Le cadeau de mariage 1
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-08-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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Le cadeau de mariage 1
L’amour en toute innocenceIls se sont rencontrés au lycée. Ils avaient tous les deux 16 ans. Deux ans après, ils se sont déclarés un amour infini, une passion empreinte de bonheur.
Ils idéalisaient si fortement cet amour que d’un commun accord ils se sont promis de ne le consommer qu’une fois leur serment de fidélité exprimé devant Dieu et les hommes. Un serment sans ambiguïté ni compromission. Absolu, comme leur amour. Cette union ils l’ont programmée pour le mois de juin, dans quelques semaines. Leurs examens en poche, ils pouvaient envisager leur avenir, lui, fort en math, vers les études techniques, elle, attirée par les langues, envisage des études supérieures de littérature.
Cet engagement semble décalé dans notre société reconnaissant plus volontiers comme futiles et désuètes, les valeurs d’antan. Mais c’est pourtant un couple de jeunes gens que beaucoup prennent en exemple. Agnès et Antoine sont beaux, sympathiques et s’accordent à exprimer un bonheur peut-être fragile.
Agnès est une jeune fille ravissante. Sans fard ni artifice mensonger, sa peau est fine, lisse et d’une extrême blancheur. Elle aurait dû naître au moyen âge quand la pâleur de la peau des femmes à la cour des seigneurs, était gage de beauté et de noblesse. Aujourd’hui cette teinte, qui demeure un symbole de pureté, lui donne l’apparence d’une divinité d’un autre monde que d’aucun admire. A contrario, la moindre émotion lui rougit les joues, révélant alors une timidité naturelle mais excessive. Elle a un corps de statue grecque, sans leur embonpoint. Sa poitrine déjà mature par la taille arbore des seins parfaitement dessinés, aux aréoles bien marquées. Fermes, leur plastique, leur forme, s’accordent avec le corps d’une jouvencelle à peine sortie de l’adolescence. Ajoutons à cela qu’elle a la « taille faite au tour, les hanches pleines », et c’est un vrai délice de la voir se déhancher en toute innocence en maillot deux pièces, les mercredis à la piscine municipale, la poitrine dansant au rythme de ses pas. Son visage, encadré d’une abondante chevelure brune qu’elle laisse librement s’éclore sur ses épaules, ses yeux d’un vert émeraude à l’iris incrusté de minuscules paillettes dorées qui renvoient des éclats brillants tout empreints de fragilité et de candeur, est digne d’une aquarelle de Marie Laurencin.
Comme bien souvent chez les filles, Agnès est plus mûre que lui et elle aime son « Toine » sans imaginer en aimer un autre.
Antoine est un jeune et joli garçon qui n’a rien à envier à la timidité de sa promise. Il manque de confiance en lui et se trouvait « con », jusqu’à sa rencontre avec Agnès. De constitution physique fragile, on peut légitimement se demander s’il serait capable, le cas échéant, de protéger son amour. A maintes reprise d’ailleurs, il avait été pris comme souffre douleur par des camarades de classe, jaloux de l’attachement d’Agnès pour lui. Agnès qui faisait bien sûr l’objet des appétits et convoitises de beaucoup d’entre eux. Souvent ennuyée, il n’avait jamais eu le courage de s’interposer pour prendre sa défense. Pour eux, il ne la méritait pas, mais Agnès l’aimait ainsi et savait éconduire tous ces vautours ! A peine plus grand que sa dulcinée, quelque peu chétif, il affiche peu du mâle protecteur. Cependant une conviction l’habitait : il pourrait mourir pour elle. Mais en mal d’assurance en lui, il vivait chaque jour avec la peur au ventre de la perdre mais surtout de la voir s’épanouir dans les bras d’un autre garçon.
Leur idylle est des plus romanesque, partageant les mêmes goûts. Ils aiment la musique classique, le jazz celle de leur âge mais également les artistes de variété chantant l’amour et la liberté. Ensemble ils partagent une passion commune pour le cinéma néo-réaliste italien. Chacun dans sa chambre a placardé aux murs, les mêmes affiches ou portraits de leurs héros. Une passion à l’unisson !
Malgré leur jeunesse, personne n’a trouvé à redire quand ils ont annoncé leur volonté d’unir leurs vies si tôt. Ils se promirent des noces dont le seul faste serait le romantisme. Peu fortunés, leurs parents, de milieu modeste, savent qu’ils investiront le peu de leurs économies pour faire malgré tout de cette fête, un souvenir pour tous impérissable.
Bien sûr, encore vierges tous les deux, l’éveil des sens les a rattrapés et les a amenés à des flirts de plus en plus poussés. Souvent, quand ils se retrouvent seuls chez l’un ou chez l’autre, elle se laisse mettre nue. Il reste des heures à contempler son corps sublime. Petit à petit il avait fini par la caresser, et cela le mettait dans des états tels qu’ils avaient de plus en plus de difficulté à respecter leur engagement. De son côté Agnès aimait beaucoup prendre le sexe mâle de son fiancé dans ses mains pour le caresser longuement. Et quand il finissait par jouir et éjaculer dans ses mains, elle était submergée de bonheur d’avoir donné du plaisir à son amour. Lui, n’avait jamais osé aller jusqu’à pénétrer son sexe de ses doigts, car elle l’avait mis en garde sur la fragilité de son hymen qu’elle souhaitait conserver intact pour lui. Il adorait pourtant s’allonger à ses côtés, sa tête reposant sur son ventre. Il prenait plaisir à sentir les effluves libérés par son sexe quand, délicatement, il passait ses doigts dans les poils du fin duvet de la toison de son pubis, dont la pointe du triangle se prolongeait, comme une invitation à poursuivre, par les fines lèvres luisantes de son sexe. Il restait en contemplation devant ces lèvres, de couleur rose, qui devenaient rouges turgescentes, gonflées de sang, quand il les effleurait amoureusement pour faire sourdre ce liquide qui signait l’aboutissement du plaisir de sa douce.
Ces derniers temps ces soirées se prolongeaient par de longs baisers durant lesquelles ils ressentaient tous les deux la fougue et la force de leur bonheur. Un bonheur non seulement guidé par des sentiments du cœur, mais aussi par la folie des sens, celle qui fait perdre la tête. A l’initiative de la jeune fille, tous les deux se sont fait tatouer derrière l’épaule, un signe mystérieux dont le sens évoque l’union de deux âmes en un seul amour éternel.
Aucun des deux amoureux ne pouvait imaginer en cet instant que leur vie allait basculer en découvrant des aspects encore cachés de leur intime personnalité. Aspects uniquement rattachés à leur libido.
Une semaine avant cette date pleine d’espérance, Antoine, le jeune fiancé, reçoit un appel téléphonique étrange d’un homme se réclamant d’un vieil ami de sa famille, récemment disparu. Cet homme prétend que cette personne lui aurait fait promettre de remettre à Antoine un cadeau qu’il destinait au couple à l’occasion de leurs noces et à offrir seulement le jour même de la cérémonie. Un cadeau des plus somptueux que l’homme détenait depuis et gardait précieusement près de lui, dans l’attente de satisfaire à la volonté de l’ami disparu.
- Antoine, lui dit-il, cet ami de tes parents, souhaitait que ma démarche reste secrète. Il ne faut surtout pas en parler ni à tes parents ni à tes amis, à l’exception de la jeune Agnès, bien entendu. Cette personne, avant de mourir m’a remis une lettre sur laquelle figure tous les détails et instructions pour recevoir ce cadeau et fait foi du bien fondé de ma démarche. Je vais te la faire parvenir dès demain.
La voix de cet homme, douce et rassurante le surprend et le subjugue. Il ne lui dit rien de plus et Antoine, intrigué, n’ose pas lui demander plus de détails.
Le jeune fiancé remercie le mystérieux messager et est heureux d’annoncer cette nouvelle à sa promise. Tous deux s’interrogent cependant sur cet ami et de la nature de ce cadeau. Mais, une fois encore, la curiosité l’emporte sur la prudence et la méfiance.
Dès le lendemain, la lettre parvient au jeune homme. Elle date de plusieurs mois.
« Mon cher Antoine, je te connais depuis bien longtemps mais tu ne peux savoir qui je suis. Les liens qui m’unissaient à tes parents et à ta maman surtout, étaient des plus forts. La vie nous a séparés, mais j’ai toujours gardé en moi un sentiment très fort pour elle et ces instants vécus ensembles. En souvenir de ces moments, je tiens à t’offrir, à toi et à ta fiancée un cadeau de mariage. Mais je sais que ma santé précaire ne me laissera pas le loisir de vous le remettre moi même. Aussi j’ai chargé un bon ami fidèle de le faire à ma place quand j’aurai disparu.
Je te demande de suivre à la lettre tout ce qu’il vous demandera de faire pour recevoir ce cadeau. Impérativement et aveuglement. Je lui fais confiance qu’il saura exprimer mon désir profond de vous rendre le bonheur que ta maman a su me donner. »Une simple initiale J. signait la lettre.
Antoine est bouleversé. Ces allusions concernant sa maman le surprenne. Son père est décédé très tôt et sa maman est restée longtemps fidèle au souvenir de son mari. Elle a fini par prendre un compagnon avec lequel elle vit actuellement. Son beau-père.
Et que signifie cette exigence : « impérativement et aveuglement » contenue dans la lettre. Et que risque-t-il de « demander » ?
Aussitôt, il contacte Agnès et lui faire part de la missive et de ses interrogations. Moins étonnée, elle lui explique naïvement son sentiment guidé par la curiosité.
- C’est super cette idée ! On verra bien mon amour.
Dans la soirée, il reçoit un nouvel appel de cet étrange messager soi-disant porteur de l’offrande.
- Bonsoir Antoine. Tu as reçu et lu la lettre de votre ami ?
- Bonjour Monsieur. Oui Monsieur.
- Tu as bien compris ?
- Oui Monsieur.
Antoine est très intimidé par cette voix grave et douce mais qui, en même temps, exprime une certaine autorité. La suite devait lui confirmer cette impression.
- Je crois savoir que ta promise est très jolie, n’est-ce pas ?
Antoine reste sans voix ! Il ne s’attendait pas à une telle question.
- Oui, Monsieur, finit-il pas dire, timidement.
- Vous avez 19 ans tous les deux, maintenant, non ?
- Oui, Monsieur, répond-il, de plus en plus intrigué.
- On m’a dit que beaucoup de tes camarades auraient bien aimé la séduire et te la piquer. C’est vrai ?
Comment peut-il savoir ça ? Antoine se sent soudain tout petit devant cette voix qui maintenant a pris un certain ascendant sur sa volonté. Malgré tout il tente de se ressaisir et de s’affirmer.
- Oui, Monsieur, c’est vrai, mais elle m’est restée fidèle et rien ne pourra ternir notre amour.
- Humm, tu as l’air bien sûr de toi, mon garçon. Tu sais, toutes les femmes sont sincères et fidèles mais la chair est faible.
Cette fois le jeune homme souffre. Bien sûr il redoute de voir sa belle s’envoler et rien que de l’évoquer le plonge dans des angoisses profondes. L’inconnu qui a saisi son trouble cherche maintenant à le rassurer.
- Ne t’inquiète pas. Agnès est vraiment très amoureuse de toi. Tu sais, ça me ferait plaisir que tu la fasses belle pour venir me voir.
Maintenant, le jeune homme sent la panique l’envahir. Il a peur de comprendre les insinuations de cet homme.
- Je te rappelle que vous devez faire tout ce que je demande pour recevoir votre cadeau. D’accord ?
Antoine ne sait pas quoi répondre. Plus pour ne pas avoir l’air trop bête, il finit quand même par demander à son interlocuteur, sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait.
- C’est quoi la faire belle ?
La voix dans le portable se fait plus froide, plus péremptoire. Le sang dans ses artères se met à battre avec violence. Antoine perd pied.
- Très bonne question mon vieux ! Fait lui mettre les vêtements qui te semblent le plus mettre en valeur sa beauté. Une jolie robe blanche qui lui arrive à mi cuisses et avec un joli décolleté par exemple. Elle a de jolies jambes ? Des jolis seins ? Dis-moi.
C’est étrange mais à cet instant, Antoine sent un trouble l’envahir. Les mots qu’il entend provoquent dans son short une érection brusque. Il est seul heureusement. Jamais il n’a ressenti une telle excitation. Aussi quand il répond, il ne peut empêcher sa voix de trembler légèrement.
- Oui Monsieur, Agnès a de jolies jambes.
- Et ses seins, dis- moi ?
Soudain le jeune homme se demande comment a-t-il pu en arriver à parler ainsi de sa belle avec cet inconnu ? Et cette érection qui maintenant lui fait mal tant sa bite est tendue et à l’étroit dans son short. Il glisse sa main pour la libérer et s’aperçoit que son gland est déjà tout humide de sécrétions. Sa respiration s’accélère accompagnant les battements de son cœur dans sa poitrine. L’inconnu au bout du fil l’entend et se rend compte de son trouble.
- Dis-donc mon cochon, tu es excité, ma parole !
Antoine panique.
- Non, Monsieur. Non !
- Je ne te crois pas ! Lâche toi. Tu bandes je suis sûr. J’imagine ses longues jambes et sa jeune poitrine. Et son cul, Antoine, parle moi de son cul !
C’en est trop pour lui, Antoine raccroche son portable. Il a sa bite dans sa main et se branle frénétiquement. Il a le sentiment que l’homme le voit. Il ne se contrôle plus et quand son portable se met à sonner à nouveau, il ne peut s’empêcher de répondre car il sait que c’est l’inconnu le rappelle.
(à suivre)
Ils idéalisaient si fortement cet amour que d’un commun accord ils se sont promis de ne le consommer qu’une fois leur serment de fidélité exprimé devant Dieu et les hommes. Un serment sans ambiguïté ni compromission. Absolu, comme leur amour. Cette union ils l’ont programmée pour le mois de juin, dans quelques semaines. Leurs examens en poche, ils pouvaient envisager leur avenir, lui, fort en math, vers les études techniques, elle, attirée par les langues, envisage des études supérieures de littérature.
Cet engagement semble décalé dans notre société reconnaissant plus volontiers comme futiles et désuètes, les valeurs d’antan. Mais c’est pourtant un couple de jeunes gens que beaucoup prennent en exemple. Agnès et Antoine sont beaux, sympathiques et s’accordent à exprimer un bonheur peut-être fragile.
Agnès est une jeune fille ravissante. Sans fard ni artifice mensonger, sa peau est fine, lisse et d’une extrême blancheur. Elle aurait dû naître au moyen âge quand la pâleur de la peau des femmes à la cour des seigneurs, était gage de beauté et de noblesse. Aujourd’hui cette teinte, qui demeure un symbole de pureté, lui donne l’apparence d’une divinité d’un autre monde que d’aucun admire. A contrario, la moindre émotion lui rougit les joues, révélant alors une timidité naturelle mais excessive. Elle a un corps de statue grecque, sans leur embonpoint. Sa poitrine déjà mature par la taille arbore des seins parfaitement dessinés, aux aréoles bien marquées. Fermes, leur plastique, leur forme, s’accordent avec le corps d’une jouvencelle à peine sortie de l’adolescence. Ajoutons à cela qu’elle a la « taille faite au tour, les hanches pleines », et c’est un vrai délice de la voir se déhancher en toute innocence en maillot deux pièces, les mercredis à la piscine municipale, la poitrine dansant au rythme de ses pas. Son visage, encadré d’une abondante chevelure brune qu’elle laisse librement s’éclore sur ses épaules, ses yeux d’un vert émeraude à l’iris incrusté de minuscules paillettes dorées qui renvoient des éclats brillants tout empreints de fragilité et de candeur, est digne d’une aquarelle de Marie Laurencin.
Comme bien souvent chez les filles, Agnès est plus mûre que lui et elle aime son « Toine » sans imaginer en aimer un autre.
Antoine est un jeune et joli garçon qui n’a rien à envier à la timidité de sa promise. Il manque de confiance en lui et se trouvait « con », jusqu’à sa rencontre avec Agnès. De constitution physique fragile, on peut légitimement se demander s’il serait capable, le cas échéant, de protéger son amour. A maintes reprise d’ailleurs, il avait été pris comme souffre douleur par des camarades de classe, jaloux de l’attachement d’Agnès pour lui. Agnès qui faisait bien sûr l’objet des appétits et convoitises de beaucoup d’entre eux. Souvent ennuyée, il n’avait jamais eu le courage de s’interposer pour prendre sa défense. Pour eux, il ne la méritait pas, mais Agnès l’aimait ainsi et savait éconduire tous ces vautours ! A peine plus grand que sa dulcinée, quelque peu chétif, il affiche peu du mâle protecteur. Cependant une conviction l’habitait : il pourrait mourir pour elle. Mais en mal d’assurance en lui, il vivait chaque jour avec la peur au ventre de la perdre mais surtout de la voir s’épanouir dans les bras d’un autre garçon.
Leur idylle est des plus romanesque, partageant les mêmes goûts. Ils aiment la musique classique, le jazz celle de leur âge mais également les artistes de variété chantant l’amour et la liberté. Ensemble ils partagent une passion commune pour le cinéma néo-réaliste italien. Chacun dans sa chambre a placardé aux murs, les mêmes affiches ou portraits de leurs héros. Une passion à l’unisson !
Malgré leur jeunesse, personne n’a trouvé à redire quand ils ont annoncé leur volonté d’unir leurs vies si tôt. Ils se promirent des noces dont le seul faste serait le romantisme. Peu fortunés, leurs parents, de milieu modeste, savent qu’ils investiront le peu de leurs économies pour faire malgré tout de cette fête, un souvenir pour tous impérissable.
Bien sûr, encore vierges tous les deux, l’éveil des sens les a rattrapés et les a amenés à des flirts de plus en plus poussés. Souvent, quand ils se retrouvent seuls chez l’un ou chez l’autre, elle se laisse mettre nue. Il reste des heures à contempler son corps sublime. Petit à petit il avait fini par la caresser, et cela le mettait dans des états tels qu’ils avaient de plus en plus de difficulté à respecter leur engagement. De son côté Agnès aimait beaucoup prendre le sexe mâle de son fiancé dans ses mains pour le caresser longuement. Et quand il finissait par jouir et éjaculer dans ses mains, elle était submergée de bonheur d’avoir donné du plaisir à son amour. Lui, n’avait jamais osé aller jusqu’à pénétrer son sexe de ses doigts, car elle l’avait mis en garde sur la fragilité de son hymen qu’elle souhaitait conserver intact pour lui. Il adorait pourtant s’allonger à ses côtés, sa tête reposant sur son ventre. Il prenait plaisir à sentir les effluves libérés par son sexe quand, délicatement, il passait ses doigts dans les poils du fin duvet de la toison de son pubis, dont la pointe du triangle se prolongeait, comme une invitation à poursuivre, par les fines lèvres luisantes de son sexe. Il restait en contemplation devant ces lèvres, de couleur rose, qui devenaient rouges turgescentes, gonflées de sang, quand il les effleurait amoureusement pour faire sourdre ce liquide qui signait l’aboutissement du plaisir de sa douce.
Ces derniers temps ces soirées se prolongeaient par de longs baisers durant lesquelles ils ressentaient tous les deux la fougue et la force de leur bonheur. Un bonheur non seulement guidé par des sentiments du cœur, mais aussi par la folie des sens, celle qui fait perdre la tête. A l’initiative de la jeune fille, tous les deux se sont fait tatouer derrière l’épaule, un signe mystérieux dont le sens évoque l’union de deux âmes en un seul amour éternel.
Aucun des deux amoureux ne pouvait imaginer en cet instant que leur vie allait basculer en découvrant des aspects encore cachés de leur intime personnalité. Aspects uniquement rattachés à leur libido.
Une semaine avant cette date pleine d’espérance, Antoine, le jeune fiancé, reçoit un appel téléphonique étrange d’un homme se réclamant d’un vieil ami de sa famille, récemment disparu. Cet homme prétend que cette personne lui aurait fait promettre de remettre à Antoine un cadeau qu’il destinait au couple à l’occasion de leurs noces et à offrir seulement le jour même de la cérémonie. Un cadeau des plus somptueux que l’homme détenait depuis et gardait précieusement près de lui, dans l’attente de satisfaire à la volonté de l’ami disparu.
- Antoine, lui dit-il, cet ami de tes parents, souhaitait que ma démarche reste secrète. Il ne faut surtout pas en parler ni à tes parents ni à tes amis, à l’exception de la jeune Agnès, bien entendu. Cette personne, avant de mourir m’a remis une lettre sur laquelle figure tous les détails et instructions pour recevoir ce cadeau et fait foi du bien fondé de ma démarche. Je vais te la faire parvenir dès demain.
La voix de cet homme, douce et rassurante le surprend et le subjugue. Il ne lui dit rien de plus et Antoine, intrigué, n’ose pas lui demander plus de détails.
Le jeune fiancé remercie le mystérieux messager et est heureux d’annoncer cette nouvelle à sa promise. Tous deux s’interrogent cependant sur cet ami et de la nature de ce cadeau. Mais, une fois encore, la curiosité l’emporte sur la prudence et la méfiance.
Dès le lendemain, la lettre parvient au jeune homme. Elle date de plusieurs mois.
« Mon cher Antoine, je te connais depuis bien longtemps mais tu ne peux savoir qui je suis. Les liens qui m’unissaient à tes parents et à ta maman surtout, étaient des plus forts. La vie nous a séparés, mais j’ai toujours gardé en moi un sentiment très fort pour elle et ces instants vécus ensembles. En souvenir de ces moments, je tiens à t’offrir, à toi et à ta fiancée un cadeau de mariage. Mais je sais que ma santé précaire ne me laissera pas le loisir de vous le remettre moi même. Aussi j’ai chargé un bon ami fidèle de le faire à ma place quand j’aurai disparu.
Je te demande de suivre à la lettre tout ce qu’il vous demandera de faire pour recevoir ce cadeau. Impérativement et aveuglement. Je lui fais confiance qu’il saura exprimer mon désir profond de vous rendre le bonheur que ta maman a su me donner. »Une simple initiale J. signait la lettre.
Antoine est bouleversé. Ces allusions concernant sa maman le surprenne. Son père est décédé très tôt et sa maman est restée longtemps fidèle au souvenir de son mari. Elle a fini par prendre un compagnon avec lequel elle vit actuellement. Son beau-père.
Et que signifie cette exigence : « impérativement et aveuglement » contenue dans la lettre. Et que risque-t-il de « demander » ?
Aussitôt, il contacte Agnès et lui faire part de la missive et de ses interrogations. Moins étonnée, elle lui explique naïvement son sentiment guidé par la curiosité.
- C’est super cette idée ! On verra bien mon amour.
Dans la soirée, il reçoit un nouvel appel de cet étrange messager soi-disant porteur de l’offrande.
- Bonsoir Antoine. Tu as reçu et lu la lettre de votre ami ?
- Bonjour Monsieur. Oui Monsieur.
- Tu as bien compris ?
- Oui Monsieur.
Antoine est très intimidé par cette voix grave et douce mais qui, en même temps, exprime une certaine autorité. La suite devait lui confirmer cette impression.
- Je crois savoir que ta promise est très jolie, n’est-ce pas ?
Antoine reste sans voix ! Il ne s’attendait pas à une telle question.
- Oui, Monsieur, finit-il pas dire, timidement.
- Vous avez 19 ans tous les deux, maintenant, non ?
- Oui, Monsieur, répond-il, de plus en plus intrigué.
- On m’a dit que beaucoup de tes camarades auraient bien aimé la séduire et te la piquer. C’est vrai ?
Comment peut-il savoir ça ? Antoine se sent soudain tout petit devant cette voix qui maintenant a pris un certain ascendant sur sa volonté. Malgré tout il tente de se ressaisir et de s’affirmer.
- Oui, Monsieur, c’est vrai, mais elle m’est restée fidèle et rien ne pourra ternir notre amour.
- Humm, tu as l’air bien sûr de toi, mon garçon. Tu sais, toutes les femmes sont sincères et fidèles mais la chair est faible.
Cette fois le jeune homme souffre. Bien sûr il redoute de voir sa belle s’envoler et rien que de l’évoquer le plonge dans des angoisses profondes. L’inconnu qui a saisi son trouble cherche maintenant à le rassurer.
- Ne t’inquiète pas. Agnès est vraiment très amoureuse de toi. Tu sais, ça me ferait plaisir que tu la fasses belle pour venir me voir.
Maintenant, le jeune homme sent la panique l’envahir. Il a peur de comprendre les insinuations de cet homme.
- Je te rappelle que vous devez faire tout ce que je demande pour recevoir votre cadeau. D’accord ?
Antoine ne sait pas quoi répondre. Plus pour ne pas avoir l’air trop bête, il finit quand même par demander à son interlocuteur, sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait.
- C’est quoi la faire belle ?
La voix dans le portable se fait plus froide, plus péremptoire. Le sang dans ses artères se met à battre avec violence. Antoine perd pied.
- Très bonne question mon vieux ! Fait lui mettre les vêtements qui te semblent le plus mettre en valeur sa beauté. Une jolie robe blanche qui lui arrive à mi cuisses et avec un joli décolleté par exemple. Elle a de jolies jambes ? Des jolis seins ? Dis-moi.
C’est étrange mais à cet instant, Antoine sent un trouble l’envahir. Les mots qu’il entend provoquent dans son short une érection brusque. Il est seul heureusement. Jamais il n’a ressenti une telle excitation. Aussi quand il répond, il ne peut empêcher sa voix de trembler légèrement.
- Oui Monsieur, Agnès a de jolies jambes.
- Et ses seins, dis- moi ?
Soudain le jeune homme se demande comment a-t-il pu en arriver à parler ainsi de sa belle avec cet inconnu ? Et cette érection qui maintenant lui fait mal tant sa bite est tendue et à l’étroit dans son short. Il glisse sa main pour la libérer et s’aperçoit que son gland est déjà tout humide de sécrétions. Sa respiration s’accélère accompagnant les battements de son cœur dans sa poitrine. L’inconnu au bout du fil l’entend et se rend compte de son trouble.
- Dis-donc mon cochon, tu es excité, ma parole !
Antoine panique.
- Non, Monsieur. Non !
- Je ne te crois pas ! Lâche toi. Tu bandes je suis sûr. J’imagine ses longues jambes et sa jeune poitrine. Et son cul, Antoine, parle moi de son cul !
C’en est trop pour lui, Antoine raccroche son portable. Il a sa bite dans sa main et se branle frénétiquement. Il a le sentiment que l’homme le voit. Il ne se contrôle plus et quand son portable se met à sonner à nouveau, il ne peut s’empêcher de répondre car il sait que c’est l’inconnu le rappelle.
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