Le Jeune Marquis (11/x) - histoire érotique

Dès les premier mois de la guerre, Amaury fut incorporé en tant que sous-lieutenant, au Sixième Régiment de Dragons basé à Vincennes sous le commandement du Colonel de Champvallier .
Rapidement les combats firent de nombreuses victimes et l'hôpital à une vingtaine de kilomètres du manoir, voisin fut réquisitionné pour soigner les blessés. Quelques semaines après, cette réquisition, Caroline rejoignit sa cousine Isabelle, afin de soigner les blessés car une grande partie du personnel soignant avait été envoyé dans les hôpitaux proches des zones de combats, déjà submergés par l'arrivée massive des blessés. Isabelle avait su la convaincre et les deux jeunes femmes partageaient une chambre car elles devaient être présentes de longues heures auprès des soldats blessés.
Malgré la fatigue de journées longues par leur durée et stressantes par les horreurs qu'elles voyaient, elles parvenaient à retrouver des moments intimes à leur grande satisfaction. Leurs caresses mutuelles étaient devenu un rituel, et dès qu'elles se retrouvaient dans leur petit nid, elles se déshabillaient et se lavaient l'une l'autre, finissant immanquablement sur leur unique lit, pour une séance torride de plaisirs saphiques qui les aidait à trouver le sommeil.
Dans ces instants, Caroline n'oubliait pas Amaury, et elle l'imaginait en train de la prendre et de la pénétrer profondément. Une nuit, elle se réveilla en sursaut, la main d'Isabelle entre ses cuisses. Sentant les doigts de sa parente, parcourir sa fente qui se mouillait, elle se tourna vers sa cousine et lui demanda :
- As-tu déjà fait l'amour avec un homme ?
- Non, et jusqu'à présent je n'en ai pas eu envie. Ton corps me satisfait pleinement, et ta bouche sur ma vulve me conduit tout droit au septième ciel … Est-ce très différent ?
- C'est merveilleux ! Sentir une verge dure qui pénètre dans ton vagin, c'est extraordinaire …
- Mais c'est tout ?
- Non, Amaury sait aussi me caresser, comme nous le faisons et il m'a appris à prendre son sexe dans ma bouche pour le préparer et aussi pour le nettoyer lorsqu'il s'est déversé en moi…
- Amélie Berger du Pin m'a dit que sentir un homme se vider dans ton ventre était aussi un grand plaisir …
- C'est vrai, sentir le sperme brûlant de ton partenaire au fond de ton intimité est parfois bouleversant …
- Je pense qu'un jour j'essaierai avec un garçon…
- En attendant, il nous faut dormir, sinon notre journée sera très dure demain…
Après avoir échangé un long baiser, les jeunes femmes s'endormirent pelotonnée l'une contre l'autre.

Un mois plus tard, Amaury fut rapatrié au Manoir de Lac. Il avait été blessé au combat.
Alors qu'il revenait de patrouille avec un petit groupe sous ses ordres, son cheval, effrayé par une explosion proche l'avait désarçonné. La bête et son cavalier avaient été touchés par des éclats d'obus et Amaury s'était cassé le bras droit en tombant.
Soigné dans un hôpital proche de la ligne du front, les chirurgiens avaient extrait les éclats de sa cuisse droite et plâtré son bras, mais lui avaient demandé de rentrer chez lui pour libérer de la place pour d'autres combattants blessés plus gravement. Le jeune homme était ravi de retrouver son foyer pour un moment de détente, même s'il savait que Caroline ne serait pas auprès de lui car son hôpital était aussi submergé.
La Comtesse Charlotte qui, avertie par un message de l'état major, attendait impatiemment le blessé, se précipita lorsque le cocher quitta son siège pour aider Amaury à descendit de la voiture. Prenant son gendre dans ses bras, la Comtesse, lui donna deux gros baisers sur les joues en lui faisant part de l'inquiétude de tous à son sujet, et manifestant sa fierté de voir dans leur famille un des vaillants soldats qui défendaient la France. Puis elle passa sous son bras valide pour le soutenir jusqu'en haut du petit perron.
Le cocher confia le bagage du garçon et les béquilles prêtées par l'hôpital, à Bastien, le domestique qui était arrivé entre temps, puis il prit congé en souhaitant un bon rétablissement au blessé.
Le jeune sous-lieutenant, portant encore son uniforme pas très net, entra en boitant bas et en s'appuyant sur sa belle-mère. Dans le hall, Mélanie l'épouse de Bastien et Marie la cuisinière lui firent fête et Marie lui annonça avoir préparé une fournée de petits croissants et de financiers tout spécialement pour lui. Le jeune soldat fut ému de cette attention et remercia les domestiques pour leur accueil chaleureux. Puis se tournant vers la Comtesse, il manifesta son souhait de pouvoir enfin se laver correctement.
Charlotte l'entraîna vers les appartements des jeunes mariés en lui disant :
- Je vais t'aider Amaury, ça ne doit pas être facile pour toi avec tes blessures …
- C'est agaçant, je ne peux rien faire seul ! je suis comme un jeune enfant … Pouvez vous m'aider à enlever ma veste et ma chemise s'il vous plait ?
- Je vais t'aider à te déshabiller, et je confierai tes vêtements à Mélanie pour qu'elle les nettoie. Tu vas rapidement retrouver toute ta prestance et nous prendrons soin de toi pour que tu te rétablisses rapidement.
Elle avait jeté la veste de l'officier sur une chaise et posé sa chemise dont la manche droite était découpée pour laisser passer le plâtre. Se plaçant face à lui, elle déboutonna son pantalon en disant :
Excuse moi, mais je ne peux pas te laisser ainsi … D'ailleurs, je vais demander à notre tailleur de te faire un nouveau pantalon d'uniforme, celui-ci est fichu.
Lorsqu'elle fit descendre le vêtement sur les jambes du garçon en prenant des précautions pour ne pas lui faire mal à la cuisse, elle resta interdite, le jeune homme ne portait aucun sous-vêtement, et elle se trouva avec sa virilité sous les yeux.
- Excusez moi Comtesse, l'hôpital a gardé mon caleçon …
- Heu … c'est pas grave, tu n'es pas le premier homme que je vois… j'étais juste surprise…
- Pouvez vous m'aider à passer une robe de chambre en attendant que l'eau soit bien chaude ?
- Oui, et je vais porter tes affaires à Marie …
La Comtesse, aida le blessé à enfiler sa robe de chambre, puis après l'avoir aidé à s'assoir dans un fauteuil, quitta la chambre avec les vêtements sous le bras en pensant au bonheur que pouvait ressentir sa fille dans les bras de ce garçon si viril …