Le Faux mari (2ème épisode)

- Par l'auteur HDS Reveevasion -
Auteur femme.
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Récit libertin : Le Faux mari (2ème épisode) Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-11-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le Faux mari (2ème épisode)
En regagnant son appartement, Rosine Durand ne savait plus quoi penser, totalement déstabilisée par l'après-midi qu'elle venait de vivre. Le fantôme de Raoul Bargeon ne la quittait plus et tout flottait dans sa tête. Elle ne savait pas si elle devait interpréter son comportement comme la manifestation d'un culot grotesque de dragueur ou comme la preuve d'une audace désespérée pour lui manifester une sincère admiration. Que devait-elle faire ? Ne pas se rendre à ce rendez-vous professionnel de peur qu'il se transforme en une dangereuse séance de séduction? Mais elle avait besoin de conclure un contrat, surtout que celui-ci lui vaudrait certainement la reconnaissance de son patron et qu'elle prouverait ainsi à son mari ce dont elle était capable. Pourtant, elle sentait au fond d'elle-même que ce Raoul Bargeon ne lui était pas indifférent. Il avait ce charisme, cette prestance, ce charme distingué qu'elle avait de la peine à ne pas oublier en rentrant chez elle. Et puis, il avait ce regard d'enfant, capable d'exprimer l'étonnement ou d'implorer le pardon pour ses incartades qui lui donnait un air très attachant. Souvent lui revenaient les sensations qu'il lui avait volé sans qu'elle puisse se dérober : son regard, encore, lorsqu'il la surprit presque nue dans la cabine ; sa bouche posée brièvement sur la sienne en guise de remerciement ; son bras qu'elle avait du prendre pour sortir du magasin avec son sein droit appuyé contre lui. Tout cela se bousculait dans sa tête et déclenchait des réactions, au plus profond d'elle-même, qu'elle aurait voulu s'interdire, mais qui coulaient en elle comme un ruisseau en crue. Elle n'avait pas faim et, après une station devant la télévision sans intérêt, elle décida d'aller se coucher sans même se démaquiller.

Elle fut saisie d'une stupeur panique en ouvrant la porte de sa chambre : Raoul Bargeon l'attendait couché dans son lit. Sans qu'elle puisse faire sortir le moindre son de sa bouche, elle entendit la voix feutrée et enveloppante de l'homme lui dire :- Ma chérie, viens vite dans notre lit conjugal, déshabille-toi et rejoins moi.
- Alors, tel un automate, Rosine quitta ses vêtements tandis que son faux-mari la regardait avec un désir qui se traduisait de la façon la plus obscène sous la couverture.
Elle sentait le regard de Raoul qui suivait chacun de ses mouvements. Il lui paraissait même qu'il les devançait, la forçant à ralentir ses gestes. Elle avait l'impression de s'effeuiller plutôt que de se dévêtir. Ses bras lui paraissaient lourds et ses mains gauches pour soulever, écarter, dégrafer, faire glisser chaque parcelle de tissu sur son corps. Elle n'éprouvait aucune honte à se montrer ainsi, bientôt totalement nue face à cet homme qui profanait le lit conjugal. Elle se sentait toute molle quand elle souleva les draps pour se glisser aux côtés de l'usurpateur triomphant et elle fut surprise par la chaleur qui embrasait son corps nu, alors que d'habitude, elle était glacée pour entrer dans son lit. Tout se précipita alors sans qu'elle offre la moindre résistance ni protestation. Raoul écarta les draps qu'elle venait de tirer sur elle et elle fut à sa merci dans sa nudité laiteuse. Sa bouche et ses mains s'emparèrent d'elle sans n'omettre aucune parcelle de chair. Elle restait immobile se contentant de serrer entre ses ongles les draps et d'écarter les cuisses au bon vouloir de l'homme. Elle ne sut combien de temps son "mari" d'une nuit la fit mijoter ainsi sur le feu de son ardeur, lorsqu'il se souleva et vint s'allonger sur son corps écrasant ses seins sous sa large poitrine velue. Vaincue, elle écarta les cuisses pour le recevoir lorsque… Lorsqu'elle se réveilla seule dans son lit, le corps en nage et les doigts poisseux entre ses cuisses !

Après avoir raccompagné Rosine à la sortie de la galerie, Raoul revint sur ses pas. Il savourait l'évolution de son petit chef d'oeuvre de séduction. Mais il fallait réussir l'épreuve décisive le lendemain matin. Trouver un lien pour replonger cette belle rousse dans l'ambiance contraignante qu'il avait su créer par son audace. Il avait remarqué que la belle madame Durand lorgnait avec envie un manteau de fourrure en renard argenté. Voila donc ce qui pourrait être le lien efficace, car il avait laissé un petit mot dans le sac, contenant la robe et les dessous, lui demandant de les porter demain. Comme les matinées de cet automne étaient très fraîches , il l'attendrait à sa sortie de voiture avec la fourrure.
En se frottant les mains de satisfaction pour cette idée qu'il trouvait géniale, il revint à la boutique Lady Vintage. Par chance, la vendeuse était en train de fermer et il s'approcha d'elle alors qu'elle était accroupie vers la serrure en bas de sa porte, lui offrant le spectacle d'un superbe fessier moulant la jupe marron de son tailleur.
- Pardon madame, je crois que je reviens trop tard ?
Laurence sursauta, tourna son visage vers Raoul et lui sourit.
- Oh non monsieur Durand je vais rouvrir.
Voyant s'illuminer, après l'effet de surprise, le beau visage de la sexagénaire, Raoul ajouta :- Mais vous êtes peut-être pressée de fermer, je peux revenir demain.
- Depuis que je suis veuve je ne suis, hélas, jamais pressée ! Mais que me vaut ce… retour précipité? Votre épouse a oublié quelque chose? ajouta-t-elle non sans une pointe de malice dans le regard.
Raoul comprit que Laurence n'avait pas été dupe de son stratagème. Son sourire prit une physionomie complice :- Je vois que vous êtes une femme que l'on ne trompe pas !
- Rassurez-vous je ne dirai rien, dit-elle en lui renvoyant une oeillade confirmant qu'elle acceptait le statut de complice de son forfait.
- Voila, chère madame : j'ai remarqué que Rosine regardait cette fourrure avec envie et je voudrais lui offrir.
- Effectivement, elle la regarde à chaque fois qu'elle vient, mais recule toujours devant le prix.

En pliant la fourrure dans un sac, Laurence se crut autorisée à questionner Raoul :- Ainsi, on se fait passer pour le mari afin d'approcher les jeunes épouses sans défense?
- C'est beaucoup plus complexe que vous ne le croyez chère madame !
- D'abord appelez moi Laurence, et puis, votre histoire m'intéresse. J'habite à deux pas, vous m'accompagnez pour satisfaire ma curiosité?
- Alors, chère Laurence, vous devez penser que je suis un fieffé dragueur? dit-il en marchant à ses côtés, non sans jeter des coups d'oeil fréquents sur le corsage de satin écru qui, entre les pans de la veste, laissait poindre des perspectives de poitrine volumineuse.
Laurence éclata d'un rire qui fit se retourner les passants dans la rue.
- Votre comportement ! Je ne le qualifierais pas comme vous venez de le faire. D'ailleurs sans doute à dessein, reprit-elle, avec un regard plein de perspicacité. Je vais donc, comme vous vous y attendiez, protester en vous définissant au contraire comme un habile et audacieux Don Juan. Je me suis beaucoup amusée en observant votre petit jeu et j'avoue que j'ai été encore plus sidérée pas la réaction de votre pauvre victime dont je ne soupçonnais pas ce talent d'actrice. Mais, c'est sans doute la réaction d'une femme aux abois, contrainte de préserver sa dignité et, pourquoi pas, aiguillonnée par l'intrusion audacieuse d'un cupidon jusque-là aussi improbable qu'inespéré.
Cette réponse enchanta Raoul. Il était en présence d'une femme subtile qui avait probablement un vécu appréciable et riche d'aventures. C'est à ce moment qu'ils arrivèrent devant l'immeuble et elle lui proposa de continuer cette conversation chez elle. Séduit pas cette perspective, il accepta sans hésitation. Elle habitait au rez-de-chaussée et il lut sur sa porte qu'elle s'appelait Laurence Kruger.
- Oui, dit-elle en voyant qu'il regardait la plaque, mon dernier mari était allemand, et elle ajouta en souriant : c'était mon quatrième époux. Je suis maintenant définitivement veuve.

Ils entrèrent dans un appartement cossu et élégamment décoré. Laurence lui indiqua le salon tandis qu'elle quittait la veste de son tailleur.Raoul eut ainsi la confirmation de la présence d'une lourde poitrine tendant le satin du corsage, d'autant plus qu'elle avait mise une ceinture à motifs noir et blanc de quinze centimètres de large, portée très haute, qui devait remplir une tâche gainante. Cela lui faisait des seins triomphants bravant le poids des années. Elle disparut un instant dans la cuisine puis revint avec une bouteille de champagne qu'elle tendit à Raoul en disant :- Je crois que c'est le privilège des hommes de faire sauter les bouchons n'est-ce pas?
Raoul se leva du fauteuil club en cuir et saisit la bouteille en l'assurant d'un sourire dont elle ne manqua pas d'interpréter le double sens qui disait : vous pouvez compter sur moi et pas seulement pour ne faire sauter que les bouchons. Elle se retourna et, visiblement satisfaite, se pencha sur un petit meuble d'où elle sortit deux flûtes en cristal de baccarat. Sa jupe droite, pourvue d'une petite fente derrière, lui apparut suffisamment suggestive pour laisser apparaître le nylon plus foncé révélateur de la présence de bas et l'inclinaison vers l'intérieur de la cuisse du bord de l'ourlet trahissant la tension de jarretelles. Elle revint vers lui, posa les flûtes sur la table basse, mais le corsage , sagement fermé, ne laissa aucune prise de vue révélatrice, si ce n'est les tâches de rousseur ou dues à l'âge sous son cou. Elle s'installa en face de lui en croisant, avec une sage habileté, ses cuisses, tout en posant un regard bienveillant sur son interlocuteur.
- Nous trinquons à la réussite de votre entreprise de séduction?
Le cristal tinta et leurs regards se fondirent dans un échange de complicité canaille.
- Mais comment avez-vous découvert ma supercherie? interrogea Raoul.
- Oh ce fut un jeu d'enfant ! dit-elle, en contenant son rire dans la mesure où l'exigeait une réserve de circonstance pour ne pas paraître trop machiavélique. Rosine m'a si souvent parlé de son mari, qu'il était impossible que vous fussiez cet homme.
- Et comment vous a-t-elle décrit ce mari ?
- Pour faire court, je dirais "un beauf": le commercial grivois sans culture, sportif, macho, indélicat et j'en passe. La panoplie complète !
- Elle ne mérite surement pas un tel traitement.
- Certainement pas ! vous savez, j'aime beaucoup cette petite. C'est un diamant à l'état brut. Elle a un corps magnifique d'enchanteresse et un visage d'une naïveté virginale. Je ne suis pas seulement propriétaire de cette boutique mais je suis aussi administrateur de la société Lady Vintage, car j'ai hérité du fauteuil et des actions de mon défunt mari. A ce titre, je lui ai proposé plusieurs fois de devenir mannequin chez nous.
- Et elle n'a jamais osé dire oui ?
- Effectivement, cette petite a tellement peu confiance en elle ! Je compte sur vous pour effacer ce qui freine son épanouissement. Je suis sûre que vous allez réussir.
- Buvons à cette réussite, Laurence.
Et une seconde flûte vint sceller cette sorte de pacte entre deux êtres se ressemblant beaucoup.
- Mais parlez-moi de vous Laurence, je sens que vous avez eu une vie riche d'aventures.
- Oh j'ai eu quatre maris et d'innombrables amants, si c'est ce que vous voulez savoir.
- J'imagine volontiers, à ce que je vois et j'entends de vous ce soir, les hommes se précipiter pour se griller les ailes sur le grill de votre charme et de votre subtilité.
Laurence éclata encore de rire. Elle était belle malgré les années, et elle savait si bien se mettre en valeur avec sa coiffure blonde (probablement de fausse blonde) aux cheveux mi-courts aux boucles, savamment permanentées, retournées vers l'ovale de son visage. Derrière des lunettes roses aux verres allongés comme les yeux d'un félin, son regard noisette, souligné de mascara, pétillait d'intuition et d'intelligence. Sa bouche, rosée et nacrée, fendait son visage d'un sourire à mille facettes, de la convenance à la connivence en passant par la gourmandise. Tout cela faisait habilement oublier les quelques rides qui lui donnaient un air de gravité respectable.
- Oh! Les hommes trouvent intelligentes seulement les femmes qui savent les écouter, répondit-elle en riant de plus bel. Puis elle ajouta malicieusement : si vous n'êtes pas pris ce soir par vos nouveaux "devoirs conjugaux"... peut-être vous plairait-il de partager mon dîner?

Raoul rit à son tour. Il se disait qu'heureusement il n'avait pas rencontré cette femme 20 ans plus tôt, car il aurait couru un énorme risque de tomber amoureux. Elle était son double féminin : une séductrice redoutable. Il sentait qu'elle jouait à le séduire. Il avait parfaitement conscience que, cette fois, le mâle était la souris et la femelle le matou.
Sans attendre sa réponse, Laurence se leva et disparut dans la cuisine. Raoul savourait cet instant. Il se disait que c'était très agréable de se faire séduire par une personne qui le faisait à mots feutrés pour mieux l'envoûter. Il avait très souvent pratiqué cette technique et, à ce moment, il regretta de ne pas être une femme pour ressentir plus souvent ce plaisir de se livrer à la séduction.
Le retour de Laurence le sortit de ses pensées. Elle posa sur la table du côté salle-à-manger un plateau garni de poissons fumés et d'un petit pot de caviar avec des toasts enveloppés dans une serviette chaude.
- Vous aimez ce genre de pique-nique?
- Mais c'est un pique-nique de reine ?
- Que voulez-vous boire? La vodka m'alanguit et le blanc me survolte.
- Vin blanc bien entendu !
Elle se dirigea vers la cave à vins en lui demandant :- Un Sancerre de la côte des "Monts damnés" vous conviendrait-il ?
- Les monts damnés ? Quel programme Laurence ! Je me suis damné pour nombre de monts.
Un nouvel éclat de rire lui répondit. :- Ne regardez pas les miens, car ils sont plus près de l'adjectif que du substantif de cette formule.
Comme elle savait se mettre en valeur en jouant à se déprécier ! quel talent dans l'art du marivaudage !

Raoul se leva et Laurence, se retournant, alla chercher des couverts dans le bahut, lui permettant de se rendre à table en lui épargnant le spectacle de son désir créant un désordre coupable dans son caleçon. Le dîner se poursuivit sur le même ton primesautier, rythmé par le tintement du cristal à chaque nouvelle gorgée des "Monts damnés". Raoul ne put s'empêcher de faire le rapprochement avec le conte de Daudet, "les trois messes basses", où le curé, pressé de se plonger dans le festin suivant la messe de minuit, accélère l'office pour en finir au plus vite, tandis que les coups de clochette de l'enfant de choeur se précipitent de plus en plus. Sauf que dans le cas présent, la chronologie se trouverait inversée, le repas précédant la communion des corps.
Laurence se leva et dit :- Je vais préparer votre dessert, j'en ai pour quelques instants.
Et elle le laissa seul avec ses pensées.

Raoul était perplexe. Certes, il passait une soirée aussi heureuse qu'inattendue avec cette femme si raffinée et distinguée, mais où voulait-elle en venir? Il peinait à croire qu'elle l'avait invité chez elle seulement par curiosité à propos de son comportement de cet après-midi. Voulait-elle le séduire ? Rien dans ces mots et gestes ce soir ne l'assurait. Pourtant, il avait, lui semblait-il, décelé plus que de la curiosité dans la lumière douce et étrange qui filtrait de son regard noisette. A certains moments, sa bouche avait pris des expressions de gourmandise dissonantes de ses propos. Etait-elle spectatrice ou actrice dans cette soirée extravagante ? Et lui-même, était-il le taureau ou le matador dans cette arène à huis- clôt plus proche de l'écrin avec ses riches tentures, ses tapis moelleux et ses meubles de style ?

Un froissement lui fit lever le visage vers la porte et il resta sidéré.
Laurence était debout dans l'encadrement de la porte, vêtue d'un déshabillé qui l'était plus que son nom ne l'indiquait : c'était un voile de tulle totalement transparent. Il soulignait, plus qu'il ne recouvrait, des dessous en soie blanche à petits pois noirs, bordés d'une fine dentelle également noire. Son visage, encadré par la coiffure blonde et orné de boucles d'oreille noir et blanche, incliné vers la droite, laissait éclater un sourire ravi de l'effet produit. Le regard de Raoul descendit vers le soutient gorge copieusement rempli qui rassemblait les deux hémisphères lourds l'un contre l'autre, formant un sillon profond se perdant sous un petit noeud noir à la commissure des deux bonnets.Puis il descendit sur le ventre dénudé, à la peau à peine froissée, et largement dissimulé par un porte jarretelles, posé sur une culotte tendue ciuvrant un pubis visiblement peu fourni. Les jarretelles se tendaient sur des cuisses quelque peu fripées vite gainées avantageusement par le nylon des bas couronnés de dentelle, ce qui rendait le spectacle attendrissant sans aucune vulgarité apparente.
Raoul peina à avaler sa salive devant un tel spectacle. Il restait béat d'admiration devant l'audace de la soixantenaire.
- Voici votre dessert, monsieur Bargeon ! et elle s'avança vers lui, enveloppée dans le voile qui volait au rythme de son déhanchement prometteur.
- Madame Kruger, sachez que lorsque j'étais un petit garçon, j'avais toujours peur d'être privé de dessert ! réussit-il à dire en reprenant ses esprits.
- Vous avez été très sage avec moi, répondit-elle en se glissant entre son hôte et la table pour y poser son fessier majestueux. Le temps de la récompense est venu.
Et assise devant lui, les fesses sur la table, elle ouvrit ses cuisses devant son visage éberlué.

Elle écarta ses bras pour s'appuyer des mains sur la table, ce qui ouvrit le frêle rempart du déshabillé. Raoul vit la lourde poitrine se soulever et remarqua, sous la soie blanche aux petits pois noirs, la boursouflure révélatrice des tétons turgescents. Laurence provoqua un peu plus le regard de son hôte en se cambrant fièrement. Raoul n'en pouvait plus et il posa aussitôt ses deux mains sur les globes offerts. Il sentit la légèreté de la soie tendue et la froissa sur les mamelles dans lesquelles ses doigts entrèrent profondément. Laurence le regardait intensément. Elle avait gardé jusque-là une maîtrise souriante et sereine, mais ses dents blanches, en s'imprimant sur sa lèvre inférieure, la trahirent. Tandis que les mains prenaient possession de la suave tendreté des globes, les pouces de Raoul jouaient à rouler sur les tétons érigés de Laurence, lui arrachant des soupirs accentuant l'ardeur du mâle triomphant. Il essaya en même temps de tirer sur les fines bretelles noires, quand Laurence lui dit dans un souffle :- Laissez-moi mon soutient-gorge, je vous en supplie.
Raoul sourit à cette précaution coquette plutôt que pudibonde. Son tripotage prit une dimension plus intense en s'acharnant sur ses seins offerts sous la soie. Il les pressa très fort faisant saillir les bouts dardés pour y poser sa bouche et tremper de sa salive le tissu protecteur. Les tétons furent "ventousés" par sa bouche aspirante, tandis que la bouche de Laurence s'ouvrait, laissant échapper une longue plainte de plaisir. Il recula son visage pour les contempler à travers la transparence créée par la salive : deux pointes turgescentes au sommet des aréoles plus sombres, rougies par la succion, tendaient la soie délicate et trempée.
Laurence avait basculé son beau visage, rougi par le trouble, en arrière. Raoul délaissa la poitrine pour venir vérifier les effets produits sous la petite culotte. Celle-ci était maintenant collée aux plis de la vulve et une large auréole imprimait le tissu blanc, comme un aveu de consentement.

Raoul posa son nez sur l'auréole pour s'emplir des effluves du plaisir de la veuve. Sa bouche se plaqua contre le coussinet trempé, mêlant sa salive au nectar secrété. Il mordit dans la chair intime et juteuse de la femme. Il laissa ensuite ses dents glisser sur la soie pour tirer le frêle rempart sous le porte jarretelles. Laurence souleva ses fesses pour faciliter l'opération et elle senti sur elles la caresse de l'élastique de sa petite culotte, libérant son cul qui se retrouva nu sur la nappe de la table. Elle referma ses cuisses sur le visage de l'homme qui tira la culotte jusqu'aux jarretelles, l'empêchant ainsi de trop s'ouvrir à la bouche qui se colla aussitôt contre le triangle, coiffé de quelques boucles grises clairsemées, au sommet de sa fente. Un soupir plus bruyant accueillit la langue de Raoul dans sa recherche du bouton lisse et ferme qu'elle trouva immédiatement éclos dans une précipitation prometteuse. Alors, il se délecta de "cette cerise sur la gâteau" : la frôlant ; la léchant ; la pourléchant ; la sirotant ; la ciselant ; la perlant ; la râpant ; l'aspirant ; la becquetant ; la mâchant ; la mordillant ; la roulant ; l'avalant ; la suçotant ; la lichant ; la tétant ; la broutant…Perdant sa belle sérénité, Laurence craqua ! Saisie par les mains de Raoul qui, tout en célébrant la gloire de son clitoris, pétrissait la chair molle de ses fesses, elle poussa son ventre contre sa bouche qui l'incendiait, si bien que, dans un hurlement animal, elle s'effondra sur la table au milieu des verres et des assiettes.

Raoul se releva de sa chaise pour contempler le spectacle indécent de la soixantenaire : elle avait la vulve et la bouche ouvertes ; son corps laiteux était marqué par les rougeurs de l'orgasme ; la culotte, prisonnière des barres noires des jarretelles, était tendue entre ses cuisses ; ses bas affichaient un désordre troublant de plis et replis. Seule sa poitrine, haletante sous le soutient gorge, donnait signe de vie. Il resta ainsi longuement à contempler le désordre de ce corps qui avait dû vivre tant d'assauts galants au cours d'une vie riche de succès sentimentaux. Les paupières de Laurence finirent par s'ouvrir et, en même temps que sa poitrine se souleva dans un soupir reconnaissant, elle sourit à son "bienfaiteur" :- Monsieur Bargeon, vous avez gagné le droit et même le devoir de m'accompagner dans mon lit, mais à une condition.
- Vos conditions ne peuvent avoir qu'une clause, madame Kruger : votre plaisir !
- Promettez-moi de quitter mon lit avant mon réveil. Je ne supporte plus qu'un homme me voit dans ces instants.
- Je vous le promets ! Soyez rassurée.
Laurence se releva laissant le déshabillé, étalé sur la table, et le devança jusqu'à la chambre, offrant à Raoul le spectacle de la blancheur de ses fesses nues remuant dans le cadre obsédant constitué par le porte jarretelles, les jarretelles et la petite culotte tendue entre les cuisses. Elle se glissa dans les draps en conservant sur elle ses parures aguichantes. Elle tourna le dos à Raoul, quand celui-ci se dévêtit, et attendit, le corps fiévreux encore quémandeur de plaisir. Elle sentit le poids de l'homme creuser le lit derrière elle et frémit quand le mâle nu vient se coller derrière son dos, ses fesses et ses cuisses. La queue droite et lourde se glissa entre ses cuisses qu'elle resserra dans un geste de possession. Elle méchappa, dans le frémissement de tout son corps, un long feulement signalant à son partenaire qu'elle était prête à se faire pénétrer par le pieu vivant et fier qu'elle sentait palpiter dans la prison de ses cuisses charnues.
Raoul savourait cet instant précieux qu'il attendait. Elle était brûlante contre lui et il passa ses bras autour d'elle tout en se collant à la peau de son dos. Sa bouche fouilla sous sa chevelure et Laurence fut prise d'un frisson qu'elle communiqua à Raoul en tournant son visage pour que leurs bouches puissent s'unir. La danse endiablée de leurs langues commença alors dans un baiser où tendresse et fougue se succédèrent. Les mains de l'homme s'approprièrent le corps de Laurence, l'une se posant sur ses seins et l'autre entre ses cuisses. Elle se tordit sous les caresses envahissantes en acceptant chacune de ses initiatives de plus en plus précises.
Elle tendit une main vers le pénis de Raoul toujours coincé entre ses cuisses qu'elle faisait rouler sur la hampe tendue. Il se régalait en sentant sa grosse bitte serrée dans cet étau moelleux gainé de nylon. La main de Laurence dirigea le chibre vers sa fourche ruisselante pour entamer une longue chevauchée horizontale. D'abord surpris, il savoura le frottement de la vulve ouverte et gluante glissant le long de sa queue tendue à l'extrême. Cette caresse obscène le mit hors de lui. Il ne bougeait plus se laissant frotter la queue par les grosses lèvres qui l'enduisaient de jus sirupeux. Laurence s'appliquait à caresser de sa moule béante et laiteuse le pénis dans sa totalité. Elle accéléra le mouvement et passa une main sous les couilles de Raoul qu'elle caressa dans leur enveloppe soyeuse et poilue. Les grognements de ce dernier l'encouragèrent dans sa folle cavalcade. Il recevait contre son ventre les coups de cul de la furie qui s'excitait sur sa monture. Il allait presque jouir lorsque Laurence, comprenant que son galant allait atteindre le paroxysme du plaisir, interrompit son va-et-vient infernal. Raoul reprit le dessus en la saisissant aux hanches pour l'éperonner définitivement. C'est alors que, d'une voix assourdie par la montée du plaisir, elle osa lui dire :- Enculez-moi ! j'aime tellement çà !
Aussitôt, il glissa sa queue entre ses fesses non sans avoir goûté de son gland la tendreté poisseuse de la chatte ouverte. Alors qu'ils étaient allongés tous les deux sur le côté, le cul majestueux de Laurence vint se coller à son ventre. Les mains de l'homme saisirent les deux globes onctueux et les écarta pour les préparer à recevoir son dard ardent. Laurence laissa échapper une plainte de femelle quand elle sentit Raoul se préparer à lui fourrer le cul. Il appuya aussitôt son gland contre la rondelle ferme qui s'ouvrit instantanément sous la poussée. A son grand étonnement, l'anus de Laurence s'ouvrit sans difficulté et avala, sans aucune réticence, sa bitte enflammée. Il la pénétra profondément sans qu'elle ne manifestât la moindre douleur.
Laurence sentait maintenant la queue de Raoul qui la pénétrait sans difficulté malgré sa grosseur. Elle sentit son baiseur se désolidariser d'elle pour ne penser qu'à son ouvrage. Il la fourrayait maintenant sans vergogne, ponctuant chaque pénétration de cris sourds de satisfaction qu'elle accompagnait des siens plus stridents. La rage du cul les prit ensemble etRaoul lâcha sa purée dans les entrailles de Laurence. Puis, vidé et exténué, il s'abattit contre son dos tandis que son pénis crachait ses dernières gouttes. Laurence, satisfaite et épuisée, sentait avec une certaine fierté la queue ramollir dans le grouillement de sperme qui inondait son cul. En se contractant pour mieux savourer cet instant, elle fit un mouvement qui chassa le pénis devenu inoffensif et elle se détendit dans une somnolence paradisiaque.
Raoul se recula dans le lit et fut fasciné par le spectacle de la belle veuve dont le trou du cul rejeta une coulée blanchâtre de sperme. Il remonta alors la petite culotte de Laurence pour recouvrir les fesses nues et il fut satisfait de voir le triangle de soie, en se collant au cul, s'imbiber d'une auréole de foutre, imprimant ainsi définitivement son forfait. Respectant la volonté de Madame Kruger, il la quitta sans lui imposer la vision de son réveil.

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