LA TOMBOLA DU REVEILLON – 3/5 : « Honneur aux dames »
Récit érotique écrit par Dyonisia [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-03-2024 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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LA TOMBOLA DU REVEILLON – 3/5 : « Honneur aux dames »
(Résumé des chapitres 1 & 2 :
J’ai passé le Réveillon de la Saint Sylvestre, avec Andréa, mon amante, chez son amie Monique. Trois autres invitées et quatre couples étaient présents. Après un repas convivial, notre hôtesse avait organisé une tombola coquine entre femmes où chacune a reçu un cadeau anonyme et tiré une cavalière pour les festivités de la nuit. Les messieurs ont été priés de s’engager par serment à regarder sans toucher.)
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Les duos se formaient (ou devrais-je dire les couples?) Monique avec Mauve, blanc corsage bouffant au large décolleté contre adorable gilet gris perle ; Andréa et Sabrina, soie vert pré et résille virginale ; Olga et Hélène, chemisiers vaporeux affrontant leurs tétons contrastés ; Aline et Nadège, le chandail d’azur face au bleu nuit d’une longue robe à dos nu ; nous, enfin, Estelle comme un bouquet de fleurs bariolées sortant du vase écarlate de sa jupe, et moi dont la ridicule indécence de la noire transparence d’une robe trop juste tentait de se masquer sous l’ample châle rouge que je tenais serré.
Le hasard des appariements avait associé sans logique les couleurs des tenues et celles qui les portaient. Certaines étaient déjà amies, telles Mauve et Monique, ou se connaissaient depuis peu, comme Andréa et Sabrina. Hélène et Olga s’étaient au moins découvertes dans le partage du repas. Pour les deux autres couples, seuls les toasts de l’apéritif avaient fait se croiser leur route. Aline et Nadège, ainsi qu’Estelle et moi, installées chacune aux extrémités opposées de la table n’avions guère eu l’occasion d’échanger plus que des banalités d’usage. Les premières minutes furent donc quelque peu hésitantes et gênées malgré toute notre bonne volonté et, faut-il le préciser, l’excitation de l’inconnu.
Estelle prit familièrement mon bras. C’est-à-dire qu’elle entraîna dans son geste mon châle, laissant apercevoir mon sein gauche au-dessous des dentelles qui auraient dû normalement le cacher. Je n’allais pas lui faire l’affront de retirer mon coude de son amicale étreinte pour dissimuler des formes que du reste tout le monde avait déjà entrevues, et c’est dans cet équipage que nous suivîmes nos compagnes pareillement accouplées vers la salle de danse. La plaies liste (je déteste ces musiques tonitruantes) avait allègrement démarré, emplissant le vide d’un rock endiablé, sous l’égide de Jean, improvisé DJ d’occasion.
La pièce n’était pas immense, mais les canapés et le fauteuil judicieusement rangés contre les murs (et prudemment protégés de serviettes) dégageaient un espace suffisant pour les évolutions de la dizaine de danseuses. Une porte à double battant l’ouvrait largement sur la salle à manger, offrant dans l’enfilade une vue parfaite des évènements à venir aux quatre messieurs confortablement assis derrière une nappe riche de seaux à glace garnis et d’une profusion de digestifs variés. Monique avait tenu sa promesse de leur confier sa cave à liqueurs contre leur serment de ne toucher que des yeux aux belles qui s’exhiberaient. Leur présence tolérée dans un réveillon intitulé « honneur aux dames » était à ce prix.
Au rock succédait du métal (enfin, je crois) et la pop s’enchaînait. Les rythmes revenaient en boucles, tous plus saccadés et sonores les uns que les autres. Les copines y allaient de bon cœur, s’agitant en cadence et virevoltant à qui mieux mieux pour dépenser en sueur les calories accumulées par l’alcool. Je danse comme une patate, mais le moyen d’éviter de se joindre au troupeau trémoussant ? Je me suis résignée, malgré ma gaucherie, à faire montre de la même folie, comptant sur l’ampleur de mon châle pour dresser un rempart autour de mes pas maladroits. C’était oublier qu’il doublait mon volume et consommait plus de place que m’en autorisait ma petite personne au milieu des muses plus agiles.
- Dis, Chantal, ma chérie, ton attribut de Gitane, tu ne pourrais pas t’en passer ? Il nous encombre !
L’apostrophe de Monique mit fin à mes illusions. Je n’eusse pas compris que Andréa en rajouta assez pour me persuader d’abandonner ce dérisoire bouclier qui, en toute justice, ne servait plus à rien. Ma capitulation entraîna un concert d’approbations joyeuses et donna à qui le souhaitait le prétexte espéré pour se mettre à son aise. Hélène la première fit sauter ses cothurnes, pardon, ses sandales à talon, et se tortilla en musique pour extirper string noir, cuisses longues et le reste, de son étroit caleçon. Olga, sa partenaire, ne pouvait être en reste et fit glisser sa jupe par pure équité.
Merveilleuse vision de deux femmes rieuses, enflammées dans un rock ! Poitrines ondulant sous la fine batiste, chemisiers transparents volant au gré des voltes, culottes minimales valorisant les fesses, tout chez elles poussait à applaudir leurs passes et leurs provocations, seins contre seins ici ou cul à cul là-bas, sans jamais que l’arceau de leurs bras ne se rompe. S’il en était besoin, leur exemple acheva d’en décider certaines.
- Ce boléro me tient chaud, décréta Mauve. Et la jupe me gêne !
- C’est pareil pour mon corsage, lui confirma Estelle. Il m’embarrasse trop.
- Moi, c’est la robe, renchérit Andréa. Elle me colle aux aisselles et aux reins.
- Et moi, c’est le pantalon, nous assura Aline en ne gardant que son chandail.
En deux temps, trois mouvements, trois soutiens-gorge et trois nouvelles culottes, dont le string bleu pâle d’Aline, vinrent à la lumière. La musique n’en avait pas cessé pour autant. Estelle s’était contentée de faire voler son haut sans se débarrasser de sa jupe rouge, me dévoilant un soutif de la même vive couleur tandis qu’elle s’approchait pour m’entraîner dans sa danse. Mauve arborait un classique et chic ensemble chair, mais Andréa fit doublement sensation. D’abord par l’exhibition de son étonnant coordonné vert cru, aussi détonnant avec sa crinière rousse que la robe dont venait de l’extraire Sabrina. Ensuite parce que celle-ci, pour lui déchausser ses bottines ouvertes, s’était tout bonnement courbée en exposant un postérieur rose sous le réseau de mailles blanches.
Les exclamations admiratives ou amusées ne durèrent guère, toutefois, tant la reprise des trémoussements en cadence fut rapide, sous l’œil concupiscent mais discret des messieurs attablés. Bien qu’étant plus douée pour la danse de l’ours que pour le hip-hop, j’essayais néanmoins de suivre de mon mieux les évolutions d’Estelle. Après tout, le but était de s'amuser et de se trémousser sans retenue, non pas, heureusement, de concurrencer Pina Bausch. Et finalement, emportée par l’ambiance, je faisais la fofolle aussi bien que les autres. Il y avait une contagion d’enthousiasme débridé dans ce tourbillon de corps féminins aux diverses silhouettes à moitié dénudées, toutes ou presque.
Monique ni Nadège ne s’étaient en effet prêtées à notre début de strip-tease. Pour l’une, je savais que son élégante tenue ne cachait aucun dessous. Quant à l’autre, ses atours de Reine de la Nuit collaient tant maintenant à sa peau qu’il était évident qu’elle les avait gardés pour la même raison. Rien qui ne les empêchât d’ailleurs de se dépenser avec autant d’ardeur que nous, sur une "piste de danse" qui n'était pas immense pour dix nanas s'en donnant à cœur joie. Les contacts étaient fréquents et les températures étaient vite montées, celle de la pièce comme celle des corps.
De battements de bras en vifs déhanchements, de lancements de jambes en tremblements d’épaules et de tours accomplis en figures ratées, le peu de vêtements restant fut mis à rude épreuve. Les hauts, surtout, peinaient à contenir les poitrines trop lâches démunies de soutien. Celle de Nadège ballottait sous l’étoffe humide, trahissant son passage par ses tétons pointés, tandis que notre hôtesse nous exposait un sein, sauté hors de sa cage par l’échancrure du chemisier. Pour ma part, délestée de mon châle, j'en montrais plus que les convenances ne l'auraient admis. Il n'y avait pas de convenances, certes, mais quand même ! Le bas de la robe remontait avec les mouvements. On a beau ne pas être un modèle de souplesse, il faut bien bouger bras et jambes en rythme pour ne pas faire trop tarte. Quand la sono s'est arrêtée, j'avais les cuisses nues presque au ras de mes fesses.
Sauvée par le slow, en quelque sorte, j'ai eu le temps de tirer avec précaution sur ce satané voile pour le faire redescendre avant que la musique ne reprenne et que ma cavalière désignée me rejoigne tous volants de sa jupe dehors, tel un rouge-gorge mâtiné de rouge-queue. Nous nous sommes accouplées en riant. J’avais retrouvé mon assurance. Estelle est plus douée que moi pour les danses rythmées, mais pour les slows j’assume honnêtement. C’était une bonne idée, d’ailleurs, le choix de cet enchaînement. À dire la vérité, nous avions transpiré autant l’une que l’autre et l’odeur de nos corps en était exaltée. On fait mieux connaissance ainsi, en s’enlaçant. Quand les parfums s'accordent, on se libère plus vite. Estelle était bi, à l’évidence, et les fragrances poivrées de sa sueur m'ont plu...
La joue contre sa joue, je voyais sur son cou briller dans la pénombre d’infimes gouttes dont les senteurs sensuelles, épicées et sucrées, chatouillaient mes narines. Je mouillais rien qu’à les respirer, en me laissant aller dans ses bras sur le « tchac-poum-poum » classique qui nous berçait doucement. Les miennes aussi, de senteurs, lui ont plu, parce qu’elle s’est lovée plus étroitement en délaissant mon dos pour me palper les fesses. Je l’ai serrée plus fort, à mon tour, frémissant de sentir ses mains comme si j’avais eu le cul nu, ce qui était quasiment le cas. On a joué un moment à ce tendre frotti-frotta, tandis qu’autour de nous les autres couples aussi s’apprivoisaient en tournant lentement sur eux-mêmes.
Un slow suivait l’autre, et des caresses nous passions aux bécots. Premiers contacts de peau, premiers contacts de lèvres, baisers légers, effleurements de langues, qui font battre le cœur et qui gonflent les seins. Estelle est plus petite, mais les miens alourdis se heurtaient aux bonnets qui comprimaient les siens. Je lui ai murmuré – mes premières paroles – que ce carcan devait torturer sa poitrine. La bouche à mon oreille, elle en a convenu dans un rire discret qui valait une invite. Puis, malicieusement, elle a glissé ses mains de mes fesses à mes cuisses en remontant ma robe plus haut qu'il n'est décent. Elle avait peu à faire pour atteindre ma foune. J'ai bloqué son geste en l’étreignant encore plus intimement pour nous coller l’une à l’autre, son bras coincé contre mon ventre.
Nous sommes restées un instant immobiles, les yeux dans les yeux, oubliant la musique avant de nous y abandonner dans un lent déhanchement. « Dansons, joue contre joue... » chantonnait la voix moelleuse. Pas de première jeunesse, la mélodie ! Mais elle s'appliquait parfaitement à l'instant. Le menton d'Estelle se posait sur mon cou, son souffle chatouillait ma nuque. Son poignet frottait ma motte au rythme de ce slow que je suivais des mains sur ses reins et son dos. Sous mes doigts s'est trouvée l'attache du bustier que j'ai faite sauter, dégageant des bonnets deux petits seins en poire aux aréoles brunes et aux tétons foncés.
Je me suis reculée pour mieux les contempler, sans penser qu'en éloignant nos bustes je donnais à Estelle la liberté d'agir comme bon lui semblait. Et ça n'a pas manqué : elle a continué ce qu'elle avait commencé, en remontant ma robe jusque sous ma poitrine et dénudant mes hanches aussi bien que ma croupe. Par jeu de représailles j'ai dégrafé sa jupe, ignorant dans ce geste un détail d'importance qui l'a mise ipso facto à poil. Ce n'était pas mon but – du moins pas tout de suite – et, même si je n'avais pu remarquer l'absence de culotte, je me sentis confuse au point de relever les mains en manière d'excuse.
- Oh pardon !
- Lève les bras plus haut, m'intima-t-elle en réponse.
La seconde d'après c'était mon tour d'être entièrement dépouillée sous les bravos des filles et les approbations des hommes.
Quand on est dans l'eau, peu importe qu'il pleuve ; quand on est nue, autant en profiter ! Le temps de jeter sur un siège nos atours inutiles, je l'ai reprise contre moi, elle m'a à nouveau enlacée et notre valse lente s'est poursuivie. Mais il n'y avait plus maintenant la moindre barrière aux sensations érotiques de nos frottements. Nous nous étions gentiment bécotées, nous nous roulions des langues éhontées. Nos tétons s'étaient excités aux travers des dentelles, ils s'affrontaient et luttaient pointe à pointe. Nos ventres s'étaient frôlés, ils se collaient et cherchaient à se fondre. Nos mains avaient effleuré nos fesses, elles les pressaient et les écartaient impudemment. Nos chattes avaient mouillé, elles gouttaient sans vergogne. Merveilleuse émotion d'un slow dansé seins à seins, peau à peau !
Troublante et contagieuse aussi, cette exhibition qui attirait les regards de nos compagnes comme ceux des spectateurs. Quelques mesures après, ces derniers furent comblés : toutes les femmes étaient nues et leurs corps s'épousaient. Leurs bouches se prenaient, leurs seins s'écrasaient, leurs pubis s'attiraient, leurs cuisses s'imbriquaient, leurs soupirs se mêlaient, et les émanations de dix vulves affolées prédisaient une orgie débridée de femelles en folie. Nous tournions enlacées, sur nous-mêmes, et par couples, les uns autour des autres, ne nous refusant ni le contact appuyé de fesses qui se heurtent, ni les caresses affectueuses d’une main au passage, conscientes et ravies du spectacle voluptueux que nous offrions aux hommes.
Ces messieurs étaient héroïques, il faut le reconnaître. Aucun ne transgressa sa promesse, ni ne fit même mine de le faire. Certes, nous pouvions voir qu’un seul bras de chacun opérait sur la table, le gauche pour certains ou le droit pour les autres, pour approvisionner les verres en liqueurs. Mais l’occupation évidente à laquelle se livrait leur main cachée ne nous fut jamais montrée. Je suppose que Monique, prévoyante, avait discrètement placé un stock supplémentaire de serviettes en papier. Ils ne se privaient pas cependant du plaisir des yeux, et pour le prolonger remirent la bande son à son début, nous obligeant à nous désaccoupler pour mieux nous agiter. Nous eussions été pingres de leur refuser ce surcroît d’agrément.
Malgré notre fatigue, nos sueurs, nos vertiges, et les pulsions de désir qui nous invitaient à d’autres ébats, nous reprîmes ces tournoiements de bras, ces croisements de jambes, ces sauts et ces sursauts, tous ces déhanchements qui nous épuisaient et nous étourdissaient sans jamais apaiser les tensions de nos corps, ni calmer les ardeurs de nos sens prêts aux pires excès. Ici, Olga entraînait son Hélène dans des passes de rock qui ne les éloignaient que pour mieux les plaquer en brusques et moelleux contacts, seins à seins, ventre à ventre. Là, Aline, déchaînée, faisait la roue d’un mur à l’autre, bénissant en chemin ses voisines de gouttes parfumées de fluides indistincts. Sabrina, à côté, usait de sa musculature pour cramponner Nadège par les fesses et l’emporter comme plume, chatte à hauteur de nez sans souci de la raie ouverte par ses mains, pour la poser ensuite et plus la soulever. Andréa s’essayait, en vain, à l’imiter en me volant Estelle que j’avais délaissée en rejoignant Mauve et Monique dans un sirtaki déjanté qui n’avait qu’un très lointain rapport avec le tempo du morceau du moment.
Plus personne ne suivait la musique, d’ailleurs. Nous faisions n’importe quoi – ce qui, me concernant, me convenait très bien – changeant de partenaire au hasard des rencontres et nous grisant des sons étourdissants qui nous envahissaient, autant que des odeurs puissantes que nos peaux exhalaient. Quand revinrent les slows nous tombâmes sans chercher dans les premiers bras venus ; sans réticence non plus, il était si tentant de faire mieux connaissance les unes des autres ! Un tendre slow, nue contre nue, est merveilleux pour cela. On éprouve la douceur des seins qui se caressent, la pointe des tétons qui se frottent et se tendent, le velours des boucles qui se mêlent ou la soie des pubis lisses qui se pressent. Et que dire des mains qui explorent les fesses, des cuisses qui se glissent entre les fourches ouvertes, des chattes qui s’appuient et pleurent leur émoi, sinon que nous en retirâmes, des aines aux genoux, un mélange subtil de cyprines diverses.
Aussi, à la dernière valse, ce fut au paroxysme des sens émoustillés et dans l’exaltation d’un désir survolté que nous retrouvâmes nos cavalières attitrées. Les membres exténués mais l’esprit aiguisé, étroitement étreintes, la tête sur l’épaule, nos doigts nous parcourant de la nuque aux reins, nous reprîmes dans la lenteur du rythme le délicieux mariage de nos frissons réciproques et de nos mutuels ruissellements externes et internes. Aucune de nous ne tint cependant jusqu’à la fin des notes. Trop lasses de gesticuler et trop désireuses de goûter ce que nous avions si longtemps humé, trop excitées aussi par nos démonstrations indécentes, nous dérivâmes très vite vers les sièges judicieusement disposés pour accueillir la suite inéluctable que nos vœux appelaient.
Le fauteuil, tout proche, nous tendait les bras dans le dos d’Estelle. Je n’eus qu’à la pousser pour qu’elle s’y renverse en lisant dans mes yeux ce que j’espérais d’elle. Il suffit d’un sourire échangé pour nous comprendre. D’un même mouvement, elle s’accrocha au dossier, glissa ses fesses au bord de l’assise et jeta ses jambes sur les accoudoirs, m’offrant son sexe et son cul dans une impatiente impudeur. J’étais déjà à genoux, dévorant du regard les trésors de ce don. J’avais connu ses seins, je découvrais sa vulve et je m’en repaissais, charmée des formes d’une chatte mignonne, toute en délicatesse, finement dessinée : une touffe soignée de poils très courts mais dont mes doigts m’avaient appris la douceur, une entaille courte ornée d’un petit capuchon, des nymphes étroites à peine apparentes entre des lèvres peu marquées. Tout cela se gonflait et palpitait délicieusement dans l’excitation que trahissait la pointe d’un honnête clitoris.
Estelle pressait et triturait ses mamelons, étirant ses tétons, grognant de frustration que je la fisse attendre. J’ignorai son dépit pour mieux me régaler des senteurs de sa mouille. Par pure malice, je délaissai le centre du plaisir pour suçoter les orteils, lécher la sueur des chevilles, laver de ma langue le mollet et la cuisse, remonter sur la hanche, chatouiller les côtes et m’enfouir enfin au creux de l’aisselle trempée et odorante. J’ai refait le chemin en sens inverse, sur l’autre flanc, négligeant les tortillements et les protestations de ma victime à bout de patience.
- Mais bouffe-moi la chatte !
Je ne sais pas si Daniel a entendu ce cri du cœur. Elle n’était pas la seule à exprimer le même besoin, et parmi les exclamations et gémissements qui nous entouraient, je doute que les maris aient pu reconnaître ceux de leur femme. Mais moi, j’avais une vue directe sur la fente ouverte d’Estelle, sur les pulsations de ses muqueuses, sur les crispations de son petit trou, et sur les coulées visqueuses de son vagin qui me pressaient de répondre à l’appel. J’ai tout goûté d’elle, devant et derrière, retrouvant la saveur poivrée de sa sueur et découvrant celle plus épicée de sa cyprine comme celle musquée de son anus et l’acidité salée de restes de pipi. J’ai tout nettoyé et tout bu, gougnottant la moule, aspirant les lèvres, titillant le cratère, extirpant le clito et tétant son bourgeon avant de me plonger dans une humidité tiède.
Béni soit le fauteuil ! C’est bien mieux qu’un sofa. On peut poser ses cuisses sur les repose-bras et s’exposer entière pour montrer tout de son con et son cul, rendre tout accessible à toutes les caresses, s’offrir à son amante pour qu’elle touille et fouille. Je n’y ai pas manqué, les doigts après la langue. J’en introduisis deux, et puis trois, et puis quatre, étonnée qu’une aussi courte fente en réclamât autant sans être rassasiée. Admirative aussi, dois-je dire, d’une telle souplesse, je branlais d’une main, je frictionnais de l’autre, accroissant peu à peu la vitesse de mes deux mouvements. Les vagissements de bonheur d’Estelle montaient au même rythme et les contractions de son ventre allaient en s’accroissant. Quand son vagin s’est brusquement serré autour de mes phalanges, j’ai enfoncé mon pouce dans sa rosette.
J’ai attendu que retombe l’orgasme, que les frissons du corps et les sursauts du bassin se calment et s’apaisent, essayant d’oublier les fourmillements de mon ventre, l’inondation de ma chatte et les tensions dans mes seins, heureuse du plaisir donné dans une communion affectueusement complice. J’étais les fesses en l’air, mon œillet et ma moule sans doute parfaitement visibles de la table des voyeurs. Je m’en fichais, Estelle reprenait doucement ses esprits. Son hululement de jouissance n’avait attiré l’attention d’aucune autre que moi, chacune trop occupée à partager des plaisirs similaires. Tout au plus, Olga et Hélène sur le canapé voisin avaient-elles tourné la tête, quittant un instant la fleur qu’elles broutaient pour m’adresser un clin d’œil amusé.
J’ai doucement retiré mes doigts couverts de cyprine claire. Un faible surplus de flux a suivi, accompagné d’un furtif jet plus jaune qui a fait rougir mon amoureuse, confuse de ce bref relâchement des muscles. Je l’ai rassurée d’un sourire et j’ai débarrassé avec application sa vulve de tous ces petits débordements avant de passer mes lèvres sur sa motte ébouriffée pour l’embrasser tendrement. J’ai déposé sur sa peau frémissante de légers bisous mouillés autour du nombril, sous les seins, sur les tétons, sur le cou, sur la bouche enfin qui accueillait goulûment ma langue dans un long baiser plein de reconnaissance et de promesses.
Les mots étaient inutiles. Nos cajoleries étaient silencieuses, de lèvres à lèvres, de regard à regard, de caresses à caresses. Et en silence aussi brûlait mon ventre, rompre le charme eut été un péché. Pourtant, chaque fois que sa main empaumait mon sein, chaque fois que ses doigts épousaient mon sexe, un tourbillon d’éclairs me traversait le corps. Elle faisait durer, la coquine, sa légitime vengeance pour augmenter mon désir insatisfait que décuplaient les ébats de nos plus proches compagnes. Mais c’était si tentant de les observer ensemble tout en nous rendant câlins pour câlins !
D’un côté, Olga chevauchait le visage d’Hélène, tantôt se redressant seins pointés et buste cambré pour clamer son plaisir, tantôt s’engloutissant entre les cuisses ouvertes devant elle pour nous présenter (involontairement ?) son étoile luisante et sa vulve gluante échappées à la bouche ruisselante de son amante. De l’autre, ma chère Andréa avait enfourché le pubis de Sabrina et les deux tribades, accrochées par les mains pour mieux écraser la chatte rousse sur la chatte brune, se livraient en râlant de joie à une danse du ventre éhontée qui faisait jaillir un mélange de gouttes irisées de leur point de contact.
Comment refréner nos envies au vu de tels spectacles ? Estelle m’a gentiment repoussée pour se dégager et j’ai pris sa place, m’exhibant comme elle sans pudeur, consciente et ravie de l’indécence de ma pose, lui élargissant autant que je le pouvais le compas de mes jambes et lui présentant à deux mains ma poitrine pour qu’elle la dévore. Elle est descendue de mon cou à ma motte, lentement, baisant la gorge, gobant un mamelon, mordillant un téton, léchant la sueur sous les seins, vrillant sa langue dans le nombril, tiraillant les poils entre ses dents, m’affolant de douceur et me faisant crier d’impatience. Quant sa bouche arriva sur le mont de Vénus, mes doigts avaient déjà croché mon entrejambes et écartelaient mon con et mon cul dans une invite obscène.
Son minois a disparu dans l’entaille, ma touffe a disparu sous la cascade de cheveux bruns. Ses mains ont remplacé les miennes, ses lèvres ont remplacé mes doigts. Une houle est montée de mon ventre à ma nuque, j’ai agrippé mes seins de peur qu’ils n’en explosent. Sa bouche a aspiré le trop plein de ma mouille, en vain car ma chatte s’est à nouveau emplie. Son index s’est pointé sur mon anus et mon bassin a roulé pour m’empaler dessus. Un vol de papillons a envahi mes reins quand sa langue a touillé mon vagin, mais ils sont devenus des décharges électriques quand sa pointe est venue titiller mon méat. J’ai tordu mes tétons en sentant que des dents repoussaient la cachette de mon bouton d’amour. Elle m’a fait languir, ses quenottes au contact du plus sensible et exacerbé de moi. J’ai attendu la suite le cœur battant et la chatte en feu : morsure ou caresse ?
Eh bien, non, ni l’une ni l’autre… Elle a d’abord forcé mon con à trois doigts. Oh, ils sont passés tout seuls ! Je ne m’en suis aperçue que lorsqu’elle les a repliés, cherchant où ils seraient le plus efficaces et faisant buter mon clito contre ses dents. Alors, elle l’a sucé comme un bonbon. Normal pour un berlingot ! (Enfin, chez moi ce serait plutôt comme la fève du gâteau…) Prise devant, prise derrière, ventousée, affolée, je flottais dans un rêve d’étoiles, les ongles crispés dans mes seins et le corps tremblant comme un arc trop tendu. Estelle alternait succions et pincements, sans cesser de fourrer mon vagin et mon rectum. À chaque aspiration de mon bourgeon et pression dans mon vagin, l’air me manquait. À chaque mordillement, un courant de frissons me traversait. Au dernier, à fleur d’incisives, j’ai décollé, j’ai sursauté dans le fauteuil, j’ai piaulé, j’ai explosé dans ma tête… Trou noir !
J’avais dû pisser aussi, la serviette était trempée sous mes fesses. Estelle m’a câlinée avec autant de tendresse que je l’avais fait pour elle. Je revenais doucement dans ses bras, sous ses baisers. J’ai rouvert les yeux, ou peut-être la vue m’est-elle revenue. Il n’y avait plus de bruit dans la pièce, sinon des bruissements de respirations oppressées qui se calmaient peu à peu. Elle a attendu que mes spasmes s’apaisent et m’a donnée la main pour me lever. Mes jambes étaient lourdes, la tête me tournait, j’aurais titubé sans son aide affectueuse.
Nous avons regardé autour de nous. Les copines étaient debout, elles aussi, réunies deux par deux dans leurs cajoleries amoureuses et se soutenant l’une l’autre, harassées par la même délicieuse lassitude. Nos spectateurs restaient silencieux. La gent grossière aurait applaudi, eux se contentaient de humer en connaisseurs les parfums de rut féminin qui embaumaient l’atmosphère et de nous inviter à lever ensemble les coupes d’un réconfortant champagne.
Grâce au ciel, ces messieurs avaient vu large pour les bouteilles !
À suivre
J’ai passé le Réveillon de la Saint Sylvestre, avec Andréa, mon amante, chez son amie Monique. Trois autres invitées et quatre couples étaient présents. Après un repas convivial, notre hôtesse avait organisé une tombola coquine entre femmes où chacune a reçu un cadeau anonyme et tiré une cavalière pour les festivités de la nuit. Les messieurs ont été priés de s’engager par serment à regarder sans toucher.)
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Les duos se formaient (ou devrais-je dire les couples?) Monique avec Mauve, blanc corsage bouffant au large décolleté contre adorable gilet gris perle ; Andréa et Sabrina, soie vert pré et résille virginale ; Olga et Hélène, chemisiers vaporeux affrontant leurs tétons contrastés ; Aline et Nadège, le chandail d’azur face au bleu nuit d’une longue robe à dos nu ; nous, enfin, Estelle comme un bouquet de fleurs bariolées sortant du vase écarlate de sa jupe, et moi dont la ridicule indécence de la noire transparence d’une robe trop juste tentait de se masquer sous l’ample châle rouge que je tenais serré.
Le hasard des appariements avait associé sans logique les couleurs des tenues et celles qui les portaient. Certaines étaient déjà amies, telles Mauve et Monique, ou se connaissaient depuis peu, comme Andréa et Sabrina. Hélène et Olga s’étaient au moins découvertes dans le partage du repas. Pour les deux autres couples, seuls les toasts de l’apéritif avaient fait se croiser leur route. Aline et Nadège, ainsi qu’Estelle et moi, installées chacune aux extrémités opposées de la table n’avions guère eu l’occasion d’échanger plus que des banalités d’usage. Les premières minutes furent donc quelque peu hésitantes et gênées malgré toute notre bonne volonté et, faut-il le préciser, l’excitation de l’inconnu.
Estelle prit familièrement mon bras. C’est-à-dire qu’elle entraîna dans son geste mon châle, laissant apercevoir mon sein gauche au-dessous des dentelles qui auraient dû normalement le cacher. Je n’allais pas lui faire l’affront de retirer mon coude de son amicale étreinte pour dissimuler des formes que du reste tout le monde avait déjà entrevues, et c’est dans cet équipage que nous suivîmes nos compagnes pareillement accouplées vers la salle de danse. La plaies liste (je déteste ces musiques tonitruantes) avait allègrement démarré, emplissant le vide d’un rock endiablé, sous l’égide de Jean, improvisé DJ d’occasion.
La pièce n’était pas immense, mais les canapés et le fauteuil judicieusement rangés contre les murs (et prudemment protégés de serviettes) dégageaient un espace suffisant pour les évolutions de la dizaine de danseuses. Une porte à double battant l’ouvrait largement sur la salle à manger, offrant dans l’enfilade une vue parfaite des évènements à venir aux quatre messieurs confortablement assis derrière une nappe riche de seaux à glace garnis et d’une profusion de digestifs variés. Monique avait tenu sa promesse de leur confier sa cave à liqueurs contre leur serment de ne toucher que des yeux aux belles qui s’exhiberaient. Leur présence tolérée dans un réveillon intitulé « honneur aux dames » était à ce prix.
Au rock succédait du métal (enfin, je crois) et la pop s’enchaînait. Les rythmes revenaient en boucles, tous plus saccadés et sonores les uns que les autres. Les copines y allaient de bon cœur, s’agitant en cadence et virevoltant à qui mieux mieux pour dépenser en sueur les calories accumulées par l’alcool. Je danse comme une patate, mais le moyen d’éviter de se joindre au troupeau trémoussant ? Je me suis résignée, malgré ma gaucherie, à faire montre de la même folie, comptant sur l’ampleur de mon châle pour dresser un rempart autour de mes pas maladroits. C’était oublier qu’il doublait mon volume et consommait plus de place que m’en autorisait ma petite personne au milieu des muses plus agiles.
- Dis, Chantal, ma chérie, ton attribut de Gitane, tu ne pourrais pas t’en passer ? Il nous encombre !
L’apostrophe de Monique mit fin à mes illusions. Je n’eusse pas compris que Andréa en rajouta assez pour me persuader d’abandonner ce dérisoire bouclier qui, en toute justice, ne servait plus à rien. Ma capitulation entraîna un concert d’approbations joyeuses et donna à qui le souhaitait le prétexte espéré pour se mettre à son aise. Hélène la première fit sauter ses cothurnes, pardon, ses sandales à talon, et se tortilla en musique pour extirper string noir, cuisses longues et le reste, de son étroit caleçon. Olga, sa partenaire, ne pouvait être en reste et fit glisser sa jupe par pure équité.
Merveilleuse vision de deux femmes rieuses, enflammées dans un rock ! Poitrines ondulant sous la fine batiste, chemisiers transparents volant au gré des voltes, culottes minimales valorisant les fesses, tout chez elles poussait à applaudir leurs passes et leurs provocations, seins contre seins ici ou cul à cul là-bas, sans jamais que l’arceau de leurs bras ne se rompe. S’il en était besoin, leur exemple acheva d’en décider certaines.
- Ce boléro me tient chaud, décréta Mauve. Et la jupe me gêne !
- C’est pareil pour mon corsage, lui confirma Estelle. Il m’embarrasse trop.
- Moi, c’est la robe, renchérit Andréa. Elle me colle aux aisselles et aux reins.
- Et moi, c’est le pantalon, nous assura Aline en ne gardant que son chandail.
En deux temps, trois mouvements, trois soutiens-gorge et trois nouvelles culottes, dont le string bleu pâle d’Aline, vinrent à la lumière. La musique n’en avait pas cessé pour autant. Estelle s’était contentée de faire voler son haut sans se débarrasser de sa jupe rouge, me dévoilant un soutif de la même vive couleur tandis qu’elle s’approchait pour m’entraîner dans sa danse. Mauve arborait un classique et chic ensemble chair, mais Andréa fit doublement sensation. D’abord par l’exhibition de son étonnant coordonné vert cru, aussi détonnant avec sa crinière rousse que la robe dont venait de l’extraire Sabrina. Ensuite parce que celle-ci, pour lui déchausser ses bottines ouvertes, s’était tout bonnement courbée en exposant un postérieur rose sous le réseau de mailles blanches.
Les exclamations admiratives ou amusées ne durèrent guère, toutefois, tant la reprise des trémoussements en cadence fut rapide, sous l’œil concupiscent mais discret des messieurs attablés. Bien qu’étant plus douée pour la danse de l’ours que pour le hip-hop, j’essayais néanmoins de suivre de mon mieux les évolutions d’Estelle. Après tout, le but était de s'amuser et de se trémousser sans retenue, non pas, heureusement, de concurrencer Pina Bausch. Et finalement, emportée par l’ambiance, je faisais la fofolle aussi bien que les autres. Il y avait une contagion d’enthousiasme débridé dans ce tourbillon de corps féminins aux diverses silhouettes à moitié dénudées, toutes ou presque.
Monique ni Nadège ne s’étaient en effet prêtées à notre début de strip-tease. Pour l’une, je savais que son élégante tenue ne cachait aucun dessous. Quant à l’autre, ses atours de Reine de la Nuit collaient tant maintenant à sa peau qu’il était évident qu’elle les avait gardés pour la même raison. Rien qui ne les empêchât d’ailleurs de se dépenser avec autant d’ardeur que nous, sur une "piste de danse" qui n'était pas immense pour dix nanas s'en donnant à cœur joie. Les contacts étaient fréquents et les températures étaient vite montées, celle de la pièce comme celle des corps.
De battements de bras en vifs déhanchements, de lancements de jambes en tremblements d’épaules et de tours accomplis en figures ratées, le peu de vêtements restant fut mis à rude épreuve. Les hauts, surtout, peinaient à contenir les poitrines trop lâches démunies de soutien. Celle de Nadège ballottait sous l’étoffe humide, trahissant son passage par ses tétons pointés, tandis que notre hôtesse nous exposait un sein, sauté hors de sa cage par l’échancrure du chemisier. Pour ma part, délestée de mon châle, j'en montrais plus que les convenances ne l'auraient admis. Il n'y avait pas de convenances, certes, mais quand même ! Le bas de la robe remontait avec les mouvements. On a beau ne pas être un modèle de souplesse, il faut bien bouger bras et jambes en rythme pour ne pas faire trop tarte. Quand la sono s'est arrêtée, j'avais les cuisses nues presque au ras de mes fesses.
Sauvée par le slow, en quelque sorte, j'ai eu le temps de tirer avec précaution sur ce satané voile pour le faire redescendre avant que la musique ne reprenne et que ma cavalière désignée me rejoigne tous volants de sa jupe dehors, tel un rouge-gorge mâtiné de rouge-queue. Nous nous sommes accouplées en riant. J’avais retrouvé mon assurance. Estelle est plus douée que moi pour les danses rythmées, mais pour les slows j’assume honnêtement. C’était une bonne idée, d’ailleurs, le choix de cet enchaînement. À dire la vérité, nous avions transpiré autant l’une que l’autre et l’odeur de nos corps en était exaltée. On fait mieux connaissance ainsi, en s’enlaçant. Quand les parfums s'accordent, on se libère plus vite. Estelle était bi, à l’évidence, et les fragrances poivrées de sa sueur m'ont plu...
La joue contre sa joue, je voyais sur son cou briller dans la pénombre d’infimes gouttes dont les senteurs sensuelles, épicées et sucrées, chatouillaient mes narines. Je mouillais rien qu’à les respirer, en me laissant aller dans ses bras sur le « tchac-poum-poum » classique qui nous berçait doucement. Les miennes aussi, de senteurs, lui ont plu, parce qu’elle s’est lovée plus étroitement en délaissant mon dos pour me palper les fesses. Je l’ai serrée plus fort, à mon tour, frémissant de sentir ses mains comme si j’avais eu le cul nu, ce qui était quasiment le cas. On a joué un moment à ce tendre frotti-frotta, tandis qu’autour de nous les autres couples aussi s’apprivoisaient en tournant lentement sur eux-mêmes.
Un slow suivait l’autre, et des caresses nous passions aux bécots. Premiers contacts de peau, premiers contacts de lèvres, baisers légers, effleurements de langues, qui font battre le cœur et qui gonflent les seins. Estelle est plus petite, mais les miens alourdis se heurtaient aux bonnets qui comprimaient les siens. Je lui ai murmuré – mes premières paroles – que ce carcan devait torturer sa poitrine. La bouche à mon oreille, elle en a convenu dans un rire discret qui valait une invite. Puis, malicieusement, elle a glissé ses mains de mes fesses à mes cuisses en remontant ma robe plus haut qu'il n'est décent. Elle avait peu à faire pour atteindre ma foune. J'ai bloqué son geste en l’étreignant encore plus intimement pour nous coller l’une à l’autre, son bras coincé contre mon ventre.
Nous sommes restées un instant immobiles, les yeux dans les yeux, oubliant la musique avant de nous y abandonner dans un lent déhanchement. « Dansons, joue contre joue... » chantonnait la voix moelleuse. Pas de première jeunesse, la mélodie ! Mais elle s'appliquait parfaitement à l'instant. Le menton d'Estelle se posait sur mon cou, son souffle chatouillait ma nuque. Son poignet frottait ma motte au rythme de ce slow que je suivais des mains sur ses reins et son dos. Sous mes doigts s'est trouvée l'attache du bustier que j'ai faite sauter, dégageant des bonnets deux petits seins en poire aux aréoles brunes et aux tétons foncés.
Je me suis reculée pour mieux les contempler, sans penser qu'en éloignant nos bustes je donnais à Estelle la liberté d'agir comme bon lui semblait. Et ça n'a pas manqué : elle a continué ce qu'elle avait commencé, en remontant ma robe jusque sous ma poitrine et dénudant mes hanches aussi bien que ma croupe. Par jeu de représailles j'ai dégrafé sa jupe, ignorant dans ce geste un détail d'importance qui l'a mise ipso facto à poil. Ce n'était pas mon but – du moins pas tout de suite – et, même si je n'avais pu remarquer l'absence de culotte, je me sentis confuse au point de relever les mains en manière d'excuse.
- Oh pardon !
- Lève les bras plus haut, m'intima-t-elle en réponse.
La seconde d'après c'était mon tour d'être entièrement dépouillée sous les bravos des filles et les approbations des hommes.
Quand on est dans l'eau, peu importe qu'il pleuve ; quand on est nue, autant en profiter ! Le temps de jeter sur un siège nos atours inutiles, je l'ai reprise contre moi, elle m'a à nouveau enlacée et notre valse lente s'est poursuivie. Mais il n'y avait plus maintenant la moindre barrière aux sensations érotiques de nos frottements. Nous nous étions gentiment bécotées, nous nous roulions des langues éhontées. Nos tétons s'étaient excités aux travers des dentelles, ils s'affrontaient et luttaient pointe à pointe. Nos ventres s'étaient frôlés, ils se collaient et cherchaient à se fondre. Nos mains avaient effleuré nos fesses, elles les pressaient et les écartaient impudemment. Nos chattes avaient mouillé, elles gouttaient sans vergogne. Merveilleuse émotion d'un slow dansé seins à seins, peau à peau !
Troublante et contagieuse aussi, cette exhibition qui attirait les regards de nos compagnes comme ceux des spectateurs. Quelques mesures après, ces derniers furent comblés : toutes les femmes étaient nues et leurs corps s'épousaient. Leurs bouches se prenaient, leurs seins s'écrasaient, leurs pubis s'attiraient, leurs cuisses s'imbriquaient, leurs soupirs se mêlaient, et les émanations de dix vulves affolées prédisaient une orgie débridée de femelles en folie. Nous tournions enlacées, sur nous-mêmes, et par couples, les uns autour des autres, ne nous refusant ni le contact appuyé de fesses qui se heurtent, ni les caresses affectueuses d’une main au passage, conscientes et ravies du spectacle voluptueux que nous offrions aux hommes.
Ces messieurs étaient héroïques, il faut le reconnaître. Aucun ne transgressa sa promesse, ni ne fit même mine de le faire. Certes, nous pouvions voir qu’un seul bras de chacun opérait sur la table, le gauche pour certains ou le droit pour les autres, pour approvisionner les verres en liqueurs. Mais l’occupation évidente à laquelle se livrait leur main cachée ne nous fut jamais montrée. Je suppose que Monique, prévoyante, avait discrètement placé un stock supplémentaire de serviettes en papier. Ils ne se privaient pas cependant du plaisir des yeux, et pour le prolonger remirent la bande son à son début, nous obligeant à nous désaccoupler pour mieux nous agiter. Nous eussions été pingres de leur refuser ce surcroît d’agrément.
Malgré notre fatigue, nos sueurs, nos vertiges, et les pulsions de désir qui nous invitaient à d’autres ébats, nous reprîmes ces tournoiements de bras, ces croisements de jambes, ces sauts et ces sursauts, tous ces déhanchements qui nous épuisaient et nous étourdissaient sans jamais apaiser les tensions de nos corps, ni calmer les ardeurs de nos sens prêts aux pires excès. Ici, Olga entraînait son Hélène dans des passes de rock qui ne les éloignaient que pour mieux les plaquer en brusques et moelleux contacts, seins à seins, ventre à ventre. Là, Aline, déchaînée, faisait la roue d’un mur à l’autre, bénissant en chemin ses voisines de gouttes parfumées de fluides indistincts. Sabrina, à côté, usait de sa musculature pour cramponner Nadège par les fesses et l’emporter comme plume, chatte à hauteur de nez sans souci de la raie ouverte par ses mains, pour la poser ensuite et plus la soulever. Andréa s’essayait, en vain, à l’imiter en me volant Estelle que j’avais délaissée en rejoignant Mauve et Monique dans un sirtaki déjanté qui n’avait qu’un très lointain rapport avec le tempo du morceau du moment.
Plus personne ne suivait la musique, d’ailleurs. Nous faisions n’importe quoi – ce qui, me concernant, me convenait très bien – changeant de partenaire au hasard des rencontres et nous grisant des sons étourdissants qui nous envahissaient, autant que des odeurs puissantes que nos peaux exhalaient. Quand revinrent les slows nous tombâmes sans chercher dans les premiers bras venus ; sans réticence non plus, il était si tentant de faire mieux connaissance les unes des autres ! Un tendre slow, nue contre nue, est merveilleux pour cela. On éprouve la douceur des seins qui se caressent, la pointe des tétons qui se frottent et se tendent, le velours des boucles qui se mêlent ou la soie des pubis lisses qui se pressent. Et que dire des mains qui explorent les fesses, des cuisses qui se glissent entre les fourches ouvertes, des chattes qui s’appuient et pleurent leur émoi, sinon que nous en retirâmes, des aines aux genoux, un mélange subtil de cyprines diverses.
Aussi, à la dernière valse, ce fut au paroxysme des sens émoustillés et dans l’exaltation d’un désir survolté que nous retrouvâmes nos cavalières attitrées. Les membres exténués mais l’esprit aiguisé, étroitement étreintes, la tête sur l’épaule, nos doigts nous parcourant de la nuque aux reins, nous reprîmes dans la lenteur du rythme le délicieux mariage de nos frissons réciproques et de nos mutuels ruissellements externes et internes. Aucune de nous ne tint cependant jusqu’à la fin des notes. Trop lasses de gesticuler et trop désireuses de goûter ce que nous avions si longtemps humé, trop excitées aussi par nos démonstrations indécentes, nous dérivâmes très vite vers les sièges judicieusement disposés pour accueillir la suite inéluctable que nos vœux appelaient.
Le fauteuil, tout proche, nous tendait les bras dans le dos d’Estelle. Je n’eus qu’à la pousser pour qu’elle s’y renverse en lisant dans mes yeux ce que j’espérais d’elle. Il suffit d’un sourire échangé pour nous comprendre. D’un même mouvement, elle s’accrocha au dossier, glissa ses fesses au bord de l’assise et jeta ses jambes sur les accoudoirs, m’offrant son sexe et son cul dans une impatiente impudeur. J’étais déjà à genoux, dévorant du regard les trésors de ce don. J’avais connu ses seins, je découvrais sa vulve et je m’en repaissais, charmée des formes d’une chatte mignonne, toute en délicatesse, finement dessinée : une touffe soignée de poils très courts mais dont mes doigts m’avaient appris la douceur, une entaille courte ornée d’un petit capuchon, des nymphes étroites à peine apparentes entre des lèvres peu marquées. Tout cela se gonflait et palpitait délicieusement dans l’excitation que trahissait la pointe d’un honnête clitoris.
Estelle pressait et triturait ses mamelons, étirant ses tétons, grognant de frustration que je la fisse attendre. J’ignorai son dépit pour mieux me régaler des senteurs de sa mouille. Par pure malice, je délaissai le centre du plaisir pour suçoter les orteils, lécher la sueur des chevilles, laver de ma langue le mollet et la cuisse, remonter sur la hanche, chatouiller les côtes et m’enfouir enfin au creux de l’aisselle trempée et odorante. J’ai refait le chemin en sens inverse, sur l’autre flanc, négligeant les tortillements et les protestations de ma victime à bout de patience.
- Mais bouffe-moi la chatte !
Je ne sais pas si Daniel a entendu ce cri du cœur. Elle n’était pas la seule à exprimer le même besoin, et parmi les exclamations et gémissements qui nous entouraient, je doute que les maris aient pu reconnaître ceux de leur femme. Mais moi, j’avais une vue directe sur la fente ouverte d’Estelle, sur les pulsations de ses muqueuses, sur les crispations de son petit trou, et sur les coulées visqueuses de son vagin qui me pressaient de répondre à l’appel. J’ai tout goûté d’elle, devant et derrière, retrouvant la saveur poivrée de sa sueur et découvrant celle plus épicée de sa cyprine comme celle musquée de son anus et l’acidité salée de restes de pipi. J’ai tout nettoyé et tout bu, gougnottant la moule, aspirant les lèvres, titillant le cratère, extirpant le clito et tétant son bourgeon avant de me plonger dans une humidité tiède.
Béni soit le fauteuil ! C’est bien mieux qu’un sofa. On peut poser ses cuisses sur les repose-bras et s’exposer entière pour montrer tout de son con et son cul, rendre tout accessible à toutes les caresses, s’offrir à son amante pour qu’elle touille et fouille. Je n’y ai pas manqué, les doigts après la langue. J’en introduisis deux, et puis trois, et puis quatre, étonnée qu’une aussi courte fente en réclamât autant sans être rassasiée. Admirative aussi, dois-je dire, d’une telle souplesse, je branlais d’une main, je frictionnais de l’autre, accroissant peu à peu la vitesse de mes deux mouvements. Les vagissements de bonheur d’Estelle montaient au même rythme et les contractions de son ventre allaient en s’accroissant. Quand son vagin s’est brusquement serré autour de mes phalanges, j’ai enfoncé mon pouce dans sa rosette.
J’ai attendu que retombe l’orgasme, que les frissons du corps et les sursauts du bassin se calment et s’apaisent, essayant d’oublier les fourmillements de mon ventre, l’inondation de ma chatte et les tensions dans mes seins, heureuse du plaisir donné dans une communion affectueusement complice. J’étais les fesses en l’air, mon œillet et ma moule sans doute parfaitement visibles de la table des voyeurs. Je m’en fichais, Estelle reprenait doucement ses esprits. Son hululement de jouissance n’avait attiré l’attention d’aucune autre que moi, chacune trop occupée à partager des plaisirs similaires. Tout au plus, Olga et Hélène sur le canapé voisin avaient-elles tourné la tête, quittant un instant la fleur qu’elles broutaient pour m’adresser un clin d’œil amusé.
J’ai doucement retiré mes doigts couverts de cyprine claire. Un faible surplus de flux a suivi, accompagné d’un furtif jet plus jaune qui a fait rougir mon amoureuse, confuse de ce bref relâchement des muscles. Je l’ai rassurée d’un sourire et j’ai débarrassé avec application sa vulve de tous ces petits débordements avant de passer mes lèvres sur sa motte ébouriffée pour l’embrasser tendrement. J’ai déposé sur sa peau frémissante de légers bisous mouillés autour du nombril, sous les seins, sur les tétons, sur le cou, sur la bouche enfin qui accueillait goulûment ma langue dans un long baiser plein de reconnaissance et de promesses.
Les mots étaient inutiles. Nos cajoleries étaient silencieuses, de lèvres à lèvres, de regard à regard, de caresses à caresses. Et en silence aussi brûlait mon ventre, rompre le charme eut été un péché. Pourtant, chaque fois que sa main empaumait mon sein, chaque fois que ses doigts épousaient mon sexe, un tourbillon d’éclairs me traversait le corps. Elle faisait durer, la coquine, sa légitime vengeance pour augmenter mon désir insatisfait que décuplaient les ébats de nos plus proches compagnes. Mais c’était si tentant de les observer ensemble tout en nous rendant câlins pour câlins !
D’un côté, Olga chevauchait le visage d’Hélène, tantôt se redressant seins pointés et buste cambré pour clamer son plaisir, tantôt s’engloutissant entre les cuisses ouvertes devant elle pour nous présenter (involontairement ?) son étoile luisante et sa vulve gluante échappées à la bouche ruisselante de son amante. De l’autre, ma chère Andréa avait enfourché le pubis de Sabrina et les deux tribades, accrochées par les mains pour mieux écraser la chatte rousse sur la chatte brune, se livraient en râlant de joie à une danse du ventre éhontée qui faisait jaillir un mélange de gouttes irisées de leur point de contact.
Comment refréner nos envies au vu de tels spectacles ? Estelle m’a gentiment repoussée pour se dégager et j’ai pris sa place, m’exhibant comme elle sans pudeur, consciente et ravie de l’indécence de ma pose, lui élargissant autant que je le pouvais le compas de mes jambes et lui présentant à deux mains ma poitrine pour qu’elle la dévore. Elle est descendue de mon cou à ma motte, lentement, baisant la gorge, gobant un mamelon, mordillant un téton, léchant la sueur sous les seins, vrillant sa langue dans le nombril, tiraillant les poils entre ses dents, m’affolant de douceur et me faisant crier d’impatience. Quant sa bouche arriva sur le mont de Vénus, mes doigts avaient déjà croché mon entrejambes et écartelaient mon con et mon cul dans une invite obscène.
Son minois a disparu dans l’entaille, ma touffe a disparu sous la cascade de cheveux bruns. Ses mains ont remplacé les miennes, ses lèvres ont remplacé mes doigts. Une houle est montée de mon ventre à ma nuque, j’ai agrippé mes seins de peur qu’ils n’en explosent. Sa bouche a aspiré le trop plein de ma mouille, en vain car ma chatte s’est à nouveau emplie. Son index s’est pointé sur mon anus et mon bassin a roulé pour m’empaler dessus. Un vol de papillons a envahi mes reins quand sa langue a touillé mon vagin, mais ils sont devenus des décharges électriques quand sa pointe est venue titiller mon méat. J’ai tordu mes tétons en sentant que des dents repoussaient la cachette de mon bouton d’amour. Elle m’a fait languir, ses quenottes au contact du plus sensible et exacerbé de moi. J’ai attendu la suite le cœur battant et la chatte en feu : morsure ou caresse ?
Eh bien, non, ni l’une ni l’autre… Elle a d’abord forcé mon con à trois doigts. Oh, ils sont passés tout seuls ! Je ne m’en suis aperçue que lorsqu’elle les a repliés, cherchant où ils seraient le plus efficaces et faisant buter mon clito contre ses dents. Alors, elle l’a sucé comme un bonbon. Normal pour un berlingot ! (Enfin, chez moi ce serait plutôt comme la fève du gâteau…) Prise devant, prise derrière, ventousée, affolée, je flottais dans un rêve d’étoiles, les ongles crispés dans mes seins et le corps tremblant comme un arc trop tendu. Estelle alternait succions et pincements, sans cesser de fourrer mon vagin et mon rectum. À chaque aspiration de mon bourgeon et pression dans mon vagin, l’air me manquait. À chaque mordillement, un courant de frissons me traversait. Au dernier, à fleur d’incisives, j’ai décollé, j’ai sursauté dans le fauteuil, j’ai piaulé, j’ai explosé dans ma tête… Trou noir !
J’avais dû pisser aussi, la serviette était trempée sous mes fesses. Estelle m’a câlinée avec autant de tendresse que je l’avais fait pour elle. Je revenais doucement dans ses bras, sous ses baisers. J’ai rouvert les yeux, ou peut-être la vue m’est-elle revenue. Il n’y avait plus de bruit dans la pièce, sinon des bruissements de respirations oppressées qui se calmaient peu à peu. Elle a attendu que mes spasmes s’apaisent et m’a donnée la main pour me lever. Mes jambes étaient lourdes, la tête me tournait, j’aurais titubé sans son aide affectueuse.
Nous avons regardé autour de nous. Les copines étaient debout, elles aussi, réunies deux par deux dans leurs cajoleries amoureuses et se soutenant l’une l’autre, harassées par la même délicieuse lassitude. Nos spectateurs restaient silencieux. La gent grossière aurait applaudi, eux se contentaient de humer en connaisseurs les parfums de rut féminin qui embaumaient l’atmosphère et de nous inviter à lever ensemble les coupes d’un réconfortant champagne.
Grâce au ciel, ces messieurs avaient vu large pour les bouteilles !
À suivre
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Daniel, je suis très heureuse de vous avoir donné ce petit plaisir. Merci à vous.
0 JP, je suis désolée de ne vous avoir offert qu'un supplice de Tantale :), mais je suppose que si Steph a trouvé de l'agrément à lire, vous ne m'en voudrez pas ?
@ Cher lecteur anonyme, votre appréciation me flatte.
0 JP, je suis désolée de ne vous avoir offert qu'un supplice de Tantale :), mais je suppose que si Steph a trouvé de l'agrément à lire, vous ne m'en voudrez pas ?
@ Cher lecteur anonyme, votre appréciation me flatte.
J'avoue franchement m'être branlé en lisant ce récit. De l'érotisme comme j'aime
Daniel
Daniel
Mon mari JP aurait aimé, une fois de plus, être à la place de Philippe, pour mater ce merveilleux spectacle
Steph et JP
Steph et JP
Comme tu l'écris, ce fut une orgie débridée de femelles en folie.
Excellent
Excellent
Merci de tout cœur, Clara, je suis très sensible à votre appréciation.
Olga, ma tendre déesse, tu me connais si intimement que je n'ose plus rougir de tes compliments :)
Et je suis d'accord : ces Messieurs furent des archétypes de la courtoisie et du respect (mais il ne pouvait en être autrement d'amis choisis tels que Philippe...).
Olga, ma tendre déesse, tu me connais si intimement que je n'ose plus rougir de tes compliments :)
Et je suis d'accord : ces Messieurs furent des archétypes de la courtoisie et du respect (mais il ne pouvait en être autrement d'amis choisis tels que Philippe...).
Je n'avais pas lu depuis longtemps sur le site un récit saphique de cette qualité!
Clara
Clara
La soirée, ou plutôt la nuit, monte en température, endiablée et chaude, même si ça se déroule en plein hiver. Un magnifique texte saphique, présenté avec force détails et avec des mots bien choisis par une auteure talentueuse.
Saluons ces Messieurs, qui restent stoïques et spectateurs, et qui sont héroïques de se contenter de ce rôle. Pour ma part, j'aurais volontiers suivi l'exemple de mon homonyme, me laissant aller à tous ces plaisirs!
Saluons ces Messieurs, qui restent stoïques et spectateurs, et qui sont héroïques de se contenter de ce rôle. Pour ma part, j'aurais volontiers suivi l'exemple de mon homonyme, me laissant aller à tous ces plaisirs!