La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°952)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-05-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°952)
soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode N°950) -
Je ne sais pas combien de temps on nous permis de dormir, trop peu à mon goût, quand on vînt nous secouer sans ménagement .
- Aller debout esclaves !
Nous avons bondis toutes les deux en même temps nous demandant ce qui se passait . Nous émergions d'un sommeil sans rêve . Le feu s'était éteint mais il régnait encore une douce chaleur dans la pièce . Le fauteuil du Marquis était vide . Le petit jour pointait et teintait tout le salon d'une lumière blafarde . J'avais faim . Je levais les yeux et vis Walter debout devant nous . Je me demandais ce qu'il voulait et pourquoi il avait crié comme ça .
- Debout je vous ai dis, je n'aime pas répéter deux fois la même chose .
Il sortit les mains de son dos, il tenait une cravache . J’eus un frisson . Je regardais Mélanie, elle ne comprenait pas plus que moi ce qui se passait . Nous nous levâmes ensembles, incertaines de ce qui nous attendait . Nous étions toujours nues . Je mis mes mains tout de suite derrière mon dos, attendant la suite ! Mélanie tarda un peu, Walter s'approcha d'elle et la fouetta à toute volée sur la cuisse, elle cria ;
- J'ai dis les mains dans le dos !
Elle ne se le fit pas dire deux fois, pourtant l'envie de frotter l'endroit où était tombé la cravache devait être forte . Elle n'en fit rien et se contenta de gémir en se tortillant . Walter nous poussa vers la porte .
-Le Maître vous attends, vous ne devez pas le faire attendre ! aller plus vite que ça !
Nous avançâmes devant Walter qui nous guida jusqu'à la cuisine . Le Marquis était là, assis à un bout de la longue table, il prenait son petit déjeuner . Il nous montra les bancs de chaque côté et nous dit de nous assoir :
- J'ai à vous parler mes petites chiennes, nous dit-il sans préambule . Pour vous récupérer de chez le Comte, j'ai dut faire des choses qui n'étaient pas prévues, vous m'avez fait perdre mon temps, occasionné des frais, j'ai dut perturber toute l'organisation des tâches de mes esclaves, les détourner de ce qu'ils devaient faire pour moi, ils ont perdus du temps eux aussi, et j'ai dut les punir pour ce qui n'avait pas été fait .
- mais ce n'était de leur faute...
- non en effet ça ne l'était pas, mais ça ne change rien ! Leur travail n'était pas accomplit, même si ça n'était pas de leur fait ! Donc pour tout ça je dois vous punir à votre tour puisque vous êtes les vraies responsables de tout ça !
- mais Monsieur le Marquis, essayais-je de répliquer, ce n'est pas non plus de notre faute c'est Monsieur le Comte qui....
- Silence chienne ! je rentrais ma tête dans les épaules et me tut sur le champ !
- surtout toi ! c'est de ta faute si tout cela est arrivé, esclave lubrique ! si le Comte ne s'était pas entiché de toi on en serait pas là !
Il se tût, il frémissait . Je le sentais au bord d'exploser . Mais pourquoi était-il si en colère ! Je ne comprenais pas et je trouvais que ce qu'il disait était très injuste de sa part . Je n'y pouvais rien, moi, si le Comte me voulait, me voulait tellement qu'il était même prêt à m'enlever et à me marquer pour ça . Me marquer comme une esclave du moyen âge que l'on marquait tel du bétail . Je n'y pouvais rien si dans son délire il avait entrainé Mélanie avec moi . Pourquoi le Marquis avait cette colère tournée contre moi ? Qu'avais je fait pour la mériter ? Je ne comprenais vraiment pas, mais c'était lui qui était mon Maître, temporairement, et je devais ne pas poser de question et accepter ce qu'il déciderait pour moi, du moins jusqu'à ce que Mon Maître vienne me chercher . Combien de temps encore devrai je être là, au château sous l'emprise du Marquis ? Je ne savais même plus quel jour on était .
Je ne savais plus combien de temps il nous restait à vivre ici . J'avais perdu tout mes repères . Je me mis à pleurer doucement en pensant à mon Maître . Savait -il tout ce qui m'était arrivé ? Comme j'aurai aimé qu'il fut là à me consoler, à me réconforter .
Le Marquis nous regardait toutes les deux à tour de rôle
- vous serez punies toutes les deux pour tout ce gâchis ! J'ai invité des amis et je vais vous donner à eux, mais vous ne les verrez pas , vous ne saurez pas combien ils sont ni qui ils sont, ils pourront faire de vous ce qui leur passera par la tête, je serai de ceux là et Walter aussi !
- monsieur le Marquis, s'il vous plait ! NON ! ne faites pas ça !
Mélanie sembla se tasser sur le banc ! je me levais d'un bond, me précipita vers lui, m’agenouillais aux pieds du Marquis . Je lui pris les chevilles dans mes mains , posa ma tête dessus :
- je vous en prie Monsieur le Marquis, nous ferons tout ce que vous voudrez ! ne faites pas ça ! par pitié !
- c'est ça ! ce que je veux, tu as raison, je le fais ! donc toi tu feras ce que je te dirai de faire et Mélanie aussi , vous êtes encore à moi, je fais de vous ce que je veux, et pour le moment je veux vous donner à mes amis et mon serviteur ! C'est ça qui me plait que tu fasses pour moi ! Walter ! appela t-il, tu sais ce que tu as à faire
- oui Monsieur je le sais, elles seront prêtes pour leur arrivée !
- oh non , je gémis sans m'en rendre compte !
- bien , bâillonnez celle là, luit dit le Marquis en me montrant, sous le masque ! Je ne veux plus l'entendre ! que geindre !
- oui Monsieur !
- Suivez moi, nous dit Walter !
Je me redressais, regardais le Marquis, tentant une dernière fois de le faire changer d'avis, mais il ne me regardait même plus, il se levait déjà et sortait de la cuisine ! Je me retournais vers Mélanie, elle était debout et m'attendait . Walter leva sa cravache . Je ne lui laissais pas le temps de l’utiliser et me levais aussi et le suivi . Il nous mena dans la salle de bain . Il y avait là une table étroite recouverte d'un drap blanc et à côté, une femme .
- cela fait plusieurs jours que vous êtes là et le Marquis vous veut lisses et nettes pour ses amis, ils aiment beaucoup ça, ce sont des connaisseurs !
Je me retournais pour le regarder, voir s'il disait cela sérieusement . Il n'avait pas l'air de rire .
- vous le ferez partout, elles doivent être lisses de partout, vous comprenez ?
- Bien sûr monsieur, elles n'auront plus un poil de dessous les bras jusqu'au bout des pieds en passant par leur chatte et leur cul .
Je la regardais, surprise, comment pouvait on parler aussi crument ?
- bon installez vous ici et je ne veux pas de bruit, pas de cris, pas de gémissement . J'aime travailler dans le silence moi ! elle nous regarda, aller plus vite que ça !
Mélanie fut la première à monter sur la table, elle s'installa et l'esthéticienne commença aussitôt l'épilation . Je me demandais ce que je devais faire en attendant mon tour , Walter me montra alors un coin de la salle de bain avec la cravache tendue
- toi tu te mets à genoux là et tu attends ton tour sans bouger et sans parler, compris ?
- oui monsieur j'attendrai, lui répondis-je en me dirigeant vers l'endroit qu'il m'avait indiqué .
Je m'agenouillais sur le pavé froid de la salle de bain, m'assis sur mes talons, baissa la tête pour attendre mon tour . Je n'osais pas bouger, ni même regarder Mélanie,
Walter était resté là et vérifiait chaque stade de l'épilation, faisait recommencer s'il n'était pas satisfait . L'esthéticienne dut finir plusieurs fois à la pince à épiler pour qu'il soit enfin content du résultat . Il regarda partout, n'oublia aucun endroit, même le plus intime .
Mélanie descendit enfin de la table . Nous échangeâmes nos places . J’eus du mal à me lever, je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là mais j'avais les genoux ankylosés et douloureux, cependant je ne dis rien. Je souris à Mélanie quand elle passa près de moi et me frôla de la main. Je grimaçais en montant sur la table mais ne prononça aucun mot . Je m'installais et me laissais faire, me tournant quand on me le demandait, Walter vérifiait toujours ! Je n'éprouvais plus cette gêne, cette pudeur que j'avais à mon arrivée au château . Du moins elle était beaucoup moins forte et je parvenais à la contrôler et à m'exposer aux yeux de Walter .
Quand tout fut terminé et qu'il fut satisfait du travail, il nous dit de prendre une douche et de retourner, nues, aux cuisines où la cuisinière nous servirait un repas .
- et ne trainez pas, pas question de vous caresser, ou de vous faire jouir toute seule. Vous devez gardez ça pour les amis de Monsieur le Marquis, il s'arrêta , nous regarda toutes les deux et ajouta en souriant, et pour moi !
Il sortit de la salle de bain . L'esthéticienne rangeait ses affaires et ne s'occupait plus guerre de nous, nous primes notre douche le plus rapidement possible . C'est nues que nous entrâmes dans la cuisine quelques minutes plus tard . Nous attendions que Marie nous dise que l'on pouvait s’assoir . Elle finissait de préparer un copieux petit déjeuner . L'odeur réveillait en moi une faim de loup .
- aller mesdemoiselles venez vous installer et manger . Monsieur le Marquis tiens à ce que vous mangiez bien, vous n'en n’aurez plus l'occasion d'ici ce soir ! alors ne vous privez pas, allez y joyeusement mes cocottes !
- nous ne mangerons pas ce midi, mais il est tôt encore !
- c'est pour ça que vous devez bien manger, hi hi ce midi vous serez bien trop occupées pour le faire !
Elle nous regardait et elle riait de bon cœur . Elle était excitée comme une puce . Tournait dans sa cuisine, allant et venant d'une casserole à une marmite où mijotait déjà des plats. Elle riait, s'arrêtait, nous regardait un instant et riait de plus belle. Nous nous demandions ce qui la mettait de si bonne humeur, que nous réservait Monsieur le Marquis pour la mettre dans un tel état ? Mais j'avais trop faim pour me poser des questions, je me jetais sur la corbeille de croissants , ils étaient chauds, ils sentaient bon, le café aussi . Je finis pas un jus d'oranges pressées bien sucré . Mélanie ne boudait pas son plaisir non plus. La cuisinière s'était mise à chantonner, elle chantait aussi bien qu'une casserole entrain de bouillir . Nous nous regardâmes toutes les deux, et ce fut à notre tour de rire à gorge déployée . Repues, nous en avions presque oublié la menace du Marquis .
Walter avait entendu nos rires et se planta dans l'encadrement de la porte . Il nous regarda et j’eus toutes les peines du monde à m'arrêter de rire !
- riez, riez! vous rirez moins bientôt ! Ici , à genoux tout de suite .
On ne se le fit pas dire deux fois et nous nous retrouvâmes à ses pieds . Il avait deux colliers dans les mains il nous les passa tout de suite autour du cou. Il y attacha les laisses qu'il sortit de ses poches . Ensuite il nous demanda de tendre les mains vers lui . Il nous mit des bracelets de cuir avec des mousquetons qu'il attacha l'un à l'autre dans notre dos . Puis il nous demanda de le suivre en tirant sur nos laisses . Il nous emmena jusqu'au salon . Le marquis était là, assis dans le fauteuil de la veille .
- elles sont prêtes Monsieur ! comme vous le souhaitiez !
- faites les approcher par ici !
Nous nous approchâmes de lui,
- écartez les jambes, plus que ça que je vérifie votre état, il passa la main dans nos entre jambes, tournez vous, présentez moi vos fesses en vous baissant !
Ce que nous fîmes un peu confuses quand même ! Il fut apparemment satisfait .
-Bien conduisez les dans le donjon Walter et finissez de les préparer, n'oubliez pas de bâillonner celle la !
Le rouge me monta aux joues quand il me désigna encore une fois .
- aller pressez vous, ils arrivent ! ils seront bientôt là !
Je me mis à trembler, tout d'un coup j’eus vraiment peur . Walter nous tira à lui et nous fit monter au donjon . Il prit un foulard de soie fine sur une étagère et me le mis en guise de bâillon . Il était grand et il eut du mal à tout faire entrer . Il prit un lien de cuir et le fixa sur ma bouche et l'attacha derrière ma tête, m'empêchant de recracher le foulard. Je ne pouvais plus respirer que par les narines .J'avais l'impression d'avoir la bouche grande ouverte . Je ne pouvais articuler un seul son, tout juste gémir .
Après lui avoir mis aussi un bandeau sur les yeux il mis une cagoule à Mélanie . Il me posa un bandeau également et m'enferma sous une cagoule aussi . Je la sentis se refermer sur moi . Avec ça sur la tête, il nous était impossible de voir quoi que ce soit , les sons nous parvenaient étouffés, atténués.
Bâillonnée, je me retrouvais seule, muette et presque sourde, cette cagoule se transformait en prison, m'enfermant dans l'obscurité ! Je sentais la panique venir . Tel un serpent, elle montait, s'enroulait autour de mon esprit . Je voulais crier mais ne le pus pas, je me secouais en tout sens . Walter me donna un violent coup de poing dans le ventre qui me coupa le souffle et me mit à genoux . Je tremblais de tous mes membres . Je ne comprenais pas pourquoi je devais être bâillonnée, pourquoi ces cagoules ?
Je sentis que Walter tirait sur ma laisse . Je me remis debout . Il me dirigea vers un endroit de la pièce et il me demanda de me retourner . Il ouvrit les mousquetons de mes bracelets pour les refermer aussitôt devant moi. II m'attacha les bras en l'air, le corps en extension et me laissa comme ça . Je l'entendis installer Mélanie sur la croix de St André non loin de moi, puis, plus rien, le silence !
J'avais mal aux mâchoires d'avoir la bouche continuellement ouverte . Je me demandais qui pouvaient bien être les amis du Marquis . Je me demandais si c'était les mêmes qu'à notre arrivée .
Si seulement j'arrivais à me rappeler quel jour on était !
Soudain des bruits étouffés me parvinrent au travers de la cagoule . Des voix, des rires de plusieurs personnes, approchaient . Je me tendais dans les liens qui enserraient mes mains . Je me mis à trembler et à suer en même temps . Je sentais les gouttes rouler sur ma peau, telles des perles de rosée, elles laissaient une trainée froide sur leur passage, je frissonnais …
(A suivre …)
Je ne sais pas combien de temps on nous permis de dormir, trop peu à mon goût, quand on vînt nous secouer sans ménagement .
- Aller debout esclaves !
Nous avons bondis toutes les deux en même temps nous demandant ce qui se passait . Nous émergions d'un sommeil sans rêve . Le feu s'était éteint mais il régnait encore une douce chaleur dans la pièce . Le fauteuil du Marquis était vide . Le petit jour pointait et teintait tout le salon d'une lumière blafarde . J'avais faim . Je levais les yeux et vis Walter debout devant nous . Je me demandais ce qu'il voulait et pourquoi il avait crié comme ça .
- Debout je vous ai dis, je n'aime pas répéter deux fois la même chose .
Il sortit les mains de son dos, il tenait une cravache . J’eus un frisson . Je regardais Mélanie, elle ne comprenait pas plus que moi ce qui se passait . Nous nous levâmes ensembles, incertaines de ce qui nous attendait . Nous étions toujours nues . Je mis mes mains tout de suite derrière mon dos, attendant la suite ! Mélanie tarda un peu, Walter s'approcha d'elle et la fouetta à toute volée sur la cuisse, elle cria ;
- J'ai dis les mains dans le dos !
Elle ne se le fit pas dire deux fois, pourtant l'envie de frotter l'endroit où était tombé la cravache devait être forte . Elle n'en fit rien et se contenta de gémir en se tortillant . Walter nous poussa vers la porte .
-Le Maître vous attends, vous ne devez pas le faire attendre ! aller plus vite que ça !
Nous avançâmes devant Walter qui nous guida jusqu'à la cuisine . Le Marquis était là, assis à un bout de la longue table, il prenait son petit déjeuner . Il nous montra les bancs de chaque côté et nous dit de nous assoir :
- J'ai à vous parler mes petites chiennes, nous dit-il sans préambule . Pour vous récupérer de chez le Comte, j'ai dut faire des choses qui n'étaient pas prévues, vous m'avez fait perdre mon temps, occasionné des frais, j'ai dut perturber toute l'organisation des tâches de mes esclaves, les détourner de ce qu'ils devaient faire pour moi, ils ont perdus du temps eux aussi, et j'ai dut les punir pour ce qui n'avait pas été fait .
- mais ce n'était de leur faute...
- non en effet ça ne l'était pas, mais ça ne change rien ! Leur travail n'était pas accomplit, même si ça n'était pas de leur fait ! Donc pour tout ça je dois vous punir à votre tour puisque vous êtes les vraies responsables de tout ça !
- mais Monsieur le Marquis, essayais-je de répliquer, ce n'est pas non plus de notre faute c'est Monsieur le Comte qui....
- Silence chienne ! je rentrais ma tête dans les épaules et me tut sur le champ !
- surtout toi ! c'est de ta faute si tout cela est arrivé, esclave lubrique ! si le Comte ne s'était pas entiché de toi on en serait pas là !
Il se tût, il frémissait . Je le sentais au bord d'exploser . Mais pourquoi était-il si en colère ! Je ne comprenais pas et je trouvais que ce qu'il disait était très injuste de sa part . Je n'y pouvais rien, moi, si le Comte me voulait, me voulait tellement qu'il était même prêt à m'enlever et à me marquer pour ça . Me marquer comme une esclave du moyen âge que l'on marquait tel du bétail . Je n'y pouvais rien si dans son délire il avait entrainé Mélanie avec moi . Pourquoi le Marquis avait cette colère tournée contre moi ? Qu'avais je fait pour la mériter ? Je ne comprenais vraiment pas, mais c'était lui qui était mon Maître, temporairement, et je devais ne pas poser de question et accepter ce qu'il déciderait pour moi, du moins jusqu'à ce que Mon Maître vienne me chercher . Combien de temps encore devrai je être là, au château sous l'emprise du Marquis ? Je ne savais même plus quel jour on était .
Je ne savais plus combien de temps il nous restait à vivre ici . J'avais perdu tout mes repères . Je me mis à pleurer doucement en pensant à mon Maître . Savait -il tout ce qui m'était arrivé ? Comme j'aurai aimé qu'il fut là à me consoler, à me réconforter .
Le Marquis nous regardait toutes les deux à tour de rôle
- vous serez punies toutes les deux pour tout ce gâchis ! J'ai invité des amis et je vais vous donner à eux, mais vous ne les verrez pas , vous ne saurez pas combien ils sont ni qui ils sont, ils pourront faire de vous ce qui leur passera par la tête, je serai de ceux là et Walter aussi !
- monsieur le Marquis, s'il vous plait ! NON ! ne faites pas ça !
Mélanie sembla se tasser sur le banc ! je me levais d'un bond, me précipita vers lui, m’agenouillais aux pieds du Marquis . Je lui pris les chevilles dans mes mains , posa ma tête dessus :
- je vous en prie Monsieur le Marquis, nous ferons tout ce que vous voudrez ! ne faites pas ça ! par pitié !
- c'est ça ! ce que je veux, tu as raison, je le fais ! donc toi tu feras ce que je te dirai de faire et Mélanie aussi , vous êtes encore à moi, je fais de vous ce que je veux, et pour le moment je veux vous donner à mes amis et mon serviteur ! C'est ça qui me plait que tu fasses pour moi ! Walter ! appela t-il, tu sais ce que tu as à faire
- oui Monsieur je le sais, elles seront prêtes pour leur arrivée !
- oh non , je gémis sans m'en rendre compte !
- bien , bâillonnez celle là, luit dit le Marquis en me montrant, sous le masque ! Je ne veux plus l'entendre ! que geindre !
- oui Monsieur !
- Suivez moi, nous dit Walter !
Je me redressais, regardais le Marquis, tentant une dernière fois de le faire changer d'avis, mais il ne me regardait même plus, il se levait déjà et sortait de la cuisine ! Je me retournais vers Mélanie, elle était debout et m'attendait . Walter leva sa cravache . Je ne lui laissais pas le temps de l’utiliser et me levais aussi et le suivi . Il nous mena dans la salle de bain . Il y avait là une table étroite recouverte d'un drap blanc et à côté, une femme .
- cela fait plusieurs jours que vous êtes là et le Marquis vous veut lisses et nettes pour ses amis, ils aiment beaucoup ça, ce sont des connaisseurs !
Je me retournais pour le regarder, voir s'il disait cela sérieusement . Il n'avait pas l'air de rire .
- vous le ferez partout, elles doivent être lisses de partout, vous comprenez ?
- Bien sûr monsieur, elles n'auront plus un poil de dessous les bras jusqu'au bout des pieds en passant par leur chatte et leur cul .
Je la regardais, surprise, comment pouvait on parler aussi crument ?
- bon installez vous ici et je ne veux pas de bruit, pas de cris, pas de gémissement . J'aime travailler dans le silence moi ! elle nous regarda, aller plus vite que ça !
Mélanie fut la première à monter sur la table, elle s'installa et l'esthéticienne commença aussitôt l'épilation . Je me demandais ce que je devais faire en attendant mon tour , Walter me montra alors un coin de la salle de bain avec la cravache tendue
- toi tu te mets à genoux là et tu attends ton tour sans bouger et sans parler, compris ?
- oui monsieur j'attendrai, lui répondis-je en me dirigeant vers l'endroit qu'il m'avait indiqué .
Je m'agenouillais sur le pavé froid de la salle de bain, m'assis sur mes talons, baissa la tête pour attendre mon tour . Je n'osais pas bouger, ni même regarder Mélanie,
Walter était resté là et vérifiait chaque stade de l'épilation, faisait recommencer s'il n'était pas satisfait . L'esthéticienne dut finir plusieurs fois à la pince à épiler pour qu'il soit enfin content du résultat . Il regarda partout, n'oublia aucun endroit, même le plus intime .
Mélanie descendit enfin de la table . Nous échangeâmes nos places . J’eus du mal à me lever, je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là mais j'avais les genoux ankylosés et douloureux, cependant je ne dis rien. Je souris à Mélanie quand elle passa près de moi et me frôla de la main. Je grimaçais en montant sur la table mais ne prononça aucun mot . Je m'installais et me laissais faire, me tournant quand on me le demandait, Walter vérifiait toujours ! Je n'éprouvais plus cette gêne, cette pudeur que j'avais à mon arrivée au château . Du moins elle était beaucoup moins forte et je parvenais à la contrôler et à m'exposer aux yeux de Walter .
Quand tout fut terminé et qu'il fut satisfait du travail, il nous dit de prendre une douche et de retourner, nues, aux cuisines où la cuisinière nous servirait un repas .
- et ne trainez pas, pas question de vous caresser, ou de vous faire jouir toute seule. Vous devez gardez ça pour les amis de Monsieur le Marquis, il s'arrêta , nous regarda toutes les deux et ajouta en souriant, et pour moi !
Il sortit de la salle de bain . L'esthéticienne rangeait ses affaires et ne s'occupait plus guerre de nous, nous primes notre douche le plus rapidement possible . C'est nues que nous entrâmes dans la cuisine quelques minutes plus tard . Nous attendions que Marie nous dise que l'on pouvait s’assoir . Elle finissait de préparer un copieux petit déjeuner . L'odeur réveillait en moi une faim de loup .
- aller mesdemoiselles venez vous installer et manger . Monsieur le Marquis tiens à ce que vous mangiez bien, vous n'en n’aurez plus l'occasion d'ici ce soir ! alors ne vous privez pas, allez y joyeusement mes cocottes !
- nous ne mangerons pas ce midi, mais il est tôt encore !
- c'est pour ça que vous devez bien manger, hi hi ce midi vous serez bien trop occupées pour le faire !
Elle nous regardait et elle riait de bon cœur . Elle était excitée comme une puce . Tournait dans sa cuisine, allant et venant d'une casserole à une marmite où mijotait déjà des plats. Elle riait, s'arrêtait, nous regardait un instant et riait de plus belle. Nous nous demandions ce qui la mettait de si bonne humeur, que nous réservait Monsieur le Marquis pour la mettre dans un tel état ? Mais j'avais trop faim pour me poser des questions, je me jetais sur la corbeille de croissants , ils étaient chauds, ils sentaient bon, le café aussi . Je finis pas un jus d'oranges pressées bien sucré . Mélanie ne boudait pas son plaisir non plus. La cuisinière s'était mise à chantonner, elle chantait aussi bien qu'une casserole entrain de bouillir . Nous nous regardâmes toutes les deux, et ce fut à notre tour de rire à gorge déployée . Repues, nous en avions presque oublié la menace du Marquis .
Walter avait entendu nos rires et se planta dans l'encadrement de la porte . Il nous regarda et j’eus toutes les peines du monde à m'arrêter de rire !
- riez, riez! vous rirez moins bientôt ! Ici , à genoux tout de suite .
On ne se le fit pas dire deux fois et nous nous retrouvâmes à ses pieds . Il avait deux colliers dans les mains il nous les passa tout de suite autour du cou. Il y attacha les laisses qu'il sortit de ses poches . Ensuite il nous demanda de tendre les mains vers lui . Il nous mit des bracelets de cuir avec des mousquetons qu'il attacha l'un à l'autre dans notre dos . Puis il nous demanda de le suivre en tirant sur nos laisses . Il nous emmena jusqu'au salon . Le marquis était là, assis dans le fauteuil de la veille .
- elles sont prêtes Monsieur ! comme vous le souhaitiez !
- faites les approcher par ici !
Nous nous approchâmes de lui,
- écartez les jambes, plus que ça que je vérifie votre état, il passa la main dans nos entre jambes, tournez vous, présentez moi vos fesses en vous baissant !
Ce que nous fîmes un peu confuses quand même ! Il fut apparemment satisfait .
-Bien conduisez les dans le donjon Walter et finissez de les préparer, n'oubliez pas de bâillonner celle la !
Le rouge me monta aux joues quand il me désigna encore une fois .
- aller pressez vous, ils arrivent ! ils seront bientôt là !
Je me mis à trembler, tout d'un coup j’eus vraiment peur . Walter nous tira à lui et nous fit monter au donjon . Il prit un foulard de soie fine sur une étagère et me le mis en guise de bâillon . Il était grand et il eut du mal à tout faire entrer . Il prit un lien de cuir et le fixa sur ma bouche et l'attacha derrière ma tête, m'empêchant de recracher le foulard. Je ne pouvais plus respirer que par les narines .J'avais l'impression d'avoir la bouche grande ouverte . Je ne pouvais articuler un seul son, tout juste gémir .
Après lui avoir mis aussi un bandeau sur les yeux il mis une cagoule à Mélanie . Il me posa un bandeau également et m'enferma sous une cagoule aussi . Je la sentis se refermer sur moi . Avec ça sur la tête, il nous était impossible de voir quoi que ce soit , les sons nous parvenaient étouffés, atténués.
Bâillonnée, je me retrouvais seule, muette et presque sourde, cette cagoule se transformait en prison, m'enfermant dans l'obscurité ! Je sentais la panique venir . Tel un serpent, elle montait, s'enroulait autour de mon esprit . Je voulais crier mais ne le pus pas, je me secouais en tout sens . Walter me donna un violent coup de poing dans le ventre qui me coupa le souffle et me mit à genoux . Je tremblais de tous mes membres . Je ne comprenais pas pourquoi je devais être bâillonnée, pourquoi ces cagoules ?
Je sentis que Walter tirait sur ma laisse . Je me remis debout . Il me dirigea vers un endroit de la pièce et il me demanda de me retourner . Il ouvrit les mousquetons de mes bracelets pour les refermer aussitôt devant moi. II m'attacha les bras en l'air, le corps en extension et me laissa comme ça . Je l'entendis installer Mélanie sur la croix de St André non loin de moi, puis, plus rien, le silence !
J'avais mal aux mâchoires d'avoir la bouche continuellement ouverte . Je me demandais qui pouvaient bien être les amis du Marquis . Je me demandais si c'était les mêmes qu'à notre arrivée .
Si seulement j'arrivais à me rappeler quel jour on était !
Soudain des bruits étouffés me parvinrent au travers de la cagoule . Des voix, des rires de plusieurs personnes, approchaient . Je me tendais dans les liens qui enserraient mes mains . Je me mis à trembler et à suer en même temps . Je sentais les gouttes rouler sur ma peau, telles des perles de rosée, elles laissaient une trainée froide sur leur passage, je frissonnais …
(A suivre …)
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