Le diable est dans le choeur 2

- Par l'auteur HDS Mibou -
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Récit libertin : Le diable est dans le choeur 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-03-2025 dans la catégorie Dominants et dominés
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Le diable est dans le choeur 2
L’enfer est dans un cœur vide


Sous le choc de cette nouvelle, elle se referme comme une huître, le souffle court.
Elle met fin à la cérémonie du gâteau, termine l’ouvrage du jour et sans saluer Sissoko, quitte la maison en passant par l’église attenante.
Par chance, le curé est présent et elle l’interpelle.

- Monsieur le Curé, j’apprends que Monsieur Sissoko est musulman ! Quelle horreur !
- Ma fille, voyons.
- Mon Père, je n’irai plus travailler chez lui.
- Chère Nina, il te faudrait plus de tolérance et de compassion. Je me dois de te rappeler que son Dieu est comme le nôtre, mais il l’appelle Allah, et que son prophète est Mohamed.
- Et ?
- Que notre Dieu a pour prophète Jésus. Ne vois-tu pas la similitude ?
- Euh…
- Pour l’un, le livre sacré est le Coran, pour l’autre, c’est la Sainte Bible.
- Je n’avais jamais réalisé cette similitude mon Père. Mais tous ces morts ?
- Il y a toujours des fanatiques. Rappelle-toi l’époque de l’Inquisition dit-il avec humilité.

Nina est secouée dans sa certitude, et quitte l’église sans rien dire, plongée dans une profonde réflexion. Le lendemain, à l’occasion de la messe de 18h00, elle annonce à son curé :
- Vous avez raison, mon Père. Je vous remercie de m’avoir remis sur la bonne route. Je retournerai chez Abdoulaye.
- Je n’en attendais pas moins de ta part chère Nina.

Elle reprend donc ses visites à Abdoulaye, avide d’en savoir plus.
Elle l’interroge sur sa religion au cours des pause-café et, encouragé et flatté, il raconte le Coran et explique ses 114 sourates.
Nina est impressionnée et ne se rend pas compte que tout en parlant, il lui touche la main et le bras affectueusement.

Ces attouchements discrets deviennent réguliers, s’intensifient et se transforment petit à petit en caresses subtiles, Abdoulaye profitant de ce climat tendre.
Nina ne se retire pas, au contraire elle apprécie cette tendresse dont il y a bien longtemps qu’elle ne profite plus.
Et lorsqu’elle est juchée sur le tabouret, il n’hésite pas lui enserrer les hanches (pour sa sécurité dit-il) et s’arrange pour caresser ses fesses. Il lui est même arrivé de toucher ses seins.

Nina frémit, se sent flattée, sent les papillons dans le ventre.

Mais, comme le lui a conseillé le Père Mathieu, elle jugule et canalise ces tentatives. Elle met fin à ce rapprochement et s’en retourne à la maison. Naïve, mais pas dupe. Elle doit prier, réfléchir, s’en référer à Dieu et se flageller pour expier cet égarement. (lecteurs, rassurez-vous, la flagellation ne sera que morale…).
Merci mon Dieu d’être à mes côtés. Toutes les tentatives de cet homme ont échoué. Le Père Mathieu est lui aussi très présent. Il me répète souvent que si la main de Sissoko est trop baladeuse, le Seigneur ne lui en tiendra pas rigueur, bien au contraire. Ce sera pour la bonne cause, le bien être de cet homme qui n’ira pas dans les lieux de débauche de la ville.
N’empêche : la tentation est vive, mon corps le réclame par devers mon esprit.
Et Nina de se lancer dans la récitation d’un chapelet…

Nina sait qu’elle n’est pas insensible aux charmes d’Abdoulaye.
En fait, elle est même de moins en moins insensible et il lui arrive de constater que des papillons virevoltent dans son bas-ventre, à sa grande honte.
Cet homme est vraiment charmant et attentionné. Sa voix est douce et mélodieuse et il me parle de son dieu avec une telle chaleur ! Il ne peut pas être mauvais ou malintentionné. Chaque fois qu’il me touche, je ressens des frissons, du plaisir. Il doit avoir un fluide magnétique qui me traverse et me touche le cœur. Sa virilité est rassurante et terriblement excitante
Mais il faut conserver des limites, ne pas se laisser embarquer dans des attitudes licencieuses, des actes que je me reprocherais et contraires aux préceptes du Seigneur.
Et de relancer la récitation de son chapelet avec ardeur.

Préparant son dîner, elle ne pense plus qu’Abdoulaye et sa douceur, son côté animal qui la fait vibrer. Avec horreur, elle constate que sa culotte s’humidifie, que tout en touillant sa sauce, une main descend vers sa fourche où elle rencontre d’abord sa toison luxuriante et, au final atteint ses grandes lèvres trempées.
Elle ne peut s’empêcher d’introduire ce doigt en elle et commencer à aller et venir doucement. Toute honte disparait sous le plaisir ressenti et son doigt accélère, rapidement rejoint par un deuxième, puis un troisième. Elle avait oublié le plaisir que cette caresse procure.
A présent, elle se masturbe avec ardeur tout en pensant à Abdoulaye et son corps musculeux et animal.
Elle finit par un orgasme violent qui la laisse tremblante et sans force. Elle a joui se rappelle les moments passés avec son mari.


Un jour, alors qu’elle est à genoux à récurer le plancher, Abdoulaye s’approche d’elle, met un genou au sol et lui pose une main sur le haut des fesses qu’il caresse d’un léger mouvement de bas en haut.
Se penchant vers son oreille, il lui dit doucement :
- Il est temps de prendre notre petit café.
- Bien sûr Abdoulaye dit-elle électrisée par la caresse.
Il lui prend la main, l’entraine vers le petit sofa où il l’installe et lui dépose un chaste mais prolongé baiser sur la paume.
Nina est toute tremblante et sourit béatement. Son cœur bat la chamade, elle transpire et des tiraillements apparaissent immédiatement dans son ventre.
Ils partagent le café, se regarde et leurs yeux leur parlent de désir, d’envie et d’attirance.
Sans plus un mot, Nina se lève et annonce qu’elle va terminer son travail.

A la fin de la journée, elle va le saluer comme il se doit.
A nouveau, elle tend la main.
- Oh merci Nina, merci pour tout le travail que tu effectues pour moi.
- Avec plaisir Abdoulaye.
Cette fois, il la prend dans les bras, se colle à elle plus qu’il n’est raisonnable.

Nina est pétrifiée. Elle se reproche déjà le baiser dans la paume, alors l’étreinte…
Elle sent son torse puissant, ses muscles vigoureux qui l’enserrent et surtout, son sexe dur collé à son abdomen.
Elle prend conscience de la situation qu’elle juge indécente et d’un geste brusque se détache, tourne les talons et part presque en courant.
- A mardi Abdoulaye.
- A mardi chère Nina.
Cette fois, elle ne peut se cacher. Un tsunami s’est déclenché en elle.
Les désirs du corps et les reproches de la morale se livrent un combat féroce.
Que m’arrive-t-il ? Abdoulaye est charmant et m’a montré un visage de douceur, m’a dévoilé un homme de cœur. Mais pourquoi suis-je si attirée, pourquoi avoir des papillons dans le bas-ventre ? J’ai peur de comprendre. Tu te rends compte ? Me laisser m’embarquer dans une relation que le Seigneur condamnera ! Je ne suis pas mariée et lui non plus.

Elle qui croyait que son corps était inerte voilà qu’il vibre à ce rapprochement.
Cela ne se peut.
Elle en appelle à Dieu et à tous Ses saints.
Arrivée à la maison, elle se prosterne devant le crucifix, prie, récite deux chapelets, demande au Seigneur de la préserver de cette tentation insidieuse.
« Je vous salue Marie pleine de grâce... »

C’est décidé, demain elle ira se confesser.
Et parlera au Père Mathieu, toujours de bons conseils. Lui saura la guider et l’apaiser.

*****

- Au nom du Père et du Fils dit Anne-Marie en exécutant le signe de croix et en s’installant dans le confessionnal. Pardonnez-moi mon Père car j’ai péché.
- Raconte-moi ma fille dit le Père Mathieu.
- J’ai des pensées impures à l’égard de Monsieur Sissoko.
- Tu me l’avais déjà confessé et je t’ai expliqué.
- Oui, mais maintenant je…j’ai envie de lui mon Père. Il m’envoûte et j’en ai des frissons, et pas seulement dans le dos !
- Chère Nina, je veux te rassurer. Tout cela est bien normal d’autant que tu es veuve depuis de nombreuses années. Tu ne peux demeurer dans une attitude passéiste. Le monde a changé et Dieu a placé devant toi cette tentation. Tu dois rechercher dans le fond de ton âme pour savoir si tu désires seulement cet homme ou si tu as des sentiments pour lui.
- Mais mon Père, il est musulman !
- Rappelle-toi qu’avant d’être un Dieu Vengeur, Il est aussi un Dieu d’Amour.
- Mais…
- Être musulman n’est pas une tare. Je crois t’avoir déjà expliqué que Dieu a différents noms.
- En effet mon Père.
- Aussi, tu peux répondre au sentiment d’amour et, s’il estréellement présent, en accepter la conséquence.
- Je suis troublée par Abdoulaye, j’ai la tête sens dessus dessous et le ventre en pagaille. Ce que vous me dites me perturbe mon Père. Que dois-je faire ?
- Fouille ton âme, analyse ton sentiment. La réponse s’imposera à toi.
- Je dois vous avouer que mon corps a des demandes et que je n’ai pas pu m’empêcher de me toucher.
- Attention Nina à ne pas tomber dans la luxure et t’abandonner à des plaisirs immoraux ! Pour autant, la morale évolue et des plaisirs tactiles deviennent aujourd’hui admis pour autant que l’amour soit présent.
- Je comprends mon Père. Que me proposez-vous alors ?
- Je t’ai dit les troubles que tu vas rencontrer et le bonheur que tu diffuses dans l’âme de cet homme. Alors, accepte ce que l’amour autorise, n’oublie pas que la prière te sera d’une grande aide. Prie, et prie encore. Prosterne-toi devant ton Dieu ! Explique lui les sentiments de bonté, de paix et d’amour que tu portes vers cet homme. Implore son aide et son soutien i Demandez disait le Seigneur et vous recevrez !
- Je comprends et je le ferai mon Père.
- Très bien. Pour ta pénitence, tu me réciteras trois Pater et trois « Je vous salue Marie ». Va, ma fille et repends-toi dans la prière.

Sortant du confessionnal, elle est étonnée en même temps que bouleversée par le discours du Père Mathieu.

Ainsi donc, mon trouble né de cette étreinte ne serait que légitime en face de la morale chrétienne. Si j’en crois mon curé, s’embrasser et se caresser ne sont que des actes d’amour et de partage. Et tous ces désirs que l’on taxait jadis d’impurs ne sont en définitive que l’expression du plaisir d’être ensemble pour autant qu’ils soient partagés. Sous condition d’éprouver dans mon âme un sentiment profond favorable à l’égard de cet homme.
Une douleur morale physique m’envahit et je sombre dans le questionnement, un désarroi charnel qui me rend inhabitable à moi-même.
Que penser ? Que faire ? Qu’accepter ?

En proie à une grande perturbation, elle est néanmoins réconfortée par la bénédiction du pardon.

Elle ne peut évidemment pas voir le sourire sardonique et pervers du curé.
Bientôt, le fruit sera mûr et je pourrai en goûter les saveurs se dit-il.
Tout à sa satisfaction, il passe la main sous la soutane, se caresse puis se branle franchement. D’abord lentement en imaginant le corps de Nina qu’il triture, ses seins lourds entre ses mains. Sa masturbation devient frénétique alors qu’il imagine Sissoko entre les cuisses de Nina, la pénétrant avec vigueur et frénésie.
Dans la pénombre de ce confessionnal, il atteint une jouissance animale, se répandant en longs jets de foutre qui maculent la porte.
Apaisé, il quitte le confessionnal un sourire béat et satisfait aux lèvres.

*****

Le soir, le Père Mathieu se rend chez Abdoulaye afin d’y partager le repas fraternel hebdomadaire.
- Alors mon cher Abdoulaye, es-tu satisfait de Nina ? T’apporte-t-elle toute l’aide nécessaire ?
- Oh oui, Monsieur le Curé, elle me rend un fier service. Elle apporte beaucoup de soin à ce qu’elle fait mais…c’est dommage qu’elle soit si farouche !
- Que veux-tu dire ?
- Heu…eh bien…disons que je trouve que c’est une très belle femme avec des formes admirables. C’en est presque un péché devant Dieu qu’elle soit inaccessible au plaisir, et même au désir que cette femme ne semble en aucune façon éprouver…
Sissoko, face à cet homme d’église, est quelque peu gêné.
- Parle-moi franchement mon ami.
- J’ai beau tout faire pour essayer de la détendre comme tu me l’as suggéré, de l’ouvrir à un partage plus…étendu si tu vois ce que je veux dire. Elle semble fermée comme une coquille d’huître ! Mais moi, je suis certain qu’il y a une perle à l’intérieur !
- Ah…
- J’ai réussi à créer un climat de confiance et la preuve en est que nous nous tutoyons ! Ne crois pas que cela s’est fait aisément, mais le temps, la patience et mon histoire que j’ai un peu romancée me semble l’avoir touchée. Peut-être que je m’égare, tu es un homme d’Eglise et ces choses-là te sont inconnues.
- Oh, mon cher Abdoulaye, elles ne nous sont pas si inconnues que le commun des croyants le pense. Il arrive même à certains d’entre nous d’être trop à l’étroit dans la soutane…si tu vois ce que je veux dire.
- Qu’Allah te pardonne curé !

Voyant Sissoko quelque peu dépité, le Père Mathieu précise.
- Crois-moi, Nina n’est pas si insensible à…disons…tes arguments.
- Ah bon…Tu le penses vraiment ?
- Il y a quelques heures, elle est venue me voir en confession. Je ne peux évidemment pas trahir le secret, mais tu as fait naître un sacré trouble en elle. Sais-tu que cela fait bientôt treize ans qu’elle s’est réfugiée, à la suite de l’accident qui a emporté son mari, dans la plus extrême des abstinences en ce qui concerne les plaisirs charnels ? Si son esprit est une forteresse érigée patiemment en rempart à la tentation, son corps, je puis te l’assurer, est un volcan bouillant qui ne demande que l’éruption libératrice !
- Que me dis-tu là ?
- Je vais plus loin : une telle explosion lui ferait renouer avec les plaisirs charnels, ce qui ne pourrait à mon sens que lui être des plus bénéfiques ! Dieu n’a jamais voulu pour ses simples fidèles la réclusion du corps dans la sainte chasteté, mais se plaît au contraire à leur révéler l’extase à travers l’ivresse des corps qui se découvrent et se reconnaissent…

Ce discours si surprenant et si opportun dans la bouche du prêtre ravit d’aise Abdoulaye Sissoko qui voit là un signe des plus favorables et la bénédiction même du prêtre pour parvenir à ses fins.
Le Père Mathieu poursuit.
- Je lui ai bien fait comprendre dans quelles erreurs passéistes elle se confine. Je lui ai expliqué que le monde, dont elle s’est retirée insidieusement, a bien changé et que les vieilleries qu’elle pratique ne sont plus tout à fait de mise. La morale évolue car la religion ne se veut plus une religion de souffrance, de culpabilité ou d’abstinence, mais une religion d’amour et de partage.

Sissoko est réellement stupéfait. Un tel discours est vraiment très surprenant dans la bouche d’un prêtre et lui donne de l’allant pour ne plus se contenter de belles paroles et de gestes délicats. Il va se montrer beaucoup plus entreprenant et ses attouchements seront d’autant plus audacieux que la bénédiction de l’ecclésiaste lui est acquise et qu’il est en manque de sexe.

Ce qu’il ignore, c’est que le Père Mathieu, en parlant, imagine les fesses noires entre les jambes blanches de Nina. Il bande comme jamais…

Le dîner se poursuit dans la joie et les convives l’arrosent copieusement, et pas qu’avec du vin de messe…

*****

Elle reprend son travail chez Abdoulaye, la peur au ventre causée par cette incertitude, ce combat entre le mal qu’elle croyait et la perspective que le Père Mathieu lui présente. Que cette limite est floue et donc tellement aisée à franchir !
A la fin du service, Abdoulaye qui ne s’était pas encore manifesté en fin stratège, rejoint Nina. Il la prend dans ses bras et l’enlace tendrement.

Mal à l’aise, elle le laisse néanmoins faire, tremblante toujours en proie à ses doutes.

Elle est subjuguée par cet enlacement. Elle sent la virilité bien dure qui se colle à son pubis et qui déclenche une humidité entre ses jambes.
Lorsqu’il veut l’embrasser, elle ne se dérobe pas. Sa bouche s’écrase sur la sienne, sa langue veut forcer le barrage de ses dents. Elle cède et leurs langues dansent avec une tendresse oubliée.
Les mains d’Abdoulaye prennent la mesure du corps de Nina, caresses s’amplifient.
Sa résistance se ramollit.
Il l’enlace, l’embrasse et l’entraine vers sa chambre où il la déshabille prestement mais avec une infinie douceur.
Nina ne cesse de le regarder dans les yeux.
Sa peur et sa volonté sont vaincues. Elle est apaisée et tremblante de désir.

Suis-je certaine de ce que je ressens pour cet homme ?
Si oui, le Père curé m’a donné sa bénédiction.
Si non, j’encours un péché mortel.
Et lui ? Il m’a toujours parlé avec douceur et tendresse. Est-ce pour cela qu’il développe des sentiments à mon égard ? Ne suis-je pas un jouet pour lui, une passade ? Un bon coup ?
Il a été si bon, si apaisant. C’est vrai que les hommes sont toujours comme cela lorsqu’ils ont des arrières pensées pas très…catholiques.
Je veux lui faire confiance, croire qu’il ne se moque pas de moi.
Je ne m’attendais plus à être capable d’intéresser un homme.
L’intérêt qu’il me porte me flatte. N’est-ce pas mon égo qui me joue des tours ? Je ne me suis plus occupée de moi-même, je n’ai pas l’allure d’une pin-up, loin de là. A se demander comment et pourquoi il veut me faire l’amour.
Et quand je serai nue, va-t-il accepter mon buisson sauvage ?
J’ai envie de lui, de sa chaleur et de sa force. Voilà des années qu’un homme ne m’a pas touchée au point d’oublier la félicité que l’on peut ressentir.
Je tressaille, attend avec anxiété, fiévreusement. Je le désire de toutes mes forces, il doit s’en apercevoir.
Enfin, nue, je sens sa main gauche qui caresse ma fesse droite ; il la malaxe, l’emprisonne de cette poigne virile mais tendre que j’apprécie.
Sa main droite empaume mon sein gauche et pour l’encourager, je cambre les reins pour lui faciliter la tâche.

Il la dépose nue sur le lit et rapidement se met lui aussi nu.

- Sois doux, il y a longtemps que je n’ai pas fait l’amour.
- Tu es magnifique. J’ai envie de toi, de tes seins, de ton cul, de ton sexe juteux.
- Alors régale-toi je suis toute à toi dit-elle d’une voix de plus en plus haletante.

Nina, malgré les caresses qui l’emportent, regarde ce corps noir et musculeux avec une voracité non dissimulée. Elle est obnubilée par ce sexe noir, long et épais.
Elle ne se rappelle plus celui de son défunt mari, cela fait si longtemps !
Elle a oublié ce qu’était l’amour, la volupté, le sentiment de bien-être, mais comme le vélo, tout revient vite.
Elle caresse ce sexe, fait quelques va-et-vient lents, l’attire vers elle, le place entre ses seins énormes et le masturbe tout en regardant le plaisir d’Abdoulaye.

Il grogne de satisfaction.
Elle insiste, retrouve les gestes de tendresse qui font frémir le partenanire.


Elle se repait de cette vision.
Il la doigte doucement, avec un, puis deux et enfin trois doigts. La caresse est douce mais ferme et profonde. Nina gémit, en redemande, lui dit de ne pas s’arrêter.
Enfin, elle éructe plus qu’elle ne dit :
- Viens en moi à présent, prends moi, baise moi. J’en ai trop envie.

Abdoulaye, qui n’attendait que cela, approche son bâton de maréchal de la vulve de sa maitresse et d’un coup sec la pénètre.

Nina a un feulement de lionne. Il commence ses va-et-vient, lents d’abord, rythmés ensuite. Vigoureux, voire brutaux.
Elle crie son plaisir sous les coups de boutoirs puissants de son amant. Elle se tortille malgré sa corpulence, ses seins allant d’un côté vers l’autre, la bouche grande ouverte à la recherche d’air.

Lui pousse des grognements de satisfaction, à la fois de son plaisir mais aussi à voir Nina qui se lâche enfin totalement sous lui.

Elle a noué ses jambes autour de sa taille pour permettre une pénétration plus profonde.
- Encore, oui encore...plus fort vas-y, ne te retiens pas.

Derrière la porte qu’a laissée Abdoulaye intentionnellement entrebâillée, le Père Mathieu n’en perd pas une miette. Les yeux écarquillés, il se gave de ces images érotiques voire pornographiques qu’il espérait depuis longtemps.
Il rêvait de voir ces jambes noires se retrouver entre les cuisses blanches. La partie est terminée, comme aux échecs le roi noir prend la reine blanche.
Il savoure sa vengeance enfin réalisée ce qui le comble d’aise et de jouissance sadique. Sa perversité aiguisée, il bande comme un âne.
Il ne peut s’empêcher de laisser tomber la soutane, se mettre nu et se masturber avec vigueur devant ce spectacle impudique tellement jouissif.

Nina hurle maintenant de plaisir, celui qu’elle avait oublié et qu’elle redécouvre.
A présent, elle chevauche Abdoulaye qui lui malaxe les fesses avec avidité et férocité. De temps à autre, une claque strie ce fessier lui arrachant un cri dont on ne sait s’il souligne son plaisir ou sa douleur.
Ses seins pendent au-dessus de son amant, ballotent au gré des allers et retours des corps et même parfois, ils viennent frapper le visage d’Abdoulaye dont les mains passent des fesses vers la poitrine opulente.
Les souffles sont courts, haletants.
Tout à son plaisir, Nina n’aperçoit pas le curé qui à présent se masturbe avec vigueur. En revanche, Abdoulaye voit très bien le curé qui se repait du spectacle qui l’excite incroyablement.

Il retourne Nina pour la prendre en missionnaire.
Encore quelques coups de rein et, soudain, la délivrance. Nina a un orgasme explosif et hurle sa jouissance pendant qu’Abdoulaye lâche sa semence au plus profond de l’antre de sa maitresse.

Le Père Mathieu s’est lâché : il a éjecté son foutre sur la porte et sur le sol tout en retenant un cri de jouissance.
Il se rhabille rapidement et s’éclipse comme un voleur.
La prochaine fois, il tentera de s’immiscer au milieu de ces ébats torrides.

Nina reprend son souffle et se remet de sa jouissance.
Elle entend Abdoulaye lui glisser à l’oreille :
- Demain, je goûterai à ton sexe et tu ne seras pas déçue.
- Dieu te le rendra dit-elle.

Ils se rhabillent, et Nina dans un élan de religiosité se rend dans le chœur de l’église, là où elle a rencontré le diable.

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Histoire Erotique
Merci Mibou. J’attend avec impatience le prochain récit, amicalement un lecteur fidèle :)



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