Le congrès
Récit érotique écrit par J A [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le congrès
Sophie
Le train approche de la gare, dans dix minutes je serai arrivée. Je me sens mal et je culpabilise. J’ai fait une énorme connerie pendant ce congrès et je m’en mords les doigts. Une semaine à 300 km de la maison, tous frais payés par ma boîte, dans un excellent hôtel, et moi j’ai merdé.
J’ai encore du mal à réaliser à quel point j’ai perdu les pédales. Patrick était charmant, jeune et très bel homme. Dès le début il s’est focalisé sur moi, même en sachant que j’étais mariée et du mauvais côté de la quarantaine. Je n’en revenais pas ; il y avait de belles femmes, bien plus jeunes, mais c’était moi qui avais attiré son attention.
Je suis mariée à David, que j’aime comme au premier jour, depuis bientôt 25 ans. Nous avons plein d’idées pour fêter ce grand évènement. Nos deux grands garçons sont partis faire leurs études loin de la maison, ce qui nous laisse beaucoup de liberté pour préparer cet anniversaire.
Tout cela ne m’a pas empêchée de franchir le pas de l’adultère. Je ne sais pas comment j’ai pu céder. Peut-être le manque d’habitude, on ne m’avait plus courtisée et fait des avances depuis David. C’était excitant, nouveau, différent, interdit. Mon pouvoir de séduction fonctionnait encore. Mon mari me dit tous les jours à quel point je suis belle et désirable, mais l’entendre de la bouche de cet inconnu, m’emplissait d’une exaltation que je n’avais pas ressentie depuis longtemps.
Après quelques jours de doutes, j’ai fini par accepter un dernier verre. J’ai seulement insisté pour aller dans ma chambre, cela me rassurait et me donnait une impression de contrôle. Depuis le premier jour, il me dévorait des yeux et dans l’ascenseur il m’a embrassée et caressée, ce qui a déclenché un violent désir en moi.
Arrivés dans la chambre il a continué, tout en me déshabillant. Je savais faire moins que mon âge, mais j’étais gênée. Aucun homme ne m’avait vue nue depuis plus de 25 ans, à part David, mais le regard de Patrick était toujours plein de désir. Je m’étais laissé coucher sur le lit et il avait mis sa tête entre mes jambes, que j’avais écartées sans aucune pudeur.
Il m’avait fait jouir, mais il avait mis plus de temps que David et il n’avait pas renouvelé son cunnilingus pour multiplier mes orgasmes. Je lui avais rendu la pareille et il avait eu droit à une fellation. Cela faisait tout aussi longtemps que je n’avais pas touché un autre sexe que celui de mon mari. Il était plus petit que David et j’arrivais facilement à faire une gorge profonde. Il avait joui dans ma bouche ; je n’avais pas avalé, contrairement à mes habitudes, je m’étais levée pour cracher dans le lavabo. Nous avions discuté un moment, sans qu’il ne cesse de me caresser, puis il s’était allongé sur moi et m’avait pénétrée. Patrick n’avait pas de capote, mais m’avait assuré être totalement sain. Je l’avais cru ou plutôt cela m’avait arrangé de le croire. J’obligeais David, depuis toujours, à mettre des préservatifs car je ne supportais pas la pilule, mais les premiers signes de la ménopause étaient là et je ne courais aucun risque de tomber enceinte.
Ses coups de reins m’avaient comblée et quand il m’avait prise en levrette, je m’étais sentie une vraie salope. Même si j’avais culpabilisé, cette situation avec un quasi inconnu qui me prenait par derrière, m’avait fait jouir. Il avait joui à son tour et je m’étais précipitée sous la douche pour me laver.
Il avait voulu passer la nuit avec moi, mais je l’avais renvoyé dans sa chambre. Les remords me taraudaient, j’en avais des nausées et je me sentais mal. Une fois Patrick parti, j’avais passé de longues heures à ressasser les évènements et je m’étais juré que ce serait mon seul et unique écart. Un accident de parcours dans une vie de fidélité. David était mon seul et unique amour.
Le lendemain, je m’étais rendue compte que mon téléphone était resté en mode avion. C’était la première fois que je ne discutais pas avec David avant de me coucher. Effectivement, j’avais trois appels en absence et quatre messages de sa part. J’avais complètement oublié mon mari pendant toute la soirée. Gênée, je lui avais envoyé un message prétextant un oubli de me reconnecter après le congrès et ma fatigue.
Le lendemain, Patrick s’était montré toujours aussi empressé et prévenant à mon égard et j’avais succombé bien trop facilement, oubliant toutes mes bonnes résolutions et ma honte. Encore une fois ? Pourquoi pas. Nous étions retournés dans ma chambre et après le sexe, j’avais mis Patrick à la porte et j’avais appelé David, même si j’étais très mal à l’aise et honteuse, après ce que je venais de faire.
Le jour suivant, je n’avais même pas fait mine de résister et après un dîner dans un excellent restaurant, nous étions rentrés à l’hôtel, comme un couple quelconque, et nous avions à nouveau baisé, c’est le mot qui convient en réalité, quand il n’y a pas de sentiments. Seule différence, il avait voulu me sodomiser et j’avais refusé. David sera toujours le seul à avoir ce privilège.
Ce fut le vendredi matin que je commençai à paniquer. Je venais de passer trois soirées avec Patrick et cela ne pouvait pas continuer, cela n’aurait même pas dû commencer. J’étais mariée, amoureuse de mon mari et j’avais cédé à cet homme comme une chienne en chaleur. Je me sentais sale et souillée.
L’après-midi, après le passage du dernier orateur, une verrée était prévue, suivie d’un dîner de clôture. Le départ était prévu le lendemain, samedi, après une dernière nuit sur place. Je donnai une vague excuse à Patrick, lui promettant de le rejoindre à l’apéro et je filai dans ma chambre. Mes bagages étaient prêts. Je descendis à la réception, réglai les détails de mon départ et rejoignis la gare le plus vite possible. Mon billet était open et je pouvais prendre n’importe quel train pour rentrer.
Une fois à bord, j’analysai mon comportement de ces derniers jours. J’avais déconné en couchant avec ce type. Je n’avais pas su résister et j’avais dû fuir l’hôtel pour ne pas baiser encore une soirée, voire toute une nuit, avec cet homme. Est-ce que ça avait été mieux qu’avec David ? Non même pas. Moins bien ? Oui quand même, mais surtout différent. Alors pourquoi ? Pourquoi une fois ? Pourquoi trois fois ? Pourquoi avais-je dû fuir pour ne pas recommencer une quatrième fois ?
Est-ce que la routine m’étouffait ? Est-ce que c’était la jeunesse de mon amant qui m’attirait ? Est-ce que je venais de réaliser un fantasme inavoué ? Je ne trouvais aucune réponse et je rentrais avec une culpabilité qui m’étouffait.
Le train arrive en gare. Je ne me comprends pas, je dois tout oublier. Je ne recroiserai jamais cet homme, alors il ne s’est rien passé, ça a été une bulle hors du temps, hors de la réalité. Je vais rentrer en avance et faire une surprise à mon mari. Puis nous ferons l’amour pour rattraper cette semaine d’absence. Il me fera jouir, comme il sait si bien le faire et tout le reste sera effacé.
David
Cela faisait presque une semaine que Sophie était partie à son congrès, qui avait débuté le week-end précédent. Elle me manquait, je ne me rappelais plus la dernière fois où nous avions été séparés aussi longtemps, mais j’avais prévu de lui faire une surprise. Nous nous appelions tous les jours avant de nous coucher, sauf mardi où elle avait oublié de se reconnecter, mais ce n’était pas la même chose que de discuter de vive voix.
J’avais pris congé vendredi et j’avais prévu de la rejoindre le jeudi soir, après le travail. À peine 300 km, moins de trois heures de route et nous pourrions passer deux nuits ensemble, dans le luxueux hôtel payé par son employeur. Je m’en réjouissais d’avance, j’adorais la surprendre et sortir du train-train quotidien.
J’étais fatigué en arrivant, mais j’avais parcouru la distance en 2h45. Je me garai près de l’hôtel et m’y dirigeai avec mon sac de voyage. Je passai tout droit à la réception, je connaissais déjà son numéro de chambre. Après avoir frappé à la porte sans réponse, je décidai de l’attendre dans le hall.
Arrivé en bas, je remarquai qu’il y avait un restaurant au premier, avec une terrasse juste au-dessus de l’entrée principale. Je montai et m’installai à une table d’où je pouvais surveiller la rue. Je pris un café, car j’allais avoir besoin d’être réveillé et en forme à son arrivée.
Penché sur mon smartphone, je surveillais la rue d’un œil, tout en navigant sur internet et en lisant mes mails. Je levais la tête de temps en temps pour voir qui arrivait. Je vis un couple d’amoureux approcher, puis je retournai à mon écran. Soudain un froid glacial m’envahit. Je connaissais cette silhouette, cette démarche, cette robe. Je relevai la tête.
C’était Sophie. Elle arrivait main dans la main avec un inconnu. J’étais pétrifié, une main me broyait le cœur. Ce n’était pas possible, c’était un cauchemar. Je les vis passer et atteindre l’entrée. Quand je perdis le contact visuel, je recouvrai l’usage de mon corps.
Le pouls à 200, je me précipitai à l’intérieur et les regardai passer en bas, dans le hall, et se diriger vers les ascenseurs. Ils montèrent dans celui du milieu. Je courus jusqu’aux escaliers et montai en courant jusqu’au troisième, où se trouvait la chambre de Sophie. En arrivant, je ne les vis pas. Merde, ils étaient allés dans la chambre du type.
La porte de l’ascenseur s’ouvrit et un couple enlacé, s’embrassant et se caressant, en sortit. Voir Sophie se comporter ainsi me fit suffoquer, je n’arrivais plus à respirer. Je les suivis en titubant. Ils se dirigeaient vers la chambre de Sophie, qui trop occupée, ne m’avait même pas remarqué. J’avais encore mon téléphone en main et par réflexe, je pris quelques photos, puis filmait l’entrée des deux excités dans la chambre.
J’étais anéanti. Je ne savais pas quoi faire. Est-ce que j’aurais dû les intercepter, hurler, les frapper, les insulter ? Je restai dans le couloir, les bras ballants dans un état second. Après un laps de temps indéterminé, j’émergeai et retournai au bar de l’hôtel. Mon mariage et ma vie volaient en éclats ; j’avais besoin de quelque chose de fort.
Je restai un long moment à siroter mon verre et écouter la conversation à la table voisine. Furieux, je pris une décision concernant mon avenir immédiat et retournai à la voiture. Une fois au volant, je repris la route et retournai à la maison où j’arrivai tard dans la nuit.
Je ne pouvais pas dormir, les images sordides de l’hôtel, tournaient en boucle dans ma tête. Le divorce était la seule solution. J’étais cocu et je ne pourrais plus jamais lui faire confiance. Combien d’amants avait-elle eu en 25 ans ? Je ne voulais pas le savoir. Un brusque doute m’avait étreint le cœur et j’avais été à deux doigts de perdre conscience. Étais-je le père de mes enfants ? Oui ! Nous avions le même visage tous les trois, la ressemblance était frappante et tout le monde nous en faisait la remarque.
Je passai le reste de la nuit à déménager mes affaires. Mes parents étaient décédés l’année précédente, à quelques mois d’intervalle, et j’avais hérité de leur maison. J’y avais fait effectuer quelques travaux, car j’avais dans l’idée de la louer, mais voir des inconnus dans la maison de mon enfance, me dérangeait. Je n’avais cessé de repousser le projet et aujourd’hui elle était vide et toujours meublée, heureusement pour moi.
À 9h, j’étais dans un cabinet d’avocat, j’exprimai le souhait de divorcer, les raisons, montrai les preuves et lui demandai de lancer la procédure. Il me prépara un courrier pour Sophie, expliquant ma requête et lui demandant de le contacter par le biais de son propre avocat.
Cela ne sert à rien de ressasser de mauvais souvenirs. Je suis de retour dans mon ex-foyer, je laisse le courrier en évidence sur la table de la cuisine et pose mon alliance dessus. Après un instant de réflexion, j’écris un petit mot, que je place sous l’alliance. Maintenant que c’est fait, je peux retourner dans mon nouveau chez-moi.
Sophie
Je suis de plus en plus stressée dans le taxi qui me ramène à la maison. Je suis certaine que mon infidélité se lit sur mon visage, j’ai tellement honte que j’envisage de tout avouer à David, mais je crains sa réaction. J’arrive à la maison et je remarque que sa voiture n’est pas là. Je ne m’inquiète même pas de son absence à une heure aussi tardive, je suis seulement soulagée de pouvoir souffler un peu et remettre mes idées en ordre avant de le revoir.
Je vais me doucher, me faire belle et mettre des sous-vêtements sexy pour faire plaisir à David. Je rentre, je monte dans la chambre et déballe mes affaires. Je mets dans le panier à linge tout ce qui est sale et range le reste dans les armoires. Avant de quitter l’hôtel, j’ai jeté tout ce qui… me rappelait ma trahison. Une fois la douche terminée, je me maquille et me fait toute belle. Finalement, je choisis une nuisette sans rien dessous.
Je m’installe sur le canapé du salon, dans le noir, et j’attends patiemment David, espérant entendre sa voiture arriver. Après une heure je m’impatiente. Où peut-il bien être ? Il est très tard et je réalise soudain, que je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis mercredi soir et que je n’en ai pas donné non plus. Inquiète, je lui envoie un message : « Que fais-tu de beau en ce moment ? Moi je pense à toi ».
Rien. Je vois que mon message n’est même pas arrivé à destination. Son téléphone semble éteint. C’est très bizarre et je commence à paniquer, s’il lui est arrivé quelque chose pendant que j’étais avec mon amant, je ne me le pardonnerai jamais. Mon esprit commence à échafauder toutes sortes de théories, plus inquiétantes les unes que les autres. J’allume, tant pis pour la surprise. La bouche sèche, je vais à la cuisine.
Je me sers au robinet, m’appuie sur l’évier et commence à boire. Je vois quelque chose posé sur la table et je m’approche. Qu’est-ce que c’est ? Une alliance. Celle de David ? Je prends le mot et vois une enveloppe à en-tête, dessous. Le mot est très court : « Je voulais te faire une surprise jeudi, mais c’est toi qui me l’as faite ».
Jeudi ? Non ! Ce n’est pas possible. Je regarde le courrier et remarque que c’est un cabinet d’avocats. Non ! Non ! Non ! Mon verre m’échappe et se fracasse sur le sol. Je dois m’appuyer sur la table, car la tête me tourne et je vois trouble. David sait !
Mes mains tremblent tellement que je n’arrive pas à ouvrir l’enveloppe, puis la feuille me glisse des mains et je suis obligée de me baisser pour la ramasser. J’ai du mal à me relever, mes jambes ne me portent plus. Je dois sécher mes larmes plusieurs fois, car je n’arrive pas à lire ce qui est écrit. Une fois fait, je regrette d’avoir lu. David demande le divorce pour adultère, mais accepte le consentement mutuel pour accélérer la procédure.
Je me roule en boule sur le canapé et pleure, pleure, pleure sans fin. David m’a vue dans les bras de Patrick et il a bien compris que nous allions baiser dans la chambre. J’ai tellement honte. Comment vais-je pouvoir me faire pardonner ? J’aurais dû arrêter après mon premier écart et avouer tout de suite, mais j’ai été faible et j’ai continué. Je vis un cauchemar éveillé. Je l’aime, je n’ai jamais aimé que lui, mais comment pourrait-il me croire maintenant, après ce qu’il a vu ? Je veux mourir.
J’ai toujours les yeux grands ouverts. Il fait jour depuis un moment, quand je prends la décision de lui parler, à tout prix. Je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps pour deviner qu’il s’est réfugié chez ses parents. En m’habillant, je remarque la disparition de toutes ses affaires et je comprends qu’il m’a quittée pour de bon. Je suis terrorisée par ce départ qui semble définitif, je monte en voiture et je me précipite là-bas. Sa voiture n’est pas garée devant la maison. Qu’importe, je vais l’attendre le temps qu’il faudra.
David
La nuit a été mauvaise, je suis fatigué mais satisfait et je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Maintenant je dois m’occuper des courses, car je manque de tout, avant de rentrer à la maison.
Les achats m’ont pris plus de temps que prévu, car j’ai dû acheter beaucoup d’ustensiles pour la cuisine, qui manquent chez mes parents, ou plutôt chez moi maintenant. Je suis presque arrivé, quand je vois sa voiture dans la rue. Merde elle est là et c’est une mauvaise surprise. J’aurais dû m’en douter ; elle est rentrée ce matin et a trouvé mon petit mot. À peine garé, je sors de la voiture et Sophie se précipite sur moi.
Elle est livide, elle a des cernes, les yeux bouffis et une mine défaite.
- Mon amour, mon amour, je te supplie de m’écouter.
Elle essaye de me prendre dans les bras. Je recule dégoûté.
- Tu me confonds avec un autre, ne me touche pas ! Tu me répugnes, éloigne-toi de moi !
Je l’aurais frappée que cela aurait eu le même effet. Elle titube en arrière, une expression d’horreur sur son visage. Je profite de ce répit pour commencer à décharger mes courses et les amener dans la maison. Elle se reprend et veut m’aider, mais je lui crie dessus.
- NE TOUCHE PAS A MES AFFARES ! Je ne sais pas où tu as traîné. Je ne veux pas que tu me refiles une maladie.
Cette fois elle se recroqueville, une douleur semble lui vriller la poitrine. Je lui en veux tellement, que je suis cruel. Je voulais rester froid, impassible et ne pas montrer ma douleur, mais c’est plus fort que moi et je lui jette toute ma rancœur, ma colère et ma jalousie au visage. Je finis rapidement de rentrer mes courses, je ferme la voiture et claque la porte, sans un regard en arrière.
Une fois hors de sa vue, je m’écroule et pleure. J’ai mal, tellement mal. Je range les courses en sanglotant, je n’arrive pas à me ressaisir. Je finis et je me laisse tomber sur le canapé pour continuer à pleurer.
Calmé, je réalise que je dois avertir les enfants. Ils doivent connaître la nouvelle sans délai, avant qu’ils ne l’apprennent par quelqu’un d’autre. J’appelle d’abord mon aîné, puis son petit frère. À l’annonce du divorce, ils ont la même réaction de stupeur et d’incompréhension. Ils pleurent, veulent négocier, réparer, aider. Je leur explique que ce n’est pas leur faute, que c’est un problème qui ne concerne que leur mère et moi et qu’il n’y aura pas de retour en arrière.
Il est tard quand je finis mes téléphones. Ma tête menace d’exploser et je suis tellement épuisé que je m’endors sur le canapé. Demain sera un autre jour, meilleur certainement pas, mais pire impossible.
Sophie
Cela fait des heures que j’attends David et je commence à douter de mon raisonnement, quant à son refuge. Je n’arrête pas ressasser mes arguments, mais je n’ai aucune excuse pour ce que j’ai fait et à part supplier son pardon, lui dire combien je l’aime et je regrette, je ne vois pas ce que je peux faire d’autre. Enfin si, lui promettre que cette monstrueuse erreur est unique et ne se renouvellera jamais et que je ferai tout ce qu’il veut pour me faire pardonner. Sa voiture arrive, c’est la fin de l’après-midi. Il en sort et je cours vers lui.
Je n’avais jamais vu David, dans une telle colère. Ses paroles me repoussent avec une telle rage que j’ai l’impression de recevoir un coup. J’aurais préféré qu’il me frappe, j’aurais moins souffert. Quand j’esquisse un geste pour l’aider, la violence de ses propos, sur une éventuelle maladie, fait mouche. J’ai trompé mon mari trois fois, avec un quasi inconnu sans protection aucune, parce que j’ai cru Patrick quand il m’a dit qu’il était propre. David a raison et mon amant peut m’avoir transmis n’importe quelle IST.
Totalement défaite, je retourne à ma voiture. Je ne sais pas combien de temps je reste le regard dans le vide, avant de démarrer. J’approche de la maison, quand mon téléphone sonne. C’est lui, c’est David, il veut me parler. L’espoir ne dure pas, c’est Éric mon aîné.
- Maman qu’est-ce qu’il se passe ? Papa vient de m’appeler pour m’informer que vous divorcez. Il n’a pas voulu m’expliquer pourquoi. C’est si soudain, je veux comprendre, je t’en prie, dis-moi tout.
J’éclate en sanglots et répète en boucle.
- C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma faute….
Je n’en peux plus. Je réalise enfin l’entière horreur de la situation. J’ai détruit mon mariage et ma famille. Le risque d’IST je m’en fous et si ça me tue, le plus tôt sera le mieux. Je raccroche et je me gare devant la maison. Je suis tellement à bout de nerfs que je perds conscience.
Quand j’ouvre les yeux, il fait nuit. Je ne sais pas combien de temps je suis restée inconsciente, mais j’entends le moteur qui tourne encore. Je coupe le contact et sors. Je voudrais être morte, ce serait tellement plus simple pour tout le monde.
David
Huit semaines sont passées et la vie a repris son cours. Seulement la vie, le bonheur, lui, a foutu le camp. Mon avocat m’avait informé que Sophie avait engagé un confrère. Mes demandes sont simples. Chacun garde sa maison, ses comptes en banque, sa voiture et basta, fini. Elle sera juste la mère de mes enfants et c’est plus qu’assez.
Sophie a avoué son adultère aux garçons qui l’ont très mal pris ; mais ils se sont quand même acharnés à nous réconcilier, ou au moins à ce qu’on dialogue ensemble. Sans succès, je ne veux plus avoir affaire avec elle.
Aujourd’hui c’est la conciliation, mon avocat est malade et c’est une de ses associées qui m’accompagne. Cela me fait trop mal, je rentre dans ma bulle et laisse l’avocate répondre aux questions. Je me détache de tout, je ne veux même pas croiser le regard de Sophie, je veux oublier qu’elle est présente.
À la sortie, l’avocate m’annonce qu’il faudra attendre quelques mois pour le divorce. Elle a fait tout ce qu’elle a pu, mais les tribunaux sont surchargés. Je la remercie, la salue et pars sans me retourner.
Les jours mornes et ternes se succèdent. Mes seuls moments de bonheur, sont ceux passés au bout du fil avec les enfants, même s’ils reviennent toujours à la charge concernant le divorce. Le reste du temps, je travaille, je mange, je dors.
La conciliation date déjà de cinq semaines, et aujourd’hui j’ai la grande surprise de recevoir un appel de l’hôpital, m’informant que Sophie s’y trouve et que je peux venir la chercher. Quand je demande pourquoi moi, on me rappelle que je suis le numéro d’urgence figurant dans son dossier. C’est vrai, elle est aussi le mien, un bête détail qu’on oublie après 25 ans.
J’explique que ne suis pas concerné, que nous sommes en plein divorce, que je ne sais pas comment s’appelle son nouveau compagnon et qu’elle a dû oublier de mettre le document à jour. Tout comme moi d’ailleurs, je le ferai prochainement.
Sophie
Ces dernières semaines ont été un enfer. J’ai été contrainte d’avouer mon adultère à mes garçons, pour leur expliquer la situation, et ils m’en veulent terriblement. Je n’arrive plus à me regarder en face tellement j’ai honte. Je n’ai pas seulement trompé mon mari, mais aussi mes enfants. Comment pourront-ils construire une relation de couple en toute confiance, alors que leur propre mère a démontré qu’on peut la trahir aussi facilement ?
Aujourd’hui c’est la conciliation. Je vois arriver David avec une femme et ça me déchire le cœur. Ma jalousie se déchaîne. Qui est cette pute qui me remplace auprès de mon mari ? Elle est plus jeune que moi, plus belle et elle respire la confiance en elle. Salope !
Quand je comprends que c’est son avocate, je réalise ce que David a dû ressentir quand il m’a vue avec Patrick. Cela a dû être insupportable pour lui ; je ne peux même pas l’imaginer. Ma prise de conscience est un peu tardive, sur le moment j’avais oublié que j’étais mariée.
La rencontre est à la hauteur de ma faute, dégradante. Je me sens mal, j’ai envie de vomir. David m’ignore, ne me regarde même pas ; je n’existe plus pour lui. Entendre son avocate évoquer notre vie intime, détailler mon adultère et me traîner plus bas que terre pour essayer d’accélérer le processus, m’ébranle profondément. Humiliation ultime, elle montre la vidéo et les photos faites par David ce soir-là. Je me vois telle qu’il m’a vue : une traînée qui me dégoûte. Mon infidélité est exhibée aux yeux de tous.
Sans les enfants, j’aurais déjà mis fin à mes jours et je ne me serais pas ratée. Ma souffrance, je l’ai méritée et j’apprends à vivre avec. Ce qui me pousse vers l’abîme, c’est celle des enfants et surtout celle de David. Je l’ai anéanti, lui l’amour de ma vie. Pour trois nuits de… sexe, j’ai détruit 25 ans de bonheur, mon mariage et ma famille.
Les semaines suivantes, je m’oublie dans le travail, mais j’ai beaucoup de mal à me concentrer. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai un accident au boulot, en descendant les escaliers. Je crois avoir atteint le palier, mais il reste encore une marche. Mon pas dans le vide entraîne ma chute. Résultat : fracture de la cheville, contusions multiples et légère commotion.
Après un trajet en ambulance, je suis aux Urgences. On me plâtre la cheville et on m’avertit qu’une longue rééducation m’attend. J’en profite pour demander des analyses supplémentaires, qui seront à ma charge. Je suis en salle de soins, quand une jeune infirmière vient me voir, toute gênée.
- Madame, nous avons appelé le numéro d’urgence indiqué dans votre dossier, mais votre ex-mari nous a répondu que cela ne le concernait plus. Il faudra nous transmettre les informations pour la mise à jour, le plus vite possible.
J’éclate en sanglots et l’infirmière, gênée, disparaît en précisant qu’elle reviendra plus tard. J’avais oublié ; bien sûr que c’est David. Depuis 25 ans il est tout pour moi, mon meilleur ami, mon complice, mon amour, mon amant, ou plutôt « était » car j’ai tout détruit.
(à suivre, désolé c’était trop long et j’ai dû scinder le texte en deux)
Le train approche de la gare, dans dix minutes je serai arrivée. Je me sens mal et je culpabilise. J’ai fait une énorme connerie pendant ce congrès et je m’en mords les doigts. Une semaine à 300 km de la maison, tous frais payés par ma boîte, dans un excellent hôtel, et moi j’ai merdé.
J’ai encore du mal à réaliser à quel point j’ai perdu les pédales. Patrick était charmant, jeune et très bel homme. Dès le début il s’est focalisé sur moi, même en sachant que j’étais mariée et du mauvais côté de la quarantaine. Je n’en revenais pas ; il y avait de belles femmes, bien plus jeunes, mais c’était moi qui avais attiré son attention.
Je suis mariée à David, que j’aime comme au premier jour, depuis bientôt 25 ans. Nous avons plein d’idées pour fêter ce grand évènement. Nos deux grands garçons sont partis faire leurs études loin de la maison, ce qui nous laisse beaucoup de liberté pour préparer cet anniversaire.
Tout cela ne m’a pas empêchée de franchir le pas de l’adultère. Je ne sais pas comment j’ai pu céder. Peut-être le manque d’habitude, on ne m’avait plus courtisée et fait des avances depuis David. C’était excitant, nouveau, différent, interdit. Mon pouvoir de séduction fonctionnait encore. Mon mari me dit tous les jours à quel point je suis belle et désirable, mais l’entendre de la bouche de cet inconnu, m’emplissait d’une exaltation que je n’avais pas ressentie depuis longtemps.
Après quelques jours de doutes, j’ai fini par accepter un dernier verre. J’ai seulement insisté pour aller dans ma chambre, cela me rassurait et me donnait une impression de contrôle. Depuis le premier jour, il me dévorait des yeux et dans l’ascenseur il m’a embrassée et caressée, ce qui a déclenché un violent désir en moi.
Arrivés dans la chambre il a continué, tout en me déshabillant. Je savais faire moins que mon âge, mais j’étais gênée. Aucun homme ne m’avait vue nue depuis plus de 25 ans, à part David, mais le regard de Patrick était toujours plein de désir. Je m’étais laissé coucher sur le lit et il avait mis sa tête entre mes jambes, que j’avais écartées sans aucune pudeur.
Il m’avait fait jouir, mais il avait mis plus de temps que David et il n’avait pas renouvelé son cunnilingus pour multiplier mes orgasmes. Je lui avais rendu la pareille et il avait eu droit à une fellation. Cela faisait tout aussi longtemps que je n’avais pas touché un autre sexe que celui de mon mari. Il était plus petit que David et j’arrivais facilement à faire une gorge profonde. Il avait joui dans ma bouche ; je n’avais pas avalé, contrairement à mes habitudes, je m’étais levée pour cracher dans le lavabo. Nous avions discuté un moment, sans qu’il ne cesse de me caresser, puis il s’était allongé sur moi et m’avait pénétrée. Patrick n’avait pas de capote, mais m’avait assuré être totalement sain. Je l’avais cru ou plutôt cela m’avait arrangé de le croire. J’obligeais David, depuis toujours, à mettre des préservatifs car je ne supportais pas la pilule, mais les premiers signes de la ménopause étaient là et je ne courais aucun risque de tomber enceinte.
Ses coups de reins m’avaient comblée et quand il m’avait prise en levrette, je m’étais sentie une vraie salope. Même si j’avais culpabilisé, cette situation avec un quasi inconnu qui me prenait par derrière, m’avait fait jouir. Il avait joui à son tour et je m’étais précipitée sous la douche pour me laver.
Il avait voulu passer la nuit avec moi, mais je l’avais renvoyé dans sa chambre. Les remords me taraudaient, j’en avais des nausées et je me sentais mal. Une fois Patrick parti, j’avais passé de longues heures à ressasser les évènements et je m’étais juré que ce serait mon seul et unique écart. Un accident de parcours dans une vie de fidélité. David était mon seul et unique amour.
Le lendemain, je m’étais rendue compte que mon téléphone était resté en mode avion. C’était la première fois que je ne discutais pas avec David avant de me coucher. Effectivement, j’avais trois appels en absence et quatre messages de sa part. J’avais complètement oublié mon mari pendant toute la soirée. Gênée, je lui avais envoyé un message prétextant un oubli de me reconnecter après le congrès et ma fatigue.
Le lendemain, Patrick s’était montré toujours aussi empressé et prévenant à mon égard et j’avais succombé bien trop facilement, oubliant toutes mes bonnes résolutions et ma honte. Encore une fois ? Pourquoi pas. Nous étions retournés dans ma chambre et après le sexe, j’avais mis Patrick à la porte et j’avais appelé David, même si j’étais très mal à l’aise et honteuse, après ce que je venais de faire.
Le jour suivant, je n’avais même pas fait mine de résister et après un dîner dans un excellent restaurant, nous étions rentrés à l’hôtel, comme un couple quelconque, et nous avions à nouveau baisé, c’est le mot qui convient en réalité, quand il n’y a pas de sentiments. Seule différence, il avait voulu me sodomiser et j’avais refusé. David sera toujours le seul à avoir ce privilège.
Ce fut le vendredi matin que je commençai à paniquer. Je venais de passer trois soirées avec Patrick et cela ne pouvait pas continuer, cela n’aurait même pas dû commencer. J’étais mariée, amoureuse de mon mari et j’avais cédé à cet homme comme une chienne en chaleur. Je me sentais sale et souillée.
L’après-midi, après le passage du dernier orateur, une verrée était prévue, suivie d’un dîner de clôture. Le départ était prévu le lendemain, samedi, après une dernière nuit sur place. Je donnai une vague excuse à Patrick, lui promettant de le rejoindre à l’apéro et je filai dans ma chambre. Mes bagages étaient prêts. Je descendis à la réception, réglai les détails de mon départ et rejoignis la gare le plus vite possible. Mon billet était open et je pouvais prendre n’importe quel train pour rentrer.
Une fois à bord, j’analysai mon comportement de ces derniers jours. J’avais déconné en couchant avec ce type. Je n’avais pas su résister et j’avais dû fuir l’hôtel pour ne pas baiser encore une soirée, voire toute une nuit, avec cet homme. Est-ce que ça avait été mieux qu’avec David ? Non même pas. Moins bien ? Oui quand même, mais surtout différent. Alors pourquoi ? Pourquoi une fois ? Pourquoi trois fois ? Pourquoi avais-je dû fuir pour ne pas recommencer une quatrième fois ?
Est-ce que la routine m’étouffait ? Est-ce que c’était la jeunesse de mon amant qui m’attirait ? Est-ce que je venais de réaliser un fantasme inavoué ? Je ne trouvais aucune réponse et je rentrais avec une culpabilité qui m’étouffait.
Le train arrive en gare. Je ne me comprends pas, je dois tout oublier. Je ne recroiserai jamais cet homme, alors il ne s’est rien passé, ça a été une bulle hors du temps, hors de la réalité. Je vais rentrer en avance et faire une surprise à mon mari. Puis nous ferons l’amour pour rattraper cette semaine d’absence. Il me fera jouir, comme il sait si bien le faire et tout le reste sera effacé.
David
Cela faisait presque une semaine que Sophie était partie à son congrès, qui avait débuté le week-end précédent. Elle me manquait, je ne me rappelais plus la dernière fois où nous avions été séparés aussi longtemps, mais j’avais prévu de lui faire une surprise. Nous nous appelions tous les jours avant de nous coucher, sauf mardi où elle avait oublié de se reconnecter, mais ce n’était pas la même chose que de discuter de vive voix.
J’avais pris congé vendredi et j’avais prévu de la rejoindre le jeudi soir, après le travail. À peine 300 km, moins de trois heures de route et nous pourrions passer deux nuits ensemble, dans le luxueux hôtel payé par son employeur. Je m’en réjouissais d’avance, j’adorais la surprendre et sortir du train-train quotidien.
J’étais fatigué en arrivant, mais j’avais parcouru la distance en 2h45. Je me garai près de l’hôtel et m’y dirigeai avec mon sac de voyage. Je passai tout droit à la réception, je connaissais déjà son numéro de chambre. Après avoir frappé à la porte sans réponse, je décidai de l’attendre dans le hall.
Arrivé en bas, je remarquai qu’il y avait un restaurant au premier, avec une terrasse juste au-dessus de l’entrée principale. Je montai et m’installai à une table d’où je pouvais surveiller la rue. Je pris un café, car j’allais avoir besoin d’être réveillé et en forme à son arrivée.
Penché sur mon smartphone, je surveillais la rue d’un œil, tout en navigant sur internet et en lisant mes mails. Je levais la tête de temps en temps pour voir qui arrivait. Je vis un couple d’amoureux approcher, puis je retournai à mon écran. Soudain un froid glacial m’envahit. Je connaissais cette silhouette, cette démarche, cette robe. Je relevai la tête.
C’était Sophie. Elle arrivait main dans la main avec un inconnu. J’étais pétrifié, une main me broyait le cœur. Ce n’était pas possible, c’était un cauchemar. Je les vis passer et atteindre l’entrée. Quand je perdis le contact visuel, je recouvrai l’usage de mon corps.
Le pouls à 200, je me précipitai à l’intérieur et les regardai passer en bas, dans le hall, et se diriger vers les ascenseurs. Ils montèrent dans celui du milieu. Je courus jusqu’aux escaliers et montai en courant jusqu’au troisième, où se trouvait la chambre de Sophie. En arrivant, je ne les vis pas. Merde, ils étaient allés dans la chambre du type.
La porte de l’ascenseur s’ouvrit et un couple enlacé, s’embrassant et se caressant, en sortit. Voir Sophie se comporter ainsi me fit suffoquer, je n’arrivais plus à respirer. Je les suivis en titubant. Ils se dirigeaient vers la chambre de Sophie, qui trop occupée, ne m’avait même pas remarqué. J’avais encore mon téléphone en main et par réflexe, je pris quelques photos, puis filmait l’entrée des deux excités dans la chambre.
J’étais anéanti. Je ne savais pas quoi faire. Est-ce que j’aurais dû les intercepter, hurler, les frapper, les insulter ? Je restai dans le couloir, les bras ballants dans un état second. Après un laps de temps indéterminé, j’émergeai et retournai au bar de l’hôtel. Mon mariage et ma vie volaient en éclats ; j’avais besoin de quelque chose de fort.
Je restai un long moment à siroter mon verre et écouter la conversation à la table voisine. Furieux, je pris une décision concernant mon avenir immédiat et retournai à la voiture. Une fois au volant, je repris la route et retournai à la maison où j’arrivai tard dans la nuit.
Je ne pouvais pas dormir, les images sordides de l’hôtel, tournaient en boucle dans ma tête. Le divorce était la seule solution. J’étais cocu et je ne pourrais plus jamais lui faire confiance. Combien d’amants avait-elle eu en 25 ans ? Je ne voulais pas le savoir. Un brusque doute m’avait étreint le cœur et j’avais été à deux doigts de perdre conscience. Étais-je le père de mes enfants ? Oui ! Nous avions le même visage tous les trois, la ressemblance était frappante et tout le monde nous en faisait la remarque.
Je passai le reste de la nuit à déménager mes affaires. Mes parents étaient décédés l’année précédente, à quelques mois d’intervalle, et j’avais hérité de leur maison. J’y avais fait effectuer quelques travaux, car j’avais dans l’idée de la louer, mais voir des inconnus dans la maison de mon enfance, me dérangeait. Je n’avais cessé de repousser le projet et aujourd’hui elle était vide et toujours meublée, heureusement pour moi.
À 9h, j’étais dans un cabinet d’avocat, j’exprimai le souhait de divorcer, les raisons, montrai les preuves et lui demandai de lancer la procédure. Il me prépara un courrier pour Sophie, expliquant ma requête et lui demandant de le contacter par le biais de son propre avocat.
Cela ne sert à rien de ressasser de mauvais souvenirs. Je suis de retour dans mon ex-foyer, je laisse le courrier en évidence sur la table de la cuisine et pose mon alliance dessus. Après un instant de réflexion, j’écris un petit mot, que je place sous l’alliance. Maintenant que c’est fait, je peux retourner dans mon nouveau chez-moi.
Sophie
Je suis de plus en plus stressée dans le taxi qui me ramène à la maison. Je suis certaine que mon infidélité se lit sur mon visage, j’ai tellement honte que j’envisage de tout avouer à David, mais je crains sa réaction. J’arrive à la maison et je remarque que sa voiture n’est pas là. Je ne m’inquiète même pas de son absence à une heure aussi tardive, je suis seulement soulagée de pouvoir souffler un peu et remettre mes idées en ordre avant de le revoir.
Je vais me doucher, me faire belle et mettre des sous-vêtements sexy pour faire plaisir à David. Je rentre, je monte dans la chambre et déballe mes affaires. Je mets dans le panier à linge tout ce qui est sale et range le reste dans les armoires. Avant de quitter l’hôtel, j’ai jeté tout ce qui… me rappelait ma trahison. Une fois la douche terminée, je me maquille et me fait toute belle. Finalement, je choisis une nuisette sans rien dessous.
Je m’installe sur le canapé du salon, dans le noir, et j’attends patiemment David, espérant entendre sa voiture arriver. Après une heure je m’impatiente. Où peut-il bien être ? Il est très tard et je réalise soudain, que je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis mercredi soir et que je n’en ai pas donné non plus. Inquiète, je lui envoie un message : « Que fais-tu de beau en ce moment ? Moi je pense à toi ».
Rien. Je vois que mon message n’est même pas arrivé à destination. Son téléphone semble éteint. C’est très bizarre et je commence à paniquer, s’il lui est arrivé quelque chose pendant que j’étais avec mon amant, je ne me le pardonnerai jamais. Mon esprit commence à échafauder toutes sortes de théories, plus inquiétantes les unes que les autres. J’allume, tant pis pour la surprise. La bouche sèche, je vais à la cuisine.
Je me sers au robinet, m’appuie sur l’évier et commence à boire. Je vois quelque chose posé sur la table et je m’approche. Qu’est-ce que c’est ? Une alliance. Celle de David ? Je prends le mot et vois une enveloppe à en-tête, dessous. Le mot est très court : « Je voulais te faire une surprise jeudi, mais c’est toi qui me l’as faite ».
Jeudi ? Non ! Ce n’est pas possible. Je regarde le courrier et remarque que c’est un cabinet d’avocats. Non ! Non ! Non ! Mon verre m’échappe et se fracasse sur le sol. Je dois m’appuyer sur la table, car la tête me tourne et je vois trouble. David sait !
Mes mains tremblent tellement que je n’arrive pas à ouvrir l’enveloppe, puis la feuille me glisse des mains et je suis obligée de me baisser pour la ramasser. J’ai du mal à me relever, mes jambes ne me portent plus. Je dois sécher mes larmes plusieurs fois, car je n’arrive pas à lire ce qui est écrit. Une fois fait, je regrette d’avoir lu. David demande le divorce pour adultère, mais accepte le consentement mutuel pour accélérer la procédure.
Je me roule en boule sur le canapé et pleure, pleure, pleure sans fin. David m’a vue dans les bras de Patrick et il a bien compris que nous allions baiser dans la chambre. J’ai tellement honte. Comment vais-je pouvoir me faire pardonner ? J’aurais dû arrêter après mon premier écart et avouer tout de suite, mais j’ai été faible et j’ai continué. Je vis un cauchemar éveillé. Je l’aime, je n’ai jamais aimé que lui, mais comment pourrait-il me croire maintenant, après ce qu’il a vu ? Je veux mourir.
J’ai toujours les yeux grands ouverts. Il fait jour depuis un moment, quand je prends la décision de lui parler, à tout prix. Je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps pour deviner qu’il s’est réfugié chez ses parents. En m’habillant, je remarque la disparition de toutes ses affaires et je comprends qu’il m’a quittée pour de bon. Je suis terrorisée par ce départ qui semble définitif, je monte en voiture et je me précipite là-bas. Sa voiture n’est pas garée devant la maison. Qu’importe, je vais l’attendre le temps qu’il faudra.
David
La nuit a été mauvaise, je suis fatigué mais satisfait et je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Maintenant je dois m’occuper des courses, car je manque de tout, avant de rentrer à la maison.
Les achats m’ont pris plus de temps que prévu, car j’ai dû acheter beaucoup d’ustensiles pour la cuisine, qui manquent chez mes parents, ou plutôt chez moi maintenant. Je suis presque arrivé, quand je vois sa voiture dans la rue. Merde elle est là et c’est une mauvaise surprise. J’aurais dû m’en douter ; elle est rentrée ce matin et a trouvé mon petit mot. À peine garé, je sors de la voiture et Sophie se précipite sur moi.
Elle est livide, elle a des cernes, les yeux bouffis et une mine défaite.
- Mon amour, mon amour, je te supplie de m’écouter.
Elle essaye de me prendre dans les bras. Je recule dégoûté.
- Tu me confonds avec un autre, ne me touche pas ! Tu me répugnes, éloigne-toi de moi !
Je l’aurais frappée que cela aurait eu le même effet. Elle titube en arrière, une expression d’horreur sur son visage. Je profite de ce répit pour commencer à décharger mes courses et les amener dans la maison. Elle se reprend et veut m’aider, mais je lui crie dessus.
- NE TOUCHE PAS A MES AFFARES ! Je ne sais pas où tu as traîné. Je ne veux pas que tu me refiles une maladie.
Cette fois elle se recroqueville, une douleur semble lui vriller la poitrine. Je lui en veux tellement, que je suis cruel. Je voulais rester froid, impassible et ne pas montrer ma douleur, mais c’est plus fort que moi et je lui jette toute ma rancœur, ma colère et ma jalousie au visage. Je finis rapidement de rentrer mes courses, je ferme la voiture et claque la porte, sans un regard en arrière.
Une fois hors de sa vue, je m’écroule et pleure. J’ai mal, tellement mal. Je range les courses en sanglotant, je n’arrive pas à me ressaisir. Je finis et je me laisse tomber sur le canapé pour continuer à pleurer.
Calmé, je réalise que je dois avertir les enfants. Ils doivent connaître la nouvelle sans délai, avant qu’ils ne l’apprennent par quelqu’un d’autre. J’appelle d’abord mon aîné, puis son petit frère. À l’annonce du divorce, ils ont la même réaction de stupeur et d’incompréhension. Ils pleurent, veulent négocier, réparer, aider. Je leur explique que ce n’est pas leur faute, que c’est un problème qui ne concerne que leur mère et moi et qu’il n’y aura pas de retour en arrière.
Il est tard quand je finis mes téléphones. Ma tête menace d’exploser et je suis tellement épuisé que je m’endors sur le canapé. Demain sera un autre jour, meilleur certainement pas, mais pire impossible.
Sophie
Cela fait des heures que j’attends David et je commence à douter de mon raisonnement, quant à son refuge. Je n’arrête pas ressasser mes arguments, mais je n’ai aucune excuse pour ce que j’ai fait et à part supplier son pardon, lui dire combien je l’aime et je regrette, je ne vois pas ce que je peux faire d’autre. Enfin si, lui promettre que cette monstrueuse erreur est unique et ne se renouvellera jamais et que je ferai tout ce qu’il veut pour me faire pardonner. Sa voiture arrive, c’est la fin de l’après-midi. Il en sort et je cours vers lui.
Je n’avais jamais vu David, dans une telle colère. Ses paroles me repoussent avec une telle rage que j’ai l’impression de recevoir un coup. J’aurais préféré qu’il me frappe, j’aurais moins souffert. Quand j’esquisse un geste pour l’aider, la violence de ses propos, sur une éventuelle maladie, fait mouche. J’ai trompé mon mari trois fois, avec un quasi inconnu sans protection aucune, parce que j’ai cru Patrick quand il m’a dit qu’il était propre. David a raison et mon amant peut m’avoir transmis n’importe quelle IST.
Totalement défaite, je retourne à ma voiture. Je ne sais pas combien de temps je reste le regard dans le vide, avant de démarrer. J’approche de la maison, quand mon téléphone sonne. C’est lui, c’est David, il veut me parler. L’espoir ne dure pas, c’est Éric mon aîné.
- Maman qu’est-ce qu’il se passe ? Papa vient de m’appeler pour m’informer que vous divorcez. Il n’a pas voulu m’expliquer pourquoi. C’est si soudain, je veux comprendre, je t’en prie, dis-moi tout.
J’éclate en sanglots et répète en boucle.
- C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma faute….
Je n’en peux plus. Je réalise enfin l’entière horreur de la situation. J’ai détruit mon mariage et ma famille. Le risque d’IST je m’en fous et si ça me tue, le plus tôt sera le mieux. Je raccroche et je me gare devant la maison. Je suis tellement à bout de nerfs que je perds conscience.
Quand j’ouvre les yeux, il fait nuit. Je ne sais pas combien de temps je suis restée inconsciente, mais j’entends le moteur qui tourne encore. Je coupe le contact et sors. Je voudrais être morte, ce serait tellement plus simple pour tout le monde.
David
Huit semaines sont passées et la vie a repris son cours. Seulement la vie, le bonheur, lui, a foutu le camp. Mon avocat m’avait informé que Sophie avait engagé un confrère. Mes demandes sont simples. Chacun garde sa maison, ses comptes en banque, sa voiture et basta, fini. Elle sera juste la mère de mes enfants et c’est plus qu’assez.
Sophie a avoué son adultère aux garçons qui l’ont très mal pris ; mais ils se sont quand même acharnés à nous réconcilier, ou au moins à ce qu’on dialogue ensemble. Sans succès, je ne veux plus avoir affaire avec elle.
Aujourd’hui c’est la conciliation, mon avocat est malade et c’est une de ses associées qui m’accompagne. Cela me fait trop mal, je rentre dans ma bulle et laisse l’avocate répondre aux questions. Je me détache de tout, je ne veux même pas croiser le regard de Sophie, je veux oublier qu’elle est présente.
À la sortie, l’avocate m’annonce qu’il faudra attendre quelques mois pour le divorce. Elle a fait tout ce qu’elle a pu, mais les tribunaux sont surchargés. Je la remercie, la salue et pars sans me retourner.
Les jours mornes et ternes se succèdent. Mes seuls moments de bonheur, sont ceux passés au bout du fil avec les enfants, même s’ils reviennent toujours à la charge concernant le divorce. Le reste du temps, je travaille, je mange, je dors.
La conciliation date déjà de cinq semaines, et aujourd’hui j’ai la grande surprise de recevoir un appel de l’hôpital, m’informant que Sophie s’y trouve et que je peux venir la chercher. Quand je demande pourquoi moi, on me rappelle que je suis le numéro d’urgence figurant dans son dossier. C’est vrai, elle est aussi le mien, un bête détail qu’on oublie après 25 ans.
J’explique que ne suis pas concerné, que nous sommes en plein divorce, que je ne sais pas comment s’appelle son nouveau compagnon et qu’elle a dû oublier de mettre le document à jour. Tout comme moi d’ailleurs, je le ferai prochainement.
Sophie
Ces dernières semaines ont été un enfer. J’ai été contrainte d’avouer mon adultère à mes garçons, pour leur expliquer la situation, et ils m’en veulent terriblement. Je n’arrive plus à me regarder en face tellement j’ai honte. Je n’ai pas seulement trompé mon mari, mais aussi mes enfants. Comment pourront-ils construire une relation de couple en toute confiance, alors que leur propre mère a démontré qu’on peut la trahir aussi facilement ?
Aujourd’hui c’est la conciliation. Je vois arriver David avec une femme et ça me déchire le cœur. Ma jalousie se déchaîne. Qui est cette pute qui me remplace auprès de mon mari ? Elle est plus jeune que moi, plus belle et elle respire la confiance en elle. Salope !
Quand je comprends que c’est son avocate, je réalise ce que David a dû ressentir quand il m’a vue avec Patrick. Cela a dû être insupportable pour lui ; je ne peux même pas l’imaginer. Ma prise de conscience est un peu tardive, sur le moment j’avais oublié que j’étais mariée.
La rencontre est à la hauteur de ma faute, dégradante. Je me sens mal, j’ai envie de vomir. David m’ignore, ne me regarde même pas ; je n’existe plus pour lui. Entendre son avocate évoquer notre vie intime, détailler mon adultère et me traîner plus bas que terre pour essayer d’accélérer le processus, m’ébranle profondément. Humiliation ultime, elle montre la vidéo et les photos faites par David ce soir-là. Je me vois telle qu’il m’a vue : une traînée qui me dégoûte. Mon infidélité est exhibée aux yeux de tous.
Sans les enfants, j’aurais déjà mis fin à mes jours et je ne me serais pas ratée. Ma souffrance, je l’ai méritée et j’apprends à vivre avec. Ce qui me pousse vers l’abîme, c’est celle des enfants et surtout celle de David. Je l’ai anéanti, lui l’amour de ma vie. Pour trois nuits de… sexe, j’ai détruit 25 ans de bonheur, mon mariage et ma famille.
Les semaines suivantes, je m’oublie dans le travail, mais j’ai beaucoup de mal à me concentrer. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai un accident au boulot, en descendant les escaliers. Je crois avoir atteint le palier, mais il reste encore une marche. Mon pas dans le vide entraîne ma chute. Résultat : fracture de la cheville, contusions multiples et légère commotion.
Après un trajet en ambulance, je suis aux Urgences. On me plâtre la cheville et on m’avertit qu’une longue rééducation m’attend. J’en profite pour demander des analyses supplémentaires, qui seront à ma charge. Je suis en salle de soins, quand une jeune infirmière vient me voir, toute gênée.
- Madame, nous avons appelé le numéro d’urgence indiqué dans votre dossier, mais votre ex-mari nous a répondu que cela ne le concernait plus. Il faudra nous transmettre les informations pour la mise à jour, le plus vite possible.
J’éclate en sanglots et l’infirmière, gênée, disparaît en précisant qu’elle reviendra plus tard. J’avais oublié ; bien sûr que c’est David. Depuis 25 ans il est tout pour moi, mon meilleur ami, mon complice, mon amour, mon amant, ou plutôt « était » car j’ai tout détruit.
(à suivre, désolé c’était trop long et j’ai dû scinder le texte en deux)
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18 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Coucou désolé je me présente je m’appelle Delphine et j’ai commis la même erreur que cette femme.je peut vous dire que le plaisir que j’ai pris avec un amant de passage lors d’un congrès organisé par ma boîte ne m’a apporté qu’un plaisir éphémère qui m’a bouleverser tant par les actes II n’ont été accompagnés d’un plaisir infime,je m’explique ´envoyer en l’air lors d’un séminaire ou autre ne m’a apportée qu’un plaisir vraiment éphémère et par la suite un dégoût qui m’a littéralement détruit mentalement….je m’explique lors de mes ébats sexuels avec mon amant qui a été extrêmement délicat et attentif ne m’a apportée qu’un plaisir furtif et tellement faut ….pas de sentiments et surtout et je m’en suis aperçue qu’après ce plaisir a été que FURTIF.je ne me suis plus sentie femme mariée mais plutôt femme adultère et j’ai vécue un sentiment et culpabilité énorme et ne sachant pas comment me comporter. Vis à vis de mon mari que j’aime de tout mon cœur je n’ai su quoi faire tellement ce sentiment était présent dans mon esprit.la vie a faire son œuvre et mon mari l’a appris…….j’ai perdu toute raison et j’ai dû avouer mon infâme trahison……mon mari que j’aime de tout mon cœur à été merveilleux aucunes scènes ni même reproche mais son attitude vis à vis de moi à été à la hauteur de ma,faute ….Damien mon mari ne m’as jamais blâmer aucunes remontrances mais il a installé une distance entre nous deux….et cela dure depuis plus de deux mois ,j’en souffre plus aucune attention à mon égard .selon lui selon ses dires II respectés mon choix et depuis il s’est éloigné de moi ..je ne sais plus quoi penser j’essaie toujours de lui prouver mon amour mais je sait que désormais le mal que je lui ai infligé ne seras jamais effacé.nous sommes mariés depuis 8ans et je l’ai trahie.je suis actuellement dans une incertitude qui m’interpelle…….depuis mon dérapage Damien mon mari a tellement changer plus distant plus de complicité et cela me donne un sentiment de trahison de médiocrité,je n’en peux plus…je ne sais plus quoi faire mais vivant toujours ensemble ma,culpabilité ne cesse de me prendre les tripes….j’aime mon mari mais comment le lui prouver après mes actes …..cela fait maintenant plus de huit mois plus d’amour aucunes attentions envers moi alors que j’étais son centre d’intérêt……… je suis désolée et tellement triste des actes,nôtre vie a repris avec beaucoup d’interrogations j’en suis peiner et triste……je n’aie cesser de lui rappeler tout l’amour que je lui porter…….je ne suis qu’une femme stupide et je ne sais pas ce que l’avenir me réserve mais je ne cesserai de lui prouver que suis toujours amoureuse de cet homme qui n’a cesser de m’aimer.le temps à fait son œuvre le pardon et surtout l’oublie de mes actes ont mis en évidence ce que je ressentais vis à vis de lui…….nous nous sommes retrouvés dans une tristesse que je n’ai jamais voulu…j’ai réalisée tardivement que je ne pourrais vivre sans son amour …….voila et je voulais vous dire que je serait toujours triste de part mon comportement.MON AMOUR PARDON PARDON .je ne connaissais pas ce qu’était l’amour……nous sommes parents d’un petit garçon qui évolue dans une famille aimante ….je voulais simplement vous dire que mes regrets ne sont rien à côté de la peine que j’ai causé à l’homme de ma vie et je ne cesserais de me faire pardonner.merci de m’avoir lu et surtout écouter………j’ai commis une errreur et j’ai surtout eue la chance d’avoir épousée un HOMME un VRAI.voilà je m’apppelle Delphine et plus rien ne seras pareil.MON AMOUR PARDON POUR LE MAL QUE TAI CAUSER……..JE T’AIME……..PARDON ……
récit très réaliste. Bien écrit !
Bravo
Bravo
Magnifique c'est le mot très beau texte que j'adore 💕 la réalité y est bravo félicitations Vivement la suite
Comme les précédents j'ai beaucoup aimé et j'attends la suite avec impatience.
@ un couple de lecteurs
Je vous rejoins dans votre pensée. J’en rajouterais encore un peu. En plus de blesser le
conjoint, détruire son ego, éliminer la confiance, perdre pour l’un de l’amour de sa vie
le couple est réduit à néant. Tout la situation financière s’écroule. Les investissements
commun, les assurances, l’immobilier et bien souvent aussi la perte d’emploi détruisent
l’entité du couple et font que bien souvent chacune des deux personnes recommence leur
vie à Zéro.
Tout ça pour des actes irréfléchis bien souvent décidés à l’improviste.
Le plus cocasse est que bien souvent après discussions un couple pourrait décider
d’ouvrir ses horizons et ce d’un commun accord, donc sans effets secondaires.
Je vous rejoins dans votre pensée. J’en rajouterais encore un peu. En plus de blesser le
conjoint, détruire son ego, éliminer la confiance, perdre pour l’un de l’amour de sa vie
le couple est réduit à néant. Tout la situation financière s’écroule. Les investissements
commun, les assurances, l’immobilier et bien souvent aussi la perte d’emploi détruisent
l’entité du couple et font que bien souvent chacune des deux personnes recommence leur
vie à Zéro.
Tout ça pour des actes irréfléchis bien souvent décidés à l’improviste.
Le plus cocasse est que bien souvent après discussions un couple pourrait décider
d’ouvrir ses horizons et ce d’un commun accord, donc sans effets secondaires.
Bravo à J A. Il a décrit d'une manière magistrale le tsunami provoqué par la trahison
constaté de visu, ce qui est encore plus pénible.
L'adultère est un vrai traumatisme, un vrai passage pour le cocufié par tous les états et
toutes les couleurs de l'arc en ciel psychoqie : interrogations sur le pourquoi, la
colère, la rage, la tristesse, la déprime, la dépression....
Une erreur ? D'accord, on peut concevoir le pardon (la plus belle preuve d'amour diront
certains ; je dirais pour ma part que si l'erreur est humaine, la volonté est elle aussi
humaine) pour une erreur bien que cela ne soit pas donné à tous ; mais une "erreur" qui
se reproduit n'est plus une erreur.
On ne peut pas dire de quelqu'un qu'on l'aime à la folie, que c'est l'homme ou la femme
de sa vie, que c'est son âme soeur et brutalement on le trahit, on trahit sa confiance
(celle ne revient jamais à 100%), on blesse son égo et surtout on lui manque de respect.
Je dirais en conclusion : qui aime bien châtie bien. Mais jusqu'où peut aller le
châtiment ?
Phil...
constaté de visu, ce qui est encore plus pénible.
L'adultère est un vrai traumatisme, un vrai passage pour le cocufié par tous les états et
toutes les couleurs de l'arc en ciel psychoqie : interrogations sur le pourquoi, la
colère, la rage, la tristesse, la déprime, la dépression....
Une erreur ? D'accord, on peut concevoir le pardon (la plus belle preuve d'amour diront
certains ; je dirais pour ma part que si l'erreur est humaine, la volonté est elle aussi
humaine) pour une erreur bien que cela ne soit pas donné à tous ; mais une "erreur" qui
se reproduit n'est plus une erreur.
On ne peut pas dire de quelqu'un qu'on l'aime à la folie, que c'est l'homme ou la femme
de sa vie, que c'est son âme soeur et brutalement on le trahit, on trahit sa confiance
(celle ne revient jamais à 100%), on blesse son égo et surtout on lui manque de respect.
Je dirais en conclusion : qui aime bien châtie bien. Mais jusqu'où peut aller le
châtiment ?
Phil...
Très beau récit .....non non c'est pas du tout long tellement il est captivant ....merci et
j'attend la suite avec impatience
j'attend la suite avec impatience
Très belle histoire.
Vivement la suite.
Recevez tous mes encouragements.
Merci encore.
Vivement la suite.
Recevez tous mes encouragements.
Merci encore.
J’apprécie beaucoup en tant qu’homme cette histoire très réaliste. Je suis également
coupable d’adultére mais la différence est que mon épouse ne manifeste pas le souhait
d’une séparation. De plus j’ai commis cette adultère sur une longue période avant qu’elle
ne s’en rende compte et me le fasse comprendre.
C’est d’autant plus triste que j’ai découvert que la personne avec qui j’ai commis mes
erreurs était une escort girl que j’avais pris en pitié parce qu’elle m’avait toujours
laissé croire qu’elle était malheureuse et devait élever deux enfants jumeaux en bas âge
après avoir subi des violences du père de ces enfants.
coupable d’adultére mais la différence est que mon épouse ne manifeste pas le souhait
d’une séparation. De plus j’ai commis cette adultère sur une longue période avant qu’elle
ne s’en rende compte et me le fasse comprendre.
C’est d’autant plus triste que j’ai découvert que la personne avec qui j’ai commis mes
erreurs était une escort girl que j’avais pris en pitié parce qu’elle m’avait toujours
laissé croire qu’elle était malheureuse et devait élever deux enfants jumeaux en bas âge
après avoir subi des violences du père de ces enfants.
Très belle histoire, comme d'habitude.
Je suis fan de vos récits.
L enchainement de réactions qui mènent à l'adultère est très bien raconté.
Sophie a un comportement d'une bêtise et d'une irresponsabilité incroyables.
Elle mérite ce qui lui arrive parce qu'elle l'a voulue.
J'ai horreur de la trahison, surtout quand il y a répétition.
Vivement la suite...
Je suis fan de vos récits.
L enchainement de réactions qui mènent à l'adultère est très bien raconté.
Sophie a un comportement d'une bêtise et d'une irresponsabilité incroyables.
Elle mérite ce qui lui arrive parce qu'elle l'a voulue.
J'ai horreur de la trahison, surtout quand il y a répétition.
Vivement la suite...
Un texte très fort, sans concessions
J'aime beaucoup. Les scènes sont pleines d'émotions et il me tarde de connaitre la suite.
Pardon ou pas, je pense que JA a suffisamment de talent pour nous vendre son choix. On dit
qu'il faut savoir pardonner mais des fois l'amour est si grand que la blessure est bien
trop profonde. Affaire à suivre...
Pardon ou pas, je pense que JA a suffisamment de talent pour nous vendre son choix. On dit
qu'il faut savoir pardonner mais des fois l'amour est si grand que la blessure est bien
trop profonde. Affaire à suivre...
Belle histoire, triste... vite la suite...
On espère pour eux deux
On espère pour eux deux
Excellente nouvelle. Bien écrite, j'aime votre style, direct, sans emphase, simple et net.
Superbe début d'histoire
Espoir: une réconciliation est-elle possible ?
En tout cas, bravo pour la narration; l'histoire est bien rythmée et on attend la suite
avec impatience.
Espoir: une réconciliation est-elle possible ?
En tout cas, bravo pour la narration; l'histoire est bien rythmée et on attend la suite
avec impatience.
Très belle histoire bien écrite, j'attends avec impatience la suite
Non ce n est pas long, cela se lit très facilement parcque c est très bien écrit.
Bravo et merci. C'est un très beau récit, émouvant et réaliste.
J attend la suite avec impatience
Bravo et merci. C'est un très beau récit, émouvant et réaliste.
J attend la suite avec impatience
Un récit très bien écrit et très réaliste. Il démontre très bien la réalité de la
découverte d’un adultère.
On ne peut qu’espérer que le tout s’arrangera bien pour les deux.
découverte d’un adultère.
On ne peut qu’espérer que le tout s’arrangera bien pour les deux.