La star académie : Le début de la fin épisode 1

- Par l'auteur HDS Sabine et Patrick -
Auteur femme.
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Récit libertin : La star académie : Le début de la fin épisode 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-10-2003 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La star académie : Le début de la fin épisode 1
Mortelèze était un petit village d’une centaine d’âmes. Il était situé à vingt-cinq kilomètres de la fameuse cité berjallienne. Sa localisation valait aux villageois, le bonheur de ne pas goûter à la névrose des agglomérations, ce mal-être qui avait fait fuir de nombreux citadins vers la campagne.

La rue du centre était l’artère principale du p’tit bourg ; les trois pôles de rencontre étaient constitués par le café restaurant, la mairie et, son petit musée. Excepté sa mission de représentation de l’état au sein de la localité, la mairie était fréquentée pour une tout autre institution. Celle-ci faisait de l’ombre au maire et mettait à genou tout le conseil municipal. Issue d’une génération qui avait connu l’exode des agriculteurs et le vieillissement prématuré de Mortelèze, Christine avait grandi sous le signe de la nonchalance. Pour elle, le bout du monde se limitait à la région lyonnaise et l’inconnu se situait au-delà de cent kilomètres. Plus enclin à rêver d’ailleurs qu’à gagner sa vie, elle avait retardé son entrée dans le monde du travail depuis son naufrage en classe de troisième. Par la suite, elle s’était abonnée aux petits boulots ! C’est le jour de son vingt et unième anniversaire que ses parents lui trouvèrent un emploi à mi-temps au secrétariat de la mairie. Tout le monde était ravi et surtout le personnel de la municipalité. Légèrement plus grande que la moyenne, Christine se distinguait des autres filles du terroir par des tenues légères et près du corps. Blonde aux yeux bleus, elle captivait les regards avec ses… seins : une magnifique poitrine qui remplissait probablement des bonnets D trafiqués. Ses hanches : un peu large, faisaient poindre le bonheur sur les visages, alors que ses fesses, très relativement potelées, achevaient de faire naître le désir ! L’appétissante description était simplement ternie par l’imperfection de sa bouche. En effet, sa lèvre inférieure était un trait plus soutenue que la supérieure, ce qui lui valait pas mal de sobriquet plus ou moins caustique et en particulier, celui de « P’tit bec ».


La véritable histoire de Christine Chapot commence ainsi… Ce matin-là, il faisait très chaud à la mairie et l’air conditionné n’aurait pu rien faire face à la tenue hyper décontractée de la future star : sa robe courte dévoilait la moitié de ses cuisses et c’est dans un large décolleté que la plupart des curieux venaient plonger leur regard. Ils étaient trois à avoir déserté le bar pour le guichet de la mairie. Notre blonde, qui avait tressé ses cheveux, travaillait avec Justine, mais la complicité de leur duo s’arrêtait là ; toutes les deux, c’était rapport de travail, point final ! La temps plein reprochait ouvertement à sa collègue son manque de goût vestimentaire et ses maquillages souvent trop outrancier. Mais dans la réalité, une profonde inégalité physique conditionnait la jalousie de l’une pour l’autre.

Dix heures trente venait de s’afficher au-dessus de l’accueil : le facteur faisait son apparition et parmi eux, les beaux parleurs faisaient une place à Alain. En fait, ça ne faisait qu’un voyeur de plus pour l’exhibitionniste ! Ça ne la gênait pas la petite demoiselle d’avoir une paire d’yeux en plus plongé dans son décolleté : en fait, elle aimait vraiment ça ! Entre eux, c’était autre chose et le postier n’avait d’yeux que pour sa blonde, « sa blondasse » comme il l’appelait. À la différence des autres, il pouvait prétendre au corps de l’incendiaire de braguette ; il était séduisant et rassurant, beau parleur et, malgré son alliance, ainsi que ses vœux de fidélité, il rêvait de tromper sa femme avec Christine où alors, avec une simple garce.

Rapidement, énergiquement, Justine désarçonnait le jeune séducteur de sur ses rêveries aux goûts de lait :


- Bon, aujourd’hui, tu mets le courrier ici ! En une semaine, trois lettres recommandées se sont égarées ! Je pense que ça suffit !

- Elles se sont peut-être glissée entre deux dossiers ?! Tu as vérifié ?

- C’est Christine qui se chargeait de ça ! Au vue du sérieux des deux partis, j’ai décidé qu’aujourd’hui, c’est moi qui m’occuperai du courrier ! Je commence à être irritée de prendre pour les autres !

- Ma douce Justine, si je peux me faire pardonner !…


Elle marquait un bref silence et s’asseyait, tandis que Christine se moquait silencieusement du baratin d’un professionnel.


- Alain, ne me prend pas pour une conne !!!

- Tu sais très bien que je t’adore et que je ne peux pas résister à tes petits yeux qui papillonnent à la moindre contrariété ! Dommage que tu sois mariée, Justine !


Ensorcelée, Justine levait – brièvement - les yeux, avant de profiter de l’animation autour d’Alain pour détailler le physique de l’autre fonctionnaire. Alors que son attention se faisait plus précise, ses joues commençaient à s’empourprer… Avant d’être confondu, elle baissait le regard :


- Alain, ce n’est pas toi le fautif !


Justine se relevait et commençait à faire le tri, alors que le regard des mâles retrouvait un appétit démesuré pour le décolleté de Christine.


- Cricri, j’aimerais vraiment t’emmener danser samedi ! Sérieusement, j’en ai un peu marre que tu me dises « non » ! Je ne comprends pas : tu as quelqu’un dans ta vie ? Tu sais, je ne suis pas jaloux !…

- Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler cricri : ça fait ringard ! Je ne sors pas avec des hommes mariés ! C’est tout !

- Je ne suis pas marié ! Je le suis juste pour les impôts et, ma femme et moi ne sommes pas dupe ! Allez Christine !

- Alain est un sacré bout en train, avec lui, vous passerez une excellente soirée ! Vous verrez trente-six chandelles !

- Ecoutes-les… Christine ! Le mariage, ça ne veut plus rien dire à notre époque ! Ne sois pas sotte !

- Je ne suis pas sotte ! Justine est fidèle, elle !


Tous poussaient un petit rire. L’un d’entre eux n’en pouvait déjà plus et sans s’en apercevoir, il bavait ; son regard complètement hypnotisé par le profond décolleté.

Alors que Christine s’en allait prendre la corbeille des expéditions, Justine montait au premier, laissant ainsi la mairie à quatre mâles en rut.


Au premier étage de la mairie dans le bureau d’un sexagénaire très bien portant :


- Ah !!! Justine ! Le courrier ?! J’espère que tout est là !…

- Oui, Monsieur le maire ! J’ai veillé moi-même à ne rien laisser… traîner ! Je suis encore vraiment navrée des problèmes engendrés par certaine personne ! Sachez que je suis prête à tout pour garantir votre intégrité ! En bas, je supervise tout !

- Vous avez bien fait ! C’est très bien ! Dorénavant, je veux que ce soit vous qui vous occupiez des recommandés, vous qui m’apportiez la correspondance. Mademoiselle Chapot est trop maladroite ! Je me demande ce qu’il m’a pris de l’embaucher, même à mi-temps, je crois que cette fille est une véritable catastrophe, une bombe ambulante ! Je ne comprends pas, son grand-père était un très bon préfet ! Le meilleur que j’ai jamais connu !… C’est à croire que l’intelligence saute des générations !…

- Monsieur, il ne faut pas lui en vouloir, elle n’est pas bien vive d’esprit, elle fait un maximum avec ce qu’elle a ! Ce n’est pas de sa faute !

- Oui, vous avez raison ! Si Alain est encore là et je suppose qu’il l’est, pouvez-vous lui demander de monter ?

- Oui, je vais voir s’il est encore à l’accueil ! Vous avez besoin de quelques choses de particulier ?

- Non Merci ! Rien pour le moment !


Quand Justine revenait au secrétariat, elle surprenait Christine debout devant la photocopieuse : elle était en plein fou rire. La traître ne disait rien, avec inimitié, elle fixait sa consœur qui était perchée sur des souliers à hauts talons. Notre blonde s’était légèrement penchée sur la machine, exhibant ainsi sa croupe en défaveur de son décolleté, ses jambes dénudées jusqu’à mi-cuisses étaient une attraction, mais son derrière coupait la respiration des quatre hommes qui se demandaient ce qu’elle pouvait dissimuler comme sous-vêtement. Elle aimait se sentir désirée, deviner tout ces regards interrogateurs posés sur sa démesurée poitrine et, savourer leur impuissance pour commettre une chose illégale. Son corps vibrait, elle ressentait des caresses érotiques partout sur la peau : sur ses fesses, ses seins qui frémissaient dans son vaste soutien gorge et même, si les regards n’étaient pas ceux de Brad Pitt, Tom Cruise ou George Clooney, Christine mouillait sa culotte de savoir que les quatre compétiteurs pour un viol n’en perdait pas une miette.

Justine manifestait sa présence et subitement, Christine métamorphosait sa pose pour celle d’une secrétaire coincée. Le pauvre facteur ne savait plus s’il devait tomber pour les gros seins de « p’tit bec » ou alors, ses deux grosses miches bien rebondis. À cet instant-là, il se disait que sa seule érection ne lui aurait pas suffit pour la visiter partout à la fois…


- Messieurs : la mairie n’est pas un théâtre !!! Encore moins un bistrot ! Alain !!! Monsieur le maire voudrait te voir !


Soudainement, il montrait un dynamisme surprenant, il bondissait dans les escaliers et disparaissait vers le premier étage…


- Allez !!! Bon sang !!! Si vous ne partez pas, j’appelle un agent !

- Eh !!! Je te rappelle qu’il est déjà là : c‘est moi !


Rire général… sous les désapprobations de Justine…


Dans le bureau du Maire, Alain faisait comme chez lui : il entrait sans frapper et en fait, il rejoignait celui qui était son oncle.


- Bonjour Alain ! Tu vas bien ? Excuse-moi de ne pas me lever, mais la pudeur m’en défend !!!

- Oui ça va bien oncle Paul ! c’est la blondasse qui te met dans cet état ?

- Oui petit ! Même quand on me parle d’elle, je choppe des érections qui laisseraient ta tante verte de jalousie ! (silence) Quelle salope !!! Tu lui fais toujours la cour ?

- Oui, mais elle semble toujours aussi difficile ! J’essaie, tous les matins, mais elle ne semble pas si conne que ça !

- Persévère Alain, persévère ! Avec les filles comme elle, il faut impressionner, les faire rêver et tant pis si c’est de l’incroyable, certaines sont tellement connes que tu pourras avoir le beurre et l’argent du beurre ! Qu’est ce que je ne donnerais pas pour… lui toucher ses nichons !!! Putain de grosse laitière !!! La baiser comme une chienne !…

- … Arrête tonton !!! Sinon, c’est moi qui vais chopper la trique !!!

- Aujourd’hui, comment est-elle habillée ?

- Tu n’as qu’à descendre !

- Non ! Je ne peux pas la voir !

- Robe noire, courte avec une vue plongeante sur ses mamelles !!! Elle me rappelle de plus en plus Berthe : tu sais, la grosse normande et ses pis qui pissaient le lait ! Je me rappelle, la pauvre louchait !

- Tu me fais rire de tout ramener à la ferme ! Christine mérite un peu mieux !

- Si tu veux te la faire, il faudra bien descendre pour la voir !!!

- Oui, mais les relations : Maire - secrétaire, c’est vrai que dans les films pornographiques ! Si elle ne veut pas ce faire défoncer le cul par un bel âtre comme toi, ce n’est pas moi qui réussirais !

- Reste optimiste et tente ta chance ! Persévérance : c’est toi qui me l’as dit !…

- Jeune con !


Sur un large sourire, Alain quittait le bureau de son oncle et après un bref « Ciao » à l’accueil, il repartait combler le retard qu’il ne cessait pas de cumulé depuis le début de sa tournée.


Les douze coups de midi venaient de résonner au cloché du village. Dans l’arrière-cour de la mairie, le vent balayait les odeurs de la campagne. Les nuages qui annonçaient l’orage ne seraient pas de trop pour arroser une terre desséchée par plusieurs jours d’aridité. Une femme en robe noire coupait à travers la pelouse desséchée, avant de sortir de l’enceinte du pouvoir. Perchée sur ses gros souliers à talons hauts, réjouie, elle traversait la grande place du village, afin de se diriger vers la terrasse du café restaurant où l’admiraient des personnes qui ne pouvaient que la connaître. Mais depuis l’instant où elle avait traversé la rue d’une allure plutôt soutenue, ses seins avaient captivé les regards des 18 - 80 ans !!!

Satisfaite, son sac shopping à l’épaule, elle essuyait une salve de cris, sifflement et autres hurlements ; tout un lot d’expressions stéréotypées pour lui témoigner qu’ils avaient tous envi d’elle ! Elle faisait une demi-douzaine de bises, sentait les regards… courir sur ses fesses ou, plonger dans son profond décolleté.


- Eh Christine : tu veux boire un coup ? J’offre !!! J’ai vendu ma caisse à un gars de la ville !

- Bichon, comment vas-tu faire pour me faire la cour ?

- Nous deux, c’est une affaire qui roule, non !!!

- Tu te mets le doigt dans l’œil !!! Je n’aime pas les petits joueurs !!! Referme ta braguette, tu es juste bon pour faire des pâtés de sable !


Sur un large sourire, heureuse de sa réplique, elle quittait l’équipe sous les éclats de rires… Tout ça n’était pas bien méchant et comme des frères et soeurs, c’était depuis la maternelle qu’ils s’envoyaient des vannes. Christine les aimait bien, elle aimait surtout leur compagnie et cette sensation d’être le centre d’attraction de la petite équipe. Au village, elle avait couché avec presque tous les jeunes de son âge et si en d’autre lieu, elle aurait passé pour une salope, ici, elle était plutôt considérée comme la madone.

À peine cinq minutes qu’elle avait quitté ses amis que déjà, le temps avait quasiment virés au noir. Seul un brin de soleil laissait un espoir à Christine, quand au détour d’un chemin, une camionnette de la poste venait rouler au pas :


- Fini la journée ?

- Oui ! Ce n’est pas trop tôt ! Je suis morte ! Et toi ?

- Bof !!! Tu veux que je te ramène ?

- Non Alain ! Je n’ai pas besoin d’un garde du corps !

- Pourtant, avec un cul comme le tiens, tu devrais faire attention : l’été, le soleil, la chaleur : les hommes perdent la tête facilement !!!

- Par ici, il n’y a que des impuissants et des homos !

- Je sens que tu es fâché ! C’est pour ce que je t’ai dit à la mairie ? (silence) Allez ! Réponds !

- Va-t’occupée de ta femme !

- C’est de toi que j’aimerais m’occuper ! Tu as besoin d’amour, ça se voit ! Tu as l’air toute triste ! Irritable ! Je sais que tu aimerais bien, mais que tu n’oses pas et je suis prêt à parier quand ce moment, tu mouilles ta culotte !

- Tu es très con !

- String ou culotte ?


Il stoppait, laissait Christine continuer et se déhancher un peu plus devant lui. Sa robe était légèrement remontée, un peu plus haut que mi-cuisses et pour lui, c’était ainsi ou plutôt sans qu’elle devait être la plus excitante.


- Dis-moi, tu portes un string : c’est ça ?

- Devines !

- Fais-moi le voir ! Avec moi, tu ne seras pas déçu et je te promets une nuit comme tu n’en n’as jamais passé ! Je suis poète et je sais que ça te va droit au cul !


Il éclatait de rire, alors que Christine s’interrogeait :


- Quand tes vannes seront meilleures, je te laisserais peut-être caresser mes fesses, mais en attendant, j’ai d’autres choses à faire bien plus importante pour mon avenir !

- Tu n’es qu’une frigide : c’est sure !…

- Toi, tu n'es qu'un con : c’est certain !

- Blondasse !

- Connard !


Âprement, il écrasait l’accélérateur, faisait « lustrer » ses pneumatiques et tout en narguant Christine, son « Kangoo » décollait droit devant lui. La grande blonde s’immobilisait sur le bord du chemin et redescendait les pans de sa robe sur ses cuisses.


Le - vent s’était levé - et le soleil avait disparu ; mais malgré la faible clarté, Christine avait aperçu à l’autre bout du chemin, une seconde voiture stationnée devant la demeure familiale : c’était sa tante et oncle Roger. Arrivée à cinquante mètres, les chiens se mirent à aboyer et quand ils virent que cette blonde aux cheveux fous n’était autre que la fille de leurs maîtres, ils se turent. Sous les grondements lointains du tonnerre, Christine ouvrait la barrière et les chiens aboyaient vers les nuages noirs.

Comme pour faire la nique à l’orage et à ses larmes, la secrétaire de mairie courrait jusqu’au perron pour assurer sa victoire sur la pluie. Dans le petit couloir qui menait au salon, une étrange sensation contredisait son premier jugement : mais qu’était devenu l’odeur pestilentielle de l’eau de toilette de Roger et, à qui appartenaient ses voix aux accentuations nordiques ? En se hasardant vers les débats, discrète, Christine fut surprise de découvrir qu’il ne s’agissait pas du frère de son « père », mais tout simplement d’un couple d’ami à son beau-père. Sa déception provoqua un soupir qui fut perçu par les protagonistes : tour à tour, sa mère, les invités et son beau-père se retournèrent sur elle. Mis à part la génitrice, tout le monde attardait son regard sur la robe courte et, le large décolleté de Christine. Il y en avait pour tout le monde et je laisse deviner au lecteur qui affichait de larges sourires. L’adolescente sur le retard décrochait un « bonjour » à peine audible, avant de se justifier à ses parents pour monter dans sa chambre.


Elle poussait la porte de son jardin secret, s’engouffrait et refermait de suite en s’appuyant lourdement sur celle-ci. Christine poussait un long soupir… Là, elle était chez elle ! Elle ne fermait jamais à clef : c’était son univers et tout le monde respectait son coin d’intimité.

Au bout d’un instant, elle posait son sac et allumait la télévision, avant de se poser à plat ventre très lourdement sur sa couche. Devant le petit écran, elle zappait de chaîne en chaîne, elle se prenait tour à tour d’admiration pour les défilés de mode sur une chaîne, les clips d’une seconde et les histoires d’amours de la troisième. Elle faisait tomber ses gros souliers sur le plancher, quand soudain, l’orage éclatait, sourd et faisait s’ébranler les murs de sa chambre. Christine poussait un petit cri et se levait brutalement pour aller jeter un coup d’œil par la fenêtre : dehors, le ciel était vraiment sombre ! Elle supposait que quelques gouttes commençaient à tomber. Alors qu’elle cherchait la preuve de ses avances, son attention se posait à cinquante mètres sur la résidence secondaire d’un couple de commerçant : un couple de la ville ! Ils étaient légèrement plus « vieux » que Christine ; les deux citadins s’affichaient rarement ensemble et, la plantureuse blonde avait plus souvent « affaire » avec celui qu’elle surnommait « le gros ». En effet, il révélait souvent maladroitement sa présence par le biais de reflet que la cour vêtue attribuait à une paire de jumelle. C’est surtout derrière la fenêtre du premier étage, en opposition avec la sienne, qu’elle le devinait. Soudain, un éclair zébrait le ciel, Christine se reculait et fermait les rideaux avant d’allumer la pièce ! Immédiatement, le tonnerre se mit à gronder et Christine s’immobilisa : immobile, elle haletait rapidement… Elle prenait sa volumineuse poitrine à travers sa robe et remplissant ses mains, elle pressait fermement ses seins en poussant un long soupir, avant de descendre ses doigts sur son ventre et ses cuisses…


- Christine !!! Arrête-moi cette télévision, l’orage est au-dessus de la maison !

- Oui, s’il te plait ma chérie !

- D’accord maman !


La jeune femme s’exécutait, avant d’aller s’asseoir à son bureau, allumer sa chaîne sur une station « techno » et sortir un étrange petit cahier. Elle le feuilletait… Il ne s’agissait pas d’un journal intime, mais plutôt d’un état des lieux de tout ce qu’elle avait fait et avait à faire... Elle s’arrêtait de tourner les pages en découvrant une brochure. Elle fouillait l’un des tiroirs, ses doigts prenaient une cigarette pour la porter entre ses lèvres peintes. Elle allumait son instant de plaisir, avant d’attarder toute son attention sur… La brochure découpée dans un magazine people. Il s’agissait d’un concours permettant de rencontrer la nouvelle star de la Pop anglaise : Patti Bône, la reine des clubs britishs !!! Pour Christine, elle était un modèle, elle l’idolâtrait sur une foule de détails et principalement pour son exubérance. En synthèse, l’éphémère était adulé par une horde d’adolescentes en raison de ses légères rondeurs qu’elle assumait avec moquerie.


Bref, demain, la secrétaire de mairie enverrait sa participation et ensuite, la chance serait peut-être avec elle !? L’heure avait tourné et bien que le temps soit annonciateur d’un début de soirée, il n’était que quatorze heures trois quarts. Elle fermait son cahier et alors que la pluie frappait contre les fenêtres, Christine décidait de s’occuper d’un concours où ici, il fallait téléphoner. Elle hésitait, l’enjeu n’était que local !!! La récompense : une séance photos chez un professionnel ! Le questionnaire semblait facile, peut-être trop, mais l’essentiel était qu’elle avait le niveau « cours primaire »… Depuis toute petite, Christine aimait poser et susciter toute l’attention. Bien qu’elle - n’ait plus - les formes mannequins, secrètement, elle espérait toujours et rêvait de défiler aux quatre coins de la planète. Elle rêvait d’un studio de 200 mètres carré pour elle seule, ainsi qu’un pied-à-terre dans la capitale, à Londres et à New York. Vivre le véritable amour avec une star de film de karaté et, tenir la main d’un petit enfant éthiopien pour « jeune et jolie » ou bien « Voici ». Tout le monde la citerait en exemple, ses amies voudraient lui ressembler et comme Norma Jean, elle tournerait la tête de quelques présidents : Christine serait la plus heureuse femme de l’univers et sans doute, la plus riche !

Dans sa petite robe noire, elle se levait et décrochait son téléphone avant de baisser son zip dans le dos. Rapidement, elle marquait la déception en appuyant une fois, puis plusieurs, sur les touches de son « sans fil ». Entre deux réflexions, elle allait ouvrir les rideaux de sa fenêtre : l’orage était toujours alentour et, contre les vitres, la pluie semblait redoubler de vigueur. Perdue dans ses pensées, Christine faisait la grimace, quand soudainement, un miroitement en provenance de la maison voisine l’interpella ; dans le ciel, un bref éclair venait de se manifester. Le tonnerre gronda et l’épiderme de la jeune femme s’exprima par la chair de poule. Christine baissait les yeux, manifestait sa satisfaction, avant d’aller raccrocher le combiner sur son bureau.

L’espace de quelques secondes, elle s’immobilisait et restait songeuse en se questionnant : « Est-ce le début de la gloire ? » Impudique, elle faisait glisser les bretelles de sa robe tout le long de ses épaules et, les mains délicatement posées sur ses hanches, elle accompagnait l’enveloppe provocante sur son corps… avant d’offrir aux chanceux (?) , la vision d’un soutien-gorge noir assortit à la couleur de son petit string.

Après un clin d’œil vers l’orage, elle augmentait le volume de sa chaîne, avant d’entamer une danse lascive et sensuelle. Sa poitrine tenait magnifiquement bien en place et ses cheveux avaient autant de liberté que ses hanches qui, malgré un léger surplus, pouvaient onduler avec sensualité. Elle prenait sa poitrine à pleines mains : c’est vrai qu’elle était opulente ! Un bon bonnet D !!! Maintenant, Christine approchait de la fenêtre et fixait la demeure d’en face où elle était persuadée d’être observée. Avec un léger sourire en coin et un œil malicieux, en plein milieu de sa chambre, elle reprenait son show.


Après une quinzaine de minutes polissonne ; fatiguée, elle dégrafait le « pont » qui suspendait ses deux atouts. Sous la masse, sa poitrine s’affaissait de manière imperceptible pour rester magnifiquement plantée : le bonnet D n’était décidément pas une exagération… Était-ce le plaisir de l’orage au-dessus de sa tête ou, le plaisir de se sentir désirable aux yeux des voyeurs, Christine passait pour la première fois ses mains sur ses seins : les tétons n’avaient cessé d’être érigé et la question était de savoir si elle allait, en cette fin d’après-midi, se contenter uniquement de ses mains ? La musique semblait monter en puissance en symbiose avec les désirs de Christine. Elle caressait ses obus, ouvrait grand la bouche pour étouffer le désir qui commençait à l’enflammer… ses mains prenaient ses mamelles gonflées et les resserraient, avant de les lâcher et, penchée en avant, les faire se ballotter de droite à gauche. Uniquement vêtue de son string, elle allait devant la fenêtre, souriait avec prétention, avant de ranger son linge du jour dans une grande armoire. Soudain, la voix de son beau-père se faisait autoritaire :


- Christine !!! Baisse ta musique de singe !!!


La secrétaire de mairie s’en allait nonchalamment vers sa chaîne. Elle se penchait vers celle-ci, ses fesses bien cambrées vers l’arrière et ses seins tendus vers l’avant : elle diminuait de moitié les sons distillés par les hauts parleurs.

Alors qu’elle vérifiait que la porte de sa chambre n’était pas fermée ; pour la seconde fois, son beau-père lui faisait des commentaires impromptus depuis le rez-de-chaussée. La patience de Christine était vraiment mise à rude épreuve et à voix basse, elle grognait contre ses parents. Effrontée, elle se dirigeait vers la fenêtre de sa chambre et après avoir jeté un coup d’œil sur la cour, elle ouvrait en grand les fenêtres pour laisser une sensation d’humidité et de fraîcheur caresser sa poitrine et tout le reste de son corps. Quelques gouttes de pluie venaient même refroidir un corps en chaleur ! Elle tournait le dos (aux voyeurs ?) et rejoignait le centre de la pièce : elle posait ses mains sur son ventre et, pensive, elle infiltrait une main dans son string où probablement, un doigt devait constater qu’elle mouillait ! À en voir sa réaction, les jeux du sexe ne lui était plus inconnue depuis un bon moment ! Elle enlevait son string et après avoir posée ses mains sur ses hanches, elle inspirait profondément, avant d’expirer en laissant glisser ses mains sur l’aine, les cuisses et, peu à peu, se pencher en avant pour permettre à ses mains de caresser ses genoux, ses mollets et ses chevilles. Ainsi posée, elle s’exhibait sans pudeur et provocante.

Pendant cinq minutes, elle exécutait une séance de gymnastique de magazine, mais fautes de volonté et agacée par la réaction de ses parents, elle s’interrompait.

Impudique, exhibant ses atouts, elle sortait de son alcôve pour gagner - la salle de bain et une douche - certainement bien méritée. Ce soir, elle allait faire simple, après ce rafraîchissement, elle ferait un « chat » sur Internet avec un ami grenoblois et, dîner avec un fruit, avant d’aller dormir pour parer à une longue journée (8H30 – 13H00).


- Tu sais bien que je n’aime pas que tu mettes ta radio à fond quand j’ai des invités !

- Jusqu’à présent, ça ne vous a pas dérangez !!!


Derrière le flou de la vitre de douche, Christine devinait la silhouette de son beau-père, elle le voyait près du lavabo.


- Vivement que je quitte cette baraque ! J’en ai plus que marre de ne pouvoir rien faire par ici !


Elle baissait les yeux et focalisait sa main sur son ventre et son sexe perdu dans la mousse du gel douche. Elle remontait ses doigts sur ses seins en se doutant bien que son beau-père devinait son défi. Il était face à elle et bien qu’il ne puisse pas deviner la provocation de son regard, il restait immobile face au trouble du paravent. Comme si de rien n’était, il quittait la salle de bain.

Nue, de retour dans sa chambre, Christine passait un T-shirt et allait sur Internet. À peine quelques minutes plus tard, elle ôtait son t-shirt pour se poser vulgairement les cuisses ouvertes. Entre deux échanges, elle passait une main tantôt sur son sexe, tantôt sur sa poitrine dont elle pinçait les auréoles. Sa respiration était hâtive, Christine était en manque d’homme ! Sa main allait quérir devant elle une petite bouteille de coca-cola en verre qui semblait là pour la décoration. Les doigts hésitants posaient le goulot sur son « p’tit bec » et après les premiers échanges salaces avec son interlocuteur, elle entrouvrait les lèvres pour accueillir le symbole phallique. Elle le faisait aller et venir sur sa langue, fermait les yeux, tout en caressait ses poils pubiens. Le plaisir la faisait planer et la rassasiait au point de déconnecter, y compris de son interlocuteur qui depuis cinq minutes s’étonnait de l’absence de réponse : lui aussi s’était déconnecté ! Christine jetait un coup d’œil sur sa pendule murale : il était 19H49 ! En chaleur, prête à chevaucher n’importe quoi, elle vérifiait que ses volets étaient bien ouverts, que sa lampe de chevet était allumée. Par la porte de sa chambre, avec entrain, elle informait ses parents de son trop plein de fatigue et, de son désir urgent de dormir.

Elle ne verrouillait pas sa porte, récupérait sa bouteille de coca vide, avant de sauter dans son lit ! Entièrement nue sur sa couche, le corps déjà moite de désir, elle se rassurait sur sa droite : la lampe de chevet allait lui servir de lanterne quand la nuit se serait installée. Sur sa gauche, la psyché lui reflétait idéalement la fenêtre et celle de la demeure… voisine.

Pour la porte déverrouillée, c’était son secret…


À SUIVRE…

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