LA TOMBOLA DU REVEILLON – 4/5 : Comparaisons et punition
Récit érotique écrit par Dyonisia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 8 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Dyonisia ont reçu un total de 14 369 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-04-2024 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 2 371 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
LA TOMBOLA DU REVEILLON – 4/5 : Comparaisons et punition
(Résumé des chapitres précédents :
Nous avons passé le Réveillon de la Saint Sylvestre, mon amoureuse Andréa et moi, chez son amie Monique en compagnie de sept autres invitées, et des conjoints de quatre d’entre elles qui ont respecté leur serment de regarder sans toucher. Un tirage au sort nous a appariées deux par deux pour le bal. Après les danses et les slows, les atours n’étaient plus de mise. Dans l’esprit du thème « honneur aux dames » de la soirée, nous avons chacune fait le bonheur de notre cavalière et reçu d’elle les mêmes plaisirs avant de nous accorder un repos mérité.)
Que soient bénis mille fois et loués au centuple, l’inventeur de la roue, ceux du fauteuil et du lit, ainsi que Dom Pérignon ! (Oui, je sais, c’est un mythe, il n’a pas inventé le champagne. Mais quand la légende est plus belle que la vérité…)
Je comprends en tout cas pourquoi ce liquide délicatement coloré, modérément alcoolisé et follement pétillant avait tant de succès au temps des Années Folles et des grandes coquines. Après les jouissances du sexe, la réjouissance des papilles venait à point nommé pour nous requinquer. La pause récréative dédiée à un autre sens comme les libations en l’honneur de Sapho et d’Aphrodite étaient aussi les bienvenues. C’était également le plaisir amical de trinquer et de renouer avec la gent masculine qui ne s’en plaignait évidemment pas. Quatre dignes messieurs entourés de dix nymphes nues (en admettant un double euphémisme), la composition du tableau avait de quoi satisfaire toute libido, quelle que soit sa tendance.
Certes, chemises et pantalons pouvaient afficher un certain désordre dans leur agencement. Mais si quelque membre viril pointait encore hors d’une braguette au souvenir du spectacle récemment contemplé, nous n’allions pas nous offusquer. Nous le prenions plutôt pour un flatteur hommage à la qualité de nos performances. Quant aux mouchoirs de papier froissés en boule qui traînaient çà et là – rares cependant, nos spectateurs ayant eu la discrétion de faire disparaître la plupart des traces de leurs débordements très naturels – eh bien, nous n’étions pas des perdrix de l’année. On connaît la vie, à nos âges ! D’ailleurs, celles de nous qui réveillonnaient avec leur conjoint, légitime ou non, ne rechignèrent pas à s’asseoir une minute, ou deux, sur ses genoux, dans le louable souci de lui faire miroiter, au sens propre, les douceurs dont il profiterait une fois achevée la séquence « honneur aux dames ».
Quoiqu’il en soit, l’intermède nous permettait de reprendre forces et respiration, sans avoir trop recherché de confort. Qui n’avait pas de chaise ou de genoux pour loger ses fesses, s’était tout bonnement assise par terre. Aucune de nous, il faut bien l’avouer, ne se préoccupait de la décence ou non de sa pose. Là n’était pas notre souci et, une fois reposées, nous pépiions, attouchions et plaisantions de plus belle. Nous n’avions pourtant vidé guère plus que trois coupes, mais les langues allaient bon train et les doigts n’hésitaient pas à confirmer physiquement une remarque. Conjointement, les glandes se rechargeaient et les idées coquines revenaient.
Olga revenait, elle, des genoux de Philippe après avoir amoureusement comparé, de très près m’a-t-il semblé, la hampe de celui-ci et le simulacre en silicone et lanières dont elle avait hérité à la tombola du réveillon, quand elle s’arrêta devant moi.
- J’aimerais bien goûter à ta friandise, suggéra-t-elle dans un charmant sourire.
- Mais je t’en prie, me mépris-je en ouvrant les cuisses.
- Non, non, rit-elle. Celle-ci avec plaisir, mais je parlais de la chatte en sucre que tu as gagnée !
- Ah ! Pardon, regrettai-je un tantinet frustrée. Ben, tu sais, pour le goût, on dirait un bonbon acidulé à la fraise, malgré son réalisme.
- C’est vrai qu’elle est bien faîte, ta moule en sucre, observa Nadège en la récupérant sur la table. On jurerait une vraie avec tous ces détails si précis. Une belle chatte !
- Il y a des artistes spécialistes du sujet, remarqua Mauve. J’ai vu de jolis dessins de vulves, de toutes formes et tous poils, dans une galerie. Là, c’est peut-être un moulage ?
- Je me demande à qui elle ressemble, s’interrogea Nadège. Monique, c’est toi qui as servi de modèle ?
- Non, pas du tout ! Remarque, j’aurais aimé la prise d’empreinte… Mais c’est une bonne idée que tu nous donnes. Ce serait amusant de chercher des ressemblances.
La réponse de notre hôtesse suscita des approbations enthousiastes. Je repris en vitesse mon précieux bien avant que des mains moites n’abîmassent ses fragiles reliefs. Si la forme des grandes lèvres évoquait volontiers une navette, petit gâteau commun en Provence – et censé symboliser la barque des Saintes Maries, mais dans lequel tout amateur retrouvera les plus anciennes représentations de la fente sacrée – la reproduction des nymphes, par contre, comme celle du clitoris affleurant l’orée de sa capuche, étaient d’une étonnante vérité. Je tenais absolument à garder le tout intact, tant en souvenir d’une fin d’année exceptionnelle que pour le faire admirer à celles qui sauraient en apprécier les qualités.
Mais allez donc vous opposer à une réclamation unanime ! Ces dames étaient excitées telles des puces à la perspective d’un concours licencieux, et ces messieurs les encourageaient à l’exiger sans dissimuler leurs propres arrière-pensées. Bref, je fus obligée de transiger face aux demandes pressantes, nonobstant la sournoise curiosité lubrique qui me titillait aussi.
- D’accord, concédai-je. Mais c’est moi seule qui présenterai l’avers de la médaille pour le comparer au chaton de chacune. Je la confierai à Monique quand ce sera mon tour. Et, ho ! Interdiction de se frotter la minette avant de l’exhiber !
- Ça me va, accepta Nadège tandis que les autres acquiesçaient. On fait ça comment ? Debout ou assises ?
- Sur le fauteuil, intervint Monique. Estelle et Chantal nous ont montré l’exemple, tout à l’heure. Allez, les filles, en position gynéco ! Sabrina, tu commences !
L’interpellée rougit légèrement. Était-ce malignité ou aménité de lui faire l’honneur d’ouvrir la voie ? En tout cas, son embarras m’a touchée et je suis venue à son secours.
- Si tu permets, Monique, on pourrait y passer par ordre alphabétique, non ? On resterait dans l’esprit que tu as donné à nos jeux.
- Si tu veux, admit-elle.
- Petite raisonneuse, me taquina Olga. Tu mets toujours de la logique partout ?
Ce fut mon tour de rosir en cherchant quoi répondre. Inutilement : Aline avait déjà sauté sur l’occasion et sur le fauteuil. Genoux en l’air et cuisses écartelées, elle m’adressait un double sourire, horizontal et vertical, totalement décontractée, les mains sur la nuque.
- À toi de voir, ma chérie !
Oh, pour voir, je voyais ! Je n’aurais même pas eu besoin de m’accroupir pour distinguer le plus petit détail du sexe qui m’était présenté. Je l’ai fait, néanmoins. Ben dame ! Jusqu’alors, l’intimité d’Aline n’avait été qu’une vision fugace. Je n’allais pas me priver de la scruter de près. Et puis, la conscience professionnelle, n’est-ce pas ? Pour juger impartialement, il faut instruire précisément. Je n’étais d’ailleurs pas la seule à prendre l’affaire au sérieux. Toutes les copines participaient à l’étude. Monique sollicita en outre les avis masculins, dans un louable souci d’équité. Treize regards aiguisés fouillèrent donc la vulve et quatre s’en tinrent là – « ne toucher que des yeux » restait la consigne pour les messieurs. Les autres juges eurent le loisir d’ajouter l’examen tactile au visuel. Ce fut, en vérité, pour la forme et le seul plaisir de l’examinée et des examinatrices. Un seul coup d’œil avait emporté la conviction : les petites lèvres d’Aline débordaient trop largement sur leurs grandes sœurs pour être conformes aux canons requis.
- Tant pis ! C’était quand même bien agréable, se consola la première compétitrice en cédant sa place à Andréa.
- Merci de votre participation, Mademoiselle, plaisantai-je avant de m’inquiéter du risque de fonte du modèle entre mes doigts humides.
- Tiens, voici un mouchoir en papier… propre, me dépanna Monique.
Andréa avait pris la pose gynécologique règlementaire. Je savais déjà l’échec inévitable de la comparaison. Je connais sa chatte par cœur – je pourrais la dessiner les yeux fermés – mais il fallait bien que tout le monde profite de son opulence. Capuchon, clito, nymphes ou lèvres, chaque partie surpassait outrageusement son double en sucre. La décision étant acquise d’entrée, je ne résistai pas à la tentation d’en montrer plus de ma chérie. J’ai ouvert la fente de ma main libre pour en exposer le corail moiré des muqueuses. Ainsi que chacune et chacun purent le constater, et bénéficier concurremment des exhalaisons puissantes que dispensait à profusion le con écarquillé, la sucrerie y aurait disparu toute entière.
- Je la fourrerais volontiers avec mon jouet tout à l’heure, me susurra Olga à l’oreille. Si tu le permets ?
- Mais bien entendu, ma douce. Je suis sûre qu’Andréa t’en sera reconnaissante, permis-je en prenant mon tour.
J’ai confié ma chatte en sucre à Monique et présenté la mienne au jugement de la foule. Je suis, je le reconnais, exagérément exhibitionniste. Offrir mes intimités en pâture au public me procurait dans tout le ventre des fourmillements que trahissait le filet de mouille que je sentais couler sur mon périnée. La gêne éprouvée sous des regards mâles était un plus qui ne faisait qu’accroître mon excitation. Aucune illusion cependant, les lippes de mon sexe me disqualifiaient dès la première vue. J’y étais résignée.
Craignant qu’une frustration s’ajoutât à ma supposée déception, ou pour une plus espiègle raison, Andréa entreprit d’allonger l’examen en décapuchonnant mon petit haricot rose qui ne tarda pas à se muer en fève écarlate. Le jeu dut plaire à nos compagnes car d’autres doigts s’essayèrent à l’exercice, m’obligeant à lutter contre moi-même pour empêcher mes mains de maltraiter mes seins à défaut de frotter mon clito. Quand le verdict attendu tomba, mes fourmillements intimes s’étaient transformés en spasmes et la serviette sous mes fesses n’avait plus d’espoir de sécher avant longtemps.
Estelle s’installa après moi, les reins dans mon humidité tiède, bien qu’elle non plus n’ait aucune chance de remporter la palme. Mais on n’écarte pas une candidate sous prétexte du souvenir récent et vivace que l’on a de sa vulve. Comme je le fis remarquer à mes voisines intéressées, sa mignonne moule aurait pu correspondre trait pour trait à l’original si elle n’en avait pas été plutôt le modèle réduit. Aline et Nadège ont bien essayé de faire gonfler les lèvres en les pressant et étirant, sans grand succès. La chatte de chair n’est jamais arrivée à être aussi large que la chatte en sucre. Par contre, Estelle a été gratifiée d’un petit orgasme sous nos yeux ravis.
La suite serait délectable, malheureusement je ne peux la décrire dans sa totalité. Enchaîner la succession des descriptions fille par fille nous entraînerait trop loin. Disons seulement que ni Hélène, ni Mauve, ni Monique, ni Nadège, ne furent à même de soutenir la comparaison de leur minou avec l’idéal reproduit. Celle-ci avait un trop proéminent capuchon, celle-la des grandes lèvres trop petites, les nymphes d’une autre n’étaient pas assez apparentes ou sa fente était trop longue. Bref, les derniers espoirs d’une concomitance ne reposaient plus que dans les intimités d’Olga et Sabrina. Et j’avais de plus en plus peur que ma friandise ne se dissolve sous l’action conjuguée des manipulations et de la proximité des chaleurs moites.
Olga prit place avec une impudique complaisance, et j'en restai ahurie. Une belle chatte, certes, à la toison noire et soignée, parfaitement accordée au joli cul de sa propriétaire mais qui n'avait aucune chance d'égaler la pudique conformation du modèle qu'elle affrontait. Celle-ci présentait un fin sillon en son milieu, tandis que celle-là montrait une béance luisante à croire qu'elle était en perpétuelle excitation. Malgré l'indéniable attirance qu'elle me suscitait, je dus, la mort dans l'âme, émettre un avis négatif, partagé par mes compagnes du jury tant pour l'évidence que pour le regret. Tout comme pour la séduction exercée sur notre libido, d'ailleurs, si j'en jugeais par les langues qui mouillaient les bouches des jurées et les yeux émoustillés de leurs consultants, hormis Philippe qui affichait son plaisir de voir le sexe de son épouse désiré par les hommes et les femmes.
Je me surpris à penser que l'incarnat scintillant d'aussi belles babines serait agréablement rehaussé par une longue friction aux orties, mais je chassais cette idée incongrue en cette heure et inspirée, j'en eu honte, par une déloyale jalousie. J'enviais ses petits seins fermes qui n'avaient besoin d'aucun soutien pour être provocants. Me serais-je écoutée que j'en aurais aspiré les tétons, voire, qui sait, les aurais-je mordus. Olga avait deviné mon désir et ma frustration, son adorable sourire mutin me le prouva et me désarma dans la même seconde. Je troquai mes perfides pensées pour une bouffée d'affection désolée en lui donnant le résultat de la comparaison. Elle n'eut cure de cet échec, déjà comblée par les effets de l'exhibition de sa chatte et ce fut elle qui aida gentiment Sabrina à prendre la position appropriée pour présenter la sienne.
Au premier coup d’œil nous sûmes que nous approchions de la concordance des sexes. Très étonnant chez une fille aussi charpentée que Sabrina de trouver une moule aussi finement dessinée et dont la chatte en sucre semblait la fidèle réduction. Bien sûr, celle-ci n'était pas couronnée de boucles châtain foncé, mais la longueur du sillon de la fente et la largeur des lèvres comme les festons des nymphes présentaient les mêmes proportions. Il n'y avait que le sirop que l'on pouvait espérer retirer des deux morphologies qui différait. De l'avis unanime des examinateurs et examinatrices, les honneurs du triomphe allaient être accordés à l'ultime concurrente quand ma futée Andréa fit mine d'avoir une réserve de dernière minute à objecter.
- Pour la forme, je suis d'accord, je l’aurais parié depuis le début, mais pour le goût ?
- Ben quoi ? La mienne n’a que celui du sucre, lui rétorquai-je étourdiment.
- Oh, ça non ! La tienne est plus corsée, rit-elle. Mais ta friandise, elle est bien acidulée à quelque chose, non ?
- Bof… à la mangue, je dirais, ou peut-être à l’abricot, mentis-je en tentant de plaisanter. Pas à la figue, en tout cas...
- Si tu ne sais pas, tu ferais mieux de nous la faire lécher, m’intimèrent Hélène et Olga qui s’étaient remises à se pétrir chacune l’intimité de l’autre.
- C’est ça, pour que vous me la suciez toutes jusqu’à me la faire fondre !
- Si on ne la goûte pas, on ne saura pas de quel minou sa saveur se rapproche le plus, remarqua judicieusement Monique. Andréa a raison, le test de la langue est aussi important que celui des yeux.
Les autres approuvèrent, évidemment, et comme de bien entendu, les messieurs les soutinrent. Ils se permirent en outre de suggérer la meilleure disposition pour procéder à un juste examen de sapidités comparées : se ranger en demi-cercle par ordre alphabétique, la première de la file lapant tour à tour les chattes que ses compagnes auraient l’obligeance de lui présenter ouvertes, et ainsi de suite, chacune se déplaçant d’un pas sur le côté après avoir été testée pour permettre à l’exécutante de reprendre place au bout du rang. Un subtil apprêtement qui leur assurait la vision panoramique d’une expérience que Philippe proposa d’agrémenter par la condition qu’aucune de nous ne jouisse sous peine de gage.
Après tout, ils ne transgressaient pas leur engagement de « regarder sans toucher » en avançant cette recommandation, quoique, d’une, elle fût toute à leur bénéfice visuel, et de deux, sa dernière fioriture s’apparentât à une gageure. Pas besoin de sortir de Math Sup. pour calculer qu’il nous faudrait résister à neuf gougnottages successifs ! Néanmoins, ma parole portait peu dans une délibération qui ne prit pas longtemps pour accepter le défi des mâles et poussa la mansuétude de mes compagnes à autoriser qu’ils se branlassent – j’aime bien la terminaison : elle rime avec salace – ouvertement. Les bi d’entre nous étaient pour beaucoup dans cet additif qui leur permettrait un choix prospectif pour la fin de nuit…
- Alea jacta est, capitulai-je devant l’unanimité des voix. Vous pouvez lécher ma chatte en sucre, mais attention : un seul coup de langue, et sur le revers uniquement !
Je dois reconnaître que nous offrions un bel éventail de cramouilles baveuses face à un quatuor de bites honorablement dressées hors des braguettes. Entre ce double étalage de chairs gonflées trônait la friandise élevée au rang d’étalon des saveurs. Soigneusement posée à l’envers sur une serviette protégeant ses reliefs délicats, nous la léchions à tour de rôle, une fois, avant d’aller plonger une pointe aussi douce qu’inquisitrice dans l’intimité des copines. Naturellement, le goût de fraise du modèle s’estompait-il en souvenir dès deux ou trois chattes testées, voire dès la première, mais nulle parmi nous n’aurait eu l’impudeur de se plaindre d’un simulacre justifiant la découverte des bouquets sexuels de chacune par toutes.
Certes, nous aurions pu, Andréa et moi, nous dispenser de nous lécher. De même que pour elle et Sabrina ou pour Estelle et moi, nos arômes secrets ne l’étaient plus. Et cela valait pour chaque partenaire des autres couples féminins de la soirée. Mais allez donc refuser une occasion supplémentaire de laper la moule de votre chérie, attitrée ou occasionnelle ! Nous y passâmes donc toutes une nouvelle fois, neuf nouvelles fois en fait, tant à mettre la langue qu’à la recevoir. Chacune avait sa technique : celle-ci titillait, celle-là suçotait, Nadège mettait d’abord le nez, Aline allait chercher la substantifique mouille au fond de la grotte, Monique mordillait les nymphes pour stimuler la coulée – je ne donne ici que des exemples. Bref, à résultat égal, les pratiques individuelles témoignaient des expériences personnelles, mais la science d’Olga dépassait les meilleures. Principa inter pares…
J’en étais à mon huitième gougnottage lorsque sa bouche prit ma chatte. J’avais accueilli sept langues dans ma grotte et mon palais gardait encore l’arôme de neuf jus mélangés. L’ivresse me baignait, l’orgasme me guettait. Il s’en fallut de peu qu’il ne me gagne quand les lèvres d’Olga aspirèrent mes nymphes. J’ai dû mobiliser tout ce qu’il me restait de volonté pour ne pas succomber. Mais plus je résistais, plus la douce goulue insistait, m’obligeant à regarder ailleurs pour distraire mon désir, et en cela le spectacle des quatre vits turgescents agités par quatre mains fébriles venait à point nommé. Celui de Jean surtout, énorme et triomphant, était impressionnant. Rien qu’à l’imaginer pénétrant dans mon sexe, je pus me dominer.
Ce ne fut pas le cas d’Olga dont la béance vulvaire, déjà si remarquable au premier tour de piste, m’avait paru s’accroître quand je m’étais gorgée de sa cyprine fluide. Le destin l’avait mise dernière de la file de figues sur lesquelles Sabrina aiguisait ses talents. Était-ce d’avoir neuf fois léché le produit de nos chattes, ou bien de trop attendre le retour d’un plaisir dont elle observait les effets sur ses voisines, ou peut-être la gourmandise que lui inspiraient les jaillissements de foutres face à elle ? Je ne sais, mais à peine des lèvres pourtant encore peu expertes eurent-elles accosté ses babines, qu’elle se cambra, la tête renversée en arrière, le bassin pressé contre la bouche novice qu’il noyait et, le corps secoué de spasmes, clama sa jouissance dans des mots sans suite. Sabrina en resta ahurie, plaquée par les cheveux au ventre d’Olga qui tressautait d’une longue succession d’orgasmes dont les débordements de sécrétions l’abreuvaient.
Le feulement durait en longue mélopée. Son charme demeura lorsqu’il cessa enfin. Des mains s’étaient crispées sur des cons palpitants. D’autres s’étaient figées sur des queues rebandant. Le silence était lourd d’un parfum de luxure, et Olga, enchantée de perdre la gageure, défiait du regard les mâles et femelles de punir ses excès d’appétit sexuel.
- J’ai bien peur que ta femme n’ait mérité le gage, s’apitoya faussement Daniel à l’égard de Philippe.
- C’est ce qu’elle escomptait, rassure-toi, sourit celui-ci. C’est pourquoi je l’ai proposé.
- Aurais-tu également prévu en quoi consisterait ce gage, interrogea Monique.
- N’as-tu pas conservé ton martinet à chats ? Il sera parfaitement approprié.
Les hommes s’ébrouèrent et les femmes sourirent. Il n’est pas courant qu’un mari envisage tranquillement de faire fouetter son épouse. C’était une perspective intéressante dont je vis que je n’étais pas la seule à me réjouir. Outre Andréa qui connaissait mes penchants de longue date, Aline, la benjamine, et Nadège, la moins jeune, affichaient un air gourmand. Les autres affectaient l’insouciance ou la curiosité. Nul ne s’offusquait. Un peu de piquant dans une soirée érotique ne semblait pas déplaire, surtout à la gent masculine.
Dès lors, tandis que Monique allait quérir l’instrument de la sentence, la discussion roula sur quelle partie l’appliquer. Les unes tenaient pour les seins, zone sensible par excellence, en particulier si l’on visait les tétons. Les autres penchaient pour le ventre, tout aussi fragile et proche de l’épicentre du péché, cette vulve insatiablement affamée que certains, vicieux ou initiés, désignaient comme le seul endroit digne d’être corrigé. Les plus classiques plaidaient pour les fesses, soutenant combien serait harmonieux le dessin que laisseraient les lanières sur un aussi joli cul que celui de la pénitente. Une majorité peinait cependant à se dégager entre les différentes propositions, vu la pertinence des arguments défendus pour chacune.
Je n’avais pour ma part pas d’opinion avérée, les trois me paraissant d’un égal attrait. J’en débattais en aparté avec Andréa quand le retour de Monique munie de deux accessoires et le souvenir du souhait exprimé par Olga m’inspirèrent une idée que je leur ai aussitôt exposée. Le double avantage que l’on pouvait en attendre emporta leur adhésion, mais j’ai laissé par politesse à notre hôtesse le soin de la présenter.
- C’est très simple, expliqua-t-elle une fois le silence obtenu, Olga a émis le vœu de baiser Andréa avec son nouveau jouet. Il va sans dire qu’Andréa est ravie de l’aubaine et que les fesses d’Olga seront ainsi disponibles pour recevoir en même temps la sanction méritée.
- Et qui maniera le martinet ou la cravache ? On pourrait tirer au sort, suggéra Mauve.
- Ce serait faire plaisir à une seule personne, intervins-je. Pourquoi pas à toutes ?
- Nous sommes toujours sous le régime de l’exclusivité aux dames, rappela Monique. Mais Chantal a raison. Il y a deux instruments, deux fesses, et quatre couples si Hélène et Sabrina veulent bien s’associer pour remplacer leurs cavalières qui seront… occupées. Ça fait assez de mains libres pour une fessée deux par deux, tour à tour.
- Ça me va, déclara Hélène. À condition que je puisse moi aussi utiliser mon cadeau. Le cul d’Olga me semble tout désigné pour l’essayer.
La moindre des considérations aurait commandé que l’on demandât son avis à la principale intéressée. Ce n’était pas nécessaire, Olga s’étant déjà agenouillée sur un canapé en ouvrant d’elle-même sa raie culière à deux mains. Personne n’eut donc le cœur de s’opposer à ce que Hélène s’amusât avec son jouet, ce qu’elle fit en lubrifiant d’abord le plug dans le con béant, pendant qu’elle élargissait sa destination avec deux, puis trois doigts. De fait, dès que poussé dans le trou, l’engin, pourtant de belle taille, fut absorbé tel un vulgaire suppositoire. Après quoi Olga se releva sans paraître le moins du monde gênée par l’intrus et tendit en souriant son gode double à Sabrina pour qu’elle l’harnache.
Hélène y prêta un peu la main pour pallier le manque d’habitude de sa comparse, et grâce à cette aide, la punie, si l’on ose dire, fut rapidement équipée malgré quelques tâtonnements pour mettre en place la partie interne de l’appareil. Une voix maligne avait proposé d’utiliser du dentifrice, de préférence à la menthe, pour en faciliter l’introduction, mais l’option ne fut pas retenue, la viscosité ambiante se révélant largement suffisante. Pendant ce temps, des mains prévenantes avaient empilé serviettes et coussins pour isoler du sol souillé de fluides corporels divers la couche « di piacere e dolore » sur laquelle put s’étendre Andréa, cuisses en l’air écartées et bras tendus vers sa baiseuse.
À partir de là, les choses se déroulèrent très simplement. Olga pistonnait Andréa en rythme, et s’embrochait par la même occasion, tandis que martinet et cravache sanctionnaient les montées et descentes de son petit postérieur. La base du plug incrustée dans la raie étroite ne faisait aucunement obstacle à l’action des lanières qui ornaient effectivement d’élégantes zébrures roses la peau mate des fesses. Hélène et Sabrina honorèrent la première série de marques, l’une au martinet, l’autre à la cravache. Nous prîmes la suite par couples désignés, Monique et Mauve d’abord, puis Estelle et moi, mais dans l’intervalle Andréa s’était déjà répandue en roucoulements de jouissance qui faisaient faseiller les pointes tendues de sa poitrine. Quant à Olga, toujours limant et pistonnant, elle semblait flotter sur un plateau de perpétuel orgasme que les flagellations continues entretenaient et exacerbaient.
Nadège et Aline s’employèrent à leur tour dans l’exercice de fouetteuses, et à nouveau le couple substitutif d’Hélène et Sabrina, sans que cessent les allers-retours du gode ni les orgasmes. Les entrées et sorties accélérées du mandrin dans le vagin étaient fascinantes, et j’imaginais les effets de l’autre partie, plus courte et plus large, dans le fourreau brûlant qui actionnait l’ensemble. La silicone noire émergeait de la chair écarlate dans un bruit mouillé et replongeait derechef au fond de la chatte écartelée d’Andréa. Olga la tringlait comme un mec. Ma pure et dure lesbienne d’amoureuse l’oubliait en se cramponnant aux petits seins gonflés de sa baiseuse dont elle serrait les tétons turgescents. Leurs râles de plaisir se répondaient, s’étouffant parfois lorsque leurs bouches se joignaient.
Les fesses étaient uniformément rouges, à présent. Le hâle brun de leur peau avait disparu au profit d’une nouvelle couleur à laquelle Estelle et moi venions d’apporter notre écot pour la seconde fois. Le simulacre de coït ne s’en était pas interrompu ni ne s’étaient apaisés les spasmes des jouissances partagées. L’aînée et la plus jeune qui nous remplacèrent avaient développé un duo d’une complicité quasiment filiale au fil de leurs ébats et reprirent la main avec un vif entrain, s’échangeant cravache et martinet pour rivaliser de leur usage dans une émulation qui devenait inquiétante. Andréa, l’air égaré et soudain silencieuse, paraissait sur le point de défaillir. Olga, accrochée à elle, les yeux fixes et les mouvements mécaniques sous la stimulation combinée de la douleur et du plaisir, semblait au bord de l’épuisement.
- Nadège, Aline, stop ! Ça suffit, décida Monique. C’est un gage, pas du SM ! Je suis sûre que Olga pourrait en supporter plus, mais on est là pour s’amuser gentiment. Relève-toi ma chérie, je vais te passer de la crème.
Son intervention nous dégrisa. La vague masturbatoire qui avait saisi toutes les mains libres, reflua. Olga, debout entre les bras de Monique, était en sueur. Andréa revenait lentement de son extase. Je l’ai aidée à se redresser, ne sachant pas trop comment elle allait réagir après avoir approché d’aussi près la baise hétéro à neuf lustres passés. Pas si mal, en fait, et même avec une certaine satisfaction en voyant luire ses abondantes sécrétions sur la bite artificielle toujours en place sur le sexe de sa partenaire de débauche.
- Je peux te l’enlever ? J’aimerais le faire, lui demanda t’elle les yeux brillants.
Reprendre ses esprits réveillait sa libido, je le compris à son sourire gourmand tandis qu’elle défaisait délicatement les boucles du harnais et le retirait en douceur. Le gode interne est sorti de la vulve avec un « plop ! » gluant pour se loger ipso facto dans la bouche de mon amante qui s’est mise à le nettoyer avec une componction de nonne en prière. L’autre bout ressemblait à un de ces objets de soumission qui aurait beaucoup servi. Olga n’a pas résisté à l’envie de prendre cette partie entre ses lèvres, elle aussi, pour en faire également la toilette. Au fond, c’était une manière originale de déguster chacune la cyprine de l’autre, qu’elles n’avaient pas eu le temps de boire à la source naturelle.
Vu de l’extérieur, cela donnait plutôt l’illusion d’une double pipe. Sauf que là où Andréa suçait l’engin comme si c’était un énorme clitoris, Olga s’appliquait à le traiter comme s’il s’agissait d’un vrai membre, le faisant coulisser dans sa bouche, l’entourant de sa langue, l’enfournant jusqu’à sa gorge, avec un art consommé de la fellation. Les dames hétéros en étaient peut-être envieuses, mais les messieurs en étaient très contents et pleins d’espoir.
À suivre
Nous avons passé le Réveillon de la Saint Sylvestre, mon amoureuse Andréa et moi, chez son amie Monique en compagnie de sept autres invitées, et des conjoints de quatre d’entre elles qui ont respecté leur serment de regarder sans toucher. Un tirage au sort nous a appariées deux par deux pour le bal. Après les danses et les slows, les atours n’étaient plus de mise. Dans l’esprit du thème « honneur aux dames » de la soirée, nous avons chacune fait le bonheur de notre cavalière et reçu d’elle les mêmes plaisirs avant de nous accorder un repos mérité.)
Que soient bénis mille fois et loués au centuple, l’inventeur de la roue, ceux du fauteuil et du lit, ainsi que Dom Pérignon ! (Oui, je sais, c’est un mythe, il n’a pas inventé le champagne. Mais quand la légende est plus belle que la vérité…)
Je comprends en tout cas pourquoi ce liquide délicatement coloré, modérément alcoolisé et follement pétillant avait tant de succès au temps des Années Folles et des grandes coquines. Après les jouissances du sexe, la réjouissance des papilles venait à point nommé pour nous requinquer. La pause récréative dédiée à un autre sens comme les libations en l’honneur de Sapho et d’Aphrodite étaient aussi les bienvenues. C’était également le plaisir amical de trinquer et de renouer avec la gent masculine qui ne s’en plaignait évidemment pas. Quatre dignes messieurs entourés de dix nymphes nues (en admettant un double euphémisme), la composition du tableau avait de quoi satisfaire toute libido, quelle que soit sa tendance.
Certes, chemises et pantalons pouvaient afficher un certain désordre dans leur agencement. Mais si quelque membre viril pointait encore hors d’une braguette au souvenir du spectacle récemment contemplé, nous n’allions pas nous offusquer. Nous le prenions plutôt pour un flatteur hommage à la qualité de nos performances. Quant aux mouchoirs de papier froissés en boule qui traînaient çà et là – rares cependant, nos spectateurs ayant eu la discrétion de faire disparaître la plupart des traces de leurs débordements très naturels – eh bien, nous n’étions pas des perdrix de l’année. On connaît la vie, à nos âges ! D’ailleurs, celles de nous qui réveillonnaient avec leur conjoint, légitime ou non, ne rechignèrent pas à s’asseoir une minute, ou deux, sur ses genoux, dans le louable souci de lui faire miroiter, au sens propre, les douceurs dont il profiterait une fois achevée la séquence « honneur aux dames ».
Quoiqu’il en soit, l’intermède nous permettait de reprendre forces et respiration, sans avoir trop recherché de confort. Qui n’avait pas de chaise ou de genoux pour loger ses fesses, s’était tout bonnement assise par terre. Aucune de nous, il faut bien l’avouer, ne se préoccupait de la décence ou non de sa pose. Là n’était pas notre souci et, une fois reposées, nous pépiions, attouchions et plaisantions de plus belle. Nous n’avions pourtant vidé guère plus que trois coupes, mais les langues allaient bon train et les doigts n’hésitaient pas à confirmer physiquement une remarque. Conjointement, les glandes se rechargeaient et les idées coquines revenaient.
Olga revenait, elle, des genoux de Philippe après avoir amoureusement comparé, de très près m’a-t-il semblé, la hampe de celui-ci et le simulacre en silicone et lanières dont elle avait hérité à la tombola du réveillon, quand elle s’arrêta devant moi.
- J’aimerais bien goûter à ta friandise, suggéra-t-elle dans un charmant sourire.
- Mais je t’en prie, me mépris-je en ouvrant les cuisses.
- Non, non, rit-elle. Celle-ci avec plaisir, mais je parlais de la chatte en sucre que tu as gagnée !
- Ah ! Pardon, regrettai-je un tantinet frustrée. Ben, tu sais, pour le goût, on dirait un bonbon acidulé à la fraise, malgré son réalisme.
- C’est vrai qu’elle est bien faîte, ta moule en sucre, observa Nadège en la récupérant sur la table. On jurerait une vraie avec tous ces détails si précis. Une belle chatte !
- Il y a des artistes spécialistes du sujet, remarqua Mauve. J’ai vu de jolis dessins de vulves, de toutes formes et tous poils, dans une galerie. Là, c’est peut-être un moulage ?
- Je me demande à qui elle ressemble, s’interrogea Nadège. Monique, c’est toi qui as servi de modèle ?
- Non, pas du tout ! Remarque, j’aurais aimé la prise d’empreinte… Mais c’est une bonne idée que tu nous donnes. Ce serait amusant de chercher des ressemblances.
La réponse de notre hôtesse suscita des approbations enthousiastes. Je repris en vitesse mon précieux bien avant que des mains moites n’abîmassent ses fragiles reliefs. Si la forme des grandes lèvres évoquait volontiers une navette, petit gâteau commun en Provence – et censé symboliser la barque des Saintes Maries, mais dans lequel tout amateur retrouvera les plus anciennes représentations de la fente sacrée – la reproduction des nymphes, par contre, comme celle du clitoris affleurant l’orée de sa capuche, étaient d’une étonnante vérité. Je tenais absolument à garder le tout intact, tant en souvenir d’une fin d’année exceptionnelle que pour le faire admirer à celles qui sauraient en apprécier les qualités.
Mais allez donc vous opposer à une réclamation unanime ! Ces dames étaient excitées telles des puces à la perspective d’un concours licencieux, et ces messieurs les encourageaient à l’exiger sans dissimuler leurs propres arrière-pensées. Bref, je fus obligée de transiger face aux demandes pressantes, nonobstant la sournoise curiosité lubrique qui me titillait aussi.
- D’accord, concédai-je. Mais c’est moi seule qui présenterai l’avers de la médaille pour le comparer au chaton de chacune. Je la confierai à Monique quand ce sera mon tour. Et, ho ! Interdiction de se frotter la minette avant de l’exhiber !
- Ça me va, accepta Nadège tandis que les autres acquiesçaient. On fait ça comment ? Debout ou assises ?
- Sur le fauteuil, intervint Monique. Estelle et Chantal nous ont montré l’exemple, tout à l’heure. Allez, les filles, en position gynéco ! Sabrina, tu commences !
L’interpellée rougit légèrement. Était-ce malignité ou aménité de lui faire l’honneur d’ouvrir la voie ? En tout cas, son embarras m’a touchée et je suis venue à son secours.
- Si tu permets, Monique, on pourrait y passer par ordre alphabétique, non ? On resterait dans l’esprit que tu as donné à nos jeux.
- Si tu veux, admit-elle.
- Petite raisonneuse, me taquina Olga. Tu mets toujours de la logique partout ?
Ce fut mon tour de rosir en cherchant quoi répondre. Inutilement : Aline avait déjà sauté sur l’occasion et sur le fauteuil. Genoux en l’air et cuisses écartelées, elle m’adressait un double sourire, horizontal et vertical, totalement décontractée, les mains sur la nuque.
- À toi de voir, ma chérie !
Oh, pour voir, je voyais ! Je n’aurais même pas eu besoin de m’accroupir pour distinguer le plus petit détail du sexe qui m’était présenté. Je l’ai fait, néanmoins. Ben dame ! Jusqu’alors, l’intimité d’Aline n’avait été qu’une vision fugace. Je n’allais pas me priver de la scruter de près. Et puis, la conscience professionnelle, n’est-ce pas ? Pour juger impartialement, il faut instruire précisément. Je n’étais d’ailleurs pas la seule à prendre l’affaire au sérieux. Toutes les copines participaient à l’étude. Monique sollicita en outre les avis masculins, dans un louable souci d’équité. Treize regards aiguisés fouillèrent donc la vulve et quatre s’en tinrent là – « ne toucher que des yeux » restait la consigne pour les messieurs. Les autres juges eurent le loisir d’ajouter l’examen tactile au visuel. Ce fut, en vérité, pour la forme et le seul plaisir de l’examinée et des examinatrices. Un seul coup d’œil avait emporté la conviction : les petites lèvres d’Aline débordaient trop largement sur leurs grandes sœurs pour être conformes aux canons requis.
- Tant pis ! C’était quand même bien agréable, se consola la première compétitrice en cédant sa place à Andréa.
- Merci de votre participation, Mademoiselle, plaisantai-je avant de m’inquiéter du risque de fonte du modèle entre mes doigts humides.
- Tiens, voici un mouchoir en papier… propre, me dépanna Monique.
Andréa avait pris la pose gynécologique règlementaire. Je savais déjà l’échec inévitable de la comparaison. Je connais sa chatte par cœur – je pourrais la dessiner les yeux fermés – mais il fallait bien que tout le monde profite de son opulence. Capuchon, clito, nymphes ou lèvres, chaque partie surpassait outrageusement son double en sucre. La décision étant acquise d’entrée, je ne résistai pas à la tentation d’en montrer plus de ma chérie. J’ai ouvert la fente de ma main libre pour en exposer le corail moiré des muqueuses. Ainsi que chacune et chacun purent le constater, et bénéficier concurremment des exhalaisons puissantes que dispensait à profusion le con écarquillé, la sucrerie y aurait disparu toute entière.
- Je la fourrerais volontiers avec mon jouet tout à l’heure, me susurra Olga à l’oreille. Si tu le permets ?
- Mais bien entendu, ma douce. Je suis sûre qu’Andréa t’en sera reconnaissante, permis-je en prenant mon tour.
J’ai confié ma chatte en sucre à Monique et présenté la mienne au jugement de la foule. Je suis, je le reconnais, exagérément exhibitionniste. Offrir mes intimités en pâture au public me procurait dans tout le ventre des fourmillements que trahissait le filet de mouille que je sentais couler sur mon périnée. La gêne éprouvée sous des regards mâles était un plus qui ne faisait qu’accroître mon excitation. Aucune illusion cependant, les lippes de mon sexe me disqualifiaient dès la première vue. J’y étais résignée.
Craignant qu’une frustration s’ajoutât à ma supposée déception, ou pour une plus espiègle raison, Andréa entreprit d’allonger l’examen en décapuchonnant mon petit haricot rose qui ne tarda pas à se muer en fève écarlate. Le jeu dut plaire à nos compagnes car d’autres doigts s’essayèrent à l’exercice, m’obligeant à lutter contre moi-même pour empêcher mes mains de maltraiter mes seins à défaut de frotter mon clito. Quand le verdict attendu tomba, mes fourmillements intimes s’étaient transformés en spasmes et la serviette sous mes fesses n’avait plus d’espoir de sécher avant longtemps.
Estelle s’installa après moi, les reins dans mon humidité tiède, bien qu’elle non plus n’ait aucune chance de remporter la palme. Mais on n’écarte pas une candidate sous prétexte du souvenir récent et vivace que l’on a de sa vulve. Comme je le fis remarquer à mes voisines intéressées, sa mignonne moule aurait pu correspondre trait pour trait à l’original si elle n’en avait pas été plutôt le modèle réduit. Aline et Nadège ont bien essayé de faire gonfler les lèvres en les pressant et étirant, sans grand succès. La chatte de chair n’est jamais arrivée à être aussi large que la chatte en sucre. Par contre, Estelle a été gratifiée d’un petit orgasme sous nos yeux ravis.
La suite serait délectable, malheureusement je ne peux la décrire dans sa totalité. Enchaîner la succession des descriptions fille par fille nous entraînerait trop loin. Disons seulement que ni Hélène, ni Mauve, ni Monique, ni Nadège, ne furent à même de soutenir la comparaison de leur minou avec l’idéal reproduit. Celle-ci avait un trop proéminent capuchon, celle-la des grandes lèvres trop petites, les nymphes d’une autre n’étaient pas assez apparentes ou sa fente était trop longue. Bref, les derniers espoirs d’une concomitance ne reposaient plus que dans les intimités d’Olga et Sabrina. Et j’avais de plus en plus peur que ma friandise ne se dissolve sous l’action conjuguée des manipulations et de la proximité des chaleurs moites.
Olga prit place avec une impudique complaisance, et j'en restai ahurie. Une belle chatte, certes, à la toison noire et soignée, parfaitement accordée au joli cul de sa propriétaire mais qui n'avait aucune chance d'égaler la pudique conformation du modèle qu'elle affrontait. Celle-ci présentait un fin sillon en son milieu, tandis que celle-là montrait une béance luisante à croire qu'elle était en perpétuelle excitation. Malgré l'indéniable attirance qu'elle me suscitait, je dus, la mort dans l'âme, émettre un avis négatif, partagé par mes compagnes du jury tant pour l'évidence que pour le regret. Tout comme pour la séduction exercée sur notre libido, d'ailleurs, si j'en jugeais par les langues qui mouillaient les bouches des jurées et les yeux émoustillés de leurs consultants, hormis Philippe qui affichait son plaisir de voir le sexe de son épouse désiré par les hommes et les femmes.
Je me surpris à penser que l'incarnat scintillant d'aussi belles babines serait agréablement rehaussé par une longue friction aux orties, mais je chassais cette idée incongrue en cette heure et inspirée, j'en eu honte, par une déloyale jalousie. J'enviais ses petits seins fermes qui n'avaient besoin d'aucun soutien pour être provocants. Me serais-je écoutée que j'en aurais aspiré les tétons, voire, qui sait, les aurais-je mordus. Olga avait deviné mon désir et ma frustration, son adorable sourire mutin me le prouva et me désarma dans la même seconde. Je troquai mes perfides pensées pour une bouffée d'affection désolée en lui donnant le résultat de la comparaison. Elle n'eut cure de cet échec, déjà comblée par les effets de l'exhibition de sa chatte et ce fut elle qui aida gentiment Sabrina à prendre la position appropriée pour présenter la sienne.
Au premier coup d’œil nous sûmes que nous approchions de la concordance des sexes. Très étonnant chez une fille aussi charpentée que Sabrina de trouver une moule aussi finement dessinée et dont la chatte en sucre semblait la fidèle réduction. Bien sûr, celle-ci n'était pas couronnée de boucles châtain foncé, mais la longueur du sillon de la fente et la largeur des lèvres comme les festons des nymphes présentaient les mêmes proportions. Il n'y avait que le sirop que l'on pouvait espérer retirer des deux morphologies qui différait. De l'avis unanime des examinateurs et examinatrices, les honneurs du triomphe allaient être accordés à l'ultime concurrente quand ma futée Andréa fit mine d'avoir une réserve de dernière minute à objecter.
- Pour la forme, je suis d'accord, je l’aurais parié depuis le début, mais pour le goût ?
- Ben quoi ? La mienne n’a que celui du sucre, lui rétorquai-je étourdiment.
- Oh, ça non ! La tienne est plus corsée, rit-elle. Mais ta friandise, elle est bien acidulée à quelque chose, non ?
- Bof… à la mangue, je dirais, ou peut-être à l’abricot, mentis-je en tentant de plaisanter. Pas à la figue, en tout cas...
- Si tu ne sais pas, tu ferais mieux de nous la faire lécher, m’intimèrent Hélène et Olga qui s’étaient remises à se pétrir chacune l’intimité de l’autre.
- C’est ça, pour que vous me la suciez toutes jusqu’à me la faire fondre !
- Si on ne la goûte pas, on ne saura pas de quel minou sa saveur se rapproche le plus, remarqua judicieusement Monique. Andréa a raison, le test de la langue est aussi important que celui des yeux.
Les autres approuvèrent, évidemment, et comme de bien entendu, les messieurs les soutinrent. Ils se permirent en outre de suggérer la meilleure disposition pour procéder à un juste examen de sapidités comparées : se ranger en demi-cercle par ordre alphabétique, la première de la file lapant tour à tour les chattes que ses compagnes auraient l’obligeance de lui présenter ouvertes, et ainsi de suite, chacune se déplaçant d’un pas sur le côté après avoir été testée pour permettre à l’exécutante de reprendre place au bout du rang. Un subtil apprêtement qui leur assurait la vision panoramique d’une expérience que Philippe proposa d’agrémenter par la condition qu’aucune de nous ne jouisse sous peine de gage.
Après tout, ils ne transgressaient pas leur engagement de « regarder sans toucher » en avançant cette recommandation, quoique, d’une, elle fût toute à leur bénéfice visuel, et de deux, sa dernière fioriture s’apparentât à une gageure. Pas besoin de sortir de Math Sup. pour calculer qu’il nous faudrait résister à neuf gougnottages successifs ! Néanmoins, ma parole portait peu dans une délibération qui ne prit pas longtemps pour accepter le défi des mâles et poussa la mansuétude de mes compagnes à autoriser qu’ils se branlassent – j’aime bien la terminaison : elle rime avec salace – ouvertement. Les bi d’entre nous étaient pour beaucoup dans cet additif qui leur permettrait un choix prospectif pour la fin de nuit…
- Alea jacta est, capitulai-je devant l’unanimité des voix. Vous pouvez lécher ma chatte en sucre, mais attention : un seul coup de langue, et sur le revers uniquement !
Je dois reconnaître que nous offrions un bel éventail de cramouilles baveuses face à un quatuor de bites honorablement dressées hors des braguettes. Entre ce double étalage de chairs gonflées trônait la friandise élevée au rang d’étalon des saveurs. Soigneusement posée à l’envers sur une serviette protégeant ses reliefs délicats, nous la léchions à tour de rôle, une fois, avant d’aller plonger une pointe aussi douce qu’inquisitrice dans l’intimité des copines. Naturellement, le goût de fraise du modèle s’estompait-il en souvenir dès deux ou trois chattes testées, voire dès la première, mais nulle parmi nous n’aurait eu l’impudeur de se plaindre d’un simulacre justifiant la découverte des bouquets sexuels de chacune par toutes.
Certes, nous aurions pu, Andréa et moi, nous dispenser de nous lécher. De même que pour elle et Sabrina ou pour Estelle et moi, nos arômes secrets ne l’étaient plus. Et cela valait pour chaque partenaire des autres couples féminins de la soirée. Mais allez donc refuser une occasion supplémentaire de laper la moule de votre chérie, attitrée ou occasionnelle ! Nous y passâmes donc toutes une nouvelle fois, neuf nouvelles fois en fait, tant à mettre la langue qu’à la recevoir. Chacune avait sa technique : celle-ci titillait, celle-là suçotait, Nadège mettait d’abord le nez, Aline allait chercher la substantifique mouille au fond de la grotte, Monique mordillait les nymphes pour stimuler la coulée – je ne donne ici que des exemples. Bref, à résultat égal, les pratiques individuelles témoignaient des expériences personnelles, mais la science d’Olga dépassait les meilleures. Principa inter pares…
J’en étais à mon huitième gougnottage lorsque sa bouche prit ma chatte. J’avais accueilli sept langues dans ma grotte et mon palais gardait encore l’arôme de neuf jus mélangés. L’ivresse me baignait, l’orgasme me guettait. Il s’en fallut de peu qu’il ne me gagne quand les lèvres d’Olga aspirèrent mes nymphes. J’ai dû mobiliser tout ce qu’il me restait de volonté pour ne pas succomber. Mais plus je résistais, plus la douce goulue insistait, m’obligeant à regarder ailleurs pour distraire mon désir, et en cela le spectacle des quatre vits turgescents agités par quatre mains fébriles venait à point nommé. Celui de Jean surtout, énorme et triomphant, était impressionnant. Rien qu’à l’imaginer pénétrant dans mon sexe, je pus me dominer.
Ce ne fut pas le cas d’Olga dont la béance vulvaire, déjà si remarquable au premier tour de piste, m’avait paru s’accroître quand je m’étais gorgée de sa cyprine fluide. Le destin l’avait mise dernière de la file de figues sur lesquelles Sabrina aiguisait ses talents. Était-ce d’avoir neuf fois léché le produit de nos chattes, ou bien de trop attendre le retour d’un plaisir dont elle observait les effets sur ses voisines, ou peut-être la gourmandise que lui inspiraient les jaillissements de foutres face à elle ? Je ne sais, mais à peine des lèvres pourtant encore peu expertes eurent-elles accosté ses babines, qu’elle se cambra, la tête renversée en arrière, le bassin pressé contre la bouche novice qu’il noyait et, le corps secoué de spasmes, clama sa jouissance dans des mots sans suite. Sabrina en resta ahurie, plaquée par les cheveux au ventre d’Olga qui tressautait d’une longue succession d’orgasmes dont les débordements de sécrétions l’abreuvaient.
Le feulement durait en longue mélopée. Son charme demeura lorsqu’il cessa enfin. Des mains s’étaient crispées sur des cons palpitants. D’autres s’étaient figées sur des queues rebandant. Le silence était lourd d’un parfum de luxure, et Olga, enchantée de perdre la gageure, défiait du regard les mâles et femelles de punir ses excès d’appétit sexuel.
- J’ai bien peur que ta femme n’ait mérité le gage, s’apitoya faussement Daniel à l’égard de Philippe.
- C’est ce qu’elle escomptait, rassure-toi, sourit celui-ci. C’est pourquoi je l’ai proposé.
- Aurais-tu également prévu en quoi consisterait ce gage, interrogea Monique.
- N’as-tu pas conservé ton martinet à chats ? Il sera parfaitement approprié.
Les hommes s’ébrouèrent et les femmes sourirent. Il n’est pas courant qu’un mari envisage tranquillement de faire fouetter son épouse. C’était une perspective intéressante dont je vis que je n’étais pas la seule à me réjouir. Outre Andréa qui connaissait mes penchants de longue date, Aline, la benjamine, et Nadège, la moins jeune, affichaient un air gourmand. Les autres affectaient l’insouciance ou la curiosité. Nul ne s’offusquait. Un peu de piquant dans une soirée érotique ne semblait pas déplaire, surtout à la gent masculine.
Dès lors, tandis que Monique allait quérir l’instrument de la sentence, la discussion roula sur quelle partie l’appliquer. Les unes tenaient pour les seins, zone sensible par excellence, en particulier si l’on visait les tétons. Les autres penchaient pour le ventre, tout aussi fragile et proche de l’épicentre du péché, cette vulve insatiablement affamée que certains, vicieux ou initiés, désignaient comme le seul endroit digne d’être corrigé. Les plus classiques plaidaient pour les fesses, soutenant combien serait harmonieux le dessin que laisseraient les lanières sur un aussi joli cul que celui de la pénitente. Une majorité peinait cependant à se dégager entre les différentes propositions, vu la pertinence des arguments défendus pour chacune.
Je n’avais pour ma part pas d’opinion avérée, les trois me paraissant d’un égal attrait. J’en débattais en aparté avec Andréa quand le retour de Monique munie de deux accessoires et le souvenir du souhait exprimé par Olga m’inspirèrent une idée que je leur ai aussitôt exposée. Le double avantage que l’on pouvait en attendre emporta leur adhésion, mais j’ai laissé par politesse à notre hôtesse le soin de la présenter.
- C’est très simple, expliqua-t-elle une fois le silence obtenu, Olga a émis le vœu de baiser Andréa avec son nouveau jouet. Il va sans dire qu’Andréa est ravie de l’aubaine et que les fesses d’Olga seront ainsi disponibles pour recevoir en même temps la sanction méritée.
- Et qui maniera le martinet ou la cravache ? On pourrait tirer au sort, suggéra Mauve.
- Ce serait faire plaisir à une seule personne, intervins-je. Pourquoi pas à toutes ?
- Nous sommes toujours sous le régime de l’exclusivité aux dames, rappela Monique. Mais Chantal a raison. Il y a deux instruments, deux fesses, et quatre couples si Hélène et Sabrina veulent bien s’associer pour remplacer leurs cavalières qui seront… occupées. Ça fait assez de mains libres pour une fessée deux par deux, tour à tour.
- Ça me va, déclara Hélène. À condition que je puisse moi aussi utiliser mon cadeau. Le cul d’Olga me semble tout désigné pour l’essayer.
La moindre des considérations aurait commandé que l’on demandât son avis à la principale intéressée. Ce n’était pas nécessaire, Olga s’étant déjà agenouillée sur un canapé en ouvrant d’elle-même sa raie culière à deux mains. Personne n’eut donc le cœur de s’opposer à ce que Hélène s’amusât avec son jouet, ce qu’elle fit en lubrifiant d’abord le plug dans le con béant, pendant qu’elle élargissait sa destination avec deux, puis trois doigts. De fait, dès que poussé dans le trou, l’engin, pourtant de belle taille, fut absorbé tel un vulgaire suppositoire. Après quoi Olga se releva sans paraître le moins du monde gênée par l’intrus et tendit en souriant son gode double à Sabrina pour qu’elle l’harnache.
Hélène y prêta un peu la main pour pallier le manque d’habitude de sa comparse, et grâce à cette aide, la punie, si l’on ose dire, fut rapidement équipée malgré quelques tâtonnements pour mettre en place la partie interne de l’appareil. Une voix maligne avait proposé d’utiliser du dentifrice, de préférence à la menthe, pour en faciliter l’introduction, mais l’option ne fut pas retenue, la viscosité ambiante se révélant largement suffisante. Pendant ce temps, des mains prévenantes avaient empilé serviettes et coussins pour isoler du sol souillé de fluides corporels divers la couche « di piacere e dolore » sur laquelle put s’étendre Andréa, cuisses en l’air écartées et bras tendus vers sa baiseuse.
À partir de là, les choses se déroulèrent très simplement. Olga pistonnait Andréa en rythme, et s’embrochait par la même occasion, tandis que martinet et cravache sanctionnaient les montées et descentes de son petit postérieur. La base du plug incrustée dans la raie étroite ne faisait aucunement obstacle à l’action des lanières qui ornaient effectivement d’élégantes zébrures roses la peau mate des fesses. Hélène et Sabrina honorèrent la première série de marques, l’une au martinet, l’autre à la cravache. Nous prîmes la suite par couples désignés, Monique et Mauve d’abord, puis Estelle et moi, mais dans l’intervalle Andréa s’était déjà répandue en roucoulements de jouissance qui faisaient faseiller les pointes tendues de sa poitrine. Quant à Olga, toujours limant et pistonnant, elle semblait flotter sur un plateau de perpétuel orgasme que les flagellations continues entretenaient et exacerbaient.
Nadège et Aline s’employèrent à leur tour dans l’exercice de fouetteuses, et à nouveau le couple substitutif d’Hélène et Sabrina, sans que cessent les allers-retours du gode ni les orgasmes. Les entrées et sorties accélérées du mandrin dans le vagin étaient fascinantes, et j’imaginais les effets de l’autre partie, plus courte et plus large, dans le fourreau brûlant qui actionnait l’ensemble. La silicone noire émergeait de la chair écarlate dans un bruit mouillé et replongeait derechef au fond de la chatte écartelée d’Andréa. Olga la tringlait comme un mec. Ma pure et dure lesbienne d’amoureuse l’oubliait en se cramponnant aux petits seins gonflés de sa baiseuse dont elle serrait les tétons turgescents. Leurs râles de plaisir se répondaient, s’étouffant parfois lorsque leurs bouches se joignaient.
Les fesses étaient uniformément rouges, à présent. Le hâle brun de leur peau avait disparu au profit d’une nouvelle couleur à laquelle Estelle et moi venions d’apporter notre écot pour la seconde fois. Le simulacre de coït ne s’en était pas interrompu ni ne s’étaient apaisés les spasmes des jouissances partagées. L’aînée et la plus jeune qui nous remplacèrent avaient développé un duo d’une complicité quasiment filiale au fil de leurs ébats et reprirent la main avec un vif entrain, s’échangeant cravache et martinet pour rivaliser de leur usage dans une émulation qui devenait inquiétante. Andréa, l’air égaré et soudain silencieuse, paraissait sur le point de défaillir. Olga, accrochée à elle, les yeux fixes et les mouvements mécaniques sous la stimulation combinée de la douleur et du plaisir, semblait au bord de l’épuisement.
- Nadège, Aline, stop ! Ça suffit, décida Monique. C’est un gage, pas du SM ! Je suis sûre que Olga pourrait en supporter plus, mais on est là pour s’amuser gentiment. Relève-toi ma chérie, je vais te passer de la crème.
Son intervention nous dégrisa. La vague masturbatoire qui avait saisi toutes les mains libres, reflua. Olga, debout entre les bras de Monique, était en sueur. Andréa revenait lentement de son extase. Je l’ai aidée à se redresser, ne sachant pas trop comment elle allait réagir après avoir approché d’aussi près la baise hétéro à neuf lustres passés. Pas si mal, en fait, et même avec une certaine satisfaction en voyant luire ses abondantes sécrétions sur la bite artificielle toujours en place sur le sexe de sa partenaire de débauche.
- Je peux te l’enlever ? J’aimerais le faire, lui demanda t’elle les yeux brillants.
Reprendre ses esprits réveillait sa libido, je le compris à son sourire gourmand tandis qu’elle défaisait délicatement les boucles du harnais et le retirait en douceur. Le gode interne est sorti de la vulve avec un « plop ! » gluant pour se loger ipso facto dans la bouche de mon amante qui s’est mise à le nettoyer avec une componction de nonne en prière. L’autre bout ressemblait à un de ces objets de soumission qui aurait beaucoup servi. Olga n’a pas résisté à l’envie de prendre cette partie entre ses lèvres, elle aussi, pour en faire également la toilette. Au fond, c’était une manière originale de déguster chacune la cyprine de l’autre, qu’elles n’avaient pas eu le temps de boire à la source naturelle.
Vu de l’extérieur, cela donnait plutôt l’illusion d’une double pipe. Sauf que là où Andréa suçait l’engin comme si c’était un énorme clitoris, Olga s’appliquait à le traiter comme s’il s’agissait d’un vrai membre, le faisant coulisser dans sa bouche, l’entourant de sa langue, l’enfournant jusqu’à sa gorge, avec un art consommé de la fellation. Les dames hétéros en étaient peut-être envieuses, mais les messieurs en étaient très contents et pleins d’espoir.
À suivre
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Dyonisia
5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Je suis en couple avec Domi qui me permet de remercier Olga de le sortir des pratiques classiques, ce dont je profite sensuellement en appréciant même les morsures inattendues de ses lavements.
C'est toujours excellent!
Steph et JP
Steph et JP
@Olga, ma douce déesse, il m'est doux de savoir que mon actrice éprouve les mêmes sentiments que son homonyme :)
@Clara, chère fidèle, vous me comblez par cet aveu.
A vous deux, au moins, je dois la confession de m'être moi aussi caressée en écrivant, plusieurs fois. Et quelle plus agréable satisfaction souhaiter que le partage des mêmes émotions avec ses lectrices ?
@Clara, chère fidèle, vous me comblez par cet aveu.
A vous deux, au moins, je dois la confession de m'être moi aussi caressée en écrivant, plusieurs fois. Et quelle plus agréable satisfaction souhaiter que le partage des mêmes émotions avec ses lectrices ?
Excellent! Je l'avoue, je me suis caressée en lisant ce beau texte.
Clara
Clara
C'est un concours sensuel, chaud et passionnant. Je constate aussi que mon homonyme apprécie les mêmes choses que moi, l’exhibition, les perpétuels orgasmes,la punition, sans oublier de belles perspectives qui s'annoncent.
J'avoue que cela m'a émoustillé et que, comme mon homonyme, j'ai envie de dire:" encore!"
J'avoue que cela m'a émoustillé et que, comme mon homonyme, j'ai envie de dire:" encore!"