La vengeance de Soussou
Récit érotique écrit par GERACHE [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-05-2010 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La vengeance de Soussou
LA VENGEANCE DE SOUSSOU Par Gérache
Cette histoire que je vais vous raconter a commencé il y a plusieurs années. A l’époque Soussou était très jeune ; et déjà elle était remarquable. Je n’ai jamais réellement su quel était son véritable prénom : Soumia ? Souhila ? Personne devant moi ne l’avait jamais appelée autrement que Soussou. Ce surnom lui a toujours collé à la peau. Même son mari l’appelle comme cela alors que lui, il connaît parfaitement son véritable prénom.
Très jeune, elle se faisait remarquer dans le quartier où elle habitait, (le même que celui où habitaient mes parents) par une beauté hors du commun : grande de taille pour son âge (près de 1,75), superbement proportionnée, avec ce qu’il fallait là où il fallait ; mais surtout, pour cette région du monde pleine de brunettes, elle était blonde ; une vraie blonde. Elle était consciente de sa beauté et de sa différence avec le reste des filles du quartier. Elle en était tellement consciente qu’elle en jouait, déjà enfant : elle paradait tout le temps pour se faire admirer, en changeant de tenues à chaque fois qu’elle sortait dans la rue. Toutes les filles du quartier l’appelaient, qui par jalousie (la majorité) qui par admiration devant sa beauté, son élégance naturelle et son mépris des règles sociales, « le Top Model ».
Elle ne passait jamais inaperçue. Les quelques années qu’elle vécut dans le quartier avant de se marier, elle était dans tous les esprits des garçons qui tous cherchaient à attirer son attention et à la séduire, et même ceux d’hommes beaucoup plus âgés qui fantasmaient sur elle. Du plus loin que je me rappelle, je ne l’ai jamais vue sans sa mère, une espèce de vielle mégère, qui veillait sur elle et s’en prenait, parfois même physiquement, à quiconque s’approchait trop près d’elle. Personne n’arrivait à comprendre pourquoi elle la maternait autant. Elle avait quatre autres filles plus grandes, presque aussi belles qu’elle, mais on aurait dit que pour la maman, il n’y avait que Soussou qui existait. Tout le monde d’ailleurs avait fini par se faire à l’idée que Soussou était intouchable; les garçons, pour draguer, s’étaient vite retournés sur les sœurs ; et cela marchait assez bien. A aucun moment la mère ne s’était mêlée de les en empêcher. D’ailleurs les deux plus grandes ont fini par se marier sur place avec deux de leurs prétendants. Les autres ont eu moins de chance et sont aujourd’hui encore célibataires.
Pour en revenir à Soussou, les ambitions cachées de sa mère (si elle n’en avait jamais eues) n’ont pas abouti, puisqu’à l’âge de dix neuf ans, elle s’était mariée et avait quitté le quartier pour aller vivre avec son mari, gendarme, à l’intérieur du pays. Tout le monde avait été étonné du mariage de Soussou, mais après un certain temps même les rumeurs les plus malveillantes (elle était certainement enceinte et s’était mariée pour camoufler sa grossesse, disaient les mauvaises langues) s’étaient calmées. Le quartier avait fini par oublier jusqu’à l’existence de Soussou. Même moi.
Je faisais partie de ces hommes déjà mûrs qui flashaient sur cette jolie plante et qui cherchaient à attirer son attention, malgré la présence du Cerbère qui la protégeait en permanence. Elle avait toujours fait plus grande que son âge et elle en jouait avec délectation. Elle savait qu’elle était provocante et qu’elle faisait tourner la tête de tous les mâles du quartier ; elle en profitait pour les aguicher encore plus, en s’habillant en pin up. J’avais près de trente ans à l’époque ; j’avais beaucoup de succès auprès des femmes qui voyaient en moi un beau parti : j’avais fini mes études supérieures depuis longtemps déjà et j’avais une très bonne situation professionnelle et matérielle. Sans être très riche, je vivais confortablement et faisais mener à mes parents une vie elle-même confortable. Je vivais seul dans un appartement de luxe, dans un quartier chic, pas très loin du quartier où vivaient mes parents. J’avais beaucoup de relations dans le grand monde et je changeais très souvent de petite amie. Je n’étais encore jamais tombé amoureux, ce qui me permettait de papillonner de fille en fille, sans m’arrêter trop longtemps. Je ne voulais à aucun prix m’attacher. Même l’idée de fonder un foyer m’était étrangère. Je tenais à ma liberté autant qu’à la prunelle de mes yeux.
Mais chaque fois que je rencontrais Soussou, je sentais des frissons me parcourir et sa pensée me poursuivait bien longtemps après la rencontre. Je m’imaginais toutes sortes de choses. Si elle jetait un regard de mon côté pendant que l’on se croisait, je me disais que je l’intéressais. Si elle était entrain de sourire (même si le sourire qu’elle avait sur les lèvres avait une toute autre signification) je m’imaginais que c’était pour moi. Je n’arrêtais pas de fantasmer sur elle. Et je m’imagine aujourd’hui encore, que tous les hommes de mon âge qui la connaissaient, vivaient les mêmes aventures imaginaires que moi ; avaient les mêmes fantasmes.
Je reçus donc l’annonce de son incompréhensible mariage comme un coup de marteau sur la tête ; je restais longtemps décontenancé et malheureux. Et puis la vie avait repris son cours normal ; le quartier avait fini par oublier Soussou, tout comme moi d’ailleurs, qui me remis à papillonner de fille en fille et à vaquer à mes affaires professionnelles. Des années après, en rendant visite à mes parents dans mon ancien quartier, j’ai revu Soussou qui elle aussi était venue rendre visite à ses parents. Elle descendait d’une voiture conduite par un officier de gendarmerie (son mari).
J’avais d’abord remarqué une belle paire de jambes longues et blanches qui se posaient par terre l’une après l’autre. Et en relevant la tête pour voir la propriétaire de ces jambes splendides j’ai reconnu Soussou, encore beaucoup plus belle que dans mon imagination. Les années passées n’avaient pas enlevé une once à sa beauté et à son charme. Elle m’avait tout de suite reconnu. Elle ne s’était pas encore levée de son siège pour sortir de la voiture. Elle avait remarqué que mes yeux étaient rivés sur ses jambes et sur ses genoux ronds qui apparaissaient sous la jupe de son tailleur. Elle avait remarqué mon émoi. Elle me fit un grand sourire et, comme si elle ne le faisait pas exprès, elle entrouvrit encore plus ses genoux pour me laisser voir l’intérieur de ses cuisses et deviner le reste. Ce geste dura certainement moins d’une seconde, mais c’était assez pour mettre le feu à tout mon corps et à rester dans ma tête très longtemps. Son mari l’appela pour lui dire de se presser pour rentrer à la maison.
Elle alla à la rencontre de sa mère qui l’attendait à l’entrée de l’immeuble et l’embrassa longuement. J’avais l’impression qu’elle ne voulait pas entrer tout de suite à la maison ; qu’elle reprenait ses vieilles habitudes de vouloir se faire admirer par tous les hommes qui passaient et se faire jalouser par toutes les filles et femmes qui pouvaient la voir. Elle était toujours aussi provocante. Moi, dans mon imagination, je me disais qu’elle traînait ainsi pour me laisser le temps de l’admirer et pour mettre le feu à mes sens. C’est en effet ce qui arriva. Bien longtemps après qu’elle fut rentrée chez ses parents, bien après que son mari soit reparti, je restai là devant le bâtiment sans vouloir monter chez mes parents et sans vouloir partir chez moi. En mon for intérieur, je me disais qu’elle n’allait pas tarder à ressortir accompagnée de sa maman, comme elle le faisait autrefois et qu’elle allait me donner l’occasion de l’aborder pour lui faire part des sentiments qu’elle avait réveillés en moi. J’attendis longtemps ; et bien sûr, elle n’est pas ressortie.
Je revins le lendemain, et le surlendemain et plusieurs jours après, en vain. J’appris quelques temps après qu’elle était repartie chez elle, mais qu’elle n’allait pas tarder à revenir pour passer la nuit chez ses parents. Elle avait en effet déménagé de la caserne de gendarmerie du trou perdu dans lequel elle vivait avec son mari et avait emménagé dans une autre caserne plus près du quartier. Elle pouvait donc ainsi venir régulièrement rendre visite à sa maman et même passer la nuit chez elle quand son mari était de permanence. La permanence de son mari, c’était une fois par semaine. Donc une fois par semaine elle venait rendre visite à ses parents. Cette nouvelle, que je tenais de ma propre mère, femme curieuse et entreprenante, me fit l’effet d’un baume au cœur. J’étais maintenant sûr de la rencontrer et, peut être même d’attirer son attention.
Je l’ai effectivement rencontrée quelques jours plus tard sur le seuil de la porte d’entrée du bâtiment. Je l’ai saluée et me suis approché d’elle pour lui parler.
- Il faut que je te vois » lui ai-je dit presque timidement.
Elle m’a regardé, sourit puis d’une voix très basse elle m’a dit :
- Adresse-toi à maman !
J’étais estomaqué ; elle ne m’a pas laissé le temps de lui demander des explications et est rentrée chez elle. Je restais là debout comme un idiot ne sachant quoi comprendre, ni quoi faire. Je suis monté voir mes parents, dîné avec eux et je suis ressorti environ deux heures plus tard. En arrivant devant la porte de l’appartement des parents de Soussou, celle-ci s’ouvrit et laissa sortir sa maman.
Il faut que je vous parle, très rapidement, de cette femme, que tout le monde prenait pour une sorcière, tant elle était méchante et brutale dès qu’il s’agissait de défendre sa nombreuse smala. Tout le monde, y compris moi, la craignait et l’évitait pour ne pas être victime d’une des ses nombreuses agressions verbales et parfois physiques. Visiblement elle m’attendait, connaissant mes habitudes quand je venais voir mes parents. Elle m’aborda sans aucune trace d’agression, ni dans sa voix ni dans ses gestes.
- Tu t’intéresses à Soussou et Soussou s’intéresse à toi ; tu la veux et elle te veut. Seulement cela ne peut pas se passer simplement entre vous ; d’une part, elle est mariée et son mari est jaloux et violent ; d’autre part moi j’ai besoin d’argent pour m’occuper de ma famille. Donc si tu la veux tu dois respecter mes conditions : elle vient te rendre visite en ma compagnie, la nuit ; je reste avec elle tout le temps qu’elle sera avec toi ; je ne vous gênerai pas. Par ailleurs nous devons repartir très tôt le matin toujours ensemble. Et enfin avant qu’il n’arrive quoi que ce soit entre vous, je veux que tu me donnes de l’argent, beaucoup d’argent. Qu’en dis-tu ?»
Inutile de dire que je restais bouche bée, sans dire un seul mot. Je me repris au bout de quelques secondes et je lui dis :
- Je suis d’accord, mais je veux que cela se passe aujourd’hui même. Combien d’argent veux-tu ?
Elle me dit une somme que je n’avais pas en totalité sur moi. Je lui donnai ce que j’avais et lui promis de lui donner le reste le soir même à la maison. Elle réfléchit un cours instant, me dit d’accord et rentra très vite à la maison.
Je réfléchissais très longuement pour comprendre ce qui se passait. La maman me donnait (vendait serait plus juste) sa fille en exigeant d’être présente tout le temps que durerait notre étreinte et de recevoir une somme d’argent conséquente en contrepartie. La curiosité, autant que le désir, guidait mon comportement. Je voulais cette fille, d’une part parce qu’elle était belle et désirable et d’autre part parce qu’elle représentait pour moi un mystère. Je voulais absolument connaître le fin mot de l’histoire.
Le soir venu, j’étais dans mon appartement à préparer matériellement la soirée. J’avais rempli le réfrigérateur de tout ce qui pouvait se consommer, y compris quelques bières pour moi, en cas de déception. J’avais demandé auparavant à la femme de ménage qui passait une fois par semaine de venir exceptionnellement l’après midi pour mettre de l’ordre dans l’appartement. Tout me semblait parfait. J’attendais donc la venue de Soussou et de sa maman. Elles arrivèrent vers dix neuf heures. Soussou était vêtue de son tailleur strict de couleur bleu sombre, celui-là même qu’elle portait le jour où elle exposa à ma vue interloquée, l’intérieur de ses cuisses blanches. Elle avait les cheveux, d’une blondeur de blé, qui lui arrivaient aux épaules avec des mèches qui lui agaçaient les yeux et qu’elle chassait de temps en temps par un mouvement de tête très gracieux, qui à force d’être répété était devenu un tic chez elle. J’ouvris la porte très vite et les fit entrer directement dans le grand salon, meublé avec goût (du moins je le crois, parce que j’ai mis beaucoup de temps, d’argent et de recherche pour le meubler de façon moderne, confortable et fonctionnel pour mes relations amoureuses).
Je crois que j’étais le plus mal à l’aise des trois. Je leur ai demandé de s’asseoir sur le large divan en cuir et je restai debout, ne sachant pas trop comment m’y prendre. Soussou aussi ne semblait pas très à l’aise ; elle restait sagement assise, ses beaux genoux ronds et brillants restaient sagement serrés, le torse bien droit, comme si elle avait peur de se laisser aller à s’enfoncer dans le profond divan. Elle avait les yeux baissés, très loin du regard provocateur qu’elle m’avait lancé l’autre jour en descendant de voiture. La mère par contre semblait très à l’aise ; elle appréciait la situation dont elle était seule à détenir le fil conducteur. Elle jetait un regard curieux et intéressé au salon ; visiblement elle appréciait sa richesse et son confort. Au bout d’un moment elle parla :
- Je sais que tu es choqué par ce que je t’ai dit ce matin ; je vais t’expliquer pourquoi je suis ici ; Soussou est marié à un vrai malade : un homme très fortement jaloux et violent. Il n’accepte pas que sa femme sorte seule ou avec quelqu’un d’autre que lui ou moi. Je suis la seule personne en qui il ait un peu confiance, se disant que la mère ne peut pas accepter que la fille aille avec quelqu’un d’autre que son mari. Je lui ai toujours fait croire qu’il avait raison. Sa jalousie va jusqu’au point qu’il lui téléphone à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et lui demander de parler avec moi pour s’assurer qu’elle est bien en ma compagnie. Il n’y a que cela qui le rassure. Voila donc pourquoi je vous impose ma présence. Je ne vous gênerai pas. Je vois que tu as plusieurs chambres ; je dormirai dans l’une d’elle pendant que vous resterez ici ou ailleurs dans ta chambre. Je vous laisse faire connaissance pendant que je visite la cuisine. Nous n’avons pas encore mangé, comptant sur toi pour bien nous nourrir. Je m’en vais m’occuper du repas.
Elle joint le geste à la parole et alla s’affairer dans la cuisine. Ses paroles m’ont très largement réconforté ; je restai quelque temps silencieux assis dans un fauteuil en face de Soussou. Je perdais beaucoup de mon assurance devant elle ; elle m’intimidait plus que toute autre femme ne l’a jamais fait. Je voulais m’asseoir à côté d’elle et la prendre dans mes bras pour la protéger. J’étais tellement attiré par ses genoux et par le paradis qui se cachait au dessus d’eux que je voulais y poser mes mains pour les caresser mais surtout pour les ouvrir et revoir l’image qui s’était offerte à moi au cours de l’épisode de sa sortie de voiture. J’admirai sa grande bouche à moitié ouverte, entourée par les plus belles lèvres ourlées que je n’ai jamais vues. On avait envie de les mordre dès qu’on la regardait. Ses yeux ! Ses merveilleux yeux de gazelle, de couleur marron clair qui s’harmonisait parfaitement avec sa peau très blanche, au regard profond et parfois provocateur, très légèrement maquillé. Même son nez qu’elle avait un peu trop long ne dépareillait pas l’ensemble. Son menton venait compléter harmonieusement l’ensemble du visage ; il était volontaire, légèrement pointu et relevé ; il ne tombait pas comme ceux de la plupart des femmes de ma connaissance et n’avait pas de début de double menton que l’on voit chez beaucoup de femmes. Le cou était long d’une blancheur immaculée, à la peau brillante et lisse. Le reste du corps, celui qui était caché, je vous en parlerai plus tard ; mais déjà je supputais qu’il était à l’image du visage, beau et attirant.
J’avais envie de déposer un léger baiser sur son cou pour vérifier la douceur de sa peau. Je m’approchais doucement et je m’assis près d’elle ; elle ne bougea pas. J’étendis mon bras pour lui entourer l’épaule et la serrer contre moi ; au début elle offrit une petite résistance, mais comme j’insistai elle se laissa faire. Je déposai un léger baiser sur son cou et me rendit compte de la douceur de soie de sa peau. Elle eut un léger frisson et me repoussa sans brutalité en disant :
- Ma mère va bientôt revenir !
Je me rendis compte que c’est la première fois que je l’entendis parler ce soir. Je me mis donc à la faire parler de son mari ; ma curiosité était plus forte que mon envie de démarrer les préliminaires de l’amour. Elle parlait difficilement ; il fallait lui tirer les mots presque un à un. Voila ce que je retins de son histoire avec son mari.
Quand ils s’étaient mariés, elle était très jeune, dix neuf ans. Elle était séduite par cet homme grand, fort et viril. Mais ce qui l’a le plus attirée, c’était son uniforme d’officier de la gendarmerie nationale. L’uniforme est en effet, aujourd’hui encore, le symbole d’autorité, de pouvoir et de reconnaissance sociale dans nos contrées. Au début il était aux petits soins pour elle et était très gentil. Mais très vite sa nature jalouse prit le dessus. Il acceptait très mal que la beauté éclatante de se femme soit l’objet de regards concupiscents des hommes (de la compagnie de gendarmerie dans laquelle ils vivaient d’abord, de toute la ville ensuite). Il avait commencé à lui interdire de s’habiller de manière à attirer les regards, puis de sortir seule et enfin de sortir tout court. Quand elle se rebellait, il la cognait pour lui monter qu’elle n’appartenait qu’à lui et que seul lui avait le droit de la regarder, de l’admirer, de fantasmer sur elle et de la posséder.
Elle avait souffert le martyre tout le temps qu’elle avait habité dans cette compagnie de gendarmerie de l’intérieur du pays ; elle ne pouvait même pas exiger d’aller rendre visite régulièrement à ses parents pour prendre un peu de vacances ; l’endroit où ils habitaient était trop loin pour pouvoir se permettre de s’y éloigner quelque temps. Son travail était contraignant et exigeait une présence permanente à proximité de la compagnie qu’il dirigeait. Elle avait fini par développer contre lui une rancune immense ; elle avait juré de se venger à sa façon. Il ne supportait pas qu’elle soit admirée par les autres hommes, elle le fera cocu un jour pour bien lui montrer que c’est elle qui aura le dernier mot. Elle n’attendait que l’occasion.
Celle-ci se présenta le jour où son mari eut une promotion et fut muté au nord, tout prêt de l’endroit où vivaient ses parents à elle. Elle en fut heureuse et exigea de son mari qu’elle rende régulièrement visite à sa maman ; et même qu’elle y passât la nuit. Après avoir refusé au début et après qu’elle lui fait le coup de la grève du sexe (c’est très facile pour une femme de trouver toutes sortes de prétextes pour ne pas se donner à son homme) il finit par céder, mais posant cette fameuse condition d’être toujours aux côtés de sa maman. Elle s’en ouvrit à sa mère, qui comprit tout de suite le profit qu’elle pouvait tirer da la situation. Quand je lui demandai « pourquoi m’avoir choisi moi ?» Elle répondit que c’était d’abord un hasard ; que je lui plaisais déjà beaucoup quand elle était très jeune, et enfin, qu’avec moi, elle était sûre que tout allait se passer dans la discrétion. Je voulais lui poser la question gênante de l’argent, mais je n’ai pas osé (j’appris plus tard, qu’elle n’était pas au courant de la transaction. Je crois qu’elle n’a jamais su que sa maman profitait de la situation pour arrondir les fins de mois difficiles de son foyer ; elle n’avait que la faible retraite de son vieux mari pour faire vivre la nombreuse famille).
Je recommençai à l’enlacer et la caresser doucement, en surveillant du coin de l’œil la porte de la cuisine ouverte pour vérifier que la mère continuait de s’affairer dans la cuisine, nous mijotant un gentil repas. Je l’embrasai sur la joue qui me faisait face, me rapprochant petit à petit de ses lèvres que je voulais absolument croquer. Elle me laissait faire, mais ne répondait pas encore à mes avances ; elle restait assise bien sage, les genoux toujours serrés, le torse bien droit et la tête haute. Je mis beaucoup de temps pour la dégeler et la sentir bouger son corps pour le rapprocher du mien, insensiblement mais de manière inéluctable. J’en profitais pour lui retourner la tête vers moi et poser mes lèvres sur les siennes. Elle resta un moment la bouche close, puis sur insistance de mes lèvres et de ma langue, elle finit par l’ouvrir et laisser pénétrer ma langue dans sa bouche. Je me mis à la recherche de sa langue que je finis par trouver et avec laquelle j’entrepris le jeu du chat et de souris ; dès que ma langue rencontrait la sienne, cette dernière s’éloignait ; je recommençai la manœuvre à plusieurs reprises, profitant au passage de son abondante salive sucrée, que j’avalai goulûment. Et puis elle se prit au jeu et laissa sa langue au contact de la mienne qui la titillait et avec laquelle elle entreprit un duel coquin ; parfois c’était ma langue qui attaquait la sienne et qui essayait de lui grimper dessus ou de lui passer par en dessous ou même de l’enrouler. Parfois c’était la sienne qui sortait de sa bouche pour entrer par effraction dans la mienne et venir y chercher une giclée de salive qu’elle avalait aussi goulûment que moi je buvais la sienne. Nos baisers se multiplièrent et devinrent torrides. Ni elle, ni moi ne pensions plus à sa maman. Nous étions seuls au monde dans cet appartement.
Tout en continuant à l’embrasser, je me mis à lui dégrafer les boutons de son chemiser fermé à l‘intérieur de la veste de son tailleur qu’elle avait gardée sur elle. Mes gestes étaient fébriles comme ceux d’un jouvenceau amoureux. Je mis un temps fou pour arriver à mes fins. Quand tous les boutons furent ouverts je quittais sa bouche pour regarder à l’intérieur de son chemisier. Elle avait un soutien gorge à balconnets en soie noire, qui mettait en valeur une poitrine fière, bien plantée et ferme. Ses seins avaient une masse appréciable, sans être grands. Ils étaient d’une blancheur de lait. J’en sortis un pour le voir en entier et lui caresser le téton violacé et dru. Elle poussa un petit soupir de plaisir et me demanda avec ses yeux de continuer à rouler comme cela son téton entre mes doigts ; doucement, en le pinçant de temps en temps pour mieux tester sa dureté. J’en fis de même avec le deuxième téton ; elle continuait de gémir tout doucement et commençait à tortiller insensiblement ses hanches. Je sentais le désir monter en elle et finir par l’envahir. Je lui dis à l’oreille
- Allons dans la chambre, ta mère comprendra !
Après une très courte hésitation, elle me fit oui d’un léger mouvement de tête et quitta le divan pour me suivre dans la chambre. Nous y allâmes presque en courant, tant notre désir d’être ensemble dans un lieu sûr, était fort. Arrivés dans la chambre, je fermai la porte et je plaquai mon amante contre elle pour lui donner un très long baiser passionné, mouillé et torride. Elle y répondit avec autant de passion et d’ardeur ; nos langues s’entremêlaient et nos salives se mélangeaient passant de sa bouche à la mienne et inversement. J’avais l’impression d’être devenu le maître du temps ; notre baiser dura une éternité et ni elle, ni moi ne voulûmes y mettre fin. Mon corps était parcouru par une série de décharges électriques qui mirent tous mes sens au supplice; mon bas ventre me faisait mal, tant l’excitation était forte. Mon membre était devenu monstrueux et voulait se libérer du slip et du pantalon dont il était prisonnier. La bosse qu’il faisait sur le devant de mon pantalon était énorme. Soussou s’en rendit compte quand il venait se frotter contre son ventre. Elle arrêta le baiser, me poussa par les épaules pour que je m’éloigne d’elle et elle regarde mon entrejambes :
- Oh là là ! fit-elle, ne me dit pas qu’il est aussi grand !
Je lui pris la main et la guida vers mon bas ventre pour qu’elle vérifie par le toucher. Le contact de sa main qui commença pétrir mon engin à travers le tissu du pantalon et du slip électrisa mes nerfs. Mon membre devint encore plus gros et plus dur et commença à me faire mal tant il était tendu.
- Sort-le ! lui ordonnai-je, espérant que le ton sans réplique que je prenais n’allait pas la choquer.
Bien au contraire; elle obéit avec empressement, curieuse de d’admirer l’engin. Elle s’y prit avec une telle habileté qu’au bout de quelques seconds je me retrouvai le pantalon et le slip baissés sur mes genoux et le sexe en l’air tendu vers le ciel, raide et dur comme de la pierre. Elle l’admira un moment en silence puis me dit tout doucement à l’oreille :
- Tu vas m’éclater la vulve avec un tel engin ! Je croyais que celui de mon mari était grand, mais comparé au tien on dirait une merguez !
Cela eut le don de décupler mon excitation. Je voulais la voir à genoux devant moi et me sucer. J’allais le lui ordonner ; elle devança mon ordre, se mit à genoux et pris mon sexe dans une de ses mains et essaya d’en faire le tour. Elle n’y arriva pas ; elle s’y prit à deux mains pour le branler. Visiblement cela l’excitait de tenir un aussi gros zob dans ses mains. Elle commença à faire un mouvement de caresse à deux mains de haut en bas, puis de bas en haut. Je n’avais encore jamais connu cette façon de masturber un homme ; de temps en temps une de ses mains s’éloignait de l’autre et allait pétrir les couilles qui étaient devenues aussi dures qu’une pierre. Puis elle reprit la manœuvre de masturbation à deux mains. Je sentais que si elle continuait comme cela, elle allait me faire jouir.
Or je ne voulais pas jouir dans ses mains ; je voulais le faire dans sa bouche. Elle ne me laissa le temps de le lui demander (ordonner ?). Elle arrêta de me masturber posa le gland de mon membre entre ses lèvres entrouvertes, ouvrit très largement sa bouche et se l’enfonça précautionneusement dans sa bouche, puis dans gorge, en faisant un effort pour ne pas vomir. L’envie était tellement forte que j’étais tenté de commencer un mouvement rapide de va-et-vient afin de me libérer de cette pression insupportable ; je sentais que mon sexe allait éclater. Je me retins pourtant de tout geste maladroit qui pouvait la faire vomir. Je la laissais faire ; lentement tout d’abord, puis de plus en plus vite, au fur et à mesure que sa bouche et sa gorge s’habituaient à la présence de l’énorme bâton, elle entreprit elle-même le mouvement de va-et-vient que j’attendais si ardemment. Sa langue jusque là absente du scénario, se mit de la danse et vint de temps en temps titiller le gland et l’envelopper, lui envoyant ainsi d’agréables décharges électriques qui avaient le don de gonfler encore plus mon membre. Elle sentit le moment où j’allais éclater ; j’eus peur un moment qu’elle ne se retire pour me faire éjaculer à l’extérieur. Elle n’y fit rien ; au contraire elle accéléra le mouvement et bientôt j’explosais dans sa gorge. Je lui envoyais une première longue décharge d’un sperme épais, chaud et gluant qui alla directement au fond de sa gorge. Elle faillit étouffer, mais résista à l’envie de se retirer pour mieux respirer ; elle retira légèrement sa tête pour dégager sa gorge et reprit le mouvement qui allait libérer mon ventre du reste de sperme emmagasiné. Il sortit à grandes giclées qui allèrent tapisser le fond de sa bouche. Elle mit un peut de temps pour tout avaler ; mais elle finit par boire la toute dernière goutte, sans rien rejeter à l’extérieur.
J’étais fier d’elle. Je savais qu’elle n’avait pas joui et qu’elle s’était efforcée à faire avec moi une chose qu’elle avait toujours refusée à son mari : avaler son sperme. Je la fis se relever, la pris dans mes bras et lui donna un long baiser –qui sentait encore mon sperme- pour la remercier. Je la fis asseoir sur le lit, lui demanda d’ouvrir ses genoux et ses cuisses pour me mettre en contact avec son intimité. Elle ne se fit pas prier mais commença d’abord par enlever sa veste de tailleur qu’elle portait encore, puis sa chemise (elle garda le soutien gorge à balconnets, ce ne me gênait aucunement) et remonta, sans l’enlever, sa jupe jusqu’à ses hanches. Je découvris tout à coup son jardin secret, même si sa culotte de soie noire faisait encore barrière à mes yeux exorbités. Le haut de ses genoux était absolument conforme à ce que j’imaginais : d’une blancheur laiteuse, la peau ferme et brillante, tout en muscles longs, superbement galbés ; le tout menant à l’antre du diable; celle pour laquelle tant d’hommes, y compris moi, seraient prêts à être damnés.
Je mis ma main sur ses genoux et entrepris de les caresser en suivant leur rondeur et en remontant délicatement vers le haut de ses cuisses. Ma main caressante se faisait de plus en plus lourde au fur et mesure qu’elle se rapprochait du petit renflement de son entrecuisse. Elle ouvrait de plus en plus grand ses cuisses, de manière à faciliter la progression de ma main. Tout en la caressant je regardais son visage ; ses yeux étaient fermés ; elle était totalement à l’écoute de son corps tendu comme un arc, en attente de la délivrance. Elle gémissait presque en silence et frémissait chaque fois que ma main se rapprochait de sa culotte. Quand enfin je touchai cette dernière, elle se tendit encore plus. Elle eut un sourire béat de satisfaction, tout en avançant ses hanches pour m’indiquer qu’elle voulait que ma main pénètre à l’intérieur de la culotte et prenne possession des lieux. J’écartais le tissus de la culotte et découvrit une chatte, complètement épilée, brillante d’humidité.
Ses grandes lèvres ressemblaient aux lèvres de sa bouche, fortement ourlées et brillantes. Elles étaient une invite aux caresses. Je les ouvris légèrement pour y faire pénétrer deux doigts qui entreprirent de caresser ses petites lèvres et qui se mirent à la recherche du clitoris. Ils ne tardèrent pas à le découvrir et à le titiller. Au contact de son clitoris, elle eut un petit cri de plaisir. Elle murmura dans un souffle :
- Continue ! Continue ! Ne t’arrête pas ! C’est trop bon !
J’introduisis un troisième doigt et continuais à farfouiller dans son vagin dégoulinant d’un liquide visqueux et doux qui me remplissait la main. Ma main entreprit un mouvement rapide de va-et-vient qui lui fit pousser des gémissements de plus en plus bruyants. Elle n’était plus silencieuse et n’avait plus peur d’être entendue de sa maman, dont elle avait oublié jusqu’à la présence. Elle poussait des petits cris de plaisir et me prit la main pour lui faire imprimer le rythme qui lui convenait le mieux.
Elle haletait de plus en plus fort. Je la regardais prendre son plaisir, les yeux fermés, deux doigts jouant avec un de ses tétons qu’ils caressaient doucement, en même temps qu’elle forçait ma main à aller de plus en plus vite dans son vagin. Je voyais ses lèvres devenir blanches à force d’être tendues vers la jouissance finale ; je voyais la salive sortir de sa bouche et s’étaler sur son menton puis descendre vers son cou ; je voyais ses narines palpiter ; je la voyais aller irrémédiablement vers la jouissance. Une jouissance que je pressentais violente.
Effectivement, elle éclata soudain, comme un tonnerre et poussa un long râle de plaisir très sonore. Elle se mit à dire des mots incompréhensibles, parmi lesquels je crus déceler cette phrase répétée à l’infini :
- Je jouis ! Je jouis !...
Elle se détendit petit à petit, ouvrit grand les yeux, me regarda avec la tendresse d’une chatte repue et me fit un sourire éclatant de bonheur. Je gardais ma main encore un moment dans son vagin, puis je la retirai pour la mener à ma bouche pour sentir l’odeur de girofle de sa chatte et goutter à son liquide qui avait un goût salé très agréable. Elle rit de bon cœur en me voyant faire cela.
Je lui fis garder ses jambes écartées pour garder l’image des sa chatte sans poils, plus luisante que jamais. Ses petites lèvres continuaient de palpiter sous les grandes lèvres ouvertes. C’était une invitation à venir les embrasser et les sucer. Je ne me fis pas prier ; je me mis à genoux au bas du lit, lui arracha brutalement sa culotte, lui écarta les genoux et les cuisses et avança ma tête vers sa chatte. Je lui demandai de relever ses genoux de manière à poser ses pieds sur le bord du lit ; ce qu’elle fit avec plaisir me mettant sous les yeux, en même temps que sa chatte ouverte, mouillée et luisante, l’anneau serré de son anus, d’un couleur sombre indéterminée. C’était le paradis qui se présentait à mes yeux. Je posai ma bouche sur sa vulve et après avoir ouvert ses grandes lèvres avec mes doigts, je fus accueillis par cette odeur enivrante que j’avais sentie auparavant en gouttant à son liquide : une odeur de girofle très agréable. Je ne pus m’empêcher de sortir ma bouche un moment de ce réceptacle à plaisir, pour lui dire que sa chatte était parfumée au clou de girofle. Elle eut un gloussement de plaisir et me prit la tête pour la remettre à sa place.
Je me remis à la lécher et à la sucer avec application, utilisant ma langue pour pénétrer le plus loin possible dans son vagin, mes lèvres pour emprisonner et titiller son petit clitoris rose et ferme et, toute ma bouche pour aspirer son précieux liquide qui coulait abondamment. Je faisais bouger ma tête en suivant le rythme que Soussou lui imprimait en la tenant fortement serrée entre ses mains. Je sentais tout le plaisir qu’elle prenait à ce cunnilingus forcené ; elle relevait son bassin aussi haut qu’elle le pouvait tout en plaquant ma tête contre son sexe dans une tentative désespérée de la faire rentrer en entier dans son vagin. Elle gémissait maintenant sans retenue et annonçait qu’elle allait jouir, qu’elle allait me déverser du jus dans ma bouche ; qu’elle voulait que je le boive en entier, sans laisser aucune goutte m’échapper ; qu’elle voulait que je lui mette un doigt dans le cul pour la faire jouir encore plus.
Je mouillais un doigt avec son jus visqueux et entrepris de forcer l’entrée de son cul. Il y est entré assez facilement, bien que l’anus soit encore bien serré. Je me fis la remarque qu’elle n’était pas totalement vierge de ce côté là, mais que son anus n’a pas encore reçu une verge d’homme; elle devait se contenter du doigt de son mari pendant qu’il la baisait par devant. Mon doigt se mit à tourner à l’intérieur de son anus, le plus profondément qu’il put, au rythme du mouvement de ma bouche dans sa chatte. Elle poussa un gémissement long et saccadé puis dans un râle rauque et puissant elle déchargea, déchargea et déchargea encore. Elle coulait comme une fontaine en gémissant et criant qu’elle adorait baiser comme cela, comme une pute, sans se retenir, sans faire semblant. C’était tellement fort chez elle que j’eus peur un moment qu’elle ne s’évanouisse. Puis elle se calma petit à petit, desserra son étreinte sur ma tête et me permit de mieux respirer.
Je reprenais mon souffle et vint m’allonger près d’elle en la regardant avec tendresse. Je lui demandais pourquoi elle avait tendance à fermer les yeux quand elle faisait l’amour. Elle me répondit qu’elle n’avait jamais fait attention à ce détail.
- Probablement, pour mieux me concentrer sur la jouissance ! me dit-elle. Je n’ai jamais autant joui de ma vie. J’ai aimé faire l’amour avec mon mari, mais j’ai toujours été obligée de me retenir, pour qu’il ne me prenne pas pour une salope ou une pute. Lui, il pouvait jouir comme il voulait en me prenant dans toutes les positions qui lui plaisaient, surtout celles qui font mal et me font crier de douleur. Il a un côté violent et sadique qu’il assouvit avec moi. Il n’y a aucune tendresse en lui quand il baise. Il assouvit un désir, sans plus. Et puis, dès qu’il sent que j’y prends un quelconque plaisir, il devient fou de colère en hurlant que je suis une salope qui ne pense qu’à ça et, qu’à la moindre occasion, j’irai me faire baiser par n’importe qui. Il me fait peur quand il est comme cela. Je me suis donc toujours retenue de montrer mon plaisir, s’il m’arrivait d’en avoir. Et j’en ai eu très peu.
Ces confidences sur l’oreiller ont eu le don de me la rendre encore plus chère. Je lui demandais comment elle faisait pour jouir, pour avoir une vie sexuelle équilibrée.
- Tu as dû tromper ton mari quelques fois pour prendre du plaisir ! Ne me dis pas non, je ne te croirais pas !
Elle répondit que j’étais le premier ; non pas qu’elle n’en ait pas eu envie, mais qu’à aucun moment son mari ne l’avait lâchée d’un pouce pour qu’elle trouvât un peu de liberté pour s’envoyer en l’air avec quelques gendarmes de la caserne, ou avec le premier venu.
- Tout ce temps là je me suis contentée de mes doigts et de mon imagination.
Je l’ai prise dans mes bras pour la réconforter, l’embrasser et lui dire que j’étais tombé amoureux fou d’elle. C’est le moment que choisit sa maman, dont on avait oublié jusqu’à l’existence, pour frapper à la porte et crier que le repas était prêt. La panique s’empara de Soussou qui plongea sous le drap et y cacha jusqu’à sa tête. Moi qui avais gardé un tee-shirt, je cachai la nudité de mes jambes et de mon intimité sous le même drap que Soussou et criai à la maman d’entrer. Elle ouvrit la porte en la poussant avec un pied, les bras chargés d’un lourd plateau contenant un repas pantagruélique et vint le déposer sur le lit. Elle souriait béatement. J’eus l’impression fugace qu’elle se comportait comme une maman qui venait de marier sa fille et à qui elle rendait visite le lendemain de sa nuit de noce. Elle était fière de sa fille ! Comprenne qui peut les idées farfelues qui peuvent passer dans la tête d’une maman.
Elle appela doucement sa fille pour qu’elle sorte sa tête de dessous le drap. Ce que Soussou fit, toute rouge de crainte, de honte, de timidité et que sais-je encore. La maman contourna le lit et alla s’asseoir à côté de sa fille en l’embrassant sur le front et en lui disant qu’elle était fière d’elle ; de ce qu’elle venait de faire cette nuit. Elle s’était bien vengée d’un mari qui croyait avoir tous les droits et qui a fini par avoir ce qu’il méritait.
- Même s’il ne l’apprenait jamais, tu auras quand même toujours la joie de savoir qu’il porte une immense paire de cornes ! conclut-elle.
Elle se tourna ensuite vers moi et me dit de bien prendre soin d’elle, qu’elle a déjà trop souffert pour son jeune âge et qu’elle a besoin d’un soutien ferme pour s’en sortir et demeurer forte. J’étais très ému et promis tout ce qu’elle voulait. Elle est ressortie de la chambre en disant qu’elle allait manger dans la cuisine et puis dormir un peu, en attendant le moment où le fou allait appeler. Soussou pleura quelques secondes et vint se blottir tout contre moi, comme si elle avait besoin d’être protégée. Je l’entourai de mes bras et lui susurrai des mots d’encouragement et d’amour. Je lui dis qu’il était temps que l’on se nourrisse pour retrouver un peu des forces que nous avons perdues au combat. Elle sourit à ces mots, rapprocha le plateau et se mit à manger de très bon appétit. Sa maman nous avait préparé un repas très bon avec ce qu’elle avait trouvé dans le réfrigérateur : des steaks bien épais et bien tendre, des haricots verts sautés, des pommes sautées, de la salade verte et un panier de fruits de saison. Et une grande carafe de jus de fruits qu’elle avait pressés elle-même. Soussou avait un appétit d’ogresse, elle mangea tout, sans rien laisser, puis s’attaqua aux fruits. Je la regardais manger avec admiration.
Quand elle eut fini de manger, elle se leva pour ranger le plateau sur une table basse qui se trouvait à coté du lit en me faisant admirer au passage toute son anatomie qui était restée dénudée, revint se blottir dans mes bras et me demanda de l’embrasser. Ce que je fis avec empressement. Un baiser plus calme et plus tendre que ceux échangés auparavant.
- Tu ne m’aimes déjà plus ! » se plaignit-elle.
J’ouvris des yeux tout étonnés. Elle me sourit et me dit qu’elle veut un baiser torride, pas un baiser tendre.
- Je suis encore en chaleur et toi tu n’as joui qu’une seule fois. Je veux te donner encore beaucoup de plaisir. Je veux que toute ta vie tu te rappelles de Soussou et du plaisir que tu as pris avec elle. Et celui que tu lui as donné !
Je repris donc sa bouche et lui appliquai un violent baiser brûlant, mouillé et pénétrant. Elle ouvrit ses lèvres et desserra ses dents pour laisser passer ma langue qui s’est mise à la recherche de la sienne. Le combat de langues reprit jusqu’à l’essoufflement ; nos salives continuaient de passer d’une bouche à l’autre et de descendre avec volupté dans nos gorges. D’une main je lui tenais la nuque pour que sa bouche reste collée à la mienne et de l’autre main je me mis à lui pétrir les fesses qu’elle avait rondes, bombées et fermes. Je passai d’une fesse à l’autre pétrissant ses chairs voluptueuses.
- Tourne-toi et montre-moi tes fesses !
Elle obéit et me présenta son joli fessier bien bombé, ferme et tellement doux au toucher. Je posais mes lèvres sur une des fesses et me mit à l’embrasser et à la lécher sans relâche ; je passai à l’autre fesse pour lui faire subir le même traitement. Elle poussait des petits rires de contentement. Je la fis mettre à quatre pattes, en lui faisant relever ses hanches le plus haut possible.
Elle se laissa faire en calant bien sa tête dans un duvet. Elle me présentait ainsi son superbe cul ; le panorama montrait à mes yeux, fous de désir, ses deux orifices d’amours : une chatte superbe, sans aucune trace de poils qui ne demandait qu’à s’ouvrir et s’offrir à ma queue qui avait repris des proportions monumentales du fait de l’excitation due au spectacle des ses deux réceptacles d’amour offerts à ma vue et à ma gourmandise ; un orifice anal avec une rondelle sombre serrée et palpitante.
- J’ai envie de t’enculer » lui dis-je, tout en commençant à lui lécher son anus pour le mouiller et le lubrifier.
Elle ne me répondit pas, mais ne fit rien pour me dissuader. Je continuais donc à faire jouer ma langue entre ses fesses, tentant sans succès de la faire pénétrer à l’intérieur de son cul. Son anus avait presque le même goût, salé et acide, que sa chatte. Je plongeai deux doigts dans son vagin, qui s’était remis à mouiller pour retirer un peu de son liquide visqueux et me mit à lubrifier son anus. Rapidement je pus introduire un doigt, puis deux dans son anus qui restait serré. Je fis tournoyer mes doigts à l’intérieur en essayant d’élargir l’entrée pour permettre à mon membre d’y entrer sans faire trop de dégâts. Je savais qu’elle était encore vierge de ce côté.
Je lui ouvris ses fesses très grand et installa le gland de mon sexe face à l’ouverture de l’anus, sur la rondelle. Elle eut une légère crispation de crainte, mais ne fit rien pour m’empêcher de continuer. J’appliquais une pression assez forte pour forcer l’ouverture, le gland entra difficilement ; je restai comme cela un moment pour que le cul de ma belle s’habitue un peu à ce membre qui la pénétrait. Elle m’accueillit dans son cul sans même un petit cri de douleur. Peut-être que je ne lui ai pas fait mal, pensai-je sur le coup. Je continuai la pression pour faire rentrer toute la hampe jusqu’au fond, jusqu’à ce que mes couilles viennent rencontrer ses fesses. Elle ne cria pas non plus. Je fis faire à mon gourdin le chemin inverse toujours avec précaution et le replongea au fond de la cavité. Elle commença à gémir ; je ne sais si c’était de plaisir ou de douleur. Peu m’importait la raison ; je n’en avais cure ; j’étais trop excité et son cul était si accueillant, que je me mis à y aller comme une bête. Ses gémissements étaient devenus plus forts ; je les couvris par les hans de bûcheron que je poussais chaque fois que je la pénétrais. Je lançais ma main vers sa chatte à la recherche de son clitoris ; au bout d’un moment je le trouvai et me mis à le masturber en même temps que j’accélérai le mouvement de va-et-vient de mon gourdin dans son cul. Elle criait maintenant ; de plaisir ! Je criais aussi que j’adorais l’enculer comme cela ; qu’elle était maintenant toute à moi ; que j’allais lui remplir le cul d’un beau sperme abondant, épais et brûlant ; que je lui ferai sucer mon zob une fois sorti de son cul ; que je l’aimais…
Au bout d’un moment je sentis que j’allais cracher tout mon foutre et que j’allais jouir comme une brute dans son cul. J’accélérai le mouvement de mes doigts dans son vagin et sur son clitoris de manière à la faire jouir en même temps que moi. Elle n’attendait apparemment que cela et elle explosa sur ma main, tandis que j’explosai dans son cul. Nous poussâmes tous les deux un long râle rauque de plaisir et pendant que mon gourdin explosa en lançant plusieurs giclées de sperme au fond de son anus, son vagin à elle se mit à décharger, sur ma main et à l’extérieur, une grande quantité de son précieux liquide. Je sortis doucement de son cul, la retourna sur le dos et plongea ma bouche dans son vagin pour lécher et boire tout le jus que pouvais récupérer. Elle me demanda de me retourner de manière à mettre mon pénis un peu assoupi au niveau de sa bouche pour le sucer ; pour sucer les traces de sperme qui restaient et tout ce qu’il avait ramené en ramonant son cul. Comme j’aimais cette femme qui me donnait tant de plaisir ! Je le lui dis et tirait d’elle un sourire un peu las et un peu triste d’une lionne rassasiée.
C’est à ce moment que son téléphone portable se mit à sonner.
- C’est mon mari, fit-elle en répondant après avoir laissé le téléphone sonner quelque temps. Oui Redha, dit-elle d’une voix forte et coléreuse. Qu’est-ce que tu me veux à cette heure-ci ? Laisse-moi un peu tranquille !
De l’autre côté du téléphone, je devinais une voix hésitante, s’excusant d’appeler si tard. Il avait dû lui dire qu’elle lui manquait et qu’il avait envie de l’avoir près d’elle.
- Non ce n’est pas cela que tu cherche ! Tu cherches à savoir si je ne suis pas entrain de baiser avec un autre homme ! J’en ai absolument marre de tes soupçons ! Je suis toujours sous la garde de ma mère ! Comment veux-tu que j’aie les moyens de m’offrir à quelqu’un d’autre ! Et puis à force de soupçons et de méfiance, je vais finir par trouver une occasion pour te tromper !
A l’autre bout du fil, Redha, semblait s’excuser et assurer sa femme qu’il n’avait absolument aucun soupçon. Si c’était le cas, il ne l’aurait pas laissé passer tant de nuits chez ses parents. D’ailleurs demanda-t-il « où est ta maman ? » Elle répondit furieuse (quelle comédienne !)
- Où veux-tu qu’elle soit ? Elle dort à côté ! Tu ne veux tout de même pas que je la réveille, rien que pour t’assurer qu’elle est avec moi ! Il n’en est pas question ! Qu’est-ce que tu crois ? Qu’un homme est à côté de moi et qu’il me fait des choses. Et bien oui ! Il y a un homme à mes côtés qui m’a baisée comme un dieu ; qui a un zob bien plus gros et plus long que le tien ; qui m’a pénétrée de partout ; qui m’a fait jouir comme jamais toi tu ne m’as fait jouir ; qui m’a fait hurler de plaisir ; tout le quartier a du entendre mes cris à force de jouir ! Et en plus je suis tombée amoureuse de lui et je vais te quitter pour le suivre au bout du monde !
De l’autre côté du téléphone, Redha devait fulminer et exiger de sa femme qu’elle lui passe sa mère. Il devait menacer très fort, y compris de venir cette nuit même pour lui régler son compte à elle et à son amant. Sentant qu’elle était allée trop loin, Soussou prit un ton plus doux tout en lui assenant ses vérités.
- Tu sais bien que rien de tout ce que je t’ai dit n’est vrai. Mais je te prie de croire que si tu continues avec ta jalousie maladive et ta suspicion, tout cela deviendra un jour vrai ; et tu ne devras t’en prendre qu’à toi-même. Je vais réveiller maman pour te parler et te rassurer, espèce de malade.
Elle se retourna vers moi avec un large sourire de victoire et tout en me lançant une œillade coquine, elle appela sa maman. Celle-ci, qui semblait parfaitement connaître le manège, mit moins d’une seconde pour débouler dans la chambre et prendre le téléphone des mains de sa fille. Elle parla quelques secondes avec son gendre en prenant le ton sévère d’une femme qu’on a réveillé pour rien, lui souhaita tout de même bonne nuit et rendit le téléphone à sa fille, avant de quitter la chambre avec un petit rire moqueur. Soussou reprit le téléphone et dit à son mari :
- Tu es rassuré maintenant ? Alors bonne nuit et laisse nous dormir tranquillement ».
Et elle raccrocha sans plus attendre. Elle plongea sur moi en riant en me submergeant de baisers.
- Je suis contente de moi ! dit-elle. C’est la première fois que lui parle aussi crûment ; cela m’a soulagée et, j’ai honte de te le dire, cela m’a excitée de lui parler ainsi tout en étant entre tes bras. J’ai la chatte qui coule, rien que d’y penser. La prochaine fois, je lui parlerais avec ta verge dans le cul. Ma vengeance n’en sera que plus forte.
J’ai mis ma main entre ses cuisses et effectivement elle coulait très fort. Cela m’a excité et a réveillé mon sexe qui s’était quelque peu écroulé. L’envie de la pénétrer en force encore une fois s’est faite entêtante. Je l’ai embrassée sur le bout des lèvres, puis sur les yeux, puis sur le front et enfin le lobe de son oreille gauche et je lui ai murmuré :
- Je veux t’empaler ! Je veux te baiser à la levrette pour mon seul plaisir ! Je veux te faire mal pour te faire sentir que tu m’appartiens que tu es à moi pour toujours! Je veux que tu ressentes la force de ma queue entrain de te posséder ; que tu t’en rappelles toute ta vie ! Tu es à moi, rien qu’à moi ! Mets-toi vite en position que je te fasse crier, comme tu l’as dit à ton mari !
Pendant tout le temps que je lui parlais elle me regardait avec ravissement ; ses grands yeux ne quittaient pas ma bouche et elle souriait. On aurait dit que je venais de prononcer des paroles d’amour tendre ou de passion et qu’elle les attendait depuis des lustres.
- Oui je veux t’appartenir, le plus longtemps possible ; toutes les nuits où je pourrais me libérer, je les passerai avec toi ; si tu veux toujours de moi. Je viens de tomber sérieusement amoureuse de toi et rien ne me fera plus plaisir que de te donner du bonheur.
« Baise moi fort ! » dit-elle en se mettant à quatre pattes, la tête tournée vers le bas du lit, en me présentant son superbe fessier et en remontant le plus haut possible ses hanches afin d’être à la hauteur de mon gourdin qui frétillait déjà à l’idée d’aller se réfugier dans la grotte du paradis. Nous n’avions pas besoin de préliminaires ; elle était déjà toute mouillée et moi je bandais à m’exploser le sexe. Je pris ma queue dans une main et je dirigeais le gland vers l’ouverture de la fente entre les deux grandes lèvres qui s’écartèrent gentiment pour le laisser passer. Une fois en position j’attrapais ma partenaire par les hanches pour les immobiliser pendant que d’une forte poussée du basin j’introduisis l’engin jusqu’au fond du vagin. Elle se raidit légèrement ; j’ai du lui faire un peu mal en y allant aussi franchement. Je n’en avais cure ; je me retirai jusqu’à l’entrée de la grotte et fit rentrer la bête une seconde fois tout aussi franchement. Elle gémit, tourna la tête, me fit un grand sourire et me dit qu’elle sentait bien mon engin qui lui remplissait totalement sa chatte.
- J’adore ton gros zob, bien ferme et viril entrain de me défoncer la vulve !
Les phrases et les mots qu’elle prononçait devenaient de plus en plus incompréhensibles au fur et à mesure que j’accélérai le rythme du va-et-vient et que j’entrepris en même temps des mouvements circulaires de mon bassin afin de ne pas laisser le moindre espace libre à l’intérieur de son vagin. Je frottai et limai violemment les parois de son vagin. Maintenant elle criait des onomatopées sans réelle signification, si ce n’est qu’elle montrait son plaisir grandissant et qu’elle me poussait à poursuivre et à y aller encore plus franchement.
Tout à coup, je me suis rendu compte que c’était la première fois que mon sexe pénétrait dans son vagin. Je l’avais sucée, je l’avais enculée, mais je n’avais pas encore baisé sa chatte. Cette idée que je la baisai par là pour la première fois accrut mon excitation au point que mon sexe, je ne sais par quel miracle, se mit encore à grossir dans son vagin. Je mis une main sur sa poitrine à la recherche d’un sein que je voulus palper et pétrir. La rencontre de ma main et de son sein l’a faite frémir et lui a fait augmenter le volume de ses cris. J’étais si bien à l’intérieur de ce vagin chaud et gluant, bien serré sur la hampe de mon pénis ! C’était le paradis ! La salive coulait de ma bouche et aller s’étaler sur le dos blanc de ma belle. Elle-même bavait en même temps qu’elle criait. Tout à coup, à l’accélération de ses cris et au commencement d’un râle rauque et profond, je compris qu’elle allait jouir très fort. J’amplifiais et accélérais le mouvement de va-et-vient jusqu’à ce que mon sexe éclatât dans son vagin en envoyant au fond plusieurs giclées d’un sperme abondant, épais et brûlant. Dans le même temps, ma Soussou déchargea abondamment en poussant des grands cris de plaisir mêlés à des mots exprimant très fort sa jouissance
- C’est bon ! Bon ! Bon !... Du miel ! …Je jouis ! Jouis !... Merci ! Merci !… »
Quand cela s’arrêta, nous étions à bout de force, complètement épuisés et…heureux. Mon Dieu ce que j’aime cette femme ! Ce qu’elle me donne de bonheur ! Elle s’était blottie dans mes bras, sa tête au creux de mon épaule, me caressant doucement et distraitement la poitrine. Sa respiration reprenait petit à petit son rythme normal. Elle ne tarda pas à s’endormir ainsi dans mes bras. Moi je restais longtemps éveillé, à écouter la respiration de ma belle. J’étais dans un état de béatitude totale. Je ne m’endormis qu’aux premières lueurs du matin. J’ai été réveillé par de petits coups frappés à la porte de la chambre par la maman qui appelait Soussou.
- Il est temps de partir, ma chérie », lui dit elle à travers la porte.
Soussou se leva d’un bond ; s’habilla à la va vite comme si elle s’attendait à voir surgir le diable. Elle m’embrassa très vite sur le front et me dit :
- Au revoir mon ange ; il faut que je parte tout de suite ; il ne va pas tarder à venir me chercher chez mes parents ; il faut qu’il nous trouve là-bas, maman et moi.
Elle était presque prise de panique en apprenant qu’il était presque sept heures.
- A à huit heures tapantes, il sera à la maison ; il faut appeler le taxi qui nous a amené hier ! dit-elle à sa mère.
Ce qu’elle fit. Dix minutes plus tard le taxi klaxonna et Soussou se rassura. Elle m’embrassa encore sur la joue et sortit la première ; j’en profitai pour glisser discrètement une liasse de billets dans la main de sa mère qui me fit un grand sourire en me disant bien bas :
- Je te la ramènerai. Elle mérite elle aussi d’être heureuse.
Et elle partit à la poursuite de sa fille. Mon histoire avec Soussou dura exactement cinq ans. Cinq ans de plaisir, de bonheur et de jalousie (la mienne, envers son mari !) L’histoire prit fin le jour où son mari eut une autre promotion et fut muté dans le grand sud pour une longue, trop longue durée. Je revois sa maman assez régulièrement. Je continue, presque par reconnaissance d’avoir fait ce qu’elle avait fait pour nous, sa fille et moi, à l’aider financièrement. J’espère toujours que je reverrais ma belle et qu’elle finira par me revenir pour que l’on puisse continuer notre belle histoire.
Cette histoire que je vais vous raconter a commencé il y a plusieurs années. A l’époque Soussou était très jeune ; et déjà elle était remarquable. Je n’ai jamais réellement su quel était son véritable prénom : Soumia ? Souhila ? Personne devant moi ne l’avait jamais appelée autrement que Soussou. Ce surnom lui a toujours collé à la peau. Même son mari l’appelle comme cela alors que lui, il connaît parfaitement son véritable prénom.
Très jeune, elle se faisait remarquer dans le quartier où elle habitait, (le même que celui où habitaient mes parents) par une beauté hors du commun : grande de taille pour son âge (près de 1,75), superbement proportionnée, avec ce qu’il fallait là où il fallait ; mais surtout, pour cette région du monde pleine de brunettes, elle était blonde ; une vraie blonde. Elle était consciente de sa beauté et de sa différence avec le reste des filles du quartier. Elle en était tellement consciente qu’elle en jouait, déjà enfant : elle paradait tout le temps pour se faire admirer, en changeant de tenues à chaque fois qu’elle sortait dans la rue. Toutes les filles du quartier l’appelaient, qui par jalousie (la majorité) qui par admiration devant sa beauté, son élégance naturelle et son mépris des règles sociales, « le Top Model ».
Elle ne passait jamais inaperçue. Les quelques années qu’elle vécut dans le quartier avant de se marier, elle était dans tous les esprits des garçons qui tous cherchaient à attirer son attention et à la séduire, et même ceux d’hommes beaucoup plus âgés qui fantasmaient sur elle. Du plus loin que je me rappelle, je ne l’ai jamais vue sans sa mère, une espèce de vielle mégère, qui veillait sur elle et s’en prenait, parfois même physiquement, à quiconque s’approchait trop près d’elle. Personne n’arrivait à comprendre pourquoi elle la maternait autant. Elle avait quatre autres filles plus grandes, presque aussi belles qu’elle, mais on aurait dit que pour la maman, il n’y avait que Soussou qui existait. Tout le monde d’ailleurs avait fini par se faire à l’idée que Soussou était intouchable; les garçons, pour draguer, s’étaient vite retournés sur les sœurs ; et cela marchait assez bien. A aucun moment la mère ne s’était mêlée de les en empêcher. D’ailleurs les deux plus grandes ont fini par se marier sur place avec deux de leurs prétendants. Les autres ont eu moins de chance et sont aujourd’hui encore célibataires.
Pour en revenir à Soussou, les ambitions cachées de sa mère (si elle n’en avait jamais eues) n’ont pas abouti, puisqu’à l’âge de dix neuf ans, elle s’était mariée et avait quitté le quartier pour aller vivre avec son mari, gendarme, à l’intérieur du pays. Tout le monde avait été étonné du mariage de Soussou, mais après un certain temps même les rumeurs les plus malveillantes (elle était certainement enceinte et s’était mariée pour camoufler sa grossesse, disaient les mauvaises langues) s’étaient calmées. Le quartier avait fini par oublier jusqu’à l’existence de Soussou. Même moi.
Je faisais partie de ces hommes déjà mûrs qui flashaient sur cette jolie plante et qui cherchaient à attirer son attention, malgré la présence du Cerbère qui la protégeait en permanence. Elle avait toujours fait plus grande que son âge et elle en jouait avec délectation. Elle savait qu’elle était provocante et qu’elle faisait tourner la tête de tous les mâles du quartier ; elle en profitait pour les aguicher encore plus, en s’habillant en pin up. J’avais près de trente ans à l’époque ; j’avais beaucoup de succès auprès des femmes qui voyaient en moi un beau parti : j’avais fini mes études supérieures depuis longtemps déjà et j’avais une très bonne situation professionnelle et matérielle. Sans être très riche, je vivais confortablement et faisais mener à mes parents une vie elle-même confortable. Je vivais seul dans un appartement de luxe, dans un quartier chic, pas très loin du quartier où vivaient mes parents. J’avais beaucoup de relations dans le grand monde et je changeais très souvent de petite amie. Je n’étais encore jamais tombé amoureux, ce qui me permettait de papillonner de fille en fille, sans m’arrêter trop longtemps. Je ne voulais à aucun prix m’attacher. Même l’idée de fonder un foyer m’était étrangère. Je tenais à ma liberté autant qu’à la prunelle de mes yeux.
Mais chaque fois que je rencontrais Soussou, je sentais des frissons me parcourir et sa pensée me poursuivait bien longtemps après la rencontre. Je m’imaginais toutes sortes de choses. Si elle jetait un regard de mon côté pendant que l’on se croisait, je me disais que je l’intéressais. Si elle était entrain de sourire (même si le sourire qu’elle avait sur les lèvres avait une toute autre signification) je m’imaginais que c’était pour moi. Je n’arrêtais pas de fantasmer sur elle. Et je m’imagine aujourd’hui encore, que tous les hommes de mon âge qui la connaissaient, vivaient les mêmes aventures imaginaires que moi ; avaient les mêmes fantasmes.
Je reçus donc l’annonce de son incompréhensible mariage comme un coup de marteau sur la tête ; je restais longtemps décontenancé et malheureux. Et puis la vie avait repris son cours normal ; le quartier avait fini par oublier Soussou, tout comme moi d’ailleurs, qui me remis à papillonner de fille en fille et à vaquer à mes affaires professionnelles. Des années après, en rendant visite à mes parents dans mon ancien quartier, j’ai revu Soussou qui elle aussi était venue rendre visite à ses parents. Elle descendait d’une voiture conduite par un officier de gendarmerie (son mari).
J’avais d’abord remarqué une belle paire de jambes longues et blanches qui se posaient par terre l’une après l’autre. Et en relevant la tête pour voir la propriétaire de ces jambes splendides j’ai reconnu Soussou, encore beaucoup plus belle que dans mon imagination. Les années passées n’avaient pas enlevé une once à sa beauté et à son charme. Elle m’avait tout de suite reconnu. Elle ne s’était pas encore levée de son siège pour sortir de la voiture. Elle avait remarqué que mes yeux étaient rivés sur ses jambes et sur ses genoux ronds qui apparaissaient sous la jupe de son tailleur. Elle avait remarqué mon émoi. Elle me fit un grand sourire et, comme si elle ne le faisait pas exprès, elle entrouvrit encore plus ses genoux pour me laisser voir l’intérieur de ses cuisses et deviner le reste. Ce geste dura certainement moins d’une seconde, mais c’était assez pour mettre le feu à tout mon corps et à rester dans ma tête très longtemps. Son mari l’appela pour lui dire de se presser pour rentrer à la maison.
Elle alla à la rencontre de sa mère qui l’attendait à l’entrée de l’immeuble et l’embrassa longuement. J’avais l’impression qu’elle ne voulait pas entrer tout de suite à la maison ; qu’elle reprenait ses vieilles habitudes de vouloir se faire admirer par tous les hommes qui passaient et se faire jalouser par toutes les filles et femmes qui pouvaient la voir. Elle était toujours aussi provocante. Moi, dans mon imagination, je me disais qu’elle traînait ainsi pour me laisser le temps de l’admirer et pour mettre le feu à mes sens. C’est en effet ce qui arriva. Bien longtemps après qu’elle fut rentrée chez ses parents, bien après que son mari soit reparti, je restai là devant le bâtiment sans vouloir monter chez mes parents et sans vouloir partir chez moi. En mon for intérieur, je me disais qu’elle n’allait pas tarder à ressortir accompagnée de sa maman, comme elle le faisait autrefois et qu’elle allait me donner l’occasion de l’aborder pour lui faire part des sentiments qu’elle avait réveillés en moi. J’attendis longtemps ; et bien sûr, elle n’est pas ressortie.
Je revins le lendemain, et le surlendemain et plusieurs jours après, en vain. J’appris quelques temps après qu’elle était repartie chez elle, mais qu’elle n’allait pas tarder à revenir pour passer la nuit chez ses parents. Elle avait en effet déménagé de la caserne de gendarmerie du trou perdu dans lequel elle vivait avec son mari et avait emménagé dans une autre caserne plus près du quartier. Elle pouvait donc ainsi venir régulièrement rendre visite à sa maman et même passer la nuit chez elle quand son mari était de permanence. La permanence de son mari, c’était une fois par semaine. Donc une fois par semaine elle venait rendre visite à ses parents. Cette nouvelle, que je tenais de ma propre mère, femme curieuse et entreprenante, me fit l’effet d’un baume au cœur. J’étais maintenant sûr de la rencontrer et, peut être même d’attirer son attention.
Je l’ai effectivement rencontrée quelques jours plus tard sur le seuil de la porte d’entrée du bâtiment. Je l’ai saluée et me suis approché d’elle pour lui parler.
- Il faut que je te vois » lui ai-je dit presque timidement.
Elle m’a regardé, sourit puis d’une voix très basse elle m’a dit :
- Adresse-toi à maman !
J’étais estomaqué ; elle ne m’a pas laissé le temps de lui demander des explications et est rentrée chez elle. Je restais là debout comme un idiot ne sachant quoi comprendre, ni quoi faire. Je suis monté voir mes parents, dîné avec eux et je suis ressorti environ deux heures plus tard. En arrivant devant la porte de l’appartement des parents de Soussou, celle-ci s’ouvrit et laissa sortir sa maman.
Il faut que je vous parle, très rapidement, de cette femme, que tout le monde prenait pour une sorcière, tant elle était méchante et brutale dès qu’il s’agissait de défendre sa nombreuse smala. Tout le monde, y compris moi, la craignait et l’évitait pour ne pas être victime d’une des ses nombreuses agressions verbales et parfois physiques. Visiblement elle m’attendait, connaissant mes habitudes quand je venais voir mes parents. Elle m’aborda sans aucune trace d’agression, ni dans sa voix ni dans ses gestes.
- Tu t’intéresses à Soussou et Soussou s’intéresse à toi ; tu la veux et elle te veut. Seulement cela ne peut pas se passer simplement entre vous ; d’une part, elle est mariée et son mari est jaloux et violent ; d’autre part moi j’ai besoin d’argent pour m’occuper de ma famille. Donc si tu la veux tu dois respecter mes conditions : elle vient te rendre visite en ma compagnie, la nuit ; je reste avec elle tout le temps qu’elle sera avec toi ; je ne vous gênerai pas. Par ailleurs nous devons repartir très tôt le matin toujours ensemble. Et enfin avant qu’il n’arrive quoi que ce soit entre vous, je veux que tu me donnes de l’argent, beaucoup d’argent. Qu’en dis-tu ?»
Inutile de dire que je restais bouche bée, sans dire un seul mot. Je me repris au bout de quelques secondes et je lui dis :
- Je suis d’accord, mais je veux que cela se passe aujourd’hui même. Combien d’argent veux-tu ?
Elle me dit une somme que je n’avais pas en totalité sur moi. Je lui donnai ce que j’avais et lui promis de lui donner le reste le soir même à la maison. Elle réfléchit un cours instant, me dit d’accord et rentra très vite à la maison.
Je réfléchissais très longuement pour comprendre ce qui se passait. La maman me donnait (vendait serait plus juste) sa fille en exigeant d’être présente tout le temps que durerait notre étreinte et de recevoir une somme d’argent conséquente en contrepartie. La curiosité, autant que le désir, guidait mon comportement. Je voulais cette fille, d’une part parce qu’elle était belle et désirable et d’autre part parce qu’elle représentait pour moi un mystère. Je voulais absolument connaître le fin mot de l’histoire.
Le soir venu, j’étais dans mon appartement à préparer matériellement la soirée. J’avais rempli le réfrigérateur de tout ce qui pouvait se consommer, y compris quelques bières pour moi, en cas de déception. J’avais demandé auparavant à la femme de ménage qui passait une fois par semaine de venir exceptionnellement l’après midi pour mettre de l’ordre dans l’appartement. Tout me semblait parfait. J’attendais donc la venue de Soussou et de sa maman. Elles arrivèrent vers dix neuf heures. Soussou était vêtue de son tailleur strict de couleur bleu sombre, celui-là même qu’elle portait le jour où elle exposa à ma vue interloquée, l’intérieur de ses cuisses blanches. Elle avait les cheveux, d’une blondeur de blé, qui lui arrivaient aux épaules avec des mèches qui lui agaçaient les yeux et qu’elle chassait de temps en temps par un mouvement de tête très gracieux, qui à force d’être répété était devenu un tic chez elle. J’ouvris la porte très vite et les fit entrer directement dans le grand salon, meublé avec goût (du moins je le crois, parce que j’ai mis beaucoup de temps, d’argent et de recherche pour le meubler de façon moderne, confortable et fonctionnel pour mes relations amoureuses).
Je crois que j’étais le plus mal à l’aise des trois. Je leur ai demandé de s’asseoir sur le large divan en cuir et je restai debout, ne sachant pas trop comment m’y prendre. Soussou aussi ne semblait pas très à l’aise ; elle restait sagement assise, ses beaux genoux ronds et brillants restaient sagement serrés, le torse bien droit, comme si elle avait peur de se laisser aller à s’enfoncer dans le profond divan. Elle avait les yeux baissés, très loin du regard provocateur qu’elle m’avait lancé l’autre jour en descendant de voiture. La mère par contre semblait très à l’aise ; elle appréciait la situation dont elle était seule à détenir le fil conducteur. Elle jetait un regard curieux et intéressé au salon ; visiblement elle appréciait sa richesse et son confort. Au bout d’un moment elle parla :
- Je sais que tu es choqué par ce que je t’ai dit ce matin ; je vais t’expliquer pourquoi je suis ici ; Soussou est marié à un vrai malade : un homme très fortement jaloux et violent. Il n’accepte pas que sa femme sorte seule ou avec quelqu’un d’autre que lui ou moi. Je suis la seule personne en qui il ait un peu confiance, se disant que la mère ne peut pas accepter que la fille aille avec quelqu’un d’autre que son mari. Je lui ai toujours fait croire qu’il avait raison. Sa jalousie va jusqu’au point qu’il lui téléphone à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et lui demander de parler avec moi pour s’assurer qu’elle est bien en ma compagnie. Il n’y a que cela qui le rassure. Voila donc pourquoi je vous impose ma présence. Je ne vous gênerai pas. Je vois que tu as plusieurs chambres ; je dormirai dans l’une d’elle pendant que vous resterez ici ou ailleurs dans ta chambre. Je vous laisse faire connaissance pendant que je visite la cuisine. Nous n’avons pas encore mangé, comptant sur toi pour bien nous nourrir. Je m’en vais m’occuper du repas.
Elle joint le geste à la parole et alla s’affairer dans la cuisine. Ses paroles m’ont très largement réconforté ; je restai quelque temps silencieux assis dans un fauteuil en face de Soussou. Je perdais beaucoup de mon assurance devant elle ; elle m’intimidait plus que toute autre femme ne l’a jamais fait. Je voulais m’asseoir à côté d’elle et la prendre dans mes bras pour la protéger. J’étais tellement attiré par ses genoux et par le paradis qui se cachait au dessus d’eux que je voulais y poser mes mains pour les caresser mais surtout pour les ouvrir et revoir l’image qui s’était offerte à moi au cours de l’épisode de sa sortie de voiture. J’admirai sa grande bouche à moitié ouverte, entourée par les plus belles lèvres ourlées que je n’ai jamais vues. On avait envie de les mordre dès qu’on la regardait. Ses yeux ! Ses merveilleux yeux de gazelle, de couleur marron clair qui s’harmonisait parfaitement avec sa peau très blanche, au regard profond et parfois provocateur, très légèrement maquillé. Même son nez qu’elle avait un peu trop long ne dépareillait pas l’ensemble. Son menton venait compléter harmonieusement l’ensemble du visage ; il était volontaire, légèrement pointu et relevé ; il ne tombait pas comme ceux de la plupart des femmes de ma connaissance et n’avait pas de début de double menton que l’on voit chez beaucoup de femmes. Le cou était long d’une blancheur immaculée, à la peau brillante et lisse. Le reste du corps, celui qui était caché, je vous en parlerai plus tard ; mais déjà je supputais qu’il était à l’image du visage, beau et attirant.
J’avais envie de déposer un léger baiser sur son cou pour vérifier la douceur de sa peau. Je m’approchais doucement et je m’assis près d’elle ; elle ne bougea pas. J’étendis mon bras pour lui entourer l’épaule et la serrer contre moi ; au début elle offrit une petite résistance, mais comme j’insistai elle se laissa faire. Je déposai un léger baiser sur son cou et me rendit compte de la douceur de soie de sa peau. Elle eut un léger frisson et me repoussa sans brutalité en disant :
- Ma mère va bientôt revenir !
Je me rendis compte que c’est la première fois que je l’entendis parler ce soir. Je me mis donc à la faire parler de son mari ; ma curiosité était plus forte que mon envie de démarrer les préliminaires de l’amour. Elle parlait difficilement ; il fallait lui tirer les mots presque un à un. Voila ce que je retins de son histoire avec son mari.
Quand ils s’étaient mariés, elle était très jeune, dix neuf ans. Elle était séduite par cet homme grand, fort et viril. Mais ce qui l’a le plus attirée, c’était son uniforme d’officier de la gendarmerie nationale. L’uniforme est en effet, aujourd’hui encore, le symbole d’autorité, de pouvoir et de reconnaissance sociale dans nos contrées. Au début il était aux petits soins pour elle et était très gentil. Mais très vite sa nature jalouse prit le dessus. Il acceptait très mal que la beauté éclatante de se femme soit l’objet de regards concupiscents des hommes (de la compagnie de gendarmerie dans laquelle ils vivaient d’abord, de toute la ville ensuite). Il avait commencé à lui interdire de s’habiller de manière à attirer les regards, puis de sortir seule et enfin de sortir tout court. Quand elle se rebellait, il la cognait pour lui monter qu’elle n’appartenait qu’à lui et que seul lui avait le droit de la regarder, de l’admirer, de fantasmer sur elle et de la posséder.
Elle avait souffert le martyre tout le temps qu’elle avait habité dans cette compagnie de gendarmerie de l’intérieur du pays ; elle ne pouvait même pas exiger d’aller rendre visite régulièrement à ses parents pour prendre un peu de vacances ; l’endroit où ils habitaient était trop loin pour pouvoir se permettre de s’y éloigner quelque temps. Son travail était contraignant et exigeait une présence permanente à proximité de la compagnie qu’il dirigeait. Elle avait fini par développer contre lui une rancune immense ; elle avait juré de se venger à sa façon. Il ne supportait pas qu’elle soit admirée par les autres hommes, elle le fera cocu un jour pour bien lui montrer que c’est elle qui aura le dernier mot. Elle n’attendait que l’occasion.
Celle-ci se présenta le jour où son mari eut une promotion et fut muté au nord, tout prêt de l’endroit où vivaient ses parents à elle. Elle en fut heureuse et exigea de son mari qu’elle rende régulièrement visite à sa maman ; et même qu’elle y passât la nuit. Après avoir refusé au début et après qu’elle lui fait le coup de la grève du sexe (c’est très facile pour une femme de trouver toutes sortes de prétextes pour ne pas se donner à son homme) il finit par céder, mais posant cette fameuse condition d’être toujours aux côtés de sa maman. Elle s’en ouvrit à sa mère, qui comprit tout de suite le profit qu’elle pouvait tirer da la situation. Quand je lui demandai « pourquoi m’avoir choisi moi ?» Elle répondit que c’était d’abord un hasard ; que je lui plaisais déjà beaucoup quand elle était très jeune, et enfin, qu’avec moi, elle était sûre que tout allait se passer dans la discrétion. Je voulais lui poser la question gênante de l’argent, mais je n’ai pas osé (j’appris plus tard, qu’elle n’était pas au courant de la transaction. Je crois qu’elle n’a jamais su que sa maman profitait de la situation pour arrondir les fins de mois difficiles de son foyer ; elle n’avait que la faible retraite de son vieux mari pour faire vivre la nombreuse famille).
Je recommençai à l’enlacer et la caresser doucement, en surveillant du coin de l’œil la porte de la cuisine ouverte pour vérifier que la mère continuait de s’affairer dans la cuisine, nous mijotant un gentil repas. Je l’embrasai sur la joue qui me faisait face, me rapprochant petit à petit de ses lèvres que je voulais absolument croquer. Elle me laissait faire, mais ne répondait pas encore à mes avances ; elle restait assise bien sage, les genoux toujours serrés, le torse bien droit et la tête haute. Je mis beaucoup de temps pour la dégeler et la sentir bouger son corps pour le rapprocher du mien, insensiblement mais de manière inéluctable. J’en profitais pour lui retourner la tête vers moi et poser mes lèvres sur les siennes. Elle resta un moment la bouche close, puis sur insistance de mes lèvres et de ma langue, elle finit par l’ouvrir et laisser pénétrer ma langue dans sa bouche. Je me mis à la recherche de sa langue que je finis par trouver et avec laquelle j’entrepris le jeu du chat et de souris ; dès que ma langue rencontrait la sienne, cette dernière s’éloignait ; je recommençai la manœuvre à plusieurs reprises, profitant au passage de son abondante salive sucrée, que j’avalai goulûment. Et puis elle se prit au jeu et laissa sa langue au contact de la mienne qui la titillait et avec laquelle elle entreprit un duel coquin ; parfois c’était ma langue qui attaquait la sienne et qui essayait de lui grimper dessus ou de lui passer par en dessous ou même de l’enrouler. Parfois c’était la sienne qui sortait de sa bouche pour entrer par effraction dans la mienne et venir y chercher une giclée de salive qu’elle avalait aussi goulûment que moi je buvais la sienne. Nos baisers se multiplièrent et devinrent torrides. Ni elle, ni moi ne pensions plus à sa maman. Nous étions seuls au monde dans cet appartement.
Tout en continuant à l’embrasser, je me mis à lui dégrafer les boutons de son chemiser fermé à l‘intérieur de la veste de son tailleur qu’elle avait gardée sur elle. Mes gestes étaient fébriles comme ceux d’un jouvenceau amoureux. Je mis un temps fou pour arriver à mes fins. Quand tous les boutons furent ouverts je quittais sa bouche pour regarder à l’intérieur de son chemisier. Elle avait un soutien gorge à balconnets en soie noire, qui mettait en valeur une poitrine fière, bien plantée et ferme. Ses seins avaient une masse appréciable, sans être grands. Ils étaient d’une blancheur de lait. J’en sortis un pour le voir en entier et lui caresser le téton violacé et dru. Elle poussa un petit soupir de plaisir et me demanda avec ses yeux de continuer à rouler comme cela son téton entre mes doigts ; doucement, en le pinçant de temps en temps pour mieux tester sa dureté. J’en fis de même avec le deuxième téton ; elle continuait de gémir tout doucement et commençait à tortiller insensiblement ses hanches. Je sentais le désir monter en elle et finir par l’envahir. Je lui dis à l’oreille
- Allons dans la chambre, ta mère comprendra !
Après une très courte hésitation, elle me fit oui d’un léger mouvement de tête et quitta le divan pour me suivre dans la chambre. Nous y allâmes presque en courant, tant notre désir d’être ensemble dans un lieu sûr, était fort. Arrivés dans la chambre, je fermai la porte et je plaquai mon amante contre elle pour lui donner un très long baiser passionné, mouillé et torride. Elle y répondit avec autant de passion et d’ardeur ; nos langues s’entremêlaient et nos salives se mélangeaient passant de sa bouche à la mienne et inversement. J’avais l’impression d’être devenu le maître du temps ; notre baiser dura une éternité et ni elle, ni moi ne voulûmes y mettre fin. Mon corps était parcouru par une série de décharges électriques qui mirent tous mes sens au supplice; mon bas ventre me faisait mal, tant l’excitation était forte. Mon membre était devenu monstrueux et voulait se libérer du slip et du pantalon dont il était prisonnier. La bosse qu’il faisait sur le devant de mon pantalon était énorme. Soussou s’en rendit compte quand il venait se frotter contre son ventre. Elle arrêta le baiser, me poussa par les épaules pour que je m’éloigne d’elle et elle regarde mon entrejambes :
- Oh là là ! fit-elle, ne me dit pas qu’il est aussi grand !
Je lui pris la main et la guida vers mon bas ventre pour qu’elle vérifie par le toucher. Le contact de sa main qui commença pétrir mon engin à travers le tissu du pantalon et du slip électrisa mes nerfs. Mon membre devint encore plus gros et plus dur et commença à me faire mal tant il était tendu.
- Sort-le ! lui ordonnai-je, espérant que le ton sans réplique que je prenais n’allait pas la choquer.
Bien au contraire; elle obéit avec empressement, curieuse de d’admirer l’engin. Elle s’y prit avec une telle habileté qu’au bout de quelques seconds je me retrouvai le pantalon et le slip baissés sur mes genoux et le sexe en l’air tendu vers le ciel, raide et dur comme de la pierre. Elle l’admira un moment en silence puis me dit tout doucement à l’oreille :
- Tu vas m’éclater la vulve avec un tel engin ! Je croyais que celui de mon mari était grand, mais comparé au tien on dirait une merguez !
Cela eut le don de décupler mon excitation. Je voulais la voir à genoux devant moi et me sucer. J’allais le lui ordonner ; elle devança mon ordre, se mit à genoux et pris mon sexe dans une de ses mains et essaya d’en faire le tour. Elle n’y arriva pas ; elle s’y prit à deux mains pour le branler. Visiblement cela l’excitait de tenir un aussi gros zob dans ses mains. Elle commença à faire un mouvement de caresse à deux mains de haut en bas, puis de bas en haut. Je n’avais encore jamais connu cette façon de masturber un homme ; de temps en temps une de ses mains s’éloignait de l’autre et allait pétrir les couilles qui étaient devenues aussi dures qu’une pierre. Puis elle reprit la manœuvre de masturbation à deux mains. Je sentais que si elle continuait comme cela, elle allait me faire jouir.
Or je ne voulais pas jouir dans ses mains ; je voulais le faire dans sa bouche. Elle ne me laissa le temps de le lui demander (ordonner ?). Elle arrêta de me masturber posa le gland de mon membre entre ses lèvres entrouvertes, ouvrit très largement sa bouche et se l’enfonça précautionneusement dans sa bouche, puis dans gorge, en faisant un effort pour ne pas vomir. L’envie était tellement forte que j’étais tenté de commencer un mouvement rapide de va-et-vient afin de me libérer de cette pression insupportable ; je sentais que mon sexe allait éclater. Je me retins pourtant de tout geste maladroit qui pouvait la faire vomir. Je la laissais faire ; lentement tout d’abord, puis de plus en plus vite, au fur et à mesure que sa bouche et sa gorge s’habituaient à la présence de l’énorme bâton, elle entreprit elle-même le mouvement de va-et-vient que j’attendais si ardemment. Sa langue jusque là absente du scénario, se mit de la danse et vint de temps en temps titiller le gland et l’envelopper, lui envoyant ainsi d’agréables décharges électriques qui avaient le don de gonfler encore plus mon membre. Elle sentit le moment où j’allais éclater ; j’eus peur un moment qu’elle ne se retire pour me faire éjaculer à l’extérieur. Elle n’y fit rien ; au contraire elle accéléra le mouvement et bientôt j’explosais dans sa gorge. Je lui envoyais une première longue décharge d’un sperme épais, chaud et gluant qui alla directement au fond de sa gorge. Elle faillit étouffer, mais résista à l’envie de se retirer pour mieux respirer ; elle retira légèrement sa tête pour dégager sa gorge et reprit le mouvement qui allait libérer mon ventre du reste de sperme emmagasiné. Il sortit à grandes giclées qui allèrent tapisser le fond de sa bouche. Elle mit un peut de temps pour tout avaler ; mais elle finit par boire la toute dernière goutte, sans rien rejeter à l’extérieur.
J’étais fier d’elle. Je savais qu’elle n’avait pas joui et qu’elle s’était efforcée à faire avec moi une chose qu’elle avait toujours refusée à son mari : avaler son sperme. Je la fis se relever, la pris dans mes bras et lui donna un long baiser –qui sentait encore mon sperme- pour la remercier. Je la fis asseoir sur le lit, lui demanda d’ouvrir ses genoux et ses cuisses pour me mettre en contact avec son intimité. Elle ne se fit pas prier mais commença d’abord par enlever sa veste de tailleur qu’elle portait encore, puis sa chemise (elle garda le soutien gorge à balconnets, ce ne me gênait aucunement) et remonta, sans l’enlever, sa jupe jusqu’à ses hanches. Je découvris tout à coup son jardin secret, même si sa culotte de soie noire faisait encore barrière à mes yeux exorbités. Le haut de ses genoux était absolument conforme à ce que j’imaginais : d’une blancheur laiteuse, la peau ferme et brillante, tout en muscles longs, superbement galbés ; le tout menant à l’antre du diable; celle pour laquelle tant d’hommes, y compris moi, seraient prêts à être damnés.
Je mis ma main sur ses genoux et entrepris de les caresser en suivant leur rondeur et en remontant délicatement vers le haut de ses cuisses. Ma main caressante se faisait de plus en plus lourde au fur et mesure qu’elle se rapprochait du petit renflement de son entrecuisse. Elle ouvrait de plus en plus grand ses cuisses, de manière à faciliter la progression de ma main. Tout en la caressant je regardais son visage ; ses yeux étaient fermés ; elle était totalement à l’écoute de son corps tendu comme un arc, en attente de la délivrance. Elle gémissait presque en silence et frémissait chaque fois que ma main se rapprochait de sa culotte. Quand enfin je touchai cette dernière, elle se tendit encore plus. Elle eut un sourire béat de satisfaction, tout en avançant ses hanches pour m’indiquer qu’elle voulait que ma main pénètre à l’intérieur de la culotte et prenne possession des lieux. J’écartais le tissus de la culotte et découvrit une chatte, complètement épilée, brillante d’humidité.
Ses grandes lèvres ressemblaient aux lèvres de sa bouche, fortement ourlées et brillantes. Elles étaient une invite aux caresses. Je les ouvris légèrement pour y faire pénétrer deux doigts qui entreprirent de caresser ses petites lèvres et qui se mirent à la recherche du clitoris. Ils ne tardèrent pas à le découvrir et à le titiller. Au contact de son clitoris, elle eut un petit cri de plaisir. Elle murmura dans un souffle :
- Continue ! Continue ! Ne t’arrête pas ! C’est trop bon !
J’introduisis un troisième doigt et continuais à farfouiller dans son vagin dégoulinant d’un liquide visqueux et doux qui me remplissait la main. Ma main entreprit un mouvement rapide de va-et-vient qui lui fit pousser des gémissements de plus en plus bruyants. Elle n’était plus silencieuse et n’avait plus peur d’être entendue de sa maman, dont elle avait oublié jusqu’à la présence. Elle poussait des petits cris de plaisir et me prit la main pour lui faire imprimer le rythme qui lui convenait le mieux.
Elle haletait de plus en plus fort. Je la regardais prendre son plaisir, les yeux fermés, deux doigts jouant avec un de ses tétons qu’ils caressaient doucement, en même temps qu’elle forçait ma main à aller de plus en plus vite dans son vagin. Je voyais ses lèvres devenir blanches à force d’être tendues vers la jouissance finale ; je voyais la salive sortir de sa bouche et s’étaler sur son menton puis descendre vers son cou ; je voyais ses narines palpiter ; je la voyais aller irrémédiablement vers la jouissance. Une jouissance que je pressentais violente.
Effectivement, elle éclata soudain, comme un tonnerre et poussa un long râle de plaisir très sonore. Elle se mit à dire des mots incompréhensibles, parmi lesquels je crus déceler cette phrase répétée à l’infini :
- Je jouis ! Je jouis !...
Elle se détendit petit à petit, ouvrit grand les yeux, me regarda avec la tendresse d’une chatte repue et me fit un sourire éclatant de bonheur. Je gardais ma main encore un moment dans son vagin, puis je la retirai pour la mener à ma bouche pour sentir l’odeur de girofle de sa chatte et goutter à son liquide qui avait un goût salé très agréable. Elle rit de bon cœur en me voyant faire cela.
Je lui fis garder ses jambes écartées pour garder l’image des sa chatte sans poils, plus luisante que jamais. Ses petites lèvres continuaient de palpiter sous les grandes lèvres ouvertes. C’était une invitation à venir les embrasser et les sucer. Je ne me fis pas prier ; je me mis à genoux au bas du lit, lui arracha brutalement sa culotte, lui écarta les genoux et les cuisses et avança ma tête vers sa chatte. Je lui demandai de relever ses genoux de manière à poser ses pieds sur le bord du lit ; ce qu’elle fit avec plaisir me mettant sous les yeux, en même temps que sa chatte ouverte, mouillée et luisante, l’anneau serré de son anus, d’un couleur sombre indéterminée. C’était le paradis qui se présentait à mes yeux. Je posai ma bouche sur sa vulve et après avoir ouvert ses grandes lèvres avec mes doigts, je fus accueillis par cette odeur enivrante que j’avais sentie auparavant en gouttant à son liquide : une odeur de girofle très agréable. Je ne pus m’empêcher de sortir ma bouche un moment de ce réceptacle à plaisir, pour lui dire que sa chatte était parfumée au clou de girofle. Elle eut un gloussement de plaisir et me prit la tête pour la remettre à sa place.
Je me remis à la lécher et à la sucer avec application, utilisant ma langue pour pénétrer le plus loin possible dans son vagin, mes lèvres pour emprisonner et titiller son petit clitoris rose et ferme et, toute ma bouche pour aspirer son précieux liquide qui coulait abondamment. Je faisais bouger ma tête en suivant le rythme que Soussou lui imprimait en la tenant fortement serrée entre ses mains. Je sentais tout le plaisir qu’elle prenait à ce cunnilingus forcené ; elle relevait son bassin aussi haut qu’elle le pouvait tout en plaquant ma tête contre son sexe dans une tentative désespérée de la faire rentrer en entier dans son vagin. Elle gémissait maintenant sans retenue et annonçait qu’elle allait jouir, qu’elle allait me déverser du jus dans ma bouche ; qu’elle voulait que je le boive en entier, sans laisser aucune goutte m’échapper ; qu’elle voulait que je lui mette un doigt dans le cul pour la faire jouir encore plus.
Je mouillais un doigt avec son jus visqueux et entrepris de forcer l’entrée de son cul. Il y est entré assez facilement, bien que l’anus soit encore bien serré. Je me fis la remarque qu’elle n’était pas totalement vierge de ce côté là, mais que son anus n’a pas encore reçu une verge d’homme; elle devait se contenter du doigt de son mari pendant qu’il la baisait par devant. Mon doigt se mit à tourner à l’intérieur de son anus, le plus profondément qu’il put, au rythme du mouvement de ma bouche dans sa chatte. Elle poussa un gémissement long et saccadé puis dans un râle rauque et puissant elle déchargea, déchargea et déchargea encore. Elle coulait comme une fontaine en gémissant et criant qu’elle adorait baiser comme cela, comme une pute, sans se retenir, sans faire semblant. C’était tellement fort chez elle que j’eus peur un moment qu’elle ne s’évanouisse. Puis elle se calma petit à petit, desserra son étreinte sur ma tête et me permit de mieux respirer.
Je reprenais mon souffle et vint m’allonger près d’elle en la regardant avec tendresse. Je lui demandais pourquoi elle avait tendance à fermer les yeux quand elle faisait l’amour. Elle me répondit qu’elle n’avait jamais fait attention à ce détail.
- Probablement, pour mieux me concentrer sur la jouissance ! me dit-elle. Je n’ai jamais autant joui de ma vie. J’ai aimé faire l’amour avec mon mari, mais j’ai toujours été obligée de me retenir, pour qu’il ne me prenne pas pour une salope ou une pute. Lui, il pouvait jouir comme il voulait en me prenant dans toutes les positions qui lui plaisaient, surtout celles qui font mal et me font crier de douleur. Il a un côté violent et sadique qu’il assouvit avec moi. Il n’y a aucune tendresse en lui quand il baise. Il assouvit un désir, sans plus. Et puis, dès qu’il sent que j’y prends un quelconque plaisir, il devient fou de colère en hurlant que je suis une salope qui ne pense qu’à ça et, qu’à la moindre occasion, j’irai me faire baiser par n’importe qui. Il me fait peur quand il est comme cela. Je me suis donc toujours retenue de montrer mon plaisir, s’il m’arrivait d’en avoir. Et j’en ai eu très peu.
Ces confidences sur l’oreiller ont eu le don de me la rendre encore plus chère. Je lui demandais comment elle faisait pour jouir, pour avoir une vie sexuelle équilibrée.
- Tu as dû tromper ton mari quelques fois pour prendre du plaisir ! Ne me dis pas non, je ne te croirais pas !
Elle répondit que j’étais le premier ; non pas qu’elle n’en ait pas eu envie, mais qu’à aucun moment son mari ne l’avait lâchée d’un pouce pour qu’elle trouvât un peu de liberté pour s’envoyer en l’air avec quelques gendarmes de la caserne, ou avec le premier venu.
- Tout ce temps là je me suis contentée de mes doigts et de mon imagination.
Je l’ai prise dans mes bras pour la réconforter, l’embrasser et lui dire que j’étais tombé amoureux fou d’elle. C’est le moment que choisit sa maman, dont on avait oublié jusqu’à l’existence, pour frapper à la porte et crier que le repas était prêt. La panique s’empara de Soussou qui plongea sous le drap et y cacha jusqu’à sa tête. Moi qui avais gardé un tee-shirt, je cachai la nudité de mes jambes et de mon intimité sous le même drap que Soussou et criai à la maman d’entrer. Elle ouvrit la porte en la poussant avec un pied, les bras chargés d’un lourd plateau contenant un repas pantagruélique et vint le déposer sur le lit. Elle souriait béatement. J’eus l’impression fugace qu’elle se comportait comme une maman qui venait de marier sa fille et à qui elle rendait visite le lendemain de sa nuit de noce. Elle était fière de sa fille ! Comprenne qui peut les idées farfelues qui peuvent passer dans la tête d’une maman.
Elle appela doucement sa fille pour qu’elle sorte sa tête de dessous le drap. Ce que Soussou fit, toute rouge de crainte, de honte, de timidité et que sais-je encore. La maman contourna le lit et alla s’asseoir à côté de sa fille en l’embrassant sur le front et en lui disant qu’elle était fière d’elle ; de ce qu’elle venait de faire cette nuit. Elle s’était bien vengée d’un mari qui croyait avoir tous les droits et qui a fini par avoir ce qu’il méritait.
- Même s’il ne l’apprenait jamais, tu auras quand même toujours la joie de savoir qu’il porte une immense paire de cornes ! conclut-elle.
Elle se tourna ensuite vers moi et me dit de bien prendre soin d’elle, qu’elle a déjà trop souffert pour son jeune âge et qu’elle a besoin d’un soutien ferme pour s’en sortir et demeurer forte. J’étais très ému et promis tout ce qu’elle voulait. Elle est ressortie de la chambre en disant qu’elle allait manger dans la cuisine et puis dormir un peu, en attendant le moment où le fou allait appeler. Soussou pleura quelques secondes et vint se blottir tout contre moi, comme si elle avait besoin d’être protégée. Je l’entourai de mes bras et lui susurrai des mots d’encouragement et d’amour. Je lui dis qu’il était temps que l’on se nourrisse pour retrouver un peu des forces que nous avons perdues au combat. Elle sourit à ces mots, rapprocha le plateau et se mit à manger de très bon appétit. Sa maman nous avait préparé un repas très bon avec ce qu’elle avait trouvé dans le réfrigérateur : des steaks bien épais et bien tendre, des haricots verts sautés, des pommes sautées, de la salade verte et un panier de fruits de saison. Et une grande carafe de jus de fruits qu’elle avait pressés elle-même. Soussou avait un appétit d’ogresse, elle mangea tout, sans rien laisser, puis s’attaqua aux fruits. Je la regardais manger avec admiration.
Quand elle eut fini de manger, elle se leva pour ranger le plateau sur une table basse qui se trouvait à coté du lit en me faisant admirer au passage toute son anatomie qui était restée dénudée, revint se blottir dans mes bras et me demanda de l’embrasser. Ce que je fis avec empressement. Un baiser plus calme et plus tendre que ceux échangés auparavant.
- Tu ne m’aimes déjà plus ! » se plaignit-elle.
J’ouvris des yeux tout étonnés. Elle me sourit et me dit qu’elle veut un baiser torride, pas un baiser tendre.
- Je suis encore en chaleur et toi tu n’as joui qu’une seule fois. Je veux te donner encore beaucoup de plaisir. Je veux que toute ta vie tu te rappelles de Soussou et du plaisir que tu as pris avec elle. Et celui que tu lui as donné !
Je repris donc sa bouche et lui appliquai un violent baiser brûlant, mouillé et pénétrant. Elle ouvrit ses lèvres et desserra ses dents pour laisser passer ma langue qui s’est mise à la recherche de la sienne. Le combat de langues reprit jusqu’à l’essoufflement ; nos salives continuaient de passer d’une bouche à l’autre et de descendre avec volupté dans nos gorges. D’une main je lui tenais la nuque pour que sa bouche reste collée à la mienne et de l’autre main je me mis à lui pétrir les fesses qu’elle avait rondes, bombées et fermes. Je passai d’une fesse à l’autre pétrissant ses chairs voluptueuses.
- Tourne-toi et montre-moi tes fesses !
Elle obéit et me présenta son joli fessier bien bombé, ferme et tellement doux au toucher. Je posais mes lèvres sur une des fesses et me mit à l’embrasser et à la lécher sans relâche ; je passai à l’autre fesse pour lui faire subir le même traitement. Elle poussait des petits rires de contentement. Je la fis mettre à quatre pattes, en lui faisant relever ses hanches le plus haut possible.
Elle se laissa faire en calant bien sa tête dans un duvet. Elle me présentait ainsi son superbe cul ; le panorama montrait à mes yeux, fous de désir, ses deux orifices d’amours : une chatte superbe, sans aucune trace de poils qui ne demandait qu’à s’ouvrir et s’offrir à ma queue qui avait repris des proportions monumentales du fait de l’excitation due au spectacle des ses deux réceptacles d’amour offerts à ma vue et à ma gourmandise ; un orifice anal avec une rondelle sombre serrée et palpitante.
- J’ai envie de t’enculer » lui dis-je, tout en commençant à lui lécher son anus pour le mouiller et le lubrifier.
Elle ne me répondit pas, mais ne fit rien pour me dissuader. Je continuais donc à faire jouer ma langue entre ses fesses, tentant sans succès de la faire pénétrer à l’intérieur de son cul. Son anus avait presque le même goût, salé et acide, que sa chatte. Je plongeai deux doigts dans son vagin, qui s’était remis à mouiller pour retirer un peu de son liquide visqueux et me mit à lubrifier son anus. Rapidement je pus introduire un doigt, puis deux dans son anus qui restait serré. Je fis tournoyer mes doigts à l’intérieur en essayant d’élargir l’entrée pour permettre à mon membre d’y entrer sans faire trop de dégâts. Je savais qu’elle était encore vierge de ce côté.
Je lui ouvris ses fesses très grand et installa le gland de mon sexe face à l’ouverture de l’anus, sur la rondelle. Elle eut une légère crispation de crainte, mais ne fit rien pour m’empêcher de continuer. J’appliquais une pression assez forte pour forcer l’ouverture, le gland entra difficilement ; je restai comme cela un moment pour que le cul de ma belle s’habitue un peu à ce membre qui la pénétrait. Elle m’accueillit dans son cul sans même un petit cri de douleur. Peut-être que je ne lui ai pas fait mal, pensai-je sur le coup. Je continuai la pression pour faire rentrer toute la hampe jusqu’au fond, jusqu’à ce que mes couilles viennent rencontrer ses fesses. Elle ne cria pas non plus. Je fis faire à mon gourdin le chemin inverse toujours avec précaution et le replongea au fond de la cavité. Elle commença à gémir ; je ne sais si c’était de plaisir ou de douleur. Peu m’importait la raison ; je n’en avais cure ; j’étais trop excité et son cul était si accueillant, que je me mis à y aller comme une bête. Ses gémissements étaient devenus plus forts ; je les couvris par les hans de bûcheron que je poussais chaque fois que je la pénétrais. Je lançais ma main vers sa chatte à la recherche de son clitoris ; au bout d’un moment je le trouvai et me mis à le masturber en même temps que j’accélérai le mouvement de va-et-vient de mon gourdin dans son cul. Elle criait maintenant ; de plaisir ! Je criais aussi que j’adorais l’enculer comme cela ; qu’elle était maintenant toute à moi ; que j’allais lui remplir le cul d’un beau sperme abondant, épais et brûlant ; que je lui ferai sucer mon zob une fois sorti de son cul ; que je l’aimais…
Au bout d’un moment je sentis que j’allais cracher tout mon foutre et que j’allais jouir comme une brute dans son cul. J’accélérai le mouvement de mes doigts dans son vagin et sur son clitoris de manière à la faire jouir en même temps que moi. Elle n’attendait apparemment que cela et elle explosa sur ma main, tandis que j’explosai dans son cul. Nous poussâmes tous les deux un long râle rauque de plaisir et pendant que mon gourdin explosa en lançant plusieurs giclées de sperme au fond de son anus, son vagin à elle se mit à décharger, sur ma main et à l’extérieur, une grande quantité de son précieux liquide. Je sortis doucement de son cul, la retourna sur le dos et plongea ma bouche dans son vagin pour lécher et boire tout le jus que pouvais récupérer. Elle me demanda de me retourner de manière à mettre mon pénis un peu assoupi au niveau de sa bouche pour le sucer ; pour sucer les traces de sperme qui restaient et tout ce qu’il avait ramené en ramonant son cul. Comme j’aimais cette femme qui me donnait tant de plaisir ! Je le lui dis et tirait d’elle un sourire un peu las et un peu triste d’une lionne rassasiée.
C’est à ce moment que son téléphone portable se mit à sonner.
- C’est mon mari, fit-elle en répondant après avoir laissé le téléphone sonner quelque temps. Oui Redha, dit-elle d’une voix forte et coléreuse. Qu’est-ce que tu me veux à cette heure-ci ? Laisse-moi un peu tranquille !
De l’autre côté du téléphone, je devinais une voix hésitante, s’excusant d’appeler si tard. Il avait dû lui dire qu’elle lui manquait et qu’il avait envie de l’avoir près d’elle.
- Non ce n’est pas cela que tu cherche ! Tu cherches à savoir si je ne suis pas entrain de baiser avec un autre homme ! J’en ai absolument marre de tes soupçons ! Je suis toujours sous la garde de ma mère ! Comment veux-tu que j’aie les moyens de m’offrir à quelqu’un d’autre ! Et puis à force de soupçons et de méfiance, je vais finir par trouver une occasion pour te tromper !
A l’autre bout du fil, Redha, semblait s’excuser et assurer sa femme qu’il n’avait absolument aucun soupçon. Si c’était le cas, il ne l’aurait pas laissé passer tant de nuits chez ses parents. D’ailleurs demanda-t-il « où est ta maman ? » Elle répondit furieuse (quelle comédienne !)
- Où veux-tu qu’elle soit ? Elle dort à côté ! Tu ne veux tout de même pas que je la réveille, rien que pour t’assurer qu’elle est avec moi ! Il n’en est pas question ! Qu’est-ce que tu crois ? Qu’un homme est à côté de moi et qu’il me fait des choses. Et bien oui ! Il y a un homme à mes côtés qui m’a baisée comme un dieu ; qui a un zob bien plus gros et plus long que le tien ; qui m’a pénétrée de partout ; qui m’a fait jouir comme jamais toi tu ne m’as fait jouir ; qui m’a fait hurler de plaisir ; tout le quartier a du entendre mes cris à force de jouir ! Et en plus je suis tombée amoureuse de lui et je vais te quitter pour le suivre au bout du monde !
De l’autre côté du téléphone, Redha devait fulminer et exiger de sa femme qu’elle lui passe sa mère. Il devait menacer très fort, y compris de venir cette nuit même pour lui régler son compte à elle et à son amant. Sentant qu’elle était allée trop loin, Soussou prit un ton plus doux tout en lui assenant ses vérités.
- Tu sais bien que rien de tout ce que je t’ai dit n’est vrai. Mais je te prie de croire que si tu continues avec ta jalousie maladive et ta suspicion, tout cela deviendra un jour vrai ; et tu ne devras t’en prendre qu’à toi-même. Je vais réveiller maman pour te parler et te rassurer, espèce de malade.
Elle se retourna vers moi avec un large sourire de victoire et tout en me lançant une œillade coquine, elle appela sa maman. Celle-ci, qui semblait parfaitement connaître le manège, mit moins d’une seconde pour débouler dans la chambre et prendre le téléphone des mains de sa fille. Elle parla quelques secondes avec son gendre en prenant le ton sévère d’une femme qu’on a réveillé pour rien, lui souhaita tout de même bonne nuit et rendit le téléphone à sa fille, avant de quitter la chambre avec un petit rire moqueur. Soussou reprit le téléphone et dit à son mari :
- Tu es rassuré maintenant ? Alors bonne nuit et laisse nous dormir tranquillement ».
Et elle raccrocha sans plus attendre. Elle plongea sur moi en riant en me submergeant de baisers.
- Je suis contente de moi ! dit-elle. C’est la première fois que lui parle aussi crûment ; cela m’a soulagée et, j’ai honte de te le dire, cela m’a excitée de lui parler ainsi tout en étant entre tes bras. J’ai la chatte qui coule, rien que d’y penser. La prochaine fois, je lui parlerais avec ta verge dans le cul. Ma vengeance n’en sera que plus forte.
J’ai mis ma main entre ses cuisses et effectivement elle coulait très fort. Cela m’a excité et a réveillé mon sexe qui s’était quelque peu écroulé. L’envie de la pénétrer en force encore une fois s’est faite entêtante. Je l’ai embrassée sur le bout des lèvres, puis sur les yeux, puis sur le front et enfin le lobe de son oreille gauche et je lui ai murmuré :
- Je veux t’empaler ! Je veux te baiser à la levrette pour mon seul plaisir ! Je veux te faire mal pour te faire sentir que tu m’appartiens que tu es à moi pour toujours! Je veux que tu ressentes la force de ma queue entrain de te posséder ; que tu t’en rappelles toute ta vie ! Tu es à moi, rien qu’à moi ! Mets-toi vite en position que je te fasse crier, comme tu l’as dit à ton mari !
Pendant tout le temps que je lui parlais elle me regardait avec ravissement ; ses grands yeux ne quittaient pas ma bouche et elle souriait. On aurait dit que je venais de prononcer des paroles d’amour tendre ou de passion et qu’elle les attendait depuis des lustres.
- Oui je veux t’appartenir, le plus longtemps possible ; toutes les nuits où je pourrais me libérer, je les passerai avec toi ; si tu veux toujours de moi. Je viens de tomber sérieusement amoureuse de toi et rien ne me fera plus plaisir que de te donner du bonheur.
« Baise moi fort ! » dit-elle en se mettant à quatre pattes, la tête tournée vers le bas du lit, en me présentant son superbe fessier et en remontant le plus haut possible ses hanches afin d’être à la hauteur de mon gourdin qui frétillait déjà à l’idée d’aller se réfugier dans la grotte du paradis. Nous n’avions pas besoin de préliminaires ; elle était déjà toute mouillée et moi je bandais à m’exploser le sexe. Je pris ma queue dans une main et je dirigeais le gland vers l’ouverture de la fente entre les deux grandes lèvres qui s’écartèrent gentiment pour le laisser passer. Une fois en position j’attrapais ma partenaire par les hanches pour les immobiliser pendant que d’une forte poussée du basin j’introduisis l’engin jusqu’au fond du vagin. Elle se raidit légèrement ; j’ai du lui faire un peu mal en y allant aussi franchement. Je n’en avais cure ; je me retirai jusqu’à l’entrée de la grotte et fit rentrer la bête une seconde fois tout aussi franchement. Elle gémit, tourna la tête, me fit un grand sourire et me dit qu’elle sentait bien mon engin qui lui remplissait totalement sa chatte.
- J’adore ton gros zob, bien ferme et viril entrain de me défoncer la vulve !
Les phrases et les mots qu’elle prononçait devenaient de plus en plus incompréhensibles au fur et à mesure que j’accélérai le rythme du va-et-vient et que j’entrepris en même temps des mouvements circulaires de mon bassin afin de ne pas laisser le moindre espace libre à l’intérieur de son vagin. Je frottai et limai violemment les parois de son vagin. Maintenant elle criait des onomatopées sans réelle signification, si ce n’est qu’elle montrait son plaisir grandissant et qu’elle me poussait à poursuivre et à y aller encore plus franchement.
Tout à coup, je me suis rendu compte que c’était la première fois que mon sexe pénétrait dans son vagin. Je l’avais sucée, je l’avais enculée, mais je n’avais pas encore baisé sa chatte. Cette idée que je la baisai par là pour la première fois accrut mon excitation au point que mon sexe, je ne sais par quel miracle, se mit encore à grossir dans son vagin. Je mis une main sur sa poitrine à la recherche d’un sein que je voulus palper et pétrir. La rencontre de ma main et de son sein l’a faite frémir et lui a fait augmenter le volume de ses cris. J’étais si bien à l’intérieur de ce vagin chaud et gluant, bien serré sur la hampe de mon pénis ! C’était le paradis ! La salive coulait de ma bouche et aller s’étaler sur le dos blanc de ma belle. Elle-même bavait en même temps qu’elle criait. Tout à coup, à l’accélération de ses cris et au commencement d’un râle rauque et profond, je compris qu’elle allait jouir très fort. J’amplifiais et accélérais le mouvement de va-et-vient jusqu’à ce que mon sexe éclatât dans son vagin en envoyant au fond plusieurs giclées d’un sperme abondant, épais et brûlant. Dans le même temps, ma Soussou déchargea abondamment en poussant des grands cris de plaisir mêlés à des mots exprimant très fort sa jouissance
- C’est bon ! Bon ! Bon !... Du miel ! …Je jouis ! Jouis !... Merci ! Merci !… »
Quand cela s’arrêta, nous étions à bout de force, complètement épuisés et…heureux. Mon Dieu ce que j’aime cette femme ! Ce qu’elle me donne de bonheur ! Elle s’était blottie dans mes bras, sa tête au creux de mon épaule, me caressant doucement et distraitement la poitrine. Sa respiration reprenait petit à petit son rythme normal. Elle ne tarda pas à s’endormir ainsi dans mes bras. Moi je restais longtemps éveillé, à écouter la respiration de ma belle. J’étais dans un état de béatitude totale. Je ne m’endormis qu’aux premières lueurs du matin. J’ai été réveillé par de petits coups frappés à la porte de la chambre par la maman qui appelait Soussou.
- Il est temps de partir, ma chérie », lui dit elle à travers la porte.
Soussou se leva d’un bond ; s’habilla à la va vite comme si elle s’attendait à voir surgir le diable. Elle m’embrassa très vite sur le front et me dit :
- Au revoir mon ange ; il faut que je parte tout de suite ; il ne va pas tarder à venir me chercher chez mes parents ; il faut qu’il nous trouve là-bas, maman et moi.
Elle était presque prise de panique en apprenant qu’il était presque sept heures.
- A à huit heures tapantes, il sera à la maison ; il faut appeler le taxi qui nous a amené hier ! dit-elle à sa mère.
Ce qu’elle fit. Dix minutes plus tard le taxi klaxonna et Soussou se rassura. Elle m’embrassa encore sur la joue et sortit la première ; j’en profitai pour glisser discrètement une liasse de billets dans la main de sa mère qui me fit un grand sourire en me disant bien bas :
- Je te la ramènerai. Elle mérite elle aussi d’être heureuse.
Et elle partit à la poursuite de sa fille. Mon histoire avec Soussou dura exactement cinq ans. Cinq ans de plaisir, de bonheur et de jalousie (la mienne, envers son mari !) L’histoire prit fin le jour où son mari eut une autre promotion et fut muté dans le grand sud pour une longue, trop longue durée. Je revois sa maman assez régulièrement. Je continue, presque par reconnaissance d’avoir fait ce qu’elle avait fait pour nous, sa fille et moi, à l’aider financièrement. J’espère toujours que je reverrais ma belle et qu’elle finira par me revenir pour que l’on puisse continuer notre belle histoire.
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9 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Superbe!
tres tres belle histoire d amour
Un véritable conte de fée, c'est seulement est ce qu'il est réel...
bravo c est bien ecrit et c est super excitant
belle histoire, bravoooooooooo
Très belle littérature bien riche bien variée...!
favorable, j'ai lu l'histoire avec patience et j'ai gouté à l'immence plaisir.
GOOD CHOUKRANE
Très bien écrit, et vachement excitant... et nous sommes nombreuses à nous venger...
bises....
bises....