Le journal intime
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-05-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le journal intime
(Histoire inspirée d’une idée de Coralie avec qui j’ai eu un échange de courriels. Malheureusement, j’ai égaré son adresse mail. Si elle me lit, je la remercie de bien vouloir me dire ce qu’elle pense de ce récit)
Le train au départ de Montparnasse, arriva en gare de Chartres à 8 h 12. Quand Coralie descendit sur le quai, le ciel gris et pluvieux d’Île-de-France qu’elle avait quitté avait laissé place à un soleil timide. Pendant qu’elle passait un gilet, un courant d’air frais lui souleva sa mini-robe légère, laissant apparaître ses cuisses fines, lisses et blanches et même sa petite culotte. Bienheureux celui qui avait su profiter de cet instant fugace ! À l’horizon, quelques cumulus paresseux dissimulaient parfois l’astre solaire pas encore très haut. Coralie sortit sur la place Semard. Le vent n’apportait aucune odeur de pot d’échappement comme à Paris, mais un parfum de viennoiseries qui lui excita l’appétit ; le bruit des véhicules était lointain. À une heure de la capitale, Chartres sentait bon la province.
Cela faisait dix ans maintenant que Coralie, une jolie jeune femme brune d’une trentaine d’années, avait quitté le foyer parental pour aller vivre à Paris. Elle y suivit des études d’infirmière puis fut engagée dans une maison de retraite d’un standing correct, sans plus, dans le XIVe arrondissement. Elle-même habitait vers la porte de Vanves, mais aujourd’hui, elle revenait au domicile familial pour une triste besogne. Coralie, dont le père était décédé dix-huit ans auparavant, venait de perdre sa mère d’une mauvaise grippe la semaine passée. Elle devait vider le logement que ses parents occupaient pour le restituer au bailleur.
L’entrée principale de l’immeuble se trouvait rue du Ravin, non loin de la gare. Coralie s’y rendit à pied. L’appartement, situé au premier étage, était vétuste, mais vaste. Deux fenêtres donnaient sur la rue du Ravin et deux autres sur la rue de la Couronne. Le bâtiment comptait quatre logements et le propriétaire de celui de la mère de Coralie souhaitait effectuer des travaux de rénovation importants avant de le relouer. Il lui avait laissé jusqu’à la fin du mois pour déménager. Coralie y venait aujourd’hui pour estimer la charge que cela allait lui occasionner.
La jeune femme jeta un rapide coup d’œil à la boîte à lettres marquée « Anne-Marie Breton », cueillit quelques publicités qui débordaient, puis grimpa les marches de bois, la main sur la rampe polie par le temps. L’escalier craquait et, comme à chaque fois, l’odeur de la cire la renvoyait à son enfance. Elle sortit le trousseau de clés que l’hôpital lui avait rendu et pénétra dans le logement. Elle s’installa dans le canapé vieux rose comme elle en avait l’habitude quand elle rendait visite à sa mère, mais aujourd’hui personne ne pouvait lui préparer de café à part elle-même ; ce à quoi elle se consacra avant de revenir s’assoir. Sa tasse sur la table de salon, Coralie observa en soupirant la lourde bibliothèque en noyer qui lui faisait face. « Quel boulot ! » pensa-t-elle en cessant de compter mentalement les livres. Puis elle se leva, regarda les ouvrages un à un et explora les tiroirs. L’un d’eux était vide hormis un carnet vert bouteille demi-format. La couverture de cuir était munie d’une serrure fermée, mais une minuscule clé dorée était restée dessus. Coralie la manipula et ouvrit le calepin. La première page était blanche, mais la seconde portait un titre étonnant : « Mes péchés non avoués ». Coralie se rassit, prit une gorgée de café et tourna le feuillet avec curiosité. Une belle écriture bleue de stylo-plume remplissait la page. Les premiers mots de la première ligne étaient : « Pour toi, ma fille chérie, Coralie… ». La jeune femme en eut la gorge serrée, et une larme perla à ses yeux. Elle respira un grand coup et se jeta à corps perdu dans la lecture.
*
« Tu avais onze ans lorsque ton père est mort. Cette disparition soudaine nous a beaucoup affectées toutes les deux. Tu t’es rapprochée de moi et moi… de qui j’ai pu. Ton père était croyant, sans plus. Nous allions bien à la messe le dimanche, mais il aimait surtout le coup de blanc qu’il buvait avec ses copains avant de revenir à la maison pour le repas dominical. Je ne l’ai jamais vu franchir le rideau d’un confessionnal et manger de la viande le vendredi ne le dérangeait aucunement. Dire qu’il avait la foi du charbonnier serait peut-être exagéré, mais plutôt je crois une foi de convenance. J’allais moi-même me confesser une fois par mois et le curé de la paroisse me demandait souvent de lui envoyer mon mari à confesse ; j’ai essayé, mais c’était peine perdue. Quand je fus veuve, c’est donc tout naturellement que je me suis rapprochée du père Poitevin. J’ai d’abord œuvré bénévolement pour les indigents de la paroisse. Plus tard, j’ai fini par confier au curé que la pension de réversion de ton père ne me suffisait plus, d’autant que tu envisageais déjà le métier d’infirmière ce qui nécessitait pour toi d’aller à Paris. Une place venait de se libérer à la maison de retraite paroissiale dont il s’occupait avec la responsable Hélène Bourguignon. Le matin, il fallait s’occuper de la toilette de certaines personnes handicapées et l’après-midi faire le ménage dans le bâtiment. Ce n’était pas énormément payé, mais cela ne remettait pas en cause les diverses allocations dont je bénéficiais par ailleurs alors j’acceptai.
Hélène Bourguignon était une salope. Oui, je dis bien : une salope. Tu ne m’as jamais entendu dire de mots vraiment grossiers, mais cette femme mérite amplement ce qualificatif. Elle avait pensé à quelqu’un de ses connaissances pour ce poste et elle me faisait payer cher le fait que le père Poitevin m’avait choisie pour celui-ci. Combien de fois m’a-t-elle appelée pour laver un résident qui avait fait sous lui alors que ce n’était pas mon étage ? Combien de fois a-t-elle, paraît-il involontairement, renversé le seau d’eau dont je me servais pour laver le sol ? Combien de fois encore s’est-elle moquée de mon embonpoint devant les collègues ? J’en passe, mais je persistais, parfois en pleurant, mais surtout en serrant les dents et en pensant fort à toi. »
Coralie posa le carnet ouvert sur le canapé et se mit à pleurer doucement. Sa mère ne lui avait jamais parlé de ses difficultés. Quand elle pense qu’elle-même trouvait normal de se faire payer ses études ! Coralie essuya ses larmes d’un revers de manche, reprit le calepin et se plongea à nouveau dans la lecture.
« Plusieurs fois, j’en ai parlé au père Poitevin, mais il éludait la question en affirmant qu’Hélène Bourguignon était la femme à poigne dont il avait besoin et qu’elle gérait la maison de retraite avec brio. En bonne chrétienne, je devais pardonner ses excès, affirmait-il. Mon univers était donc gris et ne semblait pas devoir s’éclaircir jusqu’au jour où nous avons accueilli un nouveau résident.
Il s’appelait N’Zinga, il était noir et d’origine sénégalaise. Devenu tétraplégique à la suite d’une maladie évolutive et incurable, il avait aussi perdu l’usage de la parole. Chauve, le blanc des yeux jauni, le teint cireux il était décharné. Seul son torse semblait encore avoir un peu de muscles. L’EHPAD ne souhaitait plus le garder. Il lui restait peut-être un an à vivre et, n’écoutant que sa charité chrétienne, le père Poitevin a préféré le faire transférer sous la coupe d’Hélène plutôt qu’en soins palliatifs. Je vais ouvrir ici une parenthèse qui te paraîtra saugrenue et hors sujet, voire choquante, mais dont tu comprendras la finalité plus loin dans mon récit.
Ton père et moi faisions rarement l’amour et je n’ai jamais connu d’orgasmes avec lui. Comme j’étais vierge quand nous nous sommes mariés, ce que je connaissais de l’amour physique était mince. Au lit, quand il en avait envie, il m’embrassait avec sa langue, me léchait les seins et quelquefois le sexe. Ensuite, il se relevait à genoux, plongeait son pénis dans ma bouche et remuait jusqu’à cracher son sperme au fond de ma gorge. De temps en temps, il enfonçait sa verge dans mon vagin et c’est là qu’il déversait son foutre. C’est à un de ces moments que tu as été conçue, ma fille. Quand c’était fini pour lui, il me tournait le dos et s’endormait. Quelquefois, je me masturbais et je geignais volontairement fort à ses côtés pour l’exciter à nouveau, mais il ne prêtait déjà plus attention à moi. Sinon l’orgasme par la pénétration, j’en ai effectivement entendu parler, mais je ne l’ai jamais connu avec lui, pas plus que la sodomie. »
Coralie leva les yeux du carnet et restait bouche bée. Elle se repositionna sur le canapé pour s’assoir en tailleur, la robe relevée à hauteur des hanches. Sa mère se livrait ici à une description par le menu de ses nuits d’amour et la jeune femme ne parvenait pas à savoir si elle devait s’en offusquer. Nous sommes généralement tous ignorants des pratiques sexuelles de nos parents. Quelquefois, enfant, on a pu les surprendre à un moment délicat, mais connaître exactement les détails de ce qu’ils pratiquaient dans l’intimité, c’est une autre affaire. À la lecture du journal, Coralie sentait la pointe de ses seins durcir et une légère humidité perler dans sa culotte. Le récit de sa mère l’excitait réellement, bien qu’elle s’en défendît.
« Pour en revenir à N’Zinga, il restait allongé sur le dos toute la journée, sauf quand les médecins ou infirmiers le disposaient dans un fauteuil roulant pour l’emmener dans le couloir ou exceptionnellement dans le parc quand le temps le permettait. La première fois que j’ai lavé cet homme, j’ai enlevé drap et couverture puis, avec bien du mal, son pyjama. Quand j’ai baissé son pantalon, j’ai eu un choc phénoménal. Phénoménal, c’est le mot juste pour désigner l’appareil génital dont il était doté. Je revis rapidement en pensée celui de ton père qui me sembla subitement ridiculement petit. C’était comme comparer un concombre avec une carotte. Les poils pubiens de cet homme étaient crépus et noirs comme avaient dû l’être ses cheveux. Sa verge au repos était presque aussi longue que son avant-bras et ses testicules gros comme des kiwis de bonne taille. Comme beaucoup de ses compatriotes, il était circoncis, ce qui me permit d’évaluer facilement la base de son gland à presque la largeur de la paume de ma main. Une fraction de seconde, je ne pus m’empêcher d’imaginer ce membre hors normes en érection. Mon vagin, sec depuis des années, se mit à tant lubrifier que je fus obligée de m’essuyer dans les toilettes après que j’ai eu terminé mon travail. Le soir dans mon lit, je repensai à ce que j’avais vu le matin même. Je n’ai pas honte de te le dire, je me suis masturbée furieusement, me déclenchant plusieurs orgasmes en fantasmant sur son pénis, moi qui ne m’étais pas touchée depuis des années. Le lendemain matin, j’étais pressée de faire la toilette de N’Zinga. À dire vrai, ma culotte était mouillée avant même de pénétrer dans sa chambre. Si la veille, il ne m’avait pas observée une seule fois, cette fois-ci je vis dans son regard une certaine lueur d’intérêt. Je passai l’éponge doucement sur son corps noueux d’abord sur chaque jambe puis sur sa poitrine et son ventre. Ma main était irrésistiblement attirée vers son sexe et je passai l’éponge dessus plus que nécessaire. N’Zinga s’en aperçut et, tout en me regardant intensément et, à mon plus grand étonnement compte tenu de son état de santé, se mit à bander. Phénoménal, c’est le terme que j’ai utilisé plus haut, mais son sexe en érection était bien plus que cela, il était prodigieux, démesuré, pharaonique, en un mot : titanesque. En songeant à quelques objets dont je connaissais par cœur les mesures exactes, j’évaluai les dimensions de ce monstre à une trentaine de centimètres de long sur un diamètre de sept à huit selon l’endroit de la hampe considéré. Je ne pus m’empêcher de saisir la verge durcie à la base pour passer innocemment l’éponge sur le gland, j’ai cru prendre en main un morceau de bois. Lui me regardait intensément, semblant me dire “Prends-le, il est pour toi”. Mal à l’aise, je lâchai sa bite, terminai sa toilette et recouvris son corps avec le drap. On aurait dit un chapiteau ! Je le quittai peu après pour d’autres tâches, mais son regard semblait s’être soudain attristé.
Le lendemain, mon cœur battait la chamade avant de pénétrer dans sa chambre. Quand il me vit, je crus déceler un sourire dans ses yeux et je le lui rendis en lui disant les paroles réconfortantes que l’on profère habituellement aux malades. Quand j’ôtai le drap, il bandait déjà dans son pyjama et quand il fut nu je contemplai, admirative, son mât de cocagne. Son regard était éloquent, puis il ferma les yeux. Je pris son membre de la main droite, mes doigts ne faisaient pas le tour, et je commençai à le masturber. Ce n’était pas chose aisée du fait de sa circoncision, car il n’y avait pas de prépuce pour découvrir et recouvrir le gland noir. J’eus alors l’idée d’utiliser l’éponge de la toilette pour lui caresser le frein. Son pénis était plaqué sur son torse et l’extrémité arrivait à hauteur de ses seins. Je mouillai l’éponge régulièrement et frottai de plus en plus vite quand brusquement, une marée blanche jaillit du méat pour lui inonder le cou. Il grogna puis je sentis s’apaiser la tension des muscles encore valides qui lui restaient. Je crus distinguer dans son regard comme un remerciement et un soulagement. J’essuyai le sperme avec l’éponge puis finis sa toilette avant de quitter la chambre. J’avais une envie folle de me masturber, mais ce n’était ni le lieu ni le moment. »
Machinalement, tout en lisant, Coralie glissa une main dans sa culotte et effleura son sexe épilé qui suintait. Elle ressortit ses doigts mouillés et les plaça sous son nez. Le parfum d’amour lui vrilla le ventre de désir, mais elle voulut l’ignorer et se replongea dans sa lecture.
« Pendant ce temps, je continuais à me confesser une fois par mois, mais je n’avouai jamais au père Poitevin ce que j’estimais au premier abord être un énorme péché. D’une part parce que je me trouvais trop honteuse de cette luxure, mais surtout et malgré le secret de la confession, je craignais qu’il en parlât à Hélène. Elle en aurait profité pour me licencier sur le champ. Je trouvai alors une excuse fort pratique dans le sens où cet homme, privé de ses quatre membres et incapable de bouger, ne pouvait assouvir ses besoins sexuels seul et qu’il lui fallait absolument l’aide d’un tiers. J’étais donc automatiquement pardonnée, inutile d’en faire référence. Je me suis souvenue de certaines petites annonces de gens qui se définissaient comme “assistant sexuel” et finalement, m’assimilais à eux.
Je branlais N’Zinga tous les matins, quand un jour, malgré mes efforts, il ne parvint pas à l’érection. Déçue, j’eus soudain une idée en repensant à ce que ton père me demandait quelquefois quand nous faisions l’amour. Je pris la verge molle d’une main et portai le gland à mes lèvres tandis que, de l’autre main, je lui malaxai les couilles fermement. Il me fallut ouvrir grand la bouche pour enfourner cette bite et j’eus vite mal à la mâchoire. Quelques mouvements aller-retour et je sentis dans ma main durcir le membre extraordinaire de cet homme. Je décidai de continuer jusqu’au bout, enfonçant le pénis dans ma bouche, jusqu’à avoir des haut-le-cœur. Quand je n’en pus plus d’avoir la bouche grande ouverte, je léchai le gland et tout le long de la verge jusqu’aux testicules. Je remontai ensuite gober à nouveau l’extrémité sensible du pénis. Je me prêtai à cette manœuvre plusieurs fois de suite quand tout à coup j’entendis un grognement au milieu de soupirs saccadés. Je fis plonger le sexe le plus loin possible dans ma bouche et reçus plusieurs décharges de sperme. Il y en avait tant et tant que je ne pus tout retenir. Du liquide séminal s’écoulait par les commissures de mes lèvres, bien que j’en avalasse un maximum. Je ne pensais d’ailleurs pas qu’un homme eût pu en éjaculer une telle quantité. Quand ce fut terminé, je me relevai et lui souris, le menton brillant et dégoulinant. Je m’essuyai avec sa serviette et lui fis sa toilette comme s’il ne s’était rien passé. N’Zinga avait les yeux fermés et respirait calmement, apaisé.
Bien sûr, la fellation devint la norme entre nous, mais l’instinct est tel qu’il me vint une autre idée. J’avais lu que des femmes obtenaient l’orgasme par la pénétration et les mouvements du pénis de l’homme dans leur vagin. Comme je te l’ai déjà dit plus haut, je n’ai jamais connu ça avec ton père, seul homme de ma vie jusque-là. Soit qu’il ne fût pas assez patient et qu’il éjaculât trop tôt, soit que sa bite ne fût pas assez épaisse. N’Zinga du fait de sa circoncision, était assez long à jouir et en ce qui concerne l’épaisseur, il était largement pourvu. Un matin donc, je l’excitai de la main et de la bouche jusqu’à une érection en béton. Les infirmières comme les femmes de service étaient peu habillées du fait de l’extrême chaleur régnant dans l’établissement. Une blouse par-dessus un soutien-gorge (et encore…) et la culotte c’était tout. Je fis glisser la mienne jusqu’aux chevilles et la laissai à terre. Je remontai ma blouse jusqu’au nombril, montai sur le lit et enjamba le corps amaigri. À genoux, je pris son sexe et le posai sur ma chatte trempée, puis tout doucement, je le fis pénétrer en moi. Contrairement à ce que je craignais, mon vagin n’avait pas perdu l’habitude, il mouillait, s’écartait et s’étirait magnifiquement bien sous la poussée de ce membre délirant. Quand il parvint au col de l’utérus (sa bite était trop longue d’une dizaine de centimètres), je stoppai l’avancée et entamai un mouvement de va-et-vient d’abord lentement puis de plus en plus rapidement. N’Zinga paraissait serein, sa respiration était profonde et paisible ; tout comme moi, il appréciait grandement le coït que je lui offrais. Mon vagin dégoulinait de cyprine pour faire coulisser cet énorme mandrin et, à peine quelques minutes plus tard, je ressentis une légère contraction qui me fit émettre un faible cri. Cette contraction fut suivie d’une deuxième puis d’une troisième et enfin d’une série interminable de spasmes vaginaux et j’émis une plainte bestiale. Je jouissais enfin dans l’acte sexuel ! Je fis durer cet orgasme tant espéré jusqu’à l’éjaculation du sexe qui me pénétrait. Quand nous nous sommes séparés, mon vagin éjecta avec un bruit mouillé un mélange de nos deux fluides corporels qui vint recouvrir le pénis et les testicules de N’Zinga. Ce dernier ouvrit les yeux et j’y lus, sinon de l’amour, au moins une véritable reconnaissance. Heureusement, j’avais de quoi faire la toilette de nos deux corps. Quand je suis partie, j’ai même failli oublier ma culotte restée à même le sol. »
Le cœur de Coralie battait la chamade. Sans même s’en être aperçue, elle avait à nouveau glissé la main dans sa culotte et avait fait pénétrer deux doigts dans son vagin tout en titillant son clitoris. Une tache mouillée se formait sous elle sans qu’elle s’en rendît compte. Elle demeurait perplexe quant à ce récit, mais elle tournait tout de même les pages du carnet avec avidité.
« Tous les jours où j’allais travailler, je nous faisais tous deux jouir intensément. Les orgasmes que me procurait son membre étonnant rattrapaient tous ceux que je n’avais pas connus avec ton père. Mais je n’étais pas encore totalement satisfaite, il me restait encore une chose à expérimenter. Dans le même ouvrage où j’avais lu qu’il était possible d’avoir un orgasme pendant la pénétration, j’avais aussi découvert que ce même orgasme pouvait parfois être obtenu par la sodomie. Quoique toutes les femmes ne fussent pas forcément concernées, j’espérais bien en faire partie. Seulement, il y avait un hic. Si je m’imaginais parfaitement la sodomie en me faisant pénétrer par un pénis de la taille de celui de ton père, je voyais mal l’énormité de N’Zinga me colmater le fondement. J’eus alors une idée.
Le matin même de ma décision, j’avais pris dans les affaires de toilette de l’huile d’amande douce dont on se sert pour calmer les irritations cutanées bénignes de certains résidents. Ô joie ! Quand N’Zinga me vit arriver, il avait déjà une érection d’étalon en rut. Je lui fis quelques caresses, je le suçai un peu puis me mis à cheval sur lui. Cet homme pensait sans doute que nous allions faire comme d’habitude, mais au lieu de cela, je frottai son pénis avec l’huile d’amande ainsi que mon anus. J’en fis même pénétrer un peu au début du rectum. Je pris alors sa verge et plaquai le gland non pas sur ma nymphe, mais contre mon anus. N’Zinga ne s’aperçut pas immédiatement du changement. Quand je commençai à m’enfiler sur lui, il ouvrit les paupières et me lança un regard étonné. Ce fut moi qui fermai les yeux et j’appuyai pour faire rentrer ce gland monstrueux dans mon rectum. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Quelle douleur ! Le sphincter peinait à s’écarter, je m’empalai millimètre par millimètre. À chaque avancée, j’attendais une minute en serrant les dents, puis je recommençai la manœuvre. J’ai souffert le martyre pendant dix minutes en respirant comme une forge quand, aidé par le lubrifiant, le pénis gonflé me pénétra enfin les entrailles sur quinze centimètres d’un seul coup. Je ne pus contenir un cri de douleur et de plaisir à la fois. Quand N’Zinga baisait ma chatte, son membre était trop long, alors je m’appliquai à ce que ce ne fût pas le cas ici. Je réussis à m’enfoncer la verge de l’homme dans mon rectum de dix centimètres supplémentaires avec peine, puis les cinq derniers qui furent pour moi un véritable supplice. Alors débutèrent les longs allers-retours. Je remontais les fesses jusqu’à la base du gland puis redescendais d’un seul coup les fesses contre son ventre. Je recommençais encore et encore, les boyaux dilatés. Malheureusement, je ne sentis pas les prémices de l’orgasme espéré alors je décidai de m’aider un peu. Pour cela, je glissai un doigt au début de mon vagin, récupérai un peu de cyprine et titillai mon clitoris. Je n’étais pas experte en amour physique, loin de là, mais par chance je réussis à me déclencher un orgasme hors du commun, en même temps que N’Zinga éjaculait son sperme dans mes fesses. Je restai immobile sur lui pendant quelques instants nous laissant reprendre notre souffle, puis retirai la verge qui avait perdu de sa vigueur. Sentir toute la longueur de ce membre glisser doucement en dehors de mon rectum fut une sensation délicieusement inoubliable. »
Coralie n’en pouvait plus. Elle posa le journal intime à côté d’elle, étendit les jambes et tira sur sa culotte mouillée pour la projeter à l’autre bout de la pièce d’un geste vif du pied. Elle s’allongea sur le canapé, écarta les cuisses et ajouta un troisième doigt aux deux premiers qui lui massaient déjà le vagin. Elle fit activement aller et venir ce godemiché improvisé dans son sexe tandis que son pouce frappait son clitoris au même rythme. L’excitation due au récit de sa mère était parvenue à son comble et peu après, Coralie poussa fort un cri de délivrance lorsque l’orgasme la tétanisa. Quand elle eut repris ses esprits, elle s’essuya l’entrejambe avec quelques mouchoirs en papier. Elle en conserva deux ou trois contre son périnée, puis se ressaisit du carnet, soulagée.
« Ce fut la dernière fois que je fis l’amour avec N’Zinga. Hélène m’avait fait descendre d’un étage pour remplacer une collègue en congé pendant une semaine. Ce qui ne l’empêchait pas de venir me harceler, surtout quand je faisais le ménage à genoux en frottant par terre. “Alors Nini la grosse ! (elle m’appelait Nini, car elle savait que je n’aimais pas ça.) Frotte autant que tu es stupide !” Ou encore “T’as pas le bout de tes mamelles qui touchent le sol Nini quand tu frottes comme ça ?” Bref, de nombreuses amabilités comme celles-ci et elle avait beaucoup d’imagination. Toutefois, rassure-toi ma fille, je finis par moucher cette salope et la faire taire définitivement d’une manière à laquelle je n’aurais jamais pensé.
« La semaine suivante, je repris la gestion de mon étage. Le matin, je ne pus m’occuper de N’Zinga comme je l’aurais souhaité faute de temps et l’après-midi, je repris le ménage du couloir. C’est alors qu’en passant le balai devant sa chambre, j’entendis des bruits bizarres. Cela ressemblait à des plaintes. Inquiète pour son occupant, j’ouvris la porte doucement et ce que je vis me cloua sur place. N’Zinga n’avait pas besoin de moi, et pour cause ! Hélène Bourguignon, oui Hélène Bourguignon en personne chevauchait l’énorme vit du Sénégalais la blouse remontée au nombril et la culotte entre les dents ! La salope avait précédemment écouté avec une grande attention le récit qu’avait fait l’infirmière de l’étage à propos du sexe de N’Zinga. Une idée diabolique me vint alors et je sortis mon téléphone portable. Tout à sa lubricité, Hélène ne s’aperçut de rien et je réalisai une dizaine de photos avant de refermer la porte, un large sourire sur mon visage.
La suite, tu la devines. À la première tentative de déstabilisation d’Hélène, je lui montrai les photos et la menaçai de tout révéler au père Poitevin. Quand elle les vit, elle changea de couleur et ravala la remarque grossière qu’elle s’apprêtait à faire. Par la suite, elle me ficha une paix royale jusqu’à mon départ en retraite quelques années plus tard. Quant à N’Zinga, il mourut à la fin de la semaine.
Voilà ma chérie quels sont mes péchés non avoués. Si tu lis ce carnet, c’est que je suis déjà devant mon créateur qui m’enverra peut-être quelques siècles au purgatoire, mais que sont quelques siècles devant l’éternité ?
J’espère surtout ne pas t’avoir trop froissée et surtout, ne laisse jamais personne te harceler.
Ta maman qui t’aime. »
Coralie ferma le carnet, rêveuse. Aurait-elle le courage d’avouer ce qu’elle venait de lire à sa fille si elle en avait une ? Rien n’est moins sûr et pourtant… Si ce carnet, outre son contenu sulfureux, devait prouver une chose, c’est bien l’amour inconditionnel qu’une mère porte à son enfant.
« J’aurai une fille Maman et j’écrirai à la suite de ton histoire. C’est promis. » Murmura Coralie, la gorge encore serrée.
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Le train au départ de Montparnasse, arriva en gare de Chartres à 8 h 12. Quand Coralie descendit sur le quai, le ciel gris et pluvieux d’Île-de-France qu’elle avait quitté avait laissé place à un soleil timide. Pendant qu’elle passait un gilet, un courant d’air frais lui souleva sa mini-robe légère, laissant apparaître ses cuisses fines, lisses et blanches et même sa petite culotte. Bienheureux celui qui avait su profiter de cet instant fugace ! À l’horizon, quelques cumulus paresseux dissimulaient parfois l’astre solaire pas encore très haut. Coralie sortit sur la place Semard. Le vent n’apportait aucune odeur de pot d’échappement comme à Paris, mais un parfum de viennoiseries qui lui excita l’appétit ; le bruit des véhicules était lointain. À une heure de la capitale, Chartres sentait bon la province.
Cela faisait dix ans maintenant que Coralie, une jolie jeune femme brune d’une trentaine d’années, avait quitté le foyer parental pour aller vivre à Paris. Elle y suivit des études d’infirmière puis fut engagée dans une maison de retraite d’un standing correct, sans plus, dans le XIVe arrondissement. Elle-même habitait vers la porte de Vanves, mais aujourd’hui, elle revenait au domicile familial pour une triste besogne. Coralie, dont le père était décédé dix-huit ans auparavant, venait de perdre sa mère d’une mauvaise grippe la semaine passée. Elle devait vider le logement que ses parents occupaient pour le restituer au bailleur.
L’entrée principale de l’immeuble se trouvait rue du Ravin, non loin de la gare. Coralie s’y rendit à pied. L’appartement, situé au premier étage, était vétuste, mais vaste. Deux fenêtres donnaient sur la rue du Ravin et deux autres sur la rue de la Couronne. Le bâtiment comptait quatre logements et le propriétaire de celui de la mère de Coralie souhaitait effectuer des travaux de rénovation importants avant de le relouer. Il lui avait laissé jusqu’à la fin du mois pour déménager. Coralie y venait aujourd’hui pour estimer la charge que cela allait lui occasionner.
La jeune femme jeta un rapide coup d’œil à la boîte à lettres marquée « Anne-Marie Breton », cueillit quelques publicités qui débordaient, puis grimpa les marches de bois, la main sur la rampe polie par le temps. L’escalier craquait et, comme à chaque fois, l’odeur de la cire la renvoyait à son enfance. Elle sortit le trousseau de clés que l’hôpital lui avait rendu et pénétra dans le logement. Elle s’installa dans le canapé vieux rose comme elle en avait l’habitude quand elle rendait visite à sa mère, mais aujourd’hui personne ne pouvait lui préparer de café à part elle-même ; ce à quoi elle se consacra avant de revenir s’assoir. Sa tasse sur la table de salon, Coralie observa en soupirant la lourde bibliothèque en noyer qui lui faisait face. « Quel boulot ! » pensa-t-elle en cessant de compter mentalement les livres. Puis elle se leva, regarda les ouvrages un à un et explora les tiroirs. L’un d’eux était vide hormis un carnet vert bouteille demi-format. La couverture de cuir était munie d’une serrure fermée, mais une minuscule clé dorée était restée dessus. Coralie la manipula et ouvrit le calepin. La première page était blanche, mais la seconde portait un titre étonnant : « Mes péchés non avoués ». Coralie se rassit, prit une gorgée de café et tourna le feuillet avec curiosité. Une belle écriture bleue de stylo-plume remplissait la page. Les premiers mots de la première ligne étaient : « Pour toi, ma fille chérie, Coralie… ». La jeune femme en eut la gorge serrée, et une larme perla à ses yeux. Elle respira un grand coup et se jeta à corps perdu dans la lecture.
*
« Tu avais onze ans lorsque ton père est mort. Cette disparition soudaine nous a beaucoup affectées toutes les deux. Tu t’es rapprochée de moi et moi… de qui j’ai pu. Ton père était croyant, sans plus. Nous allions bien à la messe le dimanche, mais il aimait surtout le coup de blanc qu’il buvait avec ses copains avant de revenir à la maison pour le repas dominical. Je ne l’ai jamais vu franchir le rideau d’un confessionnal et manger de la viande le vendredi ne le dérangeait aucunement. Dire qu’il avait la foi du charbonnier serait peut-être exagéré, mais plutôt je crois une foi de convenance. J’allais moi-même me confesser une fois par mois et le curé de la paroisse me demandait souvent de lui envoyer mon mari à confesse ; j’ai essayé, mais c’était peine perdue. Quand je fus veuve, c’est donc tout naturellement que je me suis rapprochée du père Poitevin. J’ai d’abord œuvré bénévolement pour les indigents de la paroisse. Plus tard, j’ai fini par confier au curé que la pension de réversion de ton père ne me suffisait plus, d’autant que tu envisageais déjà le métier d’infirmière ce qui nécessitait pour toi d’aller à Paris. Une place venait de se libérer à la maison de retraite paroissiale dont il s’occupait avec la responsable Hélène Bourguignon. Le matin, il fallait s’occuper de la toilette de certaines personnes handicapées et l’après-midi faire le ménage dans le bâtiment. Ce n’était pas énormément payé, mais cela ne remettait pas en cause les diverses allocations dont je bénéficiais par ailleurs alors j’acceptai.
Hélène Bourguignon était une salope. Oui, je dis bien : une salope. Tu ne m’as jamais entendu dire de mots vraiment grossiers, mais cette femme mérite amplement ce qualificatif. Elle avait pensé à quelqu’un de ses connaissances pour ce poste et elle me faisait payer cher le fait que le père Poitevin m’avait choisie pour celui-ci. Combien de fois m’a-t-elle appelée pour laver un résident qui avait fait sous lui alors que ce n’était pas mon étage ? Combien de fois a-t-elle, paraît-il involontairement, renversé le seau d’eau dont je me servais pour laver le sol ? Combien de fois encore s’est-elle moquée de mon embonpoint devant les collègues ? J’en passe, mais je persistais, parfois en pleurant, mais surtout en serrant les dents et en pensant fort à toi. »
Coralie posa le carnet ouvert sur le canapé et se mit à pleurer doucement. Sa mère ne lui avait jamais parlé de ses difficultés. Quand elle pense qu’elle-même trouvait normal de se faire payer ses études ! Coralie essuya ses larmes d’un revers de manche, reprit le calepin et se plongea à nouveau dans la lecture.
« Plusieurs fois, j’en ai parlé au père Poitevin, mais il éludait la question en affirmant qu’Hélène Bourguignon était la femme à poigne dont il avait besoin et qu’elle gérait la maison de retraite avec brio. En bonne chrétienne, je devais pardonner ses excès, affirmait-il. Mon univers était donc gris et ne semblait pas devoir s’éclaircir jusqu’au jour où nous avons accueilli un nouveau résident.
Il s’appelait N’Zinga, il était noir et d’origine sénégalaise. Devenu tétraplégique à la suite d’une maladie évolutive et incurable, il avait aussi perdu l’usage de la parole. Chauve, le blanc des yeux jauni, le teint cireux il était décharné. Seul son torse semblait encore avoir un peu de muscles. L’EHPAD ne souhaitait plus le garder. Il lui restait peut-être un an à vivre et, n’écoutant que sa charité chrétienne, le père Poitevin a préféré le faire transférer sous la coupe d’Hélène plutôt qu’en soins palliatifs. Je vais ouvrir ici une parenthèse qui te paraîtra saugrenue et hors sujet, voire choquante, mais dont tu comprendras la finalité plus loin dans mon récit.
Ton père et moi faisions rarement l’amour et je n’ai jamais connu d’orgasmes avec lui. Comme j’étais vierge quand nous nous sommes mariés, ce que je connaissais de l’amour physique était mince. Au lit, quand il en avait envie, il m’embrassait avec sa langue, me léchait les seins et quelquefois le sexe. Ensuite, il se relevait à genoux, plongeait son pénis dans ma bouche et remuait jusqu’à cracher son sperme au fond de ma gorge. De temps en temps, il enfonçait sa verge dans mon vagin et c’est là qu’il déversait son foutre. C’est à un de ces moments que tu as été conçue, ma fille. Quand c’était fini pour lui, il me tournait le dos et s’endormait. Quelquefois, je me masturbais et je geignais volontairement fort à ses côtés pour l’exciter à nouveau, mais il ne prêtait déjà plus attention à moi. Sinon l’orgasme par la pénétration, j’en ai effectivement entendu parler, mais je ne l’ai jamais connu avec lui, pas plus que la sodomie. »
Coralie leva les yeux du carnet et restait bouche bée. Elle se repositionna sur le canapé pour s’assoir en tailleur, la robe relevée à hauteur des hanches. Sa mère se livrait ici à une description par le menu de ses nuits d’amour et la jeune femme ne parvenait pas à savoir si elle devait s’en offusquer. Nous sommes généralement tous ignorants des pratiques sexuelles de nos parents. Quelquefois, enfant, on a pu les surprendre à un moment délicat, mais connaître exactement les détails de ce qu’ils pratiquaient dans l’intimité, c’est une autre affaire. À la lecture du journal, Coralie sentait la pointe de ses seins durcir et une légère humidité perler dans sa culotte. Le récit de sa mère l’excitait réellement, bien qu’elle s’en défendît.
« Pour en revenir à N’Zinga, il restait allongé sur le dos toute la journée, sauf quand les médecins ou infirmiers le disposaient dans un fauteuil roulant pour l’emmener dans le couloir ou exceptionnellement dans le parc quand le temps le permettait. La première fois que j’ai lavé cet homme, j’ai enlevé drap et couverture puis, avec bien du mal, son pyjama. Quand j’ai baissé son pantalon, j’ai eu un choc phénoménal. Phénoménal, c’est le mot juste pour désigner l’appareil génital dont il était doté. Je revis rapidement en pensée celui de ton père qui me sembla subitement ridiculement petit. C’était comme comparer un concombre avec une carotte. Les poils pubiens de cet homme étaient crépus et noirs comme avaient dû l’être ses cheveux. Sa verge au repos était presque aussi longue que son avant-bras et ses testicules gros comme des kiwis de bonne taille. Comme beaucoup de ses compatriotes, il était circoncis, ce qui me permit d’évaluer facilement la base de son gland à presque la largeur de la paume de ma main. Une fraction de seconde, je ne pus m’empêcher d’imaginer ce membre hors normes en érection. Mon vagin, sec depuis des années, se mit à tant lubrifier que je fus obligée de m’essuyer dans les toilettes après que j’ai eu terminé mon travail. Le soir dans mon lit, je repensai à ce que j’avais vu le matin même. Je n’ai pas honte de te le dire, je me suis masturbée furieusement, me déclenchant plusieurs orgasmes en fantasmant sur son pénis, moi qui ne m’étais pas touchée depuis des années. Le lendemain matin, j’étais pressée de faire la toilette de N’Zinga. À dire vrai, ma culotte était mouillée avant même de pénétrer dans sa chambre. Si la veille, il ne m’avait pas observée une seule fois, cette fois-ci je vis dans son regard une certaine lueur d’intérêt. Je passai l’éponge doucement sur son corps noueux d’abord sur chaque jambe puis sur sa poitrine et son ventre. Ma main était irrésistiblement attirée vers son sexe et je passai l’éponge dessus plus que nécessaire. N’Zinga s’en aperçut et, tout en me regardant intensément et, à mon plus grand étonnement compte tenu de son état de santé, se mit à bander. Phénoménal, c’est le terme que j’ai utilisé plus haut, mais son sexe en érection était bien plus que cela, il était prodigieux, démesuré, pharaonique, en un mot : titanesque. En songeant à quelques objets dont je connaissais par cœur les mesures exactes, j’évaluai les dimensions de ce monstre à une trentaine de centimètres de long sur un diamètre de sept à huit selon l’endroit de la hampe considéré. Je ne pus m’empêcher de saisir la verge durcie à la base pour passer innocemment l’éponge sur le gland, j’ai cru prendre en main un morceau de bois. Lui me regardait intensément, semblant me dire “Prends-le, il est pour toi”. Mal à l’aise, je lâchai sa bite, terminai sa toilette et recouvris son corps avec le drap. On aurait dit un chapiteau ! Je le quittai peu après pour d’autres tâches, mais son regard semblait s’être soudain attristé.
Le lendemain, mon cœur battait la chamade avant de pénétrer dans sa chambre. Quand il me vit, je crus déceler un sourire dans ses yeux et je le lui rendis en lui disant les paroles réconfortantes que l’on profère habituellement aux malades. Quand j’ôtai le drap, il bandait déjà dans son pyjama et quand il fut nu je contemplai, admirative, son mât de cocagne. Son regard était éloquent, puis il ferma les yeux. Je pris son membre de la main droite, mes doigts ne faisaient pas le tour, et je commençai à le masturber. Ce n’était pas chose aisée du fait de sa circoncision, car il n’y avait pas de prépuce pour découvrir et recouvrir le gland noir. J’eus alors l’idée d’utiliser l’éponge de la toilette pour lui caresser le frein. Son pénis était plaqué sur son torse et l’extrémité arrivait à hauteur de ses seins. Je mouillai l’éponge régulièrement et frottai de plus en plus vite quand brusquement, une marée blanche jaillit du méat pour lui inonder le cou. Il grogna puis je sentis s’apaiser la tension des muscles encore valides qui lui restaient. Je crus distinguer dans son regard comme un remerciement et un soulagement. J’essuyai le sperme avec l’éponge puis finis sa toilette avant de quitter la chambre. J’avais une envie folle de me masturber, mais ce n’était ni le lieu ni le moment. »
Machinalement, tout en lisant, Coralie glissa une main dans sa culotte et effleura son sexe épilé qui suintait. Elle ressortit ses doigts mouillés et les plaça sous son nez. Le parfum d’amour lui vrilla le ventre de désir, mais elle voulut l’ignorer et se replongea dans sa lecture.
« Pendant ce temps, je continuais à me confesser une fois par mois, mais je n’avouai jamais au père Poitevin ce que j’estimais au premier abord être un énorme péché. D’une part parce que je me trouvais trop honteuse de cette luxure, mais surtout et malgré le secret de la confession, je craignais qu’il en parlât à Hélène. Elle en aurait profité pour me licencier sur le champ. Je trouvai alors une excuse fort pratique dans le sens où cet homme, privé de ses quatre membres et incapable de bouger, ne pouvait assouvir ses besoins sexuels seul et qu’il lui fallait absolument l’aide d’un tiers. J’étais donc automatiquement pardonnée, inutile d’en faire référence. Je me suis souvenue de certaines petites annonces de gens qui se définissaient comme “assistant sexuel” et finalement, m’assimilais à eux.
Je branlais N’Zinga tous les matins, quand un jour, malgré mes efforts, il ne parvint pas à l’érection. Déçue, j’eus soudain une idée en repensant à ce que ton père me demandait quelquefois quand nous faisions l’amour. Je pris la verge molle d’une main et portai le gland à mes lèvres tandis que, de l’autre main, je lui malaxai les couilles fermement. Il me fallut ouvrir grand la bouche pour enfourner cette bite et j’eus vite mal à la mâchoire. Quelques mouvements aller-retour et je sentis dans ma main durcir le membre extraordinaire de cet homme. Je décidai de continuer jusqu’au bout, enfonçant le pénis dans ma bouche, jusqu’à avoir des haut-le-cœur. Quand je n’en pus plus d’avoir la bouche grande ouverte, je léchai le gland et tout le long de la verge jusqu’aux testicules. Je remontai ensuite gober à nouveau l’extrémité sensible du pénis. Je me prêtai à cette manœuvre plusieurs fois de suite quand tout à coup j’entendis un grognement au milieu de soupirs saccadés. Je fis plonger le sexe le plus loin possible dans ma bouche et reçus plusieurs décharges de sperme. Il y en avait tant et tant que je ne pus tout retenir. Du liquide séminal s’écoulait par les commissures de mes lèvres, bien que j’en avalasse un maximum. Je ne pensais d’ailleurs pas qu’un homme eût pu en éjaculer une telle quantité. Quand ce fut terminé, je me relevai et lui souris, le menton brillant et dégoulinant. Je m’essuyai avec sa serviette et lui fis sa toilette comme s’il ne s’était rien passé. N’Zinga avait les yeux fermés et respirait calmement, apaisé.
Bien sûr, la fellation devint la norme entre nous, mais l’instinct est tel qu’il me vint une autre idée. J’avais lu que des femmes obtenaient l’orgasme par la pénétration et les mouvements du pénis de l’homme dans leur vagin. Comme je te l’ai déjà dit plus haut, je n’ai jamais connu ça avec ton père, seul homme de ma vie jusque-là. Soit qu’il ne fût pas assez patient et qu’il éjaculât trop tôt, soit que sa bite ne fût pas assez épaisse. N’Zinga du fait de sa circoncision, était assez long à jouir et en ce qui concerne l’épaisseur, il était largement pourvu. Un matin donc, je l’excitai de la main et de la bouche jusqu’à une érection en béton. Les infirmières comme les femmes de service étaient peu habillées du fait de l’extrême chaleur régnant dans l’établissement. Une blouse par-dessus un soutien-gorge (et encore…) et la culotte c’était tout. Je fis glisser la mienne jusqu’aux chevilles et la laissai à terre. Je remontai ma blouse jusqu’au nombril, montai sur le lit et enjamba le corps amaigri. À genoux, je pris son sexe et le posai sur ma chatte trempée, puis tout doucement, je le fis pénétrer en moi. Contrairement à ce que je craignais, mon vagin n’avait pas perdu l’habitude, il mouillait, s’écartait et s’étirait magnifiquement bien sous la poussée de ce membre délirant. Quand il parvint au col de l’utérus (sa bite était trop longue d’une dizaine de centimètres), je stoppai l’avancée et entamai un mouvement de va-et-vient d’abord lentement puis de plus en plus rapidement. N’Zinga paraissait serein, sa respiration était profonde et paisible ; tout comme moi, il appréciait grandement le coït que je lui offrais. Mon vagin dégoulinait de cyprine pour faire coulisser cet énorme mandrin et, à peine quelques minutes plus tard, je ressentis une légère contraction qui me fit émettre un faible cri. Cette contraction fut suivie d’une deuxième puis d’une troisième et enfin d’une série interminable de spasmes vaginaux et j’émis une plainte bestiale. Je jouissais enfin dans l’acte sexuel ! Je fis durer cet orgasme tant espéré jusqu’à l’éjaculation du sexe qui me pénétrait. Quand nous nous sommes séparés, mon vagin éjecta avec un bruit mouillé un mélange de nos deux fluides corporels qui vint recouvrir le pénis et les testicules de N’Zinga. Ce dernier ouvrit les yeux et j’y lus, sinon de l’amour, au moins une véritable reconnaissance. Heureusement, j’avais de quoi faire la toilette de nos deux corps. Quand je suis partie, j’ai même failli oublier ma culotte restée à même le sol. »
Le cœur de Coralie battait la chamade. Sans même s’en être aperçue, elle avait à nouveau glissé la main dans sa culotte et avait fait pénétrer deux doigts dans son vagin tout en titillant son clitoris. Une tache mouillée se formait sous elle sans qu’elle s’en rendît compte. Elle demeurait perplexe quant à ce récit, mais elle tournait tout de même les pages du carnet avec avidité.
« Tous les jours où j’allais travailler, je nous faisais tous deux jouir intensément. Les orgasmes que me procurait son membre étonnant rattrapaient tous ceux que je n’avais pas connus avec ton père. Mais je n’étais pas encore totalement satisfaite, il me restait encore une chose à expérimenter. Dans le même ouvrage où j’avais lu qu’il était possible d’avoir un orgasme pendant la pénétration, j’avais aussi découvert que ce même orgasme pouvait parfois être obtenu par la sodomie. Quoique toutes les femmes ne fussent pas forcément concernées, j’espérais bien en faire partie. Seulement, il y avait un hic. Si je m’imaginais parfaitement la sodomie en me faisant pénétrer par un pénis de la taille de celui de ton père, je voyais mal l’énormité de N’Zinga me colmater le fondement. J’eus alors une idée.
Le matin même de ma décision, j’avais pris dans les affaires de toilette de l’huile d’amande douce dont on se sert pour calmer les irritations cutanées bénignes de certains résidents. Ô joie ! Quand N’Zinga me vit arriver, il avait déjà une érection d’étalon en rut. Je lui fis quelques caresses, je le suçai un peu puis me mis à cheval sur lui. Cet homme pensait sans doute que nous allions faire comme d’habitude, mais au lieu de cela, je frottai son pénis avec l’huile d’amande ainsi que mon anus. J’en fis même pénétrer un peu au début du rectum. Je pris alors sa verge et plaquai le gland non pas sur ma nymphe, mais contre mon anus. N’Zinga ne s’aperçut pas immédiatement du changement. Quand je commençai à m’enfiler sur lui, il ouvrit les paupières et me lança un regard étonné. Ce fut moi qui fermai les yeux et j’appuyai pour faire rentrer ce gland monstrueux dans mon rectum. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Quelle douleur ! Le sphincter peinait à s’écarter, je m’empalai millimètre par millimètre. À chaque avancée, j’attendais une minute en serrant les dents, puis je recommençai la manœuvre. J’ai souffert le martyre pendant dix minutes en respirant comme une forge quand, aidé par le lubrifiant, le pénis gonflé me pénétra enfin les entrailles sur quinze centimètres d’un seul coup. Je ne pus contenir un cri de douleur et de plaisir à la fois. Quand N’Zinga baisait ma chatte, son membre était trop long, alors je m’appliquai à ce que ce ne fût pas le cas ici. Je réussis à m’enfoncer la verge de l’homme dans mon rectum de dix centimètres supplémentaires avec peine, puis les cinq derniers qui furent pour moi un véritable supplice. Alors débutèrent les longs allers-retours. Je remontais les fesses jusqu’à la base du gland puis redescendais d’un seul coup les fesses contre son ventre. Je recommençais encore et encore, les boyaux dilatés. Malheureusement, je ne sentis pas les prémices de l’orgasme espéré alors je décidai de m’aider un peu. Pour cela, je glissai un doigt au début de mon vagin, récupérai un peu de cyprine et titillai mon clitoris. Je n’étais pas experte en amour physique, loin de là, mais par chance je réussis à me déclencher un orgasme hors du commun, en même temps que N’Zinga éjaculait son sperme dans mes fesses. Je restai immobile sur lui pendant quelques instants nous laissant reprendre notre souffle, puis retirai la verge qui avait perdu de sa vigueur. Sentir toute la longueur de ce membre glisser doucement en dehors de mon rectum fut une sensation délicieusement inoubliable. »
Coralie n’en pouvait plus. Elle posa le journal intime à côté d’elle, étendit les jambes et tira sur sa culotte mouillée pour la projeter à l’autre bout de la pièce d’un geste vif du pied. Elle s’allongea sur le canapé, écarta les cuisses et ajouta un troisième doigt aux deux premiers qui lui massaient déjà le vagin. Elle fit activement aller et venir ce godemiché improvisé dans son sexe tandis que son pouce frappait son clitoris au même rythme. L’excitation due au récit de sa mère était parvenue à son comble et peu après, Coralie poussa fort un cri de délivrance lorsque l’orgasme la tétanisa. Quand elle eut repris ses esprits, elle s’essuya l’entrejambe avec quelques mouchoirs en papier. Elle en conserva deux ou trois contre son périnée, puis se ressaisit du carnet, soulagée.
« Ce fut la dernière fois que je fis l’amour avec N’Zinga. Hélène m’avait fait descendre d’un étage pour remplacer une collègue en congé pendant une semaine. Ce qui ne l’empêchait pas de venir me harceler, surtout quand je faisais le ménage à genoux en frottant par terre. “Alors Nini la grosse ! (elle m’appelait Nini, car elle savait que je n’aimais pas ça.) Frotte autant que tu es stupide !” Ou encore “T’as pas le bout de tes mamelles qui touchent le sol Nini quand tu frottes comme ça ?” Bref, de nombreuses amabilités comme celles-ci et elle avait beaucoup d’imagination. Toutefois, rassure-toi ma fille, je finis par moucher cette salope et la faire taire définitivement d’une manière à laquelle je n’aurais jamais pensé.
« La semaine suivante, je repris la gestion de mon étage. Le matin, je ne pus m’occuper de N’Zinga comme je l’aurais souhaité faute de temps et l’après-midi, je repris le ménage du couloir. C’est alors qu’en passant le balai devant sa chambre, j’entendis des bruits bizarres. Cela ressemblait à des plaintes. Inquiète pour son occupant, j’ouvris la porte doucement et ce que je vis me cloua sur place. N’Zinga n’avait pas besoin de moi, et pour cause ! Hélène Bourguignon, oui Hélène Bourguignon en personne chevauchait l’énorme vit du Sénégalais la blouse remontée au nombril et la culotte entre les dents ! La salope avait précédemment écouté avec une grande attention le récit qu’avait fait l’infirmière de l’étage à propos du sexe de N’Zinga. Une idée diabolique me vint alors et je sortis mon téléphone portable. Tout à sa lubricité, Hélène ne s’aperçut de rien et je réalisai une dizaine de photos avant de refermer la porte, un large sourire sur mon visage.
La suite, tu la devines. À la première tentative de déstabilisation d’Hélène, je lui montrai les photos et la menaçai de tout révéler au père Poitevin. Quand elle les vit, elle changea de couleur et ravala la remarque grossière qu’elle s’apprêtait à faire. Par la suite, elle me ficha une paix royale jusqu’à mon départ en retraite quelques années plus tard. Quant à N’Zinga, il mourut à la fin de la semaine.
Voilà ma chérie quels sont mes péchés non avoués. Si tu lis ce carnet, c’est que je suis déjà devant mon créateur qui m’enverra peut-être quelques siècles au purgatoire, mais que sont quelques siècles devant l’éternité ?
J’espère surtout ne pas t’avoir trop froissée et surtout, ne laisse jamais personne te harceler.
Ta maman qui t’aime. »
Coralie ferma le carnet, rêveuse. Aurait-elle le courage d’avouer ce qu’elle venait de lire à sa fille si elle en avait une ? Rien n’est moins sûr et pourtant… Si ce carnet, outre son contenu sulfureux, devait prouver une chose, c’est bien l’amour inconditionnel qu’une mère porte à son enfant.
« J’aurai une fille Maman et j’écrirai à la suite de ton histoire. C’est promis. » Murmura Coralie, la gorge encore serrée.
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