La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°246)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-01-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°246)
Suite de l'épisode précédent N°245 - L'histoire de Thaïs et son Maître vénéré -
Lors de leur première baise un peu plus tôt, Thaïs n’avait ressenti aucun plaisir pour cet homme qui la sautait sans qu’elle le désire charnellement, mais simplement parce que cela faisait partie de son travail, des plans de son Maître, de ce qu’elle devait faire pour satisfaire Celui-ci. Ce qui l’avait donc contrainte à simuler un orgasme sous les traits d’Isabelle qu’elle n’avait pas ressenti le moins du monde, n’ayant aucun désir sexuel et aucune envie de cet homme, autre que le fait d’obéir aux ordres de son Maître comme une soumise dévouée. Mais là, à cet instant, elle sait que si Isabelle veut entraîner Thierry et le faire chavirer, il faut qu’elle se livre entièrement à lui, pour qu’il ressente et croit à un véritable amour naissant comme un coup de foudre dévastateur. Et c’est donc, presqu’en s’étonnant elle-même, qu’elle ressent un vrai désir physique de se laisser posséder par ce mâle affairiste qui lui était pourtant indifférent, dont elle sait qu’elle doit le pousser sans qu’il s’en rende compte dans ses retranchements pour qu’il laisse parler sans retenue sa virilité masculine et son désir de pénétrer, de baiser la femme qui s’offre à lui sans la moindre retenue.
Isabelle continue sa fellation savamment dosée, car chaque fois qu’elle sent qu’il va exploser, elle se recule suffisamment longtemps pour laisser retomber la pression et revient juste à temps pour reprendre et maintenir une excitation sur le fil de la jouissance.
- Thierry, j’ai envie de toi, j’ai envie que tu me prennes et que tu me fasses jouir. Que ton sexe me pourfende, me défonce ma chatte et me remplisse de ton sperme, de la manière que tu veux d’ailleurs. Viens en moi, s’il te plait….
Et sans attendre, elle enjambe le corps sur lequel elle est assise accroupie et se met en levrette sur le lit, lui faisant comprendre qu’elle veut qu’il la pénètre sans attendre. Thierry qui était resté assez passif jusque là, se redresse sans attendre et vient à genoux entre les jambes de la belle enfiler sa queue dans la chatte trempée de son amante. Il ne parle pas et lui porte des coups lents et profonds jusqu’à ce que ses couilles viennent en butoir taper sur les fesses arrondies et écartelées. C’est alors qu’Isabelle se courbe un peu plus ce qui eu pour effet de laisser sortir la queue de la caverne si mouillée dans laquelle elle allait et venait et elle se place de telle manière que le sexe sente la petite raie entre ses fesses et se décide à venir emprunter ce chemin plus étroit qui la conduira jusqu’à la petite corolle de son anus qui s’ouvre pour le laisser entrer. La cyprine qui était restée accrochée sur le pénis est suffisante pour servir de lubrifiant naturel et c’est sans grande difficulté que la verge dressée dilate l’anus de la belle pour venir s’y fourrer. Isabelle pousse de petits gémissements de plaisirs qui font comprendre à son amant à quel point elle aime être sodomisée, à l’inverse de beaucoup de femmes qui n’apprécient pas ce type de pénétration anale.
Par des mouvements de bassins, la belle vient encore plus s’empaler sur le sexe qui la laboure littéralement. Les instincts virils de son amant commencent à prendre le dessus sur la retenue qu’il s’était imposé jusque là, car après tout, ils ne se connaissaient même pas quelques heures plus tôt et il n’est pas du genre à sauter une femme juste pour se vider les couilles, car il a une jouissance qui est autant cérébrale que physique comme beaucoup de gens cultivés. Mais là, cette femme qui a un vrai côté femelle animale qu’il finit par apprécier est en train de le conduire au plaisir avec une science infinie, le maintenant pendant très longtemps dans un état très proche de l’éjaculation qu’elle sait retarder sans cesse, bien qu’il n’a pas autant l’impression de se laisser manipuler. Sous lui, la femelle à quatre pattes, pousse de vrais cris et halète comme une petite chienne. Il se met à penser qu’il comprend maintenant qu’on puisse avoir envie de l’appeler ainsi, mais son éducation judéo-chrétienne très bridée et ses croyances ancestrales lui empêchent de franchir tous ces tabous qu’il s’impose depuis des années. C’est donc dans un râle très puissant, comme il n’en avait jamais poussé qu’il éjacule en même temps que son amante, lâchant de très longs et nombreux jets de sperme dans le cul de celle dont il est en train de tomber amoureux de plus en plus.
- Mon amour, c’est sublime. Tu viens de me faire jouir comme jamais de ma vie. Je ne pensais pas que l’on pouvait aller aussi loin dans le plaisir masculin et anal.
Il s’est affalé carrément sur le corps de la belle, libérant la pression sur ses bras sur lesquels il avait pris appui tandis qu’il la baisait. Peu à peu, et très doucement il se retire, et Isabelle se met à contracter les fesses fortement pour pouvoir lui montrer qu’elle veut garder en elle la précieuse semence de son amant. Thierry se couche sur le lit, et entraîne dans ses bras son amante, et il reste ainsi l’un dans l’autre sans bouger pendant de longues minutes, surtout que Thaïs sait très bien qu’il n’y a pas d’Isabelle, et qu’elle s’est prêtée à ce jeu pour endormir la méfiance de l’homme d’affaires dont elle espère tirer plus d’informations, soit directement, soit en arrivant à espionner mieux qu’elle n’a réussi à le faire jusqu’à présent. Elle profite de ce moment de calme pour réfléchir à la manière dont elle doit se comporter pour arriver à ses fins, même si cela doit prendre plus de temps que prévu… C’est Thierry qui rompt le premier le silence.
- Alors, tu as aimé ?
- Oui beaucoup, tu le sais bien. Tu ne m’as pas entendu crier et jouir ? Je me sens si bien dans tes bras, en quelques heures, j’ai presque tout oublié de ma triste vie d’avant grâce à toi. Tu dois être magicien. Ne m’abandonne pas, s’il te plait, ce serait trop cruel. Je tiens à toi déjà, comme si le destin me disait que tu es bien celui qui m’apportera le bonheur.
- Isabelle, tu dis cela, parce que tu sors d’une épreuve douloureuse, alors tu te raccroches à moi parce que je suis ta porte de sortie, mais je ne veux pas que tu m’aimes et me désires seulement pour cela. Il te faudra d’abord du temps pour te reconstruire et ensuite choisir la vie que tu souhaites avoir, avec moi ou sans plus librement.
- Thierry, non, je ne veux pas que tu dises cela. Je sais déjà que j’aimerai vivre avec toi, que tu pourrais me rendre heureuse, et que j’aurai envie de tout faire pour te rendre heureux, si bien sûr tu le désires aussi. J’ai l’impression que tu ne veux pas vraiment de moi….
Et Thaïs, enfin disons plutôt Isabelle laisse couler quelques larmes, car c’est une vraie comédienne qui prend son rôle très à cœur.
- Mais si tu ne veux pas de moi, tu peux me le dire simplement. Veux-tu que je parte maintenant. On doit pouvoir appeler un taxi, il n’est pas encore trop tard, je trouverai bien un train à la gare qui me ramènera sur Paris.
- Isabelle, tu n’y penses pas, qu’est-ce que tu racontes là. Tu vas dormir avec moi ce soir. Je pense qu’ayant été amants par deux fois, nous devons tout à fait pouvoir dormir dans le même lit cette nuit sans atteinte aux bonnes mœurs. Je blague bien sûr, par contre, je ne sais pas comment faire pour le repas de ce soir. Je ne peux pas laisser mon associé tout seul, ce ne serait pas convenable. Et puis ce Monsieur d’Evans, nous sommes quand même ses invités jusqu’à demain, et nous devons dîner ensemble ce soir, même si je peux t’assurer que cela ne me tente guère et que je préférerai un repas en amoureux, mais les affaires sont les affaires, et il me faudra rendre des comptes à notre Conseil d’Administration sur les différents contacts que nous aurons eus.
Thaïs saisi immédiatement l’occasion :
- Tu as un métier qui est très dur, visiblement. Cela ne me regarde pas et ne m’intéresse pas également, mais tu as beaucoup de clients à voir rien que pour cette affaire. J’espère qu’à chaque rencontre, tu ne vas pas sauver une jeune fille en détresse, car je vais finir par devenir jalouse.
- Non ne t’inquiète pas, j’ai effectivement d’autres hommes d’affaires à voir rien que pour ce dossier, mais les autres me semblent être des gens tout à fait convenable, ni Marquis, ni Maître et qui ne nous ont pas invités dans un château, mais l’un dans ses bureaux, et les deux autres les discussions se sont faites par l’intermédiaire de nos conseils respectifs. Donc, tu vois, tu n’as rien à craindre, il n’y aura pas d’autre Isabelle en détresse sur ma route. Et puis, tu sais, il y a quelques années que je travaille dans ce métier et dans le monde de la finance et c’est la première fois que je suis confronté à ce type de situation. Mais tout est bien qui finit bien, et je suis là maintenant, je vais m’occuper de toi tant que tu le voudras.
- Thierry, pour ce soir, ne t’inquiètes pas. Je vais rester tranquille dans la chambre. J’ai besoin de me reposer, j’ai un tel manque de sommeil, et je n’ai pas vraiment faim. Je t’attendrai sans souci, va faire ce que tu dois faire. Et puis, il y a ce mail que je voulais faire à ma maman. J’ai commencé, mais je n’ai pas eu la force de terminer. Morphée m’a emporté dans ses bras. Est-ce que je pourrais le terminer pendant que tu seras parti manger ?
- Mais oui bien sûr mon amour. Pas de souci. Et puis, si tu as faim ou soif, tu n’auras qu’à faire monter quelque chose dans la chambre pour te restaurer. Reste allongée, j’ai quelques mails professionnels à faire de mon côté.
Thierry se lève, passe par la salle de bains pour se nettoyer et se rhabiller convenablement. Il s’installe vite fait devant l’ordinateur et s’occupe pendant presque un quart d’heure. Puis son téléphone sonne, c’est son associé qui veut savoir où il en est et s’il est prêt à descendre manger.
- André, c’est toi ! Excuse-moi je n’avais pas vu l’heure passée. Je descends tout de suite te rejoindre, tu es où ?
- Dans le bar, juste avant la salle à manger en compagnie de Monsieur d’Evans qui est déjà descendu et qui a réservé une table au restaurant de l’hôtel. Il m’a juste demandé pour savoir si tu venais te joindre à nous, précisant qu’en aucun cas, IL ne pouvait accepter d’avoir à sa table son ancienne soumise, mais qu’IL comprenait très bien que tu puisses décider de ne pas dîner à notre table.
- Non, c’est très bien, je vous rejoins en bas tout de suite. As-tu pris les éléments et questions que nous devions soumettre à Monsieur d’Evans ? … OK… J’arrive ! (il raccroche le téléphone)
- Isabelle, mon amour, je dois partir sans tarder. Repose-toi bien. Je remonte dès que possible et je viens te retrouver dans le lit. J’ai déjà et encore envie de toi.
Isabelle dépose un baiser sur sa main et souffle en direction de Thierry qui a enfilé son veston et qui est déjà sur le pas de la porte.
Thaïs s’empresse dès le départ de ce dernier d’envoyer un sms à son Maître Vénéré, ne sachant pas s’IL aura la possibilité de le lire et attend patiemment le signal qu’elle devrait recevoir dès que les deux hommes seront en compagnie du Marquis, lui laissant le champ libre pour pouvoir poursuivre son inquisition dans l’ordinateur de l’homme d’affaires qui est resté cette fois-ci ouvert et allumé, tant il est parti précipitamment, une vraie aubaine. Thaïs se félicite presque toute seule, de savoir qu’elle a suffisamment endormi la méfiance de son faux-amant et qu’elle va donc pouvoir donner toute satisfaction à son Maître, qu’elle cherche à satisfaire en tous points.
Deux sonneries consécutives de sms, Thaïs se lève aussi sec, reconnecte l’ordinateur en lien avec les services informatiques de l’Entreprise du Marquis qui peuvent officier tout à loisirs et récupérer tous les éléments dont ils vont avoir besoin. Il y a parmi eux un spécialiste de l’espionnage industriel et des informaticiens assez compétents pour arriver à pouvoir éplucher pendant la nuit les éléments qu’ils ont pu extraire des fichiers du businessman et faire suivre un compte-rendu au Marquis afin qu’IL puisse aller au bout de sa négociation, avec quelques éléments supplémentaires en main.
La soirée se passe tranquillement, Thaïs se faisant monter par le service de chambre une légère collation qu’elle prend plaisir à déguster, n’ayant encore rien avalé de la journée, mais se sentant libérée maintenant que sa tache a été menée à bien. Un peu plus tard dans la soirée, un sms lui signale que son jeune businessman vient de quitter le Marquis et qu’il pourrait s’apprêter à rejoindre la chambre où elle se trouve. Il y a plus d’une heure déjà que la soumise appliquée avait adressé un message à son Maître Vénéré, lui précisant que tout avait fonctionné à merveille et que ses services avaient reçus tous les éléments qui se trouvaient sur le disque dur du businessman.
Isabelle s’allonge sur le lit, en tenue d’Eve, et attend l’arrivée de son amant, car elle sait très bien qu’elle va devoir continuer à jouer la comédie, jusqu’au lendemain, ou tout du moins tant que son Maître ne l’aura pas prévenu que son rôle de composition est terminé et qu’elle peut revenir à ses pieds. Elle sait qu’elle va refaire l’amour avec cet amant dans les instants qui vont suivre, qu’il va la baiser encore et encore et certainement toute la nuit …
(A suivre...)
Lors de leur première baise un peu plus tôt, Thaïs n’avait ressenti aucun plaisir pour cet homme qui la sautait sans qu’elle le désire charnellement, mais simplement parce que cela faisait partie de son travail, des plans de son Maître, de ce qu’elle devait faire pour satisfaire Celui-ci. Ce qui l’avait donc contrainte à simuler un orgasme sous les traits d’Isabelle qu’elle n’avait pas ressenti le moins du monde, n’ayant aucun désir sexuel et aucune envie de cet homme, autre que le fait d’obéir aux ordres de son Maître comme une soumise dévouée. Mais là, à cet instant, elle sait que si Isabelle veut entraîner Thierry et le faire chavirer, il faut qu’elle se livre entièrement à lui, pour qu’il ressente et croit à un véritable amour naissant comme un coup de foudre dévastateur. Et c’est donc, presqu’en s’étonnant elle-même, qu’elle ressent un vrai désir physique de se laisser posséder par ce mâle affairiste qui lui était pourtant indifférent, dont elle sait qu’elle doit le pousser sans qu’il s’en rende compte dans ses retranchements pour qu’il laisse parler sans retenue sa virilité masculine et son désir de pénétrer, de baiser la femme qui s’offre à lui sans la moindre retenue.
Isabelle continue sa fellation savamment dosée, car chaque fois qu’elle sent qu’il va exploser, elle se recule suffisamment longtemps pour laisser retomber la pression et revient juste à temps pour reprendre et maintenir une excitation sur le fil de la jouissance.
- Thierry, j’ai envie de toi, j’ai envie que tu me prennes et que tu me fasses jouir. Que ton sexe me pourfende, me défonce ma chatte et me remplisse de ton sperme, de la manière que tu veux d’ailleurs. Viens en moi, s’il te plait….
Et sans attendre, elle enjambe le corps sur lequel elle est assise accroupie et se met en levrette sur le lit, lui faisant comprendre qu’elle veut qu’il la pénètre sans attendre. Thierry qui était resté assez passif jusque là, se redresse sans attendre et vient à genoux entre les jambes de la belle enfiler sa queue dans la chatte trempée de son amante. Il ne parle pas et lui porte des coups lents et profonds jusqu’à ce que ses couilles viennent en butoir taper sur les fesses arrondies et écartelées. C’est alors qu’Isabelle se courbe un peu plus ce qui eu pour effet de laisser sortir la queue de la caverne si mouillée dans laquelle elle allait et venait et elle se place de telle manière que le sexe sente la petite raie entre ses fesses et se décide à venir emprunter ce chemin plus étroit qui la conduira jusqu’à la petite corolle de son anus qui s’ouvre pour le laisser entrer. La cyprine qui était restée accrochée sur le pénis est suffisante pour servir de lubrifiant naturel et c’est sans grande difficulté que la verge dressée dilate l’anus de la belle pour venir s’y fourrer. Isabelle pousse de petits gémissements de plaisirs qui font comprendre à son amant à quel point elle aime être sodomisée, à l’inverse de beaucoup de femmes qui n’apprécient pas ce type de pénétration anale.
Par des mouvements de bassins, la belle vient encore plus s’empaler sur le sexe qui la laboure littéralement. Les instincts virils de son amant commencent à prendre le dessus sur la retenue qu’il s’était imposé jusque là, car après tout, ils ne se connaissaient même pas quelques heures plus tôt et il n’est pas du genre à sauter une femme juste pour se vider les couilles, car il a une jouissance qui est autant cérébrale que physique comme beaucoup de gens cultivés. Mais là, cette femme qui a un vrai côté femelle animale qu’il finit par apprécier est en train de le conduire au plaisir avec une science infinie, le maintenant pendant très longtemps dans un état très proche de l’éjaculation qu’elle sait retarder sans cesse, bien qu’il n’a pas autant l’impression de se laisser manipuler. Sous lui, la femelle à quatre pattes, pousse de vrais cris et halète comme une petite chienne. Il se met à penser qu’il comprend maintenant qu’on puisse avoir envie de l’appeler ainsi, mais son éducation judéo-chrétienne très bridée et ses croyances ancestrales lui empêchent de franchir tous ces tabous qu’il s’impose depuis des années. C’est donc dans un râle très puissant, comme il n’en avait jamais poussé qu’il éjacule en même temps que son amante, lâchant de très longs et nombreux jets de sperme dans le cul de celle dont il est en train de tomber amoureux de plus en plus.
- Mon amour, c’est sublime. Tu viens de me faire jouir comme jamais de ma vie. Je ne pensais pas que l’on pouvait aller aussi loin dans le plaisir masculin et anal.
Il s’est affalé carrément sur le corps de la belle, libérant la pression sur ses bras sur lesquels il avait pris appui tandis qu’il la baisait. Peu à peu, et très doucement il se retire, et Isabelle se met à contracter les fesses fortement pour pouvoir lui montrer qu’elle veut garder en elle la précieuse semence de son amant. Thierry se couche sur le lit, et entraîne dans ses bras son amante, et il reste ainsi l’un dans l’autre sans bouger pendant de longues minutes, surtout que Thaïs sait très bien qu’il n’y a pas d’Isabelle, et qu’elle s’est prêtée à ce jeu pour endormir la méfiance de l’homme d’affaires dont elle espère tirer plus d’informations, soit directement, soit en arrivant à espionner mieux qu’elle n’a réussi à le faire jusqu’à présent. Elle profite de ce moment de calme pour réfléchir à la manière dont elle doit se comporter pour arriver à ses fins, même si cela doit prendre plus de temps que prévu… C’est Thierry qui rompt le premier le silence.
- Alors, tu as aimé ?
- Oui beaucoup, tu le sais bien. Tu ne m’as pas entendu crier et jouir ? Je me sens si bien dans tes bras, en quelques heures, j’ai presque tout oublié de ma triste vie d’avant grâce à toi. Tu dois être magicien. Ne m’abandonne pas, s’il te plait, ce serait trop cruel. Je tiens à toi déjà, comme si le destin me disait que tu es bien celui qui m’apportera le bonheur.
- Isabelle, tu dis cela, parce que tu sors d’une épreuve douloureuse, alors tu te raccroches à moi parce que je suis ta porte de sortie, mais je ne veux pas que tu m’aimes et me désires seulement pour cela. Il te faudra d’abord du temps pour te reconstruire et ensuite choisir la vie que tu souhaites avoir, avec moi ou sans plus librement.
- Thierry, non, je ne veux pas que tu dises cela. Je sais déjà que j’aimerai vivre avec toi, que tu pourrais me rendre heureuse, et que j’aurai envie de tout faire pour te rendre heureux, si bien sûr tu le désires aussi. J’ai l’impression que tu ne veux pas vraiment de moi….
Et Thaïs, enfin disons plutôt Isabelle laisse couler quelques larmes, car c’est une vraie comédienne qui prend son rôle très à cœur.
- Mais si tu ne veux pas de moi, tu peux me le dire simplement. Veux-tu que je parte maintenant. On doit pouvoir appeler un taxi, il n’est pas encore trop tard, je trouverai bien un train à la gare qui me ramènera sur Paris.
- Isabelle, tu n’y penses pas, qu’est-ce que tu racontes là. Tu vas dormir avec moi ce soir. Je pense qu’ayant été amants par deux fois, nous devons tout à fait pouvoir dormir dans le même lit cette nuit sans atteinte aux bonnes mœurs. Je blague bien sûr, par contre, je ne sais pas comment faire pour le repas de ce soir. Je ne peux pas laisser mon associé tout seul, ce ne serait pas convenable. Et puis ce Monsieur d’Evans, nous sommes quand même ses invités jusqu’à demain, et nous devons dîner ensemble ce soir, même si je peux t’assurer que cela ne me tente guère et que je préférerai un repas en amoureux, mais les affaires sont les affaires, et il me faudra rendre des comptes à notre Conseil d’Administration sur les différents contacts que nous aurons eus.
Thaïs saisi immédiatement l’occasion :
- Tu as un métier qui est très dur, visiblement. Cela ne me regarde pas et ne m’intéresse pas également, mais tu as beaucoup de clients à voir rien que pour cette affaire. J’espère qu’à chaque rencontre, tu ne vas pas sauver une jeune fille en détresse, car je vais finir par devenir jalouse.
- Non ne t’inquiète pas, j’ai effectivement d’autres hommes d’affaires à voir rien que pour ce dossier, mais les autres me semblent être des gens tout à fait convenable, ni Marquis, ni Maître et qui ne nous ont pas invités dans un château, mais l’un dans ses bureaux, et les deux autres les discussions se sont faites par l’intermédiaire de nos conseils respectifs. Donc, tu vois, tu n’as rien à craindre, il n’y aura pas d’autre Isabelle en détresse sur ma route. Et puis, tu sais, il y a quelques années que je travaille dans ce métier et dans le monde de la finance et c’est la première fois que je suis confronté à ce type de situation. Mais tout est bien qui finit bien, et je suis là maintenant, je vais m’occuper de toi tant que tu le voudras.
- Thierry, pour ce soir, ne t’inquiètes pas. Je vais rester tranquille dans la chambre. J’ai besoin de me reposer, j’ai un tel manque de sommeil, et je n’ai pas vraiment faim. Je t’attendrai sans souci, va faire ce que tu dois faire. Et puis, il y a ce mail que je voulais faire à ma maman. J’ai commencé, mais je n’ai pas eu la force de terminer. Morphée m’a emporté dans ses bras. Est-ce que je pourrais le terminer pendant que tu seras parti manger ?
- Mais oui bien sûr mon amour. Pas de souci. Et puis, si tu as faim ou soif, tu n’auras qu’à faire monter quelque chose dans la chambre pour te restaurer. Reste allongée, j’ai quelques mails professionnels à faire de mon côté.
Thierry se lève, passe par la salle de bains pour se nettoyer et se rhabiller convenablement. Il s’installe vite fait devant l’ordinateur et s’occupe pendant presque un quart d’heure. Puis son téléphone sonne, c’est son associé qui veut savoir où il en est et s’il est prêt à descendre manger.
- André, c’est toi ! Excuse-moi je n’avais pas vu l’heure passée. Je descends tout de suite te rejoindre, tu es où ?
- Dans le bar, juste avant la salle à manger en compagnie de Monsieur d’Evans qui est déjà descendu et qui a réservé une table au restaurant de l’hôtel. Il m’a juste demandé pour savoir si tu venais te joindre à nous, précisant qu’en aucun cas, IL ne pouvait accepter d’avoir à sa table son ancienne soumise, mais qu’IL comprenait très bien que tu puisses décider de ne pas dîner à notre table.
- Non, c’est très bien, je vous rejoins en bas tout de suite. As-tu pris les éléments et questions que nous devions soumettre à Monsieur d’Evans ? … OK… J’arrive ! (il raccroche le téléphone)
- Isabelle, mon amour, je dois partir sans tarder. Repose-toi bien. Je remonte dès que possible et je viens te retrouver dans le lit. J’ai déjà et encore envie de toi.
Isabelle dépose un baiser sur sa main et souffle en direction de Thierry qui a enfilé son veston et qui est déjà sur le pas de la porte.
Thaïs s’empresse dès le départ de ce dernier d’envoyer un sms à son Maître Vénéré, ne sachant pas s’IL aura la possibilité de le lire et attend patiemment le signal qu’elle devrait recevoir dès que les deux hommes seront en compagnie du Marquis, lui laissant le champ libre pour pouvoir poursuivre son inquisition dans l’ordinateur de l’homme d’affaires qui est resté cette fois-ci ouvert et allumé, tant il est parti précipitamment, une vraie aubaine. Thaïs se félicite presque toute seule, de savoir qu’elle a suffisamment endormi la méfiance de son faux-amant et qu’elle va donc pouvoir donner toute satisfaction à son Maître, qu’elle cherche à satisfaire en tous points.
Deux sonneries consécutives de sms, Thaïs se lève aussi sec, reconnecte l’ordinateur en lien avec les services informatiques de l’Entreprise du Marquis qui peuvent officier tout à loisirs et récupérer tous les éléments dont ils vont avoir besoin. Il y a parmi eux un spécialiste de l’espionnage industriel et des informaticiens assez compétents pour arriver à pouvoir éplucher pendant la nuit les éléments qu’ils ont pu extraire des fichiers du businessman et faire suivre un compte-rendu au Marquis afin qu’IL puisse aller au bout de sa négociation, avec quelques éléments supplémentaires en main.
La soirée se passe tranquillement, Thaïs se faisant monter par le service de chambre une légère collation qu’elle prend plaisir à déguster, n’ayant encore rien avalé de la journée, mais se sentant libérée maintenant que sa tache a été menée à bien. Un peu plus tard dans la soirée, un sms lui signale que son jeune businessman vient de quitter le Marquis et qu’il pourrait s’apprêter à rejoindre la chambre où elle se trouve. Il y a plus d’une heure déjà que la soumise appliquée avait adressé un message à son Maître Vénéré, lui précisant que tout avait fonctionné à merveille et que ses services avaient reçus tous les éléments qui se trouvaient sur le disque dur du businessman.
Isabelle s’allonge sur le lit, en tenue d’Eve, et attend l’arrivée de son amant, car elle sait très bien qu’elle va devoir continuer à jouer la comédie, jusqu’au lendemain, ou tout du moins tant que son Maître ne l’aura pas prévenu que son rôle de composition est terminé et qu’elle peut revenir à ses pieds. Elle sait qu’elle va refaire l’amour avec cet amant dans les instants qui vont suivre, qu’il va la baiser encore et encore et certainement toute la nuit …
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