Le Jeune Marquis (24/x) - histoire érotique

Le samedi matin, Géraldine se rendit dans la chambre de Sophie pour la préparer à la cérémonie. En arrivant elle trouva la jeune fille qui sortait de la petite salle d'eau revêtue d'une jolie robe de chambre bleu azur. Elle posa un léger baiser sur les lèvres de la jeune fille qui lui dit :
- Bonjour Marquise, avez-vous bien transmis mon baiser à Amaury ?
- Oui mademoiselle, il t'en remercie et t'en envoie un en retour
La future mariée s'approcha de la femme, puis fermant les yeux elle tendit ses lèvres. Géraldine l'enlaça de ses bras et lui donna un baiser brûlant. La jeune femme se colla à elle et rendit le baiser avec fougue. Puis rouvrant les yeux, elle se recula légèrement et dit :
- Marquise, lorsque vous m'embrassez, j'ai l'impression que c'est la bouche d'Amaury que j'embrasse. Les baisers que j'ai partagés avec lui sont les mêmes…
- C'est sans doute parce que c'est moi qui lui ai appris à embrasser …
- Mais n'est ce pas un peu incestueux ?
- Dans l'histoire ancienne, les membres de la famille apprenaient la vie aux plus jeunes, lorsque ceux-ci étaient en âge de se marier. Bon, maintenant, il faut te préparer … déshabille toi s'il te plait
Sans hésiter, la jeune fille se mit complètement nue devant son aînée. Géraldine la détailla quelques secondes, et tournant autour d'elle, elle caressa toutes ses rondeurs en disant.
- Tu es une très jolie jeune femme Sophie. Tes formes sont pleines, ta peau est douce et Amaury sera fou de joie de pouvoir te déflorer. Il te montrera plusieurs manières de donner du plaisir à a partenaire, laisse toi guider, c'est un très bon amant.
- Vous me troublez Marquise. Vos mains sont douces, vos mots sont des caresses qui exacerbent mon impatience d'être à la nuit prochaine.
La future mariée avait préparé tous ses vêtements du jour, et les avait disposés sur le lit. La Marquise s'agenouilla devant elle pour l'aider à enfiler la très jolie culotte longue fendue en soie finement décorée de broderies en forme de fleurs. Se redressant, elle plaça le corset brodé, plaçant elle-même les seins de la fille dans les corbeilles qui faisaient "pigeonner", la jolie poitrine. Elle le serra sans excès pour laisser la jeune mariée respirer librement. Elle fit assoir Sophie pour lui enfiler les bas blancs retenus par de jolies jarretières aux fleurs colorées. Elle la fit se relever pour attacher à sa taille un jupon léger, puis après quelques secondes de concentration, elle fit passer la magnifique robe jaune paille par-dessus sa tête et fixa les attaches.
Géraldine prit Sophie par la main et la guida jusque devant la grande glace pour qu'elle puisse s'y voir
- Regarde comme tu es belle, je vais appeler Emeline pour qu'elle termine ta coiffure et ton maquillage, mais je te trouve déjà sublime. Je regrette de ne pas avoir été assez persuasive avec Aymard, j'aurais tant aimé t'avoir comme bru…
- Je vous remercie de toutes ces gentilles pensées Marquise. Mais si je ne suis pas votre bru, je m'emploierai à donner du plaisir à votre fils…
- Tu es adorable
La Marquise posa un petit baiser sur la bouche de la future mariée, puis elle sortit pour donner des instructions à la jeune Emeline qui s'empressa de rejoindre Sophie pour finir de la préparer. Elle rejoignit ensuite Edgar, pour vérifier avec lui, si les préparatifs du repas de noce étaient terminés, et revérifier la liste des invités ayant répondu favorablement.
La veille, elle avait parlé avec les parents de Sophie, qui étaient fort contrariés que plusieurs de leurs amis aient décliné leur invitation, sous prétexte qu'ils trouvaient indécent de voir Sophie se marier avec un homme de plus de trente ans qu'elle. Arnaud Bertin de Ribières était fou de rage et envisageait de demander "réparation sur le champ" à certains d'entre eux, qui avaient accompagné leur refus de commentaires désobligeant à l'égard des mariés. Géraldine, ne parvenant pas à calmer le Baron Arnaud, elle fit appel à son époux, pour qu'il le raisonne.
Donc, elle fit le point avec Edgar puis, Aymard alla chercher le Comte Gontrand pour l'emmener à l'église du village où devait avoir lieu la bénédiction. Une fois qu'ils furent partis, Géraldine rejoignit la future mariée dans ses appartements. Elle félicita Emeline qui avait fini de préparer la jeune femme et resta seule un moment avec la future maîtresse de son fils.
- Ce soir, je viendrai te chercher dans les appartements de Gontrand pour te conduire dans ceux d'Amaury où tu connaitras l'amour vrai pour la première fois.
- Vous ne craignez pas que vos gens s'étonnent de nous voir passer ?
- Ils ne nous verrons pas. Dans ce château, il y a des passages secrets que nous emprunterons pour nous déplacer en toute discrétion …
- Oh ! Un peu comme dans les contes de fées ?
- Oui, mon grand oncle qui a fait reconstruire ce château, était un peu libertin. Et je lui en suis reconnaissante. Mais tu ne parleras de cette particularité à personne. Seul Amaury connait ce secret. Pour éviter que tu ne fasses un impair, je te banderai les yeux pour cette première fois. Ensuite, lorsque tu reviendras, Amaury te rejoindra pour que vous puissiez vous aimer à nouveau.
- C'est terriblement romantique …
- Un détail, où en es tu de tes lunes ? Es tu fertile en ce moment ?
- Oui, il ya a de fortes chances pour que nous mettions un enfant en route dès la première fois que je serais à votre fils …
- Parfait ! Gontrand, que je connais depuis ma plus petite enfance, m'a expliqué son projet. J'en suis totalement solidaire. Je te rappelle qu'il faut faire totalement confiance à Amaury, et suivre ses initiatives, même si parfois elles te semblent étranges. Il ne veut que ton bien et votre plus grand plaisir
- Je vous le promets Marquise
- Bon alors donne moi un gros baiser et allons y …
La jeune femme se serra contre son aînée et l'embrassa à pleine bouche sans même fermer les yeux
- Merci pour tout ce que vous faites Marquise …
Malgré l'absence des "pisse froid" qui avaient refusé l'invitation, le mariage se déroula de parfaite manière. La gaité et l'humour y prirent une grande place, et tous les préparatifs, conjointement réalisés par les domestiques du Comte et du Marquis, furent un vrai succès.
Le Marquis et son épouse sachant très bien recevoir, les festivités se poursuivirent jusque tard dans la soirée. Lorsque Gontrand émit le vœu de se retirer, Sophie lui donna le bras et ils se rendirent dans les appartements du Comte.
Une fois dans la chambre, le comte parla :
- Merci Sophie d'être si belle et si gentille. Lorsque j'étais bien plus jeune, j'aurais adoré épouser une belle jeune femme comme toi. Ce soir, Géraldine va venir te chercher, et j'espère qu'Amaury et toi allez très vite me donner un descendant …
- Vous appelez la Marquise par son prénom ?
- Oui . D'abord parce que je la connais depuis ses premiers jours… Ensuite, puisque nous sommes mari et femme, je te livrerai tous mes secrets, et tu comprendras encore mieux les raisons qui m'ont poussé à ce petit stratagème …
- Merci de votre confiance, Monsieur mon mari. Je vous jure que je n'aurai aucun secret pour vous, et que je ne trahirai jamais votre confiance.
- Merci petite, tu es vraiment digne d'être mon épouse et de tout savoir.
Soudain, Géraldine, toussota et fit son apparition à le porte de la chambre, une écharpe à la main. La voyant, Gontrand lui dit :
- Merci Géraldine, je te suis infiniment reconnaissant de servir mon projet. Grand merci de donner à ces enfants la possibilité de s'aimer pleinement et discretement, en espérant que cet amour porte rapidement ses fruits…