La Soumise (partie 3)
Récit érotique écrit par Liya [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-07-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Soumise (partie 3)
La Soumise (partie 3)
Par Liya
Note de l’auteure :
La Soumise (partie 3), comme n'importe quelle autre partie à venir est un petit récit indépendant des autres. L’ensemble donne la vision sur la soumission de Myosotis à son Maître, qui est nommé ici Centaure. Il est tout à fait possible de lire ces récits dans l’ordre de leur parution, mais il n'est pas impossible de ne respecter aucun ordre, car l'auteure a commencé à raconter la vie de cette soumise lorsqu'elle était déjà bien avancée dans sa démarche.
Si j'ai la fantaisie de raconter sa vie antérieure ou son initiation à la soumission, je prendrai soin de détacher les titres de celui de « La Soumise ».
Myosotis est une femme slave qui vit en France depuis plusieurs années. Un jour elle a rencontré un homme qui l'a initiée à la soumission et qui lui a donné ce joli nom. Cet homme qui a une trentaine d'années de plus qu'elle se nomme Centaure. Il a passé une grande partie de sa vie sur le continent Africain, alors qu’à présent il vit à Nantes dans la ville où demeure Myosotis. Cependant ils ne vivent pas ensemble pour pouvoir mieux sublimer les moments de leurs rencontres. Dans mon récit, la vie réelle de Myosotis est largement mélangée aux fictions, les personnages réels aux personnages imaginaires, les pratiques auxquelles elle a été exposée durant sa soumission, à des pratiques complètement fantasmagoriques. Que peut-on savoir sur sa vraie personnalité ? Je le laisse deviner aux lecteurs les plus curieux. Peut-être l'avez vous déjà croisée dans les rues de Nantes ou dans une des soirées spéciales qui ont lieu dans cette agglomération. Qui sait ? Des fois les hasards font bien les choses.
***
La cathédrale de la ville de Nantes est sombre et déserte à cette heure-là. Le moindre bruit résonne. Elle parait immense, abandonnée par les fidèles.
Au sixième rang, une femme est assise, le dos droit, les mains reposant sur les genoux, la tête penchée, un peu en avant comme si elle priait ardemment. Habillée tout en noir, elle fait penser à une veuve qui serait venue ici pour se réconcilier avec son époux disparu avant l'heure. Elle parait avoir une quarantaine d'années ; c’est une jolie blonde aux cheveux longs, qu’elle porte ce jour-là, en chignon roulé haut et tressé. Son visage, aux hautes pommettes révèle ses origines de l’est de l’Europe. On peut la deviner bien faite sous son imperméable serré qui souligne sa poitrine avantageuse. Ses jambes sont habillées de bas sombres et elle porte de très belles chaussures laquées à talons hauts. Sa silhouette retient l’attention par sa ligne irréprochable. Seules, les deux jolies mains bien soignées, échappent à cette austérité morne, car, brillant sur ses ongles, le vernis rouge éclatant est si criant, qu’il est indéniable que ses prières ne sont guère trop ferventes.
Myosotis (c'est sous ce pseudonyme qu’elle est connue dans un certain milieu), est une soumise consentante. Depuis plusieurs années, elle appartient corps et âme à Monsieur que l'on appelle « Centaure ». Il y a quelques années qu'il a rencontré Myosotis et qu'il a pris le pouvoir sur elle. Cet échange offre un plaisir inouï à tous deux et ils s'en réjouissent à chaque fois qu'ils se voient. Elle se soumet à lui avec tout son être sans jamais se poser la question si son Dominant a raison ou pas.
C'est avec elle qu'il a pu réaliser ses rêves érotiques les plus fous et il en est conscient. De son côté, elle se sent en sécurité avec lui, habitué dans ce milieu, un connaisseur, son guide érotique. Avec lui, elle a découvert un univers auquel elle n'aurait jamais pu songer. Tout est possible lorsqu'elle se met à genoux devant cet homme strict, sévère, cruel et doux à la fois. L'homme qui l'emmène au bord de jouissances incroyables, où se mêlent des douleurs, des humiliations et des orgasmes.
Cette fois-là, elle a reçu une consigne de son Maître de venir le soir dans la cathédrale de Nantes, la ville où elle demeure et d’attendre celui à qui elle sera offerte ce soir.
Myosotis est assise sur un banc de la cathédrale depuis plus d’une heure en attendant son sort. Elle s'est préparée comme son Maître l’a souhaité. Nue sous l'imperméable, seulement les bas et un foulard autour du cou pour cacher le collier noir réservé à ceux qui la domineront à la place de Centaure. Il est très sélectif. Pas question qu'il prête son trésor au premier venu trouvé sur le net. Il les choisit seulement dans un cercle restreint, des connaissances acquises durant plusieurs années de pratique. C'est aussi pour cela qu'elle ne craint rien, toute tremblante de l'excitation et de la peur de l'inconnu. À part sa tenue suggestive, elle a introduit un œuf vibrant dans son vagin. C'est Centaure qui possède la télécommande. Elle ne sait pas s'il viendra avec son élu et s’il confiera la télécommande à cet inconnu. Elle n'a rien à savoir. Elle n'a qu'à obéir, car c'est Lui qui le souhaite.
Myosotis commence à avoir froid. Elle hausse les épaules et se permet de regarder un peu autour d'elle. Normalement, c'est strictement interdit. Mais c'est plus fort qu'elle. Doit-elle rester dans cette glacière médiévale encore longtemps… Elle risque d'attraper un refroidissement, sinon plus.
Personne. Seulement dans une niche, elle sent plus qu’elle ne voit, quelqu'un qui range des brochures. L'heure de fermeture s'approche. Elle hausse la tête de nouveau… Désespérée !
Elle essaye de penser à quelque chose de plaisant. La semaine dernière, elle est allée au restaurant avec son Maître. En plein milieu du repas, il lui a demandé d’enlever sa culotte, là, ici, devant tout le monde. Qu'elle le fasse vite et se débrouille pour que personne ne se rende compte de rien.… Elle souri en se souvenant de toutes les acrobaties qu'elle a imaginées pour y parvenir. Surprise, tout d'abord, elle a paniqué et lui a pris du plaisir à la voir rougir, honteuse, hésitante. Puis, un petit regard autour d'elle. Les gens parlaient, riaient, dégustaient leur repas fin. Personne ne s'intéressait à un couple tout à fait ordinaire. Elle a glissé sa main sous la jupe heureusement évasée, et a attrapé ce bout de tissu en tirant sur l’élastique. Quelques mouvements, et le slip se retrouve déjà près des genoux. Elle a fait une pause. Le sourire sur le bout de lèvres, elle a fait tomber la serviette et s’est penchée comme pour la ramasser, tout en profitant pour tirer la culotte vers le bas et en trois mouvements, elle l’a enlevée et l’a glissée sous sa serviette.
Maintenant, la culotte est là, sur ses genoux, recouverte de la serviette blanche. Le serveur est venu juste à ce moment en apportant l'entrée. Elle se sent encore toute rouge de ces quelques secondes un peu mouvementées. À peine le garçon parti, Centaure tend la main. Elle essaye d'esquiver en présentant le trésor sous la table. Mais lui ne la laisse pas faire. Il la fixe avec un regard insoutenable, en tenant sa main ouverte toujours au milieu de la table. Elle serre la culotte dans sa paume et la remet à son Maître. À la place de la prendre discrètement, il la déploie et la met en évidence tout en la déposant au milieu de la table. Elle maudit son attirance pour les couleurs vives.
Si sa culotte avait été blanche, on aurait pu ne pas l'apercevoir… Mais une rose fuchsia triomphe entre les deux assiettes. Elle se sent gênée, son visage flambe comme sa culotte, elle a peur d'être jugée. Seulement, lorsque le serveur est passé pour changer les plats, Centaure à couvert cette « fleur du mal » avec sa serviette. Oh !… Elle sourit. Heureusement que personne ne s'est aperçu de rien. Mais eux deux étaient heureux de leur complicité. Elle est fière d'avoir fait ce qu'il a désiré, et lui, comblé de sa parfaite obéissance et excité de son pouvoir sur sa petite slave. Elle adore cette étincelle dans son regard et est prête à tout faire pour la revoir encore et encore.
Myosotis est plongée dans ses souvenirs pervers, lorsque l'œuf placé dans son vagin, qu’elle avait déjà oublié, a commencé à vibrer soudainement. Elle sursaute de surprise et instinctivement regarde autour d'elle. Elle a tellement attendu, qu'elle a oublié pourquoi cet objet se trouvait à cet endroit intime. Il était là, l'élu de son Propriétaire. Assis juste derrière elle, elle ne peut pas voir son visage, car elle n'ose pas se retourner complètement.
- Restez calme, dit l’homme avec une voix de velours.
- Ne bougez plus. Nous sommes seuls ici à part une femme qui fait les derniers rangements avant la fermeture. Elle ne nous regarde pas et de toute façon, elle est assez loin. Votre Maître, Mademoiselle, m'a dit que vous êtes une véritable obsédée sexuelle. Est-ce vrai ? - demande-t-il, alors que l’œuf est passé à une vitesse supérieure.
Que peut-elle répondre dans ces conditions ?
- Oui, Monsieur. Mon Maître a raison, répond-elle avec une voix hésitante.
- Même ce vénérable lieu ne refroidit pas la chienne en chaleur que vous êtes ?
L’œuf a commencé à faire des bonds irréguliers comme s'il voulait sortir de sa prison humide.
- Je ne sais pas Monsieur - bégaye-t-elle.
- Vous ne savez pas… ? Se moque l'homme.
– Savez-vous au moins que vous me devrez l'obéissance parfaite, pour au moins les troisprochaines heures, ma petite pute soumise ?
À ce moment, l'œuf a encore changé de vitesse.
Myosotis est excitée par ce questionnaire humiliant et le rythme montant des vibrations.
- Oui Monsieur, je le sais, dit-elle légèrement haletante.
- Je vous sens trop excitée, Mademoiselle. Calmez-vous et reprenez votre respiration. Ce n'est pas maintenant que vous allez jouir. Ayez un peu de respect pour l'endroit. J'aurais aimé que vous déboutonniez votre imperméable ma pucelle. Sur le devant de votre poitrine seulement. - ajoute-t-il lorsqu'elle a dégrafé le premier bouton.
Les deux seins sortent de leurs niches et on les voit de loin, deux sphères blanches sur l'ensemble noir.
- Maintenant, debout et sortez de la cathédrale, vous trouverez ma voiture sur le parking juste en face du parvis. Vous allez marcher devant moi, ma petite pute soumise, tout en sachant que je suis près de vous et que vous n'avez rien à craindre.
Le changement de registre l'a secouée un peu. Elle se lève du banc où elle est assise, se retrouvant sur ses jambes moites et tremblotantes et se dirige vers la sortie. Elle croise le regard d'une employée de l'église, affolée par cette impudeur et scandalisée par l’audace de cette femme impure.
Myosotis, morte de honte, avance imperturbablement sans faire le moindre geste pour se protéger de son regard effrayé. Elle sort de la cathédrale. Le ciel est encore clair, mais la nuit est assez proche pour qu'elle passe inaperçue. Elle baisse les yeux et avance comme une condamnée à mort sans voir la route. L'œuf continue à battre à l'intérieur de sa chatte, elle n'y pense même plus. Quelques passants la regardent avec mépris. Elle garde la tête toute droite en pensant à son Maître, car c’est à lui, qu’elle doit cette position dégradante. C'est sa méthode pour réussir les épreuves comme celle-là.
Il y a deux voitures qui se sont garées juste en face du parvis de la cathédrale. Elle s'approche et attend que Monsieur arrive et ouvre la portière pour s'y cacher de cette forte humiliation qu'elle n'a jamais vécue auparavant. Elle s’installe sur les places arrière comme toujours, en gardant les jambes écartées comme sa condition l’exige, toute mouillée et réduite au néant, elle pleure presque.
L'homme prend le volant tout en jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, s’assurant que la soumise qui lui est offerte, lui offre une vue unique sur l’intérieur de ses cuisses, essayant de distinguer sa vulve, lorsque des lampadaires éclairent alternativement l’intérieur de l’habitacle durant le bref parcours du véhicule.
Après deux minutes à peine, ils arrivent dans une grande cour pavée, entourée de vieux immeubles dont les murs sont couverts de lierre.
Monsieur sort, ouvre la portière et Myosotis quitte la voiture les yeux baissés. Sa poitrine est toujours ouverte aux regards, puisqu’elle n'a pas eu l'ordre de la ranger. Monsieur laisse la soumise quelques instants dans cet état et l'invite ensuite à le suivre. Heureusement, ils ne rencontrent personne sur leur passage. Ils entrent dans un hall et un homme vient vers eux comme s’il les avait attendu.
- Prépare-la, j'arrive, jette son premier cavalier et sans lui dire un seul mot, il les quitte.
- Suivez-moi, l'invite ce nouveau Monsieur.
La tête dressée, les yeux au sol, elle le suit.
Il l'emmène dans une grande pièce au rez-de-chaussée, où il la débarrasse de son imperméable qu’il déboutonne calmement, comme si elle était la petite fille sage emmenée par sa maman à la crèche. Elle se retrouve toute nue devant cet inconnu qui ne semble pas étonné. Il la prend par le bras et la guide dans une belle salle de bains où la baignoire, installée au milieu de la pièce, est déjà prête pour l'accueillir.
- Vous avez un quart d'heure pour vous rafraîchir, dit-il en s’asseyant sur une chaise en face de Myosotis qu’il regarde. Mais avant vous devrez me rendre quelque chose.
Elle se sent perturbée et ne comprend pas de quoi il parle. Soudainement, l'œuf qui vibre toujours en elle, et qu’elle ne sentait presque plus, comme si c'était un bourdon ennuyeux, a fait un dernier bond et s'est arrêté. Monsieur possède la télécommande sans qu'elle ne l’ait remarqué. Pour sortir l'œuf, elle devra s'accroupir, écarter les jambes et faire quelques efforts pour le faire sortir de son vagin. Et lui, ne semble pas lui laisser l'intimité pour le faire. Tout au contraire, il la regarde, l'observe avec beaucoup d'attention. Elle hésite.
- Allez Mademoiselle, encourage-t-il. Vous allez vivre des moments beaucoup plus humiliants, surtout ce soir.
Elle pense à son Centaure qui l’a confié à ces pervers. Elle s'accroupit doucement, écarte les cuisses et glisse les doigts à l'intérieur de sa chatte pour extraire l'œuf vibrant. Il sort facilement, généreusement couvert de sa liqueur intime. Monsieur le récupère et elle se met dans la baignoire pour se laver soigneusement.
Trente minutes après, elle est prête : en robe de mariée blanche, aux bretelles et au profond décolleté, ayant chaussé des escarpins blancs à talons hauts. Quelques accessoires et elle se voit dans une glace en parfaite mariée ; cela la trouble plus que si elle était habillée en pute. Elle suit l'homme, toute éperdue par cette situation insolite.
Dans une salle, au premier étage, se trouvent trois hommes et parmi eux, l'homme de la cathédrale.
Ils l’attendent patiemment, confortablement assis dans des fauteuils en cuir rouge. L’homme à qui son Maître l’a confiée lui demande de se placer debout au milieu d’un tapis épais. Pour se réconforter elle met ses mains derrière elle, comme elle le fait toujours avec Centaure.
- Laissez vos bras tomber librement le long de votre corps, au lieu de les garder dans votre dos !
Elle se sent ridicule avec cette robe de mariée dans la position d'une petite écolière fautive.
- Comment vous appelez-vous ? Demande l’un des hommes.
- Mon Maître me nomme Myosotis, répond-elle (cela la rassure de rappeler ainsi à ces Messieurs qu'elle appartient à son Centaure).
- Alors vous êtes sa soumise érotique et vous êtes prête à tout faire pour le satisfaire ?
- Oui, Messieurs.
- Savez-vous que ce soir vous nous êtes offerte et que nous allons jouer avec vous sans nous gêner ?
- Oui Messieurs, souffle-t-elle.
- Bien, dit l'homme de la cathédrale.
- Vous êtes habillée en mariée. Ce déguisement devrait vous donner quelques idées de ce que vous serez ce soir. Nous souhaitons, moi et mes amis, que ce soir, vous notre mariée, obéissiez à nos ordres. Moi, je vais incarner votre jeune époux, et nous allons bien nous amuser tous les trois…
Elle se sent encore plus gênée qu'avant. Tous les trois… Et elle… Ah !... Elle ne compte pas… Car elle ne s'amusera pas… Elle va les amuser... Quelle subtile humiliation de l'exclure de ce jeu. Pourtant, elle sait l'apprécier à sa juste valeur.
- Tout d'abord nous souhaitons que vous vous montriez dans votre nouvelle tenue, Mademoiselle.
Tournez-vous !
Elle commence à tourner sur elle-même. Puis après avoir fait un tour complet, elle s'arrête.
- Dites-nous, Mademoiselle. Avez-vous une culotte ?
- Non, Messieurs.
- Montrez-nous !
Elle attrape ses nombreux jupons blancs, et les remonte sur ses hanches pour que ces Messieurs puissent le constater. Ce n'est pas évident de le faire, car les jupons sont trop volumineux.
- Georges, aidez cette demoiselle à accomplir sa tâche.
Georges, c'est un domestique, comprend-elle. Il s'approche par-derrière et lui trousse les voiles, pour que ces Messieurs puissent constater l'absence de culotte.
- Ce n'est pas très sage pour une mariée, n'est-ce pas Mademoiselle ?
Elle ne répond pas, car elle sent que c'est un piège.
- Puisque je vous trouve trop dévergondée pour une mariée, nous allons vous punir. Vous pouvez commencer, Georges, dit l'homme de la cathédrale.
Georges va chercher un petit pouf et l'installe de façon à lui remonter le cul. Son postérieur est devant les Messieurs, les jupons de sa robe sont retroussés jusqu’au milieu du dos et elle imagine la vue imprenable qu'elle offre à ces pervers.
- Allez-y, Georges !
George lui tapote les cuisses du côté intérieur pour la pousser à les écarter encore plus. Elle se recroqueville en attendant une claque, mais à la place, elle a senti un pincement, puis un autre.
Georges s'est mis à malaxer les deux globes, à les écarter, les serrer entre ses doigts très sûrs… Elle s'excite malgré elle et c'est à ce moment-là, qu'elle reçoit une première claque sur la fesse droite, puis, une autre… Plus forte, sur la fesse gauche. Myosotis gémit, alors que son cul rougit progressivement, d'autant plus que les claques tombent maintenant alternativement sur les deux fesses, rondes et bien fermes, qui deviennent de plus en plus meurtries. Elle frétille sous la main de Georges, jusqu'au moment où elle n'en peut plus, car tout son corps commence à aller dans un sens où l'orgasme n'est pas loin.
- Arrêtez maintenant, Georges ! - ordonne l'homme.
- Faites-la venir vers moi à quatre pattes !
Georges cesse la fessée et la prend par l’anneau suspendu au collier fixé à son cou pour la guider vers Monsieur, toujours assis dans son fauteuil.
Elle est là, en face de lui, à genoux encore haletante de la correction qu’elle vient de recevoir. Son profond décolleté laissant voir maintenant les seins qui pendent au plus profond de sa robe.
- De toute façon vous êtes habituée à montrer votre buste à tout le monde, se moque l'homme de la cathédrale. Il s'est penché en glissant sa main dans le décolleté en palpant la chair tendre.
- Georges, posez-lui les pinces sur ses tétons de chienne et sur la langue aussi ! Mes amis ont envie de la voir baver. Mettez-vous à genoux Mademoiselle et n'oubliez pas d'écarter vos cuisses d'une façon obscène.
Georges baisse son décolleté pour faire ressortir les seins hors de la robe et elle gémit du pincement plus violent sur ses tétons, que ce dont elle a l’habitude.
- Maintenant ouvrez la bouche et tirez-moi la langue, dit Georges
Une grosse pince s'accroche ardemment à sa langue. Elle s'est sentie absurde en cette robe blanche, très romantique, les seins pendus, ornés de pinces à linge les plus vulgaires possibles, rouge et jaune, la langue tirée et la salive coulant sur sa poitrine nue. Le pire, c'est que Georges lui a pris les mains en les serrant derrière le dos ; un des hommes a quitté son fauteuil pour venir vers elle afin de lui tripoter le vagin. Elle est déjà excitée par la fessée qu’elle vient de recevoir et a manqué jouir de très peu. Elle était presque au bord lorsqu'elle a reçu une petite gifle qui lui a rappelé son rôle.
Rouge d'excitation, bavant comme une chienne en chaleur, toute défaite, elle est là, devant ces Messieurs qui prennent du plaisir à voir cette femme, déguisée en mariée, seins et langue pincés, cuisses écartées, jupe retroussée, la chatte dégoulinante de sa cyprine.
Georges lui a libéré les bras lorsqu'elle a reçu l'ordre de se branler, toujours sans le pouvoir de se libérer. Le temps passe trop lentement et elle n’en peut plus de se retenir de jouir alors que ses doigts frottent furieusement sa chatte et son clitoris. C'est la cinquième fois qu'elle sent monter sa jouissance sans pouvoir encore une fois la laisser éclater. À chaque fois, c'est de plus en plus insupportable. Puisque la grosse pince jaune domine toujours sa langue, elle ne peut pas supplier d'arrêter son calvaire. Un moment, n’en pouvant plus, elle a senti le point de non-retour arriver.
Encore une gifle appuyée pour lui rappeler sa place de soumise. Des larmes de frustration giclent de ses yeux. Elle en est là, à un moment où elle ne contrôle plus rien, où elle ne pense plus à son estime. Haletante, elle ne pense qu'à la jouissance qu’elle appelle de tout son corps, de toute son âme.
Elle se tord de ce manque, elle pleure de ce vide qu'elle ressent en elle… Plusieurs mains la touchent maintenant, la fouillent au plus profond de ses organes, la palpent de partout et elle ne s'en rend même plus compte, avide de ces caresses vicieuses.
Puis, tout s'est arrêté et elle est là, allongée par terre, mouillée d’avoir bavé et de sa cyprine abondante. Georges lui enlève les pinces l’une après l’autre. Elle peut à peine réagir à la douleur lorsque le sang revient dans les parties libérées. Elle s’aperçoit qu'elle est restée seule avec le domestique qui l’aide pour remettre sa robe, et qui la coiffe à nouveau, car elle est totalement défaite. Puis, il la laisse quelques minutes, toute seule sur un petit canapé pour se reposer. Elle a soif, mais il lui dit qu'elle boira tout à l'heure.
Quelques instants après, il revient en l'invitant à le suivre. Ils arrivent dans une salle où une table ronde est dressée pour trois personnes. Ces Messieurs sont déjà assis et discutent entre eux, tout en dégustant l'entrée du repas qui est servi.
- Georges m'a dit que vous avez soif, Mademoiselle, dit l'homme de la cathédrale. Venez ici, je vais vous donner à boire.
Elle s'approche et se met à genoux devant lui. Une petite gamelle l'attend posée par terre. Elle lape l’eau au fond de l’ustensile pour calmer sa soif, tout en sentant la main qui lui caresse la croupe.
- Nous allons continuer notre soirée de la noce sans vous notre adorable mariée. Nous aimerions jouer un peu plus avec vous, mais votre Propriétaire ne vous prête pas pour tout ce que nous aurions envie de vous faire. Hélas ! Peut-être que ça sera pour la prochaine fois. Georges, tu peux l'accompagner et l’aider à faire sa toilette, elle en a besoin. Au revoir, notre petite poupée.
Une heure après, elle est chez elle. Elle n'attend pas son Dominant, sachant que ce n'est pas dans ses habitudes de se manifester le jour même du prêt. Allongée sur son grand lit, elle fait le résumé de la soirée en espérant que Centaure sera satisfait de sa conduite. Son corps est fatigué, mais le fait de ne pas avoir eu d’orgasme la laisse toujours aussi désireuse et excitée au fond d'elle-même.
Elle ne peut pas s'empêcher de rêver aux pratiques perverses qu’elle espère et de songer dans ses fantasmes, beaucoup plus loin que la réalité lui offre.
A suivre….
Par Liya
Note de l’auteure :
La Soumise (partie 3), comme n'importe quelle autre partie à venir est un petit récit indépendant des autres. L’ensemble donne la vision sur la soumission de Myosotis à son Maître, qui est nommé ici Centaure. Il est tout à fait possible de lire ces récits dans l’ordre de leur parution, mais il n'est pas impossible de ne respecter aucun ordre, car l'auteure a commencé à raconter la vie de cette soumise lorsqu'elle était déjà bien avancée dans sa démarche.
Si j'ai la fantaisie de raconter sa vie antérieure ou son initiation à la soumission, je prendrai soin de détacher les titres de celui de « La Soumise ».
Myosotis est une femme slave qui vit en France depuis plusieurs années. Un jour elle a rencontré un homme qui l'a initiée à la soumission et qui lui a donné ce joli nom. Cet homme qui a une trentaine d'années de plus qu'elle se nomme Centaure. Il a passé une grande partie de sa vie sur le continent Africain, alors qu’à présent il vit à Nantes dans la ville où demeure Myosotis. Cependant ils ne vivent pas ensemble pour pouvoir mieux sublimer les moments de leurs rencontres. Dans mon récit, la vie réelle de Myosotis est largement mélangée aux fictions, les personnages réels aux personnages imaginaires, les pratiques auxquelles elle a été exposée durant sa soumission, à des pratiques complètement fantasmagoriques. Que peut-on savoir sur sa vraie personnalité ? Je le laisse deviner aux lecteurs les plus curieux. Peut-être l'avez vous déjà croisée dans les rues de Nantes ou dans une des soirées spéciales qui ont lieu dans cette agglomération. Qui sait ? Des fois les hasards font bien les choses.
***
La cathédrale de la ville de Nantes est sombre et déserte à cette heure-là. Le moindre bruit résonne. Elle parait immense, abandonnée par les fidèles.
Au sixième rang, une femme est assise, le dos droit, les mains reposant sur les genoux, la tête penchée, un peu en avant comme si elle priait ardemment. Habillée tout en noir, elle fait penser à une veuve qui serait venue ici pour se réconcilier avec son époux disparu avant l'heure. Elle parait avoir une quarantaine d'années ; c’est une jolie blonde aux cheveux longs, qu’elle porte ce jour-là, en chignon roulé haut et tressé. Son visage, aux hautes pommettes révèle ses origines de l’est de l’Europe. On peut la deviner bien faite sous son imperméable serré qui souligne sa poitrine avantageuse. Ses jambes sont habillées de bas sombres et elle porte de très belles chaussures laquées à talons hauts. Sa silhouette retient l’attention par sa ligne irréprochable. Seules, les deux jolies mains bien soignées, échappent à cette austérité morne, car, brillant sur ses ongles, le vernis rouge éclatant est si criant, qu’il est indéniable que ses prières ne sont guère trop ferventes.
Myosotis (c'est sous ce pseudonyme qu’elle est connue dans un certain milieu), est une soumise consentante. Depuis plusieurs années, elle appartient corps et âme à Monsieur que l'on appelle « Centaure ». Il y a quelques années qu'il a rencontré Myosotis et qu'il a pris le pouvoir sur elle. Cet échange offre un plaisir inouï à tous deux et ils s'en réjouissent à chaque fois qu'ils se voient. Elle se soumet à lui avec tout son être sans jamais se poser la question si son Dominant a raison ou pas.
C'est avec elle qu'il a pu réaliser ses rêves érotiques les plus fous et il en est conscient. De son côté, elle se sent en sécurité avec lui, habitué dans ce milieu, un connaisseur, son guide érotique. Avec lui, elle a découvert un univers auquel elle n'aurait jamais pu songer. Tout est possible lorsqu'elle se met à genoux devant cet homme strict, sévère, cruel et doux à la fois. L'homme qui l'emmène au bord de jouissances incroyables, où se mêlent des douleurs, des humiliations et des orgasmes.
Cette fois-là, elle a reçu une consigne de son Maître de venir le soir dans la cathédrale de Nantes, la ville où elle demeure et d’attendre celui à qui elle sera offerte ce soir.
Myosotis est assise sur un banc de la cathédrale depuis plus d’une heure en attendant son sort. Elle s'est préparée comme son Maître l’a souhaité. Nue sous l'imperméable, seulement les bas et un foulard autour du cou pour cacher le collier noir réservé à ceux qui la domineront à la place de Centaure. Il est très sélectif. Pas question qu'il prête son trésor au premier venu trouvé sur le net. Il les choisit seulement dans un cercle restreint, des connaissances acquises durant plusieurs années de pratique. C'est aussi pour cela qu'elle ne craint rien, toute tremblante de l'excitation et de la peur de l'inconnu. À part sa tenue suggestive, elle a introduit un œuf vibrant dans son vagin. C'est Centaure qui possède la télécommande. Elle ne sait pas s'il viendra avec son élu et s’il confiera la télécommande à cet inconnu. Elle n'a rien à savoir. Elle n'a qu'à obéir, car c'est Lui qui le souhaite.
Myosotis commence à avoir froid. Elle hausse les épaules et se permet de regarder un peu autour d'elle. Normalement, c'est strictement interdit. Mais c'est plus fort qu'elle. Doit-elle rester dans cette glacière médiévale encore longtemps… Elle risque d'attraper un refroidissement, sinon plus.
Personne. Seulement dans une niche, elle sent plus qu’elle ne voit, quelqu'un qui range des brochures. L'heure de fermeture s'approche. Elle hausse la tête de nouveau… Désespérée !
Elle essaye de penser à quelque chose de plaisant. La semaine dernière, elle est allée au restaurant avec son Maître. En plein milieu du repas, il lui a demandé d’enlever sa culotte, là, ici, devant tout le monde. Qu'elle le fasse vite et se débrouille pour que personne ne se rende compte de rien.… Elle souri en se souvenant de toutes les acrobaties qu'elle a imaginées pour y parvenir. Surprise, tout d'abord, elle a paniqué et lui a pris du plaisir à la voir rougir, honteuse, hésitante. Puis, un petit regard autour d'elle. Les gens parlaient, riaient, dégustaient leur repas fin. Personne ne s'intéressait à un couple tout à fait ordinaire. Elle a glissé sa main sous la jupe heureusement évasée, et a attrapé ce bout de tissu en tirant sur l’élastique. Quelques mouvements, et le slip se retrouve déjà près des genoux. Elle a fait une pause. Le sourire sur le bout de lèvres, elle a fait tomber la serviette et s’est penchée comme pour la ramasser, tout en profitant pour tirer la culotte vers le bas et en trois mouvements, elle l’a enlevée et l’a glissée sous sa serviette.
Maintenant, la culotte est là, sur ses genoux, recouverte de la serviette blanche. Le serveur est venu juste à ce moment en apportant l'entrée. Elle se sent encore toute rouge de ces quelques secondes un peu mouvementées. À peine le garçon parti, Centaure tend la main. Elle essaye d'esquiver en présentant le trésor sous la table. Mais lui ne la laisse pas faire. Il la fixe avec un regard insoutenable, en tenant sa main ouverte toujours au milieu de la table. Elle serre la culotte dans sa paume et la remet à son Maître. À la place de la prendre discrètement, il la déploie et la met en évidence tout en la déposant au milieu de la table. Elle maudit son attirance pour les couleurs vives.
Si sa culotte avait été blanche, on aurait pu ne pas l'apercevoir… Mais une rose fuchsia triomphe entre les deux assiettes. Elle se sent gênée, son visage flambe comme sa culotte, elle a peur d'être jugée. Seulement, lorsque le serveur est passé pour changer les plats, Centaure à couvert cette « fleur du mal » avec sa serviette. Oh !… Elle sourit. Heureusement que personne ne s'est aperçu de rien. Mais eux deux étaient heureux de leur complicité. Elle est fière d'avoir fait ce qu'il a désiré, et lui, comblé de sa parfaite obéissance et excité de son pouvoir sur sa petite slave. Elle adore cette étincelle dans son regard et est prête à tout faire pour la revoir encore et encore.
Myosotis est plongée dans ses souvenirs pervers, lorsque l'œuf placé dans son vagin, qu’elle avait déjà oublié, a commencé à vibrer soudainement. Elle sursaute de surprise et instinctivement regarde autour d'elle. Elle a tellement attendu, qu'elle a oublié pourquoi cet objet se trouvait à cet endroit intime. Il était là, l'élu de son Propriétaire. Assis juste derrière elle, elle ne peut pas voir son visage, car elle n'ose pas se retourner complètement.
- Restez calme, dit l’homme avec une voix de velours.
- Ne bougez plus. Nous sommes seuls ici à part une femme qui fait les derniers rangements avant la fermeture. Elle ne nous regarde pas et de toute façon, elle est assez loin. Votre Maître, Mademoiselle, m'a dit que vous êtes une véritable obsédée sexuelle. Est-ce vrai ? - demande-t-il, alors que l’œuf est passé à une vitesse supérieure.
Que peut-elle répondre dans ces conditions ?
- Oui, Monsieur. Mon Maître a raison, répond-elle avec une voix hésitante.
- Même ce vénérable lieu ne refroidit pas la chienne en chaleur que vous êtes ?
L’œuf a commencé à faire des bonds irréguliers comme s'il voulait sortir de sa prison humide.
- Je ne sais pas Monsieur - bégaye-t-elle.
- Vous ne savez pas… ? Se moque l'homme.
– Savez-vous au moins que vous me devrez l'obéissance parfaite, pour au moins les troisprochaines heures, ma petite pute soumise ?
À ce moment, l'œuf a encore changé de vitesse.
Myosotis est excitée par ce questionnaire humiliant et le rythme montant des vibrations.
- Oui Monsieur, je le sais, dit-elle légèrement haletante.
- Je vous sens trop excitée, Mademoiselle. Calmez-vous et reprenez votre respiration. Ce n'est pas maintenant que vous allez jouir. Ayez un peu de respect pour l'endroit. J'aurais aimé que vous déboutonniez votre imperméable ma pucelle. Sur le devant de votre poitrine seulement. - ajoute-t-il lorsqu'elle a dégrafé le premier bouton.
Les deux seins sortent de leurs niches et on les voit de loin, deux sphères blanches sur l'ensemble noir.
- Maintenant, debout et sortez de la cathédrale, vous trouverez ma voiture sur le parking juste en face du parvis. Vous allez marcher devant moi, ma petite pute soumise, tout en sachant que je suis près de vous et que vous n'avez rien à craindre.
Le changement de registre l'a secouée un peu. Elle se lève du banc où elle est assise, se retrouvant sur ses jambes moites et tremblotantes et se dirige vers la sortie. Elle croise le regard d'une employée de l'église, affolée par cette impudeur et scandalisée par l’audace de cette femme impure.
Myosotis, morte de honte, avance imperturbablement sans faire le moindre geste pour se protéger de son regard effrayé. Elle sort de la cathédrale. Le ciel est encore clair, mais la nuit est assez proche pour qu'elle passe inaperçue. Elle baisse les yeux et avance comme une condamnée à mort sans voir la route. L'œuf continue à battre à l'intérieur de sa chatte, elle n'y pense même plus. Quelques passants la regardent avec mépris. Elle garde la tête toute droite en pensant à son Maître, car c’est à lui, qu’elle doit cette position dégradante. C'est sa méthode pour réussir les épreuves comme celle-là.
Il y a deux voitures qui se sont garées juste en face du parvis de la cathédrale. Elle s'approche et attend que Monsieur arrive et ouvre la portière pour s'y cacher de cette forte humiliation qu'elle n'a jamais vécue auparavant. Elle s’installe sur les places arrière comme toujours, en gardant les jambes écartées comme sa condition l’exige, toute mouillée et réduite au néant, elle pleure presque.
L'homme prend le volant tout en jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, s’assurant que la soumise qui lui est offerte, lui offre une vue unique sur l’intérieur de ses cuisses, essayant de distinguer sa vulve, lorsque des lampadaires éclairent alternativement l’intérieur de l’habitacle durant le bref parcours du véhicule.
Après deux minutes à peine, ils arrivent dans une grande cour pavée, entourée de vieux immeubles dont les murs sont couverts de lierre.
Monsieur sort, ouvre la portière et Myosotis quitte la voiture les yeux baissés. Sa poitrine est toujours ouverte aux regards, puisqu’elle n'a pas eu l'ordre de la ranger. Monsieur laisse la soumise quelques instants dans cet état et l'invite ensuite à le suivre. Heureusement, ils ne rencontrent personne sur leur passage. Ils entrent dans un hall et un homme vient vers eux comme s’il les avait attendu.
- Prépare-la, j'arrive, jette son premier cavalier et sans lui dire un seul mot, il les quitte.
- Suivez-moi, l'invite ce nouveau Monsieur.
La tête dressée, les yeux au sol, elle le suit.
Il l'emmène dans une grande pièce au rez-de-chaussée, où il la débarrasse de son imperméable qu’il déboutonne calmement, comme si elle était la petite fille sage emmenée par sa maman à la crèche. Elle se retrouve toute nue devant cet inconnu qui ne semble pas étonné. Il la prend par le bras et la guide dans une belle salle de bains où la baignoire, installée au milieu de la pièce, est déjà prête pour l'accueillir.
- Vous avez un quart d'heure pour vous rafraîchir, dit-il en s’asseyant sur une chaise en face de Myosotis qu’il regarde. Mais avant vous devrez me rendre quelque chose.
Elle se sent perturbée et ne comprend pas de quoi il parle. Soudainement, l'œuf qui vibre toujours en elle, et qu’elle ne sentait presque plus, comme si c'était un bourdon ennuyeux, a fait un dernier bond et s'est arrêté. Monsieur possède la télécommande sans qu'elle ne l’ait remarqué. Pour sortir l'œuf, elle devra s'accroupir, écarter les jambes et faire quelques efforts pour le faire sortir de son vagin. Et lui, ne semble pas lui laisser l'intimité pour le faire. Tout au contraire, il la regarde, l'observe avec beaucoup d'attention. Elle hésite.
- Allez Mademoiselle, encourage-t-il. Vous allez vivre des moments beaucoup plus humiliants, surtout ce soir.
Elle pense à son Centaure qui l’a confié à ces pervers. Elle s'accroupit doucement, écarte les cuisses et glisse les doigts à l'intérieur de sa chatte pour extraire l'œuf vibrant. Il sort facilement, généreusement couvert de sa liqueur intime. Monsieur le récupère et elle se met dans la baignoire pour se laver soigneusement.
Trente minutes après, elle est prête : en robe de mariée blanche, aux bretelles et au profond décolleté, ayant chaussé des escarpins blancs à talons hauts. Quelques accessoires et elle se voit dans une glace en parfaite mariée ; cela la trouble plus que si elle était habillée en pute. Elle suit l'homme, toute éperdue par cette situation insolite.
Dans une salle, au premier étage, se trouvent trois hommes et parmi eux, l'homme de la cathédrale.
Ils l’attendent patiemment, confortablement assis dans des fauteuils en cuir rouge. L’homme à qui son Maître l’a confiée lui demande de se placer debout au milieu d’un tapis épais. Pour se réconforter elle met ses mains derrière elle, comme elle le fait toujours avec Centaure.
- Laissez vos bras tomber librement le long de votre corps, au lieu de les garder dans votre dos !
Elle se sent ridicule avec cette robe de mariée dans la position d'une petite écolière fautive.
- Comment vous appelez-vous ? Demande l’un des hommes.
- Mon Maître me nomme Myosotis, répond-elle (cela la rassure de rappeler ainsi à ces Messieurs qu'elle appartient à son Centaure).
- Alors vous êtes sa soumise érotique et vous êtes prête à tout faire pour le satisfaire ?
- Oui, Messieurs.
- Savez-vous que ce soir vous nous êtes offerte et que nous allons jouer avec vous sans nous gêner ?
- Oui Messieurs, souffle-t-elle.
- Bien, dit l'homme de la cathédrale.
- Vous êtes habillée en mariée. Ce déguisement devrait vous donner quelques idées de ce que vous serez ce soir. Nous souhaitons, moi et mes amis, que ce soir, vous notre mariée, obéissiez à nos ordres. Moi, je vais incarner votre jeune époux, et nous allons bien nous amuser tous les trois…
Elle se sent encore plus gênée qu'avant. Tous les trois… Et elle… Ah !... Elle ne compte pas… Car elle ne s'amusera pas… Elle va les amuser... Quelle subtile humiliation de l'exclure de ce jeu. Pourtant, elle sait l'apprécier à sa juste valeur.
- Tout d'abord nous souhaitons que vous vous montriez dans votre nouvelle tenue, Mademoiselle.
Tournez-vous !
Elle commence à tourner sur elle-même. Puis après avoir fait un tour complet, elle s'arrête.
- Dites-nous, Mademoiselle. Avez-vous une culotte ?
- Non, Messieurs.
- Montrez-nous !
Elle attrape ses nombreux jupons blancs, et les remonte sur ses hanches pour que ces Messieurs puissent le constater. Ce n'est pas évident de le faire, car les jupons sont trop volumineux.
- Georges, aidez cette demoiselle à accomplir sa tâche.
Georges, c'est un domestique, comprend-elle. Il s'approche par-derrière et lui trousse les voiles, pour que ces Messieurs puissent constater l'absence de culotte.
- Ce n'est pas très sage pour une mariée, n'est-ce pas Mademoiselle ?
Elle ne répond pas, car elle sent que c'est un piège.
- Puisque je vous trouve trop dévergondée pour une mariée, nous allons vous punir. Vous pouvez commencer, Georges, dit l'homme de la cathédrale.
Georges va chercher un petit pouf et l'installe de façon à lui remonter le cul. Son postérieur est devant les Messieurs, les jupons de sa robe sont retroussés jusqu’au milieu du dos et elle imagine la vue imprenable qu'elle offre à ces pervers.
- Allez-y, Georges !
George lui tapote les cuisses du côté intérieur pour la pousser à les écarter encore plus. Elle se recroqueville en attendant une claque, mais à la place, elle a senti un pincement, puis un autre.
Georges s'est mis à malaxer les deux globes, à les écarter, les serrer entre ses doigts très sûrs… Elle s'excite malgré elle et c'est à ce moment-là, qu'elle reçoit une première claque sur la fesse droite, puis, une autre… Plus forte, sur la fesse gauche. Myosotis gémit, alors que son cul rougit progressivement, d'autant plus que les claques tombent maintenant alternativement sur les deux fesses, rondes et bien fermes, qui deviennent de plus en plus meurtries. Elle frétille sous la main de Georges, jusqu'au moment où elle n'en peut plus, car tout son corps commence à aller dans un sens où l'orgasme n'est pas loin.
- Arrêtez maintenant, Georges ! - ordonne l'homme.
- Faites-la venir vers moi à quatre pattes !
Georges cesse la fessée et la prend par l’anneau suspendu au collier fixé à son cou pour la guider vers Monsieur, toujours assis dans son fauteuil.
Elle est là, en face de lui, à genoux encore haletante de la correction qu’elle vient de recevoir. Son profond décolleté laissant voir maintenant les seins qui pendent au plus profond de sa robe.
- De toute façon vous êtes habituée à montrer votre buste à tout le monde, se moque l'homme de la cathédrale. Il s'est penché en glissant sa main dans le décolleté en palpant la chair tendre.
- Georges, posez-lui les pinces sur ses tétons de chienne et sur la langue aussi ! Mes amis ont envie de la voir baver. Mettez-vous à genoux Mademoiselle et n'oubliez pas d'écarter vos cuisses d'une façon obscène.
Georges baisse son décolleté pour faire ressortir les seins hors de la robe et elle gémit du pincement plus violent sur ses tétons, que ce dont elle a l’habitude.
- Maintenant ouvrez la bouche et tirez-moi la langue, dit Georges
Une grosse pince s'accroche ardemment à sa langue. Elle s'est sentie absurde en cette robe blanche, très romantique, les seins pendus, ornés de pinces à linge les plus vulgaires possibles, rouge et jaune, la langue tirée et la salive coulant sur sa poitrine nue. Le pire, c'est que Georges lui a pris les mains en les serrant derrière le dos ; un des hommes a quitté son fauteuil pour venir vers elle afin de lui tripoter le vagin. Elle est déjà excitée par la fessée qu’elle vient de recevoir et a manqué jouir de très peu. Elle était presque au bord lorsqu'elle a reçu une petite gifle qui lui a rappelé son rôle.
Rouge d'excitation, bavant comme une chienne en chaleur, toute défaite, elle est là, devant ces Messieurs qui prennent du plaisir à voir cette femme, déguisée en mariée, seins et langue pincés, cuisses écartées, jupe retroussée, la chatte dégoulinante de sa cyprine.
Georges lui a libéré les bras lorsqu'elle a reçu l'ordre de se branler, toujours sans le pouvoir de se libérer. Le temps passe trop lentement et elle n’en peut plus de se retenir de jouir alors que ses doigts frottent furieusement sa chatte et son clitoris. C'est la cinquième fois qu'elle sent monter sa jouissance sans pouvoir encore une fois la laisser éclater. À chaque fois, c'est de plus en plus insupportable. Puisque la grosse pince jaune domine toujours sa langue, elle ne peut pas supplier d'arrêter son calvaire. Un moment, n’en pouvant plus, elle a senti le point de non-retour arriver.
Encore une gifle appuyée pour lui rappeler sa place de soumise. Des larmes de frustration giclent de ses yeux. Elle en est là, à un moment où elle ne contrôle plus rien, où elle ne pense plus à son estime. Haletante, elle ne pense qu'à la jouissance qu’elle appelle de tout son corps, de toute son âme.
Elle se tord de ce manque, elle pleure de ce vide qu'elle ressent en elle… Plusieurs mains la touchent maintenant, la fouillent au plus profond de ses organes, la palpent de partout et elle ne s'en rend même plus compte, avide de ces caresses vicieuses.
Puis, tout s'est arrêté et elle est là, allongée par terre, mouillée d’avoir bavé et de sa cyprine abondante. Georges lui enlève les pinces l’une après l’autre. Elle peut à peine réagir à la douleur lorsque le sang revient dans les parties libérées. Elle s’aperçoit qu'elle est restée seule avec le domestique qui l’aide pour remettre sa robe, et qui la coiffe à nouveau, car elle est totalement défaite. Puis, il la laisse quelques minutes, toute seule sur un petit canapé pour se reposer. Elle a soif, mais il lui dit qu'elle boira tout à l'heure.
Quelques instants après, il revient en l'invitant à le suivre. Ils arrivent dans une salle où une table ronde est dressée pour trois personnes. Ces Messieurs sont déjà assis et discutent entre eux, tout en dégustant l'entrée du repas qui est servi.
- Georges m'a dit que vous avez soif, Mademoiselle, dit l'homme de la cathédrale. Venez ici, je vais vous donner à boire.
Elle s'approche et se met à genoux devant lui. Une petite gamelle l'attend posée par terre. Elle lape l’eau au fond de l’ustensile pour calmer sa soif, tout en sentant la main qui lui caresse la croupe.
- Nous allons continuer notre soirée de la noce sans vous notre adorable mariée. Nous aimerions jouer un peu plus avec vous, mais votre Propriétaire ne vous prête pas pour tout ce que nous aurions envie de vous faire. Hélas ! Peut-être que ça sera pour la prochaine fois. Georges, tu peux l'accompagner et l’aider à faire sa toilette, elle en a besoin. Au revoir, notre petite poupée.
Une heure après, elle est chez elle. Elle n'attend pas son Dominant, sachant que ce n'est pas dans ses habitudes de se manifester le jour même du prêt. Allongée sur son grand lit, elle fait le résumé de la soirée en espérant que Centaure sera satisfait de sa conduite. Son corps est fatigué, mais le fait de ne pas avoir eu d’orgasme la laisse toujours aussi désireuse et excitée au fond d'elle-même.
Elle ne peut pas s'empêcher de rêver aux pratiques perverses qu’elle espère et de songer dans ses fantasmes, beaucoup plus loin que la réalité lui offre.
A suivre….
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