Le chemin de l'école, partie2
Récit érotique écrit par July [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-09-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le chemin de l'école, partie2
Quand je me lève le jour suivant, je trouve une excuse à donner à mon copain pour partir travailler plus tôt. Excuse qu'il accepte totalement, il m'aime tellement qu'il ne peut imaginer une seule seconde le manège qui tourne dans ma tête. A cet instant je ressens une vague de culpabilité que je balaie très vite en me disant que je peux bien accepter de me laisser flatter sans succomber au péché. Je m'apprête à nouveau de mes plus beaux atours en espérant le croiser aujourd'hui.
Ce matin là je ne le croise pas, ni sur le chemin du travail ni à l'école. La matinée se passe. Je discute beaucoup avec Sandrine, la collègue avec qui je partage mon bureau, quelques fous-rires, nos chagrins, nos joies, quelques confessions salaces et mêmes quelques expériences homosexuelles. Je lui confie le trouble que provoque en moi le visage et les attitudes de Thomas. Sandrine, plutôt libérée côté sentiment et sexe, me conseille d'aller explorer ce trouble. Je lui rétorque que je ne peux pas faire ça à Romain, je ne peux pas blesser l'homme que j'aime et qui m'aime. Et je préfère mettre fin à la discussion. Et pourtant les mots de Sandrine vont se répéter toute la matinée dans ma tête.
Travaillant entre midi et deux, j'ai dispose d'une pause de trente minutes avant de reprendre le travail à 14h15. Quand j'arrive, Sandrine m'informe que Thomas a demandé à me voir quand il a amener le petit à 14h. Il a insisté quand elle lui a expliquer que j'étais en pause mais elle n'a pas céder. Il lui a alors noté son numéro sur un bout de papier et lui a demandé de me le remettre, précisant que c'était important. J'ouvre le billet et y lis ces quelques mots : " appelez-moi ou envoyez-moi un SMS dès que vous avez le temps svp " suivis de son numéro. Je glisse le bout de papier dans ma poche, me demandant ce qu'il avait à me dire. Comme si elle devinait mes pensées, Sandrine me demande :
- Tu comptes l'appeler ?
- Je ne sais pas... je me demande ce qu'il y a de si important pour qu'il me donne son numéro...
- Comme si tu ne t'en doutais pas, souffle-t-elle.
- Il risque d'être déçu alors. Je te l'ai déjà ce matin, il a beau être hyper sexy et sympa, je ne peux pas faire ça à Romain.
- Je suis jalouse ... murmure Sandrine.
- Pourquoi ?
- Parce que j'en ferai bien mon 4h de ce beau papa !
Nous explosons de rire et c'est ainsi que se clôt la discussion. Je ne pense plus au carré de papier blanc dans ma poche de tout l'après-midi
Le soir venu, alors que Romain prend sa douche, j'entreprends de faire tourner une machine de linge. J'ôte mes vêtements pour les mettre dans la machine et vérifie mes poches. Mes doigts effleurent le mot de Thomas. Un frisson parcourt mon corps en repensant à son visage. Je déplie la feuille et relis ses mots. Son écriture est soignée. Je ne sais pas si je dois lui écrire ou pas... Après quelques secondes de réflexion, je décide de ne rien faire. Il est clair qu'il ne veut pas parler de la pluie et du beau temps et mon cœur est déjà pris. Je glisse le billet dans mon sac à mains...
Le lendemain, je le croise à la sortie des classes à 16h avec ses 2 garçons. Il demande au plus grand de monter dans la voiture avec son petit frère et court dans ma direction pour me rejoindre :
- Hé, salut ! Ça va ?
- Salut Julie. Oui et toi ... euh vous pardon ?
- Oui, merci. Et vous pouvez me tutoyer, ça ne me dérange pas.
- D'accord, mais tu me tutoies aussi, me répond il avec un sourire qui manque de me faire rougir. Sandrine t'a donnée mon numéro ?
- Oui, désolée, je n'ai pas eu le temps de t'envoyer un SMS, et après il était un peu tard. Il y a un souci ? dis-je en essayant de croire un tant soit peu à mon mensonge pour tenter de le rendre crédible.
- Non, du tout, je voulais juste savoir si ça te tentait d'aller boire un café ou un verre à l'occasion... Déjà quand tu avais Axel dans ta classe j'ai voulu t'aborder mais tu étais vachement en retrait, puis j'ai compris que tu avais quelqu'un, après il est passé au CP du coup on se voyait plus trop... mais là je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de tenter ma chance...
- Écoute, je suis flattée de ta proposition, mais je dois refuser. Je ne suis pas libre...
- Un café n'engage à rien, on pourrait juste faire un peu plus connaissance.
- Je ne sais pas, ça peut paraître ambigu...
- Un café et après je te laisse tranquille. Réfléchis, et dis moi ce que tu as décidé. Là je vais déposer les garçons chez leur mère et on est vendredi. Du coup je suis dispo ce soir, et c'est le weekend pour toi, donc si tu changes d'avis. J'espère que tu le feras ! Faut que je file, elle va s'inquiéter que je lui ramène pas les enfants. A plus !
Il dépose une bise sur joue gauche et monte dans sa voiture avant de partir en direction de chez son ex.
Je me remets en route encore toute décontenancée par le contact de ses lèvres sur ma peau : elles sont aussi douces que je les ai imaginées l'autre soir sous la douche. Et les mots qu'il m'a dits trottent en boucle dans ma tête : il a raison, après tout, discuter autour d'un verre n'engage à rien... Mais je ne me vois pas dire à Romain que je vais boire un verre avec un parent d'élève qui vient de m'avouer qu'il aimerait bien qu'il se passe quelque chose avec moi... Ni une ni deux, je prends mon téléphone et appelle Sandrine à l'aide :
- Salut ma belle. J'ai besoin de toi !
Je lui explique la situation et sa réaction est sans appel :
- J'étais sûre qu'il te draguait ! Et j'étais sûre que tu craquerais ! Dis, tu me raconteras comment c'était, avec les détails et tout hein, comme on fait tout le temps ?
- Y aura rien à raconter parce que rien ne va se passer. On va juste boire un verre et discuter?
- Dans ce cas là pourquoi tu as besoin d'un alibi ?
- C'est juste que je veux pas que Romain se fasse des films par ce que c’est que je ferai si j'étais à sa place...
- Qui vivra verra, mais t'inquiète si Romain demande, je suis passée te prendre sur le parking de la pharmacie et on est allées boire un verre avec ma cousine pour noyer ma dernière déception amoureuse.
- Merci ma chérie ! Je t'aime. Je te revaudrai ça.
- De rien et amuse-toi bien.
Et elle raccroche. Au moment où je sors le numéro de Thomas de mon sac pour lui envoyer un message, sa voiture s'arrête à ma hauteur alors qu'il revient de chez son ex :
- Oublie pas de me prévenir si tu changes d'avis !
- J'allais justement t'envoyer un message pour te dire que je voulais bien venir boire un verre avec toi...
- Ah cool ! Je passe te prendre chez toi à quelle heure ?
- Surtout pas chez moi ! Je t'attends à la pharmacie pour 21h, ça marche ?
- Je serai là sans faute. Et merci d'y avoir réfléchi. A tout à l'heure.
Ce matin là je ne le croise pas, ni sur le chemin du travail ni à l'école. La matinée se passe. Je discute beaucoup avec Sandrine, la collègue avec qui je partage mon bureau, quelques fous-rires, nos chagrins, nos joies, quelques confessions salaces et mêmes quelques expériences homosexuelles. Je lui confie le trouble que provoque en moi le visage et les attitudes de Thomas. Sandrine, plutôt libérée côté sentiment et sexe, me conseille d'aller explorer ce trouble. Je lui rétorque que je ne peux pas faire ça à Romain, je ne peux pas blesser l'homme que j'aime et qui m'aime. Et je préfère mettre fin à la discussion. Et pourtant les mots de Sandrine vont se répéter toute la matinée dans ma tête.
Travaillant entre midi et deux, j'ai dispose d'une pause de trente minutes avant de reprendre le travail à 14h15. Quand j'arrive, Sandrine m'informe que Thomas a demandé à me voir quand il a amener le petit à 14h. Il a insisté quand elle lui a expliquer que j'étais en pause mais elle n'a pas céder. Il lui a alors noté son numéro sur un bout de papier et lui a demandé de me le remettre, précisant que c'était important. J'ouvre le billet et y lis ces quelques mots : " appelez-moi ou envoyez-moi un SMS dès que vous avez le temps svp " suivis de son numéro. Je glisse le bout de papier dans ma poche, me demandant ce qu'il avait à me dire. Comme si elle devinait mes pensées, Sandrine me demande :
- Tu comptes l'appeler ?
- Je ne sais pas... je me demande ce qu'il y a de si important pour qu'il me donne son numéro...
- Comme si tu ne t'en doutais pas, souffle-t-elle.
- Il risque d'être déçu alors. Je te l'ai déjà ce matin, il a beau être hyper sexy et sympa, je ne peux pas faire ça à Romain.
- Je suis jalouse ... murmure Sandrine.
- Pourquoi ?
- Parce que j'en ferai bien mon 4h de ce beau papa !
Nous explosons de rire et c'est ainsi que se clôt la discussion. Je ne pense plus au carré de papier blanc dans ma poche de tout l'après-midi
Le soir venu, alors que Romain prend sa douche, j'entreprends de faire tourner une machine de linge. J'ôte mes vêtements pour les mettre dans la machine et vérifie mes poches. Mes doigts effleurent le mot de Thomas. Un frisson parcourt mon corps en repensant à son visage. Je déplie la feuille et relis ses mots. Son écriture est soignée. Je ne sais pas si je dois lui écrire ou pas... Après quelques secondes de réflexion, je décide de ne rien faire. Il est clair qu'il ne veut pas parler de la pluie et du beau temps et mon cœur est déjà pris. Je glisse le billet dans mon sac à mains...
Le lendemain, je le croise à la sortie des classes à 16h avec ses 2 garçons. Il demande au plus grand de monter dans la voiture avec son petit frère et court dans ma direction pour me rejoindre :
- Hé, salut ! Ça va ?
- Salut Julie. Oui et toi ... euh vous pardon ?
- Oui, merci. Et vous pouvez me tutoyer, ça ne me dérange pas.
- D'accord, mais tu me tutoies aussi, me répond il avec un sourire qui manque de me faire rougir. Sandrine t'a donnée mon numéro ?
- Oui, désolée, je n'ai pas eu le temps de t'envoyer un SMS, et après il était un peu tard. Il y a un souci ? dis-je en essayant de croire un tant soit peu à mon mensonge pour tenter de le rendre crédible.
- Non, du tout, je voulais juste savoir si ça te tentait d'aller boire un café ou un verre à l'occasion... Déjà quand tu avais Axel dans ta classe j'ai voulu t'aborder mais tu étais vachement en retrait, puis j'ai compris que tu avais quelqu'un, après il est passé au CP du coup on se voyait plus trop... mais là je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de tenter ma chance...
- Écoute, je suis flattée de ta proposition, mais je dois refuser. Je ne suis pas libre...
- Un café n'engage à rien, on pourrait juste faire un peu plus connaissance.
- Je ne sais pas, ça peut paraître ambigu...
- Un café et après je te laisse tranquille. Réfléchis, et dis moi ce que tu as décidé. Là je vais déposer les garçons chez leur mère et on est vendredi. Du coup je suis dispo ce soir, et c'est le weekend pour toi, donc si tu changes d'avis. J'espère que tu le feras ! Faut que je file, elle va s'inquiéter que je lui ramène pas les enfants. A plus !
Il dépose une bise sur joue gauche et monte dans sa voiture avant de partir en direction de chez son ex.
Je me remets en route encore toute décontenancée par le contact de ses lèvres sur ma peau : elles sont aussi douces que je les ai imaginées l'autre soir sous la douche. Et les mots qu'il m'a dits trottent en boucle dans ma tête : il a raison, après tout, discuter autour d'un verre n'engage à rien... Mais je ne me vois pas dire à Romain que je vais boire un verre avec un parent d'élève qui vient de m'avouer qu'il aimerait bien qu'il se passe quelque chose avec moi... Ni une ni deux, je prends mon téléphone et appelle Sandrine à l'aide :
- Salut ma belle. J'ai besoin de toi !
Je lui explique la situation et sa réaction est sans appel :
- J'étais sûre qu'il te draguait ! Et j'étais sûre que tu craquerais ! Dis, tu me raconteras comment c'était, avec les détails et tout hein, comme on fait tout le temps ?
- Y aura rien à raconter parce que rien ne va se passer. On va juste boire un verre et discuter?
- Dans ce cas là pourquoi tu as besoin d'un alibi ?
- C'est juste que je veux pas que Romain se fasse des films par ce que c’est que je ferai si j'étais à sa place...
- Qui vivra verra, mais t'inquiète si Romain demande, je suis passée te prendre sur le parking de la pharmacie et on est allées boire un verre avec ma cousine pour noyer ma dernière déception amoureuse.
- Merci ma chérie ! Je t'aime. Je te revaudrai ça.
- De rien et amuse-toi bien.
Et elle raccroche. Au moment où je sors le numéro de Thomas de mon sac pour lui envoyer un message, sa voiture s'arrête à ma hauteur alors qu'il revient de chez son ex :
- Oublie pas de me prévenir si tu changes d'avis !
- J'allais justement t'envoyer un message pour te dire que je voulais bien venir boire un verre avec toi...
- Ah cool ! Je passe te prendre chez toi à quelle heure ?
- Surtout pas chez moi ! Je t'attends à la pharmacie pour 21h, ça marche ?
- Je serai là sans faute. Et merci d'y avoir réfléchi. A tout à l'heure.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ce Thomas est un fouteur de merde il sait qu elle est en couple mais si il pouvait la baiser quand même il ne se gênera pas au risque de briser son couple. Quand à cette idiote elle ne sait pas ce qu elle veut le beurre et l argentdu beurre.Elle se retrouvera toute seule comme une conne et elle pleurnichera son amour perdu .