Laure et Aurélie 11 FIN
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-04-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Laure et Aurélie 11 FIN
Je lape, je serre entre mes lèvres, je lèche encore, je me goinfre, me soûle d’odeurs et de liquide, déniche tout en haut de la fente le capuchon sous lequel son timide clitoris cache sa surprise. Tout le corps frémit sous la prudente caresse de la langue. Les jambes se détendent
- Mon amour vient m’embrasser.
Du sexe entrouvert, je remonte à la bouche. Aurélie m’appelle. J’y vais, je rampe sur son corps. Elle me repousse sur le dos, se penche sur ma bouche et vient y goûter la saveur de sa propre intimité, force le passage de mes dents pendant qu’elle me recouvre de la tendre chaleur de son corps en émoi. Elle fouille mes yeux, me montre le bonheur qui illumine les siens.
- A moi, tu permets, mon amour.
Comme elle, je suis sensible à son baiser derrière l’oreille ou au mordillement du lobe. Sous ses lèvres et sous sa langue, dans ses mains aux doigts fins et sous le glissement de sa peau douce sur la mienne, monte la tension de mes nerfs. Entre son pouce et son index mon membre enfle, prend de l’importance. Le spectacle l’amuse et attire sa bouche. Un premier baiser me secoue des pieds à la tête. Un second, plus appuyé me bouleverse.
- J’aime, c’est beau.
Elle est gentille, demande si elle peut encore. Elle s’enflamme, ouvre les lèvres les fait coulisser et découvre le retrait du prépuce, la rougeur du gland. Je deviens sucette léchée, prise en bouche, glace, au parfum nouveau, soumise à la succion, mais je ne fonds pas, je gonfle, la chaleur humide de cette bouche en mouvement me raidit. Aurélie se gave et se réjouit de produire cet effet sur moi.
- Tu es tout dur. Ton sexe est beau, impressionnant. Tu le mettras en moi. Il paraît que ça fait mal. Tu feras doucement?
Elle revient s’allonger en traçant sur ma peau deux lignes parallèles avec la pointe de ses tétons durcis.
-Chéri, maintenant, prends-moi.
Elle s’est couchée sur le dos. Je vais m’agenouiller entre ses jambes relevées, je m’approche. D’une main j’ouvre l’accès, j’ écarte les lèvres, j’ avance mon membre raide vers la cible, je vise, je me pose sur l’obstacle de peau rose et humide, je presse tout doucement, une fois, une autre, un peu plus fort. Aurélie ne peut retenir un petit cri de douleur « Ah! »
Je me retire, son cri me tire d’une sorte d’état second. Je me rends compte que je suis en train d’accomplir un acte que je me suis interdit. Je regarde et je vois l’hymen encore entier. Elle a eu mal, elle ne renonce pas, toutes les femmes passent par cette épreuve. Sa sœur a vanté l’avantage du sacrifice de l’hymen, le gain de la liberté de faire ensuite l’amour autant qu’on le désire sans qu’on puisse comptabiliser…. Mais chez Aurélie il n’y a pas ce calcul. Elle veut par amour, sans ruse, accorder à l’homme qu’elle aime le privilège si prisé de la première union, lui donner l’honneur de lui appartenir du début à la fin de sa vie amoureuse. Pour elle le moment solennel est venu, elle dit sa détermination.
- Ce n’est rien, ça fait un peu mal, mais viens, je suis prête. Je m’ouvre, viens mon amour, je veux être à toi, toute à toi.
-Excuse-moi. Je ne peux pas.
Elle a saisi mon sexe
- Mais si, tu es tout dur. Pousse, enfin, fais-moi femme, fais de moi ta femme. Tu seras le premier et le dernier homme de ma vie. Ni Raymond ni Sylvestre, ni Marc, ni Gilles ne chercheront plus à me « dépuceler » comme ils disent. Je ne veux pas être le jouet qu’ils inaugureront par vanité. Prends mon corps, comme mon cœur, il t’appartient, pour la vie. Mon amour, aime moi.
Je me laisse aller sur le côté et je vois sa déception.
- Je ne m’en sens pas le droit. Pardon. Pas aujourd’hui, pas moi. Tu es infiniment aimable, désirable. C’est trop tôt Pas sous le coup d’une trop forte émotion, pas à cause de la déception et de le frayeur . Je t’ai appris ce que ta sœur préparait pour se venger. Ce n’était pas pour profiter de l’état de faiblesse normal après une telle révélation. C’est par amour que je refuse de continuer.
Je pense aux gaillards sous les tentes, frustrés d’avoir vu leur proie s’envoler. A cause de mon intervention Aurélie vient de manquer l’occasion de connaître la pénétration et la jouissance. Il n’est pas trop tard, Raymond ne fera pas de manières et sera plus habile que moi. Si elle tient tellement à devenir femme:
- Veux-tu que je te reconduise à la base? Là-bas on t’attend. Là-bas on te fera femme sans hésitation, sans scrupule. Pour moi tu n’es pas qu’un objet sexuel, un vagin où semer son sperme. Tu es ce que j’ai de plus cher et que je veux respecter.
- C’est tout le respect que tu as pour moi? Tu es prêt à me livrer à ces salauds ? « Tu es libre de refuser et je continuerai à t’aimer » tu n’as pas entendu? Dans le fond, tu as raison. Je deviens folle. Restons ensemble. Prends-moi dans tes bras et dormons.
Nuit magique ? Non, nuit horrible. Ai-je dormi ? Très peu. Cette tête reposant sur ma poitrine, ce souffle chaud parcourant ma peau, ce bras abandonné sur moi, toute cette innocence confiante, cette résignation amoureuse continuent à troubler mes pensées. C’est une occasion ratée, j’en suis aussi malheureux que fier. J’aurais pu, j’aurais dû, pourquoi m’inquiéter d’un éventuel successeur. Les vierges ne courent pas les rues; les idiots de mon espèce non plus. Mon ange, Aurélie, n’a pas assisté aux réveils de ma verge répétés par mon imagination incorrigible, heureusement. Nue contre moi, Aurélie m’a réveillé à coups de baisers, souriante, apparemment heureuse et sans rancune.
Toilette terminée, après un petit déjeuner en amoureux sous l’œil humide de l’hôtesse, nous retournons au camping, Malgré l’absence d’Aurélie, la fête a fatigué la bande. Tous dorment encore, font la grasse matinée, sauf Gérard et Laure. En quelques minutes Aurélie rassemble ses affaires. Laure l’apostrophe, lui demande si elle a connu une nuit agitée, si elle a enfin réussi à devenir femme. Laure enrage mais me rejoint à la voiture avec Gérard et Aurélie. Les salutations sont brèves, les bisous sur les joues très secs et Laure distille un incompréhensible reproche :
- J’espère que tu auras utilisé un préservatif. Sinon tu auras affaire à mon père.
Aurélie éclate de rire, Laure en perd ses mots. Gérard monte à l’arrière. Il nous racontera en route la fureur de Raymond privé d’Aurélie et de Laure, leur dispute violente pour savoir qui n’a pas su créer les circonstances qui….et « le pauvre a trouvé injuste la sanction de son échec qui le privait de rapports sexuels avec Laure et l’obligeait à partager la tente » . Et la nuit difficile passée sous une tente conçue pour deux mais occupée par trois adultes que le tiers rendait sages.
. Dos tourné à Raymond, Laure, dans son sommeil, a égaré une main sur le pantalon de Gérard. Il n’a ni protesté ni porté plainte. Il n’a pas osé en parler avec elle depuis le réveil. Il réprouve par contre le plan de Laure et le lui a signifié ce matin. Contre toute attente Laure ne s’est pas mise en colère, elle l’a remercié de sa franchise et a promis de se montrer plus raisonnable avec sa sœur. Cette conversion a été conclue par un baiser inattendu dont Gérard pense se souvenir longtemps. Laure reste une ensorceleuse.
Démobilisé, immédiatement engagé dans un stage de vente, j’ai eu la chance de rencontrer tous les jours ma bachelière, admise en école d’infirmière.
-Tu verras, je te soignerai. Je t’aime.
Nous nous sommes beaucoup téléphoné, écrit. Chaque week-end prolongé nous a retrouvés ensemble. Elle me rend visite chez ma logeuse, je la retrouve chez ses parents. Nous parcourons des kilomètres pour rêver un avenir heureux à deux. Et puis nous avons réduit nos frais de téléphone, les lettres sont devenues plus difficiles à écrire en raison de nos emplois du temps chargés. A la veille d’un nouveau stage, je décide de lui faire la surprise de passer tout un week-end avec elle. Je suis en fin de deuxième année de l’école de commerce.
L’échéance approche. Cette fois, je suis certain de notre amour, après deux ans de fidélité et d’amour platonique, plus rien ne pourra nous séparer. C’est du solide. Si Aurélie le souhaite ou si elle l’accorde à ma demande, je vais pendant ce séjour l’aimer de tout mon cœur et de tout mon corps, répondre à son attente. Le célibat me pèse, elle n’attend que mon invitation. La nuit prochaine nous serons amants.
Laure, vouée à un éternel célibat, m’ouvre la porte. Elle est extraordinairement aimable, toujours chatte, bientôt institutrice. Elle se réjouit de me voir, s’inquiète de ma santé, de mes études et évite avec soin le seul sujet qui m’intéresse. Je finis par demander où est ma fiancée.
- Elle doit être à la patinoire avec des copines. Tu ne lui as pas téléphoné pour t’annoncer ? Tiens, voilà son numéro de portable. Tu as de quoi l’appeler ? C’est bien. Elle va être folle de joie en te voyant arriver. Elle a emprunté ma 309, si tu veux, je vais t’accompagner. Nous devrions la trouver facilement.
Je regarde cette route , je ne veux pas voir ces genoux et ces cuisses de Laure assise à côté de moi, jupe remontée. Elle usera jusqu’au bout de son pouvoir de séduction. Pourquoi me parle-t-elle de sa relation épistolaire avec Gérard ? Espère-t-elle réveiller des souvenirs d’avant ses égarements avec Raymond?
Nous sommes près de la 309. Aurélie n’est pas sur la glace. Dans la piscine voisine, au milieu d’un groupe nombreux, j’aperçois sa chevelure. Elle est très entourée. Quelques filles et surtout des garçons tournoient autour d’elle. Laure agite son drapeau rouge:
- Ta fiancée a une cour habituelle de garçons. Sentent-ils qu’elle est toujours vierge ? C’est à croire qu’elle dégage des phéromones invisibles mais efficaces pour attirer les mâles, des parfums spécifiques aux vierges., contre la sournoise desquels les mâles ne peuvent pas lutter. C’est à qui la serrera au plus près.
- Serais-tu jalouse de son succès. Elle est parfaitement à l’aise dans son groupe.
- Pour ce que j’en dis. Si tu ne vois pas d’inconvénient à cet entourage empressé, tout va très bien, cher futur beau-frère. Mais à ta place j’ouvrirais l’œil et le bon.
Laure n’accuse pas ouvertement, elle insinue, se montre soucieuse de la conduite de sa sœur. Y a-t-il anguille sous roche ? En jetant le doute, en me demandant d’être attentif, quel avertissement m’envoie-t-elle?
Nous décidons d’attendre Aurélie, assis sur la terrasse située à l’entrée du bâtiment. Il fait beau, Ma future belle-sœur, avec un grelot dans la voix, me dit combien elle envie sa cadette. Elle regrette amèrement ses erreurs. Si c’était à refaire… Ma bière est bien fraîche. Je revois ces dernières années, ma première expérience amoureuse avec Laure, mais j’entends encore ses mauvais conseils à sa sœur. Et le souvenir de cette nuit à La Madine où tout aurait pu basculer, mais qui a fortifié notre amour, cette nuit avec Aurélie, dont nous avons si souvent reparlé en nous félicitant d’avoir su patienter. Laure me désigne la porte
-Tiens, la voici.
Je ne vois sur le seuil que deux amoureux qui se bécotent, j’attends que sortent les suivants. Les amoureux dégagent le passage. Aurélie sautille au bras d’un inconnu, s’arrête pour un bisou, bisou sur le front, bisou sur le menton. Je sens le regard de Laure fixé sur moi. Je vois ma fiancée au bras de l’autre. Elle arrive à la voiture. J’appelle son numéro.
- Allo Aurélie, c’est Adrien. Je t’aime.
Près de l’auto le type s’est penché sur son cou et lui fait un suçon.
- Bonjour mon amour. Comment vas-tu? Je t’aime, hihihi.
- Où es-tu? Que fais-tu? Pourquoi ris-tu?
- Je suis dans ma chambre. Je ris parce que je suis heureuse de t’entendre. Hihihi
- La menteuse fait « chutt » à son accompagnateur, l’index sur les lèvres.
- Je m’ennuie de toi. Ah! Si seulement je n’avais pas été de garde cette nuit, je serais venue te voir. Je révise un cours et je pense à toi, mon amour. Tu m’aimes toujours ? Quand viendras-tu? Tu me manques.
Un silence suit. Le type l’embrasse et la réduit au silence. Je coupe la communication. Elle reprend l’écouteur, n’entends rien, elle replace l’appareil dans son sac, jette le sac sur la banquette arrière, se tourne vers le gars, passe ses deux bras autour de son cou et savoure longuement la bouche qui s’empare de la sienne.
Laure jubile mais le cache sous un air attristé
- Tu sais Adrien, c’est juste un flirt pour passer le temps. Mais elle est encore vierge, j’en suis sûre. Elle se permet des petites histoires sans importance, sans durée, tantôt avec l’un, tantôt avec l’autre, jamais rien de sérieux. Nous en avons encore parlé ce matin. Il ne faut pas te fier aux apparences. Je l’ai engueulée parce qu’elle flirtait. Elle m’a répondu qu’elle serait vierge le jour de son mariage avec toi, mais qu’elle avait bien le droit de s’amuser en attendant le grand saut. Tu lui manque tellement Ils s’embrassent ? Ce n’est qu’un baiser, rien de plus.
- Oh ! Regarde comme il l’enlace. Ce n’est pas un simple amusement. Tu savais et tu ne m’as rien dit. Tu m’en veux toujours ? Te souviens-tu ?
Laure se lève, me prend par la main et m’invite à marcher. Pourquoi sur ce sens unique, dégagement obligatoire pour les véhicules ? Une voiture nous suit au pas. Laure se retourne, je l’imite. Au volant Aurélie nous reconnaît, cale son moteur.
-Oh! La gourde, elle va bousiller ma voiture.
Laure repart, m’entraîne par la main sur un sentier. Je suis comme un automate. Elle s’arrête, m’enlace, je me laisse embrasser. C’était ici, il y a longtemps, un jour magnifique
-Je t’ai toujours aimé. Tu es à moi. Je veux être ta femme. Mon cœur t’appartient depuis le premier jour. Je n’ai pas renoncé, je t’attends. Gérard, ton copain de régiment m’a souvent répété:
- Ne désespère pas, c’est toi qu’il aime dans ta sœur.
- Gérard ? Vous avez couché ensemble au lac?
- Dans ma tente, mais il ne voulait pas te trahir et nous n‘avons pas consommé, il y avait l‘autre, nous étions trois, serrés comme des sardines, trop serrés pour pouvoir faire ce que tu penses. Je le trouvais beau, j’étais désespérée. Il m’a prédit notre réconciliation et m’a recommandé d’attendre mon tour. Depuis je n’ai plus fait l’amour. Et ça me manque cruellement, mais pour toi, je me suis en quelque sorte refait une virginité.
J’entends, des mots. Que croire? On m’embrasse encore, on me bouscule, on m’embrasse de nouveau, mais différemment.
- Va-t-en, Laure, il est à moi. Adrien, je t’aime. Laure, tu as fait exprès de l’amener ici. Jalouse
A quelques mètres le type regarde stupéfait, ne comprend pas plus que moi ces deux femmes enlaçant un même homme. Il hausse les épaules et s’en va.
- Adrien, dit une voix cajoleuse, je suis vierge, tu verras, viens avec moi. Nous allons fixer la date de notre mariage. Viens, mon amour. Je t’aime. Moi au moins je suis vierge, pour toi! N’oublie pas, je suis ton porte bonheur.
Je prends Laure par la main, je fais deux pas et pour toute réponse, j’embrasse la bouche de mon premier amour. Gérard a eu raison. Aurélie veut se défendre :
- Adrien qu’ai-je fait de mal ? Je me suis laissé embrasser par un copain, tu as vu , cela t’a déçu ?
- Quel garçon as-tu embrassé ici ? N’étais-tu pas dans ta chambre en train de réviser après une nuit de garde ? Qu’est-ce qui est le plus important, la virginité ou la sincérité? Une peau ou la vérité ? Quel crédit accorderai-je désormais à ta parole ?
- Ah ! C’est pour ça, pour un petit mensonge au téléphone ?
- Était-ce le premier ? Je n’en veux plus d’autres, il vaut mieux nous séparer.
Dans un hôtel proche Laure me serre sur son corps. Ensemble sous la douche nous retrouvons les gestes et les mots de cette fois au bord du lac. Elle m’attire en elle, je reconnais ses frissons. Elle me berce en elle, elle s’empale sur moi, elle est douce et infatigable. Sa chaleur retrouvée me rassure. En écho à ses « je t ‘aime » je réponds je t’aime, Je ne mens pas, je n’ai pas de crainte.
Je me revois dans la chambre nuptiale, au moment où j’ai suspendu la pénétration d’Aurélie. Quelques centimètres de plus, je l’aurais dépucelée, je me serais lié à vie. Or mon port d’attache, c’est Laure, ce corps plus mûr, cette femme première pour moi. Et quand en son sein je déverse pour la deuxième fois mon sperme en ébullition, elle gémit de bonheur, clame son amour, déchaîne des coups dans la cloison et déclare triomphante, une fois de plus,
- Je t’aimerai toute ma vie.
- Tu étais en manque de sexe, tu souffrais. Ai-je été à la hauteur cette fois, contrairement à ce que j’ai entendu dire sous une tente ? Nous ne nous fiancerons pas maintenant. Je veux passer par une année d’observation.
- Merci. Je suis certaine de réussir à te convaincre de la qualité de mon amour
Combien de milliards de femmes sur terre ? Pourquoi Laure? Mystère. Je prendrai mon temps.
- Mon amour vient m’embrasser.
Du sexe entrouvert, je remonte à la bouche. Aurélie m’appelle. J’y vais, je rampe sur son corps. Elle me repousse sur le dos, se penche sur ma bouche et vient y goûter la saveur de sa propre intimité, force le passage de mes dents pendant qu’elle me recouvre de la tendre chaleur de son corps en émoi. Elle fouille mes yeux, me montre le bonheur qui illumine les siens.
- A moi, tu permets, mon amour.
Comme elle, je suis sensible à son baiser derrière l’oreille ou au mordillement du lobe. Sous ses lèvres et sous sa langue, dans ses mains aux doigts fins et sous le glissement de sa peau douce sur la mienne, monte la tension de mes nerfs. Entre son pouce et son index mon membre enfle, prend de l’importance. Le spectacle l’amuse et attire sa bouche. Un premier baiser me secoue des pieds à la tête. Un second, plus appuyé me bouleverse.
- J’aime, c’est beau.
Elle est gentille, demande si elle peut encore. Elle s’enflamme, ouvre les lèvres les fait coulisser et découvre le retrait du prépuce, la rougeur du gland. Je deviens sucette léchée, prise en bouche, glace, au parfum nouveau, soumise à la succion, mais je ne fonds pas, je gonfle, la chaleur humide de cette bouche en mouvement me raidit. Aurélie se gave et se réjouit de produire cet effet sur moi.
- Tu es tout dur. Ton sexe est beau, impressionnant. Tu le mettras en moi. Il paraît que ça fait mal. Tu feras doucement?
Elle revient s’allonger en traçant sur ma peau deux lignes parallèles avec la pointe de ses tétons durcis.
-Chéri, maintenant, prends-moi.
Elle s’est couchée sur le dos. Je vais m’agenouiller entre ses jambes relevées, je m’approche. D’une main j’ouvre l’accès, j’ écarte les lèvres, j’ avance mon membre raide vers la cible, je vise, je me pose sur l’obstacle de peau rose et humide, je presse tout doucement, une fois, une autre, un peu plus fort. Aurélie ne peut retenir un petit cri de douleur « Ah! »
Je me retire, son cri me tire d’une sorte d’état second. Je me rends compte que je suis en train d’accomplir un acte que je me suis interdit. Je regarde et je vois l’hymen encore entier. Elle a eu mal, elle ne renonce pas, toutes les femmes passent par cette épreuve. Sa sœur a vanté l’avantage du sacrifice de l’hymen, le gain de la liberté de faire ensuite l’amour autant qu’on le désire sans qu’on puisse comptabiliser…. Mais chez Aurélie il n’y a pas ce calcul. Elle veut par amour, sans ruse, accorder à l’homme qu’elle aime le privilège si prisé de la première union, lui donner l’honneur de lui appartenir du début à la fin de sa vie amoureuse. Pour elle le moment solennel est venu, elle dit sa détermination.
- Ce n’est rien, ça fait un peu mal, mais viens, je suis prête. Je m’ouvre, viens mon amour, je veux être à toi, toute à toi.
-Excuse-moi. Je ne peux pas.
Elle a saisi mon sexe
- Mais si, tu es tout dur. Pousse, enfin, fais-moi femme, fais de moi ta femme. Tu seras le premier et le dernier homme de ma vie. Ni Raymond ni Sylvestre, ni Marc, ni Gilles ne chercheront plus à me « dépuceler » comme ils disent. Je ne veux pas être le jouet qu’ils inaugureront par vanité. Prends mon corps, comme mon cœur, il t’appartient, pour la vie. Mon amour, aime moi.
Je me laisse aller sur le côté et je vois sa déception.
- Je ne m’en sens pas le droit. Pardon. Pas aujourd’hui, pas moi. Tu es infiniment aimable, désirable. C’est trop tôt Pas sous le coup d’une trop forte émotion, pas à cause de la déception et de le frayeur . Je t’ai appris ce que ta sœur préparait pour se venger. Ce n’était pas pour profiter de l’état de faiblesse normal après une telle révélation. C’est par amour que je refuse de continuer.
Je pense aux gaillards sous les tentes, frustrés d’avoir vu leur proie s’envoler. A cause de mon intervention Aurélie vient de manquer l’occasion de connaître la pénétration et la jouissance. Il n’est pas trop tard, Raymond ne fera pas de manières et sera plus habile que moi. Si elle tient tellement à devenir femme:
- Veux-tu que je te reconduise à la base? Là-bas on t’attend. Là-bas on te fera femme sans hésitation, sans scrupule. Pour moi tu n’es pas qu’un objet sexuel, un vagin où semer son sperme. Tu es ce que j’ai de plus cher et que je veux respecter.
- C’est tout le respect que tu as pour moi? Tu es prêt à me livrer à ces salauds ? « Tu es libre de refuser et je continuerai à t’aimer » tu n’as pas entendu? Dans le fond, tu as raison. Je deviens folle. Restons ensemble. Prends-moi dans tes bras et dormons.
Nuit magique ? Non, nuit horrible. Ai-je dormi ? Très peu. Cette tête reposant sur ma poitrine, ce souffle chaud parcourant ma peau, ce bras abandonné sur moi, toute cette innocence confiante, cette résignation amoureuse continuent à troubler mes pensées. C’est une occasion ratée, j’en suis aussi malheureux que fier. J’aurais pu, j’aurais dû, pourquoi m’inquiéter d’un éventuel successeur. Les vierges ne courent pas les rues; les idiots de mon espèce non plus. Mon ange, Aurélie, n’a pas assisté aux réveils de ma verge répétés par mon imagination incorrigible, heureusement. Nue contre moi, Aurélie m’a réveillé à coups de baisers, souriante, apparemment heureuse et sans rancune.
Toilette terminée, après un petit déjeuner en amoureux sous l’œil humide de l’hôtesse, nous retournons au camping, Malgré l’absence d’Aurélie, la fête a fatigué la bande. Tous dorment encore, font la grasse matinée, sauf Gérard et Laure. En quelques minutes Aurélie rassemble ses affaires. Laure l’apostrophe, lui demande si elle a connu une nuit agitée, si elle a enfin réussi à devenir femme. Laure enrage mais me rejoint à la voiture avec Gérard et Aurélie. Les salutations sont brèves, les bisous sur les joues très secs et Laure distille un incompréhensible reproche :
- J’espère que tu auras utilisé un préservatif. Sinon tu auras affaire à mon père.
Aurélie éclate de rire, Laure en perd ses mots. Gérard monte à l’arrière. Il nous racontera en route la fureur de Raymond privé d’Aurélie et de Laure, leur dispute violente pour savoir qui n’a pas su créer les circonstances qui….et « le pauvre a trouvé injuste la sanction de son échec qui le privait de rapports sexuels avec Laure et l’obligeait à partager la tente » . Et la nuit difficile passée sous une tente conçue pour deux mais occupée par trois adultes que le tiers rendait sages.
. Dos tourné à Raymond, Laure, dans son sommeil, a égaré une main sur le pantalon de Gérard. Il n’a ni protesté ni porté plainte. Il n’a pas osé en parler avec elle depuis le réveil. Il réprouve par contre le plan de Laure et le lui a signifié ce matin. Contre toute attente Laure ne s’est pas mise en colère, elle l’a remercié de sa franchise et a promis de se montrer plus raisonnable avec sa sœur. Cette conversion a été conclue par un baiser inattendu dont Gérard pense se souvenir longtemps. Laure reste une ensorceleuse.
Démobilisé, immédiatement engagé dans un stage de vente, j’ai eu la chance de rencontrer tous les jours ma bachelière, admise en école d’infirmière.
-Tu verras, je te soignerai. Je t’aime.
Nous nous sommes beaucoup téléphoné, écrit. Chaque week-end prolongé nous a retrouvés ensemble. Elle me rend visite chez ma logeuse, je la retrouve chez ses parents. Nous parcourons des kilomètres pour rêver un avenir heureux à deux. Et puis nous avons réduit nos frais de téléphone, les lettres sont devenues plus difficiles à écrire en raison de nos emplois du temps chargés. A la veille d’un nouveau stage, je décide de lui faire la surprise de passer tout un week-end avec elle. Je suis en fin de deuxième année de l’école de commerce.
L’échéance approche. Cette fois, je suis certain de notre amour, après deux ans de fidélité et d’amour platonique, plus rien ne pourra nous séparer. C’est du solide. Si Aurélie le souhaite ou si elle l’accorde à ma demande, je vais pendant ce séjour l’aimer de tout mon cœur et de tout mon corps, répondre à son attente. Le célibat me pèse, elle n’attend que mon invitation. La nuit prochaine nous serons amants.
Laure, vouée à un éternel célibat, m’ouvre la porte. Elle est extraordinairement aimable, toujours chatte, bientôt institutrice. Elle se réjouit de me voir, s’inquiète de ma santé, de mes études et évite avec soin le seul sujet qui m’intéresse. Je finis par demander où est ma fiancée.
- Elle doit être à la patinoire avec des copines. Tu ne lui as pas téléphoné pour t’annoncer ? Tiens, voilà son numéro de portable. Tu as de quoi l’appeler ? C’est bien. Elle va être folle de joie en te voyant arriver. Elle a emprunté ma 309, si tu veux, je vais t’accompagner. Nous devrions la trouver facilement.
Je regarde cette route , je ne veux pas voir ces genoux et ces cuisses de Laure assise à côté de moi, jupe remontée. Elle usera jusqu’au bout de son pouvoir de séduction. Pourquoi me parle-t-elle de sa relation épistolaire avec Gérard ? Espère-t-elle réveiller des souvenirs d’avant ses égarements avec Raymond?
Nous sommes près de la 309. Aurélie n’est pas sur la glace. Dans la piscine voisine, au milieu d’un groupe nombreux, j’aperçois sa chevelure. Elle est très entourée. Quelques filles et surtout des garçons tournoient autour d’elle. Laure agite son drapeau rouge:
- Ta fiancée a une cour habituelle de garçons. Sentent-ils qu’elle est toujours vierge ? C’est à croire qu’elle dégage des phéromones invisibles mais efficaces pour attirer les mâles, des parfums spécifiques aux vierges., contre la sournoise desquels les mâles ne peuvent pas lutter. C’est à qui la serrera au plus près.
- Serais-tu jalouse de son succès. Elle est parfaitement à l’aise dans son groupe.
- Pour ce que j’en dis. Si tu ne vois pas d’inconvénient à cet entourage empressé, tout va très bien, cher futur beau-frère. Mais à ta place j’ouvrirais l’œil et le bon.
Laure n’accuse pas ouvertement, elle insinue, se montre soucieuse de la conduite de sa sœur. Y a-t-il anguille sous roche ? En jetant le doute, en me demandant d’être attentif, quel avertissement m’envoie-t-elle?
Nous décidons d’attendre Aurélie, assis sur la terrasse située à l’entrée du bâtiment. Il fait beau, Ma future belle-sœur, avec un grelot dans la voix, me dit combien elle envie sa cadette. Elle regrette amèrement ses erreurs. Si c’était à refaire… Ma bière est bien fraîche. Je revois ces dernières années, ma première expérience amoureuse avec Laure, mais j’entends encore ses mauvais conseils à sa sœur. Et le souvenir de cette nuit à La Madine où tout aurait pu basculer, mais qui a fortifié notre amour, cette nuit avec Aurélie, dont nous avons si souvent reparlé en nous félicitant d’avoir su patienter. Laure me désigne la porte
-Tiens, la voici.
Je ne vois sur le seuil que deux amoureux qui se bécotent, j’attends que sortent les suivants. Les amoureux dégagent le passage. Aurélie sautille au bras d’un inconnu, s’arrête pour un bisou, bisou sur le front, bisou sur le menton. Je sens le regard de Laure fixé sur moi. Je vois ma fiancée au bras de l’autre. Elle arrive à la voiture. J’appelle son numéro.
- Allo Aurélie, c’est Adrien. Je t’aime.
Près de l’auto le type s’est penché sur son cou et lui fait un suçon.
- Bonjour mon amour. Comment vas-tu? Je t’aime, hihihi.
- Où es-tu? Que fais-tu? Pourquoi ris-tu?
- Je suis dans ma chambre. Je ris parce que je suis heureuse de t’entendre. Hihihi
- La menteuse fait « chutt » à son accompagnateur, l’index sur les lèvres.
- Je m’ennuie de toi. Ah! Si seulement je n’avais pas été de garde cette nuit, je serais venue te voir. Je révise un cours et je pense à toi, mon amour. Tu m’aimes toujours ? Quand viendras-tu? Tu me manques.
Un silence suit. Le type l’embrasse et la réduit au silence. Je coupe la communication. Elle reprend l’écouteur, n’entends rien, elle replace l’appareil dans son sac, jette le sac sur la banquette arrière, se tourne vers le gars, passe ses deux bras autour de son cou et savoure longuement la bouche qui s’empare de la sienne.
Laure jubile mais le cache sous un air attristé
- Tu sais Adrien, c’est juste un flirt pour passer le temps. Mais elle est encore vierge, j’en suis sûre. Elle se permet des petites histoires sans importance, sans durée, tantôt avec l’un, tantôt avec l’autre, jamais rien de sérieux. Nous en avons encore parlé ce matin. Il ne faut pas te fier aux apparences. Je l’ai engueulée parce qu’elle flirtait. Elle m’a répondu qu’elle serait vierge le jour de son mariage avec toi, mais qu’elle avait bien le droit de s’amuser en attendant le grand saut. Tu lui manque tellement Ils s’embrassent ? Ce n’est qu’un baiser, rien de plus.
- Oh ! Regarde comme il l’enlace. Ce n’est pas un simple amusement. Tu savais et tu ne m’as rien dit. Tu m’en veux toujours ? Te souviens-tu ?
Laure se lève, me prend par la main et m’invite à marcher. Pourquoi sur ce sens unique, dégagement obligatoire pour les véhicules ? Une voiture nous suit au pas. Laure se retourne, je l’imite. Au volant Aurélie nous reconnaît, cale son moteur.
-Oh! La gourde, elle va bousiller ma voiture.
Laure repart, m’entraîne par la main sur un sentier. Je suis comme un automate. Elle s’arrête, m’enlace, je me laisse embrasser. C’était ici, il y a longtemps, un jour magnifique
-Je t’ai toujours aimé. Tu es à moi. Je veux être ta femme. Mon cœur t’appartient depuis le premier jour. Je n’ai pas renoncé, je t’attends. Gérard, ton copain de régiment m’a souvent répété:
- Ne désespère pas, c’est toi qu’il aime dans ta sœur.
- Gérard ? Vous avez couché ensemble au lac?
- Dans ma tente, mais il ne voulait pas te trahir et nous n‘avons pas consommé, il y avait l‘autre, nous étions trois, serrés comme des sardines, trop serrés pour pouvoir faire ce que tu penses. Je le trouvais beau, j’étais désespérée. Il m’a prédit notre réconciliation et m’a recommandé d’attendre mon tour. Depuis je n’ai plus fait l’amour. Et ça me manque cruellement, mais pour toi, je me suis en quelque sorte refait une virginité.
J’entends, des mots. Que croire? On m’embrasse encore, on me bouscule, on m’embrasse de nouveau, mais différemment.
- Va-t-en, Laure, il est à moi. Adrien, je t’aime. Laure, tu as fait exprès de l’amener ici. Jalouse
A quelques mètres le type regarde stupéfait, ne comprend pas plus que moi ces deux femmes enlaçant un même homme. Il hausse les épaules et s’en va.
- Adrien, dit une voix cajoleuse, je suis vierge, tu verras, viens avec moi. Nous allons fixer la date de notre mariage. Viens, mon amour. Je t’aime. Moi au moins je suis vierge, pour toi! N’oublie pas, je suis ton porte bonheur.
Je prends Laure par la main, je fais deux pas et pour toute réponse, j’embrasse la bouche de mon premier amour. Gérard a eu raison. Aurélie veut se défendre :
- Adrien qu’ai-je fait de mal ? Je me suis laissé embrasser par un copain, tu as vu , cela t’a déçu ?
- Quel garçon as-tu embrassé ici ? N’étais-tu pas dans ta chambre en train de réviser après une nuit de garde ? Qu’est-ce qui est le plus important, la virginité ou la sincérité? Une peau ou la vérité ? Quel crédit accorderai-je désormais à ta parole ?
- Ah ! C’est pour ça, pour un petit mensonge au téléphone ?
- Était-ce le premier ? Je n’en veux plus d’autres, il vaut mieux nous séparer.
Dans un hôtel proche Laure me serre sur son corps. Ensemble sous la douche nous retrouvons les gestes et les mots de cette fois au bord du lac. Elle m’attire en elle, je reconnais ses frissons. Elle me berce en elle, elle s’empale sur moi, elle est douce et infatigable. Sa chaleur retrouvée me rassure. En écho à ses « je t ‘aime » je réponds je t’aime, Je ne mens pas, je n’ai pas de crainte.
Je me revois dans la chambre nuptiale, au moment où j’ai suspendu la pénétration d’Aurélie. Quelques centimètres de plus, je l’aurais dépucelée, je me serais lié à vie. Or mon port d’attache, c’est Laure, ce corps plus mûr, cette femme première pour moi. Et quand en son sein je déverse pour la deuxième fois mon sperme en ébullition, elle gémit de bonheur, clame son amour, déchaîne des coups dans la cloison et déclare triomphante, une fois de plus,
- Je t’aimerai toute ma vie.
- Tu étais en manque de sexe, tu souffrais. Ai-je été à la hauteur cette fois, contrairement à ce que j’ai entendu dire sous une tente ? Nous ne nous fiancerons pas maintenant. Je veux passer par une année d’observation.
- Merci. Je suis certaine de réussir à te convaincre de la qualité de mon amour
Combien de milliards de femmes sur terre ? Pourquoi Laure? Mystère. Je prendrai mon temps.
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Comme de quoi et heureusement d'ailleurs chacun perçoit une histoire différemment
ce qui n'empèche pas que ce soit bien écrit
ce qui n'empèche pas que ce soit bien écrit
Voici des commentaires en désaccord avec vous à retrouver à la fin de l'histoire que vous trouvez mauvaise:
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1
Bonjour,
J'ai aimé que le récit ne soit pas perturbé par des fautes d'orthographe. C'est si rare.
J'ai aimé l'intrigue bien construite. L'enchainement des situations et des revirements.
J'ai adoré l'écriture sans fard, sans concession, avec une introspection permanente et parfois un cynisme complet.
J'ai aimé l'exploration des ressorts de la jouissance physique et cérébrale. De l'anatomie. Il y a du vécu, de la connaissance intime, du désir, du plaisir, et surtout un intense regard vers l'autre: de l'humilité.
J'ai aimé les doutes du personnage principal. Sur sa femme. Sur lui même.
J'ai aimé l'étude de caractère, bien au delà des comportements binaires.
J'ai aimé la fin (actuelle): faite d'amour. Avec la vérité qui apparaît et dissipe les mensonges et les malentendus.
Et dans tout cela, j'ai adoré le doute et la détresse de celui qui aime et doute de la solidité du caractère de l'être aimé, et qui souffre de la certitude du caractère provisoire d'une vie à deux. Qui certes peut occuper toute une vie, mais c'est si provisoire.
Votre texte mériterait d'être publié. C'était peut être long à écrire, voire long à lire, mais sans longueurs et sans éléments inutiles. Je l'ai lu d'un trait. On ne sait pas tout, mais le récit est aussi là pour faire place à l'imaginaire. C'est un texte dont la découverte va me manquer, et dont j'aimerais qu'il soit prolongé par une suite.
2 De retour de vacances, j'ai enfin découvert cette fin.
Abrupte disent certains ? Mais le dénouement d'une telle situation, dans un sens comme dans l'autre, est toujours abrupt.
Je trouvais beaucoup de fautes à Jean, mais on comprend qu'à partir d'un moment il a très finement manœuvré, pour obtenir ce dénouement (dont il espérait mais n'avait pas l'assurance qu'il serait positif).
Pour en être passé par là comme je l'ai expliqué (bien que de façon inversée), je trouve cette fin très plausible. Ce n'est pas parce que l'on a pris du plaisir en trompant qu'on ne peut pas redevenir fidèle, j'en suis un exemple. Ce n'est pas parce que l'on a trompé qu'on trompera de nouveau.
André reviendra-t-il ? Je ne le pense pas au vu de sa personnalité : il trouvera compensations à d'autres conquêtes, et c'est ce qu'il préfère.
Merci Accent pour cette histoire si prenante !
IV. Lorenzo78
ACCENT
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Bonjour,
J'ai aimé que le récit ne soit pas perturbé par des fautes d'orthographe. C'est si rare.
J'ai aimé l'intrigue bien construite. L'enchainement des situations et des revirements.
J'ai adoré l'écriture sans fard, sans concession, avec une introspection permanente et parfois un cynisme complet.
J'ai aimé l'exploration des ressorts de la jouissance physique et cérébrale. De l'anatomie. Il y a du vécu, de la connaissance intime, du désir, du plaisir, et surtout un intense regard vers l'autre: de l'humilité.
J'ai aimé les doutes du personnage principal. Sur sa femme. Sur lui même.
J'ai aimé l'étude de caractère, bien au delà des comportements binaires.
J'ai aimé la fin (actuelle): faite d'amour. Avec la vérité qui apparaît et dissipe les mensonges et les malentendus.
Et dans tout cela, j'ai adoré le doute et la détresse de celui qui aime et doute de la solidité du caractère de l'être aimé, et qui souffre de la certitude du caractère provisoire d'une vie à deux. Qui certes peut occuper toute une vie, mais c'est si provisoire.
Votre texte mériterait d'être publié. C'était peut être long à écrire, voire long à lire, mais sans longueurs et sans éléments inutiles. Je l'ai lu d'un trait. On ne sait pas tout, mais le récit est aussi là pour faire place à l'imaginaire. C'est un texte dont la découverte va me manquer, et dont j'aimerais qu'il soit prolongé par une suite.
2 De retour de vacances, j'ai enfin découvert cette fin.
Abrupte disent certains ? Mais le dénouement d'une telle situation, dans un sens comme dans l'autre, est toujours abrupt.
Je trouvais beaucoup de fautes à Jean, mais on comprend qu'à partir d'un moment il a très finement manœuvré, pour obtenir ce dénouement (dont il espérait mais n'avait pas l'assurance qu'il serait positif).
Pour en être passé par là comme je l'ai expliqué (bien que de façon inversée), je trouve cette fin très plausible. Ce n'est pas parce que l'on a pris du plaisir en trompant qu'on ne peut pas redevenir fidèle, j'en suis un exemple. Ce n'est pas parce que l'on a trompé qu'on trompera de nouveau.
André reviendra-t-il ? Je ne le pense pas au vu de sa personnalité : il trouvera compensations à d'autres conquêtes, et c'est ce qu'il préfère.
Merci Accent pour cette histoire si prenante !
IV. Lorenzo78
ACCENT
Il s'agit de l'histoire qui commence par "un prédateur patient" et qui se termine par "des larmes" histoire qui est une reprise de
"liposuccion" parue en 2013
"liposuccion" parue en 2013
Putain j'ai kiffer sa race!! Jsuis un peu vulgaire dans mon propos lais c'est pour marque à quel point j'ai aimé et suivi avec impatience cette histoire !! J'étais vraiment à fond dedans et perso jsuis content qu'il soit avec Laure !!!! Fra'chement ça sort en livre demain j'achète x)
Merci beaucoup en tout cas, la meilleure histoire que j'ai lu ici :)
Merci beaucoup en tout cas, la meilleure histoire que j'ai lu ici :)
L'une est vierge et menteuse, l'autre a vécu mais s'est assagie. Fallait-il choisir la seconde quand on sait qu'il y en a des milliards sur terre? Il a raison de fuir la menteuse, est-il condamné à se lier à Laure ? Aurélie ne dénonce plus les erreurs de Laure, pourrait révéler d'éventuelles liaisons de son aînée: elle ne trouve pas matière à la couler. Mais la Laure du chapitre 9 me ferait peur.
et à une exception près c'est des réussites
si vous pouviez préciser de quelle histoire il s'agit, l'auteur pourrait peut-être l'améliorer
si vous pouviez préciser de quelle histoire il s'agit, l'auteur pourrait peut-être l'améliorer
Même début même fin que l'histoire déjà publiée mais pas mal de situations mieux
développées avec un épilogue bien plus clair.
J'aime bien les reprises d'anciens textes et à une exception près c'est des réussites
développées avec un épilogue bien plus clair.
J'aime bien les reprises d'anciens textes et à une exception près c'est des réussites