La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°289)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-05-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°289)
Vanessa au château - Suite de l'épisode N°273 -
Vanessa ne doute pas qu’elle n’a fait qu’entrevoir ce monde auquel elle aspire depuis tant d’années, mais ce qu’elle se demande, c’est ce qui le compose réellement, quels renoncements cela implique, et si elle sera capable d'assumer ce qu'elle souhaite au plus profond d'elle-même. Le Marquis ressent ses doutes, il s'accroupit à sa hauteur, plonge son regard d'un bleu azur dans le sien, et lui annonce calmement :
- Saches que j'ai bien compris tes inquiétudes dont tu m'as fait part dans ton mail. Pour répondre à la première question que tu as posée, je ne suis pas un guide touristique, je ne suis pas ici pour te faire découvrir ce monde juste en théorie, mais réellement pour t'y faire entrer et si tu le mérites suffisamment, peut-être faire de toi une de mes soumises.
Vanessa est maintenant fixée sur les objectifs de son nouveau Maître, et même si elle s'en doutait, le fait qu'il le lui ait clairement annoncé la conforte dans ce qu'elle avait pressenti.
- Ensuite, même si une soumise ne peut rien imposer à son Maître, j'ai très bien compris que tu tenais à rester discrète par rapport à ta vie professionnelle. Je ne dis pas que tu ne devras pas t'adapter à Mes exigences, mais il est certain que j'adapterai également Mes exigences à tes responsabilités. Quoi que tu deviennes pour Moi, je respecterais toujours ton engagement de pompier. La vie de soumise n'est pas incompatible avec une vie vanille. Et puis je pense te l'avoir prouvé en attendant ton jour de congé pour te faire venir séant, en te laissant le temps de récupérer de ta garde et de t'occuper de ton compagnon à quatre pattes.
La jeune femme réalise soudain qu'il s'est renseigné sur elle, ou tout du moins sur son rythme de vie. Effectivement, le rythme d'un pompier de terrain est 24h de garde pour 48 de repos, et la plupart débutent ces 48h en récupérant d'une nuit plus ou moins agitée en fonction des jours. Elle se trouve soudain bien ridicule d'avoir craint qu'il ne prenne pas en compte sa vie de femme, et tout naturellement, comme pour lui faire savoir qu'elle a compris son erreur, et qu'elle accepte ce qu'Il lui imposera, elle incline positivement de la tête. Le Maître des lieux se relève solennellement.
- Bien, maintenant que les choses sont dites, je réitère ma question pour la dernière fois : Es-tu prête à apprendre tout ce que tu devras assimiler pour faire de toi une véritable soumise comme tu l’as, au plus profond de toi, toujours rêver et plus exactement pour faire de toi, une de MES soumises ?
Un petit silence de quelques secondes se fait sentir sous le regard Dominateur du Marquis… puis sans hésiter sur la réponse, mais doucement sur le timbre de voix, Vanessa répond :
- Oui, dit Vanessa de cette faible voix.
- Je n'ai rien entendu, et il me semble que je t'ai déjà enseigné comment t'adresser à ton Maître, il s'agirait de ne pas oublier les premières leçons, je déteste me répéter, accuse-t-il d'une voix grave.
- Oui, Maître, dit-elle haut et fort cette fois, pour bien montrer qu’elle est certaine de sa décision.
- Bien voilà qui est mieux, les choses sérieuses vont pouvoir commencer, ponctue le Noble d'une voix enjouée.
Il caresse la nuque de Sa nouvelle chienne, glisse sa main autour de son cou pour saisir entre Ses doigts la chaîne de sa laisse toujours attachée à son collier. Puis sans geste brusque, il la fait glisser dans Sa main jusqu’à se saisir de la dragonne. Une simple tension sur la chaîne fait comprendre à Vanessa qu’elle doit le suivre. Il marche jusqu’à son fauteuil où il s’installe confortablement, plaçant la jeune femme entre Ses jambes.
- Il est indéniable que tu as du potentiel, mais il s'agit maintenant de savoir l'exploiter. Ton apprentissage sera long, bien souvent tu devras recommencer, et nous allons débuter par la fellation, je ne puis posséder une soumise qui ne sache pas prodiguer ce genre de plaisir…
Vanessa écoute attentivement chacun des mots du Marquis, à genoux entre Ses jambes, elle enregistre toutes les informations qui lui parviennent comme si elle apprenait un manuel de règles fondamentales. Et instinctivement, sans même contrôler son geste, elle ouvre docilement sa bouche. Le Noble en sourit, le naturel de sa docilité le conforte dans l’idée qu’elle est faite pour servir. Sans un mot il ouvre son pantalon pour sortir sa verge déjà tendue et attend, mais la jeune femme ne réagit pas, alors d’un ton sec, il lui annonce :
- J’attends !
Vanessa sent son cœur accélérer, elle ne sait pas plus comment s’y prendre, et craint de le décevoir. Craintivement, elle approche la bouche de ce sexe tendu, elle lèche timidement le bout du gland, puis s’attarde sur la longueur du membre de son Maître, après quelques minutes elle ose enfin le prendre en bouche et le laisse doucement s’enfoncer jusqu’au fond de sa gorge. Elle ressent un haut le cœur, lorsque le gland touche sa luette, mais elle le contrôle pour entamer des vas-et-viens ses lèvres serrées autour de ce sexe. Le Marquis la laisse un instant se débrouiller seule, instant qui semble une éternité à Vanessa tant elle se sent gauche, puis comme une délivrance, elle entend la voix de son Maître la diriger : « sers plus tes lèvres », « vas plus vite », « plus profond », « ralentis » « passe mieux ta langue sur ma hampe » etc .. A chacun de Ses ordres, la jeune femme s’applique, elle tente de comprendre à quel moment faire quoi et comment… Soudain, le Marquis la repousse, la laissant à genoux entre Ses jambes, la bouche ouverte, les mains toujours jointes derrière son dos.
- Bien, voilà qui est nettement mieux, même si tu es loin de maîtriser cet art. Mais ne t’en fais pas, je m’attacherai à ce que tu sois éduquée pour ce plaisir, annonce-t-il un sourire carnassier au coin des lèvres.
Vanessa a bien conscience qu’elle ne fait que débuter dans la pratique de la fellation, mais elle se sent comme soulagée de savoir qu’il l’aidera à évoluer dans ce domaine.
- J’aurai pu m’attarder plus, mais tu dois être préparée pour la soirée qui nous attend. Saches que je vais recevoir du monde et que même si tu es nouvelle, tu te dois d’honorer Mon éducation. Je compte donc sur toi pour avoir une attitude exemplaire et pour exécuter tous ce qui te sera demandé avec la plus grande application. Est-ce bien compris ?
- Oui Maitre, répond Vanessa d’une voix claire.
- Bien, ce soir tu seras masquée, afin que ton visage ne soit pas révélé, toutefois nous verrons tes yeux, tâche donc de toujours les conserver baissés.
- Bien Maître, mais si vous le désirez, je ne vois aucun inconvénients à ce que vous dévoiliez mon visage devant Votre cercle d’amis.
- C’est à moi de décider ce qui est bon ou non pour toi, je n’ai pas besoin de ton accord, le jour où je voudrais te dévoiler, est-ce bien clair ? annonce le Noble d’une voix fâchée.
- Oui Maître, pardon…je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, se reprit Vanessa.
- Tu seras punie pour m’avoir fait part de ton avis sans que je ne te le demande, mais pas pour le moment, j’ai besoin que ton corps soit sans traces pour ce soir. Toutefois n’en profite pas, car toutes tes fautes seront relevées et corrigées le moment opportun.
Sans un mot de plus, il se lève et se dirige vers le mur pour appuyer sur le bouton d’un petit boitier blanc.
- Oui Monsieur le Marquis ? répond une voix masculine sortant du boitier.
- Walter, vous pouvez venir récupérer notre nouvelle venue et la faire préparer comme je l’ai exigé.
- Bien Monsieur le Marquis, j’arrive immédiatement.
Le Marquis quitte la pièce sans un regard pour Vanessa, la laissant immobile sur le tapis, à genoux devant son fauteuil, à attendre la venue du Majordome de son Maître. Vanessa attend fébrile, elle appréhende de se retrouver encore une fois seule face à Walter. Lors de l’incendie, il lui était apparu comme un homme extrêmement compétent, efficace et serviable. Mais dans sa nouvelle condition, et à la vue de la sévérité avec laquelle il l’a accueillie quelques heures plus tôt, elle craint de se trouver encore une fois seule face à lui. Après quelques minutes d’attente, elle entend la porte s’ouvrir et des pas s’approcher d’elle. Sans lui adresser le moindre mot Walter se saisit de la laisse qui pendait entre ses seins et tire dessus pour lui intimer l’ordre de le suivre.
C’est à quatre pattes qu’elle suit docilement le Majordome, traversant les immenses couloirs du château, mais elle ne peut en apprécier la beauté, ses yeux rivés sur le sol, elle n’aperçoit que les dalles noires et blanches du carrelage. D’ailleurs elle n’en aurait pas le temps, l’allure qu’impose Walter est difficile à suivre dans sa position et elle se concentre pour ne pas trébucher. Une nouvelle porte, un nouveau couloir, mais cette fois-ci le sol est recouvert d’une épaisse moquette qui soulage les genoux de Vanessa. Elle accueille avec soulagement ce nouveau revêtement et comme ressourcée, elle parvient à accélérer pour suivre le rythme. Après plusieurs mètres, Walter pousse une dernière porte et la fait entrer dans une nouvelle pièce avant de la mettre à genoux en son centre.
- Bon, nous y voilà, tu vas être préparée pour la soirée de Monsieur le Marquis, il a invité quelques uns de Ses amis et Il a souhaité t’offrir une place privilégiée pour cette première, donc tâche d’en être digne et de ne pas le décevoir. Connais-tu le nyotaimori ?
Vanessa se demande ce que cela peut bien être, elle sait que les japonais sont les pionniers dans certains domaine du D/s et notamment dans les pratiques de bondage qu’elle a pu découvrir sur Internet, mais elle n’y connait pratiquement rien et encore moins les termes.
- Non, dit-elle d’une faible voix.
- Non Monsieur, reprend d’une voix agacée le Majordome.
- Non Monsieur, répète Vanessa.
- Je ne relèverais pas l’erreur pour cette fois-ci car tu n’as pas encore été informée des règles concernant la façon dont tu dois t’adresser à un être supérieur. Aussi à partir de maintenant, tu nommeras tous les hommes « Monsieur » et Monsieur le Marquis « Maître » et aussi toutes les femmes « Madame »… En ce qui concerne les autres soumis et soumises, pas besoin de les nommer puisque tu n’as pas à leur adresser la parole sans ordre de ton Maître. Est-ce bien clair ?
- Oui Monsieur, merci Monsieur.
On frappa à la porte.
- Entre, je t’attendais, tu m’as fait attendre, nous n’avons pas toute la soirée et la tâche est longue.
- Oui Monsieur Walter, je suis sincèrement désolée, je devais rassembler tous les produits nécessaires, répond une voix féminine.
- Etre désolée n’accélèrera pas les choses, je m’occuperais de ce retard plus tard, pour le moment il faut la préparer. Elle ne connait pas le nyotaimori, alors tâche de bien lui expliquer son rôle, si elle fait une fausse note ce soir, tu recevras la même punition qu’elle, est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur Walter.
Vanessa tremble de cette annonce, assumer ses erreurs et en subir les conséquences est une chose, mais qu’une inconnue connaisse le même sort par sa faute en est une autre.
- Bien, cette esclave va te préparer et t’enseigner ton rôle, soit bien concentrée sur tous ce qu’elle te dira et tu n’as pas le droit de lui adresser la parole seulement pour demander des éclaircissements.
Sans un mot de plus Walter quitte la pièce la laissant seule avec cette femme qu’elle n’a pas encore osé regarder…
(A suivre …)
Vanessa ne doute pas qu’elle n’a fait qu’entrevoir ce monde auquel elle aspire depuis tant d’années, mais ce qu’elle se demande, c’est ce qui le compose réellement, quels renoncements cela implique, et si elle sera capable d'assumer ce qu'elle souhaite au plus profond d'elle-même. Le Marquis ressent ses doutes, il s'accroupit à sa hauteur, plonge son regard d'un bleu azur dans le sien, et lui annonce calmement :
- Saches que j'ai bien compris tes inquiétudes dont tu m'as fait part dans ton mail. Pour répondre à la première question que tu as posée, je ne suis pas un guide touristique, je ne suis pas ici pour te faire découvrir ce monde juste en théorie, mais réellement pour t'y faire entrer et si tu le mérites suffisamment, peut-être faire de toi une de mes soumises.
Vanessa est maintenant fixée sur les objectifs de son nouveau Maître, et même si elle s'en doutait, le fait qu'il le lui ait clairement annoncé la conforte dans ce qu'elle avait pressenti.
- Ensuite, même si une soumise ne peut rien imposer à son Maître, j'ai très bien compris que tu tenais à rester discrète par rapport à ta vie professionnelle. Je ne dis pas que tu ne devras pas t'adapter à Mes exigences, mais il est certain que j'adapterai également Mes exigences à tes responsabilités. Quoi que tu deviennes pour Moi, je respecterais toujours ton engagement de pompier. La vie de soumise n'est pas incompatible avec une vie vanille. Et puis je pense te l'avoir prouvé en attendant ton jour de congé pour te faire venir séant, en te laissant le temps de récupérer de ta garde et de t'occuper de ton compagnon à quatre pattes.
La jeune femme réalise soudain qu'il s'est renseigné sur elle, ou tout du moins sur son rythme de vie. Effectivement, le rythme d'un pompier de terrain est 24h de garde pour 48 de repos, et la plupart débutent ces 48h en récupérant d'une nuit plus ou moins agitée en fonction des jours. Elle se trouve soudain bien ridicule d'avoir craint qu'il ne prenne pas en compte sa vie de femme, et tout naturellement, comme pour lui faire savoir qu'elle a compris son erreur, et qu'elle accepte ce qu'Il lui imposera, elle incline positivement de la tête. Le Maître des lieux se relève solennellement.
- Bien, maintenant que les choses sont dites, je réitère ma question pour la dernière fois : Es-tu prête à apprendre tout ce que tu devras assimiler pour faire de toi une véritable soumise comme tu l’as, au plus profond de toi, toujours rêver et plus exactement pour faire de toi, une de MES soumises ?
Un petit silence de quelques secondes se fait sentir sous le regard Dominateur du Marquis… puis sans hésiter sur la réponse, mais doucement sur le timbre de voix, Vanessa répond :
- Oui, dit Vanessa de cette faible voix.
- Je n'ai rien entendu, et il me semble que je t'ai déjà enseigné comment t'adresser à ton Maître, il s'agirait de ne pas oublier les premières leçons, je déteste me répéter, accuse-t-il d'une voix grave.
- Oui, Maître, dit-elle haut et fort cette fois, pour bien montrer qu’elle est certaine de sa décision.
- Bien voilà qui est mieux, les choses sérieuses vont pouvoir commencer, ponctue le Noble d'une voix enjouée.
Il caresse la nuque de Sa nouvelle chienne, glisse sa main autour de son cou pour saisir entre Ses doigts la chaîne de sa laisse toujours attachée à son collier. Puis sans geste brusque, il la fait glisser dans Sa main jusqu’à se saisir de la dragonne. Une simple tension sur la chaîne fait comprendre à Vanessa qu’elle doit le suivre. Il marche jusqu’à son fauteuil où il s’installe confortablement, plaçant la jeune femme entre Ses jambes.
- Il est indéniable que tu as du potentiel, mais il s'agit maintenant de savoir l'exploiter. Ton apprentissage sera long, bien souvent tu devras recommencer, et nous allons débuter par la fellation, je ne puis posséder une soumise qui ne sache pas prodiguer ce genre de plaisir…
Vanessa écoute attentivement chacun des mots du Marquis, à genoux entre Ses jambes, elle enregistre toutes les informations qui lui parviennent comme si elle apprenait un manuel de règles fondamentales. Et instinctivement, sans même contrôler son geste, elle ouvre docilement sa bouche. Le Noble en sourit, le naturel de sa docilité le conforte dans l’idée qu’elle est faite pour servir. Sans un mot il ouvre son pantalon pour sortir sa verge déjà tendue et attend, mais la jeune femme ne réagit pas, alors d’un ton sec, il lui annonce :
- J’attends !
Vanessa sent son cœur accélérer, elle ne sait pas plus comment s’y prendre, et craint de le décevoir. Craintivement, elle approche la bouche de ce sexe tendu, elle lèche timidement le bout du gland, puis s’attarde sur la longueur du membre de son Maître, après quelques minutes elle ose enfin le prendre en bouche et le laisse doucement s’enfoncer jusqu’au fond de sa gorge. Elle ressent un haut le cœur, lorsque le gland touche sa luette, mais elle le contrôle pour entamer des vas-et-viens ses lèvres serrées autour de ce sexe. Le Marquis la laisse un instant se débrouiller seule, instant qui semble une éternité à Vanessa tant elle se sent gauche, puis comme une délivrance, elle entend la voix de son Maître la diriger : « sers plus tes lèvres », « vas plus vite », « plus profond », « ralentis » « passe mieux ta langue sur ma hampe » etc .. A chacun de Ses ordres, la jeune femme s’applique, elle tente de comprendre à quel moment faire quoi et comment… Soudain, le Marquis la repousse, la laissant à genoux entre Ses jambes, la bouche ouverte, les mains toujours jointes derrière son dos.
- Bien, voilà qui est nettement mieux, même si tu es loin de maîtriser cet art. Mais ne t’en fais pas, je m’attacherai à ce que tu sois éduquée pour ce plaisir, annonce-t-il un sourire carnassier au coin des lèvres.
Vanessa a bien conscience qu’elle ne fait que débuter dans la pratique de la fellation, mais elle se sent comme soulagée de savoir qu’il l’aidera à évoluer dans ce domaine.
- J’aurai pu m’attarder plus, mais tu dois être préparée pour la soirée qui nous attend. Saches que je vais recevoir du monde et que même si tu es nouvelle, tu te dois d’honorer Mon éducation. Je compte donc sur toi pour avoir une attitude exemplaire et pour exécuter tous ce qui te sera demandé avec la plus grande application. Est-ce bien compris ?
- Oui Maitre, répond Vanessa d’une voix claire.
- Bien, ce soir tu seras masquée, afin que ton visage ne soit pas révélé, toutefois nous verrons tes yeux, tâche donc de toujours les conserver baissés.
- Bien Maître, mais si vous le désirez, je ne vois aucun inconvénients à ce que vous dévoiliez mon visage devant Votre cercle d’amis.
- C’est à moi de décider ce qui est bon ou non pour toi, je n’ai pas besoin de ton accord, le jour où je voudrais te dévoiler, est-ce bien clair ? annonce le Noble d’une voix fâchée.
- Oui Maître, pardon…je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, se reprit Vanessa.
- Tu seras punie pour m’avoir fait part de ton avis sans que je ne te le demande, mais pas pour le moment, j’ai besoin que ton corps soit sans traces pour ce soir. Toutefois n’en profite pas, car toutes tes fautes seront relevées et corrigées le moment opportun.
Sans un mot de plus, il se lève et se dirige vers le mur pour appuyer sur le bouton d’un petit boitier blanc.
- Oui Monsieur le Marquis ? répond une voix masculine sortant du boitier.
- Walter, vous pouvez venir récupérer notre nouvelle venue et la faire préparer comme je l’ai exigé.
- Bien Monsieur le Marquis, j’arrive immédiatement.
Le Marquis quitte la pièce sans un regard pour Vanessa, la laissant immobile sur le tapis, à genoux devant son fauteuil, à attendre la venue du Majordome de son Maître. Vanessa attend fébrile, elle appréhende de se retrouver encore une fois seule face à Walter. Lors de l’incendie, il lui était apparu comme un homme extrêmement compétent, efficace et serviable. Mais dans sa nouvelle condition, et à la vue de la sévérité avec laquelle il l’a accueillie quelques heures plus tôt, elle craint de se trouver encore une fois seule face à lui. Après quelques minutes d’attente, elle entend la porte s’ouvrir et des pas s’approcher d’elle. Sans lui adresser le moindre mot Walter se saisit de la laisse qui pendait entre ses seins et tire dessus pour lui intimer l’ordre de le suivre.
C’est à quatre pattes qu’elle suit docilement le Majordome, traversant les immenses couloirs du château, mais elle ne peut en apprécier la beauté, ses yeux rivés sur le sol, elle n’aperçoit que les dalles noires et blanches du carrelage. D’ailleurs elle n’en aurait pas le temps, l’allure qu’impose Walter est difficile à suivre dans sa position et elle se concentre pour ne pas trébucher. Une nouvelle porte, un nouveau couloir, mais cette fois-ci le sol est recouvert d’une épaisse moquette qui soulage les genoux de Vanessa. Elle accueille avec soulagement ce nouveau revêtement et comme ressourcée, elle parvient à accélérer pour suivre le rythme. Après plusieurs mètres, Walter pousse une dernière porte et la fait entrer dans une nouvelle pièce avant de la mettre à genoux en son centre.
- Bon, nous y voilà, tu vas être préparée pour la soirée de Monsieur le Marquis, il a invité quelques uns de Ses amis et Il a souhaité t’offrir une place privilégiée pour cette première, donc tâche d’en être digne et de ne pas le décevoir. Connais-tu le nyotaimori ?
Vanessa se demande ce que cela peut bien être, elle sait que les japonais sont les pionniers dans certains domaine du D/s et notamment dans les pratiques de bondage qu’elle a pu découvrir sur Internet, mais elle n’y connait pratiquement rien et encore moins les termes.
- Non, dit-elle d’une faible voix.
- Non Monsieur, reprend d’une voix agacée le Majordome.
- Non Monsieur, répète Vanessa.
- Je ne relèverais pas l’erreur pour cette fois-ci car tu n’as pas encore été informée des règles concernant la façon dont tu dois t’adresser à un être supérieur. Aussi à partir de maintenant, tu nommeras tous les hommes « Monsieur » et Monsieur le Marquis « Maître » et aussi toutes les femmes « Madame »… En ce qui concerne les autres soumis et soumises, pas besoin de les nommer puisque tu n’as pas à leur adresser la parole sans ordre de ton Maître. Est-ce bien clair ?
- Oui Monsieur, merci Monsieur.
On frappa à la porte.
- Entre, je t’attendais, tu m’as fait attendre, nous n’avons pas toute la soirée et la tâche est longue.
- Oui Monsieur Walter, je suis sincèrement désolée, je devais rassembler tous les produits nécessaires, répond une voix féminine.
- Etre désolée n’accélèrera pas les choses, je m’occuperais de ce retard plus tard, pour le moment il faut la préparer. Elle ne connait pas le nyotaimori, alors tâche de bien lui expliquer son rôle, si elle fait une fausse note ce soir, tu recevras la même punition qu’elle, est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur Walter.
Vanessa tremble de cette annonce, assumer ses erreurs et en subir les conséquences est une chose, mais qu’une inconnue connaisse le même sort par sa faute en est une autre.
- Bien, cette esclave va te préparer et t’enseigner ton rôle, soit bien concentrée sur tous ce qu’elle te dira et tu n’as pas le droit de lui adresser la parole seulement pour demander des éclaircissements.
Sans un mot de plus Walter quitte la pièce la laissant seule avec cette femme qu’elle n’a pas encore osé regarder…
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