Le corbeau ou le renard ? 11 Fin
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-11-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le corbeau ou le renard ? 11 Fin
Ravie, Chantal accueille avec humour et curiosité la réponse du jeune homme.
Un nouveau clin d’œil discret vers le miroir, qui n’échappe pas à Alexandre et le réjouit car lui aussi a compris le sens du message : elle prévient qu’elle est décidée à en profiter. Je ne peux m’empêcher de lui répondre bêtement « compris » car, évidemment, elle ne me voit pas !
Sans doute rassurée de jouer franc jeu, du moins je le suppose, elle l’attire à elle, effrontée, et lui prend ses lèvres dont elle s’empresse de goûter fougueusement la saveur.
C’est reparti !
S’écartant légèrement de lui, d’un mouvement tout emprunt d’érotisme, elle fait glisser la fermeture éclair de sa jupe qui tombe à ses pieds. D’un geste précis, elle la fait voler sur un fauteuil avant de se rapprocher de son cavalier. Son effeuillage terminé, ne conservant que sa culotte noire, ses bas et ses escarpins, elle se presse contre lui, et entreprend une danse chargée de sensualité.
Qu’elle est belle et désirable !
Alexandre, surpris par la conduite soudaine de la jeune femme reste scotché, accompagnant les ondulations du corps de sa cavalière. Cette fois encore, elle enlace de ses deux mains la nuque de l’homme et lui offre à nouveau sa bouche déjà entr’ouverte. Dans une étreinte brûlante, leurs langues se mêlent dans un baiser dont elle a pris goût désormais.
Soudés, ils ignorent totalement le pauvre René et le pauvre mari. Le doute m’envahit brutalement et j’appréhende un dénouement tragique pour notre couple.
Alexandre, tout en balançant son corps sur cette musique lancinante, abandonne la taille de sa cavalière et se déshabille à son tour. Quand il ne lui reste que son caleçon, il vient coller son pubis contre celui de la jeune femme, presque nue, pour lui faire sentir son désir.
René, les yeux baissés sur la moquette, humilié, assiste silencieusement à la scène.
Chantal, la tête enfouie dans le cou de son cavalier, ondule du bassin dans le but affiché de frotter son sexe contre celui de l’homme. Pressée de découvrir ce qui lui a été promis, elle s’écarte, glisse une main dans l’ouverture du sous vêtement et en extirpe une verge d’un calibre imposant.Son expression me surprend.
- Waouh, s’écrit Chantal. Mieux que Pierre ! Mon pauvre René.
Je suis meurtri dans mon égo de ne pas participer à la compétition ! C’est bêtement évident, j’ai une petite queue !
Et sans autre forme de procès, sans même un petit regard vers le miroir, ma chérie s’accroupit, se débarrasse du caleçon encombrant et embouche le membre viril. La pipe, son péché mignon.
Les bruits de succion qui suivent me rendent fou. Elle lèche, aspire, suce comme elle adore le faire avec moi. Ses mains ne restent pas inactives, elle caressent, pétrissent, effleurent, les organes du mâle. J’ai sorti ma bite et je me branle avec furie. Depuis le temps que j’attends de voir ma femme s’offrir pour assouvir mon fantasme !
Après dix minutes, elle se dégage pour entraîner Alexandre vers le divan où René toujours nu sous la ceinture, est avachis. Ultime humiliation pour lui, elle se penche sur ses cuisses et par petits coups de langue, lèche en souriant, son sexe obstinément mou et perdu au milieu des poils. En appuis sur ses coudes, elle offre, et ce n’est pas fortuit, sa croupe au jeune étalon.
La tension est à son maximum. Dans cette situation déjà vécue, elle avait résisté et repoussé la saillie. Mais maintenant, les données ne sont plus les mêmes. On le sait tous.
Bien sûr, Alexandre, ne se fait pas prier car le message est évident qui l’invite à prendre la femme qui s’offre devant lui.
Il s’agenouille devant les fesses encore cachées par la culotte. Il caresse d’abord les rondeurs qu’il masse avec douceur. Chantal ondule du bassin et tend son cul en arrière à la recherche du contact. Puis l’homme abaisse le fin tissu dévoilant la vulve et le petit bouton, si sensible, tout humide et gorgé de sang. Avec une infinie prudence, il en approche ses lèvres et lui délivre cette caresse tant estimée. A son tour, il suce, lèche, aspire et mordille le petit bout de chair, tandis que ses deux mains caressent les pointes des deux seins qui pendent sous elle. Très vite cela provoque un premier orgasme à la jeune femme.
Chantal gémit, elle aime. Elle pousse un long soupir alors qu’Alexandre la libère complètement de sa culotte noire. Immédiatement il s’empare du sexe féminin qu’il pénètre d’un puis de deux doigts, avant de les mobiliser, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, dans une masturbation qui soutire à la jeune femme des gémissements de plus en plus bruyants.
D’où je suis, je contemple la vulve ruisselante des humeurs féminines et j’entends ses manifestations bruyantes qui sont d’habitude si timides, si retenues.
Quand Alexandre se redresse, abandonnant le sexe féminin en feu au grand désarroi de la jeune femme, c’est pour présenter sa queue à l’entrée de son ventre. Il veut conclure le malin, fort de l’expérience de ses camarades.
Debout, il me cache le corps qu’il s’apprête à posséder. S’en rend-t-il compte ? En tous cas, il s’empare d’une jambe féminine, l’écarte, lui met son pied en appui sur le divan, ouvrant alors son sexe à ma vue. Entre ses cuisses musclées, le membre viril dressé, ses deux couilles fièrement suspendues, il est déjà prêt pour l’assaut. Rien ne m’échappe. Gentil garçon !
Son gland décalotté ressemble à la tête d’un champignon. Il est rouge, gavé de sang. Il saisit sa queue entre ses doigts et promène cette protubérance impudique le long des grandes lèvres juste en dessous du triangle pubien, habillé d’un fin duvet soigné. Elles s’écartent comme tout à l’heure et apparaissent celles, écarlates et brûlantes de désir, qui gardent l’entrée de sa plus profonde intimité. Celle qui donne la vie.
Je crois que je vais m’évanouir quand je le vois forcer les lippes prêtes à exploser, puis s’enfoncer lentement et disparaître totalement écartelant le sexe conquis.
Il est gros, très gros et je garde les yeux fixés sur cette colonne de chaire qui distend, étire, cette vulve qu’il possède virilement.
La femme pousse un cri, témoignage de cette pénétration brutale, puis se met à geindre sans discontinuer.
Enfoncé, Alexandre marque une pause, sans doute pour laisser Chantal accepter son mandrin, peu habituée à de tels calibres, mais aussi, je le sais, pour signifier son pouvoir à la femelle et son emprise sur ce corps. C’est un macho.
Elle doit avoir pris conscience que cette fois, elle a laissé une autre bite la pénétrer. Me savoir témoin, suffit-il à la déculpabiliser ?
Pendant ce temps, le jeune homme commence lentement à agiter son sexe.
- Allez jeune homme, je vous attends ! dit-elle entre deux souffles.
Le ton ne laisse aucune place à la discussion.
Mon épouse cette inconnue… Je n’en reviens pas de tant de liberté dans son langage, ni de son abandon. Et que dire de sa maîtrise du moment ! Profiterait-elle de notre vengeance pour libérer sa propre sexualité ? Que ressent-elle en cet instant ? Je vois bien l’expression de son plaisir, mais pour quel état d’âme ? Il faudra qu’elle s’en explique.
Un peu décontenancé, Alexandre se décide à travailler le sexe de la belle par de longues séquences de va et vient, lents puis rapides. Il la tient solidement aux hanches pour assurer sa prise. Bien vite la jeune femme affiche de nouveaux signes manifestes de jouissance que je ne lui connais pas. Il ralentit, marque une pause puis reprend de plus belle. Cela dure de longues minutes sous le regard de René. Petit à petit les gémissements de Chantal se font plus nets et plus forts pour devenir des grognements délicieusement érotiques.
Ses seins ballottent devant le visage cramoisi de René, immobile, qui n’ose même pas les toucher de peur de se faire gronder. Chantal passe une main entre ses cuisses et, comme elle en a l’habitude de le faire avec moi, elle flatte les couilles de son étalon.
Ma jalousie est à peine étouffée par le plaisir candauliste que me propose le couple qui copule.
Puis soudain Chantal se crispe, s’affale sur René et crie comme je ne l’ai jamais entendue.
- Ouiiiii !
Je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles. Ma Chantal si peu expressive avec moi !
Ce cri déclenche, je l’imagine, l’éjaculation du mâle qui se répand en longues giclées dans son ventre, imprégnant pour toujours toutes ses cellules. Ce moment dure plusieurs secondes et semble ne jamais s’arrêter.
Pierre avait raison, c’est une bête de sexe, avec une bite hors normes mais surtout une endurance si propice à provoquer l’orgasme de ces dames.
Repus les deux amants mettent plusieurs minutes à récupérer, la jeune femme enserrée entre les deux hommes. René qui a assisté de près à l’orgasme reste muet, figé dans une attitude d’humilité, la tête de Chantal enfouie dans son cou.
Ma femme vient de découvrir l’orgasme et le plaisir charnel que bien malheureusement je n’ai jamais vraiment su lui offrir. C’est dur à admettre ! Pour me rassurer, je me dis que l’Amour ne se résume pas qu’à cela…Maintenant, Alexandre est devenu plus doux. Toujours en elle, il lui caresse le dos, les cheveux dans une attitude emprunte de reconnaissance pour la belle qu’il a honorée.
Avec infiniment de délicatesse, il désengage son sexe toujours droit. Il soulève la jeune femme par les hanches, l’aide à se retourner et la fait asseoir entre les cuisses dénudées et écartées de son boss. Je comprends son geste. Il tente en cela l’initiative de réveiller la vigueur de ce sexe resté obstinément flasque. Mais rien n’y fait.
Timidement René, à demi allongé sur le divan, enserre Chantal entre ses bras. Il empoigne ses seins et l’appuie tout contre lui comme pour confier l’objet de son désir à son étalon reproducteur.
Juste face à lui, Chantal lui jette un regard plein désir et de sollicitude, avant de constater, flattée, que le mâle bande toujours.
Alexandre entame des préliminaires tardifs, lui caressant les cuisses, le ventre et le sexe dans des gestes très doux. Très vite Chantal perd toute notion du présent et s’abandonne une nouvelle fois dans ses bras. J’imagine qu’elle se prépare à un nouvel assaut.
- Tu me veux encore, jeune homme ? dit-elle dans un souffle.
Il ne répond pas mais lui saisit les jambes aux chevilles qu’il écarte pour s’ouvrir l’accès au sexe encore béant dégoulinant de foutre qu’il vient tout juste de déverser.
Il se couche sur elle en appui sur ses bras, pour ne pas lui faire subir le poids de son corps et l’embrasse pleine bouche. Elle lui rend son baiser sans hésiter maintenant, enserrant son visage de ses deux mains. Je vois précisément leurs langues se mêler. Lui abandonnant les lèvres, il s’empare des tétons dressés de la jeune femme que René lui propose entre ses mains et les fait rouler entre ses lèvres. Chantal qui adore, gémit de plus belle, les yeux cherchant ceux de son amant.
Puis brutalement, Alexandre plante sa bite de nouveau dans l’antre brûlant. Quand elle le reçoit, dans cette nouvelle position, Chantal pousse un cri de plaisir. Plaçant ses mains sur les fesses musclées, je comprends, spectateur, qu’elle l’incite à s’enfoncer encore plus profondément en elle.
Le mâle entreprend un nouveau cycle de va et vient, lents, rapides, arrachant des gémissements continus à la jeune femme. Au bout de plusieurs minutes de ce traitement, Chantal est prise de tremblements et semble perdre conscience, tant elle est envahie, débordée par l’orgasme. En vainqueur, Alexandre pousse un râle, alors que ses fesses se crispent, signe qu’il déverse une seconde fois sa semence dans le ventre de ma chérie.
Quand elle reprend conscience quelques secondes après, son premier geste est de prendre une nouvelle fois, la bouche de son amant pour un baiser tendre, avant de lui avouer : - C’était bien, Alexandre, merci. Et, merci à toi René. Ce fût pour moi la jouissance révélée.
Souriant, le garçon se redresse, s’extirpe du sexe béant laissant s’échapper un flot de foutre. Galant, René lui propose un mouchoir qu’elle utilise pour s’essuyer avant de se relever, souriante, heureuse, épanouie.
Et moi dans tout ça ? Je viens d’assister à l’abandon de ma chérie dans les bras d’un étalon avec lequel je ne souffre pas la comparaison. Quel peut être notre avenir amoureux ?
Elle est debout ; nue devant les deux hommes. Lentement, alors que le doute m’habite, elle se tourne, s’approche du miroir et pose ses lèvres dessus pour m’adresser un baiser. Et je l’entends distinctement me souffler : - Je t’aime, tu peux venir ? Je t’aime.
Je suis comblé, rassuré. J’ai joui moi aussi deux fois, rien qu’en la regardant jouir.
Je les rejoins dans le salon, ému. Alexandre maintient Chantal nue tendrement dans ses bras, sans aucune autre exigence. René tente de sauver les apparences d’un sourire las et crispé. Il est vraiment choqué de ce qui vient de se passer sous ses yeux.
Je lui rends son sourire par gentillesse, car j’ai pitié de lui.
A ce moment la porte du salon s’ouvre brutalement sur un Pierre fou de rage.
- C’est quoi ce bordel ?
Il regarde Chantal nue, puis m’aperçoit. Il est effaré et ne comprend pas tout de suite. Puis réalisant, il s’écrie : - Et moi dans tout ça ? C’est moi qui ai conçu ce plan ! C’est moi qui devait la sauter non ? Et c’est toi René qui la saute dans mon dos et la fait apparemment baiser par Alexandre. Je suis dégoûté, trahi !
Il a perdu de sa superbe. Puis se tournant vers Chantal, nous négligeant totalement, il l’interpelle vertement, sans aucun respect pour elle.
- C’est mon tour maintenant. Tu dois être chaude non ? Tu te souviens de la taille de ma queue. Allez, vient !
Il s’approche pour la prendre dans ses bras.
Chantal, un pas en arrière toujours enlacée à Alexandre, le regarde en souriant. D’un ton faussement agréable, elle lui lance, avec gentillesse mais fermeté : - Non Pierre, je suis déjà comblée. Désolée, René et Alexandre sont des amants exceptionnels. Je m’en contenterai. Une autre fois peut-être, mais franchement ça m’étonnerait.
Sonné, il lui faut quelques instants pour comprendre le sens de ces mots qui l’humilient profondément. La mine déconfite, il quitte le salon, fou de rage. Il a juste le temps de m’entendre lui dire : - Perdu, Pierre.
Je jubile. Ma victoire est complète ! Et la vengeance de Chantal consommée. Alexandre qui n’aime pas Pierre est tout sourire. Il l’a toujours considéré avec mépris comme « un domestique ». J’aurais aimé qu’il voie comment elle avait joui sous ses assauts.
ÉpilogueQuelles on été les et conséquences de ces événements ?
Nous l’apprenons petit à petit.
Pierre, rentré plutôt que prévu a été mis au courant de mon appel pour m’assurer de son absence. Il a immédiatement deviné qu’il devait se passer quelque choses à Versailles sans lui. Il a donc décidé de venir voir. Pire, son épouse qui a eu vent de sa conduite, l’a viré de son foyer, mais aussi de son poste de Directeur général de la maison d'édition, dont elle est l'actionnaire principale. C’est dur, mais nous ne ressentons aucune pitié pour lui, ce manipulateur pervers.
Quand René lui a cafté ma présence derrière le miroir, Chantal a caché sa surprise. Mais tout de suite elle y a vu un avantage pour nous. Elle devenait maîtresse du jeu qui a pu vraiment débuter. Elle lui a consenti un baiser et autorisé ses mains baladeuses sur ses seins. Elle m’a avoué que ma présence l’avait rassurée et encouragée à s’abandonner plus facilement.
Comme je lui demandais comment elle avait ressenti l’entrée d’Alexandre dans le jeu de René, elle m’a confié, sans me ménager, en toute transparence et sincérité. :« Je l’ai trouvé tout de suite beau garçon. Il portait en lui la puissance de son sexe, la force du mâle. Je ne sais pas pourquoi mais la première idée qui m’est venue à l’esprit le concernant, c’est qu’il n’était du genre à éjaculer sur le visage de sa maîtresse. Amusant non ? Et à fortiori sur le mien. J’ai eu spontanément confiance et envie de lui ».
- Tu m’en veux, me demande-t-elle ?
- Non, pas du tout !
- Tant mieux, car je ne veux pas te faire de mal !
Elle accompagne ces paroles d’un petit rire canaille !
Je lui demande ensuite, curieux : - Et quand il t’a touchée ?
« Il m’a embrassée avec douceur. J’en ai été la première surprise. C’est un jeune homme charmant ! »Là, je me garde bien de lui révéler la teneur de ses paroles et réflexions quand nous étions tous les deux dans le noir. Elle poursuit.
« Et je te savais à regarder, complice, alors je me suis dit : « pourquoi pas ! ». Quand il a été en moi, j’ai senti une onde de plaisir envahir comme jamais, toutes les cellules de mon corps.
Tu ne m’as, excuse ma franchise, jamais remplie de cette manière, ni fait ressentir un tel plaisir. Je crois que j’ai perdu connaissance.
Quand il m’a prise la seconde fois, par devant, j’ai pu avoir la confirmation que j’étais clitoridienne car cette position favorise l’excitation du clitoris.
Mais par derrière, en levrette, alors que j’ai toujours pensé et dit que je ne ressentais rien, ma jouissance est venue de me sentir étroitement remplie. Je suis donc aussi vaginale ! Pardon, mon chéri, mais il est beaucoup plus gros que toi. Quand on dit que la taille n’a pas d’importance… Mais toi je t’aime, ajoute-t-elle.
C’est aussi de me sentir possédée, sous l’emprise d’un homme viril qui m’a amené à jouir.
Tu ne m’en veux pas ? Je veux être sincère. C’est indispensable pour prendre ensemble un nouveau départ, entreprendre une nouvelle vie sans mensonge ni trahison.
J’ai découvert le plaisir sexuel avec Alexandre, je ne regrette pas et j’en suis même ravie, mais je veux tourner la page, ne me demande jamais de renouveler l’expérience. »Quelque peu abasourdi par ces révélations, qui confirment ce que j’ai constaté de visu, je lui avoue ma présence derrière le miroir sans tain dès la première fois. Je ne lui cache pas non plus ma complicité pour la mettre entre les griffes des deux prédateurs. Sa réaction me surprend.
- Je réalise que je n’ai pas pris la mesure de ton fantasme. Je comprends mieux maintenant. Mais s’il te plait, on n’en parle plus ?
- Bien sûr ma chérie.
Elle me gronde pour la forme et ne m’en fera plus jamais le reproche.
Sûr de moi et confiant dans notre amour, je lui conseille de poursuivre les visites chez René à Versailles pour alimenter… leur passion pour les plantes et les oiseaux. Bien sûr cette idée la tenaillait.
- Pas de bêtises, hein, lui dis-je en riant ?
Elle est ravie, car elle a vraiment soif de beaucoup apprendre de lui. J’ai su bien plus tard, qu’elle avait enfin visité sa serre aux milles espèces de plantes et qu’il l’avait même autorisée à venir voir sa volière, même en son absence. Plus jamais il n’a été fait référence à cette aventure. René se comporte en homme responsable même si Chantal le soupçonne d’être amoureux de son… élève. Son admiration pour lui n’est rien d’autre qu’une estime pour ses connaissances et ses qualités de pédagogue.
Pierre est sorti de nos préoccupations et Alexandre quant il la voit, lui sourit simplement en guise de respect.
J’ai vaincu mon fantasme, et, considérant que ma femme et son amour me sont beaucoup plus chers, je décide de me consacrer à au bonheur de cette femme merveilleuse.
En tous cas, je n’évoquerai jamais la pipe qu’elle a dispensée chez nous, à mon collègue. Je ne sais toujours pas qui il est. D’ailleurs je m’en fous !
La vie reprend son cours. La mémoire fragile d’ordinaire, conserve obstinément les images de ces moments si forts pour nous deux ! Nous avons compris la leçon, une complicité amoureuse et de respect mutuel est née, de cette aventure particulière.
En fin de compte Chantal et moi l’avons vécue comme une épreuve pour notre couple, rongé par des non-dits qui auraient pu brise notre couple.
« Apprenez que tout flatteurVit aux dépens de celui qui l'écoute :Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "Le Corbeau, honteux et confus,Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. »Jean de La FontaineJ’ai appris, certes… mais heureusement, pas trop tard !
FIN
Un nouveau clin d’œil discret vers le miroir, qui n’échappe pas à Alexandre et le réjouit car lui aussi a compris le sens du message : elle prévient qu’elle est décidée à en profiter. Je ne peux m’empêcher de lui répondre bêtement « compris » car, évidemment, elle ne me voit pas !
Sans doute rassurée de jouer franc jeu, du moins je le suppose, elle l’attire à elle, effrontée, et lui prend ses lèvres dont elle s’empresse de goûter fougueusement la saveur.
C’est reparti !
S’écartant légèrement de lui, d’un mouvement tout emprunt d’érotisme, elle fait glisser la fermeture éclair de sa jupe qui tombe à ses pieds. D’un geste précis, elle la fait voler sur un fauteuil avant de se rapprocher de son cavalier. Son effeuillage terminé, ne conservant que sa culotte noire, ses bas et ses escarpins, elle se presse contre lui, et entreprend une danse chargée de sensualité.
Qu’elle est belle et désirable !
Alexandre, surpris par la conduite soudaine de la jeune femme reste scotché, accompagnant les ondulations du corps de sa cavalière. Cette fois encore, elle enlace de ses deux mains la nuque de l’homme et lui offre à nouveau sa bouche déjà entr’ouverte. Dans une étreinte brûlante, leurs langues se mêlent dans un baiser dont elle a pris goût désormais.
Soudés, ils ignorent totalement le pauvre René et le pauvre mari. Le doute m’envahit brutalement et j’appréhende un dénouement tragique pour notre couple.
Alexandre, tout en balançant son corps sur cette musique lancinante, abandonne la taille de sa cavalière et se déshabille à son tour. Quand il ne lui reste que son caleçon, il vient coller son pubis contre celui de la jeune femme, presque nue, pour lui faire sentir son désir.
René, les yeux baissés sur la moquette, humilié, assiste silencieusement à la scène.
Chantal, la tête enfouie dans le cou de son cavalier, ondule du bassin dans le but affiché de frotter son sexe contre celui de l’homme. Pressée de découvrir ce qui lui a été promis, elle s’écarte, glisse une main dans l’ouverture du sous vêtement et en extirpe une verge d’un calibre imposant.Son expression me surprend.
- Waouh, s’écrit Chantal. Mieux que Pierre ! Mon pauvre René.
Je suis meurtri dans mon égo de ne pas participer à la compétition ! C’est bêtement évident, j’ai une petite queue !
Et sans autre forme de procès, sans même un petit regard vers le miroir, ma chérie s’accroupit, se débarrasse du caleçon encombrant et embouche le membre viril. La pipe, son péché mignon.
Les bruits de succion qui suivent me rendent fou. Elle lèche, aspire, suce comme elle adore le faire avec moi. Ses mains ne restent pas inactives, elle caressent, pétrissent, effleurent, les organes du mâle. J’ai sorti ma bite et je me branle avec furie. Depuis le temps que j’attends de voir ma femme s’offrir pour assouvir mon fantasme !
Après dix minutes, elle se dégage pour entraîner Alexandre vers le divan où René toujours nu sous la ceinture, est avachis. Ultime humiliation pour lui, elle se penche sur ses cuisses et par petits coups de langue, lèche en souriant, son sexe obstinément mou et perdu au milieu des poils. En appuis sur ses coudes, elle offre, et ce n’est pas fortuit, sa croupe au jeune étalon.
La tension est à son maximum. Dans cette situation déjà vécue, elle avait résisté et repoussé la saillie. Mais maintenant, les données ne sont plus les mêmes. On le sait tous.
Bien sûr, Alexandre, ne se fait pas prier car le message est évident qui l’invite à prendre la femme qui s’offre devant lui.
Il s’agenouille devant les fesses encore cachées par la culotte. Il caresse d’abord les rondeurs qu’il masse avec douceur. Chantal ondule du bassin et tend son cul en arrière à la recherche du contact. Puis l’homme abaisse le fin tissu dévoilant la vulve et le petit bouton, si sensible, tout humide et gorgé de sang. Avec une infinie prudence, il en approche ses lèvres et lui délivre cette caresse tant estimée. A son tour, il suce, lèche, aspire et mordille le petit bout de chair, tandis que ses deux mains caressent les pointes des deux seins qui pendent sous elle. Très vite cela provoque un premier orgasme à la jeune femme.
Chantal gémit, elle aime. Elle pousse un long soupir alors qu’Alexandre la libère complètement de sa culotte noire. Immédiatement il s’empare du sexe féminin qu’il pénètre d’un puis de deux doigts, avant de les mobiliser, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, dans une masturbation qui soutire à la jeune femme des gémissements de plus en plus bruyants.
D’où je suis, je contemple la vulve ruisselante des humeurs féminines et j’entends ses manifestations bruyantes qui sont d’habitude si timides, si retenues.
Quand Alexandre se redresse, abandonnant le sexe féminin en feu au grand désarroi de la jeune femme, c’est pour présenter sa queue à l’entrée de son ventre. Il veut conclure le malin, fort de l’expérience de ses camarades.
Debout, il me cache le corps qu’il s’apprête à posséder. S’en rend-t-il compte ? En tous cas, il s’empare d’une jambe féminine, l’écarte, lui met son pied en appui sur le divan, ouvrant alors son sexe à ma vue. Entre ses cuisses musclées, le membre viril dressé, ses deux couilles fièrement suspendues, il est déjà prêt pour l’assaut. Rien ne m’échappe. Gentil garçon !
Son gland décalotté ressemble à la tête d’un champignon. Il est rouge, gavé de sang. Il saisit sa queue entre ses doigts et promène cette protubérance impudique le long des grandes lèvres juste en dessous du triangle pubien, habillé d’un fin duvet soigné. Elles s’écartent comme tout à l’heure et apparaissent celles, écarlates et brûlantes de désir, qui gardent l’entrée de sa plus profonde intimité. Celle qui donne la vie.
Je crois que je vais m’évanouir quand je le vois forcer les lippes prêtes à exploser, puis s’enfoncer lentement et disparaître totalement écartelant le sexe conquis.
Il est gros, très gros et je garde les yeux fixés sur cette colonne de chaire qui distend, étire, cette vulve qu’il possède virilement.
La femme pousse un cri, témoignage de cette pénétration brutale, puis se met à geindre sans discontinuer.
Enfoncé, Alexandre marque une pause, sans doute pour laisser Chantal accepter son mandrin, peu habituée à de tels calibres, mais aussi, je le sais, pour signifier son pouvoir à la femelle et son emprise sur ce corps. C’est un macho.
Elle doit avoir pris conscience que cette fois, elle a laissé une autre bite la pénétrer. Me savoir témoin, suffit-il à la déculpabiliser ?
Pendant ce temps, le jeune homme commence lentement à agiter son sexe.
- Allez jeune homme, je vous attends ! dit-elle entre deux souffles.
Le ton ne laisse aucune place à la discussion.
Mon épouse cette inconnue… Je n’en reviens pas de tant de liberté dans son langage, ni de son abandon. Et que dire de sa maîtrise du moment ! Profiterait-elle de notre vengeance pour libérer sa propre sexualité ? Que ressent-elle en cet instant ? Je vois bien l’expression de son plaisir, mais pour quel état d’âme ? Il faudra qu’elle s’en explique.
Un peu décontenancé, Alexandre se décide à travailler le sexe de la belle par de longues séquences de va et vient, lents puis rapides. Il la tient solidement aux hanches pour assurer sa prise. Bien vite la jeune femme affiche de nouveaux signes manifestes de jouissance que je ne lui connais pas. Il ralentit, marque une pause puis reprend de plus belle. Cela dure de longues minutes sous le regard de René. Petit à petit les gémissements de Chantal se font plus nets et plus forts pour devenir des grognements délicieusement érotiques.
Ses seins ballottent devant le visage cramoisi de René, immobile, qui n’ose même pas les toucher de peur de se faire gronder. Chantal passe une main entre ses cuisses et, comme elle en a l’habitude de le faire avec moi, elle flatte les couilles de son étalon.
Ma jalousie est à peine étouffée par le plaisir candauliste que me propose le couple qui copule.
Puis soudain Chantal se crispe, s’affale sur René et crie comme je ne l’ai jamais entendue.
- Ouiiiii !
Je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles. Ma Chantal si peu expressive avec moi !
Ce cri déclenche, je l’imagine, l’éjaculation du mâle qui se répand en longues giclées dans son ventre, imprégnant pour toujours toutes ses cellules. Ce moment dure plusieurs secondes et semble ne jamais s’arrêter.
Pierre avait raison, c’est une bête de sexe, avec une bite hors normes mais surtout une endurance si propice à provoquer l’orgasme de ces dames.
Repus les deux amants mettent plusieurs minutes à récupérer, la jeune femme enserrée entre les deux hommes. René qui a assisté de près à l’orgasme reste muet, figé dans une attitude d’humilité, la tête de Chantal enfouie dans son cou.
Ma femme vient de découvrir l’orgasme et le plaisir charnel que bien malheureusement je n’ai jamais vraiment su lui offrir. C’est dur à admettre ! Pour me rassurer, je me dis que l’Amour ne se résume pas qu’à cela…Maintenant, Alexandre est devenu plus doux. Toujours en elle, il lui caresse le dos, les cheveux dans une attitude emprunte de reconnaissance pour la belle qu’il a honorée.
Avec infiniment de délicatesse, il désengage son sexe toujours droit. Il soulève la jeune femme par les hanches, l’aide à se retourner et la fait asseoir entre les cuisses dénudées et écartées de son boss. Je comprends son geste. Il tente en cela l’initiative de réveiller la vigueur de ce sexe resté obstinément flasque. Mais rien n’y fait.
Timidement René, à demi allongé sur le divan, enserre Chantal entre ses bras. Il empoigne ses seins et l’appuie tout contre lui comme pour confier l’objet de son désir à son étalon reproducteur.
Juste face à lui, Chantal lui jette un regard plein désir et de sollicitude, avant de constater, flattée, que le mâle bande toujours.
Alexandre entame des préliminaires tardifs, lui caressant les cuisses, le ventre et le sexe dans des gestes très doux. Très vite Chantal perd toute notion du présent et s’abandonne une nouvelle fois dans ses bras. J’imagine qu’elle se prépare à un nouvel assaut.
- Tu me veux encore, jeune homme ? dit-elle dans un souffle.
Il ne répond pas mais lui saisit les jambes aux chevilles qu’il écarte pour s’ouvrir l’accès au sexe encore béant dégoulinant de foutre qu’il vient tout juste de déverser.
Il se couche sur elle en appui sur ses bras, pour ne pas lui faire subir le poids de son corps et l’embrasse pleine bouche. Elle lui rend son baiser sans hésiter maintenant, enserrant son visage de ses deux mains. Je vois précisément leurs langues se mêler. Lui abandonnant les lèvres, il s’empare des tétons dressés de la jeune femme que René lui propose entre ses mains et les fait rouler entre ses lèvres. Chantal qui adore, gémit de plus belle, les yeux cherchant ceux de son amant.
Puis brutalement, Alexandre plante sa bite de nouveau dans l’antre brûlant. Quand elle le reçoit, dans cette nouvelle position, Chantal pousse un cri de plaisir. Plaçant ses mains sur les fesses musclées, je comprends, spectateur, qu’elle l’incite à s’enfoncer encore plus profondément en elle.
Le mâle entreprend un nouveau cycle de va et vient, lents, rapides, arrachant des gémissements continus à la jeune femme. Au bout de plusieurs minutes de ce traitement, Chantal est prise de tremblements et semble perdre conscience, tant elle est envahie, débordée par l’orgasme. En vainqueur, Alexandre pousse un râle, alors que ses fesses se crispent, signe qu’il déverse une seconde fois sa semence dans le ventre de ma chérie.
Quand elle reprend conscience quelques secondes après, son premier geste est de prendre une nouvelle fois, la bouche de son amant pour un baiser tendre, avant de lui avouer : - C’était bien, Alexandre, merci. Et, merci à toi René. Ce fût pour moi la jouissance révélée.
Souriant, le garçon se redresse, s’extirpe du sexe béant laissant s’échapper un flot de foutre. Galant, René lui propose un mouchoir qu’elle utilise pour s’essuyer avant de se relever, souriante, heureuse, épanouie.
Et moi dans tout ça ? Je viens d’assister à l’abandon de ma chérie dans les bras d’un étalon avec lequel je ne souffre pas la comparaison. Quel peut être notre avenir amoureux ?
Elle est debout ; nue devant les deux hommes. Lentement, alors que le doute m’habite, elle se tourne, s’approche du miroir et pose ses lèvres dessus pour m’adresser un baiser. Et je l’entends distinctement me souffler : - Je t’aime, tu peux venir ? Je t’aime.
Je suis comblé, rassuré. J’ai joui moi aussi deux fois, rien qu’en la regardant jouir.
Je les rejoins dans le salon, ému. Alexandre maintient Chantal nue tendrement dans ses bras, sans aucune autre exigence. René tente de sauver les apparences d’un sourire las et crispé. Il est vraiment choqué de ce qui vient de se passer sous ses yeux.
Je lui rends son sourire par gentillesse, car j’ai pitié de lui.
A ce moment la porte du salon s’ouvre brutalement sur un Pierre fou de rage.
- C’est quoi ce bordel ?
Il regarde Chantal nue, puis m’aperçoit. Il est effaré et ne comprend pas tout de suite. Puis réalisant, il s’écrie : - Et moi dans tout ça ? C’est moi qui ai conçu ce plan ! C’est moi qui devait la sauter non ? Et c’est toi René qui la saute dans mon dos et la fait apparemment baiser par Alexandre. Je suis dégoûté, trahi !
Il a perdu de sa superbe. Puis se tournant vers Chantal, nous négligeant totalement, il l’interpelle vertement, sans aucun respect pour elle.
- C’est mon tour maintenant. Tu dois être chaude non ? Tu te souviens de la taille de ma queue. Allez, vient !
Il s’approche pour la prendre dans ses bras.
Chantal, un pas en arrière toujours enlacée à Alexandre, le regarde en souriant. D’un ton faussement agréable, elle lui lance, avec gentillesse mais fermeté : - Non Pierre, je suis déjà comblée. Désolée, René et Alexandre sont des amants exceptionnels. Je m’en contenterai. Une autre fois peut-être, mais franchement ça m’étonnerait.
Sonné, il lui faut quelques instants pour comprendre le sens de ces mots qui l’humilient profondément. La mine déconfite, il quitte le salon, fou de rage. Il a juste le temps de m’entendre lui dire : - Perdu, Pierre.
Je jubile. Ma victoire est complète ! Et la vengeance de Chantal consommée. Alexandre qui n’aime pas Pierre est tout sourire. Il l’a toujours considéré avec mépris comme « un domestique ». J’aurais aimé qu’il voie comment elle avait joui sous ses assauts.
ÉpilogueQuelles on été les et conséquences de ces événements ?
Nous l’apprenons petit à petit.
Pierre, rentré plutôt que prévu a été mis au courant de mon appel pour m’assurer de son absence. Il a immédiatement deviné qu’il devait se passer quelque choses à Versailles sans lui. Il a donc décidé de venir voir. Pire, son épouse qui a eu vent de sa conduite, l’a viré de son foyer, mais aussi de son poste de Directeur général de la maison d'édition, dont elle est l'actionnaire principale. C’est dur, mais nous ne ressentons aucune pitié pour lui, ce manipulateur pervers.
Quand René lui a cafté ma présence derrière le miroir, Chantal a caché sa surprise. Mais tout de suite elle y a vu un avantage pour nous. Elle devenait maîtresse du jeu qui a pu vraiment débuter. Elle lui a consenti un baiser et autorisé ses mains baladeuses sur ses seins. Elle m’a avoué que ma présence l’avait rassurée et encouragée à s’abandonner plus facilement.
Comme je lui demandais comment elle avait ressenti l’entrée d’Alexandre dans le jeu de René, elle m’a confié, sans me ménager, en toute transparence et sincérité. :« Je l’ai trouvé tout de suite beau garçon. Il portait en lui la puissance de son sexe, la force du mâle. Je ne sais pas pourquoi mais la première idée qui m’est venue à l’esprit le concernant, c’est qu’il n’était du genre à éjaculer sur le visage de sa maîtresse. Amusant non ? Et à fortiori sur le mien. J’ai eu spontanément confiance et envie de lui ».
- Tu m’en veux, me demande-t-elle ?
- Non, pas du tout !
- Tant mieux, car je ne veux pas te faire de mal !
Elle accompagne ces paroles d’un petit rire canaille !
Je lui demande ensuite, curieux : - Et quand il t’a touchée ?
« Il m’a embrassée avec douceur. J’en ai été la première surprise. C’est un jeune homme charmant ! »Là, je me garde bien de lui révéler la teneur de ses paroles et réflexions quand nous étions tous les deux dans le noir. Elle poursuit.
« Et je te savais à regarder, complice, alors je me suis dit : « pourquoi pas ! ». Quand il a été en moi, j’ai senti une onde de plaisir envahir comme jamais, toutes les cellules de mon corps.
Tu ne m’as, excuse ma franchise, jamais remplie de cette manière, ni fait ressentir un tel plaisir. Je crois que j’ai perdu connaissance.
Quand il m’a prise la seconde fois, par devant, j’ai pu avoir la confirmation que j’étais clitoridienne car cette position favorise l’excitation du clitoris.
Mais par derrière, en levrette, alors que j’ai toujours pensé et dit que je ne ressentais rien, ma jouissance est venue de me sentir étroitement remplie. Je suis donc aussi vaginale ! Pardon, mon chéri, mais il est beaucoup plus gros que toi. Quand on dit que la taille n’a pas d’importance… Mais toi je t’aime, ajoute-t-elle.
C’est aussi de me sentir possédée, sous l’emprise d’un homme viril qui m’a amené à jouir.
Tu ne m’en veux pas ? Je veux être sincère. C’est indispensable pour prendre ensemble un nouveau départ, entreprendre une nouvelle vie sans mensonge ni trahison.
J’ai découvert le plaisir sexuel avec Alexandre, je ne regrette pas et j’en suis même ravie, mais je veux tourner la page, ne me demande jamais de renouveler l’expérience. »Quelque peu abasourdi par ces révélations, qui confirment ce que j’ai constaté de visu, je lui avoue ma présence derrière le miroir sans tain dès la première fois. Je ne lui cache pas non plus ma complicité pour la mettre entre les griffes des deux prédateurs. Sa réaction me surprend.
- Je réalise que je n’ai pas pris la mesure de ton fantasme. Je comprends mieux maintenant. Mais s’il te plait, on n’en parle plus ?
- Bien sûr ma chérie.
Elle me gronde pour la forme et ne m’en fera plus jamais le reproche.
Sûr de moi et confiant dans notre amour, je lui conseille de poursuivre les visites chez René à Versailles pour alimenter… leur passion pour les plantes et les oiseaux. Bien sûr cette idée la tenaillait.
- Pas de bêtises, hein, lui dis-je en riant ?
Elle est ravie, car elle a vraiment soif de beaucoup apprendre de lui. J’ai su bien plus tard, qu’elle avait enfin visité sa serre aux milles espèces de plantes et qu’il l’avait même autorisée à venir voir sa volière, même en son absence. Plus jamais il n’a été fait référence à cette aventure. René se comporte en homme responsable même si Chantal le soupçonne d’être amoureux de son… élève. Son admiration pour lui n’est rien d’autre qu’une estime pour ses connaissances et ses qualités de pédagogue.
Pierre est sorti de nos préoccupations et Alexandre quant il la voit, lui sourit simplement en guise de respect.
J’ai vaincu mon fantasme, et, considérant que ma femme et son amour me sont beaucoup plus chers, je décide de me consacrer à au bonheur de cette femme merveilleuse.
En tous cas, je n’évoquerai jamais la pipe qu’elle a dispensée chez nous, à mon collègue. Je ne sais toujours pas qui il est. D’ailleurs je m’en fous !
La vie reprend son cours. La mémoire fragile d’ordinaire, conserve obstinément les images de ces moments si forts pour nous deux ! Nous avons compris la leçon, une complicité amoureuse et de respect mutuel est née, de cette aventure particulière.
En fin de compte Chantal et moi l’avons vécue comme une épreuve pour notre couple, rongé par des non-dits qui auraient pu brise notre couple.
« Apprenez que tout flatteurVit aux dépens de celui qui l'écoute :Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "Le Corbeau, honteux et confus,Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. »Jean de La FontaineJ’ai appris, certes… mais heureusement, pas trop tard !
FIN
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Histoire qui se conclut !!! Ouf car la trame est peu intéressante…. J’avoue n’avoir lui que 3 textes … mais ils étaient redondants…. In fine :?a oublier