Le certificat de conformité énergétique. FIN

- Par l'auteur HDS Arsenne -
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le certificat de conformité énergétique. FIN Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-05-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le certificat de conformité énergétique. FIN
Ma main qui tient mon Smartphone tremble. J’ai l’impression que tout s’est arrêté autour de moi. J’ai peur soudain, peur d’apprendre cette vérité qui m’apparaît évidente. La colère qui m’habitait quelques secondes auparavant, a entièrement disparu. Je ne sais pourquoi, mais je n’ai pas envie d’entendre ce que je considère comme une sentence. La sentence d’apprendre qu’elle veut me quitter, partir comme le film que je me suis fait ces derniers jours.
Alors, je ne veux pas savoir, je plonge dans le déni d’une réalité que je veux encore pourvoir contrôler avant que des mots définitifs ne soient prononcés.
- Calme toi mon amour. Tout va s’arranger. Je t’aime et c’est le plus important.
A ces mots, ses pleurs redoublent. A mon tour je ne peux contenir mes larmes et ma voix se mettre à trembler.
- Pardonne-moi moi mon amour… Je suis désolée ajoute-t-elle entre deux sanglots.
Cette dernière phrase, je ne veux pas l’entendre, je sais trop bien qu’elle est synonyme d’aveu. Lâchement, je fais celui qui n’a rien entendu. Celui qui peut encore croire que tout n’est pas fini, celui qui est prêt à tout pardonner.
- Calme-toi, demain on se retrouve et on pourra tout expliquer. Rien ne pourrait être plus dur que de se perdre.
Les pleurs de l’autre côté du fil semblent diminuer. Je choisis lâchement de botter en touche avec un mensonge que j’espère convainquant.
- On m’attend pour dîner. Je peux t’appeler à mon retour si tu veux.
Je me rends compte combien ces derniers mots sont incroyablement hypocrites et montrent ma soumission totale. La tentative de sauvetage d’un naufrage.
Je l’entends reprendre son souffle et renifler une ou deux fois.
- Si tu veux, oui. Je t’aime dit-elle d’une voix à peine audible.
- Moi aussi bien sûr ! A tout à l’heure.
Mes larmes aussi se sont taries. Je suis rassuré d’avoir empêché les mots fatals.
Mais lentement, là, je comprends que rien n’est franchement résolu. A l’évidence elle m’a trompé et suis-je vraiment disposé à pardonner ?
En matière d’amour le pardon n’est pas une simple décision intellectuelle ou religieuse. Il doit s’accompagner d’un retour à la confiance et surtout du désir amoureux et sexuel. Combien de couples ont capoté après s’être pardonné un écart alors que l’adultère n’est pas consommé et qu’un simple désir est ressenti déjà comme la trahison.
Pourtant en cet instant, rien ne me prouve qu’elle a baisé avec ce Rayan – ou/et - avec son collègue. Et si elle culpabilisait simplement d’être sorti au restaurant puis dans la boite de nuit avant d’être raccompagnée par deux gentlemen ? C’est ça oui, c’est bien cela. Encore une fois ma jalousie m’empêche un raisonnement sain.
Le cœur léger, rasséréné, je me sens une grande faim. Au restaurant de l’hôtel, je trouve mon compagnon d’infortune attablé seul, le nez dans son assiette. J’ai envie de lui dire que tout va bien pour moi, mais en réalité, malicieux, je veux qu’il me parle de son trouble en regardant sa femme en train de sucer la bite d’un inconnu. Moi aussi j’ai été surpris par une érection quand il me l’a raconté la première fois. Et j’ai éjaculé dans mes draps la nuit, excité par un rêve érotique.
Il a sourire forcé en me voyant m’approcher. Pourtant, il m’offre de m’asseoir à sa table pour l’accompagner dans son dîner.
- Tu sais, je suis honteux de t’avoir fait cette confession et t’avoir dévoilé notre intimité.
- Ce n’est pas grave même si j’ai été bien sûr étonné de voir cette photo.
- Je ne m’explique toujours pas ce qui m’a pris. Je m’excuse si je t’ai choqué.
Il me faisait vraiment de la peine surtout que je restais rassuré quant au devenir de mon couple et que ce n’était pas le cas pour le sien. J’avais envie de lui être agréable.
- Tu sais, je vais à mon tour te faire une confidence. En regardant cette image, je me suis mis à imaginer qu’il s’agissait de ma Chantal et je me suis mis à bander.
Il a levé le nez de son assiette et me regardait interloqué.
- Comment ça, me dit-il avec cette fois un sourire coquin ?
- Eh bien, je trouve la situation plutôt excitante non ?
- Tu le penses vraiment ?
- Absolument. Je vais te dire que la nuit j’ai fait un rêve érotique et que le matin, mes draps étaient souillés.
- Je ne te crois pas ? C’est sympa de ta part de vouloir m’absoudre.
- Pas du tout ! D’ailleurs je me suis demandé comment cette photo était arrivée dans tes mains.
- C’est elle qui me l’a envoyée.
- Non ?
- Si ! Je la tannais depuis plusieurs mois pour faire un trio avec un ami d’enfance. Elle s’y refusait avec fermeté. Je m’en suis ouvert à ce pote qui trouvait ma femme très sexy. Tellement, qu’il s’est mis à la convoiter dans mon dos. Sans omettre, le salaud, de lui parler un jour de mon fantasme et de lui montrer les photos que je lui avais confiées. Tu imagines le genre de photos !
- Quel salaud ce type ! Un ami d’enfance.
- Oui ! Ce soir là quand elle est rentrée elle m’a traité de tous les noms d’oiseaux. Mais le pire elle m’a avoué que pour se venger, elle avait cédé à ses avances jusqu’à baiser avec lui. Il faut dire que depuis longtemps elle le trouvait à son goût.
J’étais KO devant cette révélation. Mais surtout rien en comparaison de mes malheurs conjugaux du moment. Il poursuit : - Et bien entendu, comme notre couple était en perte de vitesse, ils sont devenus amants. J’ai accepté la situation pour ne pas la perdre complètement. Et c’est là ma deuxième erreur. Pour elle j’étais devenu un lâche et je ne la méritais plus.
- Tu l’aimes, c’est tout naturel de se conduire comme tu l’as fait.
En disant ces mots, je ne peux m’empêcher penser que je viens de réagir de la même façon avec Chantal. Je me suis dévalué à ses yeux, plutôt qu’affronter une réalité qui me faisait mal. Très mal.
- Non mon ami, une femme a besoin, tout comme nous, de se sentir aimée par un compagnon fort, digne de l’amour qu’elle veut exclusif et le vivre intensément, sans compromis. C’est pour elle même, dans sa dignité de femme aimée. C’est pourquoi les dragueurs ont tant de succès. Il suffit que l’époux montre une faiblesse pour qu’ils s’y engouffrent. Voilà, aujourd’hui je vis dans l’angoisse de la voir me quitter pour aller vivre une autre histoire avec un autre homme.
Je me découvrais de l’affection et de la compassion pour lui car je ne pouvais qu’imaginer une issue à ses dépends.
- Il te faut réagir, mon vieux.
- J’ai réagi bien sûr. Tiens-toi bien, jusqu’à participer à une soirée sexe. A leur initiative à tous les deux. C’était soi-disant pour me faire plaisir et assouvir mon fantasme ! En réalité ils cherchaient à m’humilier. D’abord en m’envoyant la photo sur laquelle il y avait deux hommes puis en m’invitant.
- Et comment as-tu vécu ce moment ?
Il termine son verre de vin rouge avant de continuer.
- Il y avait deux hommes avec elle. Mon ami et un collègue. En me narguant, ils ont reproduit le tableau de la photo. Il m’a fallu du temps pour comprendre que la situation m’excitait. Et je me suis mis à bander. En voyant mon érection, ma femme m’a demandé de sortir mon sexe et de me branler devant eux tandis qu’ils la prenaient en sandwich. Ils se sont moqués de moi quand j’ai éjaculé. Complètement abattu je suis parti, détruit. Depuis je sais ils pratiquent le libertinage en tout transparence envers moi. En fait mon fantasme l’a amenée à découvrir sa véritable nature, à mon désespoir.
- Et maintenant, tu l’aimes toujours ?
- Je ne crois pas non, mais j’ai toujours envie qu’elle reste, qu’elle ne me quitte pas. Nous sommes devenus un couple social avec les mensonges et l’hypocrisie qui l’accompagnent.
Nous avions fini de dîner. Il était 21 heures. J’étais abasourdi par l’histoire incroyable de mon collègue.
- Et toi, comme ça va avec Chantal ?
Je lui raconte ses appels qui m’avaient convaincus de son infidélité sans pour autant lui livrer tous les détails.
- Tant mieux si tu as gardé le contact. Tant que le dialogue persiste, il existe un espoir.
A peine a-t-il fini sa phrase que me reviennent les propos d’une amie qui m’avait expliqué un jour comment elle avait découvert que son mari la trompait.
« Quand il sortait du lit de sa maîtresse, le salaud avait besoin de s’assurer que tout allait bien chez lui en me téléphonant. Il pouvait alors rentrer au foyer assuré de son impunité. J’ai fini par le confondre au ton de sa voix à chacun de ses appels. En plus, l’ordure m’a avoué qu’en quittant sa salope, il avait un sentiment de culpabilité à mon égard et que me parler le soulageait de ce ressentiment ».
Il me semblait alors évident que les appels de ma chérie m’avaient consentis était de la même nature. Me rassurer après avoir fauté. Mais quelle faute ?
Je me mis à avoir mal. Tout mon optimisme avait fondu en quelques secondes. C’est mon collègue que me ramena au présent.
- Tu sais, sois tranquille on a tous un moment de doute sur la fidélité de l’autre c’est normal. Et il y a tellement de façons de tromper et de pardonner.
Je restais néanmoins circonspect concernant l’excitation qu’il avait ressenti, jusqu’à en jouir au delà de l’humiliation, en voyant sa femme baiser avec deux autres hommes. Cette fois cependant, mon sexe ne s’était pas manifesté mais ma curiosité restait bien ancrée mais enfouie dans mon subconscient.
J’eus soudain une folle envie de regagner ma chambre pour téléphoner à la femme de ma vie sachant que nous étions convenus de s’appeler en rentrant du restaurant.
Je reçu un coup dans l’estomac quand mon appel aboutit plusieurs fois à son répondeur. Dépité je lassais un message en précisant mon heure d’arrivée à Paris demain après midi dans l’espoir qu’elle vienne me chercher.
Je recommençais à déprimer. Son absence ce soir est inexcusable et incompréhensible. Je sentais la colère reprendre le dessus sur mes sentiments. Et c’est cette colère qui soudain me rappela un détail : j’avais le numéro personnel de ce Rayan. Je l’avais recopié discrètement le vendredi à la maison. Habité d’une fureur froide et assassine, je composais depuis le fixe de l’hôtel et malgré l’heure tardive, le numéro en 06.
Après quelques sonneries je tombais sur une messagerie qui citait simplement le numéro appelé. Anonyme. Je raccrochais sans laisser de message.
Et mon imagination reprenait de plus belle. Étaient-ils ensemble ? Son appel n’était-il pas pour s’assurer que j’étais encore à Genève, comme j’avais envisagé un retour précipité ?
J’éteins mon portable de rage. A cet instant je pense qu’elle joue avec mes nerfs mais je n’arrive pas à me convaincre qu’elle a décidé de me quitter. Surtout je ne veux pas !
Vendredi matinJ’ai mal dormi. Je crois même que je suis resté toute la nuit dans un demi sommeil. Ce n’est pas une surprise cette fois quand je constate que mes draps sont tachés de sperme. Je n’ai pas rêvé, j’ai simplement imaginé ma Chantal dans les scènes porno que m’a révélées mon collègue. Je réalise à peine que ces descriptions me troublent au point de tenter de les refouler dans mon jardin secret.
Je n’irai pas au congrès. Mon vol est pour la fin de matinée et il est hors de question de le rater.
En prenant ma douche je refais le film de ces quatre jours. Je suis passé par des moments de forte déprime quand la fidélité de mon épouse me sautait aux yeux. L’éloignement qui me rendait impuissant à agir, les confidences de mon collègue qui vivait apparemment la fin de son couple, les échanges brutalement interrompus avec Chantal, tout contribuait à me foutre le moral en l’air.
Maintenant j’avais la conviction que pour sauver mon couple, je devais pardonner. Cela me semblait d’autant plus évident que les preuves de mon infortune n’étaient pas tangibles. Et pourquoi pas le fruit de ma jalousie et des conditions imposées par la situation ? Cela m’arrangeait bien !
A un moment toutefois, alors que je séchais mes cheveux, le prénom diabolique surgit et déclenche ma colère. Je sautais une nouvelle fois sur le combiné de l’hôtel pour appeler ce Rayan. Il était 9 heures. On décroche au bout d’une seule sonnerie. C’est une voix avec cet accent affreux !
Surpris, je ne sais comment aborder l’échange.
- Allo, Rayan D. à l’appareil, je vous écoute.
- Heu… Bonjour… - Oui ?
- Heu… je suis le mari de Chantal.
J’ai à peine prononcé son nom que je me mords la lèvre. Quel con je suis !
- Ah, oui. Bonjour monsieur. Comment va Chantal ?
Le ton est neutre, presque chaleureux mais certainement pas professionnel. Ce type se fout de ma gueule. J’éclate. « Comment va Chantal - comment va Chantal… ». Quelle familiarité et pourquoi pas une intimité déclarée.
- Dis-moi salopard, vous avez quoi fait avec ma femme ?
Je mesure à peine le ridicule de la situation et de ma phrase qui n’est même pas en français correct. L’autre au bout du fil ne se répartit pas de son calme.
- Pardon ? Ai-je bien entendu ? Vous m’insultez et insinuez une inélégante que j’aurais commise à l’encontre de Chantal ?
Je tombe sur le cul, j’aurai dû imaginer cette réaction évidente. Impossible de lui répondre tant je suis frappé de stupeur et humilié.
- Chantal est une très belle femme, ajoute-t-il, et je vous donne un seul conseil si vous le permettez. Suivez cet adage bien connu : quand je sors mes coqs, cachez bien vos poules. Je ne vous salue pas.
Quel rustre ! Il a raccroché brutalement. Je reste bouche bée, incapable de réagir. Incapable d’interpréter ses propos qui au demeurant – j’en conviens - n’évoquent aucune trahison de Chantal, ni de lui. Enfin, c’est ce que je veux croire et avaler sur le moment, profondément honteux par ma réaction imbécile.
Je finis de me préparer à partir, bouleversé par ce coup de téléphone. Encore plus quand je réalise qu’il a peut-être déjà appelé Chantal pour me ridiculiser.
Dans le taxi qui m’emmène à l’aéroport, je ne peux m’empêcher de l’appeler. Merde ! Merde ! Elle se fout de moi. Toujours le répondeur.
Vendredi début d’après midi.
Mon cœur se met à battre à mille pulsations quand je l’aperçois parmi les personnes venues accueillir un passager. Elle est belle dans robe d’été que je lui ai offerte et dont elle sait que j’aime qu’elle la porte.
Son sourire, quand elle me voit ne laisse aucun doute sur sa joie de me retrouver. Je respire, convaincu qu’elle m’aime.
Au sortir des démarches de police, elle se jette sur moi et m’étreint amoureusement. Je suis heureux de retrouver ma Chantal après ces derniers jours d’enfer.
Nous sommes tous les deux détendus quand on roule pour regagner notre domicile. Personne n’a abordé le sujet qui est prégnant pourtant. Moi je prie en silence pour qu’il en soit toujours ainsi. J’ai peur de découvrir une vérité qui amènerait des prises de position sans retour possible. Je suis dans un déni total de sa trahison.
Une fois à la maison, elle me propose me reposer pendant qu’elle nous prépare une boisson. Et c’est quand elle revient de la cuisine que le couperet tombe.
- Il faut qu’on parle.
Je dissimule comme je peux mon angoisse. Je me doute bien sûr que l’autre salopard a dû lui faire part de mon appel de ce matin et de mes soupçons.
- On peut peut-être boire un coup avant, non ? Je meurs de soif.
- On peut parler et boire dit-elle d’un ton qui montre qu’elle est subitement tendue. J’ai des choses à te dire ou plutôt à confesser.
Je tente une galipette.
- Les confessions se font à l’église non ?
Elle sourit à ma blague - Écoute, c’est impor…Je l’interromps : - S’il te plait mon cœur, je viens de rentrer après une semaine éprouvante à bien des titres. Tu m’as manquée énormément et j’ai surtout envie de profiter de toi. On parlera de tout ça plus tard.
Elle reste interdite, le regard braqué sur moi.
En disant cela, je tends la main pour l’attirer à moi. Je la vois hésiter. Son sourire est figé. Je comprends qu’elle cogite ne sachant quelle attitude prendre. Je ne la laisse pas se reprendre.
- L’important c’est de s’aimer et souhaiter continuer notre vie pour rendre chacun heureux. Je t’aime, je ne le dirais jamais assez.
- Moi aussi je t’aime, me dit-elle avec un sourire emprunt de tendresse, mais… - Laisse tomber les « mais ». Vivons le temps présent.
Je la fixe droit dans les yeux, un regard qui signifie que je ne suis pas enclin à oublier mais à pardonner. Oublier quoi ? Mes élucubrations ? Mon imagination, ses silences, ses aveux ? Rien n’a été dit de façon incontestable, tout est fondé sur des non-dits.
L’important est ce qu’il reste non ? Je l’aime et j’ai envie de me laisser aller à croire qu’elle aussi m’aime.
Avec une expression incrédule et heureuse, elle se laisse venir à moi et nous échangeons un baiser.
Elle sanglote doucement, ses yeux sont pleins de larmes. J’y vois comme un remerciement. Elle aussi accepte ces silences qui protègent notre couple. Pour l’instant.
- Tu es un mari formidable dit-elle tout simplement.
Notre étreinte aboutit dans notre chambre. Nos habits s’éparpillent et nus dans les draps on fait l’amour comme deux adolescents.
Je n’ai aucun ressentiment à son égard. J’ai choisi, j’assume.
Mon érection est la preuve que le pardon amoureux si sensible, est notre complice, sinon je ne pourrais pas lui faire l’amour. Et c’est pour ne pas s’abandonner à reconnaître la vérité que nous pouvons repartir dans une vie sans aucun nuage. Ou du moins, je le pense en cet instant.
Épilogue.
Une année après, notre couple s’est agrandi d’un élément. Un petit garçon.
Mes pulsions candaulistes sont restées enfouies dans ma libido.
Un vendredi midi, le téléphone sonne.
- Bonjour Monsieur V, je m’appelle Eva du bureau de délivrance des certificats de conformité énergétique… - Merci, Eva, on a déjà donné !
Et je raccroche et adresse un sourire de connivence à Chantal qui, à mes côtés, a compris.
________Deux ans après, je découvre dans un vieux carton au grenier, un cahier que je devine être un journal intime. C’est l’écriture de Chantal.
Tranquille je lui fais part de ma découverte au nom de notre confiance réciproque.
Son visage marque d’abord la surprise. Puis je la sens tendue, irritée avec un regard chargé de reproches. Je la rassure immédiatement.
- Attends mon amour, je ne l’ai pas lu, considérant que ça aurait été le viol de ton intimité. J’ai juste constaté qu’il s’arrêtait au début de ta grossesse.
Après seulement quelques secondes de réflexion, son visage change brutalement d’expression redevient serein.
- Tu te sens de vouloir apprendre ce qui s’est passé avec le conseiller en certificat énergétique ?
Sa réponse me surprend, car je ne lis aucune inquiétude dans ses mots ni sur son visage. Et je n’avais pas du tout pensé à ce moment difficile pour nous. Mais cela excite ma curiosité. Aurait-elle rien à cacher ou seulement quelques écarts véniels, ou pire ? Et boum la claque : et si…Nous connaissons très bien tous les deux le sens de notre accord passé. Le non-dit pour sauver notre couple. Je m’apprête à renoncer à lire son journal intime quand elle m’annonce soudain : - Je crois que tu devrais le lire car cela peut te révéler bien des aspects méconnus de ta femme. Et peut-être qu’aujourd’hui notre couple renforcé, y trouvera-t-il un nouveau départ.
Pourquoi surgit-elle brutalement de ma mémoire cette photo de mon collègue ? Et cette érection que j’ai du mal à lui dissimuler ?
Mais cela est une autre histoire…FIN

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