Le magasin de chaussures - histoire érotique

Le rideau métallique émet un léger feulement pendant qu’il se soulève et qu’apparaît progressivement le paysage à l’extérieur.
Il fait un temps magnifique en ce début de printemps et l’air est encore frais.
Je me retourne et découvre mon magasin plongé dans le silence. Les employées ne sont pas encore arrivées et je déambule dans les rayons, mes yeux flânant sur les rayons bien alignés avec ces centaines de paires de chaussures qui n’attendent plus qu’un joli pied pour démarrer leur vie.
J’aime cette odeur de cuir qui flotte dans cet univers sensuel.
J’ai exercé beaucoup de métiers dans ma vie mais je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que j’ai repris ce magasin d’une enseigne très connue de chaussures pour femmes.
J’ai toujours été très attiré par le pied féminin et les chaussures qui les habillent.
Quoi de plus beau que la silhouette d’une femme affinée par de hauts talons soulignant le galbe de la jambe et induisant une démarche sensuelle.
La journée s’écoule tranquillement et les vendeuses s’affairent, répondant aux questions des clientes et les aidant à essayer le modèle choisi. C’est un ballet bien rôdé que j’aime observer. Je pénètre ainsi un peu l’intimité de ces femmes, ce qui comble mon côté voyeur.
Je viens de remarquer une visiteuse qui déambule dans les rayons.
Elle s’arrête devant un modèle, le prend en main et laisse courir ses doigts sur le cuir de l’escarpin avant de le poser pour en choisir un autre. C’est une jolie femme blonde, dans la quarantaine, assez grande avec une très jolie silhouette épanouie. Elle porte une robe légère, boutonnée sur le devant et s’arrêtant au dessus du genou. Les fines bretelles mettent en valeur son hâle de début de saison ainsi que ses épaules libres, ses cheveux retenus par une queue de cheval. Le premier bouton ouvert offre un décolleté laissant deviner une poitrine généreuse. Les deux derniers boutons, également oubliés, libèrent les cuisses nues à chaque foulée. Cette femme au look raffiné est vraiment très attirante.
Son choix se porte manifestement vers les escarpins et sandales à fine semelle et hauts talons très fins. Ce sont les modèles que j’affectionne le plus...
Elle s’installe sur un pouf au bout du rayon à l’écart des allées mais les miroirs disposés en face d’elle me renvoient très nettement son image.
Elle commence à ouvrir les boites qu’elle a posées à côté d’elle et ôte son escarpin gauche en chevreau noir à talon moyen. Je regarde ses jolis doigts vernis de rouge pousser sur le talon pour libérer son pied dont les ongles sont également recouverts du même vernis.
Ce geste très sensuel provoque en moi une sensation très douce et un picotement d’excitation m’envahit. D’autant plus que brille à la cheville de cette sublime femme une très fine chaîne en or, ce qui représente pour moi le summum de la coquetterie et du raffinement.
Après avoir interrogé de très nombreuses femmes portant ce type de bijou, il semblerait que le choix de la cheville n’ait plus vraiment d’importance même si certaines idées reçues attribuent l’utilisation de la cheville gauche pour les lesbiennes et la droite pour les femmes libertines.
Elle se penche pour enfiler une très jolie sandale à brides argentées croisées sur les doigts de pieds et aux fines lanières à fixer à la cheville et je ne peux manquer d’avoirune vue plongeante sur ses magnifiques seins qui me semblent libres de tout soutien- gorge.
Ils donnent l’impression de vouloir bondir hors du décolleté...
Après avoir enfilée la deuxième sandale elle se lève et fait quelques pas dans l’allée tout en admirant son reflet dans la glace.
Nos regards se croisent à cet instant précis. C’est fugitif mais je suis convaincu qu’elle m’a aperçu. Ne voulant l’importuner, je décide d’être plus discret. Mais le spectacle est trop charmant et je ne peux m’empêcher de continuer. Madame continue à aller et venir, virevoltant avec aisance malgré des talons d’au moins 10 cm.
Elle s’approche du pouf et s’accroupit devant celui-ci, de dos, face au miroir qui me renvoie une vue imprenable sur ses jolis doigts détachant les lanières de sa cheville et ses cuisses largement découvertes par la courte robe remontée.
Je commence à avoir une belle érection qui est heureusement masquée par le comptoir derrière lequel je me tiens. J’encaisse les achats de clientes tout en continuant à observer cette jolie femme du coin de l’œil.
Elle enfile maintenant une paire de mules roses à talon en imitation bois et recommence à déambuler. La hauteur des talons souligne admirablement le galbe de ses mollets et fait encore ressortir ses seins en accentuant la cambrure de ses reins.
Elle se rassoit et je croise à nouveau son regard dans le miroir.
Elle esquisse un joli sourire complice que je lui retourne en signe d’acquiescement puis je m’approche et, dans mon rôle de professionnel, lui demande si elle a besoin d’aide et de conseils.
Elle me sourit en me tendant par le talon une très jolie sandale noire qui tient par une bride à l’arrière du pied et me demande si j’ai la pointure au dessus, celle-ci s’avérant trop petite. Je lui ramène et lui présente la sandale du pied gauche. Elle croise les jambes à la manière de Sharon Stone dans Basic Instinct, pose celle de gauche sur son genou pour enfiler la sandale et j’ai alors une vue imprenable sur son entrecuisse totalement dépourvu de lingerie. Elle fait mine de continuer sans faire attention à mon émoi.
Je regarde danser la fine chaîne en or à sa cheville pendant qu’elle finit d’ajuster la sandale en prenant tout son temps.
Dans cette position elle me permet d’admirer son sexe soigneusement épilé aux lèvres délicatement dessinées que vient parfaire un court buisson brun taillé en rectangle.
Je l’aide à enfiler la deuxième sandale et le contact de sa peau douce m’électrise.
D’un bond elle se retrouve debout devant moi, me dominant du haut de ses talons.
Elle commence à virevolter sur elle-même, ses mains courant sur ses hanches en prenant des poses pour admirer son image dans le miroir.
Je la laisse pour retourner me mettre à l’abri du comptoir et lui souhaite une bonne continuation en lui précisant avec un clin d’œil que la clientèle diminue à cette heure et qu’elle peut continuer tranquillement ses essayages...Le magasin se vide petit à petit et j’emballe les achats des dernières clientes lorsque je remarque qu’elle a dégrafé les boutons du haut de sa robe, libérant ainsi deux magnifiques seins ronds et lourds tout en continuant à prendre des poses lascives devant le miroir.
J’essaie de garder une contenance devant les clientes qui lui tournent le dos mais je suis hypnotisé par ses tétons durcis qui pointent fièrement.
Quelques secondes plus tard la belle s’approche de la caisse, sa robe sagement refermée et pose sur le comptoir une boîte.
Son choix s’est porté sur la première paire essayée et elle me dit avec un sourire malicieux qu’elle reviendra avec son mari car le magasin a de très jolis modèles qu’elle aimerait lui présenter.
Je lui réponds avec un sourire qui a du mal à cacher mon émoi que ce sera avec grand plaisir et qu’ils seront les bienvenus.
Elle quitte le magasin d’une démarche féline et je ne peux m’empêcher d’admirer son magnifique fessier qui ondule.
Oui, vraiment, j’adore ce métier...