savoir que tu as envie de mettre tes mains et ta queue partout. Mais surtout, j’ai besoin que tu restes concentré, nous sommes là pour nos affaires, et non pas pour baiser. Je ne le sens pas moi ce type avec ses manières bizarres.
- Thierry, tu me casses les pieds. Pour une fois qu’on a une gonzesse sous la main, offerte sur un plateau d’argent. Tu ne crois tout de même pas que je vais m’en priver. Tu nous la joues grand seigneur scandalisé depuis notre arrivée, ne me dis pas que cette fille nue et soumise ne te fait pas bander et que tu n’as pas aimé te faire sucer sous la table. Et puis quoi, son offre a l’air sérieuse même s’il se croit supérieur avec ses airs de Marquis et surtout, c’est la plus intéressante que nous avons eu sur le plan financier et que nous pourrons présenter en Conseil d’Administration, donc je ne vois pas de quoi tu te méfies.
- Oui, mais justement, c’est cela qui me parait louche. Ce marquis a suffisamment de métier dans les mains pour avoir su évaluer le bien à sa juste valeur et il ne semble pas être assez idiot pour offrir plus que ses concurrents directs, même s’il a envie de ce terrain, il pouvait se contenter de nous faire une offre directe en proposant simplement de surenchérir sur le meilleur prix proposé.
Thaïs décide à ce moment là de s’approcher de la table et de servir le café tandis que les deux hommes se sont arrêtés de parler entre eux dès qu’ils l’ont vu revenir. Mais au moment de tendre la deuxième tasse vers le jeune homme d’affaires, elle s’effondre en larmes, agenouillée à ses pieds.
- Monsieur, Vous me semblez être un homme bon et courtois. Pourriez-Vous me donner votre parole d’honneur de gentilhomme que vous ne me trahiriez pas si je vous disais toute la vérité sur ma situation et que vous ne révèleriez rien à Monsieur le Marquis d’Evans ?
- Je vous en prie, Mademoiselle, relevez-vous et séchez ces larmes. Qu’avez-vous ? Expliquez-vous enfin !
- Non, je ne puis rien vous dire tant que je n’ai pas votre parole et celle de votre associé aussi. C’est trop risqué pour moi.
- Vous l’avez Mademoiselle et je m’engage aussi pour mon associé, même s’il a parfois des manières un peu rustres, nos intérêts en affaires sont communs. Vous sembliez si heureuse tout à l’heure et si à l’aise que je ne pouvais m’attendre à vous voir maintenant dans cet état là, carrément effondrée.
- En fait, rien de ce que m’a obligé à réciter Monsieur le Marquis n’est vrai. Je ne suis pas de mon plein gré son esclave, pas plus que la putain dont IL use et abuse, pour lui-même pire que ne le ferait un proxénète et pour tous ceux à qui IL me livre quand IL en va de son intérêt. IL m’a martyrisé pas plus tard que ce matin même, j’en porte encore des traces très marquée sur le dos et les châtiments corporels sont perpétuels, sans parler des privations et restrictions en tout genre.
- Mais enfin, mademoiselle …. A propos quel est votre nom, mademoiselle ? Nous sommes dans un pays de droit. Vous pouvez très bien aller à la police et déposer une plainte. Il y aura une enquête et la vérité éclatera. Vous pourriez même obtenir une indemnisation pour tout le mal qui vous a été fait.
- Monsieur, je n’ai pas d’argent. Ma mère est souffrante et nous avons contracté des emprunts pour payer ses soins et son hospitalisation. Monsieur le Marquis en contrepartie de mon service au Château a réglé une partie des frais médicaux, mais si je continue à rester à son service pour pouvoir payer nos dettes, je vais y passer un jour où l’autre. Je me sens de plus en plus souffrante et j’endure de moins en moins les sévices qui me mortifient. Emmenez-moi avec vous, s’il vous plait. Si vous acceptez de me protéger, IL ne s’en prendra pas à moi. Je travaillerai pour Vous si vous l’exigez jusqu’à ce que j’ai pu solder mes dettes, espérant que Vous ne serez pas aussi dépravé que celui qui finalement n’est pas mon Maître Vénéré, mais mon geôlier et la source de tous mes malheurs.
- Calmez-vous, mademoiselle dont je ne sais toujours pas le prénom, vous avez bien fait de me parler et de me faire confiance. Je vais vous aider à faire valoir vos droits. Je vous mettrais en relation avec l’un de nos avocats et vous n’aurez rien à débourser. Il est inadmissible de traiter les gens de la sorte, et surtout de s’en prendre à une faible femme.
A ces mots, Thaïs que le businessman avait fait s’asseoir à ses côtés pour la prendre dans ses bras, la consoler comme on l’aurait fait d’un enfant et sécher ses larmes avec un mouchoir qu’il avait tiré de sa poche, se jette à nouveau à ses pieds et les embrasse sans pouvoir s’arrêter, tout en enlaçant ses deux jambes qu’elle caresse avec une tendresse infinie.
- Oh merci, Monsieur, je ne sais comment vous remercier. Je vous servirai loyalement et je serai toujours reconnaissante. Vous pourrez exiger de moi ce que vous voudrez.
- Mademoiselle, je vous en prie, relevez-vous ! Je vais vous aider comme je vous l’ai promis. Mais je suis un gentleman, moi, et je n’attends pas de contrepartie à mon geste tout naturellement humain et bienfaisant. Vous ne serez ni mon esclave, ni ma putain, ni quoique ce soit d’autre contre votre gré.
La situation était si cocasse et inattendue, presque d’un autre temps, entre Thaïs, nue en pleurs, et celui qui était censé la sauver, et venir tel un beau chevalier au secours d’une jeune fille sans défense, prisonnière et maltraitée, que l’autre associé, affalé dans son fauteuil, n’avait pendant tout ce temps là pas ouvert la bouche, restée entrouverte tandis que quelques minutes plus tôt, il fantasmait déjà sur la petite salope qu’il allait pouvoir s’envoyer, vite fait bien fait, avant le retour du Marquis d’Evans.
- Appelez-moi Thierry et séchez enfin ces larmes. Vos yeux sont tout rouges. Je n’aime pas voir une femme qui est en train de pleurer. Tout va bien se passer maintenant, vous êtes entre de bonnes mains, ayez confiance en moi. Et comment puis-je Vous appeler ?
- Monsieur euh…. Monsieur Thierry, je me nommais Isabelle avant que mon Maître ne m’affuble du nom de son choix, dit-elle en ravalant ses sanglots…. Vous êtes mon sauveur, mon bienfaiteur. Vous m’emmènerez avec vous en partant ? Vous me le promettez ? Et Vous ne me battrez pas ? Oh ! Je vous aime déjà, c’est trop beau, c’est le destin qui m’a conduit jusqu’à vous. Dans son château, Monsieur le Marquis n’est entouré que de ses acolytes qui sont tous à son service à qui je ne pouvais sûrement pas faire confiance, quand en outre ils n’abusaient pas de moi, avec souvent l’aval du Grand Maître des lieux. Mais permettez-moi juste d’aller quelques minutes aux toilettes. Depuis ce matin, je n’ai jamais eu le droit de pouvoir me soulager.
- Oui, je vous en prie, bien sûr et nous trouverons juste après quelque chose de décent pour vous couvrir.
Thaïs s’empresse de s’absenter quelques instants et trouve dans le WC un téléphone portable qui y avait été déposé à bon escient. Elle adresse un sms comme convenu à son Maître Vénéré pour lui dire très laconiquement que ‘’la comédie de la femme battue’’ a bien marché et qu’IL peut tout à fait revenir sans tarder. Un texto lui parvint immédiatement en retour précisant qu’IL sera là dans moins de 15 secondes, mais qu’elle doit attendre encore un peu avant de sortir qu’IL ait le temps de se justifier de son absence, lui rappelant qu’elle n’a aucun droit à l’erreur dans ce qui va suivre et qu’IL attend d’être tenu régulièrement informé comme convenu par sa belle petite chienne qu’IL félicite malgré tout vivement…. Le Marquis d’Evans entre à ce moment dans le salon de sa suite, où se trouve les deux businessmen un peu interloqués.
- Me voilà, Messieurs, je vous prie de m’excuser encore de mon absence, qui fut très indélicate, j’en conviens. En fait, un parent proche était sur la table d’opération et je voulais vraiment avoir de ses nouvelles n’ayant pas eu la possibilité d’être à son chevet pour son réveil. Tout s’est très bien passé, alors que nous avions tous été informés qu’il y avait des risques opératoires sérieux, c’est pourquoi je ne me sentais pas capable de vous en parler avant.
C’est tandis que le Marquis termine de leur faire gober son excuse bidon, que Thaïs sort des toilettes pour regagner le salon. Apercevant, le Marquis, Thaïs émet un cri qui attire l’attention de tous sur elle et a un mouvement de recul très marqué (afin de bien jouer la comédie comme son Maître Vénéré le lui a demandé).
- Qu’y a-t-il Ma chienne, pourquoi as-tu crié ? Tu sais bien que je n’aime pas ce genre de comportement. Et puis que s’est-il passé ? Tu as les yeux tout gonflés et très rouges. Tu as osé pleurer ? Je n’aime pas non plus savoir que tu t’es permise de pleurnicher, alors que je t’avais laissé entre les mains de mes deux invités et que je leur avais donné tous les droits de me remplacer et de profiter de toi. Si j’apprends que tu t’es mal comporté avec eux, tu seras punie durement.
Thaïs baisse les yeux et n’ose même pas ouvrir la bouche, venant se mettre juste à côté du jeune homme d’affaires, comme si elle matérialisait par son geste la protection qu’elle réclame.
- Monsieur Evans, dit ce dernier en se levant pour se sentir à la même hauteur que son interlocuteur, cette jeune personne m’a fait part de son grand désarroi et de la situation d’esclavage dans laquelle vous la contraigniez contre sa volonté, contrairement au baratin que vous avez eu le culot de nous débiter. Sachez, Monsieur, qu’il existe des lois qui garantissent à chaque individu leurs droits fondamentaux.
- Monsieur, je ne comprends rien à ce que vous me sortez là. Sachez que la relation D/s qui lie Ma Thaïs à son Maître Vénéré est consensuelle et légale, puisque faite entre des adultes consentants, que la Domination d’un Maître sur Son esclave soumise est une pratique tout à fait courante dans la communauté BDSM et que Ma soumise, Ma chienne, Mon esclave ne fait jamais rien sans Mon ordre ou sans Mon autorisation, mais qu’elle est tout à fait libre à chaque instant de partir et de mettre un terme à notre relation de Domination/soumission. Je ne sais ce qui a bien pu se passer en mon absence. Je vais régler cette affaire là moi-même, et sans plus attendre.
- Monsieur d’Evans, vous ne réglerez rien du tout. Cette personne m’a demandé assistance et protection, pour que je la libère de votre joug et que je la mène en lieu sûr, afin qu’elle échappe à votre chantage et aux mauvais traitements physiques et psychologiques que Vous lui faites subir jour après jour.
- Monsieur B, je ne peux croire à ce que vous me dites. Mais si cela est vrai, c’est que vous avez eu affaire à une très bonne affabulatrice qui s’est joué de vous. Vous ne pourrez surtout pas dire que je ne vous ai pas prévenu avant… Quand à toi Thaïs, je peux t’assurer que Ma punition sera terrible, à la hauteur de ta faute extrêmement grave, car je suis vraiment plus que déçu de ton comportement. Je me sens trahi dans la confiance que j’avais mis en toi, je ne sais pas si je pourrai te le pardonner jamais même si tu viens à l’instant ramper à Mes pieds. Mais sache une chose, c’est que tu es libre, et j’en prends ces deux messieurs à témoin, libre de partir à tout instant, mais je veux une réponse immédiate et précise, car il n’y aura pas de deuxième chance, tu le sais bien. Si tu t’en vas, c’est à tout jamais. Je suis de plus en plus courroucé de ce qui s’est passé, surtout que ce week-end, j’avais deux invités professionnels qui ont du coup une bien mauvaise image du monde dans lequel nous évoluons que tu as déformé sans raison, et encore plus de moi que tu fais passer pour moins que rien, toi qui prétendait vouloir agir pour la gloire de ton Maître Vénéré.
Le Marquis avait débité cela d’une voix ferme et autoritaire, mais sans crier et sans s’énerver. On sentait la pression qui montait en lui et la maîtrise qu’IL en laissait paraître.
- Alors Thaïs, ta réponse ? Es-tu toujours Ma soumise dévouée, Ma chienne fidèle, Mon esclave à Mes pieds …. ?
Pas de réponse !!! Thaïs n’ouvre pas la bouche et se précipite dans les bras de son nouveau protecteur.
- Monsieur d’Evans, cela suffit, vous voyez bien que cette jeune femme est trop perturbée pour vous répondre, mais que son silence est un non définitif à vos très mauvaises manières.
- Eh bien soit ! Et puisque c’est ainsi, Madame, je vous prie de bien vouloir sortir de ma chambre le plus tôt possible. JE ne veux plus JAMAIS vous revoir. Allez chercher de quoi vous vêtir décemment. Je vous ferai déposer toutes vos affaires à l’endroit que vous m’indiquerez. Vous pouvez faire appeler un taxi que je prendrai à ma charge et qui vous conduira à la gare.
Et sortant de sa poche une poignée de billets de 100 euros, IL les tend à Thaïs en ajoutant.
- Voilà largement de quoi payer votre voyage de retour chez vous et vos premiers faux frais. Mais disparaissez de ma vue, Madame, immédiatement.
- Monsieur d’Evans, cette personne n’a pas besoin de votre argent. Elle est dès à présent sous ma protection. Et comme je crains votre emportement, je vais aller l’installer en toute sécurité dans ma chambre, sans plus attendre, le temps qu’elle se repose et se remette de ses émotions. Je ne vous cache pas que ce week-end s’annonce difficile car cela met un frein sérieux à nos discussions d’affaires, eu égard à ce qui vient de se passer, même s’il n’y a pas de lien direct, j’en conviens, je n’aimerai pas découvrir que vous vous comportez dans les affaires, comme vous le faites dans les relations humaines, surtout avec les femmes.
Thaïs est toujours blottie dans les bras du jeune homme et très délicatement, elle redresse la tête pour s’approcher de son oreille et lui souffler un généreux merci. En fait, bien qu’elle sache exactement le rôle qu’elle avait à jouer, Thaïs ne peut s’empêcher de frissonner aux mots de son Maître, car c’est la première fois qu’elle l’a entendu l’appeler Madame (même si elle sait que son Maître joue la comédie), et elle ne peut ignorer le désarroi dans lequel elle serait, si par malheur son Maître la renvoyait pour de bon, pour quelque raison que ce soit, lui qui est devenu sa raison de vivre, son Maître Vénéré à qui elle appartient corps et âme… Le Marquis d’Evans sort à ce moment là de sa poche une clef qu’IL tend à Thaïs.
- Voilà Madame, ce dont vous aurez besoin pour ôter toute seule le collier que vous m’aviez demandé de poser à votre cou. Je n’aurais jamais cru cela possible de vous que j’appréciais particulièrement comme soumise. Allez-vous habiller sans tarder pour quitter cet appartement. Vous voir me devient horrible car vous m’avez blessé cruellement en me trahissant et je ne peux le tolérer plus longtemps.
Thaïs pénètre dans la chambre et s’empresse d’enfiler la tenue qu’elle portait à son arrivée, puis rejoint à nouveau son jeune protecteur, l’attrapant par le bras comme pour le conduire vers la porte de sortie de la suite du Marquis d’Evans.
- Partons, s’il vous plait, Thierry, je vous en prie. Ne restons pas là. Je crains sa colère foudroyante, avez-vous vu son regard sombre prêt à exploser. Je serai plus en sécurité enfermée dans votre chambre en attendant. J’ai juste besoin de me reposer. Me serait-il possible d’emprunter votre lit pour dormir quelques heures, j’y verrai plus clair ensuite. Il y a si longtemps que je n’ai pas dormi dans un vrai lit. Au château, nous dormons dans des cages ou sur la descente de lit dans la chambre de notre Maître quand ce dernier nous a fait l’honneur de nous appeler à lui pour nous sauter … mais nous n’avons que peu souvent accès au lit du Maître.
Sans se retourner, Thaïs, continue à entraîner le bras de son libérateur et à peine est-elle sortie de la pièce qu’elle lui saute au cou avec frénésie et l’embrasse presque trop goulûment.
- Pardonnez-moi, Thierry, mais j’avais trop envie de vous. Vous êtes très beau, très attirant, et surtout vous m’avez sorti des griffes de mon bourreau. Je ne saurais jamais assez vous remercier. Depuis des mois, j’espérai pouvoir me libérer de cette situation et vous êtes là, c’est encore mieux que dans les contes de fées, c’est un vrai miracle.
Et sur ce, elle l’embrasse encore et caresse son visage et son cou, passant sa main dans ses cheveux, collée contre lui… Thaïs se laisse conduire jusqu’à la chambre du businessman, en restant très accrochée à son bras, comme si ses jambes ne la portaient plus. A peine est-elle entrée dans la chambre avec celui qui se prend de plus en plus comme son chevalier superman ayant fait preuve de bravoure, qu’elle s’empresse de fermer la porte et de reprendre le cours de ses caresses et de ses baisers.
- Thierry, voulez-vous de moi, maintenant ? J’aimerai que vous me fassiez l’amour comme un Homme, je veux dire comme un vrai Homme avec tendresse, amour et virilité, mais sans sauvagerie et brutalité. Il y a si longtemps que l’on me prend pour une salope que j’ai oublié que je pouvais être une femme que l’on désire et que l’on va choyer.
Elle se frotte contre lui avec sensualité et sent à la bosse qui se forme à l’intérieur du pantalon que le Thierry en question n’est pas insensible à son charme et à sa mise en scène très théâtralisée, dont il ne se doute pas le moins du monde de la comédie scénarisée et savamment bien élaborée par son Vénéré Maître. S’étonnant elle-même de toutes les initiatives qu’elle prend dans cet acte charnel, elle qui n’est qu’une soumise dans l’âme, condition qu’elle assume entièrement et avec félicité, elle entraîne le jeune homme en le tirant par la cravate jusqu’au lit et tombe en arrière le forçant à lui céder et à se plier sur elle. De longs baisers les entraînent dans un désir qu’il ne peut que croire totalement partagé tant Thaïs fait semblant en jouant tout à la joie sa nouvelle situation de femme libérée. Leur bras et leurs mains se cherchent dans un ballet infernal de corps à corps, petit à petit dénudés jusqu’à ce qu’Adam et Eve se retrouvent enlacés sur le lit. Elle ouvre les cuisses l’invitant à venir la rejoindre au plus profond de sa caverne humide tandis qu’elle guide la verge de son nouvel amant vers ce lieu déjà très soyeux pour le recevoir. Ondulant sous les allers et venues du jeune mâle qui déploie tous ses capacités viriles, elle l’essence de mots doux pour lui dire qu’elle l’aime déjà, que s’il le veut bien elle, elle sera à lui pour toujours, qu’elle aime le savoir en elle, qu’elle n’avait jamais eu autant de désirs ayant été complètement frustrée dans sa condition d’avant, qu’elle va partir pour surfer sur la vague des plaisirs et elle se met à haleter de plus belle pour laisser son orgasme éclater quand elle sent qu’il est prêt à se répandre en elle.
Les deux amants reprennent peu à peu leur souffle dans un apaisement très tranquille, elle silencieusement lovée au creux de ses bras, la tête sur sa poitrine et lui, arborant un grand sourire conquérant et fier de ses prouesses de sauveur au grand cœur.
- Isabelle, ma belle, Je vais te laisser te reposer. Je dois rejoindre mon associé. Cela ne me plait guère de le savoir tout seul en compagnie de ce Marquis aux mœurs perverses. Mon associé est très bon en affaires, mais sur le plan humain, il n’est pas des plus fins. Dors, tu ne crains rien ici.
- Thierry, puis-je vous demander une faveur ?
- Oui, vas-y, au contraire … mais tu dois me dire tu ! Je ne suis pas ton Maître, ne l’oublie jamais.
- Thierry, vous….. euh ….. euh .... tu peux me laisser envoyer un message à ma maman et à ma jeune sœur par mail qui n’ont pas eu de mes nouvelles depuis des lustres. Tu dois bien avoir un ordinateur quelque part. Je voudrai bien pouvoir faire cela sans attendre une minute de plus. Je dormirai plus tranquille après.
- Isabelle, ne préfères-tu pas leur téléphoner. Tu peux utiliser la ligne de ma chambre pour tes coups de fils.
- Non si cela ne vous …. euh …. Ne te dérange pas, je ne veux pas les importuner à cette heure là, et surtout leur faire peur, car elles vont tressaillir en entendant ma voix et moi aussi si je n’ai pas pu les prévenir avant que tout va bien. Un mail sera très bien, si cela Vous… t’est possible.
Thierry sort son ordinateur portable et ouvre une session d’invité sous le regard attentif de Thaïs. Visiblement, l’homme d’affaires n’est pas assez subjugué pour perdre toute notion de prudence et il a pris des garanties pour éviter toute intrusion illicite sur ses fichiers personnels et professionnels… Thaïs prend bien soin de ne pas montrer son désappointement et d’un sourire tendre, elle lui lance :
- Thierry, je ne suis pas une très grande spécialiste en informatique, pourriez-vous mettre en route la messagerie pour moi, que je n’ai plus qu’à taper mon message. Il y a tant de choses que je veux pouvoir leur expliquer depuis si longtemps, cela va me faire beaucoup de bien de pouvoir parler à ma mère de ma mésaventure, car à elle aussi, j’ai été forcée de mentir quand je lui parlais en présence de celui qui me forçais à lui obéir et que je voudrais pouvoir oublier au plus vite.
Thierry manipule l’ordinateur et le laisse prêt à fonctionner sur internet. Il embrasse sur le front sa nouvelle amante et puis sur les lèvres, et enfin lui murmure à l’oreille.
- A très vite, j’ai déjà envie de nouveau de toi et de te retrouver dans mes draps et dans mes bras.
Il quitte la pièce et retourne, un peu inquiet, retrouver sans plus attendre son associé et le Marquis d’Evans.
Moins de 5 minutes plus tard, le téléphone que Thaïs avait emporté dans sa poche vibre par deux fois. Thaïs sait que son Maître Vénéré la prévient par ce signe convenu d’avance, que les deux hommes d’affaires sont en sa présence et qu’elle a donc quartier libre pour pouvoir fouiller dans leurs affaires et si possible dans les fichiers informatiques du businessman qui s’est fait avoir comme un jeune premier. Le signal qui doit la prévenir de tout remettre en place, car le jeune serait susceptible de revenir dans sa chambre est de une vibration, que le Marquis d’Evans peut transmettre de son téléphone juste d’une simple touche, tout en le laissant discrètement dans sa poche de veston dans laquelle le moment venu il plongera la main….
(A suivre ….)
Le Marquis d’Evans avait laissé Sa soumise Thaïs dénudée entre les mains de ses deux invités qui s’apprêtaient à prendre le café, pour soi-disant comme IL l’avait prétendu aller passer un coup de fil très important, mais laissant en fait le champ libre à Thaïs qui avait été bien briefée sur ce qu’elle avait à faire dès cet instant là vis-à-vis des deux businessmen que le Marquis avait fait venir pour un week-end de négociation immobilière en vue de l’acquisition d’un terrain qu’IL convoitait…
- Messieurs, puis-je vous servir maintenant une tasse de café ou souhaitez-vous attendre un peu ? demanda Thaïs
Le plus vieux des deux hommes, toujours aussi excité s’empresse de répondre :
- Oui, c’est cela ! La chienne sert-nous un bon café et tu viendras juste après sur mes genoux pendant que je le boirai. Tout à l’heure sous la table, je n’ai rien pu voir, alors tu vas me montrer ton cul d’un peu plus près, j’ai envie de le tâter et de te faire téter.
Thaïs sans broncher part chercher le café avec deux tasses et s’apprête à revenir plateau en mains pour servir ces messieurs, mais s’interrompt dans sa lancée quand elle les surprend en pleine discussion, restant en retrait pour les écouter converser.
- André, cela suffit. Tu ne vas pas continuer à te comporter comme si nous étions dans un bordel avec une putain du port. Tu es marié que je sache et ta femme n’apprécierait sûrement pas de savoir que tu as envie de mettre tes mains et ta queue partout. Mais surtout, j’ai besoin que tu restes concentré, nous sommes là pour nos affaires, et non pas pour baiser. Je ne le sens pas moi ce type avec ses manières bizarres.
- Thierry, tu me casses les pieds. Pour une fois qu’on a une gonzesse sous la main, offerte sur un plateau d’argent. Tu ne crois tout de même pas que je vais m’en priver. Tu nous la joues grand seigneur scandalisé depuis notre arrivée, ne me dis pas que cette fille nue et soumise ne te fait pas bander et que tu n’as pas aimé te faire sucer sous la table. Et puis quoi, son offre a l’air sérieuse même s’il se croit supérieur avec ses airs de Marquis et surtout, c’est la plus intéressante que nous avons eu sur le plan financier et que nous pourrons présenter en Conseil d’Administration, donc je ne vois pas de quoi tu te méfies.
- Oui, mais justement, c’est cela qui me parait louche. Ce marquis a suffisamment de métier dans les mains pour avoir su évaluer le bien à sa juste valeur et il ne semble pas être assez idiot pour offrir plus que ses concurrents directs, même s’il a envie de ce terrain, il pouvait se contenter de nous faire une offre directe en proposant simplement de surenchérir sur le meilleur prix proposé.
Thaïs décide à ce moment là de s’approcher de la table et de servir le café tandis que les deux hommes se sont arrêtés de parler entre eux dès qu’ils l’ont vu revenir. Mais au moment de tendre la deuxième tasse vers le jeune homme d’affaires, elle s’effondre en larmes, agenouillée à ses pieds.
- Monsieur, Vous me semblez être un homme bon et courtois. Pourriez-Vous me donner votre parole d’honneur de gentilhomme que vous ne me trahiriez pas si je vous disais toute la vérité sur ma situation et que vous ne révèleriez rien à Monsieur le Marquis d’Evans ?
- Je vous en prie, Mademoiselle, relevez-vous et séchez ces larmes. Qu’avez-vous ? Expliquez-vous enfin !
- Non, je ne puis rien vous dire tant que je n’ai pas votre parole et celle de votre associé aussi. C’est trop risqué pour moi.
- Vous l’avez Mademoiselle et je m’engage aussi pour mon associé, même s’il a parfois des manières un peu rustres, nos intérêts en affaires sont communs. Vous sembliez si heureuse tout à l’heure et si à l’aise que je ne pouvais m’attendre à vous voir maintenant dans cet état là, carrément effondrée.
- En fait, rien de ce que m’a obligé à réciter Monsieur le Marquis n’est vrai. Je ne suis pas de mon plein gré son esclave, pas plus que la putain dont IL use et abuse, pour lui-même pire que ne le ferait un proxénète et pour tous ceux à qui IL me livre quand IL en va de son intérêt. IL m’a martyrisé pas plus tard que ce matin même, j’en porte encore des traces très marquée sur le dos et les châtiments corporels sont perpétuels, sans parler des privations et restrictions en tout genre.
- Mais enfin, mademoiselle …. A propos quel est votre nom, mademoiselle ? Nous sommes dans un pays de droit. Vous pouvez très bien aller à la police et déposer une plainte. Il y aura une enquête et la vérité éclatera. Vous pourriez même obtenir une indemnisation pour tout le mal qui vous a été fait.
- Monsieur, je n’ai pas d’argent. Ma mère est souffrante et nous avons contracté des emprunts pour payer ses soins et son hospitalisation. Monsieur le Marquis en contrepartie de mon service au Château a réglé une partie des frais médicaux, mais si je continue à rester à son service pour pouvoir payer nos dettes, je vais y passer un jour où l’autre. Je me sens de plus en plus souffrante et j’endure de moins en moins les sévices qui me mortifient. Emmenez-moi avec vous, s’il vous plait. Si vous acceptez de me protéger, IL ne s’en prendra pas à moi. Je travaillerai pour Vous si vous l’exigez jusqu’à ce que j’ai pu solder mes dettes, espérant que Vous ne serez pas aussi dépravé que celui qui finalement n’est pas mon Maître Vénéré, mais mon geôlier et la source de tous mes malheurs.
- Calmez-vous, mademoiselle dont je ne sais toujours pas le prénom, vous avez bien fait de me parler et de me faire confiance. Je vais vous aider à faire valoir vos droits. Je vous mettrais en relation avec l’un de nos avocats et vous n’aurez rien à débourser. Il est inadmissible de traiter les gens de la sorte, et surtout de s’en prendre à une faible femme.
A ces mots, Thaïs que le businessman avait fait s’asseoir à ses côtés pour la prendre dans ses bras, la consoler comme on l’aurait fait d’un enfant et sécher ses larmes avec un mouchoir qu’il avait tiré de sa poche, se jette à nouveau à ses pieds et les embrasse sans pouvoir s’arrêter, tout en enlaçant ses deux jambes qu’elle caresse avec une tendresse infinie.
- Oh merci, Monsieur, je ne sais comment vous remercier. Je vous servirai loyalement et je serai toujours reconnaissante. Vous pourrez exiger de moi ce que vous voudrez.
- Mademoiselle, je vous en prie, relevez-vous ! Je vais vous aider comme je vous l’ai promis. Mais je suis un gentleman, moi, et je n’attends pas de contrepartie à mon geste tout naturellement humain et bienfaisant. Vous ne serez ni mon esclave, ni ma putain, ni quoique ce soit d’autre contre votre gré.
La situation était si cocasse et inattendue, presque d’un autre temps, entre Thaïs, nue en pleurs, et celui qui était censé la sauver, et venir tel un beau chevalier au secours d’une jeune fille sans défense, prisonnière et maltraitée, que l’autre associé, affalé dans son fauteuil, n’avait pendant tout ce temps là pas ouvert la bouche, restée entrouverte tandis que quelques minutes plus tôt, il fantasmait déjà sur la petite salope qu’il allait pouvoir s’envoyer, vite fait bien fait, avant le retour du Marquis d’Evans.
- Appelez-moi Thierry et séchez enfin ces larmes. Vos yeux sont tout rouges. Je n’aime pas voir une femme qui est en train de pleurer. Tout va bien se passer maintenant, vous êtes entre de bonnes mains, ayez confiance en moi. Et comment puis-je Vous appeler ?
- Monsieur euh…. Monsieur Thierry, je me nommais Isabelle avant que mon Maître ne m’affuble du nom de son choix, dit-elle en ravalant ses sanglots…. Vous êtes mon sauveur, mon bienfaiteur. Vous m’emmènerez avec vous en partant ? Vous me le promettez ? Et Vous ne me battrez pas ? Oh ! Je vous aime déjà, c’est trop beau, c’est le destin qui m’a conduit jusqu’à vous. Dans son château, Monsieur le Marquis n’est entouré que de ses acolytes qui sont tous à son service à qui je ne pouvais sûrement pas faire confiance, quand en outre ils n’abusaient pas de moi, avec souvent l’aval du Grand Maître des lieux. Mais permettez-moi juste d’aller quelques minutes aux toilettes. Depuis ce matin, je n’ai jamais eu le droit de pouvoir me soulager.
- Oui, je vous en prie, bien sûr et nous trouverons juste après quelque chose de décent pour vous couvrir.
Thaïs s’empresse de s’absenter quelques instants et trouve dans le WC un téléphone portable qui y avait été déposé à bon escient. Elle adresse un sms comme convenu à son Maître Vénéré pour lui dire très laconiquement que ‘’la comédie de la femme battue’’ a bien marché et qu’IL peut tout à fait revenir sans tarder. Un texto lui parvint immédiatement en retour précisant qu’IL sera là dans moins de 15 secondes, mais qu’elle doit attendre encore un peu avant de sortir qu’IL ait le temps de se justifier de son absence, lui rappelant qu’elle n’a aucun droit à l’erreur dans ce qui va suivre et qu’IL attend d’être tenu régulièrement informé comme convenu par sa belle petite chienne qu’IL félicite malgré tout vivement…. Le Marquis d’Evans entre à ce moment dans le salon de sa suite, où se trouve les deux businessmen un peu interloqués.
- Me voilà, Messieurs, je vous prie de m’excuser encore de mon absence, qui fut très indélicate, j’en conviens. En fait, un parent proche était sur la table d’opération et je voulais vraiment avoir de ses nouvelles n’ayant pas eu la possibilité d’être à son chevet pour son réveil. Tout s’est très bien passé, alors que nous avions tous été informés qu’il y avait des risques opératoires sérieux, c’est pourquoi je ne me sentais pas capable de vous en parler avant.
C’est tandis que le Marquis termine de leur faire gober son excuse bidon, que Thaïs sort des toilettes pour regagner le salon. Apercevant, le Marquis, Thaïs émet un cri qui attire l’attention de tous sur elle et a un mouvement de recul très marqué (afin de bien jouer la comédie comme son Maître Vénéré le lui a demandé).
- Qu’y a-t-il Ma chienne, pourquoi as-tu crié ? Tu sais bien que je n’aime pas ce genre de comportement. Et puis que s’est-il passé ? Tu as les yeux tout gonflés et très rouges. Tu as osé pleurer ? Je n’aime pas non plus savoir que tu t’es permise de pleurnicher, alors que je t’avais laissé entre les mains de mes deux invités et que je leur avais donné tous les droits de me remplacer et de profiter de toi. Si j’apprends que tu t’es mal comporté avec eux, tu seras punie durement.
Thaïs baisse les yeux et n’ose même pas ouvrir la bouche, venant se mettre juste à côté du jeune homme d’affaires, comme si elle matérialisait par son geste la protection qu’elle réclame.
- Monsieur Evans, dit ce dernier en se levant pour se sentir à la même hauteur que son interlocuteur, cette jeune personne m’a fait part de son grand désarroi et de la situation d’esclavage dans laquelle vous la contraigniez contre sa volonté, contrairement au baratin que vous avez eu le culot de nous débiter. Sachez, Monsieur, qu’il existe des lois qui garantissent à chaque individu leurs droits fondamentaux.
- Monsieur, je ne comprends rien à ce que vous me sortez là. Sachez que la relation D/s qui lie Ma Thaïs à son Maître Vénéré est consensuelle et légale, puisque faite entre des adultes consentants, que la Domination d’un Maître sur Son esclave soumise est une pratique tout à fait courante dans la communauté BDSM et que Ma soumise, Ma chienne, Mon esclave ne fait jamais rien sans Mon ordre ou sans Mon autorisation, mais qu’elle est tout à fait libre à chaque instant de partir et de mettre un terme à notre relation de Domination/soumission. Je ne sais ce qui a bien pu se passer en mon absence. Je vais régler cette affaire là moi-même, et sans plus attendre.
- Monsieur d’Evans, vous ne réglerez rien du tout. Cette personne m’a demandé assistance et protection, pour que je la libère de votre joug et que je la mène en lieu sûr, afin qu’elle échappe à votre chantage et aux mauvais traitements physiques et psychologiques que Vous lui faites subir jour après jour.
- Monsieur B, je ne peux croire à ce que vous me dites. Mais si cela est vrai, c’est que vous avez eu affaire à une très bonne affabulatrice qui s’est joué de vous. Vous ne pourrez surtout pas dire que je ne vous ai pas prévenu avant… Quand à toi Thaïs, je peux t’assurer que Ma punition sera terrible, à la hauteur de ta faute extrêmement grave, car je suis vraiment plus que déçu de ton comportement. Je me sens trahi dans la confiance que j’avais mis en toi, je ne sais pas si je pourrai te le pardonner jamais même si tu viens à l’instant ramper à Mes pieds. Mais sache une chose, c’est que tu es libre, et j’en prends ces deux messieurs à témoin, libre de partir à tout instant, mais je veux une réponse immédiate et précise, car il n’y aura pas de deuxième chance, tu le sais bien. Si tu t’en vas, c’est à tout jamais. Je suis de plus en plus courroucé de ce qui s’est passé, surtout que ce week-end, j’avais deux invités professionnels qui ont du coup une bien mauvaise image du monde dans lequel nous évoluons que tu as déformé sans raison, et encore plus de moi que tu fais passer pour moins que rien, toi qui prétendait vouloir agir pour la gloire de ton Maître Vénéré.
Le Marquis avait débité cela d’une voix ferme et autoritaire, mais sans crier et sans s’énerver. On sentait la pression qui montait en lui et la maîtrise qu’IL en laissait paraître.
- Alors Thaïs, ta réponse ? Es-tu toujours Ma soumise dévouée, Ma chienne fidèle, Mon esclave à Mes pieds …. ?
Pas de réponse !!! Thaïs n’ouvre pas la bouche et se précipite dans les bras de son nouveau protecteur.
- Monsieur d’Evans, cela suffit, vous voyez bien que cette jeune femme est trop perturbée pour vous répondre, mais que son silence est un non définitif à vos très mauvaises manières.
- Eh bien soit ! Et puisque c’est ainsi, Madame, je vous prie de bien vouloir sortir de ma chambre le plus tôt possible. JE ne veux plus JAMAIS vous revoir. Allez chercher de quoi vous vêtir décemment. Je vous ferai déposer toutes vos affaires à l’endroit que vous m’indiquerez. Vous pouvez faire appeler un taxi que je prendrai à ma charge et qui vous conduira à la gare.
Et sortant de sa poche une poignée de billets de 100 euros, IL les tend à Thaïs en ajoutant.
- Voilà largement de quoi payer votre voyage de retour chez vous et vos premiers faux frais. Mais disparaissez de ma vue, Madame, immédiatement.
- Monsieur d’Evans, cette personne n’a pas besoin de votre argent. Elle est dès à présent sous ma protection. Et comme je crains votre emportement, je vais aller l’installer en toute sécurité dans ma chambre, sans plus attendre, le temps qu’elle se repose et se remette de ses émotions. Je ne vous cache pas que ce week-end s’annonce difficile car cela met un frein sérieux à nos discussions d’affaires, eu égard à ce qui vient de se passer, même s’il n’y a pas de lien direct, j’en conviens, je n’aimerai pas découvrir que vous vous comportez dans les affaires, comme vous le faites dans les relations humaines, surtout avec les femmes.
Thaïs est toujours blottie dans les bras du jeune homme et très délicatement, elle redresse la tête pour s’approcher de son oreille et lui souffler un généreux merci. En fait, bien qu’elle sache exactement le rôle qu’elle avait à jouer, Thaïs ne peut s’empêcher de frissonner aux mots de son Maître, car c’est la première fois qu’elle l’a entendu l’appeler Madame (même si elle sait que son Maître joue la comédie), et elle ne peut ignorer le désarroi dans lequel elle serait, si par malheur son Maître la renvoyait pour de bon, pour quelque raison que ce soit, lui qui est devenu sa raison de vivre, son Maître Vénéré à qui elle appartient corps et âme… Le Marquis d’Evans sort à ce moment là de sa poche une clef qu’IL tend à Thaïs.
- Voilà Madame, ce dont vous aurez besoin pour ôter toute seule le collier que vous m’aviez demandé de poser à votre cou. Je n’aurais jamais cru cela possible de vous que j’appréciais particulièrement comme soumise. Allez-vous habiller sans tarder pour quitter cet appartement. Vous voir me devient horrible car vous m’avez blessé cruellement en me trahissant et je ne peux le tolérer plus longtemps.
Thaïs pénètre dans la chambre et s’empresse d’enfiler la tenue qu’elle portait à son arrivée, puis rejoint à nouveau son jeune protecteur, l’attrapant par le bras comme pour le conduire vers la porte de sortie de la suite du Marquis d’Evans.
- Partons, s’il vous plait, Thierry, je vous en prie. Ne restons pas là. Je crains sa colère foudroyante, avez-vous vu son regard sombre prêt à exploser. Je serai plus en sécurité enfermée dans votre chambre en attendant. J’ai juste besoin de me reposer. Me serait-il possible d’emprunter votre lit pour dormir quelques heures, j’y verrai plus clair ensuite. Il y a si longtemps que je n’ai pas dormi dans un vrai lit. Au château, nous dormons dans des cages ou sur la descente de lit dans la chambre de notre Maître quand ce dernier nous a fait l’honneur de nous appeler à lui pour nous sauter … mais nous n’avons que peu souvent accès au lit du Maître.
Sans se retourner, Thaïs, continue à entraîner le bras de son libérateur et à peine est-elle sortie de la pièce qu’elle lui saute au cou avec frénésie et l’embrasse presque trop goulûment.
- Pardonnez-moi, Thierry, mais j’avais trop envie de vous. Vous êtes très beau, très attirant, et surtout vous m’avez sorti des griffes de mon bourreau. Je ne saurais jamais assez vous remercier. Depuis des mois, j’espérai pouvoir me libérer de cette situation et vous êtes là, c’est encore mieux que dans les contes de fées, c’est un vrai miracle.
Et sur ce, elle l’embrasse encore et caresse son visage et son cou, passant sa main dans ses cheveux, collée contre lui… Thaïs se laisse conduire jusqu’à la chambre du businessman, en restant très accrochée à son bras, comme si ses jambes ne la portaient plus. A peine est-elle entrée dans la chambre avec celui qui se prend de plus en plus comme son chevalier superman ayant fait preuve de bravoure, qu’elle s’empresse de fermer la porte et de reprendre le cours de ses caresses et de ses baisers.
- Thierry, voulez-vous de moi, maintenant ? J’aimerai que vous me fassiez l’amour comme un Homme, je veux dire comme un vrai Homme avec tendresse, amour et virilité, mais sans sauvagerie et brutalité. Il y a si longtemps que l’on me prend pour une salope que j’ai oublié que je pouvais être une femme que l’on désire et que l’on va choyer.
Elle se frotte contre lui avec sensualité et sent à la bosse qui se forme à l’intérieur du pantalon que le Thierry en question n’est pas insensible à son charme et à sa mise en scène très théâtralisée, dont il ne se doute pas le moins du monde de la comédie scénarisée et savamment bien élaborée par son Vénéré Maître. S’étonnant elle-même de toutes les initiatives qu’elle prend dans cet acte charnel, elle qui n’est qu’une soumise dans l’âme, condition qu’elle assume entièrement et avec félicité, elle entraîne le jeune homme en le tirant par la cravate jusqu’au lit et tombe en arrière le forçant à lui céder et à se plier sur elle. De longs baisers les entraînent dans un désir qu’il ne peut que croire totalement partagé tant Thaïs fait semblant en jouant tout à la joie sa nouvelle situation de femme libérée. Leur bras et leurs mains se cherchent dans un ballet infernal de corps à corps, petit à petit dénudés jusqu’à ce qu’Adam et Eve se retrouvent enlacés sur le lit. Elle ouvre les cuisses l’invitant à venir la rejoindre au plus profond de sa caverne humide tandis qu’elle guide la verge de son nouvel amant vers ce lieu déjà très soyeux pour le recevoir. Ondulant sous les allers et venues du jeune mâle qui déploie tous ses capacités viriles, elle l’essence de mots doux pour lui dire qu’elle l’aime déjà, que s’il le veut bien elle, elle sera à lui pour toujours, qu’elle aime le savoir en elle, qu’elle n’avait jamais eu autant de désirs ayant été complètement frustrée dans sa condition d’avant, qu’elle va partir pour surfer sur la vague des plaisirs et elle se met à haleter de plus belle pour laisser son orgasme éclater quand elle sent qu’il est prêt à se répandre en elle.
Les deux amants reprennent peu à peu leur souffle dans un apaisement très tranquille, elle silencieusement lovée au creux de ses bras, la tête sur sa poitrine et lui, arborant un grand sourire conquérant et fier de ses prouesses de sauveur au grand cœur.
- Isabelle, ma belle, Je vais te laisser te reposer. Je dois rejoindre mon associé. Cela ne me plait guère de le savoir tout seul en compagnie de ce Marquis aux mœurs perverses. Mon associé est très bon en affaires, mais sur le plan humain, il n’est pas des plus fins. Dors, tu ne crains rien ici.
- Thierry, puis-je vous demander une faveur ?
- Oui, vas-y, au contraire … mais tu dois me dire tu ! Je ne suis pas ton Maître, ne l’oublie jamais.
- Thierry, vous….. euh ….. euh .... tu peux me laisser envoyer un message à ma maman et à ma jeune sœur par mail qui n’ont pas eu de mes nouvelles depuis des lustres. Tu dois bien avoir un ordinateur quelque part. Je voudrai bien pouvoir faire cela sans attendre une minute de plus. Je dormirai plus tranquille après.
- Isabelle, ne préfères-tu pas leur téléphoner. Tu peux utiliser la ligne de ma chambre pour tes coups de fils.
- Non si cela ne vous …. euh …. Ne te dérange pas, je ne veux pas les importuner à cette heure là, et surtout leur faire peur, car elles vont tressaillir en entendant ma voix et moi aussi si je n’ai pas pu les prévenir avant que tout va bien. Un mail sera très bien, si cela Vous… t’est possible.
Thierry sort son ordinateur portable et ouvre une session d’invité sous le regard attentif de Thaïs. Visiblement, l’homme d’affaires n’est pas assez subjugué pour perdre toute notion de prudence et il a pris des garanties pour éviter toute intrusion illicite sur ses fichiers personnels et professionnels… Thaïs prend bien soin de ne pas montrer son désappointement et d’un sourire tendre, elle lui lance :
- Thierry, je ne suis pas une très grande spécialiste en informatique, pourriez-vous mettre en route la messagerie pour moi, que je n’ai plus qu’à taper mon message. Il y a tant de choses que je veux pouvoir leur expliquer depuis si longtemps, cela va me faire beaucoup de bien de pouvoir parler à ma mère de ma mésaventure, car à elle aussi, j’ai été forcée de mentir quand je lui parlais en présence de celui qui me forçais à lui obéir et que je voudrais pouvoir oublier au plus vite.
Thierry manipule l’ordinateur et le laisse prêt à fonctionner sur internet. Il embrasse sur le front sa nouvelle amante et puis sur les lèvres, et enfin lui murmure à l’oreille.
- A très vite, j’ai déjà envie de nouveau de toi et de te retrouver dans mes draps et dans mes bras.
Il quitte la pièce et retourne, un peu inquiet, retrouver sans plus attendre son associé et le Marquis d’Evans.
Moins de 5 minutes plus tard, le téléphone que Thaïs avait emporté dans sa poche vibre par deux fois. Thaïs sait que son Maître Vénéré la prévient par ce signe convenu d’avance, que les deux hommes d’affaires sont en sa présence et qu’elle a donc quartier libre pour pouvoir fouiller dans leurs affaires et si possible dans les fichiers informatiques du businessman qui s’est fait avoir comme un jeune premier. Le signal qui doit la prévenir de tout remettre en place, car le jeune serait susceptible de revenir dans sa chambre est de une vibration, que le Marquis d’Evans peut transmettre de son téléphone juste d’une simple touche, tout en le laissant discrètement dans sa poche de veston dans laquelle le moment venu il plongera la main….
(A suivre ….)
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