LE MUTANT

Récit érotique écrit par AniaSb [→ Accès à sa fiche auteur]
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LE MUTANT
LE MUTANT
I
J'écris à côté de mon Maître et je suis toujours gênée de peur qu'il ne lise, mais je suis bien à ses côtés. Nous regardons la série Loki et j'avoue qu'il est très charismatique, comme la plupart des personnages dans Marvels. J'ai envie de titiller mes tétons mais j'attends un peu. Je sens que mes glandes de Bartholin se mettent au travail au fur et à mesure que j'écris. Bientôt une tâche luisante apparaîtra sur ma culotte. Que dis-je, je n'en ai pas ahah. Je me suis levée à 16h et ai passé la journée en pyjama à regarder la série, quelle belle vie :) Peut-être que ce soir, si je ne me sens pas honteuse, je me masturberai devant une foule de bites dressées. J'hésitais à écrire "devant pleins de mecs" mais je trouvais ma tournure plus lyrique, or je sais messieurs que vous n'êtes pas qu'une verge. Je l'espère, je fonde toute ma théorie féministe sur le fait que vous ayez un cerveau.
Mon expression favorite quand je suis témoin d'une injustice d'un homme envers une femme, c'est : "t'es bête ou t'es un connard ?" Sous-entendu, sois tu ne fais pas exprès et tu es bête (mais heureusement il y a pleins de ressources en ligne pour s'informer et se déconstruire), sois tu l'as fait exprès et tu es un connard. Choisis ton camp. C'est provocateur mais concédez que beaucoup d'entre vous le sont également et parfois même sans vergogne.
Ceci étant dit, je demeure fanatique du sexe. Que voudriez-vous savoir ? Je fais un 85C, vous le savez déjà, que j'aimerai passer une semaine en cage, vous en doutiez-vous ? Une jolie cage noire m'accueille dans une cave sombre et froide. C'est là que mon Maître me garde les soirs de pleine lune pour me protéger. Il se transforme en vampire-loup-garou et profite de mon sang. Je conserve quelques cicatrices dans le cou de ses dents pointues, stigmate de mon éternelle, dévouée, absolue et inconditionnelle soumission. Je suis aliénée par son charisme... Bref, j'ai froid dans cette cage. C'est moi qui ferme la porte de la cave de l'intérieure et je la scelle d'un gros cadenas afin de me protéger. Je me serre une gamelle d'eau et je fais la même chose avec la porte de ma cage. Non pas pour me protéger, car la porte est blindée et impossible à ouvrir de l'extérieur mais en témoin de ma servitude, bien plus que volontaire, je l'ai déjà dit, et pour mon propre plaisir.
Je suis filmée de toute part et diffusée sur tous les réseaux possibles. Je porte un masque pour me protéger. Je préfère jouer la prudence. On ne sait jamais, peut-être aurions nous un jour pour moi d'autre ambition que cette soumission fétichiste. La sécurité est importante pour moi et mon Maître accepte quelques unes de mes idées. En effet, je tiens à porter un bracelet sur lequel il y a un bouton qui préviens immédiatement une de mes amies lorsque j'appuie dessus. Si au bout de deux sonneries de téléphone, je ne réponds pas, elle appelle les pompiers. Le double des clés de la maison et de la cave (qui est la même que pour les nombreux cadenas et menottes que nous avons) se situe sous une dalle discrète au pas de la porte. Ces précautions étant prises, je me sens véritablement libre et heureuse.
La vidéo de moi dans la cage est également diffusée dans la maison en permanence. Je ne sais pas vraiment ce que mon Maître fait de ces nuits de pleine lune. Je suppose qu'il invite des amis et qu'ils me matent. Je suis plutôt jalouse, je sais qu'il ne couche pas avec d'autres femmes systématiquement. Parfois oui, comme moi j'ai le droit d'être prêtée aux mecs qui me plaisent. Mais c'est assez rare, je nous veux à nous.
Ce que j'aime c'est la transe. Recroquevillée, à genoux, le museau à moitié dans l'eau, à l'étroit dans la cage parfois gelée, je sens que ça s'anime au creux de mon ventre. Bientôt un épais filet de mouille coule de mon vagin tantôt poilu, tantôt rasé. Je suis seule, en sécurité, réchauffée par l'amour inconditionnel que mon Maître me voue et la réciprocité. Sa tendresse, que je retrouverai au levé du jour, et ses sourires bienveillants et sincères continuent de me rassurer et de nourrir mes envies. Alors je lape et je m'en vais divaguer au gré des fantasmes que j'imagine et qui m'aident à passer la nuit. Je place parfois mon vibromasseur sous mon clitoris jusqu'à ce qu'il n'ait plus de batterie, même après jouissance et je m'endors paisiblement. Autrefois, je dormais très mal, mais progressivement, à force de nuits sans vraiment dormir, on trouve le conditionnement. Et du conditionnement une bonne soumise doit s'accomoder, c'est un des mécanismes d'asservissement auquel elle doit faire face. Trois ingrédients sont nécessaires pour un conditionnement digne et en règle (si vous avez des suggestions en plus n'hésitez pas) : la sincérité et la bienveillance du Maître et le consentement de sa soumise. Tout l'enjeu réside dans le fait pour le Maître d'anticiper les limites de sa soumise, car si elle n'est pas encore au courant des malices de son Maître, la règle d'or est qu'elle en jouisse au moment où elle s'en rend compte. J'ai lâché-prise comme par magie dans cette cage, j'ai trouvé une position confortable en relâchant tous mes membres, tout mon poids sur moi. Et je fais le point. J'ai rendez-vous avec moi à chaque pleine lune. Parfois, j'aime me conditionner moi-même. Je ne suis pas que sa Soumise, je suis aussi ma propre Soumise. Avant de le rencontrer, j'excellais. Mon Maître m'a aidée à devenir brillante.
Ce qui me plaît, c'est d'apparaître exactement comme mon Maître a envie que j'apparaisse, tout en conservant mon identité et ma personnalité au moment où il le souhaite. D'où le conditionnement. Je m'amuse a repérer les moments où j'ai le droit d'être moi, et il y en a plus ou moins, entre les périodes où mon Maître accepte que je sois moi ou non, et les moments que je repère par moi-même, ces sortes de rares temps morts où je ne suis pas soumise.
*
Il est 8h du matin. Un réveil strident me le fait savoir. Je défais les verrous de la cage et m'assure qu'il fasse bien jour en ouvrant une petite fenêtre en hauteur. Je suis à moitié éblouie. Je tire la langue et halète à l'idée de revoir mon Maître. "Wouf" m'écrie-je. Comme chaque matin, je pratique quelques étirements. Je souhaite le bonjour au soleil et m'emplis de gratitude vis-à-vis du petit-déjeuner que je m'apprête à cuisiner. Puis, je m'emplis l'esprit de beaux souvenirs et du visage de mon Maître et je me rapproche de lui. S'il dort encore, je me lave les mains, le visage et je vais à la cuisine. S'il est réveillé, je me glisse entre ses jambes et lui fais grâce d'une fameuse pipe bien baveuse. S'il vous plaît, ne lui répétez pas que j'emploie le mot "grâce" ahah, il me punira déjà une première fois quand il le lira, CAR JE LUI DOIS SANS AUCUNE RETENUE BASOLUMENT TOUS CE QU'IL ORDONNE, DESIRE ET IMAGINE. Et j'aime ça.
Il est allongé sur le canapé, à moitié assis, débraillé de la veille. Sa chemise blanche est trouée, griffée. Il ronfle. J'essaie de rester discrète malgré les talons aiguilles rouges que j'enfile le matin (ça suit bien ma tenue d'Eve) et qui claquent sur le parquet.
Un match de foot passe à la télé. Il pourrait me regarder mais préfère ce programme. Je me sens dégradée de ne pas être le centre de l'attention et relativise en me rappelant que ça m'excite. Je passe ma vie à mouiller putain. Je le kiffe ce mec.
Il ouvre un œil et se lève lourdement, attrape mes hanches et me fait glisser sur lui : "Tu restes là toi", lance-t-il. Nous nous embrassons langoureusement : "Bonjour mon amour". Il me raconte sa nuit. Il avait rendez-vous avec d'autres mutants pour des combats. Il a gagné. Je m'inquiète toujours en voyant ses habits mais il m'assure qu'à la première goûte de sang il s'arrête. Et je le crois. Depuis qu'on baise ensemble, il s'est calmé. Je ne tolérerai pas de toute façon qu'il se mette en danger. Bref. Lui aussi aime les cages, apparemment.
*
Mon Maître est un riche mercenaire à la retraite et moi je fais quelques petits boulots par-ci, par-là. Nous menons une vie paisible à la campagne. Autour du manoir s'étendent des hectares de forêts, de prés et de prairies. Nous sommes seuls, mais conservons une vie sociale. Je suis régulièrement promenée, nue dans les orties, ou déguisée en chienne, en vache ou en cheval. J'aime tirer des brouettes accrochées à mes hanches avec des poids dedans. J'ai encore du mal à tirer mon Maître car je n'arrive pas à maintenir la brouette équilibrée plus de deux secondes mais je sais qu'à force de travail j'y arriverai.
Aussi, mon Maître adore créer des films de moi. Alors, nous squattons une écurie abandonnée et nous nous roulons dans le foin sous les yeux de qui le voudra. Un jour, mon Maître m'a assise nue face à la caméra et m'a coupée les cheveux de manière assez brouillonne. Il a rasé deux rectangles sur le dessus de mon crâne et a placé deux oreilles de chienne permanente. Elles sont restées plusieurs mois. C'était très original. Nous faisions nos courses là où nous étions sûrs de ne pas être repérés. Il aimait m'appeler "ma petite mutante", et je me sentais comme lui. Il souhaitait que je fasse en sorte d'être la plus naturelle possible. Ainsi, les autres ne repéreront pas l'accoutrement. Inutile de préciser, je crois, que je portais également un plug dans mon anus arborant une longue queue aux poils synthétiques. Je pense que nous allons bientôt recommencer cela, mais cette fois je m'assurerai de la coupe.
Une fois n'est pas coutume, notre routine suit son cours. La pipe est faite, la sève et les petits-déjeuners sont consommés, mon Maître va maintenant me laver. Il va sans dire que mon Maître se montre créatif pour me faire la toilette mais sa technique préférée reste le jet gelé. Il attache mes poignets à une grille que nous avons installée et pulvérise mon corps avec de l'eau froide et me force à garder les yeux ouverts. Dès les premières fois, il tenait à se que je fermasse ma gueule. J'ai mis beaucoup de temps à ne plus broncher lors de ces lavages-ci, mon préféré restant tout de même le bain quasi-brûlant à bulle de savon parsemé de brins de lavande et parfumé à la citronnelle. C'est dans celui-ci que je me sens véritablement comme la Reine des chienne. Une fois lavée, mon Maître me sèche le corps et les cheveux, je me pare de vêtements de soubrette et je m'empresse de faire mes corvées tandis que mon Maître se repose.
A 18h, une fois que la maison brille, je lis un livre : "Obéir à son Maître mutant". En effet, malgré leur existence secrète, les mutants ont publié de nombreux récits en tout genre sous couvert d'anonymat ou en se faisant passer pour des récits fantastiques. De grands progressistes sont des mutants. Jusqu'ici, cela fonctionne, m'explique mon Maître. Pour l'instant, leur existence n'est pas découverte. Si elle l'était, elle serait immédiatement compromise. Je suis toujours étonnée qu'un si grand secret ne soit pas découvert. Si moi je le savais, petite chose inutile que je m'entraîne à être, alors il était certain que d'autres humains soient au courant. En effet, j'ai su que mon Maître était un mutant alors que j'étudiais les sciences sociales à la fac. J'avais choisi de participer à des cours de badminton. Il remplaçait un de ses amis qui ne pouvait plus assurer le cours. Il se changeait, la porte était entre-ouverte et sans faire attention mon regard s'est porté sur son dos poilu et ses oreilles pointues. J'ai crié. Il s'est retourné le regard en panique et m'a suppliée de n'en parler à personne. J'étais émerveillée. De peur, j'ai juré que je ne dirai rien, mais jamais il ne s'est montré menaçant envers moi. Jamais. Notre rencontre est une pure coïncidence, ainsi, je me disais qu'au vue de cette rencontre aussi fortuite, nous ne pouvions être le seul couple mixte. Mon Maître ne répond jamais à mes interrogations, prétextant qu'il n'a pas la réponse, que je suis gentille et intelligente, voilà tout, et que c'est pour cela que je m'en suis rendue compte. "Lis plutôt ce que je te donne, vilaine", puirsuit-il souvent.
Je ne me trouve pas si intelligente. Après mes études, je me suis faite virée de mon boulot et aujourd'hui, sans mon Maître, la vie serait peut-être un peu plus difficile, ayant gardé des rapports très conflictuels avec ma famille, bref. Il est 20h, il est l'heure de me préparer à la suite de la soirée. Après chaque pleine lune, mon Maître organise un banquet pour ses congénères et je suis le dessert.
Je sors de la voiture et fais face à un manoir encore plus grand que le notre. A l'intérieur, mon sort m'attend. La plupart du temps, je porte mes escarpins rouges, un collier auquel est accroché ma laisse/fouet en cuire (en effet, quand on décroche la laisse du collier, elle peut servir à toutes autres activités que simplement me tenir assise), un collier qui maintient ma gueule ouverte et des crochets étirant mes narines. Cette fois, un des convives m'a offert une robe avec un corset particulièrement serré et une jupe longue noire et transparente. Aux pieds, j'ai eu pour ordre d'enfiler les sabots en latex qui me grandissent de 8 centimètres. Je tiens mon Maître du bout des doigts car je dois montrer à tout le monde que mon temps est utilisé à bon escient, que mes entraînements portent leur fruits et que... et que je me ramasse la gueule par terre sous les rires sardoniques de tous les convives, leurs soumis et soumises compris. J'ai droit à des moqueries de base et alors que je tente de me relever, mon amant favori, outre mon Maître, me porte un coup de pied dans le ventre. Il a contrôlé sa force, ne m'a pas fait mal, mais m'a surprise. Je me relève péniblement, la soirée va être longue. Je m'approche doucement vers le Maître qui m'a offert la robe tandis que mon Maître va saluer le propriétaire des lieux. Je tire ma meilleure révérence en guise de remerciements, laissant apparaître mon décolleté aussi plongeant que bandant, c'est la moindre des choses, puis je rejoins mon Maître et salue le Maître des lieux de la même manière. Puis, j'ose humblement me retourner, me cambrer et leur offrir mon cul. Ils sont ravis et tous ceux qui sont à proximité me félicitent chacun leur tour de fessées qui laisseront sur mon corps blême une marque rouge qui deviendra violette.
Cinquante personnes sont réunies dont une grande majorité de Maîtres et de Maîtresses venus sans leur proie respective. J'ai su il y a peu qu'ils organisaient une fête de leur côté. J'ai déjà demandé à mon Maître si je pouvais y participer mais il ne le souhaite pas pour l'instant. En effet, il estime que je ne suis pas encore assez soumise pour le mériter, il en veut pour preuve le simple fait que je pose la question au lieu d'attendre qu'il ne le propose de lui-même. C'est une marque de désinvolture et j'en ai bien sûr été punie de coups de bâton dans le dos, une de mes punitions préférées, chanceuse que je suis. Aussi, je suis rassurée qu'il y ait peu de soumises et de soumis, j'avoue avoir un côté narcissique que je peine à freiner qui fait que j'aime être au centre de l'attention.
- Maîtresses, Maîtres, bienvenus dans le Manoir enchanté. Nous sommes ici réunis à l'occasion de la nouvelle lune et de la poursuite de l'asservissement de la chienne de Maître Lugh.
A chaque fois que Maître Cernunnos dit cela, j'ai l'impression que je vais véritablement me transformer en chienne, un peu comme eux quoi...
Je monte sur l'estrade et attends ma peine. Cent œils sont rivés sur mon corsage débordant. Je suis ligotée les mains dans le dos, agenouillée et fouettée par notre hôte. C'est mon Maître qui lui a donné l'arme déchirante. Je morfle. Je pleure. Je mouille. Je compte les coups un par un et arrive à vingt-six coups. Dans ces moments-là, je sais qu'il ne m'apportera aucune aide, je dois rentrer en transe si je veux tenir le coup. Je ferme les yeux, je crie de douleur quelques secondes tandis que les spectateurs commencent à montrer leurs crocs. Je me sens comme une bergère entourée de loups. Je ne crains rien, mais c'est à moi de leur prouver. Mon Maître me l'a appris, la peur doit être bannie de mon visage si je veux conserver un vague pouvoir sur ce qu'ils vont me faire.
De plus en plus de bites s'avancent de mon visage jusqu'à ce que je prenne l'une d'elles en bouche. Je roule des pelles à ces vagins et ces queues qui surgissent autour de moi. Mon Maître se branle dans un coin de la pièce, amoureux de ce spectacle, sa soumise offerte. Les premiers seront les derniers. Les premières bites que j'ai faite jouir reviennent une fois que les derniers sont rassasiés. J'ai l'impression que sucer sera ma seule activité de la soirée.
Et ce fut vrai. Toute la nuit, je suis restée à la même place, bien que l'on soit venu placer une table sur laquelle je reposais à plat ventre, afin d'offrir mes autres orifices. On me gifle, on me fouette, on crache sur mon visage, on gicle dans mes cheveux, je suis recouverte de sperme de la tête aux pieds. On m'insulte de traînée, on me filme (sans montrer mon visage entier), on me domine complètement. Seuls les soumises et soumis restent calmes vis-à-vis de moi, peut-être par solidarité.
Au petit matin, on insère un plug dans mon anus et un gode dans ma chatte qu'on referme grâce à de petites pinces recouvertes de gros ruban adhésif. On me bande les yeux et on m'emballe complètement dans un immense filme plastique. Les dominés aident à l'emballage. Je sens qu'on me place dans une voiture puis on place un casque sur mes oreilles. Je n'entends plus rien, je ne vois plus rien, je ne peux plus bouger. "Et ça continue de mouiller," constate un des convives dans la voiture, à la vue du peu de chaire visible, et visiblement mouillée. Il faudra remettre du ruban en arrivant. En arrivant où ?
A notre arrivée, je suis transportée tel un tapis et déposée sur une table en métal. J'ai la chaire de poule.
Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu, je ne sais pas si j'étais accompagnée tout ce temps, mais je le découvrirai grâce aux vidéos que mon Maître a prises, j'en suis sûre. Pour éviter l'ennui, je rentre en transe et imagine toutes sortes de fantasmes jusqu'à ce que je réussisse à m'endormir. Je suis réveillée par la sensation du découpage du filme plastique autour de mes seins et de mon vagin. On décolle brutalement l'adhésif et je sens qu'on pose des pinces sur mon clitoris et mes tétons. D'un coup, un courant électrique parcours mon corps et je pousse un cri effacé par le bâillon. Je reçois une énorme gifle que je reconnais être de la main de mon Maître. Il découvre mon oreille et murmure : "je m'en vais, je te laisse avec eux car tu as crié. Si à mon retour j'apprends qu'un seul bruit est sorti de ta bouche, je te laisse avec eux une semaine. Bonne chance, salope, ne me déçois pas." J'ignore combien de temps il partit. En attendant, j'ai passé deux jours à me faire torturer et j'ai réussi à ne pas crier.
J'ai gardé les yeux bandés et les oreilles bouchées tout ce temps. Mais ils ont ôté mon accoutrement de plastique et m'ont plongée dans un bain de glaçon. Comme promis, aucun son n'est sorti de ma bouche. C'est comme dans le film Sin City. Il ne faut pas crier car c'est cela qu'ils cherchent. J'aurai la droit de crier chez mon Maître uniquement. Je suis restée immobile dans le bain une dizaine de minute, en respirant de manière régulière. A ma sortie, ils m'ont traînée dans la boue. Je le sais car je reconnais son goût désormais. J'ai l'impression qu'ils ont joué au rugby avec mon corps, me balançant de corps en corps, prise par tous les trous jusqu'à finir enchaînée à une niche dehors. Je sentais le vent dresser mes poils. Je me sentais de plus en plus épuisée jusqu'à ce qu'enfin, je me permets, on porte une bouillie chaude à mes lèvres, c'était de la crème sucrée. Pas du sperme pour une fois, enfin, je ne décèle pas son goût, je suis sure que crachats, urine et sperme agrémentent leur recette. Au bout de deux jours, je suis placée de nouveau dans la voiture puis déposée sur un lit. Je m'endors instantanément, rassasiée.
*****
II
Maître Lugh sort pour la prochaine pleine lune, laissant sa Soumise seule enfermée, encagée et cadenassée tandis qu'il rejoint d'autres mutants lors d'une de leur réunion. Sa soumise n'est pas au courant de ce qui se trame. Elle a toujours été d'une extrême bienveillance vis-à-vis de la mutation évoquée par son Maître. Elle ignore tout de sa mission auprès d'elle, elle ignore tout du monde qui l'entoure. Elle ignore surtout qu'elle est dotée d'un extrême pouvoir largement convoité.
Ania n'est pas une humaine, contrairement à ce qu'elle croit. Ania est une sorcière, la plus grande sorcière que le temps ait jamais connu. En fait, Ania est l'incarnation de la fille dans la mythologie Wicca. Ania est la dernière descendante des Grandes sorcières, la plus intelligente et la plus gentille. Le jour de ses 5000 ans (l'équivalent de 25 ans chez les humains), en 2020, alors qu'une organisation malveillante était en proie à mettre la main sur elle, il a été convenu qu'elle perde la mémoire afin de protéger le monde des conséquences d'une telle situation. On l'éloigna de sa famille, sa mère et ses sœurs et on lui inventa une vie. Par enchantement, elle oublia toute sa vie et eu de nouveaux souvenirs dénués de magie. Sans ses souvenirs, elle ne peut utiliser la magie, car elle n'est pas consciente de son existence.
Maître Lugh est inquiet. Il sait que la menace se rapproche et se rapprochera toujours d'eux, d'où leur existence recluse. Il veut la protéger, lui qui voue sa vie à sauver celle qui l'a autrefois sauvée. Alors qu'il combattait contre les Fomoires, des monstres marins chaotiques, Ania prit possession du mental de l'un d'entre eux qui laissa le temps à Lugh de se dégager d'un coup qui aurait été fatal, ce qui lui permit de tuer son grand-père, Balor, lors de la seconde bataille de Mag Tuired, il y a 3500 ans. Il est aussi inquiet car l'heure de la révélation approche. Il a peur de la réaction de son amour, il a peur qu'elle se sente trahie et qu'elle ne s'éloigne. Il a pris le risque que cela se produise lorsqu'il a accepté la mission de protéger Ania. Il a tout manigancé. Leur rencontre, le manoir, la pleine lune, le vampire-loup-garou... Ces êtres merveilleux existent, mais pour prouver à tous qu'Ania les accepterait sans retenue malgré son amnésie partielle, Lugh a été transformé en l'une de ces créatures.
Maître Lugh connait les attraits de la Sorcière suprême pour le BDSM. Ils s'éclataient lorsqu'elle avait ses pouvoirs. Elle avait la capacité de permettre aux autres d'acquérir un nouveau pouvoir s'ils le souhaitaient, mais aussi de leur reprendre. Elle lui donna un jour le pouvoir de l'ordre. Tout ce qu'il ordonnait était exécuté sans que l'autre n'exerce son libre arbitre. "Je ferai ce que je veux de toi, alors," s'amusa-t-il. Téméraire, c'est ainsi qu'elle se retrouve à faire le poirier, la langue tirée et un bouquet de roses dans le vagin. Et c'est, entre autres, de ce pouvoir que l'organisation secrète veut s'emparer. S'ils détiennent Ania, ils détiennent tous les pouvoirs. Les flammes de l'enfer s'ouvriraient sous nos pieds, leurs maléfices dépassant l'entendement. Il ne s'agirait pas seulement d'une guerre, mais d'un chaos total où une poignée régnerait sans modestie, détruisant, pillant, anéantissant quiconque s'oppose à elle. Cette organisation, connue sous le nom de Flamme bleu, tire ses pouvoirs de rites sacrificiels et sadiques, et s'oppose à l'Union des êtres, dont fait partie Maître Lugh et qui est supervisée par les dix Sorcières doyennes.
Ce n'est pas tout. Leur vie sexuelle a un but précis, celui d'entraîner Ania à survivre sans les trahir si elle est retenue prisonnière et torturée par la Flemme bleu. Si elle est habituée à être filmée, ce n'est pas seulement pour les soi-disant délires exhibitionnistes de son Maître, qui d'ailleurs ne supporte pas la pratique dans ces conditions mais s'y soumet ; mais parce que tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle voit, est visible par des milliers de personnes, car son esprit est connecté à unr éseau qui n'est pas infaillible. Pour éviter les fuites et rendre ce réseau sécure, il y a des codeurs. Il s'agit d'une armée d'informaticien.nes magiques qui s'assurent que la Flamme bleu ne puisse avoir accès aux pensées d'Ania.. Ils s'activent pour rendre secret la vie d'Ania. Toutes et tous travaillent bénévolement et s'efforcent de sauver le monde en protégeant la Sorcière. Mais l'organisation malfaisante détient une armée de sbires également plus pervers les uns que les autres et qui ont trouvé un moyen d'accéder à ce que voit Ania et à le diffuser. Seule elle aurait le pouvoir de les en empêcher, en contrôlant qui a accès à ses pensées. Voyant que la Flamme bleu gagne du terrain et risque de découvrir l'emplacement d'Ania, les Sorcières doyennes ont décidé de la réveiller. Maître Lugh est inquiet, il a peur que la vérité l'éloigne de son amour. Il échappe a cette pensées et retourne à ses occupations.
-Est-elle prête ?
La voix de Tara, la Grand-mère d'Ania et l'une des dix Sorcières doyennes, résonne dans la grande salle. La pièce est teintée de violet, des bougies flottent dans l'air qui est soudainement devenu très grave. Toutes et tous savent que l'heure approche. Le réveil d'Ania va arriver, et chacun craint sa réaction. Et si elle avait perdu sa sagesse, quelles seraient les conséquences de ses pouvoirs entre ses mains ? Lugh en avait fait le pari, s'il la couvrait d'amour et de bonheur, Ania ne pourrait pas avoir changé du tout au tout et elle fera face à la trahison. Il détestait que l'on doute d'elle, comme si elle avait changé, ce qui n'en était pas le cas. Il avait même l'impression qu'elle demeurait aussi forte avec que sans ses pouvoirs. Plus d'une fois il a dû intervenir lorsqu'elle était en transe pour qu'elle ne révèle pas ses pouvoirs. En effet, la transe que ressent Ania est la sève de son pouvoir. Sa docilité et sa dévotion extrême envers celui qu'elle aime sont des gages de son éternelle gentillesse. Mais nombreux ceux qui en doutent, d'où les banquets. On les appelle les traîtres. Ils souhaitent la destruction d'Ania, au de-là de l'enfermement, l'annihilation de la Sorcière suprême avant qu'elle ne découvre ses pouvoirs. Pour toutes ces raisons, Ania doit se reconnecter à ses pouvoirs, et se protéger.
-Elle l'est, Sorcière doyenne.
-Tu l'amèneras ici la veille de la prochaine pleine lune. D'ici là, bonne chance pour vos derniers moments paisibles.
-Avant la cavale.
-Avant la cavale.
Le soir et ceux qui suivirent, Ania fut chouchoutée, mais l'entrainement continue.
*****
Mon Maître poursuit mon dressage, je le trouve plus gentils que d'habitude, pourtant il a l'air soucieux, ce qui n'est pas à son habitude. Quand je l'ai questionné, j'ai cru voir son oeil briller de tristesse pendant une seconde. Que se passe-t-il ? Quoi qu'il en soit, il n'a pas été moins violent avec mon joli corps devenu quelque peu blême. Je soupçonne mon Maître de vouloir me laisser avoir faim et soif.
I
J'écris à côté de mon Maître et je suis toujours gênée de peur qu'il ne lise, mais je suis bien à ses côtés. Nous regardons la série Loki et j'avoue qu'il est très charismatique, comme la plupart des personnages dans Marvels. J'ai envie de titiller mes tétons mais j'attends un peu. Je sens que mes glandes de Bartholin se mettent au travail au fur et à mesure que j'écris. Bientôt une tâche luisante apparaîtra sur ma culotte. Que dis-je, je n'en ai pas ahah. Je me suis levée à 16h et ai passé la journée en pyjama à regarder la série, quelle belle vie :) Peut-être que ce soir, si je ne me sens pas honteuse, je me masturberai devant une foule de bites dressées. J'hésitais à écrire "devant pleins de mecs" mais je trouvais ma tournure plus lyrique, or je sais messieurs que vous n'êtes pas qu'une verge. Je l'espère, je fonde toute ma théorie féministe sur le fait que vous ayez un cerveau.
Mon expression favorite quand je suis témoin d'une injustice d'un homme envers une femme, c'est : "t'es bête ou t'es un connard ?" Sous-entendu, sois tu ne fais pas exprès et tu es bête (mais heureusement il y a pleins de ressources en ligne pour s'informer et se déconstruire), sois tu l'as fait exprès et tu es un connard. Choisis ton camp. C'est provocateur mais concédez que beaucoup d'entre vous le sont également et parfois même sans vergogne.
Ceci étant dit, je demeure fanatique du sexe. Que voudriez-vous savoir ? Je fais un 85C, vous le savez déjà, que j'aimerai passer une semaine en cage, vous en doutiez-vous ? Une jolie cage noire m'accueille dans une cave sombre et froide. C'est là que mon Maître me garde les soirs de pleine lune pour me protéger. Il se transforme en vampire-loup-garou et profite de mon sang. Je conserve quelques cicatrices dans le cou de ses dents pointues, stigmate de mon éternelle, dévouée, absolue et inconditionnelle soumission. Je suis aliénée par son charisme... Bref, j'ai froid dans cette cage. C'est moi qui ferme la porte de la cave de l'intérieure et je la scelle d'un gros cadenas afin de me protéger. Je me serre une gamelle d'eau et je fais la même chose avec la porte de ma cage. Non pas pour me protéger, car la porte est blindée et impossible à ouvrir de l'extérieur mais en témoin de ma servitude, bien plus que volontaire, je l'ai déjà dit, et pour mon propre plaisir.
Je suis filmée de toute part et diffusée sur tous les réseaux possibles. Je porte un masque pour me protéger. Je préfère jouer la prudence. On ne sait jamais, peut-être aurions nous un jour pour moi d'autre ambition que cette soumission fétichiste. La sécurité est importante pour moi et mon Maître accepte quelques unes de mes idées. En effet, je tiens à porter un bracelet sur lequel il y a un bouton qui préviens immédiatement une de mes amies lorsque j'appuie dessus. Si au bout de deux sonneries de téléphone, je ne réponds pas, elle appelle les pompiers. Le double des clés de la maison et de la cave (qui est la même que pour les nombreux cadenas et menottes que nous avons) se situe sous une dalle discrète au pas de la porte. Ces précautions étant prises, je me sens véritablement libre et heureuse.
La vidéo de moi dans la cage est également diffusée dans la maison en permanence. Je ne sais pas vraiment ce que mon Maître fait de ces nuits de pleine lune. Je suppose qu'il invite des amis et qu'ils me matent. Je suis plutôt jalouse, je sais qu'il ne couche pas avec d'autres femmes systématiquement. Parfois oui, comme moi j'ai le droit d'être prêtée aux mecs qui me plaisent. Mais c'est assez rare, je nous veux à nous.
Ce que j'aime c'est la transe. Recroquevillée, à genoux, le museau à moitié dans l'eau, à l'étroit dans la cage parfois gelée, je sens que ça s'anime au creux de mon ventre. Bientôt un épais filet de mouille coule de mon vagin tantôt poilu, tantôt rasé. Je suis seule, en sécurité, réchauffée par l'amour inconditionnel que mon Maître me voue et la réciprocité. Sa tendresse, que je retrouverai au levé du jour, et ses sourires bienveillants et sincères continuent de me rassurer et de nourrir mes envies. Alors je lape et je m'en vais divaguer au gré des fantasmes que j'imagine et qui m'aident à passer la nuit. Je place parfois mon vibromasseur sous mon clitoris jusqu'à ce qu'il n'ait plus de batterie, même après jouissance et je m'endors paisiblement. Autrefois, je dormais très mal, mais progressivement, à force de nuits sans vraiment dormir, on trouve le conditionnement. Et du conditionnement une bonne soumise doit s'accomoder, c'est un des mécanismes d'asservissement auquel elle doit faire face. Trois ingrédients sont nécessaires pour un conditionnement digne et en règle (si vous avez des suggestions en plus n'hésitez pas) : la sincérité et la bienveillance du Maître et le consentement de sa soumise. Tout l'enjeu réside dans le fait pour le Maître d'anticiper les limites de sa soumise, car si elle n'est pas encore au courant des malices de son Maître, la règle d'or est qu'elle en jouisse au moment où elle s'en rend compte. J'ai lâché-prise comme par magie dans cette cage, j'ai trouvé une position confortable en relâchant tous mes membres, tout mon poids sur moi. Et je fais le point. J'ai rendez-vous avec moi à chaque pleine lune. Parfois, j'aime me conditionner moi-même. Je ne suis pas que sa Soumise, je suis aussi ma propre Soumise. Avant de le rencontrer, j'excellais. Mon Maître m'a aidée à devenir brillante.
Ce qui me plaît, c'est d'apparaître exactement comme mon Maître a envie que j'apparaisse, tout en conservant mon identité et ma personnalité au moment où il le souhaite. D'où le conditionnement. Je m'amuse a repérer les moments où j'ai le droit d'être moi, et il y en a plus ou moins, entre les périodes où mon Maître accepte que je sois moi ou non, et les moments que je repère par moi-même, ces sortes de rares temps morts où je ne suis pas soumise.
*
Il est 8h du matin. Un réveil strident me le fait savoir. Je défais les verrous de la cage et m'assure qu'il fasse bien jour en ouvrant une petite fenêtre en hauteur. Je suis à moitié éblouie. Je tire la langue et halète à l'idée de revoir mon Maître. "Wouf" m'écrie-je. Comme chaque matin, je pratique quelques étirements. Je souhaite le bonjour au soleil et m'emplis de gratitude vis-à-vis du petit-déjeuner que je m'apprête à cuisiner. Puis, je m'emplis l'esprit de beaux souvenirs et du visage de mon Maître et je me rapproche de lui. S'il dort encore, je me lave les mains, le visage et je vais à la cuisine. S'il est réveillé, je me glisse entre ses jambes et lui fais grâce d'une fameuse pipe bien baveuse. S'il vous plaît, ne lui répétez pas que j'emploie le mot "grâce" ahah, il me punira déjà une première fois quand il le lira, CAR JE LUI DOIS SANS AUCUNE RETENUE BASOLUMENT TOUS CE QU'IL ORDONNE, DESIRE ET IMAGINE. Et j'aime ça.
Il est allongé sur le canapé, à moitié assis, débraillé de la veille. Sa chemise blanche est trouée, griffée. Il ronfle. J'essaie de rester discrète malgré les talons aiguilles rouges que j'enfile le matin (ça suit bien ma tenue d'Eve) et qui claquent sur le parquet.
Un match de foot passe à la télé. Il pourrait me regarder mais préfère ce programme. Je me sens dégradée de ne pas être le centre de l'attention et relativise en me rappelant que ça m'excite. Je passe ma vie à mouiller putain. Je le kiffe ce mec.
Il ouvre un œil et se lève lourdement, attrape mes hanches et me fait glisser sur lui : "Tu restes là toi", lance-t-il. Nous nous embrassons langoureusement : "Bonjour mon amour". Il me raconte sa nuit. Il avait rendez-vous avec d'autres mutants pour des combats. Il a gagné. Je m'inquiète toujours en voyant ses habits mais il m'assure qu'à la première goûte de sang il s'arrête. Et je le crois. Depuis qu'on baise ensemble, il s'est calmé. Je ne tolérerai pas de toute façon qu'il se mette en danger. Bref. Lui aussi aime les cages, apparemment.
*
Mon Maître est un riche mercenaire à la retraite et moi je fais quelques petits boulots par-ci, par-là. Nous menons une vie paisible à la campagne. Autour du manoir s'étendent des hectares de forêts, de prés et de prairies. Nous sommes seuls, mais conservons une vie sociale. Je suis régulièrement promenée, nue dans les orties, ou déguisée en chienne, en vache ou en cheval. J'aime tirer des brouettes accrochées à mes hanches avec des poids dedans. J'ai encore du mal à tirer mon Maître car je n'arrive pas à maintenir la brouette équilibrée plus de deux secondes mais je sais qu'à force de travail j'y arriverai.
Aussi, mon Maître adore créer des films de moi. Alors, nous squattons une écurie abandonnée et nous nous roulons dans le foin sous les yeux de qui le voudra. Un jour, mon Maître m'a assise nue face à la caméra et m'a coupée les cheveux de manière assez brouillonne. Il a rasé deux rectangles sur le dessus de mon crâne et a placé deux oreilles de chienne permanente. Elles sont restées plusieurs mois. C'était très original. Nous faisions nos courses là où nous étions sûrs de ne pas être repérés. Il aimait m'appeler "ma petite mutante", et je me sentais comme lui. Il souhaitait que je fasse en sorte d'être la plus naturelle possible. Ainsi, les autres ne repéreront pas l'accoutrement. Inutile de préciser, je crois, que je portais également un plug dans mon anus arborant une longue queue aux poils synthétiques. Je pense que nous allons bientôt recommencer cela, mais cette fois je m'assurerai de la coupe.
Une fois n'est pas coutume, notre routine suit son cours. La pipe est faite, la sève et les petits-déjeuners sont consommés, mon Maître va maintenant me laver. Il va sans dire que mon Maître se montre créatif pour me faire la toilette mais sa technique préférée reste le jet gelé. Il attache mes poignets à une grille que nous avons installée et pulvérise mon corps avec de l'eau froide et me force à garder les yeux ouverts. Dès les premières fois, il tenait à se que je fermasse ma gueule. J'ai mis beaucoup de temps à ne plus broncher lors de ces lavages-ci, mon préféré restant tout de même le bain quasi-brûlant à bulle de savon parsemé de brins de lavande et parfumé à la citronnelle. C'est dans celui-ci que je me sens véritablement comme la Reine des chienne. Une fois lavée, mon Maître me sèche le corps et les cheveux, je me pare de vêtements de soubrette et je m'empresse de faire mes corvées tandis que mon Maître se repose.
A 18h, une fois que la maison brille, je lis un livre : "Obéir à son Maître mutant". En effet, malgré leur existence secrète, les mutants ont publié de nombreux récits en tout genre sous couvert d'anonymat ou en se faisant passer pour des récits fantastiques. De grands progressistes sont des mutants. Jusqu'ici, cela fonctionne, m'explique mon Maître. Pour l'instant, leur existence n'est pas découverte. Si elle l'était, elle serait immédiatement compromise. Je suis toujours étonnée qu'un si grand secret ne soit pas découvert. Si moi je le savais, petite chose inutile que je m'entraîne à être, alors il était certain que d'autres humains soient au courant. En effet, j'ai su que mon Maître était un mutant alors que j'étudiais les sciences sociales à la fac. J'avais choisi de participer à des cours de badminton. Il remplaçait un de ses amis qui ne pouvait plus assurer le cours. Il se changeait, la porte était entre-ouverte et sans faire attention mon regard s'est porté sur son dos poilu et ses oreilles pointues. J'ai crié. Il s'est retourné le regard en panique et m'a suppliée de n'en parler à personne. J'étais émerveillée. De peur, j'ai juré que je ne dirai rien, mais jamais il ne s'est montré menaçant envers moi. Jamais. Notre rencontre est une pure coïncidence, ainsi, je me disais qu'au vue de cette rencontre aussi fortuite, nous ne pouvions être le seul couple mixte. Mon Maître ne répond jamais à mes interrogations, prétextant qu'il n'a pas la réponse, que je suis gentille et intelligente, voilà tout, et que c'est pour cela que je m'en suis rendue compte. "Lis plutôt ce que je te donne, vilaine", puirsuit-il souvent.
Je ne me trouve pas si intelligente. Après mes études, je me suis faite virée de mon boulot et aujourd'hui, sans mon Maître, la vie serait peut-être un peu plus difficile, ayant gardé des rapports très conflictuels avec ma famille, bref. Il est 20h, il est l'heure de me préparer à la suite de la soirée. Après chaque pleine lune, mon Maître organise un banquet pour ses congénères et je suis le dessert.
Je sors de la voiture et fais face à un manoir encore plus grand que le notre. A l'intérieur, mon sort m'attend. La plupart du temps, je porte mes escarpins rouges, un collier auquel est accroché ma laisse/fouet en cuire (en effet, quand on décroche la laisse du collier, elle peut servir à toutes autres activités que simplement me tenir assise), un collier qui maintient ma gueule ouverte et des crochets étirant mes narines. Cette fois, un des convives m'a offert une robe avec un corset particulièrement serré et une jupe longue noire et transparente. Aux pieds, j'ai eu pour ordre d'enfiler les sabots en latex qui me grandissent de 8 centimètres. Je tiens mon Maître du bout des doigts car je dois montrer à tout le monde que mon temps est utilisé à bon escient, que mes entraînements portent leur fruits et que... et que je me ramasse la gueule par terre sous les rires sardoniques de tous les convives, leurs soumis et soumises compris. J'ai droit à des moqueries de base et alors que je tente de me relever, mon amant favori, outre mon Maître, me porte un coup de pied dans le ventre. Il a contrôlé sa force, ne m'a pas fait mal, mais m'a surprise. Je me relève péniblement, la soirée va être longue. Je m'approche doucement vers le Maître qui m'a offert la robe tandis que mon Maître va saluer le propriétaire des lieux. Je tire ma meilleure révérence en guise de remerciements, laissant apparaître mon décolleté aussi plongeant que bandant, c'est la moindre des choses, puis je rejoins mon Maître et salue le Maître des lieux de la même manière. Puis, j'ose humblement me retourner, me cambrer et leur offrir mon cul. Ils sont ravis et tous ceux qui sont à proximité me félicitent chacun leur tour de fessées qui laisseront sur mon corps blême une marque rouge qui deviendra violette.
Cinquante personnes sont réunies dont une grande majorité de Maîtres et de Maîtresses venus sans leur proie respective. J'ai su il y a peu qu'ils organisaient une fête de leur côté. J'ai déjà demandé à mon Maître si je pouvais y participer mais il ne le souhaite pas pour l'instant. En effet, il estime que je ne suis pas encore assez soumise pour le mériter, il en veut pour preuve le simple fait que je pose la question au lieu d'attendre qu'il ne le propose de lui-même. C'est une marque de désinvolture et j'en ai bien sûr été punie de coups de bâton dans le dos, une de mes punitions préférées, chanceuse que je suis. Aussi, je suis rassurée qu'il y ait peu de soumises et de soumis, j'avoue avoir un côté narcissique que je peine à freiner qui fait que j'aime être au centre de l'attention.
- Maîtresses, Maîtres, bienvenus dans le Manoir enchanté. Nous sommes ici réunis à l'occasion de la nouvelle lune et de la poursuite de l'asservissement de la chienne de Maître Lugh.
A chaque fois que Maître Cernunnos dit cela, j'ai l'impression que je vais véritablement me transformer en chienne, un peu comme eux quoi...
Je monte sur l'estrade et attends ma peine. Cent œils sont rivés sur mon corsage débordant. Je suis ligotée les mains dans le dos, agenouillée et fouettée par notre hôte. C'est mon Maître qui lui a donné l'arme déchirante. Je morfle. Je pleure. Je mouille. Je compte les coups un par un et arrive à vingt-six coups. Dans ces moments-là, je sais qu'il ne m'apportera aucune aide, je dois rentrer en transe si je veux tenir le coup. Je ferme les yeux, je crie de douleur quelques secondes tandis que les spectateurs commencent à montrer leurs crocs. Je me sens comme une bergère entourée de loups. Je ne crains rien, mais c'est à moi de leur prouver. Mon Maître me l'a appris, la peur doit être bannie de mon visage si je veux conserver un vague pouvoir sur ce qu'ils vont me faire.
De plus en plus de bites s'avancent de mon visage jusqu'à ce que je prenne l'une d'elles en bouche. Je roule des pelles à ces vagins et ces queues qui surgissent autour de moi. Mon Maître se branle dans un coin de la pièce, amoureux de ce spectacle, sa soumise offerte. Les premiers seront les derniers. Les premières bites que j'ai faite jouir reviennent une fois que les derniers sont rassasiés. J'ai l'impression que sucer sera ma seule activité de la soirée.
Et ce fut vrai. Toute la nuit, je suis restée à la même place, bien que l'on soit venu placer une table sur laquelle je reposais à plat ventre, afin d'offrir mes autres orifices. On me gifle, on me fouette, on crache sur mon visage, on gicle dans mes cheveux, je suis recouverte de sperme de la tête aux pieds. On m'insulte de traînée, on me filme (sans montrer mon visage entier), on me domine complètement. Seuls les soumises et soumis restent calmes vis-à-vis de moi, peut-être par solidarité.
Au petit matin, on insère un plug dans mon anus et un gode dans ma chatte qu'on referme grâce à de petites pinces recouvertes de gros ruban adhésif. On me bande les yeux et on m'emballe complètement dans un immense filme plastique. Les dominés aident à l'emballage. Je sens qu'on me place dans une voiture puis on place un casque sur mes oreilles. Je n'entends plus rien, je ne vois plus rien, je ne peux plus bouger. "Et ça continue de mouiller," constate un des convives dans la voiture, à la vue du peu de chaire visible, et visiblement mouillée. Il faudra remettre du ruban en arrivant. En arrivant où ?
A notre arrivée, je suis transportée tel un tapis et déposée sur une table en métal. J'ai la chaire de poule.
Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu, je ne sais pas si j'étais accompagnée tout ce temps, mais je le découvrirai grâce aux vidéos que mon Maître a prises, j'en suis sûre. Pour éviter l'ennui, je rentre en transe et imagine toutes sortes de fantasmes jusqu'à ce que je réussisse à m'endormir. Je suis réveillée par la sensation du découpage du filme plastique autour de mes seins et de mon vagin. On décolle brutalement l'adhésif et je sens qu'on pose des pinces sur mon clitoris et mes tétons. D'un coup, un courant électrique parcours mon corps et je pousse un cri effacé par le bâillon. Je reçois une énorme gifle que je reconnais être de la main de mon Maître. Il découvre mon oreille et murmure : "je m'en vais, je te laisse avec eux car tu as crié. Si à mon retour j'apprends qu'un seul bruit est sorti de ta bouche, je te laisse avec eux une semaine. Bonne chance, salope, ne me déçois pas." J'ignore combien de temps il partit. En attendant, j'ai passé deux jours à me faire torturer et j'ai réussi à ne pas crier.
J'ai gardé les yeux bandés et les oreilles bouchées tout ce temps. Mais ils ont ôté mon accoutrement de plastique et m'ont plongée dans un bain de glaçon. Comme promis, aucun son n'est sorti de ma bouche. C'est comme dans le film Sin City. Il ne faut pas crier car c'est cela qu'ils cherchent. J'aurai la droit de crier chez mon Maître uniquement. Je suis restée immobile dans le bain une dizaine de minute, en respirant de manière régulière. A ma sortie, ils m'ont traînée dans la boue. Je le sais car je reconnais son goût désormais. J'ai l'impression qu'ils ont joué au rugby avec mon corps, me balançant de corps en corps, prise par tous les trous jusqu'à finir enchaînée à une niche dehors. Je sentais le vent dresser mes poils. Je me sentais de plus en plus épuisée jusqu'à ce qu'enfin, je me permets, on porte une bouillie chaude à mes lèvres, c'était de la crème sucrée. Pas du sperme pour une fois, enfin, je ne décèle pas son goût, je suis sure que crachats, urine et sperme agrémentent leur recette. Au bout de deux jours, je suis placée de nouveau dans la voiture puis déposée sur un lit. Je m'endors instantanément, rassasiée.
*****
II
Maître Lugh sort pour la prochaine pleine lune, laissant sa Soumise seule enfermée, encagée et cadenassée tandis qu'il rejoint d'autres mutants lors d'une de leur réunion. Sa soumise n'est pas au courant de ce qui se trame. Elle a toujours été d'une extrême bienveillance vis-à-vis de la mutation évoquée par son Maître. Elle ignore tout de sa mission auprès d'elle, elle ignore tout du monde qui l'entoure. Elle ignore surtout qu'elle est dotée d'un extrême pouvoir largement convoité.
Ania n'est pas une humaine, contrairement à ce qu'elle croit. Ania est une sorcière, la plus grande sorcière que le temps ait jamais connu. En fait, Ania est l'incarnation de la fille dans la mythologie Wicca. Ania est la dernière descendante des Grandes sorcières, la plus intelligente et la plus gentille. Le jour de ses 5000 ans (l'équivalent de 25 ans chez les humains), en 2020, alors qu'une organisation malveillante était en proie à mettre la main sur elle, il a été convenu qu'elle perde la mémoire afin de protéger le monde des conséquences d'une telle situation. On l'éloigna de sa famille, sa mère et ses sœurs et on lui inventa une vie. Par enchantement, elle oublia toute sa vie et eu de nouveaux souvenirs dénués de magie. Sans ses souvenirs, elle ne peut utiliser la magie, car elle n'est pas consciente de son existence.
Maître Lugh est inquiet. Il sait que la menace se rapproche et se rapprochera toujours d'eux, d'où leur existence recluse. Il veut la protéger, lui qui voue sa vie à sauver celle qui l'a autrefois sauvée. Alors qu'il combattait contre les Fomoires, des monstres marins chaotiques, Ania prit possession du mental de l'un d'entre eux qui laissa le temps à Lugh de se dégager d'un coup qui aurait été fatal, ce qui lui permit de tuer son grand-père, Balor, lors de la seconde bataille de Mag Tuired, il y a 3500 ans. Il est aussi inquiet car l'heure de la révélation approche. Il a peur de la réaction de son amour, il a peur qu'elle se sente trahie et qu'elle ne s'éloigne. Il a pris le risque que cela se produise lorsqu'il a accepté la mission de protéger Ania. Il a tout manigancé. Leur rencontre, le manoir, la pleine lune, le vampire-loup-garou... Ces êtres merveilleux existent, mais pour prouver à tous qu'Ania les accepterait sans retenue malgré son amnésie partielle, Lugh a été transformé en l'une de ces créatures.
Maître Lugh connait les attraits de la Sorcière suprême pour le BDSM. Ils s'éclataient lorsqu'elle avait ses pouvoirs. Elle avait la capacité de permettre aux autres d'acquérir un nouveau pouvoir s'ils le souhaitaient, mais aussi de leur reprendre. Elle lui donna un jour le pouvoir de l'ordre. Tout ce qu'il ordonnait était exécuté sans que l'autre n'exerce son libre arbitre. "Je ferai ce que je veux de toi, alors," s'amusa-t-il. Téméraire, c'est ainsi qu'elle se retrouve à faire le poirier, la langue tirée et un bouquet de roses dans le vagin. Et c'est, entre autres, de ce pouvoir que l'organisation secrète veut s'emparer. S'ils détiennent Ania, ils détiennent tous les pouvoirs. Les flammes de l'enfer s'ouvriraient sous nos pieds, leurs maléfices dépassant l'entendement. Il ne s'agirait pas seulement d'une guerre, mais d'un chaos total où une poignée régnerait sans modestie, détruisant, pillant, anéantissant quiconque s'oppose à elle. Cette organisation, connue sous le nom de Flamme bleu, tire ses pouvoirs de rites sacrificiels et sadiques, et s'oppose à l'Union des êtres, dont fait partie Maître Lugh et qui est supervisée par les dix Sorcières doyennes.
Ce n'est pas tout. Leur vie sexuelle a un but précis, celui d'entraîner Ania à survivre sans les trahir si elle est retenue prisonnière et torturée par la Flemme bleu. Si elle est habituée à être filmée, ce n'est pas seulement pour les soi-disant délires exhibitionnistes de son Maître, qui d'ailleurs ne supporte pas la pratique dans ces conditions mais s'y soumet ; mais parce que tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle voit, est visible par des milliers de personnes, car son esprit est connecté à unr éseau qui n'est pas infaillible. Pour éviter les fuites et rendre ce réseau sécure, il y a des codeurs. Il s'agit d'une armée d'informaticien.nes magiques qui s'assurent que la Flamme bleu ne puisse avoir accès aux pensées d'Ania.. Ils s'activent pour rendre secret la vie d'Ania. Toutes et tous travaillent bénévolement et s'efforcent de sauver le monde en protégeant la Sorcière. Mais l'organisation malfaisante détient une armée de sbires également plus pervers les uns que les autres et qui ont trouvé un moyen d'accéder à ce que voit Ania et à le diffuser. Seule elle aurait le pouvoir de les en empêcher, en contrôlant qui a accès à ses pensées. Voyant que la Flamme bleu gagne du terrain et risque de découvrir l'emplacement d'Ania, les Sorcières doyennes ont décidé de la réveiller. Maître Lugh est inquiet, il a peur que la vérité l'éloigne de son amour. Il échappe a cette pensées et retourne à ses occupations.
-Est-elle prête ?
La voix de Tara, la Grand-mère d'Ania et l'une des dix Sorcières doyennes, résonne dans la grande salle. La pièce est teintée de violet, des bougies flottent dans l'air qui est soudainement devenu très grave. Toutes et tous savent que l'heure approche. Le réveil d'Ania va arriver, et chacun craint sa réaction. Et si elle avait perdu sa sagesse, quelles seraient les conséquences de ses pouvoirs entre ses mains ? Lugh en avait fait le pari, s'il la couvrait d'amour et de bonheur, Ania ne pourrait pas avoir changé du tout au tout et elle fera face à la trahison. Il détestait que l'on doute d'elle, comme si elle avait changé, ce qui n'en était pas le cas. Il avait même l'impression qu'elle demeurait aussi forte avec que sans ses pouvoirs. Plus d'une fois il a dû intervenir lorsqu'elle était en transe pour qu'elle ne révèle pas ses pouvoirs. En effet, la transe que ressent Ania est la sève de son pouvoir. Sa docilité et sa dévotion extrême envers celui qu'elle aime sont des gages de son éternelle gentillesse. Mais nombreux ceux qui en doutent, d'où les banquets. On les appelle les traîtres. Ils souhaitent la destruction d'Ania, au de-là de l'enfermement, l'annihilation de la Sorcière suprême avant qu'elle ne découvre ses pouvoirs. Pour toutes ces raisons, Ania doit se reconnecter à ses pouvoirs, et se protéger.
-Elle l'est, Sorcière doyenne.
-Tu l'amèneras ici la veille de la prochaine pleine lune. D'ici là, bonne chance pour vos derniers moments paisibles.
-Avant la cavale.
-Avant la cavale.
Le soir et ceux qui suivirent, Ania fut chouchoutée, mais l'entrainement continue.
*****
Mon Maître poursuit mon dressage, je le trouve plus gentils que d'habitude, pourtant il a l'air soucieux, ce qui n'est pas à son habitude. Quand je l'ai questionné, j'ai cru voir son oeil briller de tristesse pendant une seconde. Que se passe-t-il ? Quoi qu'il en soit, il n'a pas été moins violent avec mon joli corps devenu quelque peu blême. Je soupçonne mon Maître de vouloir me laisser avoir faim et soif.
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