LE NOUVEAU DU BUREAU
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Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-03-2008 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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LE NOUVEAU DU BUREAU
Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un d'aussi prétentieux auparavant. Il vient à peine d'être embauché qu'il donne déjà l'impression de se considérer comme indispensable dans l'entreprise. Décidément, ce Nathaniel a vraiment du culot. Son prédécesseur était certainement très prétentieux mais jamais comme lui. N'empêche qu'il a un petit quelque chose d'attirant ce nouveau. Honnêtement, il s'agit effectivement d'un bel homme. Les cheveux brun foncé et les yeux verts. Une vraie gueule d'acteur. Ça donne des idées !
Le plus ridicule, c'est que malgré toutes les avances que lui font les plus jolies filles du bureau, il est assez hautain pour ne même pas s'intéresser à toutes ces chattes en chaleur qui tentent de l'amadouer. Même la belle Cynthia que tous les hommes (et même quelques filles) rêvent de baiser n'arrive pas à l'attirer dans ses filets.
Mais ce soir, à l'occasion de la fête de fin d'année, je pense que je vais essayer d'éclaircir la situation... Je crois savoir.
Nous sommes à quelques jours de Noël. Tous les employés ou presque sont là. Aucun d'entre eux n'est accompagné. Tant mieux. Ça permet de fêter davantage dans ce temps-là. Ou plus librement du moins. Autrement, quand les conjoints sont là, tout le monde est gêné.
L'alcool coule à flot mais je n'ai bu que quelques bières. Juste assez pour m'enivrer. Je veux demeurer suffisamment sobre pour apprécier le spectacle que vont bientôt nous offrir quelques-uns de nos collègues. Et puis, j'ai quelques questions à poser au nouveau.
Chaque année, on assiste notamment à un striptease improvisé de Manon la comptable. On a aussi droit à un concours de karaoké pitoyable et d'autres trucs plus pathétiques les uns que les autres. Le grand cirque du bureau. Les collègues sont les vedettes.
La soirée va bon train quand, au beau milieu du concours de karaoké, alors que tout le monde a les yeux et les oreilles rivés sur la prestation minable du concierge Sylvain, Nathaniel se dirige vers les toilettes. Je me dis qu'il s'agit là de ma chance de le confronter. Nous serons seuls tous les deux et j'ai l'intime conviction qu'il ne pourra pas se défiler. Je me précipite derrière lui. Mon but étant de lui faire comprendre que peu d'entre nous aime son attitude méprisante. J'ai peut-être aussi d'autres idées en tête...
Sitôt arrivé aux toilettes, à peine la porte franchie, je l'aborde franchement :
– Comment se fait-il que tu aies l'air si prétentieux ?
– Je ne suis pas prétentieux, me répond Nathaniel. Je suis sûr de moi.
– D'accord ! Et c'est ça qui te donne le droit d'être mesquin avec les gens du bureau ? Surtout les filles qui sont tout de même sympathiques avec toi, non ?
– Je ne suis pas mesquin. Pas du tout. C'est autre chose.
Sur le coup, je ne comprends pas. Sa réponse me laisse pantois. Je m'attendais plutôt à ce qu'il soit sur la défensive et qu'il continue à argumenter. Je craignais qu'il lève le ton. Au contraire, il est de moins en moins coincé et le ton de sa voix de plus en plus assuré.
– À ce que je vois, me dit-il, ce n'est pas écrit dans mon visage.
– Qu'est-ce qui devrait être écrit ?
– Si ça te tente de venir chez nous, tu vas tout comprendre.
Nous sommes seuls tous les deux dans l'espace exigu de cette minuscule salle de toilettes où un architecte sans talent a crû bon faire installer deux urinoirs et un cabinet.
Nathaniel pousse le talon de son pied contre le bas de la porte pour l'empêcher d'ouvrir, puis il étire le bras. Il m'accroche par la cravate et me tire vers lui. Il manque presque de m'étouffer. Il ajoute sur un ton tout aussi méprisant que celui que j'ai utilisé quelques secondes auparavant :
– Je suis certain que ton fantasme serait de baiser avec moi. Ou plutôt de te faire dominer par moi. Je suis convaincu que t'aimerais avoir ma queue dans ta bouche. Je pense même que je pourrais te faire ramper sans trop insister. Je t'offre la chance ce soir. Et même la totale. Si tu acceptes, tu ne le regretteras pas. Mais si tu refuses, tu risques de faire rire de toi après ce temps-là au bureau. T'as voulu venir me narguer. Alors décide maintenant !
Je suis pris à mon propre piège. Je devine à son ton que ce type est capable d'à peu près n'importe quoi pour parvenir à ces fins. Je m'imagine déjà être victime des railleries de mes collègues s'ils apprennent. Alors que d'un autre côté, je crains aussi les représailles de la part de Nathaniel si je me défile. Il faut que je prenne une décision rapide.
Le plus ironique dans tout ça, c'est qu'il s'agit effectivement d'un fantasme que je caresse depuis qu'il est arrivé. Non pas faire l'amour avec lui mais bien me faire dominer par lui. Je ne sais pas comment il a pu deviner. A-t-il pris une chance ? Peut-être. Mais quoi qu'il en soit, c'est lui maintenant qui a le beau rôle dans tout ça.
Voilà qu'une chance en or m'est offerte, un mâle absolument superbe en plus, et j'ai la trouille. C'est surtout son attitude qui me fige. Me faire dominer, certes. Mais qu'on y aille doucement. Sauf que ça ne marche pas comme ça quand on est le dominé. Heureusement ! Sinon, le jeu n'en vaudrait pas la chandelle.
Je réfléchis quelques secondes encore, puis je me dis qu'il vaut mieux saisir la "chance" qui m'est offerte. Tout bien calculé, j'ai pas mal moins de risque de cette façon. Et puis, je pense que je ne vais pas le regretter.
En sortant des toilettes, Nathaniel affiche son plus beau sourire tandis que j'ai la mine plutôt abattue, déconfite. On dirait que le cœur veut me sortir de la poitrine. Pire encore, pendant une bonne partie de la soirée, il s'est mis en tête de me faire un clin d'œil chaque fois que nos regards se croisent. Je crains que quelqu'un puisse nous voir à n'importe quel moment.
Il va même à un moment donné jusqu'à se passer la langue sur les lèvres en me regardant en pleine face avec un air pervers alors que nous sommes un peu en retrait des autres employés. Personne ne peut nous voir. Honnêtement, s'il est vrai que jusque là j'étais presque terrorisé et que j'avais d'énormes craintes, son geste m'excite. Au point même que je bande comme un cheval ; une érection que je peine d'ailleurs à contenir. Il s'approche de moi et me dit :
– Ça te fait bander, n'est-ce pas ? Avoue que t'as le goût !
Il a bien raison. Maintenant, je prends pleinement conscience de la chance qui m'est offerte. Il a l'air très entreprenant et l'idée de me faire dominer par un type expérimenté en plus me plait drôlement. Je pense qu'il pourra aller très loin avant que je rechigne.
Bien sûr, je suis bisexuel et j'ai vécu plusieurs expériences quand j'étais adolescent. Mais ça n'a rien à voir avec ce que Nathaniel va me faire vivre très bientôt.
Je me sens de plus en plus excité.
Au fur et à mesure où progresse la soirée, je sens le désir monter en moi. Je suis même très fébrile. Je suis de plus en plus certain que ce sera l'une des plus extraordinaire baise de ma vie. C'est même moi qui va voir Nathaniel pour lui proposer de partir tellement je n'en peux plus d'attendre. On prend chacun notre véhicule pour ne pas attirer l'attention et nous filons chez lui.
Même si je considère Nathaniel nettement plus beau que moi, il reste que je suis néanmoins très mignon quand même. Cheveux noirs, yeux verts, je suis assez mince et élancé. J'ai un petit cul rebondi qu'il a d'ailleurs passé une partie de la veillée à effleurer sournoisement chaque fois qu'il en avait l'occasion. Il savait trop bien que cela me rendait mal à l'aise et il en profitait pour jouer avec sa proie tel un chat s'amuse avec une souris.
Arrivés chez lui, à peine sommes-nous entrés dans l'appartement qu'il m'ordonne de me déshabiller ; je m'exécute. L'alcool m'a fait perdre le gros de mon inhibition. Je me sens franchement cochon.
Il ne perd pas de temps et commence à caresser mon corps nu en affichant un sourire de satisfaction. Puis, en me regardant directement dans les yeux, il s'avance et m’embrasse à pleine bouche.
Malgré les relents d'alcool, je trouve ce baiser bien plus excitant que tous les autres baisers que j'ai reçus auparavant. Son empressement et son énergie rendent l'instant carrément érotique, bestial même. Le geste n'a rien de sensuel ou d'amoureux. Non, c'est plutôt un baiser franchement sexuel qui va paver la voie à une nuit torride entre deux hommes résolument en chaleur. L'un en position d'autorité, l'autre complètement soumis.
Il m'ordonne de me mettre à quatre pattes. D'abord un peu craintif, je m'exécute quand il hausse le ton. Je ne peux plus contenir mon érection. Le voilà à cheval sur moi, semblable à un cavalier qui essaie d'enfourcher sa monture. Il est carrément assis sur moi et j'avoue que cette expérience m'enivre au plus haut point. Je ne peux plus m'arrêter. Je ne veux pas m'arrêter. Je sens ses couilles et ses fesses contre mon dos, puis je bande sérieusement moi aussi. De la façon dont il est assis sur moi, je suis entièrement à sa botte :
– Tu bandes, mon étalon ! T'aimes ça ? Dis-moi que t'aime ça. T'aimes que je te monte comme un cavalier monterait sa monture ?
– Oui, j'adore ça.
– Oui !?! Tu oublies quelque chose...
– Oui, Maître.
Voilà, le mot est lancé. Je l'ai dit. Nous voilà prêts pour les jeux les plus torrides. Je suis son jouet, sa chose, son esclave.
Il retire sa chemise et me fait découvrir son superbe torse sans poil à travers la glace qui me renvoie son reflet. Ensuite, son pantalon, puis le reste. Et le voilà enfin tout aussi nu que moi. Superbe !
Je suis terriblement excité de sentir sa croupe sur mon dos, les replis de ma colonne vertébrale qui s'enfonce dans la raie de mon amant. Assis sur moi, ses mains se promènent sur tous les moindres recoins atteignables de mon corps.
Il caresse mon dos, glisse sur mes fesses, remonte sur mes hanches, mon torse, puis mon cou. Il pince mes mamelons et me crie des insanités qui me font un effet terriblement euphorisant. Je suis sa monture, sa salope, sa petite pute en chaleur. Il pourrait me fouetter. Et il le fera plus tard s'il le veut bien sûr.
Je sens ma bite durcir au rythme des mouvements de son bassin qu'il fait aller et venir avec fougue sur mon dos. Il est en train de se frotter le cul contre mon dos. Je sens aussi qu'il bande sérieusement lui aussi. Pas de doute. Le miroir est témoin de la perversité de nos actes. Et l'odeur de sexe embaume la pièce. C'est franchement pervers.
Il descend soudainement, aussi rapidement qu'il est monté sur moi, s'avance vers le sofa puis s'y installe confortablement, les jambes bien écartées. Je m'agenouille devant lui.
Mon Maître adoré remonte ses jambes contre son torse, saisis mes cheveux d'une main ferme et m'attire la tête. Je n'ai d'autre choix que de m'avancer pour glisser mon visage vers son cul.
Ses bras derrière les genoux, il garde les jambes en l'air afin de m'offrir son cul. Tandis que de sa main gauche il se masturbe, il se met à se caresser la rondelle avec sa main droite. D'abord avec l'index, puis avec deux doigts qu'il prend soin d'humecter bien généreusement avant de les glisser lentement dans son anus.
– Maintenant, tu vas me lécher comme un esclave devrait le faire à son maître.
J'avance mes lèvres toutes grandes ouvertes vers son cul, je tire la langue et je commence à lui prodiguer un anulingus digne des meilleurs films porno. Je me mets à le lécher, le sucer rapidement par grands coups saccadés. J'enfonce ma langue dans sa petite rondelle et je suis enivré complètement. En même temps, il continue de se branler. Ce côté sauvage m'allume.
Plus il s'astique le pieu, plus je redouble d'ardeur à lui lécher le cul.
Un moment donné, comme s'il avait lu dans mes pensées, il se lève d'un trait et m'attire sur le tapis du salon. Il me fait m'étendre sur le dos, se précipite sur ma queue, puis il se retourne et me fourre sa bite en pleine face. Nous sommes en position 69, une position que je n'ai eu la chance de pratiquer qu'à deux ou trois reprises jusque là et voilà que j'ai le plaisir d'en profiter lors de ma première baise avec lui. Quel bonheur !
Nous sommes là, étendus sur la moquette, nos corps couverts de sueur et on se mange comme deux affamés. Ni l'un ni l'autre ne faiblissons à la tâche. Et manifestement, je semble avoir le tour à entendre ses commentaires et ses gémissements. J'aime l'entendre me crier des insanités, me traiter de cochon, m'insulter.
La position l'un par-dessus l'autre n'est pas tout à fait appropriée et nous nous installons sur le côté pas tellement longtemps après le début de notre 69. J'aimerais pouvoir nous voir aller en tant que spectateur. Je sais que nous devons êtres très beaux à contempler.
Un petit coup de langue sur les couilles, quelques claques sur les fesses, je redouble d'ardeur pour satisfaire mon beau mâle, mon dieu grec.
Je sens bien qu'il a les couilles gonflées de sperme. Je peine à contenir mon excitation. Je sens que je vais jouir. Je lui tape sur les fesses pour le lui signifier. Mais plutôt que de ralentir la cadence, il accélère et je finis par lui déverser une généreuse quantité de sperme dans la bouche qu'il avale entièrement.
Lui, malheureusement, n'a pas joui. Pas par fellation en tout cas. Je dis malheureusement mais la suite n'en sera pas moins agréable. Le voilà qui se lève promptement, la bouche encore pleine de mon foutre, puis s'installe à genoux à côté de moi alors que je demeure étendu sur le tapis. Il se masturbe avec vigueur et m'asperge de sperme. Il m'arrose la figure, le menton, la figure toute entière puis les épaules et cela m'excite terriblement. Je me sens comblé. C'est difficile de décrire ce sentiment. Je vis un sentiment de plénitude, de bonheur indescriptible, meilleur encore que toutes les baises que j'ai eues jusqu'à présent. Carrément ! Être ainsi livré aux plus bas instincts de ce mec est incroyablement bon.
Nous nous laissons tomber sur le tapis du salon et reprenons nos esprits. Puis, à peine cinq minutes après, Nathaniel se penche au-dessus de moi et dit :
– T'as pas fini. Ça ne fait que commencer.
– Tant mieux. Si vous saviez Maître comme j'aime ça.
– Est-ce que je serais en train de faire de toi mon esclave ? Me demande-t-il.
– C'est déjà fait Maître.
Et nous nous rapprochons l'un de l'autre pour poursuivre nos jeux...
Le plus ridicule, c'est que malgré toutes les avances que lui font les plus jolies filles du bureau, il est assez hautain pour ne même pas s'intéresser à toutes ces chattes en chaleur qui tentent de l'amadouer. Même la belle Cynthia que tous les hommes (et même quelques filles) rêvent de baiser n'arrive pas à l'attirer dans ses filets.
Mais ce soir, à l'occasion de la fête de fin d'année, je pense que je vais essayer d'éclaircir la situation... Je crois savoir.
Nous sommes à quelques jours de Noël. Tous les employés ou presque sont là. Aucun d'entre eux n'est accompagné. Tant mieux. Ça permet de fêter davantage dans ce temps-là. Ou plus librement du moins. Autrement, quand les conjoints sont là, tout le monde est gêné.
L'alcool coule à flot mais je n'ai bu que quelques bières. Juste assez pour m'enivrer. Je veux demeurer suffisamment sobre pour apprécier le spectacle que vont bientôt nous offrir quelques-uns de nos collègues. Et puis, j'ai quelques questions à poser au nouveau.
Chaque année, on assiste notamment à un striptease improvisé de Manon la comptable. On a aussi droit à un concours de karaoké pitoyable et d'autres trucs plus pathétiques les uns que les autres. Le grand cirque du bureau. Les collègues sont les vedettes.
La soirée va bon train quand, au beau milieu du concours de karaoké, alors que tout le monde a les yeux et les oreilles rivés sur la prestation minable du concierge Sylvain, Nathaniel se dirige vers les toilettes. Je me dis qu'il s'agit là de ma chance de le confronter. Nous serons seuls tous les deux et j'ai l'intime conviction qu'il ne pourra pas se défiler. Je me précipite derrière lui. Mon but étant de lui faire comprendre que peu d'entre nous aime son attitude méprisante. J'ai peut-être aussi d'autres idées en tête...
Sitôt arrivé aux toilettes, à peine la porte franchie, je l'aborde franchement :
– Comment se fait-il que tu aies l'air si prétentieux ?
– Je ne suis pas prétentieux, me répond Nathaniel. Je suis sûr de moi.
– D'accord ! Et c'est ça qui te donne le droit d'être mesquin avec les gens du bureau ? Surtout les filles qui sont tout de même sympathiques avec toi, non ?
– Je ne suis pas mesquin. Pas du tout. C'est autre chose.
Sur le coup, je ne comprends pas. Sa réponse me laisse pantois. Je m'attendais plutôt à ce qu'il soit sur la défensive et qu'il continue à argumenter. Je craignais qu'il lève le ton. Au contraire, il est de moins en moins coincé et le ton de sa voix de plus en plus assuré.
– À ce que je vois, me dit-il, ce n'est pas écrit dans mon visage.
– Qu'est-ce qui devrait être écrit ?
– Si ça te tente de venir chez nous, tu vas tout comprendre.
Nous sommes seuls tous les deux dans l'espace exigu de cette minuscule salle de toilettes où un architecte sans talent a crû bon faire installer deux urinoirs et un cabinet.
Nathaniel pousse le talon de son pied contre le bas de la porte pour l'empêcher d'ouvrir, puis il étire le bras. Il m'accroche par la cravate et me tire vers lui. Il manque presque de m'étouffer. Il ajoute sur un ton tout aussi méprisant que celui que j'ai utilisé quelques secondes auparavant :
– Je suis certain que ton fantasme serait de baiser avec moi. Ou plutôt de te faire dominer par moi. Je suis convaincu que t'aimerais avoir ma queue dans ta bouche. Je pense même que je pourrais te faire ramper sans trop insister. Je t'offre la chance ce soir. Et même la totale. Si tu acceptes, tu ne le regretteras pas. Mais si tu refuses, tu risques de faire rire de toi après ce temps-là au bureau. T'as voulu venir me narguer. Alors décide maintenant !
Je suis pris à mon propre piège. Je devine à son ton que ce type est capable d'à peu près n'importe quoi pour parvenir à ces fins. Je m'imagine déjà être victime des railleries de mes collègues s'ils apprennent. Alors que d'un autre côté, je crains aussi les représailles de la part de Nathaniel si je me défile. Il faut que je prenne une décision rapide.
Le plus ironique dans tout ça, c'est qu'il s'agit effectivement d'un fantasme que je caresse depuis qu'il est arrivé. Non pas faire l'amour avec lui mais bien me faire dominer par lui. Je ne sais pas comment il a pu deviner. A-t-il pris une chance ? Peut-être. Mais quoi qu'il en soit, c'est lui maintenant qui a le beau rôle dans tout ça.
Voilà qu'une chance en or m'est offerte, un mâle absolument superbe en plus, et j'ai la trouille. C'est surtout son attitude qui me fige. Me faire dominer, certes. Mais qu'on y aille doucement. Sauf que ça ne marche pas comme ça quand on est le dominé. Heureusement ! Sinon, le jeu n'en vaudrait pas la chandelle.
Je réfléchis quelques secondes encore, puis je me dis qu'il vaut mieux saisir la "chance" qui m'est offerte. Tout bien calculé, j'ai pas mal moins de risque de cette façon. Et puis, je pense que je ne vais pas le regretter.
En sortant des toilettes, Nathaniel affiche son plus beau sourire tandis que j'ai la mine plutôt abattue, déconfite. On dirait que le cœur veut me sortir de la poitrine. Pire encore, pendant une bonne partie de la soirée, il s'est mis en tête de me faire un clin d'œil chaque fois que nos regards se croisent. Je crains que quelqu'un puisse nous voir à n'importe quel moment.
Il va même à un moment donné jusqu'à se passer la langue sur les lèvres en me regardant en pleine face avec un air pervers alors que nous sommes un peu en retrait des autres employés. Personne ne peut nous voir. Honnêtement, s'il est vrai que jusque là j'étais presque terrorisé et que j'avais d'énormes craintes, son geste m'excite. Au point même que je bande comme un cheval ; une érection que je peine d'ailleurs à contenir. Il s'approche de moi et me dit :
– Ça te fait bander, n'est-ce pas ? Avoue que t'as le goût !
Il a bien raison. Maintenant, je prends pleinement conscience de la chance qui m'est offerte. Il a l'air très entreprenant et l'idée de me faire dominer par un type expérimenté en plus me plait drôlement. Je pense qu'il pourra aller très loin avant que je rechigne.
Bien sûr, je suis bisexuel et j'ai vécu plusieurs expériences quand j'étais adolescent. Mais ça n'a rien à voir avec ce que Nathaniel va me faire vivre très bientôt.
Je me sens de plus en plus excité.
Au fur et à mesure où progresse la soirée, je sens le désir monter en moi. Je suis même très fébrile. Je suis de plus en plus certain que ce sera l'une des plus extraordinaire baise de ma vie. C'est même moi qui va voir Nathaniel pour lui proposer de partir tellement je n'en peux plus d'attendre. On prend chacun notre véhicule pour ne pas attirer l'attention et nous filons chez lui.
Même si je considère Nathaniel nettement plus beau que moi, il reste que je suis néanmoins très mignon quand même. Cheveux noirs, yeux verts, je suis assez mince et élancé. J'ai un petit cul rebondi qu'il a d'ailleurs passé une partie de la veillée à effleurer sournoisement chaque fois qu'il en avait l'occasion. Il savait trop bien que cela me rendait mal à l'aise et il en profitait pour jouer avec sa proie tel un chat s'amuse avec une souris.
Arrivés chez lui, à peine sommes-nous entrés dans l'appartement qu'il m'ordonne de me déshabiller ; je m'exécute. L'alcool m'a fait perdre le gros de mon inhibition. Je me sens franchement cochon.
Il ne perd pas de temps et commence à caresser mon corps nu en affichant un sourire de satisfaction. Puis, en me regardant directement dans les yeux, il s'avance et m’embrasse à pleine bouche.
Malgré les relents d'alcool, je trouve ce baiser bien plus excitant que tous les autres baisers que j'ai reçus auparavant. Son empressement et son énergie rendent l'instant carrément érotique, bestial même. Le geste n'a rien de sensuel ou d'amoureux. Non, c'est plutôt un baiser franchement sexuel qui va paver la voie à une nuit torride entre deux hommes résolument en chaleur. L'un en position d'autorité, l'autre complètement soumis.
Il m'ordonne de me mettre à quatre pattes. D'abord un peu craintif, je m'exécute quand il hausse le ton. Je ne peux plus contenir mon érection. Le voilà à cheval sur moi, semblable à un cavalier qui essaie d'enfourcher sa monture. Il est carrément assis sur moi et j'avoue que cette expérience m'enivre au plus haut point. Je ne peux plus m'arrêter. Je ne veux pas m'arrêter. Je sens ses couilles et ses fesses contre mon dos, puis je bande sérieusement moi aussi. De la façon dont il est assis sur moi, je suis entièrement à sa botte :
– Tu bandes, mon étalon ! T'aimes ça ? Dis-moi que t'aime ça. T'aimes que je te monte comme un cavalier monterait sa monture ?
– Oui, j'adore ça.
– Oui !?! Tu oublies quelque chose...
– Oui, Maître.
Voilà, le mot est lancé. Je l'ai dit. Nous voilà prêts pour les jeux les plus torrides. Je suis son jouet, sa chose, son esclave.
Il retire sa chemise et me fait découvrir son superbe torse sans poil à travers la glace qui me renvoie son reflet. Ensuite, son pantalon, puis le reste. Et le voilà enfin tout aussi nu que moi. Superbe !
Je suis terriblement excité de sentir sa croupe sur mon dos, les replis de ma colonne vertébrale qui s'enfonce dans la raie de mon amant. Assis sur moi, ses mains se promènent sur tous les moindres recoins atteignables de mon corps.
Il caresse mon dos, glisse sur mes fesses, remonte sur mes hanches, mon torse, puis mon cou. Il pince mes mamelons et me crie des insanités qui me font un effet terriblement euphorisant. Je suis sa monture, sa salope, sa petite pute en chaleur. Il pourrait me fouetter. Et il le fera plus tard s'il le veut bien sûr.
Je sens ma bite durcir au rythme des mouvements de son bassin qu'il fait aller et venir avec fougue sur mon dos. Il est en train de se frotter le cul contre mon dos. Je sens aussi qu'il bande sérieusement lui aussi. Pas de doute. Le miroir est témoin de la perversité de nos actes. Et l'odeur de sexe embaume la pièce. C'est franchement pervers.
Il descend soudainement, aussi rapidement qu'il est monté sur moi, s'avance vers le sofa puis s'y installe confortablement, les jambes bien écartées. Je m'agenouille devant lui.
Mon Maître adoré remonte ses jambes contre son torse, saisis mes cheveux d'une main ferme et m'attire la tête. Je n'ai d'autre choix que de m'avancer pour glisser mon visage vers son cul.
Ses bras derrière les genoux, il garde les jambes en l'air afin de m'offrir son cul. Tandis que de sa main gauche il se masturbe, il se met à se caresser la rondelle avec sa main droite. D'abord avec l'index, puis avec deux doigts qu'il prend soin d'humecter bien généreusement avant de les glisser lentement dans son anus.
– Maintenant, tu vas me lécher comme un esclave devrait le faire à son maître.
J'avance mes lèvres toutes grandes ouvertes vers son cul, je tire la langue et je commence à lui prodiguer un anulingus digne des meilleurs films porno. Je me mets à le lécher, le sucer rapidement par grands coups saccadés. J'enfonce ma langue dans sa petite rondelle et je suis enivré complètement. En même temps, il continue de se branler. Ce côté sauvage m'allume.
Plus il s'astique le pieu, plus je redouble d'ardeur à lui lécher le cul.
Un moment donné, comme s'il avait lu dans mes pensées, il se lève d'un trait et m'attire sur le tapis du salon. Il me fait m'étendre sur le dos, se précipite sur ma queue, puis il se retourne et me fourre sa bite en pleine face. Nous sommes en position 69, une position que je n'ai eu la chance de pratiquer qu'à deux ou trois reprises jusque là et voilà que j'ai le plaisir d'en profiter lors de ma première baise avec lui. Quel bonheur !
Nous sommes là, étendus sur la moquette, nos corps couverts de sueur et on se mange comme deux affamés. Ni l'un ni l'autre ne faiblissons à la tâche. Et manifestement, je semble avoir le tour à entendre ses commentaires et ses gémissements. J'aime l'entendre me crier des insanités, me traiter de cochon, m'insulter.
La position l'un par-dessus l'autre n'est pas tout à fait appropriée et nous nous installons sur le côté pas tellement longtemps après le début de notre 69. J'aimerais pouvoir nous voir aller en tant que spectateur. Je sais que nous devons êtres très beaux à contempler.
Un petit coup de langue sur les couilles, quelques claques sur les fesses, je redouble d'ardeur pour satisfaire mon beau mâle, mon dieu grec.
Je sens bien qu'il a les couilles gonflées de sperme. Je peine à contenir mon excitation. Je sens que je vais jouir. Je lui tape sur les fesses pour le lui signifier. Mais plutôt que de ralentir la cadence, il accélère et je finis par lui déverser une généreuse quantité de sperme dans la bouche qu'il avale entièrement.
Lui, malheureusement, n'a pas joui. Pas par fellation en tout cas. Je dis malheureusement mais la suite n'en sera pas moins agréable. Le voilà qui se lève promptement, la bouche encore pleine de mon foutre, puis s'installe à genoux à côté de moi alors que je demeure étendu sur le tapis. Il se masturbe avec vigueur et m'asperge de sperme. Il m'arrose la figure, le menton, la figure toute entière puis les épaules et cela m'excite terriblement. Je me sens comblé. C'est difficile de décrire ce sentiment. Je vis un sentiment de plénitude, de bonheur indescriptible, meilleur encore que toutes les baises que j'ai eues jusqu'à présent. Carrément ! Être ainsi livré aux plus bas instincts de ce mec est incroyablement bon.
Nous nous laissons tomber sur le tapis du salon et reprenons nos esprits. Puis, à peine cinq minutes après, Nathaniel se penche au-dessus de moi et dit :
– T'as pas fini. Ça ne fait que commencer.
– Tant mieux. Si vous saviez Maître comme j'aime ça.
– Est-ce que je serais en train de faire de toi mon esclave ? Me demande-t-il.
– C'est déjà fait Maître.
Et nous nous rapprochons l'un de l'autre pour poursuivre nos jeux...
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