La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°285)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°285) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°285)
Suite de l'épisode précédent N°284 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré –

Thaïs à peine arrivée au Château de Monsieur le Marquis Edouard d’Evans s’est retrouvée, sur les indications de son Maître « amenée » par de simples consignes en sms, jusqu’au chenil grillagé et proche où elle a atterri en suivant le chemin de lumière multicolore. Et tout cela suivant la mise en scène prévue par son Maître Vénéré qui ne perd rien de ce qui se passe. En effet, même s’IL a choisi pour l’heure de rester en retrait et silencieux, car IL peut sur son ordinateur visualiser, d’une part toutes les pièces de la demeure de ses ancêtres mais aussi une grande partie des abords et des espaces verts. Et cela grâce à un système de nombreuses caméras infrarouges de surveillance avec micros d’écoute, installées dans toute la propriété. Le Châtelain aime bien avoir à tout moment la maîtrise totale sur tout ce qui se passe chez lui et pouvoir avoir l’œil sur ceux qui sont à son service et également l’ensemble de son cheptel d’esclaves. Mais seuls les agents de sécurité qui ont été chargés d’installer le système de câblage électronique et informatique, ainsi que les deux fidèles et complices serviteurs que sont Marie, la cuisinière et Walter, le majordome, connaissent l’existence de ce véritable maillage de surveillance absolue. Système de surveillance que le Noble peut contrôler à tout moment, même à distance et en son absence, prenant soin néanmoins de déprogrammer quand IL demeure au Château les pièces où IL souhaite pouvoir évoluer en toute tranquillité. Ainsi sans être à son tour victime des caméras que visionne de nuit comme de jour, le vigile en faction peut rendre compte d’une part de tout incident ou tentative d’effraction et d’autre part d’une hypothétique évasion improbable d’un esclave qui aurait eu de bien mauvaises idées de vouloir reprendre sa liberté et s’enfuir sans l’autorisation préalable du Maître. Mais cette dernière éventualité est à exclure car le Château n’est surtout pas une prison, les esclaves présents étant asservis de leur plein gré et si heureux de vivre ce privilège d’être sous le joug du Maître les lieux.

Thaïs de son côté dans la nuit de ses pensées se sent un peu troublée, déçue et même humiliée de ne même pas avoir été accueillie à son arrivée alors qu’elle vient de faire un voyage de plusieurs heures et qu’elle a respecté toutes les exigences de son Maître à la lettre. Elle n’a rien pour étancher sa soif et apaiser sa faim, et elle n’a pas pris le temps non plus de s’arrêter sur la route pour soulager sa vessie pleine depuis de nombreuses heures. Mais surtout, elle commence à s’inquiéter dans la nuit noire. Toutes les lumières du Château sont désormais éteintes, et pourtant il lui semble qu’il ne doit pas être si tard que cela pour imaginer que tout le monde soit déjà en train de dormir à l’intérieur. Les bruits de la futaie voisine, les bois qui craquent sous la brise nocturne et la chouette lugubre qui hulule de manière régulière, tout cela ajoute à son angoisse de ne rien apercevoir et de ne pas savoir ce qui va se passer. Mais c’est surtout son excitation qui la tient éveillée. Son rythme cardiaque s’est accéléré par ce mélange de peur et d’agitation tout autant cérébrale que charnelle. Sa chatte embrasée coule malgré la fraîcheur de la nuit mais elle sait qu’elle n’a reçu aucun ordre l’autorisant à se toucher et à se caresser. Docile et respectueuse, elle n’ose pas envoyer sa main pour apaiser le désir qui la titille, ce qui lui permettrait aussi au passage de récupérer sa mouille qui a envahi sa caverne humide et d’en profiter pour pouvoir se lécher les doigts imprégnés de ses plus sensuelles fragrances intimes qui lui feraient un peu oublier la forte odeur canine si désagréable du chenil. Il lui semble que la fraîcheur de la nuit fait encore plus ressortir le feu qui brûle entre ses cuisses tant elle désire ardemment se trouver aux pieds de son Maître qui l’a quitté depuis le dimanche précédent ne lui autorisant aucun plaisir solitaire pendant cette période pour qu’elle se consacre exclusivement à son travail en attendant son départ pour le Château, mais aussi pour qu’elle soit en manque de sexe et de plaisirs, le jour de son arrivée, ce qui devait attiser sa concupiscence comme le lui avait explicitement indiqué dans un message le Marquis d’Evans qui voulait la retrouver avide de tentations de toutes sortes.

Elle repense au fait qu’après tout son Maître Vénéré l’a très souvent appelé « Ma belle chienne » depuis qu’elle est devenue sa soumise. Au départ, elle avait trouvé ce qualificatif surprenant pour une femme qui même si elle a un côté animal enfoui n’en reste pas moins un être humain, puis ensuite elle l’avait trouvé plaisant quand IL lui avait dit qu’elle haletait bien comme une chienne en faisant l’amour et que donc le terme était plus qu’approprié. Au fil des jours, ayant enfin laissé ressortir le besoin de soumission qu’elle gardé secret au plus profond de son âme depuis l’enfance, qu’elle avait ressenti un vrai plaisir aux propos de son Maître à qui elle appartenait chaque jour un peu plus, corps, esprit et âme. Ce n’est que le jour, où IL lui avait demandé de se rendre dans une animalerie pour acheter un collier à sa taille qu’elle avait été le plus étonnée, et même très gênée, honteuse au point de devenir écarlate dans le magasin lorsque le vendeur lui avait demandé :

- « Pour quelle race de chien, le collier ? Et il a quel âge ? Enfin, disons quelle est sa taille et aussi mâle ou femelle ? Car nous avons différentes tailles et de nombreux modèles – Il en faut un assez solide mais pas trop si vous voulez pouvoir bien le tenir en laisse sans le blesser ». … Il ne pouvait être question qu’elle réponde :
- « De race humaine et femelle … ne vous inquiétez pas pour la taille, je vais l’essayer en le passant autour du cou !!! »… Et donc, elle avait préféré esquiver la question, en disant : - « Merci, beaucoup, pour l’instant, je regarde juste… Je reviendrais avec mon mari car après tout c’est pour son chien ».

Le vendeur s’était éloigné sans rien dire, mais Thaïs avait l’impression qu’on aurait pu faire cuire des œufs sur ses joues tellement elle les imaginait écarlates devant ses mensonges éhontés. Elle avait attrapé vite fait un collier et une laisse qui paraissait convenir en longueur par rapport à son cou et aux colliers qu’elle avait l’habitude de porter avant. Et immédiatement, elle avait filé vers la caisse sans demander son reste, tentant de cacher son acquisition au regard des autres clients.

Quel chemin parcouru depuis ce jour là ! Maintenant, Thaïs est la plus heureuse des petites chiennes soumises chaque fois que son Maître l’autorise à pouvoir porter son collier et sa laisse, et depuis peu elle a eu le grand honneur de recevoir un magnifique collier permanent en métal qui ne quittera plus jamais son cou sans la clef détenue par son Maître. De manière presque inconsciente, entraînée par ses pensées, ses souvenirs et ses réflexions, elle a attrapé à deux mains la laisse qui pend à son cou et tire dessus comme pour ressentir l’Emprise de son Maître et le Pouvoir qu’IL a pris sur elle, comme s’IL était déjà pour venir la chercher dans ce chenil… Recroquevillée sous la couverture à cause du froid, elle aurait aimé trouver le sommeil pour éviter de penser à tout ce qui lui passe dans la tête, sentiments ambivalents et parfois contradictoires. Elle doit lutter contre certains qui sont basiquement humains et presque négatifs : La faim, la soif, l’envie d’uriner, le froid, la peur, l’angoisse, l’appréhension, la honte, l’humiliation. A contrario, elle ressent de manière plus positive, la volonté sincère d’être la soumise que son Maître exige d’elle : L’envie de s’améliorer grâce au dressage dont son Maître lui a parlé, l’espoir de grandir dans sa soumission pour mieux satisfaire son Maître, le besoin presque inhérent à sa personnalité profonde de sans cesse servir son Maître, la certitude d’être à la bonne place aux pieds de son Maître celle où elle se sent bien, la curiosité face à l’inconnu qui est sans cesse encouragée par le fait que son Maître ne divulgue que peu ses intentions et qu’IL joue toujours de l’effet de surprise, le désir charnel et sexuel qui est attisé parce que son Maître lui a fait vivre de si intense depuis des mois, la tentation de répondre aux idées perverses de son Maître qui la fait souvent chavirer dans des plaisirs dont elle n’avait jamais soupçonné dans le passé l’intensité, et par-dessus tout, l’excitation de la situation présente dans laquelle elle est maintenue, isolée dans la nuit et dans ce chenil. Thaïs se dit qu’il est tout naturellement évident qu’une bonne petite chienne dort dans un chenil, et elle se trouve stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt, bien qu’elle sait qu’après tout, elle n’est pas là pour anticiper ce qui va lui arriver, mais bien pour répondre simplement et immédiatement aux exigences de son Maître Vénéré.

Thaïs a complètement perdu la notion du temps, le faible quartier de lune est de plus en plus masqué par l’épaisse couche de nuages et ne dégage qu’une minuscule clarté dans le noir absolu. Il y avait longtemps que la femme déjà ne portait plus de montre regardant l’heure sur son téléphone portable, mais de toute manière, la soumise ne porte que ce que son Maître lui impose et pour ce jour, la consigne avait été précise. Elle n’a donc gardé comme parure que son collier d’esclave et la laisse qui pend à son cou. Elle ne pourrait même pas dire si elle est éveillée, endormie ou somnolente, c’est la cacophonie dans sa tête, et surtout elle serait bien incapable de préciser s’il s’est passé depuis son arrivée dans le chenil une demi-heure seulement ou déjà quatre heures. Le temps lui parait long et elle se résigne à attendre seulement de voir le jour se lever. En réalité, il ne s’est passé vraiment qu’une demi-heure de temps terrestre, mais Thaïs n’a aucun moyen de s’en rendre compte et le plan prévu par le Marquis d’Evans avait bien considéré qu’il en serait ainsi…

Soudain, c’est dans un état presque d’engourdissement, qu’un son strident vient interrompre les pensées et rêveries de la chienne endormie sur le sol bétonné. Au même moment, un petit point lumineux s’allume. Thaïs se redresse immédiatement et elle est attirée tant par la sonnerie qu’elle identifie maintenant comme celle d’un téléphone portable, que par le minuscule point de lumière dont elle s’approche pour constater qu’il s’agit d’un de ces petits gadgets lumineux que l’on branche sur les mobiles et qui s’illuminent quand le téléphone annonce un appel ou un message. Elle ne peut s’empêcher de sourire car le gadget en question est un minuscule petit chien qui pend au bout d’un fil accroché le long du grillage, et elle voit là toute la finesse du Châtelain qui imagine ses plans dans les moindres détails. Vu qu’il n’y a personne d’autre dans le chenil et ne pouvant douter que l’appel lui est bien destiné, elle s’empresse d’ouvrir le téléphone, voyant immédiatement un sms qui vient d’arriver. Le mobile est de la même marque que le sien, et elle n’a donc aucun mal à savoir s’en servir, sauf qu’il ne contient aucune autre application que la fonction messagerie et qu’il n’y a aucune indication fiable sur tout ce qui touche à l’heure et au jour, puisque l’horloge marque 21h00 qui était l’heure de son arrivée et que le jour est celui du 1er janvier 2020….

Un peu intriguée par ces petits détails qui ne lui ont pas échappés et qui renforcent aussi sec son excitation sensuelle et sexuelle, car elle comprend que la soirée finalement est loin d’être terminée comme elle l’avait imaginée, ne fait que commencer et qu’il y a bien peu de chances qu’elle s’éternise dans ce chenil malodorant encore fort longtemps, car sinon le Marquis d’Evans n’aurait pas pris la peine de toute cette mise en scène, la laissant simplement trouver le sommeil ou attendre toute la nuit à même le sol là, dans le froid de ce petit enclos pour chien. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Thaïs a parcouru à toute allure le texte du message qui lui est adressé et qu’elle relit plus calmement une deuxième fois et qui est ainsi rédigé :

- « Ma belle chienne, Je vois que tu as trouvé ta place comme prévu et exigé par ton Maître. Il n’est pas dans mon intention de te laisser là pour ce soir, mais n’oublie jamais que c’est en passant par ce chenil que tu es arrivée au château et que tu pourrais bien t’y retrouver un jour et y rester plus longtemps, si tel était mon bon plaisir. Ne t’imagine pas non plus que tu vas rentrer par la grand porte et que toutes les lumières vont s’éclairer pour t’accueillir. Le chemin est forcément long pour une soumise qui souhaite arriver jusqu’aux pieds de son Maître Vénéré. A partir de maintenant, tu vas tâcher d’écouter tous mes ordres et ne te trompes pas car pour chaque erreur ou retard dans l’exécution d’une consigne, une sanction sera appliquée. Je vais devenir de plus en plus exigeant avec toi, c’est ce que Je veux et Je sais que c’est ce que tu souhaites aussi, même si tu ne le sais pas encore autant que Je le pressens. Tu vas donc sortir de là et rejoindre l’entrée qui va s’allumer. Tu prends ce téléphone avec toi, tu verras, il y a un cordon que tu pourras passer autour du cou. »

La belle chienne se demande si elle doit répondre à ce message ou non. Elle pense que pour l’instant, il vaut mieux qu’elle s’en tienne à la simple exécution de l’ordre. Etant entrée au chenil à quatre pattes, il lui semble naturel d’en ressortir dans la même position, poursuivant ainsi son périple sans savoir ce qui l’attend à la porte suivante qui vient de s’éclairer sur le côté de l’immense château dont elle distingue à nouveau la silhouette avec ce point lumineux. Le téléphone à son cou se balance à chaque avancée sur sa poitrine qui ballotte déjà par le simple fait de se déplacer d’une marche animale quadrupède. L’excitation monte à nouveau dans le corps de Thaïs qui est aussi excitée qu’un enfant qui se lève le 25 Décembre pour découvrir les cadeaux du Père Noël, sauf que ce n’est pas que son cœur qui bat la chamade mais aussi son corps qui frissonne sous la fraîcheur de la nuit et qui brûle tout en même temps sous l’onde de désir qui la traverse. Elle a l’impression que ses cuisses sont poisseuses et trempées car en se déplaçant, ses parties intimes s’entrouvrent au fur et à mesure qu’elle bouge et laissent couler le trop plein de cyprine qui a recouvert les lèvres roses de sa chatte glabre.

Quelques minutes plus tard, tandis que Thaïs est déjà arrivée depuis quelque temps devant la porte, un nouvel sms s’annonce avec la même sonnerie. La soumise s’empresse à nouveau de lire le texte adressé par le Noble qui suit toujours à travers les caméras de vidéo-surveillance, et ce sans que Thaïs ne puisse l’imaginer, le parcours de celle qui Lui appartient. C’est à souhait qu’IL la fait poireauter un peu plus à cette étape, pour tester sans cesse la patience et la docilité de celle qu’IL veut encore plus dévouée et servile, heureuse d’être et de n’être qu’une esclave à Ses pieds. Mais c’est aussi dans le but de déstabiliser sans cesse les sens et les pensées de celle qui est sous Son joug qu’IL cherche à intensifier l’effet de surprise. C’est parce qu’IL a décidé de faire vivre à Sa belle chienne un séjour qu’IL souhaite inoubliable et intense, qu’IL désire voir monter crescendo toutes sortes d’émotions et de ressentis. IL a bien dans l’intention de sceller définitivement de manière plus profonde, inaltérable et indissociable, la relation professionnelle et le lien D/s qui va de plus en plus unir au Maître Vénéré celle qui a désiré devenir son esclave-soumise à Ses pieds, voulant lui appartenir totalement. Et IL a le dessein de marquer Son titre de propriété de diverses manières, voulant le graver tant dans son corps, que dans son cœur et dans la profondeur de son âme. Le bref sms laconique et directif est ainsi rédigé :

- « Tu entres. Tu refermes la porte derrière toi. A ta droite, une corbeille posée sur un tabouret. A l’intérieur, des écouteurs branchés sur un appareil qui pendra dans ton cou et un bandeau. Tu y poses le téléphone éteint. Tu glisses le bandeau sur tes yeux et par-dessus les écouteurs. Tu restes à genoux, les cuisses reposant sur les talons, les mains croisées dans le dos. Exécution !... »

Le Marquis a eu l’idée de rajouter à la fin du sms, ces quelques mots « … et tu attends ». Mais c’est d’une telle évidence, qu’IL a aussi sec effacé cette partie de son message qui ne fait pas dans la dentelle. Thaïs s’exécute sans perdre une seule seconde, se privant de la vue, ce qui la change à peine car à part la petite lumière du téléphone c’est à nouveau le noir complet qui s’est fait dès qu’elle est entrée, et se privant également de l’ouïe, mais le Château semble mort tellement il est silencieux. Ce que Thaïs ignore, c’est que le Marquis d’Evans avait imposé un genre de couvre-feu à toute la maisonnée pour organiser sa mise en scène et l’accueil qu’IL voulait réserver à celle qui venait de devenir son associée en sus de son esclave. La soumise se positionne telle que son Maître l’a exigé et elle attend ainsi les bras joints dans le dos, perdant une fois de plus la notion du temps qui pense, et de plus en plus assaillie par ce désir si cuisant qui la démange dans tout son bas-ventre et auquel elle n’a aucun moyen de se soustraire. D’ailleurs, elle en n’a aucune envie de se soustraire à cette excitation grandissante, à ces frissons enivrants qui lui parcourt tout le corps, à cette situation des plus exquises en sensations de tant de plaisirs quand on ressent comme elle, simplement l’envie jouissive d’être chienne pour son Maître vénéré… Alors, son sexe mouille d’excitation comme cette bonne chienne qu’elle est, oui elle attend la suite des évènements en mouillant …

(A suivre…..)

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