Le choix de Jules : Tamara ou Manon : Épisode 18/18.
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-01-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le choix de Jules : Tamara ou Manon : Épisode 18/18.
Manon et deux autres soumises en formation comme elle, dont elle ne connaissait même pas le prénom, vivaient dans une chambre individuelle dans l’hôtel particulier d’André. Son épouse Thérèse était elle aussi une dominatrice et parachevait leur formation en leur inculquant l’amour lesbien et bien d’autre chose. Rentrant qu’à l’aube, les filles étaient réveillées à 13 heures, prenaient un repas équilibré, puis étaient lavées, épilées, maquillées et habillées sous la surveillance étroite de la Maitresse.
Pour Manon, c’était la première au « le poste de garde ». En définitive, cet endroit était une grande bâtisse au milieu d’une belle propriété en pleine forêt, à 20 km de la ville, appartenant à un belge, un cousin de Thérèse qui avait réservé une partie du rez-de-chaussée pour des soirées spéciale de BDSM qu’ils appelaient ainsi « le poste de garde ». Ces soirées se déroulaient en principe un vendredi par mois, mais à certaine période de l’année, suivant la demande, il arrivait qu’il y en ait toutes les semaines comme actuellement, suite au confinement.
Bernard, un cinquantenaire se trouvait à l’accueil, recevant et dirigeant les clients, habillé en soubrette ; talons aiguilles, bas-résille, petite robe noire et blanche, décolletée sur son torse poilu. Le premier spectacle donnant le départ de la nuit de folie, se nommait la chenille, Thérèse en premier et ses trois soumises dont Manon faisait partie, à la suite, elles formaient un vrai mille-pattes. Une chaîne de cunnilingus, réalisée par quatre femmes pratiquement nues, à quatre pattes sur le sol, l’une derrière l’autre, qui se donnaient allègrement au plaisir bucco-génital.
La plupart des participants regardaient le spectacle en riant, ces hommes et ces femmes présents à ces soirées étaient de tous les âges, allant de la trentaine pour les plus jeunes, jusqu’à soixante-douze ans pour le vieux. D’horizons différents, de tous les milieux et de toutes ethnies, ils venaient là se réunir pour vivre ensemble une passion commune, quoique très diversifiée dans son expression. Les Dominants contemplaient la scène d’un air satisfait et empli de fierté de voir leurs soumises sur le plancher. La première femme, Thérèse s’était invitée elle-même au début du mille-pattes érotique pour son plaisir personnel. La scène était née d’un défi donné par les Maitres et Maitresses.
Même le Maire de la ville avec son masque, portait un harnais et un petit slip de cuir aux pieds de Thérèse sa Dominante élégante qui lui fessait le cul avec sa cravache. En tant que soumises habillées de body en vinyle à coupes ouvertes sur les seins et à l’entrejambe, Manon et les deux autres devaient s’étendre et se faire ligoter sur un matelas et se faisaient fouiller l’anus et le vagin, jusqu’à la jouissance, puis elles se faisaient fouetter vigoureusement par un homme ou une femme ou même un couple de dominants qui prenaient leur plaisir. Pendant qu’une autre était attachée à un lit et était masturbée à l’aide d’un énorme vibromasseur et enculée par un sextoy géant et devait jouir bruyamment, à maintes reprises.
Quelques fois, elles se faisaient ligoter de la tête aux pieds avec la plus grande application que ce soit par une femme ou par un homme très concentré et visiblement passionné. Ne pouvant plus bouger, les soumises recevaient soit des coups de martinets, soit des coups de queues. D’autres fois, dans leur petite tenue, elles devaient combattre l’une contre l’autre, sur un ring improvisé. Cette lutte érotique devant un public en délire se finissait dans la position du 69 où elles devaient se doigter et se lécher. Thérèse aimait montrer sa domination, vêtue tout en latex elle promenait Manon ou une de ses soumises en laisse, allant d’un participant à un autre qui lui infligeait une ou deux claques sur les fesses en la faisant se coucher devant eux pour leur lécher les pieds.
Manon connu ce soir-là le chevalet. Une magnifique pièce de bois, recouvert d’un cuir matelassé, souvent appelée le cheval flambant ou chevalet de sexe ou banc de fessée ou encore le table de la discipline. Manon fut attachée par des menottes, le ventre sur la partie haute et les genoux sur les deux parties en contre bas de ce chevalet de servitude. Dans cette position très inconfortable, elle se faisait fouettées au martinet ou à la cravache, les participants pouvaient leur donner des claques sur les fesses pendant qu’elle se faisait baiser par les trois trous et parvenait tout de même à prendre du plaisir dans la douleur.
Le pire des sévices au niveau humiliation que connut Manon au « poste de garde », fut les trous de la gloire. Enfermée dans une pièce à peine plus grande qu’un WC, elle devait lécher, sucer les nombreuses bites de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Ces fellations se finissaient en général par des éjaculations faciales ou buccales suivant la demande du type anonyme derrière la cloison. Si elle ne respectait pas leur demande, elle était punie. D’autres demandaient à Manon après la fellation de poser ses fesses contre la cloison et se faisait prendre par les queues sortant des trous réalisés dans le Placoplatre.
Dans cette pièce, Manon s’était sentie très rabaissée et humiliée, à tel point qu’elle commençait à se demander, si elle n’allait pas trop loin dans ses délires. En réfléchissant, à ce qu’elle vivait depuis deux semaines, elle prenait conscience qu’elle était en train de perdre sa personnalité, c’était pourtant une femme de caractère qui n’avait plus son mot à dire, elle subissait sans rien dire. Néanmoins, ce fut elle qui avait choisi cette voie. Se serait-elle trompée ? Seule dans sa chambre, elle s’était mise à pleurer espérant que Jules puisse venir la délivrer car elle n’en avait plus la force et savait que si Guillaume lui demandait de poursuivre sa formation, elle ferait ce qu’il lui imposerait.
Après la conversation avec Tamara, Bénédicte s’était empressée de prendre contact avec le propriétaire du club « Le Libertin » et avait obtenu la permission de venir passer une soirée découverte le samedi suivant, c’est à dire le 23 mai 2020. Tamara très curieuse de pouvoir enfin constater par elle-même ce qu’il se passait dans ce genre d’endroit, avait immédiatement acceptée. Afin que la jeune martiniquaise ne soit pas trop importunée par les clients et reste à son aise toute la soirée, ce fut Thérèse, l’épouse d’André qui se chargea de leur faire visiter l’établissement.
À l’intérieur, ils pénétrèrent dans une imposante salle, de près de 200 m2, dont l’éclairage tamisé et l’ambiance qui y régnait faisait penser à une discothèque. Le bar était à gauche en entrant, plusieurs personnes, hommes et femmes y étaient installées soit, sur de grands tabourets ou debout devant le comptoir. Thérèse leur désigna une femme, la cinquantaine dont le mari était à ses côtés, embrassant à pleine bouche un garçon qui aurait pu être son fils. Au centre de cette grande salle, sur une estrade surélevée, une autre femme installée nue sur un matelas faisait l’amour en public avec un homme pendant qu’un autre couple attendait son tour pour s’exhiber.
Thérèse leur expliqua que sur cette estrade, tous les clients pouvaient suivre le spectacle, les acteurs étaient des volontaires et ne simulaient jamais. De temps à autre, quelques femmes venaient y danser en faisant un strip-tease, avec ou sans partenaire. Puis elle enchaina en désignant les divans, fauteuil et tables basses garnissant la salle, expliquant que cet endroit était un lieu de rencontre. Installés sur les canapés, il y avait déjà une dizaine de couples attendant la venue d’un des quinze hommes seuls ou d’un autre binôme marié ou non, présents à l’intérieur du club.
D’ailleurs, un de ces couples, avait déjà trouvé un partenaire. Le mari assis à droite de sa femme, regardait l’inconnu d’un soir assis à gauche de son épouse, en train de lui peloter les seins pendant que les doigts de son autre main glissé sous sa robe, s’insinuaient sous sa petite culotte et la masturbait, sous les frémissements de la femme d’un certain âge. Thérèse expliquait qu’ici, les partenaires voulait savoir si la femme était bi, si elle avalait le sperme, si c’était une adepte de la sodomie et si le mari restait voir sa femme se faire baiser par des inconnus. Afin qu’il n’y ait aucun malentendu, tout devait être planifier à l’avance avant de monter dans les chambres.
En effet à la suite du bar, se trouvaient deux portes, ils empruntèrent celle de droite donnant sur un couloir séparant des pièces, meublées de petites tables, chaises et d’un grand lit. Au fond de ce long corridor, se trouvaient des toilettes et une salle de douche. À l’entrée de chaque chambre sans porte, sur un écriteau qui pouvait être retourner à sa guise, on pouvait lire du côté recto « Respectez notre tranquillité », les voyeurs ne pouvaient que regarder. Le côté verso « bienvenue » était une invitation pour d’autres partenaires.
« En principe, ce nouveau couple ainsi formé se retrouve ici, comme vous pouvez le constater, tout est très propre. Sur cette desserte se trouve des serviettes de bain, les savonnettes sous blister, un distributeur de préservatifs, l’hygiène est très importante pour nous ainsi que pour les clients. » Avait dit Thérèse avant de visiter la suite. Arrivés devant une chambre ouverte, dont l’écriteau indiquait « Bienvenue » un homme était placé derrière sa partenaire restée debout au milieu de la pièce, la déshabillant, il fit glisser la fermeture éclair de la robe et lui enleva lentement, puis baissa sa petite culotte le long de ses longues jambes tout en admirant le minou glabre que cette femme entretenait régulièrement.
L’homme la trentaine l’allongea sur le dos sur le matelas recouvert d’une alèse en plastique jetable puis plaça sa tête entre ses cuisses lui faisant un cunnilingus, tout en lui doigtant la vulve et son anus. Si cette femme mouillait, lui bandait fortement. Ne pouvant plus attendre, il se déshabilla rapidement, enfila un préservatif et s’allongea sur elle en la pénétrant, tout en lui malaxant les seins qu’il semblait trouver formidables. Tout cela devant le mari et deux couples de voyeurs, qui mataient leurs ébats.
À cet instant, un autre type la cinquantaine, un peu bedonnant et surtout poilu, voyant l’invitation de l’écriteau, était entré et demanda au mari qui se masturbait s’il pouvait se joindre eux. Avec l’accord de celui-ci, il se déshabilla et vint lui aussi mettre sa verge en érection dans la bouche de cette femme qui le suça volontiers, pendant que le premier la limait toujours. Tamara fut tirée par le bras par Bénédicte qui suivait Thérèse dans le couloir.
Dans cette chambre, les deux couples se trouvant nus sur le matelas, ne désiraient pas être dérangés, les deux maris s’étaient échangés leur épouse. Elles étaient toutes les deux à quatre pattes en levrette, l’une se faisait remplir le vagin assez sauvagement, tandis que l’autre se faisait sodomiser avec force. Le visage des deux femmes se faisait face et leur langues sorties de leur bouche se frottait et se léchait mutuellement. Ne pouvant pas restées dans l’encadrement de la porte à mater, Thérèse les amena à la chambre suivante.
Ici, se trouvaient deux femmes, la bonne quarantaine, une un peu ronde, une brune aux cheveux mi- longs, l’autre une belle blonde dont la poitrine était imposante. Entièrement nues mis à part leurs bas auto fixant, elles étaient avec trois hommes chacune. Après s’être fait prendre dans leurs trois orifices, elles se mirent à genoux dos à dos et chacune d’elle suçait l’un et branlait les deux autres. L’éjaculation des six hommes, recouvrit leur visage et leur poitrine, avant que les quatre spectateurs présents, ayant suivi le spectacle, vinrent également se masturber et s’épandre sur leurs yeux et leur chevelure.
Dans le couloir où était restée Tamara, plusieurs hommes et femmes l’invitèrent à les accompagner en lui demandant « Tu baises avec moi ? » « Tu veux nous rejoindre avec ma femme ? » Ne voulant pas leur dire non catégoriquement et ne désirant pas passer pour une mijaurée, elle refusait leurs offres en répondant qu’elle ne restait pas, qu’elle devait partir. Cela avait bien amusé Bénédicte qui connaissait la pudeur de son amie :
— Tu vois ici, c’est très académique et sans amour, ce n’est que du sexe.
Thérèse leur dit : « Là, vous avez vu ce qui se fait couramment, nous allons passer à autre chose, si vous voulez bien me suivre. » Retournées au bar, après avoir bu une coupe de champagne, ils prirent la deuxième porte à gauche. Un escalier menait à l’étage où deux pièces étaient équipées de croix de St André, chaînes et menottes qui descendaient du plafond, tout ceci pour satisfaire les adeptes du BDSM. Sur l’une d’elle, une jeune fille était écartelée et était littéralement maltraitée, recevant des coups de cravache et de martinet par deux hommes qui frappaient sans retenu.
C’en était trop pour Tamara qui, malgré la couleur de sa peau était un devenue très pâle. Elle se tourna vers Bénédicte en l’incitant à partir :
— Non ! J’en ai assez vu. Dit-elle en dévisageant la jeune flagellée qui en la regardant cria : « Help ».
— Tu as raison Partons maintenant. Répondit Bénédicte en s’excusant auprès de Thérèse.
Dans le couloir, Tamara demanda à Thérèse pourquoi cette jeune fille appela au secours. Celle-ci, lui répondit tout naturellement que cette jeune soumise ne demandait pas de l’aide, elle avait prononcé son mot « code » probablement. En expliquant que la dominée choisissait un nom quelconque, qu’elle communiquait à l’avance à son Dominant. Lorsque la douleur devenait insupportable, la personne dominée prononce ce mot « code » afin que le Dominant arrête de frapper. Une fois remontée dans la voiture, Tamara s’exclama :
— Mais oui ! Il me semblait bien la connaitre, cette fille qui se faisait fouetter.
— Qui est-ce ? Une amie à toi ?
— Oh que non ! C’est Manon Marchand ! Qu’est-ce qu’elle a changé, c’est à peine croyable.
— Tu la connaissais, cette petite garce ?
En effet, Tamara, curieuse de nature et assez jalouse, l’avait rencontrée un jour lorsqu’elle était venue accompagner Jules qui lui faisait des cours particuliers avant qu’elle parte en Martinique. À ce moment-là, Manon n’avait pas encore couché avec lui, elle l’avait trouvée mignonne et n’avait pas jugé bon de s’inquiéter car cette jeune fille vêtue d’un jean délavé et d’un sweat à capuche, semblait être une adolescence très sérieuse et à aucun moment, elle ne vit pas Jules la regarder autrement qu’une élève tout à fait ordinaire en restant concentré sur son travail :
— Bénédicte, ça te dérangerait de m’accompagner chez lui, il faut que je lui parle maintenant, j’ai pris ma décision.
— Bien sûre, ma chérie. Que penses-tu faire ?
Pressée de le joindre au téléphone, Tamara n’avait pas répondu à Bénédicte qui restait absorbée par sa conduite. Jules ne répondait plus à tous les appels qu’il recevait, néanmoins lorsque qu’il vit le nom de Tamara s’afficher sur l’écran, il se précipita pour décrocher :
— Jules, je suis avec Bénédicte, pouvons-nous passer chez toi, j’ai à te parler, c’est urgent.
— Ok ma princesse tu peux venir. J’étais au lit, j’allais m’endormir.
Lorsque les deux femmes entrèrent dans son appartement dont la porte n’était toujours pas fermée à clé, Jules prenait une douche dans la salle de bain. Elles s’étaient regardées en levant les yeux au ciel et en riant, Bénédicte s’esclaffa en disant : « Ça se voit qu’il n’a plus de femme de ménage. ». C’était un vrai bazar, rien n’était rangé, le lit était défait, la couverture qui protégeait les coussins du divan trainait sur le sol, de la vaisselle sale était en éparpillée sur l’évier et une fine couche de poussière recouvrait les meubles :
— Écoute Tamara, pendant que tu lui parleras, je vais commencer à faire la vaisselle et ranger un peu. Dit Bénédicte en reposant la couverture sur le canapé.
Jules était en short et teeshirt, ses cheveux encore mouillés n’étaient pas coiffés. Il fit « Salut Bénédicte » en se dirigeant immédiatement vers Tamara, tout en la fixant dans les yeux, essayant de chercher dans quelles dispositions elle était. S’apercevant qu’elle avait un léger sourire, il s’approcha d’elle et la prit par les épaules, en lui faisant deux grosses bises sur les joues. Tamara mit ses deux mains sur ses joues encore humides par la douche et lui fit claquer ses lèvres sur les siennes :
— Je t’aime Jules, je veux vivre avec toi, nous élèverons notre enfant ensemble.
— Notre enfant ?
— Oui mon amour, c’est le tien, j’en suis certaine maintenant.
S’en était suivi un long baiser plein de tendresse, Tamara était à présent allongée sur lui sur le divan, lorsque Bénédicte demanda à la jeune martiniquaise : « Je suppose que tu ne rentres pas avec moi ? » :
— Merci Bénédicte, je passe la nuit ici. Tu veux bien mon amour.
— Merci pour tout sœurette, passe le bonjour à Jérôme.
Leur nuit de retrouvailles fut grandiose, pour l’un comme pour l’autre. La soirée passée « au Libertin » avait probablement aidé à l’excitation de Tamara qui avait su faire preuve de beaucoup d’imagination. Ils s’étaient aimés comme jamais ils n’avaient eu l’occasion de le faire. Avant de s’endormir, sa princesse lui parla de Manon qu’elle vit au club, en disant que cette fille ne méritait pas de subir tous ces sévices. Elle était quasiment certaine que la jeune fille le regard vitreux n’était pas très consentante et lui expliqua pourquoi :
— Jules, si j’ai bien compris les deux gars qui frappaient Manon auraient dû arrêter lorsqu’elle a prononcé son mot code : « HELP ». Pourquoi ne l’ont-ils pas fait. Je suis presque certaine qu’elle voulait mon aide, elle me fixait droit dans les yeux lorsqu’elle l’avait crié.
— Qu’est-ce qui te fait dire ça ? C’est insensé, elle doit t’en vouloir à mort et si ça se trouve, elle ne t’a même pas reconnu.
— Si mon chéri, Help veut dire en anglais « au secours » tu es bien prof d’anglais non ? et tu connais non seulement André mais aussi Guillaume, elle le sait. Je suis certaine qu’elle me demandait de te prévenir. Jules tu dois la sortir de là.
En entendant Tamara, Jules était furieux, il l’était contre lui bien sûr mais sa colère se reportait principalement sur Guillaume qui l’avait déjà probablement entrainée chez André afin de la transformer en soumise. Dès le lever, pourtant assez matinal, il était allé chez l’eurasien, Tamara avait tenu à l’accompagner. Lorsque Guillaume avait ouvert la porte, Jules se précipita sur lui, le pris par le col et en le décollant littéralement du sol, l’obligea à le suivre afin d’abréger les séances qu’il imposait à Manon.
Tamara fut impressionnée par la force qu’avait son chéri, pourtant ce n’était pas un garçon violent de nature. Néanmoins, Guillaume ayant pris peur, s’exécuta immédiatement et monta dans la voiture. Arrivés chez André, celui-ci ne voulant pas d’ennuis, demanda à Thérèse d’aller chercher Manon dans sa chambre. L’eurasien dut payer le Maitre avant de déguerpir lorsque Jules lui dit :
— Je ne veux plus que tu t’approches d’elle, sinon je te tue de mes propres mains. Tu m’as bien compris ?
L’eurasien était déjà parti en courant prendre un taxi lorsque Manon descendait les escaliers. En voyant Jules et Tamara, elle comprit que la jeune martiniquaise qu’elle avait aperçue la veille, avait compris son message et avait convaincu son ami à venir la sortir des griffes des Maitres Dominants. Elle s’était précipitée et sauta au cou de son prof d’anglais, prit Tamara à bras le corps et l’enlaçait très fort en lui disant : « Merci Tamara soit heureuse avec ton homme ».
Jules accepta de la proposition de Tamara, il quitta son appartement au 10e de la banlieue nord et s’installa définitivement chez sa princesse des îles en attendant la venue du bébé, prévu aux alentours du 15 décembre. Ce fut ensemble main dans la main qu’ils allèrent chez les Pennys, leur annoncer qu’ils partaient avec eux en vacances au mois d’août en Normandie. Quant à Manon, elle essayait de reprendre une vie normale chez Richard avec sa mère Karine qui avait enfin remercié Jules de lui avoir retrouvé sa fille. Il était prévu qu’ils soient tous invités au mariage de Tamara et Jules prévu en mars 2021, si la covid le permettait.
Chères lectrices et chers lecteurs, merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous aussi, vous avez envie de raconter vos histoires d’amour ou de sexe, contactez-moi par e-mail, avec votre aide, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Pour Manon, c’était la première au « le poste de garde ». En définitive, cet endroit était une grande bâtisse au milieu d’une belle propriété en pleine forêt, à 20 km de la ville, appartenant à un belge, un cousin de Thérèse qui avait réservé une partie du rez-de-chaussée pour des soirées spéciale de BDSM qu’ils appelaient ainsi « le poste de garde ». Ces soirées se déroulaient en principe un vendredi par mois, mais à certaine période de l’année, suivant la demande, il arrivait qu’il y en ait toutes les semaines comme actuellement, suite au confinement.
Bernard, un cinquantenaire se trouvait à l’accueil, recevant et dirigeant les clients, habillé en soubrette ; talons aiguilles, bas-résille, petite robe noire et blanche, décolletée sur son torse poilu. Le premier spectacle donnant le départ de la nuit de folie, se nommait la chenille, Thérèse en premier et ses trois soumises dont Manon faisait partie, à la suite, elles formaient un vrai mille-pattes. Une chaîne de cunnilingus, réalisée par quatre femmes pratiquement nues, à quatre pattes sur le sol, l’une derrière l’autre, qui se donnaient allègrement au plaisir bucco-génital.
La plupart des participants regardaient le spectacle en riant, ces hommes et ces femmes présents à ces soirées étaient de tous les âges, allant de la trentaine pour les plus jeunes, jusqu’à soixante-douze ans pour le vieux. D’horizons différents, de tous les milieux et de toutes ethnies, ils venaient là se réunir pour vivre ensemble une passion commune, quoique très diversifiée dans son expression. Les Dominants contemplaient la scène d’un air satisfait et empli de fierté de voir leurs soumises sur le plancher. La première femme, Thérèse s’était invitée elle-même au début du mille-pattes érotique pour son plaisir personnel. La scène était née d’un défi donné par les Maitres et Maitresses.
Même le Maire de la ville avec son masque, portait un harnais et un petit slip de cuir aux pieds de Thérèse sa Dominante élégante qui lui fessait le cul avec sa cravache. En tant que soumises habillées de body en vinyle à coupes ouvertes sur les seins et à l’entrejambe, Manon et les deux autres devaient s’étendre et se faire ligoter sur un matelas et se faisaient fouiller l’anus et le vagin, jusqu’à la jouissance, puis elles se faisaient fouetter vigoureusement par un homme ou une femme ou même un couple de dominants qui prenaient leur plaisir. Pendant qu’une autre était attachée à un lit et était masturbée à l’aide d’un énorme vibromasseur et enculée par un sextoy géant et devait jouir bruyamment, à maintes reprises.
Quelques fois, elles se faisaient ligoter de la tête aux pieds avec la plus grande application que ce soit par une femme ou par un homme très concentré et visiblement passionné. Ne pouvant plus bouger, les soumises recevaient soit des coups de martinets, soit des coups de queues. D’autres fois, dans leur petite tenue, elles devaient combattre l’une contre l’autre, sur un ring improvisé. Cette lutte érotique devant un public en délire se finissait dans la position du 69 où elles devaient se doigter et se lécher. Thérèse aimait montrer sa domination, vêtue tout en latex elle promenait Manon ou une de ses soumises en laisse, allant d’un participant à un autre qui lui infligeait une ou deux claques sur les fesses en la faisant se coucher devant eux pour leur lécher les pieds.
Manon connu ce soir-là le chevalet. Une magnifique pièce de bois, recouvert d’un cuir matelassé, souvent appelée le cheval flambant ou chevalet de sexe ou banc de fessée ou encore le table de la discipline. Manon fut attachée par des menottes, le ventre sur la partie haute et les genoux sur les deux parties en contre bas de ce chevalet de servitude. Dans cette position très inconfortable, elle se faisait fouettées au martinet ou à la cravache, les participants pouvaient leur donner des claques sur les fesses pendant qu’elle se faisait baiser par les trois trous et parvenait tout de même à prendre du plaisir dans la douleur.
Le pire des sévices au niveau humiliation que connut Manon au « poste de garde », fut les trous de la gloire. Enfermée dans une pièce à peine plus grande qu’un WC, elle devait lécher, sucer les nombreuses bites de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Ces fellations se finissaient en général par des éjaculations faciales ou buccales suivant la demande du type anonyme derrière la cloison. Si elle ne respectait pas leur demande, elle était punie. D’autres demandaient à Manon après la fellation de poser ses fesses contre la cloison et se faisait prendre par les queues sortant des trous réalisés dans le Placoplatre.
Dans cette pièce, Manon s’était sentie très rabaissée et humiliée, à tel point qu’elle commençait à se demander, si elle n’allait pas trop loin dans ses délires. En réfléchissant, à ce qu’elle vivait depuis deux semaines, elle prenait conscience qu’elle était en train de perdre sa personnalité, c’était pourtant une femme de caractère qui n’avait plus son mot à dire, elle subissait sans rien dire. Néanmoins, ce fut elle qui avait choisi cette voie. Se serait-elle trompée ? Seule dans sa chambre, elle s’était mise à pleurer espérant que Jules puisse venir la délivrer car elle n’en avait plus la force et savait que si Guillaume lui demandait de poursuivre sa formation, elle ferait ce qu’il lui imposerait.
Après la conversation avec Tamara, Bénédicte s’était empressée de prendre contact avec le propriétaire du club « Le Libertin » et avait obtenu la permission de venir passer une soirée découverte le samedi suivant, c’est à dire le 23 mai 2020. Tamara très curieuse de pouvoir enfin constater par elle-même ce qu’il se passait dans ce genre d’endroit, avait immédiatement acceptée. Afin que la jeune martiniquaise ne soit pas trop importunée par les clients et reste à son aise toute la soirée, ce fut Thérèse, l’épouse d’André qui se chargea de leur faire visiter l’établissement.
À l’intérieur, ils pénétrèrent dans une imposante salle, de près de 200 m2, dont l’éclairage tamisé et l’ambiance qui y régnait faisait penser à une discothèque. Le bar était à gauche en entrant, plusieurs personnes, hommes et femmes y étaient installées soit, sur de grands tabourets ou debout devant le comptoir. Thérèse leur désigna une femme, la cinquantaine dont le mari était à ses côtés, embrassant à pleine bouche un garçon qui aurait pu être son fils. Au centre de cette grande salle, sur une estrade surélevée, une autre femme installée nue sur un matelas faisait l’amour en public avec un homme pendant qu’un autre couple attendait son tour pour s’exhiber.
Thérèse leur expliqua que sur cette estrade, tous les clients pouvaient suivre le spectacle, les acteurs étaient des volontaires et ne simulaient jamais. De temps à autre, quelques femmes venaient y danser en faisant un strip-tease, avec ou sans partenaire. Puis elle enchaina en désignant les divans, fauteuil et tables basses garnissant la salle, expliquant que cet endroit était un lieu de rencontre. Installés sur les canapés, il y avait déjà une dizaine de couples attendant la venue d’un des quinze hommes seuls ou d’un autre binôme marié ou non, présents à l’intérieur du club.
D’ailleurs, un de ces couples, avait déjà trouvé un partenaire. Le mari assis à droite de sa femme, regardait l’inconnu d’un soir assis à gauche de son épouse, en train de lui peloter les seins pendant que les doigts de son autre main glissé sous sa robe, s’insinuaient sous sa petite culotte et la masturbait, sous les frémissements de la femme d’un certain âge. Thérèse expliquait qu’ici, les partenaires voulait savoir si la femme était bi, si elle avalait le sperme, si c’était une adepte de la sodomie et si le mari restait voir sa femme se faire baiser par des inconnus. Afin qu’il n’y ait aucun malentendu, tout devait être planifier à l’avance avant de monter dans les chambres.
En effet à la suite du bar, se trouvaient deux portes, ils empruntèrent celle de droite donnant sur un couloir séparant des pièces, meublées de petites tables, chaises et d’un grand lit. Au fond de ce long corridor, se trouvaient des toilettes et une salle de douche. À l’entrée de chaque chambre sans porte, sur un écriteau qui pouvait être retourner à sa guise, on pouvait lire du côté recto « Respectez notre tranquillité », les voyeurs ne pouvaient que regarder. Le côté verso « bienvenue » était une invitation pour d’autres partenaires.
« En principe, ce nouveau couple ainsi formé se retrouve ici, comme vous pouvez le constater, tout est très propre. Sur cette desserte se trouve des serviettes de bain, les savonnettes sous blister, un distributeur de préservatifs, l’hygiène est très importante pour nous ainsi que pour les clients. » Avait dit Thérèse avant de visiter la suite. Arrivés devant une chambre ouverte, dont l’écriteau indiquait « Bienvenue » un homme était placé derrière sa partenaire restée debout au milieu de la pièce, la déshabillant, il fit glisser la fermeture éclair de la robe et lui enleva lentement, puis baissa sa petite culotte le long de ses longues jambes tout en admirant le minou glabre que cette femme entretenait régulièrement.
L’homme la trentaine l’allongea sur le dos sur le matelas recouvert d’une alèse en plastique jetable puis plaça sa tête entre ses cuisses lui faisant un cunnilingus, tout en lui doigtant la vulve et son anus. Si cette femme mouillait, lui bandait fortement. Ne pouvant plus attendre, il se déshabilla rapidement, enfila un préservatif et s’allongea sur elle en la pénétrant, tout en lui malaxant les seins qu’il semblait trouver formidables. Tout cela devant le mari et deux couples de voyeurs, qui mataient leurs ébats.
À cet instant, un autre type la cinquantaine, un peu bedonnant et surtout poilu, voyant l’invitation de l’écriteau, était entré et demanda au mari qui se masturbait s’il pouvait se joindre eux. Avec l’accord de celui-ci, il se déshabilla et vint lui aussi mettre sa verge en érection dans la bouche de cette femme qui le suça volontiers, pendant que le premier la limait toujours. Tamara fut tirée par le bras par Bénédicte qui suivait Thérèse dans le couloir.
Dans cette chambre, les deux couples se trouvant nus sur le matelas, ne désiraient pas être dérangés, les deux maris s’étaient échangés leur épouse. Elles étaient toutes les deux à quatre pattes en levrette, l’une se faisait remplir le vagin assez sauvagement, tandis que l’autre se faisait sodomiser avec force. Le visage des deux femmes se faisait face et leur langues sorties de leur bouche se frottait et se léchait mutuellement. Ne pouvant pas restées dans l’encadrement de la porte à mater, Thérèse les amena à la chambre suivante.
Ici, se trouvaient deux femmes, la bonne quarantaine, une un peu ronde, une brune aux cheveux mi- longs, l’autre une belle blonde dont la poitrine était imposante. Entièrement nues mis à part leurs bas auto fixant, elles étaient avec trois hommes chacune. Après s’être fait prendre dans leurs trois orifices, elles se mirent à genoux dos à dos et chacune d’elle suçait l’un et branlait les deux autres. L’éjaculation des six hommes, recouvrit leur visage et leur poitrine, avant que les quatre spectateurs présents, ayant suivi le spectacle, vinrent également se masturber et s’épandre sur leurs yeux et leur chevelure.
Dans le couloir où était restée Tamara, plusieurs hommes et femmes l’invitèrent à les accompagner en lui demandant « Tu baises avec moi ? » « Tu veux nous rejoindre avec ma femme ? » Ne voulant pas leur dire non catégoriquement et ne désirant pas passer pour une mijaurée, elle refusait leurs offres en répondant qu’elle ne restait pas, qu’elle devait partir. Cela avait bien amusé Bénédicte qui connaissait la pudeur de son amie :
— Tu vois ici, c’est très académique et sans amour, ce n’est que du sexe.
Thérèse leur dit : « Là, vous avez vu ce qui se fait couramment, nous allons passer à autre chose, si vous voulez bien me suivre. » Retournées au bar, après avoir bu une coupe de champagne, ils prirent la deuxième porte à gauche. Un escalier menait à l’étage où deux pièces étaient équipées de croix de St André, chaînes et menottes qui descendaient du plafond, tout ceci pour satisfaire les adeptes du BDSM. Sur l’une d’elle, une jeune fille était écartelée et était littéralement maltraitée, recevant des coups de cravache et de martinet par deux hommes qui frappaient sans retenu.
C’en était trop pour Tamara qui, malgré la couleur de sa peau était un devenue très pâle. Elle se tourna vers Bénédicte en l’incitant à partir :
— Non ! J’en ai assez vu. Dit-elle en dévisageant la jeune flagellée qui en la regardant cria : « Help ».
— Tu as raison Partons maintenant. Répondit Bénédicte en s’excusant auprès de Thérèse.
Dans le couloir, Tamara demanda à Thérèse pourquoi cette jeune fille appela au secours. Celle-ci, lui répondit tout naturellement que cette jeune soumise ne demandait pas de l’aide, elle avait prononcé son mot « code » probablement. En expliquant que la dominée choisissait un nom quelconque, qu’elle communiquait à l’avance à son Dominant. Lorsque la douleur devenait insupportable, la personne dominée prononce ce mot « code » afin que le Dominant arrête de frapper. Une fois remontée dans la voiture, Tamara s’exclama :
— Mais oui ! Il me semblait bien la connaitre, cette fille qui se faisait fouetter.
— Qui est-ce ? Une amie à toi ?
— Oh que non ! C’est Manon Marchand ! Qu’est-ce qu’elle a changé, c’est à peine croyable.
— Tu la connaissais, cette petite garce ?
En effet, Tamara, curieuse de nature et assez jalouse, l’avait rencontrée un jour lorsqu’elle était venue accompagner Jules qui lui faisait des cours particuliers avant qu’elle parte en Martinique. À ce moment-là, Manon n’avait pas encore couché avec lui, elle l’avait trouvée mignonne et n’avait pas jugé bon de s’inquiéter car cette jeune fille vêtue d’un jean délavé et d’un sweat à capuche, semblait être une adolescence très sérieuse et à aucun moment, elle ne vit pas Jules la regarder autrement qu’une élève tout à fait ordinaire en restant concentré sur son travail :
— Bénédicte, ça te dérangerait de m’accompagner chez lui, il faut que je lui parle maintenant, j’ai pris ma décision.
— Bien sûre, ma chérie. Que penses-tu faire ?
Pressée de le joindre au téléphone, Tamara n’avait pas répondu à Bénédicte qui restait absorbée par sa conduite. Jules ne répondait plus à tous les appels qu’il recevait, néanmoins lorsque qu’il vit le nom de Tamara s’afficher sur l’écran, il se précipita pour décrocher :
— Jules, je suis avec Bénédicte, pouvons-nous passer chez toi, j’ai à te parler, c’est urgent.
— Ok ma princesse tu peux venir. J’étais au lit, j’allais m’endormir.
Lorsque les deux femmes entrèrent dans son appartement dont la porte n’était toujours pas fermée à clé, Jules prenait une douche dans la salle de bain. Elles s’étaient regardées en levant les yeux au ciel et en riant, Bénédicte s’esclaffa en disant : « Ça se voit qu’il n’a plus de femme de ménage. ». C’était un vrai bazar, rien n’était rangé, le lit était défait, la couverture qui protégeait les coussins du divan trainait sur le sol, de la vaisselle sale était en éparpillée sur l’évier et une fine couche de poussière recouvrait les meubles :
— Écoute Tamara, pendant que tu lui parleras, je vais commencer à faire la vaisselle et ranger un peu. Dit Bénédicte en reposant la couverture sur le canapé.
Jules était en short et teeshirt, ses cheveux encore mouillés n’étaient pas coiffés. Il fit « Salut Bénédicte » en se dirigeant immédiatement vers Tamara, tout en la fixant dans les yeux, essayant de chercher dans quelles dispositions elle était. S’apercevant qu’elle avait un léger sourire, il s’approcha d’elle et la prit par les épaules, en lui faisant deux grosses bises sur les joues. Tamara mit ses deux mains sur ses joues encore humides par la douche et lui fit claquer ses lèvres sur les siennes :
— Je t’aime Jules, je veux vivre avec toi, nous élèverons notre enfant ensemble.
— Notre enfant ?
— Oui mon amour, c’est le tien, j’en suis certaine maintenant.
S’en était suivi un long baiser plein de tendresse, Tamara était à présent allongée sur lui sur le divan, lorsque Bénédicte demanda à la jeune martiniquaise : « Je suppose que tu ne rentres pas avec moi ? » :
— Merci Bénédicte, je passe la nuit ici. Tu veux bien mon amour.
— Merci pour tout sœurette, passe le bonjour à Jérôme.
Leur nuit de retrouvailles fut grandiose, pour l’un comme pour l’autre. La soirée passée « au Libertin » avait probablement aidé à l’excitation de Tamara qui avait su faire preuve de beaucoup d’imagination. Ils s’étaient aimés comme jamais ils n’avaient eu l’occasion de le faire. Avant de s’endormir, sa princesse lui parla de Manon qu’elle vit au club, en disant que cette fille ne méritait pas de subir tous ces sévices. Elle était quasiment certaine que la jeune fille le regard vitreux n’était pas très consentante et lui expliqua pourquoi :
— Jules, si j’ai bien compris les deux gars qui frappaient Manon auraient dû arrêter lorsqu’elle a prononcé son mot code : « HELP ». Pourquoi ne l’ont-ils pas fait. Je suis presque certaine qu’elle voulait mon aide, elle me fixait droit dans les yeux lorsqu’elle l’avait crié.
— Qu’est-ce qui te fait dire ça ? C’est insensé, elle doit t’en vouloir à mort et si ça se trouve, elle ne t’a même pas reconnu.
— Si mon chéri, Help veut dire en anglais « au secours » tu es bien prof d’anglais non ? et tu connais non seulement André mais aussi Guillaume, elle le sait. Je suis certaine qu’elle me demandait de te prévenir. Jules tu dois la sortir de là.
En entendant Tamara, Jules était furieux, il l’était contre lui bien sûr mais sa colère se reportait principalement sur Guillaume qui l’avait déjà probablement entrainée chez André afin de la transformer en soumise. Dès le lever, pourtant assez matinal, il était allé chez l’eurasien, Tamara avait tenu à l’accompagner. Lorsque Guillaume avait ouvert la porte, Jules se précipita sur lui, le pris par le col et en le décollant littéralement du sol, l’obligea à le suivre afin d’abréger les séances qu’il imposait à Manon.
Tamara fut impressionnée par la force qu’avait son chéri, pourtant ce n’était pas un garçon violent de nature. Néanmoins, Guillaume ayant pris peur, s’exécuta immédiatement et monta dans la voiture. Arrivés chez André, celui-ci ne voulant pas d’ennuis, demanda à Thérèse d’aller chercher Manon dans sa chambre. L’eurasien dut payer le Maitre avant de déguerpir lorsque Jules lui dit :
— Je ne veux plus que tu t’approches d’elle, sinon je te tue de mes propres mains. Tu m’as bien compris ?
L’eurasien était déjà parti en courant prendre un taxi lorsque Manon descendait les escaliers. En voyant Jules et Tamara, elle comprit que la jeune martiniquaise qu’elle avait aperçue la veille, avait compris son message et avait convaincu son ami à venir la sortir des griffes des Maitres Dominants. Elle s’était précipitée et sauta au cou de son prof d’anglais, prit Tamara à bras le corps et l’enlaçait très fort en lui disant : « Merci Tamara soit heureuse avec ton homme ».
Jules accepta de la proposition de Tamara, il quitta son appartement au 10e de la banlieue nord et s’installa définitivement chez sa princesse des îles en attendant la venue du bébé, prévu aux alentours du 15 décembre. Ce fut ensemble main dans la main qu’ils allèrent chez les Pennys, leur annoncer qu’ils partaient avec eux en vacances au mois d’août en Normandie. Quant à Manon, elle essayait de reprendre une vie normale chez Richard avec sa mère Karine qui avait enfin remercié Jules de lui avoir retrouvé sa fille. Il était prévu qu’ils soient tous invités au mariage de Tamara et Jules prévu en mars 2021, si la covid le permettait.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
1 réponse oui non peut etre Mr Perruche !!!
L'histoire se finit bien. Mais comment Manon a t'elle réussi à se calmer car elle est passé
d'une extreme à l'autre. Qu'est devenu Manon ??
La chipie
d'une extreme à l'autre. Qu'est devenu Manon ??
La chipie