La Saga des esclaves au ... SPECIAL 300 ème épisode (2ème partie)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-06-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au ... SPECIAL 300 ème épisode (2ème partie)
L’anniversaire du Marquis d’Evans (2 ème partie) -
Le Maître tire sur la laisse de Thaïs en marchant à toute allure dans les couloirs qui mènent jusqu’au pallier. Elle le suit debout tête baissée, n’ayant pas eu le temps de se mettre à quatre pattes et ayant compris que ce n’était pas la position adéquate pour l’allure du Maître qui est passablement de plus en plus énervé. Mais à peine Le Marquis Edouard d’Evans arrive t-IL au sommet du grand escalier qu’IL trouve, l’attendant à cet endroit précis, son compagnon, David, ainsi que la Marquise Aurore d’Evans, qui a baissé la tête pour le saluer. IL commence à être étonné, et se dit que finalement, IL s’est peut-être courroucé pour rien, car ils ne sont pas là à cet instant précis et dans cette tenue tout à fait par hasard. En effet, Son compagnon David, porte un costume bleu roy du même ton que son gilet et sa cravate, ainsi qu’une chemise bleu navy également assorti à son costume, mais juste en tons inversés.
Quant à la belle Marquise, la favorite de toutes ses soumises, elle porte une somptueuse robe à pans de soie, faite dans le même tissu que celui qui borde son veston et coupe son pantalon, qui est cintrée à la taille, puis ouverte jusqu’au sol sur le devant, le dos et les deux côtés, ce qui laisse le corps apparaître à chaque pas ou mouvement. Les quatre pans sont garnis de magnifiques roses brodées dans un fil bleu roy scintillant, dont les pétales sont remplies de perles paillettes nacrées qui ont été cousues à la main, une à une. Cette robe à balconnet laisse les seins apparents et dégagés, qui sont ornés de bijoux en or faisant comme une étoile garnie de perles fines avec des ronds concentriques dont le plus petit est positionné tout autour du mamelon qui se trouve tendu et gonflé ressortant juste du bijou lui servant d’auréole. Ces deux bijoux de seins sont garnis d’une fine chainette or qui rejoint celle qui, plus grosse et en maille palmier, enserre son cou, tel un collier de maillons entrelacés les uns aux autres, duquel pend un gros cœur en or que Monsieur le Marquis d’Evans avait offert à Sa Marquise, sur lequel IL avait fait graver ses Armoiries et les Initiales de Sa favorite avec un jeu de mots « A MDE » que l’on pouvait aussi lire « à MDE » pour celle qui reste avant tout Sa soumise MDE favorite qu’IL avait choisi de nommer Aurore. Pour marquer symboliquement sa condition de soumise qu’elle conserve envers celui qui reste son Maître, la Marquise Aurore d’Evans porte comme seul autre bijoux deux bracelets en or reliés entre eux par une chaine assortie à son collier qui limite un peu les mouvements de ses bras.
- A Vous voilà enfin tous les deux ! (annonce le Marquis Edouard d’Evans dont le visage se décrispe à peine). J’ai vraiment cru à mon arrivée qu’il n’y avait plus personne d’heureux de Me retrouver dans ce château. Même Walter s’est éclipsé prématurément pour terminer ses préparatifs. Descendons car nos Invités ne vont pas tarder. Je suis si inquiet de savoir ce qui va se passer. Mais au moins, serons-nous déjà tous les trois présentables. A propos, je ne connaissais pas ces tenues, ni à l’un, ni à l’autre.
Le Marquis qui avait lâché depuis un bon bout de temps la laisse de Thaïs, prend la main de sa belle Marquise en vrai galant homme pour l’aider à descendre l’escalier tout en ajoutant en se retournant vers David, et en lui adressant un clin d’œil.
- Cela ne te dérange pas au moins que je descende avec Aurore à mon bras. Tu n’as qu’à t’occuper de ma dernière petite chienne, Thaïs, pour te tenir compagnie dans les marches. Cela t’apprendra à ne même pas venir me saluer quand je rentre au Château... (il ne faut pas oublier que David avant d’être devenu le compagnon du Marquis était son ancien soumis et de ce fait, le Noble lui parle fréquemment sur un ton de Supériorité)
Personne ne relève les remarques piquantes du Marquis Edouard d’Evans, car tous sont dans la confidence des préparatifs et des nombreuses surprises qui l’attendent pour la soirée. La première ne tarde pas à arriver. A peine, le Marquis d’Evans a-t-IL descendu les deux-tiers de l’escalier se trouvant au palier intermédiaire le plus bas qui fait face à la dernière volée de marches droites conduisant au Rez-de-chaussée, qu’IL s’arrête. IL venait de passer dans cette pièce, il y avait bien moins d’une heure à son arrivée et n’avait constaté aucun aménagement et là, un décor somptueux est dressé. Le Marquis Edouard d’Evans se demande s’IL rêve car IL ne comprend pas comment la transformation a pu se faire en si peu de temps, juste tandis qu’IL se lavait et s’habillait. Du plafond tombe une énorme tenture peinte, avec un décor de fresques à l’italienne, mêlant colonnes en trompe l’œil, fresques antiques avec grotesques (l'Art grotesque comprend des motifs d’ornementation peints, dessinés ou sculptés reproduisant des sujets de caractères bizarres ou formant des enroulements de feuillages en guise de colonnes dans l’entrelacement desquels apparaissent des figures extravagantes, personnages ou animaux fantastiques). Plusieurs arbres de presque deux mètres de haut, des orangers en fleurs, ont été placés tout autour dans de larges vasques en fonte à anses. Plusieurs lampes d’éclairage comme on en trouve chez les photographes éclairent de manière indirecte ce décor. Toutes les commodes de l’entrée sont garnies de bouquets de fleurs dont la particularité est d’être composés de deux couleurs or et argent qui se reflètent et scintillent dans les lumières tamisées de la pièce faites de nombreuses fausses bougies led de couleur bleue disséminées un peu partout.
Le Marquis s’en veut presque de ne pas avoir eu assez confiance dans toute sa maisonnée et IL comprend que tout a été organisé et presque manigancé pour qu’IL aille de surprise en surprise. Alors se voulant totalement confiant, IL descend les dernières marches, le sourire ayant à nouveau repris le dessus, d’autant plus qu’IL aperçoit Walter, le Majordome qui l’attend aux bas des marches.
- Mon cher Walter, savez-vous que pendant quelques longs moments, je me suis inquiété largement, croyant que vous n’aviez rien préparé de spécial pour mon anniversaire et pour la réception à venir de Mes Invités. Mais à propos, si je peux comprendre que Marie s’affaire en cuisine et qu’elle a dû réquisitionner un certain nombre de petites mains parmi Mes esclaves pour l’aider aux fourneaux ou dans la salle de réception, pouvez-vous quand même me dire où sont tous les autres esclaves du cheptel qui semblent avoir déserté le Château. Auriez-vous profité de mon absence pour les vendre au marché aux esclaves ? Je plaisante bien sûr, mais j’attends quelques explications.
- Monsieur le Marquis, je Vous avais dit que Vous ne deviez pas Vous inquiétez. Nous avons tous préparé de belles et nombreuses surprises pour Votre anniversaire, mais je ne peux pas Vous en dire plus puisque ce sont des surprises. Laissez-Vous faire et appréciez car tout le monde ici a mis la main la patte pour cette soirée que nous préparons depuis des jours et des jours. Quand à Vos chiens esclaves, ils sont tous sur le perron attendant l’arrivée de Vos invités. Si Vous voulez Vous donner la peine de sortir dehors, d’ailleurs cela va bientôt être l’heure et je pense que Vos amis qui savent combien Vous appréciez la ponctualité ne devraient pas tarder d’arriver. Les gardiens du château sont tous présents ce soir. Ils se chargeront de récupérer les véhicules de chacun et de les conduire sur le parking aménagé. Nous avons tout prévu.
Walter tape dans les mains, et deux esclaves s’empressent d’ouvrir la grande porte d’entrée à double battant du Château ancestral. Le Marquis sort sur le perron, suivi de la belle Marquise et de son compagnon David, quand Walter lui annonce l’arrivée aux grilles du Château de la première voiture. Le perron qui était nu et presque sombre à son arrivée, une heure plus tôt, est illuminé par de nombreuses bougies d’extérieur qui diffusent une lumière rayonnante jaune dorée. Toutes les fenêtres en façade du Château ont été allumées, et le Marquis distingue sur les marches du grand double escalier ses esclaves. Enfin, IL imagine qu’il s’agit bien d’eux, car IL ne les différencie pas vraiment, chacun étant courbé tête au sol sur la marche du dessus, les uns derrière les autres, offrant comme une rampe de fessiers relevés et obliques à la vue de tous ceux qui vont arriver, et monter les marches pour atteindre le perron où se trouve le Marquis Edouard d’Evans. Le plus surprenant est que le corps de chacun semble recouvert d’une pellicule métallisée, virant entre l’acier et l’argent, ce qui donne un reflet très particulier à cette mise en scène brillante et même scintillante sous les éclairages extérieurs. A l’intérieur de chaque paire de fesses se trouve un plug en métal couleur argent, dont l’embout n’est autre qu’une reproduction des Armoiries des Evans faite en émail sur métal.
A l’arrivée de chaque voiture, toutes les plus luxueuses les unes que les autres, limousines, Rolls-Royce, Ferrari, Porsche, des gardiens en livrée ouvrent les portières pour permettre aux occupants de quitter le véhicule, orientant les voitures avec chauffeur vers le parking invité et prenant en charge pour les garer les autres véhicules laissés par les Invités du Marquis… David et la Marquise Aurore, sont descendus au bas des marches de l’escalier pour accueillir dès leur arrivée les hôtes, tous amis de Monsieur le Marquis, le premier se chargeant de conduire ses Dames, Maîtresses Domina de renom, sur l’escalier de gauche, et la seconde de conduire ses Messieurs, tous Maîtres de surcroit, sur l’escalier de droite. Les Invités sont chaque fois pris en charge de manière à ce qu’ils puissent monter sur la partie extérieure là où les marches sont les plus larges, mais avant tout au plus près de la fausse rampe métallisée des croupes des esclaves courbés du Marquis d’Evans, que certains ne se gênent pas de toucher au passage, intrigué également par la couleur des chairs totalement peintes.
Les Invités sont accompagnés la plupart du temps de leur propre soumis ou soumise, voire les deux parfois, tous tenus en laisse. La diversité est telle que l’on trouve des soumises élégantes parées de guêpière sensuelle et de bas noirs, ou encore de robe voile transparentes, d’autres totalement nues enchainées, annelées et contraintes de diverses manières, des chiens ou chiennes à quatre pattes en laisse suivant le Maître ou la Maîtresse, de petites chattes félines dont les griffes ont été coupées mais qui semblent prêtes à ronronner, un mâle esclave noir colosse qui ressemblerait presque à un eunuque tant sa queue rabougrie et encagée de petite taille reste invisible, deux soumises jumelles qui sont contraintes sur le même collier rigide reliant étroitement leur deux cous et leurs mains les forçant à se tenir jointes accolées en permanence comme des sœurs siamoises devant marcher d’un même pas pour avancer, un petit nain soumis qui ressemble plus au fou du Roi médiéval qu’à un véritable soumis mais qui est totalement dévoué corps et âme à sa divine Maîtresse.
Mais le plus beau du défilé de la soirée reste quand même les Invités du Marquis, tous sur leur 31, queue de pie pour certains Maîtres, costumes-cravate ou nœud papillon pour les autres, tous aux smokings de grande classe, mais ce sont surtout les tenues des nombreuses Maîtresses qui sont époustouflantes, toutes en robe longue. Le plus surprenant pour le Marquis Edouard d’Evans qui salue tour à tour Ses Amis et Amies, baisant la main des Dames et serrant chaleureusement la main des Hommes, est le fait qu’un dress-code, dont IL ignorait tout, semble avoir été donné à son insu, car toutes les personnes sont habillées de bleu, ce qu’IL n’avait pas vraiment noté au départ, mais qui ne peut être le fait du hasard sur l’ensemble des hôtes, des tenues allant du bleu clair au bleu foncé, en passant par tous les turquoises, bleu vif et bleu vert que la palette infinie des couleurs propose. Pour les hommes, ce sont souvent seulement les accessoires qui sont colorisés (cravate, pochette, nœud papillon, ceinture). Le Marquis va de découverte en découverte, en saluant les Invités. Lui qui s’attendait à un repas d’anniversaire en petit comité restreint avec les plus fidèles, tout au plus une dizaine de notables venant des environs, trouvent là tous Ses Amis, certains n’ayant pas hésité à faire le voyage depuis l’autre bout de la France. IL retrouve aussi certaines sommités locales qui sont adeptes de ses soirées D/s et en particulier quelques institutionnels tel le commandant des pompiers et deux avec lesquels IL avait passé sa journée de travail, sans que quoique ce soit ne filtre dans les échanges, ajoutant avec un petit clin d’œil en les saluant :
- Vous ici, Monsieur le Député-maire, en compagnie de Votre épouse, Madame la Présidente, si j’avais su que je devais terminer la soirée en votre compagnie à tous les deux, j’aurai été plus féroce cet après-midi dans nos discussions d’affaires, mais soyez les bienvenus dans cette ancestrale demeure et puissiez-vous passer une agréable soirée à ma table. Je vois que Votre chienne-soumise ne Vous quitte pas d’un pouce. Elle semble mieux dressée que lorsque vous veniez d’en faire l’acquisition.
- Bonsoir Monsieur le Marquis d’Evans. Oui, nous étions dans la confidence, ayant pour mission de ne rien vous dévoiler de la soirée surprise qui Vous a été préparée, bien qu’en fait nous ne savons pas grand-chose de plus que ce qui était noté sur le carton d’invitation : « Grande réception D/s au Château de Monsieur le Marquis d’Evans pour fêter son anniversaire surprise. Arrivée à 20 heures précises, Tenue de réception avec du bleu impératif en l’honneur de notre hôte. Une chambre au château sera mise à Votre disposition pour Vous retirer et Vous reposer dans la nuit. Vous êtes conviés avec Vos soumis et soumises qui participeront à la soirée festive suivant Vos indications et autorisations. Discrétion souhaitée auprès de Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, pour lui assurer une surprise totale »… Mais je dois avouer que Votre majordome nous a contacté par téléphone pour nous expliquer de vive voix ce qu’il en était, sans quoi nous nous aurions été presque tentés de Vous appeler pour Vous remercier de cette invitation, car nous sommes très heureux d’être ici ce soir, sachant toujours combien Vos soirées sont réussies et succulentes tant au niveau du palais que de tous les plaisirs plus divins et tellement sensuels auxquels Vous nous permettez de participer…
Walter, fait pénétrer tous les invités les uns derrière les autres dans le hall d’entrée leur demandant de prendre la peine d’avancer car la nuit fraîche commence à se faire sentir et leur précisant qu’une première collation va leur être servie dans un petit instant. Monsieur le Marquis d’Evans entre à son tour dans le grand hall, quand Walter s’approche pour lui dire qu’il a été prévu que chaque invité soit photographié en présence du Châtelain devant le décor préparé à cet effet, et qu’IL va donc être mis à contribution encore avant de pouvoir librement vaquer parmi ses Invités. Le Noble se prête volontiers à cette séance photo, comprenant maintenant la raison de cette grande tenture qui pendait du plafond. Mais juste avant de se retrouver sous les projecteurs, IL monte quelques marches pour prendre la parole, sur un ton ému.
- Chères Amies et chers Amis, Maîtresses Domina et Maîtres reconnus, je Vous souhaite à toutes et à tous une très agréable soirée dans Mes Murs historiques. Pour la postérité, je Vous remercie de bien vouloir Vous approcher les uns après les autres pour une photo souvenir avec Vos soumis/soumises ou sans comme il Vous plaira.
Immédiatement, sortie de derrière la tenture, six soumises viennent s’installer près du Marquis d’Evans qui a pris place devant le décor, deux se mettent droite de chaque côté de la scène, tenant lieu de colonnes humaines qui rappellent le décor de la tenture, les deux autres se positionnent prosternée aux pieds du Châtelain, la croupe dressée vers l’objectif, et les deux dernières se mettent juste derrière Lui, une de chaque côté, lui offrant leur laisse qu’IL tient en main. Les six soumises femelles sont entièrement nues, leur corps a été recouvert à l’instar des esclaves d’une peinture métallisée, mais si les mâles arboraient une couleur argentée, les femelles ont la peau de couleur or, recouverte de fines paillettes dans laquelle les lumières tamisées du Grand Hall d’entrée du Château se reflètent à merveille. Elles sont presque comme des bougies vivantes légèrement phosphorescentes et dorées. Elles portent toutes un collier en métal avec autour du cou une médaille frappée aux Armoiries des Evans, une chaine qui relie deux pinces seins tombant en ovale sur leur ventre et sont garnies d’un bijou d’anus constitué d’un Plug en métal de couleur doré dont l’embout n’est autre, à l’identique des esclaves mâles, qu’une reproduction des armoires faite en émail sur métal.
Les Invités, tour à tour prenne place aux côtés du Marquis, seul parfois, ou accompagné de leur animal de compagnie humain …. Walter organise la rotation pour que cela dure le moins longtemps possible, sous l’œil avisé du photographe professionnel engagé pour la soirée (qui n’est autre qu’un ancien soumis connu dans le milieu D/s), faisant par la suite conduire chacun par l’une des esclaves-soumises du Château jusque dans le grand hall de réception, où l’apéritif a été servi. Les soumises chargées d’assurer les déplacements mais aussi celles qui se tiennent devant chaque porte, sont dans le même apparat que celles qui se trouvent aux pieds du Maître pour la séance de photo. De vraies statues vivantes que l’on pourrait croire en or, toutes dociles, acceptant de se laisser peloter par les mains baladeuses de ceux qu’elles sont chargées de conduire, déjà excités par la soirée qui s’annonce très chaude, voire orgiaque…
(A suivre…)
Le Maître tire sur la laisse de Thaïs en marchant à toute allure dans les couloirs qui mènent jusqu’au pallier. Elle le suit debout tête baissée, n’ayant pas eu le temps de se mettre à quatre pattes et ayant compris que ce n’était pas la position adéquate pour l’allure du Maître qui est passablement de plus en plus énervé. Mais à peine Le Marquis Edouard d’Evans arrive t-IL au sommet du grand escalier qu’IL trouve, l’attendant à cet endroit précis, son compagnon, David, ainsi que la Marquise Aurore d’Evans, qui a baissé la tête pour le saluer. IL commence à être étonné, et se dit que finalement, IL s’est peut-être courroucé pour rien, car ils ne sont pas là à cet instant précis et dans cette tenue tout à fait par hasard. En effet, Son compagnon David, porte un costume bleu roy du même ton que son gilet et sa cravate, ainsi qu’une chemise bleu navy également assorti à son costume, mais juste en tons inversés.
Quant à la belle Marquise, la favorite de toutes ses soumises, elle porte une somptueuse robe à pans de soie, faite dans le même tissu que celui qui borde son veston et coupe son pantalon, qui est cintrée à la taille, puis ouverte jusqu’au sol sur le devant, le dos et les deux côtés, ce qui laisse le corps apparaître à chaque pas ou mouvement. Les quatre pans sont garnis de magnifiques roses brodées dans un fil bleu roy scintillant, dont les pétales sont remplies de perles paillettes nacrées qui ont été cousues à la main, une à une. Cette robe à balconnet laisse les seins apparents et dégagés, qui sont ornés de bijoux en or faisant comme une étoile garnie de perles fines avec des ronds concentriques dont le plus petit est positionné tout autour du mamelon qui se trouve tendu et gonflé ressortant juste du bijou lui servant d’auréole. Ces deux bijoux de seins sont garnis d’une fine chainette or qui rejoint celle qui, plus grosse et en maille palmier, enserre son cou, tel un collier de maillons entrelacés les uns aux autres, duquel pend un gros cœur en or que Monsieur le Marquis d’Evans avait offert à Sa Marquise, sur lequel IL avait fait graver ses Armoiries et les Initiales de Sa favorite avec un jeu de mots « A MDE » que l’on pouvait aussi lire « à MDE » pour celle qui reste avant tout Sa soumise MDE favorite qu’IL avait choisi de nommer Aurore. Pour marquer symboliquement sa condition de soumise qu’elle conserve envers celui qui reste son Maître, la Marquise Aurore d’Evans porte comme seul autre bijoux deux bracelets en or reliés entre eux par une chaine assortie à son collier qui limite un peu les mouvements de ses bras.
- A Vous voilà enfin tous les deux ! (annonce le Marquis Edouard d’Evans dont le visage se décrispe à peine). J’ai vraiment cru à mon arrivée qu’il n’y avait plus personne d’heureux de Me retrouver dans ce château. Même Walter s’est éclipsé prématurément pour terminer ses préparatifs. Descendons car nos Invités ne vont pas tarder. Je suis si inquiet de savoir ce qui va se passer. Mais au moins, serons-nous déjà tous les trois présentables. A propos, je ne connaissais pas ces tenues, ni à l’un, ni à l’autre.
Le Marquis qui avait lâché depuis un bon bout de temps la laisse de Thaïs, prend la main de sa belle Marquise en vrai galant homme pour l’aider à descendre l’escalier tout en ajoutant en se retournant vers David, et en lui adressant un clin d’œil.
- Cela ne te dérange pas au moins que je descende avec Aurore à mon bras. Tu n’as qu’à t’occuper de ma dernière petite chienne, Thaïs, pour te tenir compagnie dans les marches. Cela t’apprendra à ne même pas venir me saluer quand je rentre au Château... (il ne faut pas oublier que David avant d’être devenu le compagnon du Marquis était son ancien soumis et de ce fait, le Noble lui parle fréquemment sur un ton de Supériorité)
Personne ne relève les remarques piquantes du Marquis Edouard d’Evans, car tous sont dans la confidence des préparatifs et des nombreuses surprises qui l’attendent pour la soirée. La première ne tarde pas à arriver. A peine, le Marquis d’Evans a-t-IL descendu les deux-tiers de l’escalier se trouvant au palier intermédiaire le plus bas qui fait face à la dernière volée de marches droites conduisant au Rez-de-chaussée, qu’IL s’arrête. IL venait de passer dans cette pièce, il y avait bien moins d’une heure à son arrivée et n’avait constaté aucun aménagement et là, un décor somptueux est dressé. Le Marquis Edouard d’Evans se demande s’IL rêve car IL ne comprend pas comment la transformation a pu se faire en si peu de temps, juste tandis qu’IL se lavait et s’habillait. Du plafond tombe une énorme tenture peinte, avec un décor de fresques à l’italienne, mêlant colonnes en trompe l’œil, fresques antiques avec grotesques (l'Art grotesque comprend des motifs d’ornementation peints, dessinés ou sculptés reproduisant des sujets de caractères bizarres ou formant des enroulements de feuillages en guise de colonnes dans l’entrelacement desquels apparaissent des figures extravagantes, personnages ou animaux fantastiques). Plusieurs arbres de presque deux mètres de haut, des orangers en fleurs, ont été placés tout autour dans de larges vasques en fonte à anses. Plusieurs lampes d’éclairage comme on en trouve chez les photographes éclairent de manière indirecte ce décor. Toutes les commodes de l’entrée sont garnies de bouquets de fleurs dont la particularité est d’être composés de deux couleurs or et argent qui se reflètent et scintillent dans les lumières tamisées de la pièce faites de nombreuses fausses bougies led de couleur bleue disséminées un peu partout.
Le Marquis s’en veut presque de ne pas avoir eu assez confiance dans toute sa maisonnée et IL comprend que tout a été organisé et presque manigancé pour qu’IL aille de surprise en surprise. Alors se voulant totalement confiant, IL descend les dernières marches, le sourire ayant à nouveau repris le dessus, d’autant plus qu’IL aperçoit Walter, le Majordome qui l’attend aux bas des marches.
- Mon cher Walter, savez-vous que pendant quelques longs moments, je me suis inquiété largement, croyant que vous n’aviez rien préparé de spécial pour mon anniversaire et pour la réception à venir de Mes Invités. Mais à propos, si je peux comprendre que Marie s’affaire en cuisine et qu’elle a dû réquisitionner un certain nombre de petites mains parmi Mes esclaves pour l’aider aux fourneaux ou dans la salle de réception, pouvez-vous quand même me dire où sont tous les autres esclaves du cheptel qui semblent avoir déserté le Château. Auriez-vous profité de mon absence pour les vendre au marché aux esclaves ? Je plaisante bien sûr, mais j’attends quelques explications.
- Monsieur le Marquis, je Vous avais dit que Vous ne deviez pas Vous inquiétez. Nous avons tous préparé de belles et nombreuses surprises pour Votre anniversaire, mais je ne peux pas Vous en dire plus puisque ce sont des surprises. Laissez-Vous faire et appréciez car tout le monde ici a mis la main la patte pour cette soirée que nous préparons depuis des jours et des jours. Quand à Vos chiens esclaves, ils sont tous sur le perron attendant l’arrivée de Vos invités. Si Vous voulez Vous donner la peine de sortir dehors, d’ailleurs cela va bientôt être l’heure et je pense que Vos amis qui savent combien Vous appréciez la ponctualité ne devraient pas tarder d’arriver. Les gardiens du château sont tous présents ce soir. Ils se chargeront de récupérer les véhicules de chacun et de les conduire sur le parking aménagé. Nous avons tout prévu.
Walter tape dans les mains, et deux esclaves s’empressent d’ouvrir la grande porte d’entrée à double battant du Château ancestral. Le Marquis sort sur le perron, suivi de la belle Marquise et de son compagnon David, quand Walter lui annonce l’arrivée aux grilles du Château de la première voiture. Le perron qui était nu et presque sombre à son arrivée, une heure plus tôt, est illuminé par de nombreuses bougies d’extérieur qui diffusent une lumière rayonnante jaune dorée. Toutes les fenêtres en façade du Château ont été allumées, et le Marquis distingue sur les marches du grand double escalier ses esclaves. Enfin, IL imagine qu’il s’agit bien d’eux, car IL ne les différencie pas vraiment, chacun étant courbé tête au sol sur la marche du dessus, les uns derrière les autres, offrant comme une rampe de fessiers relevés et obliques à la vue de tous ceux qui vont arriver, et monter les marches pour atteindre le perron où se trouve le Marquis Edouard d’Evans. Le plus surprenant est que le corps de chacun semble recouvert d’une pellicule métallisée, virant entre l’acier et l’argent, ce qui donne un reflet très particulier à cette mise en scène brillante et même scintillante sous les éclairages extérieurs. A l’intérieur de chaque paire de fesses se trouve un plug en métal couleur argent, dont l’embout n’est autre qu’une reproduction des Armoiries des Evans faite en émail sur métal.
A l’arrivée de chaque voiture, toutes les plus luxueuses les unes que les autres, limousines, Rolls-Royce, Ferrari, Porsche, des gardiens en livrée ouvrent les portières pour permettre aux occupants de quitter le véhicule, orientant les voitures avec chauffeur vers le parking invité et prenant en charge pour les garer les autres véhicules laissés par les Invités du Marquis… David et la Marquise Aurore, sont descendus au bas des marches de l’escalier pour accueillir dès leur arrivée les hôtes, tous amis de Monsieur le Marquis, le premier se chargeant de conduire ses Dames, Maîtresses Domina de renom, sur l’escalier de gauche, et la seconde de conduire ses Messieurs, tous Maîtres de surcroit, sur l’escalier de droite. Les Invités sont chaque fois pris en charge de manière à ce qu’ils puissent monter sur la partie extérieure là où les marches sont les plus larges, mais avant tout au plus près de la fausse rampe métallisée des croupes des esclaves courbés du Marquis d’Evans, que certains ne se gênent pas de toucher au passage, intrigué également par la couleur des chairs totalement peintes.
Les Invités sont accompagnés la plupart du temps de leur propre soumis ou soumise, voire les deux parfois, tous tenus en laisse. La diversité est telle que l’on trouve des soumises élégantes parées de guêpière sensuelle et de bas noirs, ou encore de robe voile transparentes, d’autres totalement nues enchainées, annelées et contraintes de diverses manières, des chiens ou chiennes à quatre pattes en laisse suivant le Maître ou la Maîtresse, de petites chattes félines dont les griffes ont été coupées mais qui semblent prêtes à ronronner, un mâle esclave noir colosse qui ressemblerait presque à un eunuque tant sa queue rabougrie et encagée de petite taille reste invisible, deux soumises jumelles qui sont contraintes sur le même collier rigide reliant étroitement leur deux cous et leurs mains les forçant à se tenir jointes accolées en permanence comme des sœurs siamoises devant marcher d’un même pas pour avancer, un petit nain soumis qui ressemble plus au fou du Roi médiéval qu’à un véritable soumis mais qui est totalement dévoué corps et âme à sa divine Maîtresse.
Mais le plus beau du défilé de la soirée reste quand même les Invités du Marquis, tous sur leur 31, queue de pie pour certains Maîtres, costumes-cravate ou nœud papillon pour les autres, tous aux smokings de grande classe, mais ce sont surtout les tenues des nombreuses Maîtresses qui sont époustouflantes, toutes en robe longue. Le plus surprenant pour le Marquis Edouard d’Evans qui salue tour à tour Ses Amis et Amies, baisant la main des Dames et serrant chaleureusement la main des Hommes, est le fait qu’un dress-code, dont IL ignorait tout, semble avoir été donné à son insu, car toutes les personnes sont habillées de bleu, ce qu’IL n’avait pas vraiment noté au départ, mais qui ne peut être le fait du hasard sur l’ensemble des hôtes, des tenues allant du bleu clair au bleu foncé, en passant par tous les turquoises, bleu vif et bleu vert que la palette infinie des couleurs propose. Pour les hommes, ce sont souvent seulement les accessoires qui sont colorisés (cravate, pochette, nœud papillon, ceinture). Le Marquis va de découverte en découverte, en saluant les Invités. Lui qui s’attendait à un repas d’anniversaire en petit comité restreint avec les plus fidèles, tout au plus une dizaine de notables venant des environs, trouvent là tous Ses Amis, certains n’ayant pas hésité à faire le voyage depuis l’autre bout de la France. IL retrouve aussi certaines sommités locales qui sont adeptes de ses soirées D/s et en particulier quelques institutionnels tel le commandant des pompiers et deux avec lesquels IL avait passé sa journée de travail, sans que quoique ce soit ne filtre dans les échanges, ajoutant avec un petit clin d’œil en les saluant :
- Vous ici, Monsieur le Député-maire, en compagnie de Votre épouse, Madame la Présidente, si j’avais su que je devais terminer la soirée en votre compagnie à tous les deux, j’aurai été plus féroce cet après-midi dans nos discussions d’affaires, mais soyez les bienvenus dans cette ancestrale demeure et puissiez-vous passer une agréable soirée à ma table. Je vois que Votre chienne-soumise ne Vous quitte pas d’un pouce. Elle semble mieux dressée que lorsque vous veniez d’en faire l’acquisition.
- Bonsoir Monsieur le Marquis d’Evans. Oui, nous étions dans la confidence, ayant pour mission de ne rien vous dévoiler de la soirée surprise qui Vous a été préparée, bien qu’en fait nous ne savons pas grand-chose de plus que ce qui était noté sur le carton d’invitation : « Grande réception D/s au Château de Monsieur le Marquis d’Evans pour fêter son anniversaire surprise. Arrivée à 20 heures précises, Tenue de réception avec du bleu impératif en l’honneur de notre hôte. Une chambre au château sera mise à Votre disposition pour Vous retirer et Vous reposer dans la nuit. Vous êtes conviés avec Vos soumis et soumises qui participeront à la soirée festive suivant Vos indications et autorisations. Discrétion souhaitée auprès de Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, pour lui assurer une surprise totale »… Mais je dois avouer que Votre majordome nous a contacté par téléphone pour nous expliquer de vive voix ce qu’il en était, sans quoi nous nous aurions été presque tentés de Vous appeler pour Vous remercier de cette invitation, car nous sommes très heureux d’être ici ce soir, sachant toujours combien Vos soirées sont réussies et succulentes tant au niveau du palais que de tous les plaisirs plus divins et tellement sensuels auxquels Vous nous permettez de participer…
Walter, fait pénétrer tous les invités les uns derrière les autres dans le hall d’entrée leur demandant de prendre la peine d’avancer car la nuit fraîche commence à se faire sentir et leur précisant qu’une première collation va leur être servie dans un petit instant. Monsieur le Marquis d’Evans entre à son tour dans le grand hall, quand Walter s’approche pour lui dire qu’il a été prévu que chaque invité soit photographié en présence du Châtelain devant le décor préparé à cet effet, et qu’IL va donc être mis à contribution encore avant de pouvoir librement vaquer parmi ses Invités. Le Noble se prête volontiers à cette séance photo, comprenant maintenant la raison de cette grande tenture qui pendait du plafond. Mais juste avant de se retrouver sous les projecteurs, IL monte quelques marches pour prendre la parole, sur un ton ému.
- Chères Amies et chers Amis, Maîtresses Domina et Maîtres reconnus, je Vous souhaite à toutes et à tous une très agréable soirée dans Mes Murs historiques. Pour la postérité, je Vous remercie de bien vouloir Vous approcher les uns après les autres pour une photo souvenir avec Vos soumis/soumises ou sans comme il Vous plaira.
Immédiatement, sortie de derrière la tenture, six soumises viennent s’installer près du Marquis d’Evans qui a pris place devant le décor, deux se mettent droite de chaque côté de la scène, tenant lieu de colonnes humaines qui rappellent le décor de la tenture, les deux autres se positionnent prosternée aux pieds du Châtelain, la croupe dressée vers l’objectif, et les deux dernières se mettent juste derrière Lui, une de chaque côté, lui offrant leur laisse qu’IL tient en main. Les six soumises femelles sont entièrement nues, leur corps a été recouvert à l’instar des esclaves d’une peinture métallisée, mais si les mâles arboraient une couleur argentée, les femelles ont la peau de couleur or, recouverte de fines paillettes dans laquelle les lumières tamisées du Grand Hall d’entrée du Château se reflètent à merveille. Elles sont presque comme des bougies vivantes légèrement phosphorescentes et dorées. Elles portent toutes un collier en métal avec autour du cou une médaille frappée aux Armoiries des Evans, une chaine qui relie deux pinces seins tombant en ovale sur leur ventre et sont garnies d’un bijou d’anus constitué d’un Plug en métal de couleur doré dont l’embout n’est autre, à l’identique des esclaves mâles, qu’une reproduction des armoires faite en émail sur métal.
Les Invités, tour à tour prenne place aux côtés du Marquis, seul parfois, ou accompagné de leur animal de compagnie humain …. Walter organise la rotation pour que cela dure le moins longtemps possible, sous l’œil avisé du photographe professionnel engagé pour la soirée (qui n’est autre qu’un ancien soumis connu dans le milieu D/s), faisant par la suite conduire chacun par l’une des esclaves-soumises du Château jusque dans le grand hall de réception, où l’apéritif a été servi. Les soumises chargées d’assurer les déplacements mais aussi celles qui se tiennent devant chaque porte, sont dans le même apparat que celles qui se trouvent aux pieds du Maître pour la séance de photo. De vraies statues vivantes que l’on pourrait croire en or, toutes dociles, acceptant de se laisser peloter par les mains baladeuses de ceux qu’elles sont chargées de conduire, déjà excités par la soirée qui s’annonce très chaude, voire orgiaque…
(A suivre…)
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