La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°272)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-04-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°272)
Vanessa au château - Suite de l'épisode 264 -
Le trajet se fait sans encombre, Vanessa conduit doucement, bien trop préoccupée par ce qu’elle vient de vivre, par cette lettre, par la main que le Marquis d’Evans vient de lui tendre pour franchir la porte de ce monde dont elle a toujours rêvé en secret. Alors qu’elle se demande si elle va accepter ou non de poursuivre la découverte de cet univers, un flash lui vient : Elle n’a pas son mail. Elle s’arrête en catastrophe sur le bord de la route, réexamine cette lettre plusieurs fois, mais rien, pas même un indice, aucune chance pour elle de répondre favorablement à son invitation. Vanessa se sent d’un seul coup, anéantie, comme si le rêve qui était à porté de main venait de s’envoler. Elle hésite, faire demi-tour, lui demander audience, obtenir son mail par un de ses serviteurs. Non, ce n’est pas réalisable, comment expliquer ce besoin, que dirait-elle, comment avouer ce qu’elle venait de vivre quelques minutes plus tôt, impossible. Elle se résigne à poursuivre sa route, espérant que l’esprit posé, elle trouverait une solution plus appropriée…
Un quart d’heure plus tard, Vanessa arrive devant chez elle, elle ouvre son garage, y entre sa voiture, referme le portail et entre chez elle. Son fidèle chien l’accueille avec enthousiasme, elle ouvre l’entrée pour le sortir lorsqu’elle voit sur le pas de la porte un petit colis. Elle le prend prudemment, l’examine, rien, aucune indication, même pas un nom, certaine que ce colis n’a pas été déposé là par hasard, Vanessa entre chez elle pour en découvrir son contenu. C’est avec surprise qu’elle découvre le collier et la laisse qu’elle portait quelques heures plus tôt, elle se demande comment le Marquis d’Evans connaît son adresse, comment Il a pu l’amener avant même qu’elle ne rentre. Elle réfléchit, le temps qu’elle a perdu à lire son message laissé sur sa voiture, et le moment où elle s’est arrêtée sur la route, c’est certainement l’explication. Mais son adresse ? Il ne connaît que son prénom, comment a-t-il fait ? Elle a beau cherché, elle ne voit pas, mais peu importe, elle a la sensation qu’elle peut lui faire confiance, et qu’Il n’utilisera pas ce qu’il connaît d’elle à mauvais escient.
Vanessa sort le collier de sa boite et s’aperçoit qu’un petit carton est coincé dedans, un carton aussi petit que celui sur lequel elle avait laissé son numéro de téléphone, elle sourit, s’en saisit et peut y lire une adresse mail. Elle est soulagée, cette sensation qui l’envahit soudain lui fait prendre conscience qu’elle a déjà pris sa décision, et qu’il lui est impossible de refuser d’aller plus loin, c’est comme une évidence qui se révèle, elle est faite pour ça. Le Marquis lui a laissé 48h pour se décider, mais elle n’en a pas besoin, tout comme elle est persuadée qu’il connaît déjà la réponse, sinon pourquoi lui avoir fait parvenir ce collier et cette laisse. Elle décide néanmoins de ne pas répondre de suite, préférant attendre d’être plus reposée pour réfléchir aux mots qu’elle devra choisir. La fin d'après-midi pointe, mais le soleil chauffe encore bien l'atmosphère, aussi Vanessa décide d'aller se détendre en emmenant son chien dans les bois du village. Elle sort son collier et sourit en voyant la différence de taille avec celui qu’elle portait quelques heures auparavant. La jeune femme passe le collier autour du cou de son chien, file se changer pour une tenue de footing, chausse sa paire de baskets, et ferme sa maison à clé.
Après quelques foulées, Vanessa est dans le bois, son chien la suit fidèlement, sans jamais dévier de sa trajectoire malgré les quelques lapins qu’ils peuvent croiser en cette fin de journée. Elle réalise soudain que si la laisse est inutile pour son chien, elle l’est encore plus pour elle, alors pourquoi Le Marquis d’Evans s’est-il encombré de cet accessoire. En y réfléchissant plus longuement, elle en déduit que cette laisse accentue la sensation de soumission, elle prend conscience de l’importance du côté cérébral de ce genre de relation. Elle fantasme même et avec une certaine excitation être dans ce bois mais à la place de son chien et menée en laisse à quatre pattes par le Marquis. Cela veut dire que si elle accepte cet engagement de soumise, son Maître va prendre peu à peu de l’ascendance sur elle, mais jusqu’à quel point ? Va-t-elle conserver son identité, sa liberté de vie ? … Les questions se bousculent dans sa tête, elle ne veut pas s’engouffrer dans un monde qu’elle ne connaît pas, sans en connaître les conséquences, il faut absolument qu’elle puisse le lui expliquer. C’est avec toutes ces choses en tête qu’elle rejoint son domicile avec ses rêves de soumission mais aussi avec ses craintes légitimes. Après une douche chaude pour se détendre, Vanessa se décide enfin à écrire ce mail, et s’installe à son bureau, elle allume son ordinateur et ouvre une page de traitement de texte pour préparer son message. Ses doigts se posent sur son clavier, elle fixe l’écran et les faits courir sans vraiment réfléchir.
- « Monsieur », soudain une des paroles du Marquis d’Evans lui revient en mémoire « A partir de maintenant, tu dois m’appeler Maître », elle efface ce premier mot. - « Maître, je dois avouer que je ne sais pas vraiment quoi écrire dans ce message, j’ai envie d’aller plus loin, mais j’ai peur de ce que cela implique. En fait, je ne sais même pas si vous voulez simplement me faire découvrir un peu plus votre monde, ou bien faire de moi une véritable soumise. Je ne sais pas ce que vous attendez de moi, je ne veux pas vous laisser croire que je suis prête à tout renoncer, j’ai une vie privée, des obligations personnelles et professionnelles, et même si j’ai très envie de goutter à ce que vous m’avez généreusement laissé entrevoir, je dois protéger ce que je suis. De plus, je dois aussi vous avouer que j’ai ressenti de la colère envers vous, votre façon de mettre un terme à cette première entrevue, j’ai pensé que vous ne vouliez pas aller plus loin, que vous m’aviez simplement utilisée pour « jouer ». Cette colère s’est estompée lorsque j’ai découvert votre message, mais j’ai honte d’avoir pu imaginer que vous étiez capable d’une telle manipulation, et je souhaite vous présenter mes excuses pour avoir eu ces pensées. Aussi, si vous le désirez toujours, j’accepte d’en découvrir plus. » Elle relit son message, et efface sa dernière phrase qui lui semble bien inappropriée, pour la remplacer par « Aussi, je vous prie de bien vouloir accepter de m’en faire découvrir d’avantage ».
Vanessa relit son message une seconde fois, ne voit rien à modifier, hésite un instant, puis ouvre sa boite de messagerie pour l’envoyer. Elle reste un instant sans bouger, se demandant quand elle aurait une réponse, puis réalisant que, ce ne serait certainement pas aujourd’hui, décide de couper son ordinateur pour aller se reposer…
Monsieur le Marquis d’Evans vient de terminer son dîner, Il caresse nonchalamment la croupe de la soumise chargée de débarrasser sa table, puis se lève pour aller s’asseoir dans son fauteuil préférée, devant la grande cheminée du salon où le feu crépite. Alors qu’Il admire les flammes danser, son Smartphone émet un son. Un nouvel email, Il regarde… Mail qui vient de Vanessa, Il sourit, Il ne doutait pas qu’Il aurait aussi rapidement de ses nouvelles, bien qu’Il pensait qu’elle attendrait le lendemain matin pour les lui envoyer. Il sourit de nouveau en lisant ses mots, elle sait ce qu’elle veut, tout du moins ce qu’elle ne veut pas. Et son attachement à lui avouer la colère qui l’a submergé, elle respire la sincérité, elle assume ses erreurs, c’est certain le potentiel est bel et bien présent pour faire d’elle une soumise dévouée… Il repose son téléphone, bien décidé à la faire patienter avant de la contacter de nouveau.
Le lendemain matin, il est 9h, le téléphone de Vanessa la réveille avec sa musique préférée, elle s’en saisit, coupe la sonnerie et vérifie immédiatement sa boite mail. Alors qu’elle ouvre sa messagerie, elle sent son cœur battre plus fort, elle retient sa respiration, attend que le téléphone se mette à jour, et ressent une certaine déception en voyant qu’elle n’a pas de messages. Elle pense que Le Marquis n’a pas eu le temps de lire son mail et qu’Il lui répondra dans la journée. La jeune femme profite de sa journée de repos pour travailler dans son jardin, entre les arbres à tailler, le gazon à tondre, les parterres à désherber, elle n’a pas le temps de s’ennuyer, pourtant régulièrement, elle vérifie son téléphone, et à chaque fois, elle est de plus en plus déçue de ne pas découvrir de nouveau mail. La fin de la journée approche et toujours rien, Vanessa se demande s’il a bien reçu son mail, hésite à lui en écrire un second, puis se dit qu’elle doit patienter son bon vouloir.
Le lendemain encore, Vanessa se lève à 6h, elle regarde une fois de plus ses mails mais avec moins d’espoir que la veille, comme résignée de ne pas recevoir de nouvelles, et est donc moins déçue de ne rien y découvrir. Elle prend sa douche, passe son uniforme, sort son vélo et file à la caserne des pompiers. Sa journée de garde commence, elle prend connaissance de son poste pour les 24 heures à venir et file effectuer la vérification de son matériel. Les interventions s’enchaînent, elle n’a pas le temps de souffler, même son repas de midi est écourté pour intervenir sur un accident de la circulation… Minuit arrive, une grande partie de la population étant couchée, les interventions s’espacent, Vanessa prend le temps d’une douche avant d’aller se reposer dans la chambre qu’elle occupe seule, les autres femmes de la caserne n’étant pas de garde sur son équipe. Avant de se coucher, elle règle son réveil sur son portable et s’aperçoit qu’elle a un nouveau message. Elle n’a pas eu le temps de le consulter avant, et c’est fébrilement qu’elle ouvre le mail en question. Seulement quelques mots le compose :
- « Demain 17h, tu te présenteras à la porte principale de mon château, ton collier autour du cou, tu tendras la laisse à qui t’ouvrira. Et ne mets pas de sous-vêtements, ils te seront inutiles… »
Vanessa relit ces mots pour être certaine de ne rien avoir lu de travers, et c’est le cœur battant qu’elle s’endort pour une nuit mouvementée au rythme des interventions.
Il est 8h, Vanessa quitte la caserne pour retourner chez elle, elle nourrit son chien et file se coucher pour terminer sa nuit et tenter de récupérer du peu de sommeil dont elle a pu profiter. Midi, son réveil sonne, elle prend le temps de s’occuper de son chien afin de pouvoir le laisser seul encore quelque temps. Arrive 15h, il est temps de se préparer, elle file à la salle de bain, se rase afin d’être parfaitement lisse de partout, se maquille, se coiffe, puis choisit une petite jupe noire et un chemisier blanc. L’absence de sous-vêtements la perturbe, elle se sent nue, elle prend le collier et la laisse pour les poser dans sa voiture. Il est 16h30, elle est en avance, mais préfère prévoir un laps de temps en cas de souci sur la route, et part pour le château dans lequel elle a découvert des sensations exquises quelques jours auparavant. Elle gare sa voiture au bord de la départementale à quelques mètres de l’imposante grille du château des Evans, et décide d’attendre l’heure exacte pour se présenter à l’entrée. Pendant un bon quart d’heure, Vanessa regarde le collier, symbole de la soumission qu’elle accepte librement de vivre. Puis elle repense à ses interrogations, elle réalise que Le Noble n’a répondu à aucune de ses questions, et qu’Il n’a levé aucun des doutes qu’elle pouvait avoir. Elle songe un instant à oublier tout ça et à faire demi-tour avant de mettre le doigt dans un engrenage qu’elle ne pourrait plus contrôler. Mais au fond d’elle-même, elle sent qu’elle peut lui faire confiance et se calme en se répétant qu’il lèverait ses doutes le moment venu…
L’heure arrive enfin, Vanessa regarde si aucune voiture ne passe sur la route et donc devant la sienne garée à la vue de tous… Personne ! C’est le moment d’agir, alors, elle n’hésite plus une seule seconde. Elle passe le collier autour de son cou, y accroche la laisse et se dirige rapidement devant le haut et magnifique portail, véritable travail de ferronnerie. La grille est entrouverte. Vanessa hésite un instant et comprend que cette ouverture est une invitation à entrer. Alors traversant les jardins arborés et verdoyants, aux immenses pelouses impeccablement entretenues, puis franchissant la cour gravillonnée, elle se dirige tout droit sur le perron du château… Encore un peu hésitante, le cœur battant la chamade, Vanessa se décide à frapper à la lourde porte alors que les cloches de la chapelle sonnent 17h. Elle, qui apprécie la ponctualité, se dit que sa venue est parfaitement dans l’horaire exigé par le Marquis d’Evans. Après plusieurs minutes d’attente, un homme ouvre la porte, Vanessa reconnaît immédiatement Walter, le majordome du Marquis, qui quelques jours plus tôt l’avait accueillit avec ses collègues afin de combattre l’incendie. Vanessa se sent mal à l’aise de se présenter ainsi devant lui, elle est certaine qu’il l’a reconnue, et elle ne sait pas quoi dire.
- A genoux, dit-il calmement et laconiquement avec un regard toisant.
Paradoxalement, cet ordre la calme, elle comprend qu’il est au courant de la raison de sa présence en ces lieux. Le fait qu’elle n’ait pas besoin de s’expliquer la rassure et c’est tout naturellement qu’elle s’exécute, et c’est tête baissée une fois agenouillée, que telle une offrande, elle tend de ses deux mains la dragonne de la laisse reliée à son collier…
(A suivre …)
Le trajet se fait sans encombre, Vanessa conduit doucement, bien trop préoccupée par ce qu’elle vient de vivre, par cette lettre, par la main que le Marquis d’Evans vient de lui tendre pour franchir la porte de ce monde dont elle a toujours rêvé en secret. Alors qu’elle se demande si elle va accepter ou non de poursuivre la découverte de cet univers, un flash lui vient : Elle n’a pas son mail. Elle s’arrête en catastrophe sur le bord de la route, réexamine cette lettre plusieurs fois, mais rien, pas même un indice, aucune chance pour elle de répondre favorablement à son invitation. Vanessa se sent d’un seul coup, anéantie, comme si le rêve qui était à porté de main venait de s’envoler. Elle hésite, faire demi-tour, lui demander audience, obtenir son mail par un de ses serviteurs. Non, ce n’est pas réalisable, comment expliquer ce besoin, que dirait-elle, comment avouer ce qu’elle venait de vivre quelques minutes plus tôt, impossible. Elle se résigne à poursuivre sa route, espérant que l’esprit posé, elle trouverait une solution plus appropriée…
Un quart d’heure plus tard, Vanessa arrive devant chez elle, elle ouvre son garage, y entre sa voiture, referme le portail et entre chez elle. Son fidèle chien l’accueille avec enthousiasme, elle ouvre l’entrée pour le sortir lorsqu’elle voit sur le pas de la porte un petit colis. Elle le prend prudemment, l’examine, rien, aucune indication, même pas un nom, certaine que ce colis n’a pas été déposé là par hasard, Vanessa entre chez elle pour en découvrir son contenu. C’est avec surprise qu’elle découvre le collier et la laisse qu’elle portait quelques heures plus tôt, elle se demande comment le Marquis d’Evans connaît son adresse, comment Il a pu l’amener avant même qu’elle ne rentre. Elle réfléchit, le temps qu’elle a perdu à lire son message laissé sur sa voiture, et le moment où elle s’est arrêtée sur la route, c’est certainement l’explication. Mais son adresse ? Il ne connaît que son prénom, comment a-t-il fait ? Elle a beau cherché, elle ne voit pas, mais peu importe, elle a la sensation qu’elle peut lui faire confiance, et qu’Il n’utilisera pas ce qu’il connaît d’elle à mauvais escient.
Vanessa sort le collier de sa boite et s’aperçoit qu’un petit carton est coincé dedans, un carton aussi petit que celui sur lequel elle avait laissé son numéro de téléphone, elle sourit, s’en saisit et peut y lire une adresse mail. Elle est soulagée, cette sensation qui l’envahit soudain lui fait prendre conscience qu’elle a déjà pris sa décision, et qu’il lui est impossible de refuser d’aller plus loin, c’est comme une évidence qui se révèle, elle est faite pour ça. Le Marquis lui a laissé 48h pour se décider, mais elle n’en a pas besoin, tout comme elle est persuadée qu’il connaît déjà la réponse, sinon pourquoi lui avoir fait parvenir ce collier et cette laisse. Elle décide néanmoins de ne pas répondre de suite, préférant attendre d’être plus reposée pour réfléchir aux mots qu’elle devra choisir. La fin d'après-midi pointe, mais le soleil chauffe encore bien l'atmosphère, aussi Vanessa décide d'aller se détendre en emmenant son chien dans les bois du village. Elle sort son collier et sourit en voyant la différence de taille avec celui qu’elle portait quelques heures auparavant. La jeune femme passe le collier autour du cou de son chien, file se changer pour une tenue de footing, chausse sa paire de baskets, et ferme sa maison à clé.
Après quelques foulées, Vanessa est dans le bois, son chien la suit fidèlement, sans jamais dévier de sa trajectoire malgré les quelques lapins qu’ils peuvent croiser en cette fin de journée. Elle réalise soudain que si la laisse est inutile pour son chien, elle l’est encore plus pour elle, alors pourquoi Le Marquis d’Evans s’est-il encombré de cet accessoire. En y réfléchissant plus longuement, elle en déduit que cette laisse accentue la sensation de soumission, elle prend conscience de l’importance du côté cérébral de ce genre de relation. Elle fantasme même et avec une certaine excitation être dans ce bois mais à la place de son chien et menée en laisse à quatre pattes par le Marquis. Cela veut dire que si elle accepte cet engagement de soumise, son Maître va prendre peu à peu de l’ascendance sur elle, mais jusqu’à quel point ? Va-t-elle conserver son identité, sa liberté de vie ? … Les questions se bousculent dans sa tête, elle ne veut pas s’engouffrer dans un monde qu’elle ne connaît pas, sans en connaître les conséquences, il faut absolument qu’elle puisse le lui expliquer. C’est avec toutes ces choses en tête qu’elle rejoint son domicile avec ses rêves de soumission mais aussi avec ses craintes légitimes. Après une douche chaude pour se détendre, Vanessa se décide enfin à écrire ce mail, et s’installe à son bureau, elle allume son ordinateur et ouvre une page de traitement de texte pour préparer son message. Ses doigts se posent sur son clavier, elle fixe l’écran et les faits courir sans vraiment réfléchir.
- « Monsieur », soudain une des paroles du Marquis d’Evans lui revient en mémoire « A partir de maintenant, tu dois m’appeler Maître », elle efface ce premier mot. - « Maître, je dois avouer que je ne sais pas vraiment quoi écrire dans ce message, j’ai envie d’aller plus loin, mais j’ai peur de ce que cela implique. En fait, je ne sais même pas si vous voulez simplement me faire découvrir un peu plus votre monde, ou bien faire de moi une véritable soumise. Je ne sais pas ce que vous attendez de moi, je ne veux pas vous laisser croire que je suis prête à tout renoncer, j’ai une vie privée, des obligations personnelles et professionnelles, et même si j’ai très envie de goutter à ce que vous m’avez généreusement laissé entrevoir, je dois protéger ce que je suis. De plus, je dois aussi vous avouer que j’ai ressenti de la colère envers vous, votre façon de mettre un terme à cette première entrevue, j’ai pensé que vous ne vouliez pas aller plus loin, que vous m’aviez simplement utilisée pour « jouer ». Cette colère s’est estompée lorsque j’ai découvert votre message, mais j’ai honte d’avoir pu imaginer que vous étiez capable d’une telle manipulation, et je souhaite vous présenter mes excuses pour avoir eu ces pensées. Aussi, si vous le désirez toujours, j’accepte d’en découvrir plus. » Elle relit son message, et efface sa dernière phrase qui lui semble bien inappropriée, pour la remplacer par « Aussi, je vous prie de bien vouloir accepter de m’en faire découvrir d’avantage ».
Vanessa relit son message une seconde fois, ne voit rien à modifier, hésite un instant, puis ouvre sa boite de messagerie pour l’envoyer. Elle reste un instant sans bouger, se demandant quand elle aurait une réponse, puis réalisant que, ce ne serait certainement pas aujourd’hui, décide de couper son ordinateur pour aller se reposer…
Monsieur le Marquis d’Evans vient de terminer son dîner, Il caresse nonchalamment la croupe de la soumise chargée de débarrasser sa table, puis se lève pour aller s’asseoir dans son fauteuil préférée, devant la grande cheminée du salon où le feu crépite. Alors qu’Il admire les flammes danser, son Smartphone émet un son. Un nouvel email, Il regarde… Mail qui vient de Vanessa, Il sourit, Il ne doutait pas qu’Il aurait aussi rapidement de ses nouvelles, bien qu’Il pensait qu’elle attendrait le lendemain matin pour les lui envoyer. Il sourit de nouveau en lisant ses mots, elle sait ce qu’elle veut, tout du moins ce qu’elle ne veut pas. Et son attachement à lui avouer la colère qui l’a submergé, elle respire la sincérité, elle assume ses erreurs, c’est certain le potentiel est bel et bien présent pour faire d’elle une soumise dévouée… Il repose son téléphone, bien décidé à la faire patienter avant de la contacter de nouveau.
Le lendemain matin, il est 9h, le téléphone de Vanessa la réveille avec sa musique préférée, elle s’en saisit, coupe la sonnerie et vérifie immédiatement sa boite mail. Alors qu’elle ouvre sa messagerie, elle sent son cœur battre plus fort, elle retient sa respiration, attend que le téléphone se mette à jour, et ressent une certaine déception en voyant qu’elle n’a pas de messages. Elle pense que Le Marquis n’a pas eu le temps de lire son mail et qu’Il lui répondra dans la journée. La jeune femme profite de sa journée de repos pour travailler dans son jardin, entre les arbres à tailler, le gazon à tondre, les parterres à désherber, elle n’a pas le temps de s’ennuyer, pourtant régulièrement, elle vérifie son téléphone, et à chaque fois, elle est de plus en plus déçue de ne pas découvrir de nouveau mail. La fin de la journée approche et toujours rien, Vanessa se demande s’il a bien reçu son mail, hésite à lui en écrire un second, puis se dit qu’elle doit patienter son bon vouloir.
Le lendemain encore, Vanessa se lève à 6h, elle regarde une fois de plus ses mails mais avec moins d’espoir que la veille, comme résignée de ne pas recevoir de nouvelles, et est donc moins déçue de ne rien y découvrir. Elle prend sa douche, passe son uniforme, sort son vélo et file à la caserne des pompiers. Sa journée de garde commence, elle prend connaissance de son poste pour les 24 heures à venir et file effectuer la vérification de son matériel. Les interventions s’enchaînent, elle n’a pas le temps de souffler, même son repas de midi est écourté pour intervenir sur un accident de la circulation… Minuit arrive, une grande partie de la population étant couchée, les interventions s’espacent, Vanessa prend le temps d’une douche avant d’aller se reposer dans la chambre qu’elle occupe seule, les autres femmes de la caserne n’étant pas de garde sur son équipe. Avant de se coucher, elle règle son réveil sur son portable et s’aperçoit qu’elle a un nouveau message. Elle n’a pas eu le temps de le consulter avant, et c’est fébrilement qu’elle ouvre le mail en question. Seulement quelques mots le compose :
- « Demain 17h, tu te présenteras à la porte principale de mon château, ton collier autour du cou, tu tendras la laisse à qui t’ouvrira. Et ne mets pas de sous-vêtements, ils te seront inutiles… »
Vanessa relit ces mots pour être certaine de ne rien avoir lu de travers, et c’est le cœur battant qu’elle s’endort pour une nuit mouvementée au rythme des interventions.
Il est 8h, Vanessa quitte la caserne pour retourner chez elle, elle nourrit son chien et file se coucher pour terminer sa nuit et tenter de récupérer du peu de sommeil dont elle a pu profiter. Midi, son réveil sonne, elle prend le temps de s’occuper de son chien afin de pouvoir le laisser seul encore quelque temps. Arrive 15h, il est temps de se préparer, elle file à la salle de bain, se rase afin d’être parfaitement lisse de partout, se maquille, se coiffe, puis choisit une petite jupe noire et un chemisier blanc. L’absence de sous-vêtements la perturbe, elle se sent nue, elle prend le collier et la laisse pour les poser dans sa voiture. Il est 16h30, elle est en avance, mais préfère prévoir un laps de temps en cas de souci sur la route, et part pour le château dans lequel elle a découvert des sensations exquises quelques jours auparavant. Elle gare sa voiture au bord de la départementale à quelques mètres de l’imposante grille du château des Evans, et décide d’attendre l’heure exacte pour se présenter à l’entrée. Pendant un bon quart d’heure, Vanessa regarde le collier, symbole de la soumission qu’elle accepte librement de vivre. Puis elle repense à ses interrogations, elle réalise que Le Noble n’a répondu à aucune de ses questions, et qu’Il n’a levé aucun des doutes qu’elle pouvait avoir. Elle songe un instant à oublier tout ça et à faire demi-tour avant de mettre le doigt dans un engrenage qu’elle ne pourrait plus contrôler. Mais au fond d’elle-même, elle sent qu’elle peut lui faire confiance et se calme en se répétant qu’il lèverait ses doutes le moment venu…
L’heure arrive enfin, Vanessa regarde si aucune voiture ne passe sur la route et donc devant la sienne garée à la vue de tous… Personne ! C’est le moment d’agir, alors, elle n’hésite plus une seule seconde. Elle passe le collier autour de son cou, y accroche la laisse et se dirige rapidement devant le haut et magnifique portail, véritable travail de ferronnerie. La grille est entrouverte. Vanessa hésite un instant et comprend que cette ouverture est une invitation à entrer. Alors traversant les jardins arborés et verdoyants, aux immenses pelouses impeccablement entretenues, puis franchissant la cour gravillonnée, elle se dirige tout droit sur le perron du château… Encore un peu hésitante, le cœur battant la chamade, Vanessa se décide à frapper à la lourde porte alors que les cloches de la chapelle sonnent 17h. Elle, qui apprécie la ponctualité, se dit que sa venue est parfaitement dans l’horaire exigé par le Marquis d’Evans. Après plusieurs minutes d’attente, un homme ouvre la porte, Vanessa reconnaît immédiatement Walter, le majordome du Marquis, qui quelques jours plus tôt l’avait accueillit avec ses collègues afin de combattre l’incendie. Vanessa se sent mal à l’aise de se présenter ainsi devant lui, elle est certaine qu’il l’a reconnue, et elle ne sait pas quoi dire.
- A genoux, dit-il calmement et laconiquement avec un regard toisant.
Paradoxalement, cet ordre la calme, elle comprend qu’il est au courant de la raison de sa présence en ces lieux. Le fait qu’elle n’ait pas besoin de s’expliquer la rassure et c’est tout naturellement qu’elle s’exécute, et c’est tête baissée une fois agenouillée, que telle une offrande, elle tend de ses deux mains la dragonne de la laisse reliée à son collier…
(A suivre …)
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