LA SOUMISE (partie 2)
Récit érotique écrit par Liya [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-04-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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LA SOUMISE (partie 2)
LA SOUMISE (partie 2)
Note de l’auteure :
Myosotis est une femme slave qui vit en France depuis plusieurs années. Un jour elle a rencontré un homme qui l'a initiée à la soumission et qui lui a donné ce joli nom. Cet homme qui a une trentaine d'années de plus qu'elle se nomme Centaure. Il a passé une grande partie de sa vie sur le continent Africain, alors qu’à présent il vit à Nantes dans la ville où demeure Myosotis. Cependant ils ne vivent pas ensemble pour pouvoir mieux sublimer les moments de leurs rencontres. Dans mon récit, la vie réelle de Myosotis est largement mélangée aux fictions, les personnages réels aux personnages imaginaires, les pratiques auxquelles elle a été exposée durant sa soumission, à des pratiques complètement fantasmagoriques. Que peut-on savoir sur sa vraie personnalité ? Je le laisse deviner aux lecteurs les plus curieux. Peut-être l'avez vous déjà croisée dans les rues de Nantes ou dans une des soirées spéciales qui ont lieu dans cette agglomération. Qui sait ? Des fois les hasards font bien les choses.
La Soumise (partie 2), comme n'importe quelle autre partie à venir est un petit récit indépendant des autres. L’ensemble donne la vision sur la soumission de Myosotis à son Maitre, qui est nommé ici Centaure. Il est tout à fait possible de lire ces récits dans l’ordre de leur parution, mais il n'est pas impossible de ne respecter aucun ordre, car l'auteure a commencé à raconter la vie de cette soumise lorsqu'elle était déjà bien avancée dans sa démarche. Si j'ai la fantaisie de raconter sa vie antérieure ou son initiation à la soumission, je prendrai soin de détacher les titres de celui de « La Soumise ».
Aujourd'hui Myosotis se lève tard. Le soleil est bien avancé et lui chatouille la joue depuis une heure. Elle n'aime pas baisser les volets comme le font la grande majorité des français. Cette jolie slave venant d'un pays où la nuit et le froid règnent à partir d’octobre jusqu'à mai, aime capter la lumière du jour à chaque instant, sans en perdre la moindre miette.
Elle ouvre les yeux et les ferme, aussitôt éblouie par les rayons du soleil qui n'ayant plus de barrière se sont plongés dans les eaux profondes de l’Atlantique si proche. Elle se retourne pour ne pas être gênée par la lumière et commence à naviguer dans les souvenirs de la soirée d'hier.
Son Maitre est venu la chercher en voiture vers dix-huit heures. Elle aime ces moments de rencontre. Elle vit seule et ne peut le voir que lorsque Centaure le souhaite. Le contact se tient par le téléphone, via internet ou encore par lettres manuscrites. Elle adore recevoir ces dernières, elle touche le papier, elle essaye de détecter son odeur et ressentir sa présence. Il est rare qu'il vienne lui même la chercher, comme il l’a fait hier. Alors elle comprend que cela ne sera pas une rencontre ordinaire. Il arrive concentré et reste très distant. Une petite caresse sur la nuque et sans tarder, il va vers le dressing pour choisir la tenue de la soirée qu’il veut voir porter par sa soumise : une robe rouge ?...
Non, noire… Non plus, bleu foncé … ça va aller très bien avec sa chevelure blonde et ses yeux gris.
Pus, il réfléchit un instant.
- Mets les bas rouges et les chaussures rouge-orangé. Prépare toi vite ma petite chienne.
Avec des mouvements rapides et précis, elle applique le rouge sur ses ongles. Elle enfile la robe longue qui laisse le dos nu, comportant également un profond décolleté devant ; des manches bouillonnantes se referment étroitement sur le poignet par une rangée de boutons de nacre. Pleine de sensualité elle sait bien que malgré sa tenue raffinée, elle va servir de jouet sexuel si son Maitre le décide… Voire se comporter comme une pute. Depuis des années, elle est éduquée de cette façon : ne pas poser de questions et être parfaitement obéissante à tous les désirs de son Maître. La seule chose qui la préoccupe, c'est de lui plaire.
Quelques coups de maquillage, surtout sur les lèvres, il faut les rendre attirantes pour ces Messieurs qui voudront en profiter.
Son Maitre lui pose un collier en cuir rouge très souple pour cette soirée. Il est assez large et lui donne l'air d'une des femmes que Toulouse-Lautrec aimait si bien dessiner. Ses cheveux sont aussi montés en chignon et, ainsi, elle inspire le désir.
Ils quittent la maison, Monsieur l'aide à monter dans la grosse Rover où elle s’installe sur le siège arrière ; il prend le volant et elle se laisse aller. Ils passent boulevard Beaujoire et regagnent le périphérique de Nantes, traversent l'Erdre et elle comprend que leur chemin va vers l'Ouest.
Son Maitre n'a pas envie de parler, il reste silencieux et elle n'ose pas briser le silence. Durant ces dernières années, depuis qu'elle lui appartient, elle a appris à rester en retrait lorsqu'elle est emmenée quelque part. Elle se contente d’observer son Maître du coin de l'œil, comme si cela pouvait lui révéler le secret de la soirée qui l'attend.
Après une petite heure de route, ils traversent une lande déserte et arrivent devant une vieille demeure en granit comme il y en a tant en Bretagne. En sortant de l’automobile, elle fait virevolter sa robe bleu marine qui se révèle éclatante dans les couleurs du coucher de soleil, ses cheveux semble presque roux, le collier brille comme une flamme et sa bouche ressemble à une blessure.
Dans la grande cour pavée, il y a déjà plusieurs voitures et on voit les autres arriver, se garer. Sans les attendre, son Maître l'entraine dans l'ouverture. Le propriétaire de la maison les accueille à l'entrée. Elle le connait déjà depuis quelque temps. C'est un homme d’environ soixante-cinq ans, grand, mince et pas très dandy. Il porte souvent un jeans et ne semble pas préoccupé par son apparence. Il ne manque jamais l'occasion de profiter d’elle lorsque Centaure le permet. Elle baisse les yeux et elle se laisse embrasser par ce vieux vicieux. Il la serre entre ses bras, plus qu'il le faut pour un simple accueil.
Puis, il les quitte pour aller accueillir les autres, pendant que Myosotis et son Maître entrent dans une grande salle aux murs en pierre apparentes. Ici et là on voit des petits canapés, des fauteuils confortables, des tables basses avec des boissons posées dessus. La plupart des Dominants sont assis et servis. Pour une grande majorité, ce sont des hommes qui sont présents, il y a seulement une demi-douzaine de femmes. Les soumises aujourd'hui sont habillées avec des robes longues, où l’on peut remarquer que les dos sont dénudés, ainsi que les épaules, les bras et même les seins pour l’une d’entre elles. Ah ! Les seins… Elle aime bien les seins de Leila, c'est le prénom de la soumise aux seins nus. Elles se connaissent un peu, s’étant croisées quelque fois dans des soirées comme celle qui s'annonce. Myosotis la regarde mais ne fait aucun signe. Elle sait bien que Centaure n'aime pas qu'elle se fasse des « amies », car cela perturbe sa sérénité.
Son Maître s'assoit aussi et la retient près de lui. Elles retrousse un peu sa robe, se met à genoux en les écartant largement sur un tapis bien épais. Tout est calme pour l'instant. Le maître de maison arrive avec plusieurs nouveaux invités. Beaucoup se connaissent et bientôt on se sent plus à l'aise.
Myosotis connait au moins une bonne moitié des invités présents. Elle est une des plus jolies et elle attire les hommes qui viennent parler à son Maître en espérant qu'il sera favorable à eux par la suite.
Certains la connaissent déjà et savent que malgré sa beauté nordique et son apparence un peu froide, elle est très réceptive et gourmande. C'est toujours un plaisir de la voir perdre son apparence trompeuse et commencer à frémir, à gémir et à hurler de plaisir masochiste.
Myosotis voit que le dominant de Leila lui pose les pinces avec une chainette sur les tétons. Comme si c'était un signe pour les autres, les hommes se serrent autour des esclaves. Elles sont encore distinguées mais on sait que dans quelques instants elles seront plus que disponibles, obéissantes, gémissantes, exposées aux regards les plus obscènes, sans pudeur, transformées en chiennes, fouettées, pincées et maltraitées pour le plaisir de leurs Dominants. Myosotis aime ce moment de déchéance. Les années passent, mais elle les adore autant qu'avant, lorsqu'elle était encore innocente et que la volupté perverse lui était encore inconnue. Un jour elle a vécu cette honte et en a tiré un plaisir qui l’a attachée à jamais à ce monde que l’on appelle BDSM.
Son Maître se penche et lui découvre les épaules, la soie glisse le long de son corps et ses seins nus apparaissent, les tétons dressés de l'excitation sourde qu’elle ressent. Un petit gémissement, presque inaudible sort de sa gorge ; les hommes adorent ses tétons, gros comme des framboises.
Elle ne sait plus à quel moment ils ont prit cette grosseur mais elle est très fière de se montrer dans cette lubricité hors norme. Instinctivement elle se redresse pour mettre ses seins en avant. Elle sent déjà le désir l'envahir sous les simples regards vicieux de l’assistance.
- Vous pouvez vous en servir Messieurs, dit son Maître. Mais n'allez pas trop vite, je la veux plus excitée que ça. Je veux plus, je veux qu’elle vous supplie de la torturer, sourit-il. Je la veux déchue, ayant la plus grande honte à être ainsi exhibée devant vous… Frustrez-là, elle aime ça.
C'est toujours dur de commencer à entendre ces mots si crus et de s'identifier avec. Elle se froisse un peu les épaules, mais elle reste calme et accueillante. Néanmoins Centaure a remarqué cette petite hésitation restée inaperçue par les autres.
- Qu'as-tu chienne ? Demande son Maître d'une voix sèche. Mademoiselle a de la honte ?
Une gifle qu'elle reçoit la met en condition. C'est toujours la même chose qui se produit. Tout d'abord elle a envie de pleurer, et une fois que ses yeux se remplissent de larmes, elle est prête à sangloter ; elle reçoit une autre claque et c'est celle là qui lui fait perdre la tête. Elle n'a jamais compris la fascination qu’elle éprouve pour ce moment magique, mais ça marche toujours. Après cette seconde gifle, elle n'est plus la même. Elle se transforme en une femelle, un animal… Son regard devient vague, sa honte devient son excitation la plus forte, elle ne voit plus ce qui se passe autour d'elle, elle le ressent comme si elle était un objet de plaisir remplie d'extase, une soumise-outil.
Des mains la touchent, la palpent, la pincent, la caressent, les mots la tourmentent. Elle reste toujours à genoux, la robe est retroussée maintenant jusqu’à la taille et on a accès à son intimité aussi bien par devant que par l’arrière, ses jambes, et ses cuisses recouvertes de bas rouges, largement écartées. Un dominant s'installe près d'elle et lui masse les lèvres vaginales, les étire et de temps en temps, gifle sa chatte qui dégouline de ce traitement stimulant. Deux autres s'occupent de ses seins. Chacun traite de son côté. Ils les étirent, les sucent, les pincent. Son Maître prend une baguette et en écartant les hommes, il vise les tétons pour leur offrir quelques coups bien cinglants.
Elle se tord de douleur, mais essaye de se tenir droite pour ne pas priver son Centaure de ce plaisir.
Après le quatrième coup, elle entend le sifflement d’un cinquième qui cingle sa chatte sans pitié. Elle inonde le tapis de ses sécrétions vaginales. Les hommes parlent entre eux, ils rient et elle s'abandonne complètement.
Après avoir frappé les tétons, Centaure les masse et lui pose des pinces avec de petites clochettes ; désormais chacun de ses mouvements est sonorisé. Elle vibre de ces sensations multiples. Le dominant qui s'occupait de sa chatte, masse maintenant le clitoris. Il le roule et l'étire en même temps, elle se sent de plus en plus utilisée, pervertie. L'excitation l'envahit encore et encore. Mais au moment où le plaisir arrive, on arrête et elle reste sur sa faim. Au début ça va, après la septième fois, elle ne se sent plus une femme, mais un animal affamé qui veut jouir. Elle ne gémit plus, mais elle hurle de cette frustration énorme, elle pleure, elle supplie !
- La permission Maître, je vous en supplie.
Elle est à quatre pattes maintenant et elle ne voit que les pieds des hommes. Avec une énorme difficulté, elle distingue ceux de son Maitre, elle se blottit contre, elle les lèche, la robe est toujours là mais elle est toute défaite, elle se rend compte qu'elle est démaquillée, décoiffée, peut être laide, mais cela lui est égal, elle tremble de désir pour être assouvie comme une chienne en chaleur. Quel spectacle offre-t-elle à ces hommes qui sont aussi pervers les uns que les autres.
Son Maître est content. Il aime la voir ainsi se transformer en un animal. Il sort une laisse et l'accroche à un anneau de son collier, la tire légèrement et elle le suit à quatre pattes toujours tremblante. Elle sent la mouille qui coule entre ses cuisses. Il l'emmène dans un coin tranquille.
- Reprends -toi ma pute, dit-il en la caressant doucement.
Elle se redresse un peu.
En attendant, il lui enlève sa robe et elle reste nue, seulement le collier, les bas et les souliers rouges.
Ils restent en retrait quelque temps. Myosotis aime ces moments de proximité avec son Maître. Elle le sent excité. Il regarde de loin les groupes qui se sont formés ici et là et il semble réfléchir sur ce qu’il va faire subir à sa femelle.
Les femmes sont toutes nues maintenant et certaines sont fouettées, d'autres baisées, Leila fait une fellation tout en restant attachée sur la chaise, les jambes écartées. Les hommes restent habillés tout de même. Seuls les sexes sont dégagés de leurs pantalons. C'est ce groupe que son Maître a choisi pour continuer la parade. Elle le suit toujours à quatre pattes en s'approchant de la soumise attachée sur la chaise.
- Lèche-là, chienne lubrique ordonne-t-il.
Myosotis avance, elle se met à l'aise entre les genoux de Leila et se lance à lécher et sucer celle qui continue à recevoir les bites bien rigides alternativement dans sa bouche. Myosotis a toujours les clochettes sur les tétons et elle a l'air vraiment impudique avec. À chaque mouvement, on entend les grelots sonner. Peu à peu sa nouvelle copine commence à gémir…
- Pas d'autorisation. - C'est le Maître de la suceuse attachée qui lui parle.
Myosotis adore ces moments. Elle sait que résister est presque impossible. Sauf si la femme est complètement frigide. Elle aurait aimé savoir si c'est le cas. Il lui est arrivé de croiser des chiennes qui ne jouissent pas, se disant « obéissantes ». Myosotis sait que tout dépend de la nature. Elle par exemple, elle est trop sensible et il lui est impossible de ne pas jouir, si on n'arrête pas à un bon moment. Là, elle sent le clitoris de sa patiente gonfler de plus en plus. Elle voit que Leila suce les hommes de moins en moins bien et qu'elle commence à perdre la tête. Elle essaye d'esquiver pour ne pas désobéir à son Dominant, mais Myosotis sait se montrer garce. Elle aspire doucement les chairs intimes, elle roule la langue, et crache de la salive, elle mordille doucement le bouton d’amour si vulnérable, puis, elle s’arrête quelques secondes et elle reprend… Un cri et sa cliente se tord de plaisir et pleure de sa désobéissance. Myosotis sourit. Elle sait bien que la punition sera encore meilleure pour elle que cette jouissance non autorisée. Enfin, elle l’espère bien au moins. Elle connait son Maître, mais ignore comment peuvent se comporter les autres vis-à-vis de leurs esclaves.
Elle jette un regard rapide vers Centaure. Est-il content d'elle ? Il est calme, mais elle sait détecter ce que les autres ne voient pas. Oui, il a bien aimé le travail de sa petite chose, ses yeux brillent.
Maintenant les hommes vont profiter du spectacle d'une punition et certains vont y participer. La pauvre Leila réduite à néant, sera humiliée au milieu de cette foule vicieuse. Mais Myosotis ne le verra pas. Centaure l'emmène ailleurs pour la disposer maintenant sur la croix de St André où il lui attache ses mains et ses chevilles, l’exposant ainsi nue. Les coups de martinet sur son corps, touchent ses seins, les grelots sonnent au-dedans des cloches, la mouille coule en continu, elle tressaille, hurle mais elle a envie que ça dure une éternité tellement le plaisir est fort. Les coups réchauffent le corps, tombent en masse sur les seins, font sonner les grelots. Un moment Centaure arrête et lui enlève les pinces… La douleur est insupportable, et elle pousse un hurlement d'animal blessé. Son Maitre masse tendrement les tétons étirés et continue à lui fouetter le corps jusqu'au moment où elle perd presque conscience et part en subspace (ce bonheur étrange provoqué par la douleur où le corps flotte dans l’irréel en perdant la notion du temps), pour ne ressentir que le plaisir absolu. Quelques instants après, Centaure se décide à la faire revenir à elle, caressant délicatement son visage et ses cheveux déroulés. Doucement, elle revient petit à petit à elle. Son Maître la détache et elle tombe dans ses bras, heureuse et reconnaissante.
Le reste de la soirée se passe aussi bien que le début. Le propriétaire de la maison est venu la tripoter un peu pendant qu'elle était allongée sur le sol près de son Dominant. Centaure a voulu qu'elle s'exhibe et qu'elle se masturbe sous le regard de ce vicieux sans pour autant jouir. Cela a plu à tous les deux, et elle a été obligée de recommencer trois fois, pour rester frustrée à la fin, comblant ainsi le désir du propriétaire du lieu.
Au milieu de la nuit, fatiguée, elle s'est mise en boule près de la cheminée où s'est installé son maitre. Elle s'est endormie en entendant les gémissements, les cris, les hurlements de ses compagnes. A l'aube, ils ont quitté « le château » et Centaure l'a déposée chez elle.
- A plus tard ma petite chose adorée, lui a glissé son Dominant en la laissant aller dormir.
La dernière chose dont elle se souvient c'est le grincement de la porte d'entrée et le bruit d'une voiture quittant le parking devant sa maison.
À suivre…
Note de l’auteure :
Myosotis est une femme slave qui vit en France depuis plusieurs années. Un jour elle a rencontré un homme qui l'a initiée à la soumission et qui lui a donné ce joli nom. Cet homme qui a une trentaine d'années de plus qu'elle se nomme Centaure. Il a passé une grande partie de sa vie sur le continent Africain, alors qu’à présent il vit à Nantes dans la ville où demeure Myosotis. Cependant ils ne vivent pas ensemble pour pouvoir mieux sublimer les moments de leurs rencontres. Dans mon récit, la vie réelle de Myosotis est largement mélangée aux fictions, les personnages réels aux personnages imaginaires, les pratiques auxquelles elle a été exposée durant sa soumission, à des pratiques complètement fantasmagoriques. Que peut-on savoir sur sa vraie personnalité ? Je le laisse deviner aux lecteurs les plus curieux. Peut-être l'avez vous déjà croisée dans les rues de Nantes ou dans une des soirées spéciales qui ont lieu dans cette agglomération. Qui sait ? Des fois les hasards font bien les choses.
La Soumise (partie 2), comme n'importe quelle autre partie à venir est un petit récit indépendant des autres. L’ensemble donne la vision sur la soumission de Myosotis à son Maitre, qui est nommé ici Centaure. Il est tout à fait possible de lire ces récits dans l’ordre de leur parution, mais il n'est pas impossible de ne respecter aucun ordre, car l'auteure a commencé à raconter la vie de cette soumise lorsqu'elle était déjà bien avancée dans sa démarche. Si j'ai la fantaisie de raconter sa vie antérieure ou son initiation à la soumission, je prendrai soin de détacher les titres de celui de « La Soumise ».
Aujourd'hui Myosotis se lève tard. Le soleil est bien avancé et lui chatouille la joue depuis une heure. Elle n'aime pas baisser les volets comme le font la grande majorité des français. Cette jolie slave venant d'un pays où la nuit et le froid règnent à partir d’octobre jusqu'à mai, aime capter la lumière du jour à chaque instant, sans en perdre la moindre miette.
Elle ouvre les yeux et les ferme, aussitôt éblouie par les rayons du soleil qui n'ayant plus de barrière se sont plongés dans les eaux profondes de l’Atlantique si proche. Elle se retourne pour ne pas être gênée par la lumière et commence à naviguer dans les souvenirs de la soirée d'hier.
Son Maitre est venu la chercher en voiture vers dix-huit heures. Elle aime ces moments de rencontre. Elle vit seule et ne peut le voir que lorsque Centaure le souhaite. Le contact se tient par le téléphone, via internet ou encore par lettres manuscrites. Elle adore recevoir ces dernières, elle touche le papier, elle essaye de détecter son odeur et ressentir sa présence. Il est rare qu'il vienne lui même la chercher, comme il l’a fait hier. Alors elle comprend que cela ne sera pas une rencontre ordinaire. Il arrive concentré et reste très distant. Une petite caresse sur la nuque et sans tarder, il va vers le dressing pour choisir la tenue de la soirée qu’il veut voir porter par sa soumise : une robe rouge ?...
Non, noire… Non plus, bleu foncé … ça va aller très bien avec sa chevelure blonde et ses yeux gris.
Pus, il réfléchit un instant.
- Mets les bas rouges et les chaussures rouge-orangé. Prépare toi vite ma petite chienne.
Avec des mouvements rapides et précis, elle applique le rouge sur ses ongles. Elle enfile la robe longue qui laisse le dos nu, comportant également un profond décolleté devant ; des manches bouillonnantes se referment étroitement sur le poignet par une rangée de boutons de nacre. Pleine de sensualité elle sait bien que malgré sa tenue raffinée, elle va servir de jouet sexuel si son Maitre le décide… Voire se comporter comme une pute. Depuis des années, elle est éduquée de cette façon : ne pas poser de questions et être parfaitement obéissante à tous les désirs de son Maître. La seule chose qui la préoccupe, c'est de lui plaire.
Quelques coups de maquillage, surtout sur les lèvres, il faut les rendre attirantes pour ces Messieurs qui voudront en profiter.
Son Maitre lui pose un collier en cuir rouge très souple pour cette soirée. Il est assez large et lui donne l'air d'une des femmes que Toulouse-Lautrec aimait si bien dessiner. Ses cheveux sont aussi montés en chignon et, ainsi, elle inspire le désir.
Ils quittent la maison, Monsieur l'aide à monter dans la grosse Rover où elle s’installe sur le siège arrière ; il prend le volant et elle se laisse aller. Ils passent boulevard Beaujoire et regagnent le périphérique de Nantes, traversent l'Erdre et elle comprend que leur chemin va vers l'Ouest.
Son Maitre n'a pas envie de parler, il reste silencieux et elle n'ose pas briser le silence. Durant ces dernières années, depuis qu'elle lui appartient, elle a appris à rester en retrait lorsqu'elle est emmenée quelque part. Elle se contente d’observer son Maître du coin de l'œil, comme si cela pouvait lui révéler le secret de la soirée qui l'attend.
Après une petite heure de route, ils traversent une lande déserte et arrivent devant une vieille demeure en granit comme il y en a tant en Bretagne. En sortant de l’automobile, elle fait virevolter sa robe bleu marine qui se révèle éclatante dans les couleurs du coucher de soleil, ses cheveux semble presque roux, le collier brille comme une flamme et sa bouche ressemble à une blessure.
Dans la grande cour pavée, il y a déjà plusieurs voitures et on voit les autres arriver, se garer. Sans les attendre, son Maître l'entraine dans l'ouverture. Le propriétaire de la maison les accueille à l'entrée. Elle le connait déjà depuis quelque temps. C'est un homme d’environ soixante-cinq ans, grand, mince et pas très dandy. Il porte souvent un jeans et ne semble pas préoccupé par son apparence. Il ne manque jamais l'occasion de profiter d’elle lorsque Centaure le permet. Elle baisse les yeux et elle se laisse embrasser par ce vieux vicieux. Il la serre entre ses bras, plus qu'il le faut pour un simple accueil.
Puis, il les quitte pour aller accueillir les autres, pendant que Myosotis et son Maître entrent dans une grande salle aux murs en pierre apparentes. Ici et là on voit des petits canapés, des fauteuils confortables, des tables basses avec des boissons posées dessus. La plupart des Dominants sont assis et servis. Pour une grande majorité, ce sont des hommes qui sont présents, il y a seulement une demi-douzaine de femmes. Les soumises aujourd'hui sont habillées avec des robes longues, où l’on peut remarquer que les dos sont dénudés, ainsi que les épaules, les bras et même les seins pour l’une d’entre elles. Ah ! Les seins… Elle aime bien les seins de Leila, c'est le prénom de la soumise aux seins nus. Elles se connaissent un peu, s’étant croisées quelque fois dans des soirées comme celle qui s'annonce. Myosotis la regarde mais ne fait aucun signe. Elle sait bien que Centaure n'aime pas qu'elle se fasse des « amies », car cela perturbe sa sérénité.
Son Maître s'assoit aussi et la retient près de lui. Elles retrousse un peu sa robe, se met à genoux en les écartant largement sur un tapis bien épais. Tout est calme pour l'instant. Le maître de maison arrive avec plusieurs nouveaux invités. Beaucoup se connaissent et bientôt on se sent plus à l'aise.
Myosotis connait au moins une bonne moitié des invités présents. Elle est une des plus jolies et elle attire les hommes qui viennent parler à son Maître en espérant qu'il sera favorable à eux par la suite.
Certains la connaissent déjà et savent que malgré sa beauté nordique et son apparence un peu froide, elle est très réceptive et gourmande. C'est toujours un plaisir de la voir perdre son apparence trompeuse et commencer à frémir, à gémir et à hurler de plaisir masochiste.
Myosotis voit que le dominant de Leila lui pose les pinces avec une chainette sur les tétons. Comme si c'était un signe pour les autres, les hommes se serrent autour des esclaves. Elles sont encore distinguées mais on sait que dans quelques instants elles seront plus que disponibles, obéissantes, gémissantes, exposées aux regards les plus obscènes, sans pudeur, transformées en chiennes, fouettées, pincées et maltraitées pour le plaisir de leurs Dominants. Myosotis aime ce moment de déchéance. Les années passent, mais elle les adore autant qu'avant, lorsqu'elle était encore innocente et que la volupté perverse lui était encore inconnue. Un jour elle a vécu cette honte et en a tiré un plaisir qui l’a attachée à jamais à ce monde que l’on appelle BDSM.
Son Maître se penche et lui découvre les épaules, la soie glisse le long de son corps et ses seins nus apparaissent, les tétons dressés de l'excitation sourde qu’elle ressent. Un petit gémissement, presque inaudible sort de sa gorge ; les hommes adorent ses tétons, gros comme des framboises.
Elle ne sait plus à quel moment ils ont prit cette grosseur mais elle est très fière de se montrer dans cette lubricité hors norme. Instinctivement elle se redresse pour mettre ses seins en avant. Elle sent déjà le désir l'envahir sous les simples regards vicieux de l’assistance.
- Vous pouvez vous en servir Messieurs, dit son Maître. Mais n'allez pas trop vite, je la veux plus excitée que ça. Je veux plus, je veux qu’elle vous supplie de la torturer, sourit-il. Je la veux déchue, ayant la plus grande honte à être ainsi exhibée devant vous… Frustrez-là, elle aime ça.
C'est toujours dur de commencer à entendre ces mots si crus et de s'identifier avec. Elle se froisse un peu les épaules, mais elle reste calme et accueillante. Néanmoins Centaure a remarqué cette petite hésitation restée inaperçue par les autres.
- Qu'as-tu chienne ? Demande son Maître d'une voix sèche. Mademoiselle a de la honte ?
Une gifle qu'elle reçoit la met en condition. C'est toujours la même chose qui se produit. Tout d'abord elle a envie de pleurer, et une fois que ses yeux se remplissent de larmes, elle est prête à sangloter ; elle reçoit une autre claque et c'est celle là qui lui fait perdre la tête. Elle n'a jamais compris la fascination qu’elle éprouve pour ce moment magique, mais ça marche toujours. Après cette seconde gifle, elle n'est plus la même. Elle se transforme en une femelle, un animal… Son regard devient vague, sa honte devient son excitation la plus forte, elle ne voit plus ce qui se passe autour d'elle, elle le ressent comme si elle était un objet de plaisir remplie d'extase, une soumise-outil.
Des mains la touchent, la palpent, la pincent, la caressent, les mots la tourmentent. Elle reste toujours à genoux, la robe est retroussée maintenant jusqu’à la taille et on a accès à son intimité aussi bien par devant que par l’arrière, ses jambes, et ses cuisses recouvertes de bas rouges, largement écartées. Un dominant s'installe près d'elle et lui masse les lèvres vaginales, les étire et de temps en temps, gifle sa chatte qui dégouline de ce traitement stimulant. Deux autres s'occupent de ses seins. Chacun traite de son côté. Ils les étirent, les sucent, les pincent. Son Maître prend une baguette et en écartant les hommes, il vise les tétons pour leur offrir quelques coups bien cinglants.
Elle se tord de douleur, mais essaye de se tenir droite pour ne pas priver son Centaure de ce plaisir.
Après le quatrième coup, elle entend le sifflement d’un cinquième qui cingle sa chatte sans pitié. Elle inonde le tapis de ses sécrétions vaginales. Les hommes parlent entre eux, ils rient et elle s'abandonne complètement.
Après avoir frappé les tétons, Centaure les masse et lui pose des pinces avec de petites clochettes ; désormais chacun de ses mouvements est sonorisé. Elle vibre de ces sensations multiples. Le dominant qui s'occupait de sa chatte, masse maintenant le clitoris. Il le roule et l'étire en même temps, elle se sent de plus en plus utilisée, pervertie. L'excitation l'envahit encore et encore. Mais au moment où le plaisir arrive, on arrête et elle reste sur sa faim. Au début ça va, après la septième fois, elle ne se sent plus une femme, mais un animal affamé qui veut jouir. Elle ne gémit plus, mais elle hurle de cette frustration énorme, elle pleure, elle supplie !
- La permission Maître, je vous en supplie.
Elle est à quatre pattes maintenant et elle ne voit que les pieds des hommes. Avec une énorme difficulté, elle distingue ceux de son Maitre, elle se blottit contre, elle les lèche, la robe est toujours là mais elle est toute défaite, elle se rend compte qu'elle est démaquillée, décoiffée, peut être laide, mais cela lui est égal, elle tremble de désir pour être assouvie comme une chienne en chaleur. Quel spectacle offre-t-elle à ces hommes qui sont aussi pervers les uns que les autres.
Son Maître est content. Il aime la voir ainsi se transformer en un animal. Il sort une laisse et l'accroche à un anneau de son collier, la tire légèrement et elle le suit à quatre pattes toujours tremblante. Elle sent la mouille qui coule entre ses cuisses. Il l'emmène dans un coin tranquille.
- Reprends -toi ma pute, dit-il en la caressant doucement.
Elle se redresse un peu.
En attendant, il lui enlève sa robe et elle reste nue, seulement le collier, les bas et les souliers rouges.
Ils restent en retrait quelque temps. Myosotis aime ces moments de proximité avec son Maître. Elle le sent excité. Il regarde de loin les groupes qui se sont formés ici et là et il semble réfléchir sur ce qu’il va faire subir à sa femelle.
Les femmes sont toutes nues maintenant et certaines sont fouettées, d'autres baisées, Leila fait une fellation tout en restant attachée sur la chaise, les jambes écartées. Les hommes restent habillés tout de même. Seuls les sexes sont dégagés de leurs pantalons. C'est ce groupe que son Maître a choisi pour continuer la parade. Elle le suit toujours à quatre pattes en s'approchant de la soumise attachée sur la chaise.
- Lèche-là, chienne lubrique ordonne-t-il.
Myosotis avance, elle se met à l'aise entre les genoux de Leila et se lance à lécher et sucer celle qui continue à recevoir les bites bien rigides alternativement dans sa bouche. Myosotis a toujours les clochettes sur les tétons et elle a l'air vraiment impudique avec. À chaque mouvement, on entend les grelots sonner. Peu à peu sa nouvelle copine commence à gémir…
- Pas d'autorisation. - C'est le Maître de la suceuse attachée qui lui parle.
Myosotis adore ces moments. Elle sait que résister est presque impossible. Sauf si la femme est complètement frigide. Elle aurait aimé savoir si c'est le cas. Il lui est arrivé de croiser des chiennes qui ne jouissent pas, se disant « obéissantes ». Myosotis sait que tout dépend de la nature. Elle par exemple, elle est trop sensible et il lui est impossible de ne pas jouir, si on n'arrête pas à un bon moment. Là, elle sent le clitoris de sa patiente gonfler de plus en plus. Elle voit que Leila suce les hommes de moins en moins bien et qu'elle commence à perdre la tête. Elle essaye d'esquiver pour ne pas désobéir à son Dominant, mais Myosotis sait se montrer garce. Elle aspire doucement les chairs intimes, elle roule la langue, et crache de la salive, elle mordille doucement le bouton d’amour si vulnérable, puis, elle s’arrête quelques secondes et elle reprend… Un cri et sa cliente se tord de plaisir et pleure de sa désobéissance. Myosotis sourit. Elle sait bien que la punition sera encore meilleure pour elle que cette jouissance non autorisée. Enfin, elle l’espère bien au moins. Elle connait son Maître, mais ignore comment peuvent se comporter les autres vis-à-vis de leurs esclaves.
Elle jette un regard rapide vers Centaure. Est-il content d'elle ? Il est calme, mais elle sait détecter ce que les autres ne voient pas. Oui, il a bien aimé le travail de sa petite chose, ses yeux brillent.
Maintenant les hommes vont profiter du spectacle d'une punition et certains vont y participer. La pauvre Leila réduite à néant, sera humiliée au milieu de cette foule vicieuse. Mais Myosotis ne le verra pas. Centaure l'emmène ailleurs pour la disposer maintenant sur la croix de St André où il lui attache ses mains et ses chevilles, l’exposant ainsi nue. Les coups de martinet sur son corps, touchent ses seins, les grelots sonnent au-dedans des cloches, la mouille coule en continu, elle tressaille, hurle mais elle a envie que ça dure une éternité tellement le plaisir est fort. Les coups réchauffent le corps, tombent en masse sur les seins, font sonner les grelots. Un moment Centaure arrête et lui enlève les pinces… La douleur est insupportable, et elle pousse un hurlement d'animal blessé. Son Maitre masse tendrement les tétons étirés et continue à lui fouetter le corps jusqu'au moment où elle perd presque conscience et part en subspace (ce bonheur étrange provoqué par la douleur où le corps flotte dans l’irréel en perdant la notion du temps), pour ne ressentir que le plaisir absolu. Quelques instants après, Centaure se décide à la faire revenir à elle, caressant délicatement son visage et ses cheveux déroulés. Doucement, elle revient petit à petit à elle. Son Maître la détache et elle tombe dans ses bras, heureuse et reconnaissante.
Le reste de la soirée se passe aussi bien que le début. Le propriétaire de la maison est venu la tripoter un peu pendant qu'elle était allongée sur le sol près de son Dominant. Centaure a voulu qu'elle s'exhibe et qu'elle se masturbe sous le regard de ce vicieux sans pour autant jouir. Cela a plu à tous les deux, et elle a été obligée de recommencer trois fois, pour rester frustrée à la fin, comblant ainsi le désir du propriétaire du lieu.
Au milieu de la nuit, fatiguée, elle s'est mise en boule près de la cheminée où s'est installé son maitre. Elle s'est endormie en entendant les gémissements, les cris, les hurlements de ses compagnes. A l'aube, ils ont quitté « le château » et Centaure l'a déposée chez elle.
- A plus tard ma petite chose adorée, lui a glissé son Dominant en la laissant aller dormir.
La dernière chose dont elle se souvient c'est le grincement de la porte d'entrée et le bruit d'une voiture quittant le parking devant sa maison.
À suivre…
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