Le frotteur du métro
Récit érotique écrit par Tamalou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-03-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le frotteur du métro
J'ai heurté mon sac à main et le sac d'épicerie surchargé contre le comptoir de la cuisine. Mon énervement a augmenté d’un cran, comme le niveau des contrariétés qui s’accumulaient depuis ce matin. Cette journée d’infortunes diverses se poursuivait avec ce sac d’articles éclaté qui répandait son contenu sur le sol. Un cri de rage impuissante m’a échappé. Désarmée, j’ai essayé maladroitement de retenir mes oranges à prix réduit qui roulaient sur la surface lisse avant de s’écraser sur le sol dur. Le carton d'œufs frais cassés et la boîte de lait bosselée déversaient maintenant leur contenu, lentement mais sûrement, étalant les premières vagues de désolation.
J'ai juré, tous les jurons que je connaissais, mais ce n'était pas assez, alors je les ai hurlés. C'était encore loin d'être suffisant pour la journée de merde que j'avais eue. J'ai donné des coups de pied rageurs et des claques aux armoires comme une démente, avant d'ajouter une nouvelle chose à ma liste de douleurs de la journée. Frapper du bois massif n’était pas une bonne idée, cela n’a fait que meurtrir mon corps et blesser ma dignité. J'étais au bord de la folie, prête à me lancer dans une crise de rage enfantine, lorsque mon mari, Jacques, m'a appelée depuis le salon voisin.
« Chérie, tout va bien ? As-tu besoin de mon aide pour quelque chose de facile à faire ? »
Je pouvais l'entendre se lever du canapé, ses pas lents s’approchaient. Il venait pour me calmer, intrigué et amusé par le chahut que j'avais causé. Si je n’avais pas été si furieuse, je me serais probablement sentie embarrassée en ce moment. Ce n'était pas dans mes habitudes de me comporter ainsi, j'étais plutôt calme et pondérée d’habitude, mais la coupe étant pleine, une folie destructrice s’emparait de moi.
« Ne viens pas pour me faire chier. Je suis folle de rage. C’est vraiment une journée de merde », ai-je répondu, laissant mes émotions s’immiscer dans ma voix. J’ai essuyé mes larmes d’un revers de manche en reniflant fortement. J'étais à la maison maintenant, en sécurité, et je pouvais m’appuyer sur l’épaule protectrice de mon chéri.
« Mon Dieu, Bérengère, que t’arrive-t-il ? » demanda Jacques, la voix pleine d'inquiétude.
« Tout ! Surtout de la merde ! Toute la journée ! »
En me voyant dans cet état-là, et le désastre dans la cuisine, son amusement s'était transformé en inquiétude, et il m’a prise dans ses bras, dans un geste câlin et protecteur. Il m’enlaça vigoureusement en me rassurant, et en me murmurant des mots tendres. J’avais un intense besoin de réconfort et de tendresse de la part de l’homme que je chérissais le plus au monde. Je me laissais aller contre son épaule protectrice. Je remplaçais ma frustration par la consolation de l’être aimé. Je m'effondrais complètement, en sanglotant de chaudes larmes qui souillaient la chemise de mon mari. Je suis restée longtemps dans ses bras, pendant qu’il cherchait à me consoler en embrassant mes cheveux, et en caressant mon dos et mes épaules.
« Je déteste les services de police » ai-je fini par exprimer, en rompant le contact physique.
« Mais non » gloussa Jacques. Il prit mes joues en coupe pour essuyer mes larmes.
« Ce sont des abrutis, incompétents et indifférents aux problèmes des gens. Des inutiles ! »
« Tu m’inquiètes, que t’es-t-il arrivé, mon amour ? »
C'était difficile pour moi d'en parler, surtout avec lui. Surtout pendant qu’il me caressait ainsi, comme si j'étais une personne si précieuse. J'ai repoussé ses mains de mon corps, et je me suis éloignée de lui. J’avais un poids sur l’estomac, comme une boule d’angoisse qui m’oppressait, et bloquait ma respiration. Jacques ne semblait pas se douter, pensant probablement que j'avais juste besoin d'un peu de distance, c'est tout. Parce que, même si j'appréciais ses caresses réconfortantes, je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir un peu honteuse, chaque fois que j’évoquais cela.
« Je suis allée signaler ce pervers » ai-je dit, en détestant le ton de ma voix basse. La honte que j’éprouvais, d’avoir été abusée, tourmentée, pelotée par ce satyre était la raison pour laquelle j'avais gardé cela secret si longtemps. C'était parce qu’une nouvelle souillure, ce matin, confirmant ma déchéance, similaire à la précédente, me fasse peur et m’oblige à en parler. Jacques avait insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de quoi avoir honte, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était malsain qu'un autre homme me touche, surtout parce que je suis une femme mariée.
« Qui c’est, toujours le même gars, dans le métro ? »
« Ouais »
« Raconte » La posture de Jacques changea immédiatement. J'avais toute son attention maintenant, avec l'expression de son visage tendu qui semblait boire mes paroles. Je n'arrivais à supporter l’intensité de son regard, et j’ai dû détourner mon regard pour lui raconter ma mésaventure.
« Il m'a encore pelotée aujourd'hui. Il a été encore plus brutal que d'habitude, en me tripotant partout, surtout là en bas, entre mes cuisses, devant et derrière »
« Ouais, sûrement parce qu'il ne t'avait pas attrapée depuis un moment. Il est toujours pire lorsque tu parviens à lui échapper pendant quelques jours. Il était en manque, il avait besoin de sa dose, en quelque sorte. Je suis désolé pour toi, Bérengère, cela devient vraiment difficile à supporter »
C'était aussi ce que j'avais remarqué, mais en entendant Jacques le dire à voix haute, je n'aimais pas ce que je ressentais. Il était clair que ce type, quel qu’il soit, m’avait choisie, et qu’il était obsédé par mon corps. Nous étions nombreuses dans le métro, et il me semblait que j’étais la seule à attirer ses attentions. Et je peux jurer que c'était indésirable. J'étais heureuse en ménage, Je n’avais pas besoin qu’un inconnu vienne me prêter autant d’attentions.
J'avais tout essayé pour échapper à ses poursuites. Naturellement, comme toutes les femmes dans ma situation, j’avais d’abord pensé que j’étais fautive. Puisque j’étais la seule à l’intéresser, cela venait de moi. J’ai arrêté de porter des vêtements révélateurs, en pensant que mes courbes féminines l’attiraient comme le miel attire les abeilles. Je ne pouvais pas raboter mes fesses ni mes seins, alors j’ai troqué mes décolletés révélateurs contre des pulls amples, et mes jupes courtes et serrées par des jeans sans forme. Les soutien-gorge aussi, j’ai changé ceux qui étaient flatteurs par d’autres qui réduisaient mes seins ronds. J’ai réservé mes tenues sexy pour mes sorties en compagnie de mon mari, ce qui m’offrait l’avantage d’avoir un regain d’intérêt de mon homme. Jadis, le matin, au moment de partir travailler, pomponnée et maquillée comme une voiture volée, j’avais parfois dû subir l’assaut intempestif de mon chéri. Ce qui me mettait en retard et m’obligeait de courir jusqu’à mon travail.
J'ai aussi essayé de changer d'itinéraire, ou d’horaire. J'ai essayé le bus, j’ai panaché mes trajets entre le métro et le bus, je suis partie plus tôt, ou accompagnée d’une amie. Je le semais quelques jours, mais le gars finissait par me retrouver, et me faisait payer chèrement mes dérobades, me punissant en poussant l’obscénité et l’insolence jusqu’au paroxysme. Je me posais bien des questions sur la facilité qu’il avait à me retrouver. Je me demandais si quelqu’un le renseignait. Mais qui aurait pu m’en vouloir à ce point ? Et qui savait ? Je n’en parlais à personne, sauf à mon mari bien sûr, mais ça ne pouvait pas être lui.
Sans notre situation financière précaire, j'aurais cherché un autre emploi, mais de nous deux, j’avais le plus gros salaire, et je ne pouvais pas accepter n’importe quoi. Sans perspective favorable, j’étais obligée de subir et de patienter. Heureusement pour moi, Jacques était compréhensif et bienveillant. Je pouvais me défouler sur son épaule toujours indulgente. Si souvent, il m’a demandé de me soulager, de tout lui raconter, afin d’alléger ma peine. Parfois, des soirées entières, blotties dans ses bras affectueux, je lui narrais dans le détail toutes mes souffrances, mais aussi mes émois que ces gestes obscènes me procuraient.
Comme aujourd’hui. C’était le mari parfait.
« Et qu'est-ce que le policier a répondu ? »
« Qu'il ne pouvait rien faire. Il fallait le prendre en flagrant délit, ou des preuves. Il m’a demandé si j’avais reçu des jets de semence, s’il y avait eu pénétration, si j’avais des marques, des preuves à montrer à un médecin ? Il m’a dit qu’il ne pouvait pas mettre un policier derrière chaque femme qui se faisait importuner dans le métro. En gros, c’est bien dommage pour vous, ma petite dame, mais je n’y peux rien »
« Et tu n'as toujours pas réussi à voir son visage ? »
« Non » C’est là que j'arrêtais, car la honte m'envahissait.
« Je sais que c'est difficile pour toi, Bérengère. Tiens bon »
Mais ce n'était pas bon du tout ! Quel genre de femme n'a jamais essayé de retenir la main de celui qui remonte sa jupe ? Quel genre de femme n’a même jamais essayé d’identifier son tourmenteur ? De le dévisager dans les yeux ? De la lâcheté ou de la complaisance ? Chaque fois, je restais là, les bras ballants, et je le laissais se frotter contre moi. Je laissais ce type, un pervers, me toucher, me tripoter les fesses, les seins, et même la chatte, sans rien faire. J'avais encore envie de pleurer, de crier.
« Bérengère, tu sais que tu peux me parler, tu peux tout me dire »
Je lui ai asséné les mots suivants, souhaitant bouleverser Jacques, en lui racontant ce qu’un pervers m’avait fait, ce que je lui avais laissé me faire, pour montrer à mon mari que je n'étais pas digne de son amour.
« Il a attrapé ma chatte aujourd'hui, tu comprends ? Il a glissé sa main dans mon pantalon, dans ma culotte. Il m’a prise. Il a mis deux doigts dans ma chatte, et il a exercé une forte pression sur mon clitoris. Je peux encore sentir sa main, cela me brûle encore. Il m’a doigté en me racontant des cochonneries. Il ne s’est pas arrêté. Il ne s’est jamais arrêté, il a continué jusqu’au bout, jusqu’à ce que je suffoque, à appuyer contre mon clito, comme s'il n'était pas sûr s'il voulait me faire du mal ou ... »
« Te faire plaisir » a terminé Jacques pour moi.
J’étais anéantie, rongée de honte maintenant. Je pouvais le sentir dans le torrent de mes larmes, roulant sur la peau écarlate de mes joues, dans la façon dont le bout de mes oreilles me brûlait, affolée par ma souillure et l’ampleur de mes péchés.
« Oui »
« Est-ce que ça t'a fait jouir ? Est-ce qu'il t'a faite jouir, Bérengère ? Quand il a frotté ton clitoris, dans ton pantalon, t'a-t-il suffisamment excitée pour que tu jouisses ? »
Son air sérieux, son regard, la tension dans sa voix, tout cela m'a fait peur. Sa possible réaction, en apprenant la vérité me terrifiait, mais je n'avais jamais menti à Jacques, et je ne pouvais pas commencer à le faire maintenant. Il méritait de connaître la vérité, même si je n'étais pas prête à l'admettre. J’ai dégluti plusieurs fois avant de répondre.
« Oui, c’est ça »
« Alors, tu as eu un orgasme en te faisant doigter par un type dans une rame de métro bondée » a-t-il dit, la voix basse, presque rauque, en me fixant. « Tu as aimé ça. Te faire peloter en public. Tu es venue sur la main d'un pervers »
Je me laissais tomber sur une chaise, et je cachais mon visage dans mes bras croisés, appuyés sur la table. J'étais une salope. Tellement monstrueuse. Je n’ai pas essayé de retenir Jacques en l’entendant partir, en grognant, en marmonnant des paroles inaudibles. Ça me faisait mal de l'entendre souffrir. Je me sentais rejetée, honnie, vilipendée. Je n'arrivais pas à croire que notre union, autrefois heureuse, s’effondrait. Mais encore une fois, bien sûr qu'il allait me quitter, après ce que je venais d’avouer. Quel mari serait heureux d’avoir une salope pour femme ?
Je suis restée là, prostrée sur la table, mais des sons en provenance de notre chambre m’ont alertée. Des sons étranges, composés de froissements de tissus et de respiration laborieuse. Essayait-il de faire ses valises en étouffant ses pleurs ?
Avais-je brisé son cœur à ce point ? Je me détestais d'être si soumise et si salope.
Je savais que je ne méritais pas un homme aussi parfait, tendre et compréhensif, mais je n'étais rien sans son amour, alors je me suis levée et j'ai couru vers la chambre, prête à me battre pour le garder.
J’étais prête à supplier mon mari pour obtenir une seconde chance. J'étais prête à tout pour lui prouver mon amour, le rassurer en lui jurant qu’il était le seul dans mon cœur. Même si j’avais laissé ce salaud abuser de ma faiblesse, même si j’avais vibré sous ses caresses, il ne comptait pas pour moi. Mon seul, mon unique amour, c’était Jacques, mon mari.
Lorsque j'ai ouvert la porte de la chambre, je suis restée pétrifiée. Au lieu de trouver mon mari remplissant sa valise en pleurant, j’ai trouvé Jacques couché en travers du lit, son sexe à la main, en train de se masturber furieusement
« Mais … Qu'est-ce que tu fais ? »
Jacques me lança un regard inquiet. Un gosse pris la main dans le pot de confiture. Il n’avait pas escompté que je puisse le surprendre comme ça.
« Pardonne-moi, Bérengère » grogna-t-il.
Avant que je ne puisse réagir, Jacques m'a saisie, jetée sur le lit, le visage dans les coussins, le cul en l'air, et il a littéralement arraché mes vêtements. Le chemisier, le pantalon, puis mon soutien-gorge et ma culotte, le rempart de tissu était trop fragile pour lui résister. Agenouillé derrière moi, il a attrapé mes hanches, en me maintenant en place, et il est entré dans ma chatte infidèle d'une seule poussée, en me coupant le souffle. Il m’a baisée avec fureur et sauvagerie. Jamais il ne s’était comportée ainsi avec moi. Le lit tremblait en heurtant la cloison, le sommier grinçait, et je gémissais avec de doux cris féminins. J’étais heureuse, il voulait toujours de moi pour femme. Il n’allait pas me répudier.
Je devais subir des moments de douleur occasionnels, quand sa bite claquait le fond de ma vulve, ou quand sa main maltraitait mon nichon, pressant les chairs, pinçant et tirant mon mamelon. Le plaisir se mélangeait à la souffrance, et je lui criais mon amour et mon abandon. Jacques était comme fou, il m’ignorait, tout à son fantasme, ce qui était aussi bien, puisque son agression me comblait. Il m'a baisée, m'a utilisée comme une prostituée, m'a mordu dans le cou, en marmonné des horreurs sur le fait que j’aimais être molestée par des pervers, et que j'étais une salope soumise à la bite des mâles.
Mon esprit me disait de refuser tout ça, de me révolter, et de mettre un terme à la folie sexuelle de Jacques, mais ma sexualité adorait chacun de ses gestes. Oui, j'aimais être tripotée, utilisée, humiliée. J'aimais quand cet homme me touchait, même s'il n'était pas mon mari. D’ailleurs, qu'il soit un parfait inconnu en était la meilleure motivation. Je me laissais dévergonder complètement, stimulée par le désir impudique de mon mari. Je gémissais en criant comme une pute de vidéo pornographique, informant Jacques de tout l'effet qu'il me faisait.
Après qu'il se soit finalement répandu dans ma chatte, me remplissant de semence chaude, giclant encore plus fort que d’habitude, il a fait une pause pour reprendre son souffle, sans se retirer de moi. Il me caressait tendrement le dos, la croupe, avant de déposer un tendre baiser entre mes omoplates. Puis il se retira en murmurant des excuses. Il était hors de moi, et c’était bien trop tôt. Confuse, j'étais sur le point de demander pourquoi il s'excusait pour la meilleure baise de notre vie conjugale, lorsque l’explication m'a frappée.
La relation entre ma confession et la lubricité de mon mari m'a troublée. À l'écoute de mon corps et de ma confusion, Jacques a rapidement su que je venais de le comprendre, car il a été le premier à parler.
« Je suis désolé, chérie » souffla-t-il, son ardeur clairement épuisée par l'effort, « l'idée que tu jouisses entre les mains d'un inconnu, c’est quelque chose qui m’excite. J'espère que tu pourras me pardonner »
Il est parti sans plus d’explication, s’est dirigé vers la salle de bain, et je suis restée plantée là, à quatre pattes sur le lit, avec son sperme épais dégoulinant de ma chatte férocement utilisée. Je pensais que je ne connaissais peut-être pas mon mari aussi bien que je le croyais.
Cette confession allait-elle changer les choses entre nous ?
Et qui renseignait mon frotteur du métro ?
J'ai juré, tous les jurons que je connaissais, mais ce n'était pas assez, alors je les ai hurlés. C'était encore loin d'être suffisant pour la journée de merde que j'avais eue. J'ai donné des coups de pied rageurs et des claques aux armoires comme une démente, avant d'ajouter une nouvelle chose à ma liste de douleurs de la journée. Frapper du bois massif n’était pas une bonne idée, cela n’a fait que meurtrir mon corps et blesser ma dignité. J'étais au bord de la folie, prête à me lancer dans une crise de rage enfantine, lorsque mon mari, Jacques, m'a appelée depuis le salon voisin.
« Chérie, tout va bien ? As-tu besoin de mon aide pour quelque chose de facile à faire ? »
Je pouvais l'entendre se lever du canapé, ses pas lents s’approchaient. Il venait pour me calmer, intrigué et amusé par le chahut que j'avais causé. Si je n’avais pas été si furieuse, je me serais probablement sentie embarrassée en ce moment. Ce n'était pas dans mes habitudes de me comporter ainsi, j'étais plutôt calme et pondérée d’habitude, mais la coupe étant pleine, une folie destructrice s’emparait de moi.
« Ne viens pas pour me faire chier. Je suis folle de rage. C’est vraiment une journée de merde », ai-je répondu, laissant mes émotions s’immiscer dans ma voix. J’ai essuyé mes larmes d’un revers de manche en reniflant fortement. J'étais à la maison maintenant, en sécurité, et je pouvais m’appuyer sur l’épaule protectrice de mon chéri.
« Mon Dieu, Bérengère, que t’arrive-t-il ? » demanda Jacques, la voix pleine d'inquiétude.
« Tout ! Surtout de la merde ! Toute la journée ! »
En me voyant dans cet état-là, et le désastre dans la cuisine, son amusement s'était transformé en inquiétude, et il m’a prise dans ses bras, dans un geste câlin et protecteur. Il m’enlaça vigoureusement en me rassurant, et en me murmurant des mots tendres. J’avais un intense besoin de réconfort et de tendresse de la part de l’homme que je chérissais le plus au monde. Je me laissais aller contre son épaule protectrice. Je remplaçais ma frustration par la consolation de l’être aimé. Je m'effondrais complètement, en sanglotant de chaudes larmes qui souillaient la chemise de mon mari. Je suis restée longtemps dans ses bras, pendant qu’il cherchait à me consoler en embrassant mes cheveux, et en caressant mon dos et mes épaules.
« Je déteste les services de police » ai-je fini par exprimer, en rompant le contact physique.
« Mais non » gloussa Jacques. Il prit mes joues en coupe pour essuyer mes larmes.
« Ce sont des abrutis, incompétents et indifférents aux problèmes des gens. Des inutiles ! »
« Tu m’inquiètes, que t’es-t-il arrivé, mon amour ? »
C'était difficile pour moi d'en parler, surtout avec lui. Surtout pendant qu’il me caressait ainsi, comme si j'étais une personne si précieuse. J'ai repoussé ses mains de mon corps, et je me suis éloignée de lui. J’avais un poids sur l’estomac, comme une boule d’angoisse qui m’oppressait, et bloquait ma respiration. Jacques ne semblait pas se douter, pensant probablement que j'avais juste besoin d'un peu de distance, c'est tout. Parce que, même si j'appréciais ses caresses réconfortantes, je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir un peu honteuse, chaque fois que j’évoquais cela.
« Je suis allée signaler ce pervers » ai-je dit, en détestant le ton de ma voix basse. La honte que j’éprouvais, d’avoir été abusée, tourmentée, pelotée par ce satyre était la raison pour laquelle j'avais gardé cela secret si longtemps. C'était parce qu’une nouvelle souillure, ce matin, confirmant ma déchéance, similaire à la précédente, me fasse peur et m’oblige à en parler. Jacques avait insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de quoi avoir honte, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était malsain qu'un autre homme me touche, surtout parce que je suis une femme mariée.
« Qui c’est, toujours le même gars, dans le métro ? »
« Ouais »
« Raconte » La posture de Jacques changea immédiatement. J'avais toute son attention maintenant, avec l'expression de son visage tendu qui semblait boire mes paroles. Je n'arrivais à supporter l’intensité de son regard, et j’ai dû détourner mon regard pour lui raconter ma mésaventure.
« Il m'a encore pelotée aujourd'hui. Il a été encore plus brutal que d'habitude, en me tripotant partout, surtout là en bas, entre mes cuisses, devant et derrière »
« Ouais, sûrement parce qu'il ne t'avait pas attrapée depuis un moment. Il est toujours pire lorsque tu parviens à lui échapper pendant quelques jours. Il était en manque, il avait besoin de sa dose, en quelque sorte. Je suis désolé pour toi, Bérengère, cela devient vraiment difficile à supporter »
C'était aussi ce que j'avais remarqué, mais en entendant Jacques le dire à voix haute, je n'aimais pas ce que je ressentais. Il était clair que ce type, quel qu’il soit, m’avait choisie, et qu’il était obsédé par mon corps. Nous étions nombreuses dans le métro, et il me semblait que j’étais la seule à attirer ses attentions. Et je peux jurer que c'était indésirable. J'étais heureuse en ménage, Je n’avais pas besoin qu’un inconnu vienne me prêter autant d’attentions.
J'avais tout essayé pour échapper à ses poursuites. Naturellement, comme toutes les femmes dans ma situation, j’avais d’abord pensé que j’étais fautive. Puisque j’étais la seule à l’intéresser, cela venait de moi. J’ai arrêté de porter des vêtements révélateurs, en pensant que mes courbes féminines l’attiraient comme le miel attire les abeilles. Je ne pouvais pas raboter mes fesses ni mes seins, alors j’ai troqué mes décolletés révélateurs contre des pulls amples, et mes jupes courtes et serrées par des jeans sans forme. Les soutien-gorge aussi, j’ai changé ceux qui étaient flatteurs par d’autres qui réduisaient mes seins ronds. J’ai réservé mes tenues sexy pour mes sorties en compagnie de mon mari, ce qui m’offrait l’avantage d’avoir un regain d’intérêt de mon homme. Jadis, le matin, au moment de partir travailler, pomponnée et maquillée comme une voiture volée, j’avais parfois dû subir l’assaut intempestif de mon chéri. Ce qui me mettait en retard et m’obligeait de courir jusqu’à mon travail.
J'ai aussi essayé de changer d'itinéraire, ou d’horaire. J'ai essayé le bus, j’ai panaché mes trajets entre le métro et le bus, je suis partie plus tôt, ou accompagnée d’une amie. Je le semais quelques jours, mais le gars finissait par me retrouver, et me faisait payer chèrement mes dérobades, me punissant en poussant l’obscénité et l’insolence jusqu’au paroxysme. Je me posais bien des questions sur la facilité qu’il avait à me retrouver. Je me demandais si quelqu’un le renseignait. Mais qui aurait pu m’en vouloir à ce point ? Et qui savait ? Je n’en parlais à personne, sauf à mon mari bien sûr, mais ça ne pouvait pas être lui.
Sans notre situation financière précaire, j'aurais cherché un autre emploi, mais de nous deux, j’avais le plus gros salaire, et je ne pouvais pas accepter n’importe quoi. Sans perspective favorable, j’étais obligée de subir et de patienter. Heureusement pour moi, Jacques était compréhensif et bienveillant. Je pouvais me défouler sur son épaule toujours indulgente. Si souvent, il m’a demandé de me soulager, de tout lui raconter, afin d’alléger ma peine. Parfois, des soirées entières, blotties dans ses bras affectueux, je lui narrais dans le détail toutes mes souffrances, mais aussi mes émois que ces gestes obscènes me procuraient.
Comme aujourd’hui. C’était le mari parfait.
« Et qu'est-ce que le policier a répondu ? »
« Qu'il ne pouvait rien faire. Il fallait le prendre en flagrant délit, ou des preuves. Il m’a demandé si j’avais reçu des jets de semence, s’il y avait eu pénétration, si j’avais des marques, des preuves à montrer à un médecin ? Il m’a dit qu’il ne pouvait pas mettre un policier derrière chaque femme qui se faisait importuner dans le métro. En gros, c’est bien dommage pour vous, ma petite dame, mais je n’y peux rien »
« Et tu n'as toujours pas réussi à voir son visage ? »
« Non » C’est là que j'arrêtais, car la honte m'envahissait.
« Je sais que c'est difficile pour toi, Bérengère. Tiens bon »
Mais ce n'était pas bon du tout ! Quel genre de femme n'a jamais essayé de retenir la main de celui qui remonte sa jupe ? Quel genre de femme n’a même jamais essayé d’identifier son tourmenteur ? De le dévisager dans les yeux ? De la lâcheté ou de la complaisance ? Chaque fois, je restais là, les bras ballants, et je le laissais se frotter contre moi. Je laissais ce type, un pervers, me toucher, me tripoter les fesses, les seins, et même la chatte, sans rien faire. J'avais encore envie de pleurer, de crier.
« Bérengère, tu sais que tu peux me parler, tu peux tout me dire »
Je lui ai asséné les mots suivants, souhaitant bouleverser Jacques, en lui racontant ce qu’un pervers m’avait fait, ce que je lui avais laissé me faire, pour montrer à mon mari que je n'étais pas digne de son amour.
« Il a attrapé ma chatte aujourd'hui, tu comprends ? Il a glissé sa main dans mon pantalon, dans ma culotte. Il m’a prise. Il a mis deux doigts dans ma chatte, et il a exercé une forte pression sur mon clitoris. Je peux encore sentir sa main, cela me brûle encore. Il m’a doigté en me racontant des cochonneries. Il ne s’est pas arrêté. Il ne s’est jamais arrêté, il a continué jusqu’au bout, jusqu’à ce que je suffoque, à appuyer contre mon clito, comme s'il n'était pas sûr s'il voulait me faire du mal ou ... »
« Te faire plaisir » a terminé Jacques pour moi.
J’étais anéantie, rongée de honte maintenant. Je pouvais le sentir dans le torrent de mes larmes, roulant sur la peau écarlate de mes joues, dans la façon dont le bout de mes oreilles me brûlait, affolée par ma souillure et l’ampleur de mes péchés.
« Oui »
« Est-ce que ça t'a fait jouir ? Est-ce qu'il t'a faite jouir, Bérengère ? Quand il a frotté ton clitoris, dans ton pantalon, t'a-t-il suffisamment excitée pour que tu jouisses ? »
Son air sérieux, son regard, la tension dans sa voix, tout cela m'a fait peur. Sa possible réaction, en apprenant la vérité me terrifiait, mais je n'avais jamais menti à Jacques, et je ne pouvais pas commencer à le faire maintenant. Il méritait de connaître la vérité, même si je n'étais pas prête à l'admettre. J’ai dégluti plusieurs fois avant de répondre.
« Oui, c’est ça »
« Alors, tu as eu un orgasme en te faisant doigter par un type dans une rame de métro bondée » a-t-il dit, la voix basse, presque rauque, en me fixant. « Tu as aimé ça. Te faire peloter en public. Tu es venue sur la main d'un pervers »
Je me laissais tomber sur une chaise, et je cachais mon visage dans mes bras croisés, appuyés sur la table. J'étais une salope. Tellement monstrueuse. Je n’ai pas essayé de retenir Jacques en l’entendant partir, en grognant, en marmonnant des paroles inaudibles. Ça me faisait mal de l'entendre souffrir. Je me sentais rejetée, honnie, vilipendée. Je n'arrivais pas à croire que notre union, autrefois heureuse, s’effondrait. Mais encore une fois, bien sûr qu'il allait me quitter, après ce que je venais d’avouer. Quel mari serait heureux d’avoir une salope pour femme ?
Je suis restée là, prostrée sur la table, mais des sons en provenance de notre chambre m’ont alertée. Des sons étranges, composés de froissements de tissus et de respiration laborieuse. Essayait-il de faire ses valises en étouffant ses pleurs ?
Avais-je brisé son cœur à ce point ? Je me détestais d'être si soumise et si salope.
Je savais que je ne méritais pas un homme aussi parfait, tendre et compréhensif, mais je n'étais rien sans son amour, alors je me suis levée et j'ai couru vers la chambre, prête à me battre pour le garder.
J’étais prête à supplier mon mari pour obtenir une seconde chance. J'étais prête à tout pour lui prouver mon amour, le rassurer en lui jurant qu’il était le seul dans mon cœur. Même si j’avais laissé ce salaud abuser de ma faiblesse, même si j’avais vibré sous ses caresses, il ne comptait pas pour moi. Mon seul, mon unique amour, c’était Jacques, mon mari.
Lorsque j'ai ouvert la porte de la chambre, je suis restée pétrifiée. Au lieu de trouver mon mari remplissant sa valise en pleurant, j’ai trouvé Jacques couché en travers du lit, son sexe à la main, en train de se masturber furieusement
« Mais … Qu'est-ce que tu fais ? »
Jacques me lança un regard inquiet. Un gosse pris la main dans le pot de confiture. Il n’avait pas escompté que je puisse le surprendre comme ça.
« Pardonne-moi, Bérengère » grogna-t-il.
Avant que je ne puisse réagir, Jacques m'a saisie, jetée sur le lit, le visage dans les coussins, le cul en l'air, et il a littéralement arraché mes vêtements. Le chemisier, le pantalon, puis mon soutien-gorge et ma culotte, le rempart de tissu était trop fragile pour lui résister. Agenouillé derrière moi, il a attrapé mes hanches, en me maintenant en place, et il est entré dans ma chatte infidèle d'une seule poussée, en me coupant le souffle. Il m’a baisée avec fureur et sauvagerie. Jamais il ne s’était comportée ainsi avec moi. Le lit tremblait en heurtant la cloison, le sommier grinçait, et je gémissais avec de doux cris féminins. J’étais heureuse, il voulait toujours de moi pour femme. Il n’allait pas me répudier.
Je devais subir des moments de douleur occasionnels, quand sa bite claquait le fond de ma vulve, ou quand sa main maltraitait mon nichon, pressant les chairs, pinçant et tirant mon mamelon. Le plaisir se mélangeait à la souffrance, et je lui criais mon amour et mon abandon. Jacques était comme fou, il m’ignorait, tout à son fantasme, ce qui était aussi bien, puisque son agression me comblait. Il m'a baisée, m'a utilisée comme une prostituée, m'a mordu dans le cou, en marmonné des horreurs sur le fait que j’aimais être molestée par des pervers, et que j'étais une salope soumise à la bite des mâles.
Mon esprit me disait de refuser tout ça, de me révolter, et de mettre un terme à la folie sexuelle de Jacques, mais ma sexualité adorait chacun de ses gestes. Oui, j'aimais être tripotée, utilisée, humiliée. J'aimais quand cet homme me touchait, même s'il n'était pas mon mari. D’ailleurs, qu'il soit un parfait inconnu en était la meilleure motivation. Je me laissais dévergonder complètement, stimulée par le désir impudique de mon mari. Je gémissais en criant comme une pute de vidéo pornographique, informant Jacques de tout l'effet qu'il me faisait.
Après qu'il se soit finalement répandu dans ma chatte, me remplissant de semence chaude, giclant encore plus fort que d’habitude, il a fait une pause pour reprendre son souffle, sans se retirer de moi. Il me caressait tendrement le dos, la croupe, avant de déposer un tendre baiser entre mes omoplates. Puis il se retira en murmurant des excuses. Il était hors de moi, et c’était bien trop tôt. Confuse, j'étais sur le point de demander pourquoi il s'excusait pour la meilleure baise de notre vie conjugale, lorsque l’explication m'a frappée.
La relation entre ma confession et la lubricité de mon mari m'a troublée. À l'écoute de mon corps et de ma confusion, Jacques a rapidement su que je venais de le comprendre, car il a été le premier à parler.
« Je suis désolé, chérie » souffla-t-il, son ardeur clairement épuisée par l'effort, « l'idée que tu jouisses entre les mains d'un inconnu, c’est quelque chose qui m’excite. J'espère que tu pourras me pardonner »
Il est parti sans plus d’explication, s’est dirigé vers la salle de bain, et je suis restée plantée là, à quatre pattes sur le lit, avec son sperme épais dégoulinant de ma chatte férocement utilisée. Je pensais que je ne connaissais peut-être pas mon mari aussi bien que je le croyais.
Cette confession allait-elle changer les choses entre nous ?
Et qui renseignait mon frotteur du métro ?
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