Le congrès - conclusion

- Par l'auteur HDS J A -
Récit érotique écrit par J A [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le congrès - conclusion Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-11-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le congrès - conclusion
Voici la suite de l’histoire de Sophie et David que j’ai dû scinder en deux. J’ai horreur quand les autres découpent leurs récits, mais je n’avais pas le choix.


DavidJe recontacte l’hôpital, je ne peux pas laisser Sophie en plan. Mes enfants ne me pardonneront pas si j’abandonne leur mère à son sort. C’est donc à contrecœur, que je vais la chercher pour la ramener chez elle.

Quand je la vois, elle est assise sur un fauteuil roulant, la tête baissée elle ne croise pas mon regard. Une fois la paperasse expédiée, un infirmier la pousse jusqu’à la voiture et là, problème. Je dois la prendre dans les bras pour l’asseoir sur son siège. Je ne l’ai plus touchée depuis son départ à ce maudit congrès. Elle tremble dans mes bras pendant que je la déplace et l’installe, je sens qu’elle a beaucoup maigri.

Le retour se fait en silence, je suis concentré sur la route comme jamais. Arrivés à destination, je lui demande ses clés pour ouvrir la porte. J’ai laissé les miennes dans la boîte aux lettres quand je suis parti. Une fois installée, je lui prépare un repas avec ce que je trouve. Après je l’amène aux toilettes et la laisse se débrouiller. Puis je la laisse encore se changer seule et l’aide à se coucher.

- Tu… tu vas rester cette nuit ?

- Je ne peux pas. Quelqu’un m’attend à la maison. Je reviendrai demain avant d’aller travailler.

Je vois que ma remarque lui fait mal. C’est faux, je n’ai personne, mais je ne veux pas rester dans cette maison, qui représente tant d’années de bonheur. Si mon mensonge la blesse tant mieux, les siens m’ont dévasté.

- J’ai besoin de clés pour fermer et revenir demain.

- Ton… hum… ton trousseau est sur le meuble d’entrée.

Je ferme la porte et je rentre.


SophieL’infirmière m’a informée, qu’il a changé d’avis et va venir me chercher. J’exulte, la joie me submerge, mais aussitôt je panique. Il va me regarder et va voir l’adultère, la traîtresse, la menteuse, l’infidèle, la salope, la pute qui baise avec des inconnus. Quand il arrive, je n’ose pas croiser son regard et quand il me porte dans la voiture, je tremble comme une feuille.

Le retour a lieu dans un silence que je n’ose pas rompre. Après m’avoir installée, il me prépare à manger, mais je suis seule à table, il n’en a pas fait pour deux. Il ne veut rien partager avec moi, pas même un repas. Cela me fait mal, mais je le comprends.

J’ose lui demander s’il va rester. Sa réponse m’arrache le cœur. Bien sûr qu’il ne vit pas seul ; n’importe quelle femme saine d’esprit, rêve de lui mettre le grappin dessus. David est parfait ; moi je l’ai oublié pendant trois nuits et maintenant j’en paye le prix chaque jour.

Une idée terrifiante me traverse l’esprit. Selon son âge, elle va peut-être vouloir des enfants et David est encore assez jeune. Les hommes n’ont pas de ménopause, eux. Il va pouvoir fonder une nouvelle famille. Je suis à deux doigts de vomir mon repas.

Il y a tant de choses que j’ai tenues pour acquises et auxquelles je n’ai plus prêté attention : sa présence rassurante, car maintenant je crève de trouille toute seule la nuit, son regard qui me rend belle, son amour inconditionnel, ses attentions, ses surprises, ses caresses, son humour, le cocon protecteur de son étreinte, sa bienveillance. Lui, le soleil qui illuminait ma vie et que j’ai éteint par faiblesse et stupidité.

Je passe encore une mauvaise nuit et j’attends avec impatience qu’il revienne. Il arrive tôt et me prépare mon petit-déjeuner. Il me laisse un plat pour midi, qu’il a cuisiné chez lui et m’indique, qu’il reviendra ce soir, puis il sort. Pas un mot de plus que nécessaire. Je n’ose pas essayer de lui parler, de peur qu’il m’abandonne au triste sort que je mérite.

Le soir à son retour, je prends mon courage à deux mains pour présenter ma requête.

- David, j’ai… je… j’aurais besoin de prendre une douche.

Il me regarde interloqué. Je vois du désir dans ses yeux, vite remplacé par une colère qui crispe son visage. Pas besoin d’être devin pour suivre ses pensées. Je regrette presque de lui avoir demandé de l’aide, mais je n’ai pas le choix.

Il me laisse me déshabiller seule. J’entoure mon corps d’une serviette. J’ai honte, j’ai l’impression que mon amant a laissé des traces indélébiles sur mon corps, que David peut voir. Pour rajouter à mon mal-être, je n’ai pas été chez l’esthéticienne depuis des mois. J’ai des poils et un buisson touffu entre les jambes.

Il revient, me regarde et emballe ma cheville dans un sac imperméable, pour que le plâtre ne se mouille pas. Puis il m’aide à entrer dans la douche. Je lui fais signe que ça va aller et il sort rapidement. Je pose mon linge à portée de main et me tortille pour garder ma jambe au sec. Je me douche lentement, comme je peux, mais c’est mieux que rien. La catastrophe arrive quand j’essaye de prendre mon linge pour me sécher. Mon pied glisse lorsque je tends le bras et je m’effondre ; le choc est brutal et un voile noir passe devant mes yeux.


DavidJe reviens tôt le lendemain. Je lui prépare le petit-déjeuner et lui laisse une portion de mon repas de la veille, que j’ai gardé pour elle. Cette sensation d’être de retour à la maison me dérange et je pars au travail le plus vite possible.

Je rumine de sombres pensées toute la journée et le soir, après le boulot, je retourne m’occuper Sophie. Elle me surprend avec une requête inattendue. Nue sous la douche ? Tous ces mois d’abstinence déclenchent une érection quand je la revois nue gémissant sous mes caresses. Brusquement, c’est son amant que je vois la caresser nue. Mon excitation cède le pas à la colère et mon érection disparaît.

C’est froidement que je l’aide à se préparer et que je l’accompagne sous la douche. Dès qu’elle est installée, je sors, je ne veux pas revoir ce corps souillé que j’ai perdu. Le temps passe, elle est très lente, ce n’est pas facile pour elle, mais je ne veux pas l’aider. Soudain un grand bruit m’alerte.

Merde ! Je bondis. Sophie est affalée par terre. Je l’aide à se relever.

- Ça va ? Tu as mal quelque part ?

- Pardon.

- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

- Je te demande pardon. Pour tout ce que je t’ai fait, pour t’avoir trompé et fait souffrir. Je regrette, je me dégoûte, j’ai honte. Je ne t’ai jamais mérité, je préférerais être morte.

Je la regarde étonné et je l’aide à rejoindre le lit. Elle a une belle contusion sur le côté droit du visage. Elle me regarde d’un air implorant, comme si elle attendait quelque chose de moi. Je n’en peux plus et les vannes s’ouvrent.

Je lui balance tout ce que j’ai sur le cœur. La douleur que m’a causé sa trahison et de la voir amoureusement enlacée par un autre en y prenant plaisir. Le dégoût que j’éprouve à ce qu’un autre homme l’ait touchée, embrassée, caressée, léchée, pénétrée. Mon humiliation et ma jalousie aussi, d’avoir été remplacé par un inconnu. Mes doutes sur ma paternité. Tout ce que je l’imagine avoir fait avec ses amants. Je continue un long moment et je me répète souvent, mais ça fait trop mal et je ne suis pas toujours cohérent.

Je la vois pleurer sur mes souffrances, ma colère, mon dégoût, ma tristesse, ma vie dévastée. À un moment donné, elle sautille comme elle peut jusqu’aux toilettes pour vomir et revient peu après, toujours en pleurs. Moi aussi je pleure, mais ça libère de laisser sortir tout ce qui me ronge depuis des mois. Ça me soulage un peu.


SophieDavid se précipite pour me relever. Mon visage me fait mal, mais je m’en fiche. Dans un moment de folie ou de lucidité, je lui demande pardon. Ça parait le perturber. Il m’amène jusqu’au lit, puis brusquement il vide son sac. Il raconte toute sa souffrance et son dégoût pour mes actes. Son humiliation et son incompréhension devant ma trahison.

Je pleure. Mes actions ont blessé l’amour de ma vie de la façon la plus atroce qui soit et je ne sais pas s’il s’en remettra un jour. Quand il dit avoir douté être le père de nos enfants, le choc me provoque de telles nausées, que je me précipite pour vomir dans les toilettes. Il croit que notre couple est un mensonge depuis 25 ans. J’en suis responsable, j’ai accepté un plaisir furtif et passager pour sortir de ma vie bien rangée, sans me rendre compte que c’était un jeu de dupes. La routine est le bonheur quotidien qui s’accumule jour après jour. Le plaisir sans amour est un instant d’exaltation des sens, suivi du vide, du néant.

À mon tour, je lui raconte tout : ma vanité, ma curiosité, mes doutes, ma faiblesse, mon plaisir, mes remords, mon dégoût, ma panique, ma fuite. Mais je lui donne aussi tous les détails de mes trois soirées : taille du sexe, érections, fellations, cunnilingus, positions, pénétrations, orgasmes, caresses, baisers, conversations, durée et nombre des rapports, absence de préservatif. Bref, tout ce que qui s’est passé, ce que j’ai fait ou refusé de faire. Un récit neutre, exhaustif, sans passion ni censure, car mieux vaut qu’il sache tout, plutôt que de l’imaginer.

J’ai frappé fort. Mon récit est épouvantable pour lui, mais je veux être honnête. Plus jamais de mensonges. David pourra peut-être me pardonner un jour, mais seulement en ayant toutes les cartes en main. Il ne dit rien, me tend des habits et descend me préparer un repas que je prends à nouveau seule. Il me couche et repart sans un mot.


DavidJe me sens plus léger après avoir parlé. Je suis choqué par le récit de Sophie mais je ne doute pas qu’elle m’ait tout dit. C’est une horreur de l’entendre décrire dans les moindres détails, ses soirées de sexe avec son amant, mais aussi un soulagement car maintenant je sais à quoi m’en tenir. J’imaginais bien pire. Vendredi soir elle était de retour à la maison.

Ce que m’a raconté Sophie me perturbe toujours quand je rentre, mais je passe ma meilleure nuit depuis longtemps. C’est le week-end mais je me lève tôt par habitude. Je prends un petit-déjeuner, je me douche et je retourne voir Sophie. Elle est déjà réveillée. Je la laisse s’habiller et je l’aide à descendre. Café, pain grillé et confiture, après tant d’années je sais ce qui lui plaît.


SophieJ’ai bien dormi cette nuit. Mes aveux m’ont soulagée d’un poids. J’ai réalisé que cela faisait des mois que je voulais le faire. Je n’attends aucune absolution ou pardon, que je sais ne pas mériter. Si David n’avait rien découvert, est-ce que j’aurais emporté mon secret dans la tombe ? Je ne sais pas mais j’en doute, je pense que tôt ou tard j’aurais fini par avouer. Ma culpabilité aurait été trop lourde à porter et j’aurais craqué.

Parmi tous nos projets, divorcer pour nos 25 ans de mariage, n’est pas quelque chose que j’ai envisagé ou même imaginé. Je le mérite, je n’ai aucune excuse. J’étais en pleine possession de mes moyens, heureuse et consentante lorsque j’ai trahi mon époux.

David me connait par cœur ; ce matin, il y a tout ce que je préfère sur la table. Je suis heureuse, car après notre discussion d’hier, j’ai craint qu’il ne revienne plus. Je veux mettre une dernière chose au point et après je subirai le destin que je me suis forgé.


DavidCe matin Sophie à l’air soulagée d’avoir parlé hier soir, mais elle semble vouloir rajouter quelque chose.

- David… je voudrais te dire… je te souhaite tout le bonheur du monde avec ta nouvelle compagne, tu le mérites. J’avoue… j’avoue que je préfère ne jamais la voir et ne rien savoir d’elle. Je serai jalouse et honteuse. Si… si un jour tu surmontes ton dégoût et tu viens prendre un café ou si tu veux juste discuter au téléphone, j’en serais très heureuse. Merci de faire l’effort de t’occuper de moi et excuse-moi auprès d’elle pour t’accaparer ainsi. Voilà, c’est tout.

Elle croit vraiment que j’ai quelqu’un dans ma vie. Idiote, je l’aime toujours et je la déteste en même temps. Je n’ai que des doutes à son sujet et j’envisage même une possible réconciliation. Je sais qu’elle n’a pas eu d’autres amants, mais je pense qu’elle a succombé trop facilement, même si je sais que Patrick était un expert dans la séduction des femmes mariées.

- Je suis seul, je l’ai toujours été, depuis que tu m’as abandonné pour les bras de ton amant. Si je ne t’aimais pas, ta trahison ne me ferait pas autant souffrir, aujourd’hui encore. Je souhaiterais nous donner encore une chance, ne serait-ce que pour les garçons qui souffrent de cette situation, mais je n’ai plus confiance en toi.


SophieJe lui dis ce que j’ai sur le cœur. Je lui souhaite tout le bonheur du monde, mais je ne veux pas croiser ma remplaçante. Je ne supporterais de la voir à ma place et vivre avec l’homme que j’aime de tout mon cœur ; mais s’il veut passer me voir ou me parler de temps en temps, je serai la plus heureuse des femmes.

Sa réponse déclenche une tempête dans ma tête. Il est seul, il m’aime encore et il envisage, peut-être, de me donner une autre chance ; j’ai du mal à croire ce que j’entends. Je n’ai jamais imaginé un tel bonheur, même dans mes rêves les plus fous. Si je pouvais bouger facilement, je serais en train de lui baiser les pieds. Je pleure comme une madeleine, la joie envahit mon cœur.

- Je ferai ce que tu voudras pour retrouver ta confiance. L’espoir de ton pardon est la plus belle chose qui me soit arrivé.

- Il y aura des conditions : plus de mensonges et si je te le demande, tu me donneras les détails de ce que tu as fait ou va faire, quand, où et avec qui.

- Oui, je t’obéirai en tout. Je ne veux pas vivre sans toi. Je ne le peux pas !

- Je vais continuer à habiter chez mes parents. Je n’ai pas envie de te toucher pour l’instant, j’ai toujours en tête, ces images de toi et de ton amant. Ça me dégoûte.

- Je regrette, j’ai honte de ce que j’ai fait, je me déteste et je me sens sale. J’attendrai aussi longtemps qu’il faudra.

- Autre chose, tu as couché avec ce type sans aucune protection, je veux que tu fasses des tests.

- C’est… je l’ai fait. J’ai attendu car le S… le SIDA n’est pas détectable avant trois mois. J’ai profité de mon hospitalisation et tous les résultats sont revenus négatifs.

- Bien. Je vais demander à mon avocat de suspendre ma demande de divorce en attendant de prendre une décision définitive.

- Merci, merci pour tout. Je n’ose pas imaginer ce que cela peut te coûter, après ce que je t’ai fait.

Un mois est passé, c’est notre 25ème anniversaire de mariage, ce devrait être un jour merveilleux. Ce ne sera pas le cas, mais je remercie le ciel de pouvoir le fêter en étant toujours mariée. En sautillant dans tous les sens, les béquilles m’énervent, j’ai préparé un repas. Je n’ai plus le plâtre, remplacé par une attelle plus légère. Je n’ai plus besoin de David, mais il vient quand même tous les jours. Je l’attends et j’espère qu’il va accepter de manger avec moi cette fois. En arrivant, il me fait la bise et m’offre des chocolats. Je n’avais plus senti ses lèvres sur moi, depuis ma trahison et j’en pleure. Espoir et excitation mêlés. Le repas se passe bien ; nous discutons de banalités, mais au moins nous nous parlons.

Nous habitons toujours des maisons différentes, mais il ne m’a pas quittée comme je le mérite et le crains encore. Il a trouvé la force de ne pas m’abandonner. J’attends qu’il surmonte son dégoût et accepte de me toucher.

Le repas terminé, il m’aide à monter et me laisse dans la chambre pour que je me déshabille. Comme d’habitude, je m’enroule dans un linge et j’attends qu’il m’aide à m’installer dans la douche.

L’eau chaude me fait du bien, je la laisse ruisseler sur mon visage et mon corps. Je sens soudain deux bras qui m’entourent et un corps qui se colle au mien. J’ouvre les yeux. C’est David, il m’a rejoint sous la douche. Il m’embrasse, me caresse, sa main descend vers mon intimité et manipule mon clitoris. Cela fait des mois, je m’embrase et m’accroche à David, puis dans un hurlement, je jouis. Incroyable, ce simple contact m’a provoqué un orgasme.

Il me prend dans les bras et me porte jusqu’au lit. Nous sommes trempés mais je m’en fiche. Il me couche sur le dos et met sa tête entre mes jambes. Voilà, c’est ça un vrai cunnilingus ! Je jouis, il continue et je récidive plusieurs fois. Quand il relève la tête, je me précipite sur son sexe et je l’engloutis. Je n’y arrive pas complètement, mais je ne suis jamais allé aussi loin au fond de ma gorge. Je n’attends que ça depuis des mois. Je suce, je lèche, j’embrasse, je caresse, je masturbe. Quand je sens ce frémissement annonciateur de son plaisir, que je connais si bien, je le reprends dans ma bouche et j’avale les flots sans fin de son abstinence.

Je me couche contre lui, je n’arrête pas de le caresser tout en pleurant. J’ai encore du mal à croire ce qui vient de se passer, je ne rêve pas. C’est mon homme, le vrai. Je ne comprends pas comment j’ai pu succomber à Patrick qui n’était qu’un ersatz de David. Il était plus petit en tout et même si cela n’avait pas été le cas et qu’il avait été mieux membré et meilleur amant, il n’aurait toujours pas été à la hauteur de mon mari.

David est à nouveau dur comme l’acier, il se couche sur moi et me pénètre. Ses coups de reins me rendent folle, que c’est bon. Comment ai-je pu oublier mon mari sous un autre homme ? Je jouis la première, mais il continue et les sensations sont toujours extraordinaires. Quand il se retire et me retourne, je me mets tout de suite à quatre pattes. Il me prend en levrette, je le laisse faire un peu, puis je me retire. Je veux quelque chose d’autre, qu’il est le seul à avoir jamais eu. Je tends mes fesses et l’aide à me pénétrer. Aujourd’hui j’éprouve un plaisir particulier à me faire sodomiser. Mon cul n’a jamais appartenu qu’à lui et quand il jouit et me remplit, la sensation de chaleur me comble et me fait jouir à mon tour.

Épuisés, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Mes dernières pensées vont vers ce que j’ai failli détruire, mon couple et ma famille, dont, j’ai sérieusement ébranlé les fondations. Rien ne sera plus jamais pareil ; mon mari et mes enfants ne me regarderont plus jamais de la même façon. Je devrai passer le reste de ma vie à remettre les choses en ordre et me faire pardonner.


DavidÀ la suite de notre conversation du mois passé, j’ai beaucoup réfléchi. Je retourne la voir tous les jours pour suivre l’évolution de son état. Aujourd’hui, j’ai finalement pris ma décision avant d’aller la voir : je souhaite essayer de reprendre notre vie commune.

C’est notre anniversaire de mariage, je lui offre des chocolats et par automatisme, je lui fais la bise en arrivant. Elle me remercie, me tourne le dos et sautille jusqu’à la cuisine. Je la vois s’essuyer le visage, je crois qu’elle pleure. Je mange avec elle pour la première fois depuis des mois et nous parlons de tout et de rien, c’est agréable.

J’ai tellement envie d’elle que je la rejoins sous la douche. Elle jouit sous me caresses, puis nous faisons l’amour sur le lit, c’est merveilleux de retrouver ces sensations. Quand elle me tend ses fesses et me demande de la sodomiser, je suis aux anges. Je sais que ce salaud n’a pas réussi à la prendre par là et mon plaisir est fulgurant.

Je me réveille le premier ce matin, je la contemple dormir apaisée dans mes bras. Elle est belle, douce, détendue. Je l’aime et je lui ai pardonné après l’avoir détestée, mais les souvenirs continueront à me hanter et je n’oublierai jamais. Je sais que tout ce qu’elle m’a raconté est parfaitement exact, même si j’ai longtemps cru autre chose.

Je me rappelle cette nuit-là, du choc qui menaçait de m’engloutir et du désespoir qui m’envahissait. J’étais assis au bar et je sirotais un alcool quelconque, perdu dans le chaos de mes pensées.

- Voilà Patrick notre champion, alors tu l’as bien niquée ta vieille ?

Je m’étais retourné pour voir la personne que les deux abrutis, assis à la table derrière moi, interpellaient. Putain ! C’était l’amant de Sophie, qui se dirigeait vers eux. Je pouvais mettre un nom sur le visage de ce salaud.

- Elle n’est plus de la première fraîcheur, mais parfaitement baisable. Et vous alors, vous en êtes où ?

- Choux blanc pour moi. Plus rien depuis le premier soir et la petite fellation, vite fait, de ma voisine de chambre. Une pétasse qui a brusquement eu des remords en pensant à son cocu, et qui m’évite depuis.

- Moi ça fait chier. Rien de rien cette fois.

- Bien, je vous ai battus à ce congrès et au total, j’ai fait plus de cocus que vous deux réunis. Sans parler de tout ce que ces salopes ont accepté de faire avec moi.

Je les entendais parfaitement, ils n’étaient pas discrets en commentant leurs exploits sexuels. Celui qui n’avait pas réussi quoi que ce soit pendant le congrès et semblait le plus excité, posait les questions au dénommé Patrick.

- Bon vas-y raconte. On veut connaître les détails de ta baise de ce soir.

- Je la travaille au corps la cochonne et pas qu’un peu, mais elle a encore des remords. Elle accepte que je la baise sans capote, mais dès que j’ai fini, elle va se laver la chatte. Elle fait de bonnes gorges profondes, mais elle n’avale pas et recrache toujours. Ce soir, elle n’a pas voulu que je la sodomise et elle a encore refusé qu’on passe la nuit ensemble.

- Tu lui as fait prendre son pied à cette salope ?

- Ça oui ! C’est sûr que la queue de son cocu n’est largement pas à la hauteur de la mienne. Le gars doit avoir une petite bite et ne pas savoir s’en servir. Cette pute jouit comme une folle avec moi, elle ne doit pas en avoir l’habitude.

- Trop cool, tu as de la chance ; j’aimerais bien fourrer une chatte avant la fin du congrès. Qu’est-ce que tu vas faire alors ?

- Demain soir, je vais forcer cette salope à boire mon foutre pendant toute la nuit. Je vais me faire un plaisir de l’enculer ; elle doit être vierge du p’tit trou. Ce ne sera plus un cul mais une autoroute, et quand elle sera bien chaude, je vous inviterai à participer. On va la baiser ensemble, comme d’habitude. Je suis sûr que cette chienne va adorer l’expérience.

Les deux gars acquiescèrent bruyamment. Je n’en revenais pas, ce Patrick parlait de moi comme d’une merde et de Sophie comme de la dernière des putes. Bon, sur ce dernier point j’étais d’accord avec lui, mais moi j’avais le droit de le dire, car j’étais le mari trompé. Lui la voyait juste comme un trophée pour se vider les couilles et gagner à un jeu. Il allait entraîner Sophie encore plus loin dans la débauche, en la prêtant à ses amis.

Combien de couples ces salauds avaient-ils détruits ? Ils allaient me le payer. Je m’étais retenu pour ne pas fracasser une chaise sur la tête de ces fumiers et j’étais parti en tremblant de rage.

J’étais rentré cette nuit-là avec un plan, ou plutôt une idée en tête, j’avais déménagé, vu mon avocat et laissé ma surprise pour le retour de Sophie, samedi matin. Je m’étais écroulé chez mes parents et j’avais dormi 8 heures d’affilée, remplies de cauchemars. En début de soirée, j’avais pris ma voiture et refait les 300km.

J’étais fatigué, je m’étais garé près de l’hôtel, dans un coin discret et peu transité, et j’avais essayé de dormir. Je n’arrêtais pas d’imaginer ce salaud, enculant ma femme, lui faisant avaler son sperme et la baisant avec ses potes. Il va s’en dire que j’avais dormi peu et mal. À 5h l’alarme m’avait tiré de ma torpeur, c’était tôt, mais je craignais de rater le départ de cette crevure.

Dix minutes plus tard, j’étais devant l’hôtel, dans un coin discret pour voir sans être vu. Je ne voulais pas prendre le risque de tomber sur Sophie. J’avais rapproché mon véhicule, au cas où. Cette partie de mon plan comportait des lacunes béantes ; je voulais me venger de ces salauds, point. Je ne savais ni où, ni quand, ni comment, j’attendais juste une opportunité.

Peu après 9h, j’avais vu sortir le trio d’ordures. Après une brève discussion, ils s’étaient séparés. Les deux complices s’étaient dirigés chacun vers une voiture et le dénommé Patrick était parti à pied en direction de la gare. J’avais compris qu’ils ne travaillaient pas ensemble et qu’ils ne venaient pas de la même ville. Ils se retrouvaient aux mêmes congrès, pour s’amuser à faire des cocus et détruire des vies, en comptant les points. Deux salauds m’échappaient, mais ma cible principale était Patrick.

Je l’avais suivi discrètement jusqu’à la gare en évitant de me faire voir. Sophie allait y venir d’un moment à l’autre pour rentrer à la maison. Sa maison maintenant. Heureusement pour moi, ce salopard était resté penché sur son téléphone, sans regarder autour de lui. J’étais resté discrètement à distance. C’était une très vieille gare, probablement un bâtiment classé au patrimoine historique, donc pas beaucoup de caméras.

L’air contrarié il s’était éloigné en bout de quai pour téléphoner tranquillement. J’avais fait un détour pour arriver derrière lui. Il se disputait avec quelqu’un à l’autre bout du fil.

- Tu ne peux pas m’envoyer un message disant simplement : je te quitte.

- …
- Non, je n’ai pas de maîtresses, je ne te trompe pas. Arrête de délirer.

- …
- C’est faux, je n’ai pas passé mon temps à me taper des putes. Tous ces congrès sont importants pour la suite de ma carrière.

- …
- Salope, je suis sûr que tu baises avec ton collègue, le connard blond. Tu me quittes pour lui ?

- …
- Allô, allô ? MERDE ! SALOPE !

Le train était entré en gare à ce moment-là.
Cela avait fait la une des médias locaux : le tragique suicide d’un homme, que sa femme venait de quitter. Il n’y avait eu aucun témoin.

Ce n’est qu’après, les aveux de Sophie, que j’avais compris que l’ordure n’avait pas obtenu d’elle sa complète soumission. Pendant que je somnolais dans la voiture, en imaginant le pire, Sophie était déjà à la maison. Le fait que l’homme qui l’avait souillée ne soit plus, m’avait aidé à lui pardonner, de même que son horrible récit, qui correspondait en tous points à ce que ce salaud avait raconté aux autres connards. Sophie ne saura jamais rien du sort de son amant. Je n’ai aucun regret pour ce que j’ai fait à ce rebut de l’humanité.


SophieLes années sont passées et aujourd’hui David m’a finalement avoué ce qu’il avait fait à la gare et pourquoi il l’avait fait. Je frémis devant le sort qui m’était réservé mais je n’ai aucune compassion pour Patrick, même si je me suis précipitée dans son piège de mon plein gré. Il prenait son plaisir en avilissant des femmes, humiliant des maris et détruisant des mariages, il a mérité ce qui lui est arrivé. Je découvre aussi cette facette impitoyable de mon mari et ce qu’il peut faire pour moi. J’aime ça.

David croyait que j’avais été le jouet sexuel de trois hommes, mais était quand même venu me chercher à l’hôpital. Quel courage ! J’aime David et je l’ai toujours aimé, même quand j’ai commis l’énorme erreur de le tromper.

Il y a huit ans, j’ai commis la pire des trahisons et j’ai failli détruire mon mariage et ma famille. David en souffre encore, mais je le noie sous mon amour, pour l’aider à cicatriser des blessures que je lui ai infligées.

Son pardon n’a pas de prix, je ne l’aimerai jamais assez pour le rembourser.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Très belle histoire qui me rapelle douloureusement le passé. Si j'ai pardonné, il n'en reste pas moins que 25 ans après, elle me fait croire que s'est le passé en se justifiant par un refus d'en parler et pire de se réfugier dans le travail pour tourner la page. Elle creuse la cicatrice...

Histoire Erotique
Magnifique histoire réelle certainement car comment inventer tous ces détails raconter tous ces sentiments ces souffrances. La fin intelligente compréhensible naturelle fait chaud au cœur le pardon est ce qui permet le mieux de passer à autre chose de pardonner et d essayer oublier.L amour dans un couple permet de franchir beaucoup d obstacles.

Histoire Erotique
Cette histoire pourrait faire un roman ou un film à succès magnifiquement décrite avec sensibilité et réalité la fin rassure sur les erreurs commises par un couple durant une vie mais qu avec un peu d amour et d intelligence on peu pardonner et continuer à vivre cote à cote.

Histoire Erotique
Très belle histoire pour la fin .Le ressenti du mari et de sa femme après cet adultère la colère et le dégoût du premier la honte et le désespoir pour la femme.pour une partie de jambes en l air idiote qui n aurai jamais dut être mettre son couple en danger pour ça. C est stupide .Certains couples intelligents survivent à cette épreuve mais beaucoup hélas divorce ne voulant pas comprendre et pardonner un moment de folie.

Histoire Erotique
Terrible bien écrit la pauvre il va y avoir beaucoup de travail niveau sexe



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