Le pari 4 et 5
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-11-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le pari 4 et 5
Mon sang se met à tourner plus vite, à battre dans mes tempes quand fière de son corps forcément adorable, Cathy me tourne le dos, monte sur le lit, me fait oublier ma surprise et ma déception devant sa maigreur et l'absence de poils pubiens et m'expose la pleine lune. Je vois tout : les deux fesses, le sillon qui les parcourt, du trou rond et plissé jusqu'a son sexe en forme d'abricot fenduen bas-relief. Ce creux dans le haut de chaque cuisse doit former en station debout la bonbonnière qui recueille ce mystère convoité mais si rarement présenté, ce sexe tant imaginé par les garçons, toujours jalousement protégé. Mutine, mon initiatrice suspend le mouvement, me fixe , m'interroge :
-Alors ?
Je suis ravi, porté aux nues. Tout est beau, la croupe, le dos en forme de violon, la chute des deux seins piriformes sous le torse, les pieds menus eux-mêmes et les bras aux gestes gracieux. Le plus fascinant ce sont ces deux yeux mi-clos et ce regard canaille auquel je vais céder. Mes yeux balaient l'ensemble, reviennent irrésistiblement au dessin de cette vulve en train de s'épanouir comme une fleur au soleil. Moqueuse Cathy ironise:
-Tu ne prétends pas rester en caleçon pour m'aimer ? Dégage ce truc, déballe enfin, montre-moi si tu en as !. Oh! Je comprends, monsieur veut dissimuler : Que vois-je là ? Tu es ému physiquement, tu as honte ? Grand sot, à poil, et vite !
Je joue à l'affranchi, quitte mon cache, mon sexe déroule, se dresse. Elle le regarde, applaudit:
- C'est merveilleux ! La réaction de ton sexe à la vue d'une fille à poil, jambes ouvertes, foufoune à l'air, est tout à fait normale. Merci pour cet hommage muet à ma beauté. C'est une déclaration d'amour formidable. Alors, cette belle queue toute neuve, elle est pour moi ? Me l'offres-tu comme je t'offre mon abricot ? Me la mettras-tu là, bien profond. J'en meurs d'envie, approche, pointe la cible, tiens ta bite d'une main, ajoute l'autre main aux deux miennes, élargissons la voie du bonheur, pousse. Aime-moi... Oh merde!
Ce cri du coeur salue une sonnerie de téléphone et coupe net mon élan. Cathy bondit, court à son portable, écoute, répond:
-Oui, bien sûr, c'est moi. Non, je ne descends pas ce soir... Je suis en train de...
Elle jette un oeil désolé sur moi, La phrase est restée en suspens, a-t-elle honte de raconter en ma présence ? Elle s'éloigne, quitte la chambre, franchit le couloir, entre dans le séjour, J'entends sa voix, je ne comprends pas ce qui se dit. Le charme est rompu. Du temps passe,ma verge mollit, retombe, vise mes pieds. Je me trouve ridicule, inutile dans cette chambre où m'a délaissé la bonne copine. Donc elle a des secrets que je ne dois pas connaître, Sa sortie me vexe. Je m'ennuie, le temps devient long, elle se moque de moi. Elle m'a allumé et aussitôt après elle bavarde longuement au téléphone comme si je n'existais pas. Je me rhabille. Tiens, elle parle plus fort, hausse le ton, comme contrariée.
Mais qu'est-ce que cette lumière, ce point rouge sur l'étagère, entre les livres ? Non, c'est incroyable, un caméscope allumé. Un vieux modèle semblable à celui dont j'ai hérité de mon père quand il en a acheté un plus moderne. Mais il nous filmait ! Je le saisis, j'efface l'enregistrement et je remets tout en place; et je vise le plafond. Cathy ne revient pas !Je quitte la pièce en frôlant le mur.
Au passage dans le couloir,j'entends Cathy fixer un rendez-vous. Elle me filmait sans mon autorisation, je peux bien tendre une oreille.
-Viens jeudi vers seize heures quinze, je serai seule et je te raconterai tout. : le jeudi mon coloc prépare ses tableaux pour le vendredi. Il va ensuite voir une autre copine qui le pleurera bientôt !... Oui, celle-là ! Hi,hi,hi... Salut Alain.... mais non !... Je t'embrasse mon amour. Ah, écoute ça...
La conversation téléphonique reprend. . J'ai bien fait de ne pas l'attendre. "Mon amour, mon chéri," elle use des mêmes mots pour tout le monde, pour Alain comme pour moi. Pourquoi filmer nos ébats ? Cette fille est dérangée.
Je reprends mes esprits, Merci Alain, grâce à lui je mesure à quel point j'étais manipulé. Je ferme ma porte à clé. J'ai envie de me cogner la tête contre les murs. Voudrait-elle vendre nos ébats sur un blog ? Ah ! J'entends la porte du séjour, ( elle grince un peu depuis toujours ), des pas, on frappe :
- Quoi, Jean, où es-tu? Que fais-tu ? Tu es là ? Tu m'abandonnes au meilleur moment, tu es fâché ? Je sais, je n'aurais pas dû te laisser seul. C'était ma mère. Je ne voulais pas qu'elle sache tout de suite pour nous deux, comprends-tu ? Allez, ouvre...reviens Maman est intarissable au téléphone. Il ne faut pas m'en vouloir si mon absence a été trop longue. Qu'aurais-tu fait si ta mère t'avait appelé, hein ?
A travers la porte je lance, furieux de passer pour un con :
-J'aurais laissé sonner, un parce que je ne savais pas qui sonnait, deux parce que le moment de cet appel était mal choisi, trois parce que j'étais en train de vivre un moment merveilleux que rien au monde n'aurait remplacé, quatre par respect pour toi. Bonne nuit Cathy.
- Tu as raison. Enfin, c'est ma mère... Dire que je suis restée pour toi. C'est dommage... Bon, on reprendra quand l'envie te reviendra. Je suis désolée. Ma mère se demandait pourquoi je n'étais pas rentrée ce soir... Si j'avais su....
Ces bribes de phrases, interrompues par des silences, sont difficilement interprétables. Qu'est-ce qui est dommage? Pourquoi "Si j'avais su"?
Ou bien elle regrette d'être restée, ou bien elle s'en veut d'avoir cassé notre élan si près du but. Allez savoir ? Qu'importe, je ne lui ferai plus jamais confiance. Car s' il est une chose dont j'ai horreur, c'est le mensonge. La précieuse mère de Cathy s'appellerait "Alain" !!!! Voilà une fille qui me prend pour un idiot. Je parie que jeudi à seize heures quinze, la maman inquiète aura des moustaches et roulera dans une grosse voiture blanche. Je déteste les cachoteries et les mensonges. Cathy vient de baisser brutalement dans mon estime. Elle planait, nue et bienveillante au zénith, elle est morte pour moi. Pour ma tranquillité je l'éviterai. Elle finira par découvrir toute seule qu'on ne me traite pas par dessous la jambe. Malgré ce que peuvent en penser certains ou certaines, il n'y a pas marqué "CON" sur mon front. J'ai la mémoire tenace.
Le mercredi matin Cathy quitte la maison. A midi, il n'y a rien sur le feu. Elle avait annoncé un menu, elle boude: tant mieux.Je prends mon repas à la cantine, je rejoins ensuite le foyer des jeunes. Mathilde s'étonne de mon air renfrogné :
-Jean, tu as des soucis ? Tu fais une drôle de tête.
Elle a raison, je suis mal à l'aise. J'ai failli commettre une énorme bêtise avec cette tentatrice diabolique qui voulait me filmer en train de la baiser. Oui, baiser et non pas "faire l'amour". J'imagine le mal que ce film aurait fait à Mathilde et à ma réputation. A qui Cathy ne l'aurait-elle pas montré ? J'en éprouve restrospectivement une colère rentrée. De plus comment être joyeux et bien dans son pantalon après une espèce de trahison ? J'ai été sauvé par le téléphone, quelle chance. Mais il serait prudent pour ne pas perdre Mathilde de lui servir ma version de la soirée avant que Cathy ne fournisse la sienne. J'hésite à la peiner, mais il vaut mieux vider mon sac franchement. Peut-être mon amie pardonnera-t-elle mon écart. Je le souhaite de tout mon coeur, bien que, par dégoût, elle puisse me rejeter. Confus, je confesse ma faiblesse, mais j'insiste sur ma fuite. Les larmes de Mathilde me brisent le coeur. Je m'attends au pire.
- Mon chéri, il fallait s'y attendre. Tu as eu l'honnêteté de m'informer, je suppose que c'est pace que tu m'aimes. Tu viens de me choisir. Merci. Cette peste est capable du pire, fuis-la. Sinon elle te séduira pour te ridiculiser. Elle te fera souffrir pour m'atteindre dans ce que j'ai de plus cher. C'est une vicieuse. Je ne veux plus vivre dans la crainte de te perdre. Si tu le veux, viens habiter chez moi dès ce soir. Mieux vaut vivre momentanément avec des tapisseries défraîchies qu'avec cette garce perfide.
Dès notre retour à son domicile, je reçois de Mathilde le baiser du pardon pour mes minutes d'égarement avec Cathy. Mathilde m'embrasse, je la sens fiévreuse, tremblante. elle ne m'adresse ni reproches ni discours. Elle m'enlace tendrement et pose une question simple, forte et elle attend une réponse claire :
-M'aimes-tu comme je t'aime ?
Spontanément j'ouvre mon coeur . Elle éclate de joie, ma confession l'a convaincue de mon amour. Elle me serre encore plus fort contre son corps.
-Tu as résisté à la tentation, ne résiste pas à mon amour. Allons dans ma chambre. Je veux me donner à toi.
-Sous la menace de Cathy.?
-Non, par amour. Par désir de t'appartenir. Je t'aime tellement. Je veux devenir ta femme, prends-moi. C'est sérieux, c'est réfléchis, c'est ma volonté.
Des meubles, de la tapisserie de cette pièce, je ne vois rien. Je n'ai d'yeux que pour ma bien aimée. Ce qui suit est une histoire presque sans paroles en dehors de quelques "Je t'aime" passionnés et sincères. A l'évidence nous sommes deux novices, maladroits mais amoureux, instruits en théorie, quasi nuls en pratique,mais confiants dans la force de notre amour et surs de la réussite de notre union. Dans mes bras je tiens Mathilde, je suis heureux. Avec elle je n'ai peur de rien, ni du ridicule ni de moqueries, avec elle tout est pur, clair, sans sous-entendu, Avec des gestes un peu désordonnés, sans plan ou figures imposées nous quittons nos vêtements. Rien n'est calculé, il ne s'agit pas d'une démonstration devant un caméscope. Nous écoutons notre coeur et suivons notre instinct, cet instinct millénaire auquel ont obéi toutes les générations. L'amour est un guide infaillible .Elle défait mes boutons, je dégrafe son soutien-gorge...;
LE PARI 5
Instruit par ma première expérience avec Cathy, j'ai pris position derrière Mathilde, j'ai cette fois trouvé les agrafes et j'accompagne chaque extrémité de l'accessoire sous les bras en direction des bonnets. Au passage je frôle la chair tiède du torse et des bras avant d'atteindre la tendre chaleur de la poitrine. J'en éprouve la consistance soyeuse, dépose un baiser dans la nuque et je caresse avec bonheur du bout des doigts les rondeurs, invisibles pour moi en cet instant, de la poitrine dénudée. Entre mes doigts poussent deux pointes émouvantes.
Mathilde relâche ses cheveux bruns dont la cascade s'écroule jusqu'à la taille. Enthousiaste j'admire un corps bien en chair, mais sans excès, au bassin plus large que les épaules avec des hanches généreuses. Au-dessus de jambes travaillées au tour rebondit allègrement un fessier encore prisonnier d'une culotte à faire tomber au plus vite. Mathilde pivote et présente les deux seins libérés du tissu par mes soins. Ce sont deux jolies pommes marquées de larges aréoles sur lesquelles les caresses de mes doigts ont déjà éveillé les tétins. Elle rit de me voir embrasser les deux pointes striées comme un nourrisson goulu, sautant de l'une à l'autre par dessus le sillon qui sépare les deux promontoires. Elle me laisse l'initiative et sourit de ma ferveur de néophyte.
Je relève les yeux sur son visage rosissant de plaisir à cause de mon émerveillement béat. En caleçon, je subis à mon tour un examen complet, Ma chérie se montre aussi curieuse que moi. Puisque nous nous aimons le doute n'est plus permis. Désormais tout est normal, naturel, autorisé entre nous. Mon caleçon tombe à son tour. Elle n'est pas déçue, m'attire dans ses bras, un nouveau baiser scelle notre accord, je ne serai pas congédié. Puisqu' elle est ravissante, quel idiot je serais de ne pas me montrer satisfait. Je peux me laisser tomber à ses genoux et encercler de mes bras ses hanches. Tout me paraît facile, normal. Sa culotte suit le mouvement de mes mains tremblantes, passe la courbe des fesses, descend jusqu'aux genoux, je la laisse dégringoler seule vers les chevilles. Mathilde enjambe l'élastique d'un pied léger puis de l'autre elle éloigne ce dernier obstacle. En face de mon visage apparaît la toison.
Cette fois il ne s'agit ni d'une froide leçon d'anatomie ni d'un piège. Un joli buisson de poils de la même couleur que la chevelure surplombe le début du sillon de son sexe. Là commence le secret du corps de la femme. Cathy m'en avait donné l'avant goût et sans le coup de téléphone salutaire j'aurais pénétré ce mystère. C'est Mathilde qui m'offre cette révélation. Elle n'est pas dans la démonstration, en toute confiance elle est don tranquille, offrande par amour vrai. Je savoure le moment, mes yeux suivent le mouvement spontané de mon index vers cette entaille. Le doigt se pose en haut puis suit le dessin de la fente vers l'arrière. Les cuisses s'ouvrent au contact, facilitent le passage de la timide caresse. Un ou deux mouvements effleurent encore en aller retour les chairs tendres et la fente s'élargit, laisse voir des chairs roses et l'entrée du vagin vierge.
Il m'a suffi d'appuyer à peine et sous la poussée hésitante la vulve s'est répartie autour de ma phalange. Les nymphes luisantes au dessin dentelé incertain ont frémi. Le regard bienveillant de Mathilde m'autorise à progresser. J'appuie plus nettement; la pression plus forte rend le clitoris curieux, il sort sa pointe de son capuchon, étonné de cette caresse nouvelle d'une main d'homme Les petites lèvres se décollent. Je me penche et je dépose sur ce sexe offert de doux baisers d'adoration Ils secouent le corps debout de l'aimée. J'honore ainsi longuement le sanctuaire et ses abords. Deux mains saisissent mes biceps, me tirent vers le haut, me font relever. Mathilde me redit le magique "Je t'aime" déclencheur de baisers.
Ensemble nous nous laissons aller sur le matelas. Mathilde veut découvrir ma virilité. Aussi émue que moi, elle procède lentement, en douceur. Elle prend délicatement en main une verge déjà mise en condition par l'événement. Dans sa main mon membre prend encore de l'ampleur, gagne en longueur et en volume, fait le fier, se tend au maximum. C'est sa première caresse de la main d'une femme amoureuse, il reçoit les premiers attouchements, garde la tête haute. C'est ineffable.
Dans mes fantasmes de jeune célibataire, il m'est arrivé de prévoir ce moment de la première fois. Je ne voulais pas rester neutre. Je rampais, je me glissais sous ma compagne occupée à me lécher et à tenter de m'avaler, ma tête passait sous une jambe , mes mains et mes bras ceignaient deux cuisses, s'y accrochaient. Autour de mon érection se refermait la bouche brûlante de désir de l'amante. Mes lèvres apprivoisaient son minou. Les petits bonds du bassin sur mon visage et quelques gémissements assourdis me révélaient les points sensibles de ce sexe de femme léché, fouillé, dévoré, source abondante d'écoulement d'un divin nectar enivrant. Je lapais, j'avalais le jus intarissable dont le trop plein noyait mon menton. Et, bien entendu, ma partenaire n'était pas en reste. Sa langue tournoyait autour de mon gland, ses lèvres l'encerclaient et sa bouche devait le gober avant de s'emparer de toute la longueur de ma hampe démesurée. Et son nez venait s'écraser dans les poils de mon pubis. Je savais que la fellation était le pendant du cunnilingus.
Des mots, des rêves, de l'imagination gratuite ! Quand les humeurs montent au cerveau au lieu de passer par la voie naturelle, on peut délirer à l'infini, Ainsi se poursuivait sous mon crâne cette aventure attendue pour ma queue avalée, soumise aux mouvements des lévres et des mains qui la pressaient, mâchée, sucée. Alors mes doigts habiles entraient en jeu, poussaient vers l'extérieur les grandes lèvres, titillaient le clitoris, grain dur déniché au sommet de la fente, pour s'insinuer plus bas entre les nymphes. Cette tempête intérieure passait tous les obstacles de la vie réelle. Or me voici en pleine réalité, couché pour de bon avec l'incarnation de la femme de mes fantasmes.
Subitement je redeviens le type réservé, l'embarrassé prétendant placé pour la première fois face à l'obligation d'agir et d'aimer "pour de vrai". Heureusement ma partenaire pleine de tendresse montre par son calme qu'elle attend mon amour et non des acrobaties. A l'aise dans son corps, dans la plénitude de ses vingt-trois printemps, elle ne cache pas ses rondeurs onctueuses, ses courbes pleines, son postérieur ou sa taille ou ses hanches et ses poignées d'amour. Elle a conscience de m'accorder un coeur aimant dans un corps désirable en bonne santé ! Ce corps est le reflet de son caractère : ferme mais doux, bienveillant et sympathique, calme mais sans fadeur, capable de passion.
Nus sur ce lit, nous nous étreignons. Les baisers suppléent à l'échange bavard. C'est l'heure de la découverte réciproque de la réalité charnelle, de manière tactile, où peu à peu, par les contacts de peaux, de doigts, des lèvres et de toutes les parties de nos corps nous nouons un lien concret. Bien sûr nos yeux conservent l'avantage d'englober l'autre dans son intégrité, mais un frôlement de main dans le dos fait naître des réactions sublimes dans l'autre. On se regarde, on se redit pour la millième fois qu'on s'aime et on touche l'objet de son amour, là, puis là, là encore. La réalité est plus belle que le rêve, même si elle est moins hardie. On avance avec précaution dans le monde de l'autre, on désire s'unir mais dans le respect réciproque, on veut s'aimer sans effrayer, avec délicatesse. Il faut prendre un bon départ, à deux, si l'on veut passer ensemble une longue vie amoureuse. En ce moment plus qu'en tout autre amour rime avec toujours.
Nos étreintes se font plus pressantes, nos membres s'enlacent, nos ventres font connaissance, sont taillés pour s'imbriquer. Nos mains évoluent plus franchement et les caresses plus précises provoquent des ondes fortes sur nos zones érogènes. Jusque là, nous n'osions pas. Mais sans audace nous pourrions nous assoupir. Mathilde m'a demandé de la prendre, de prendre possession de son corps. Et comment mieux l'explorer qu'en le couvrant de baisers. C'est un parcours merveilleux qu'on parte de la tête aux pieds ou inversement des pieds vers la tête; mais toujours avec une curiosité plus grande pour la région du sexe. Chez elle je m'attarde sur le bombé sous le nombril puis sur le mont de Vénus et surtout sur la vulve si sensible aux caresses. Pendant ce temps Mathilde m'apprend et marque beaucoup d'intérêt pour mon scrotum et pour ma verge. Le repli de mon prépuce l'étonne, et l'amuse un peu. C'est d'elle que vient l'invitation suivante :
-Mon amour, veux-tu préparer le chemin. Examine l'intérieur de ma vulve, dans le bas tu vois un voile, c'est l'hymen, preuve de ma virginité. C'est lui que tu devras franchir en le déchirant. Cela confirme mes affirmations et contredit définitivement les élucubrations malveillantes de Cathy. Maintenant, aime-moi, je t'en prie.
-Alors ?
Je suis ravi, porté aux nues. Tout est beau, la croupe, le dos en forme de violon, la chute des deux seins piriformes sous le torse, les pieds menus eux-mêmes et les bras aux gestes gracieux. Le plus fascinant ce sont ces deux yeux mi-clos et ce regard canaille auquel je vais céder. Mes yeux balaient l'ensemble, reviennent irrésistiblement au dessin de cette vulve en train de s'épanouir comme une fleur au soleil. Moqueuse Cathy ironise:
-Tu ne prétends pas rester en caleçon pour m'aimer ? Dégage ce truc, déballe enfin, montre-moi si tu en as !. Oh! Je comprends, monsieur veut dissimuler : Que vois-je là ? Tu es ému physiquement, tu as honte ? Grand sot, à poil, et vite !
Je joue à l'affranchi, quitte mon cache, mon sexe déroule, se dresse. Elle le regarde, applaudit:
- C'est merveilleux ! La réaction de ton sexe à la vue d'une fille à poil, jambes ouvertes, foufoune à l'air, est tout à fait normale. Merci pour cet hommage muet à ma beauté. C'est une déclaration d'amour formidable. Alors, cette belle queue toute neuve, elle est pour moi ? Me l'offres-tu comme je t'offre mon abricot ? Me la mettras-tu là, bien profond. J'en meurs d'envie, approche, pointe la cible, tiens ta bite d'une main, ajoute l'autre main aux deux miennes, élargissons la voie du bonheur, pousse. Aime-moi... Oh merde!
Ce cri du coeur salue une sonnerie de téléphone et coupe net mon élan. Cathy bondit, court à son portable, écoute, répond:
-Oui, bien sûr, c'est moi. Non, je ne descends pas ce soir... Je suis en train de...
Elle jette un oeil désolé sur moi, La phrase est restée en suspens, a-t-elle honte de raconter en ma présence ? Elle s'éloigne, quitte la chambre, franchit le couloir, entre dans le séjour, J'entends sa voix, je ne comprends pas ce qui se dit. Le charme est rompu. Du temps passe,ma verge mollit, retombe, vise mes pieds. Je me trouve ridicule, inutile dans cette chambre où m'a délaissé la bonne copine. Donc elle a des secrets que je ne dois pas connaître, Sa sortie me vexe. Je m'ennuie, le temps devient long, elle se moque de moi. Elle m'a allumé et aussitôt après elle bavarde longuement au téléphone comme si je n'existais pas. Je me rhabille. Tiens, elle parle plus fort, hausse le ton, comme contrariée.
Mais qu'est-ce que cette lumière, ce point rouge sur l'étagère, entre les livres ? Non, c'est incroyable, un caméscope allumé. Un vieux modèle semblable à celui dont j'ai hérité de mon père quand il en a acheté un plus moderne. Mais il nous filmait ! Je le saisis, j'efface l'enregistrement et je remets tout en place; et je vise le plafond. Cathy ne revient pas !Je quitte la pièce en frôlant le mur.
Au passage dans le couloir,j'entends Cathy fixer un rendez-vous. Elle me filmait sans mon autorisation, je peux bien tendre une oreille.
-Viens jeudi vers seize heures quinze, je serai seule et je te raconterai tout. : le jeudi mon coloc prépare ses tableaux pour le vendredi. Il va ensuite voir une autre copine qui le pleurera bientôt !... Oui, celle-là ! Hi,hi,hi... Salut Alain.... mais non !... Je t'embrasse mon amour. Ah, écoute ça...
La conversation téléphonique reprend. . J'ai bien fait de ne pas l'attendre. "Mon amour, mon chéri," elle use des mêmes mots pour tout le monde, pour Alain comme pour moi. Pourquoi filmer nos ébats ? Cette fille est dérangée.
Je reprends mes esprits, Merci Alain, grâce à lui je mesure à quel point j'étais manipulé. Je ferme ma porte à clé. J'ai envie de me cogner la tête contre les murs. Voudrait-elle vendre nos ébats sur un blog ? Ah ! J'entends la porte du séjour, ( elle grince un peu depuis toujours ), des pas, on frappe :
- Quoi, Jean, où es-tu? Que fais-tu ? Tu es là ? Tu m'abandonnes au meilleur moment, tu es fâché ? Je sais, je n'aurais pas dû te laisser seul. C'était ma mère. Je ne voulais pas qu'elle sache tout de suite pour nous deux, comprends-tu ? Allez, ouvre...reviens Maman est intarissable au téléphone. Il ne faut pas m'en vouloir si mon absence a été trop longue. Qu'aurais-tu fait si ta mère t'avait appelé, hein ?
A travers la porte je lance, furieux de passer pour un con :
-J'aurais laissé sonner, un parce que je ne savais pas qui sonnait, deux parce que le moment de cet appel était mal choisi, trois parce que j'étais en train de vivre un moment merveilleux que rien au monde n'aurait remplacé, quatre par respect pour toi. Bonne nuit Cathy.
- Tu as raison. Enfin, c'est ma mère... Dire que je suis restée pour toi. C'est dommage... Bon, on reprendra quand l'envie te reviendra. Je suis désolée. Ma mère se demandait pourquoi je n'étais pas rentrée ce soir... Si j'avais su....
Ces bribes de phrases, interrompues par des silences, sont difficilement interprétables. Qu'est-ce qui est dommage? Pourquoi "Si j'avais su"?
Ou bien elle regrette d'être restée, ou bien elle s'en veut d'avoir cassé notre élan si près du but. Allez savoir ? Qu'importe, je ne lui ferai plus jamais confiance. Car s' il est une chose dont j'ai horreur, c'est le mensonge. La précieuse mère de Cathy s'appellerait "Alain" !!!! Voilà une fille qui me prend pour un idiot. Je parie que jeudi à seize heures quinze, la maman inquiète aura des moustaches et roulera dans une grosse voiture blanche. Je déteste les cachoteries et les mensonges. Cathy vient de baisser brutalement dans mon estime. Elle planait, nue et bienveillante au zénith, elle est morte pour moi. Pour ma tranquillité je l'éviterai. Elle finira par découvrir toute seule qu'on ne me traite pas par dessous la jambe. Malgré ce que peuvent en penser certains ou certaines, il n'y a pas marqué "CON" sur mon front. J'ai la mémoire tenace.
Le mercredi matin Cathy quitte la maison. A midi, il n'y a rien sur le feu. Elle avait annoncé un menu, elle boude: tant mieux.Je prends mon repas à la cantine, je rejoins ensuite le foyer des jeunes. Mathilde s'étonne de mon air renfrogné :
-Jean, tu as des soucis ? Tu fais une drôle de tête.
Elle a raison, je suis mal à l'aise. J'ai failli commettre une énorme bêtise avec cette tentatrice diabolique qui voulait me filmer en train de la baiser. Oui, baiser et non pas "faire l'amour". J'imagine le mal que ce film aurait fait à Mathilde et à ma réputation. A qui Cathy ne l'aurait-elle pas montré ? J'en éprouve restrospectivement une colère rentrée. De plus comment être joyeux et bien dans son pantalon après une espèce de trahison ? J'ai été sauvé par le téléphone, quelle chance. Mais il serait prudent pour ne pas perdre Mathilde de lui servir ma version de la soirée avant que Cathy ne fournisse la sienne. J'hésite à la peiner, mais il vaut mieux vider mon sac franchement. Peut-être mon amie pardonnera-t-elle mon écart. Je le souhaite de tout mon coeur, bien que, par dégoût, elle puisse me rejeter. Confus, je confesse ma faiblesse, mais j'insiste sur ma fuite. Les larmes de Mathilde me brisent le coeur. Je m'attends au pire.
- Mon chéri, il fallait s'y attendre. Tu as eu l'honnêteté de m'informer, je suppose que c'est pace que tu m'aimes. Tu viens de me choisir. Merci. Cette peste est capable du pire, fuis-la. Sinon elle te séduira pour te ridiculiser. Elle te fera souffrir pour m'atteindre dans ce que j'ai de plus cher. C'est une vicieuse. Je ne veux plus vivre dans la crainte de te perdre. Si tu le veux, viens habiter chez moi dès ce soir. Mieux vaut vivre momentanément avec des tapisseries défraîchies qu'avec cette garce perfide.
Dès notre retour à son domicile, je reçois de Mathilde le baiser du pardon pour mes minutes d'égarement avec Cathy. Mathilde m'embrasse, je la sens fiévreuse, tremblante. elle ne m'adresse ni reproches ni discours. Elle m'enlace tendrement et pose une question simple, forte et elle attend une réponse claire :
-M'aimes-tu comme je t'aime ?
Spontanément j'ouvre mon coeur . Elle éclate de joie, ma confession l'a convaincue de mon amour. Elle me serre encore plus fort contre son corps.
-Tu as résisté à la tentation, ne résiste pas à mon amour. Allons dans ma chambre. Je veux me donner à toi.
-Sous la menace de Cathy.?
-Non, par amour. Par désir de t'appartenir. Je t'aime tellement. Je veux devenir ta femme, prends-moi. C'est sérieux, c'est réfléchis, c'est ma volonté.
Des meubles, de la tapisserie de cette pièce, je ne vois rien. Je n'ai d'yeux que pour ma bien aimée. Ce qui suit est une histoire presque sans paroles en dehors de quelques "Je t'aime" passionnés et sincères. A l'évidence nous sommes deux novices, maladroits mais amoureux, instruits en théorie, quasi nuls en pratique,mais confiants dans la force de notre amour et surs de la réussite de notre union. Dans mes bras je tiens Mathilde, je suis heureux. Avec elle je n'ai peur de rien, ni du ridicule ni de moqueries, avec elle tout est pur, clair, sans sous-entendu, Avec des gestes un peu désordonnés, sans plan ou figures imposées nous quittons nos vêtements. Rien n'est calculé, il ne s'agit pas d'une démonstration devant un caméscope. Nous écoutons notre coeur et suivons notre instinct, cet instinct millénaire auquel ont obéi toutes les générations. L'amour est un guide infaillible .Elle défait mes boutons, je dégrafe son soutien-gorge...;
LE PARI 5
Instruit par ma première expérience avec Cathy, j'ai pris position derrière Mathilde, j'ai cette fois trouvé les agrafes et j'accompagne chaque extrémité de l'accessoire sous les bras en direction des bonnets. Au passage je frôle la chair tiède du torse et des bras avant d'atteindre la tendre chaleur de la poitrine. J'en éprouve la consistance soyeuse, dépose un baiser dans la nuque et je caresse avec bonheur du bout des doigts les rondeurs, invisibles pour moi en cet instant, de la poitrine dénudée. Entre mes doigts poussent deux pointes émouvantes.
Mathilde relâche ses cheveux bruns dont la cascade s'écroule jusqu'à la taille. Enthousiaste j'admire un corps bien en chair, mais sans excès, au bassin plus large que les épaules avec des hanches généreuses. Au-dessus de jambes travaillées au tour rebondit allègrement un fessier encore prisonnier d'une culotte à faire tomber au plus vite. Mathilde pivote et présente les deux seins libérés du tissu par mes soins. Ce sont deux jolies pommes marquées de larges aréoles sur lesquelles les caresses de mes doigts ont déjà éveillé les tétins. Elle rit de me voir embrasser les deux pointes striées comme un nourrisson goulu, sautant de l'une à l'autre par dessus le sillon qui sépare les deux promontoires. Elle me laisse l'initiative et sourit de ma ferveur de néophyte.
Je relève les yeux sur son visage rosissant de plaisir à cause de mon émerveillement béat. En caleçon, je subis à mon tour un examen complet, Ma chérie se montre aussi curieuse que moi. Puisque nous nous aimons le doute n'est plus permis. Désormais tout est normal, naturel, autorisé entre nous. Mon caleçon tombe à son tour. Elle n'est pas déçue, m'attire dans ses bras, un nouveau baiser scelle notre accord, je ne serai pas congédié. Puisqu' elle est ravissante, quel idiot je serais de ne pas me montrer satisfait. Je peux me laisser tomber à ses genoux et encercler de mes bras ses hanches. Tout me paraît facile, normal. Sa culotte suit le mouvement de mes mains tremblantes, passe la courbe des fesses, descend jusqu'aux genoux, je la laisse dégringoler seule vers les chevilles. Mathilde enjambe l'élastique d'un pied léger puis de l'autre elle éloigne ce dernier obstacle. En face de mon visage apparaît la toison.
Cette fois il ne s'agit ni d'une froide leçon d'anatomie ni d'un piège. Un joli buisson de poils de la même couleur que la chevelure surplombe le début du sillon de son sexe. Là commence le secret du corps de la femme. Cathy m'en avait donné l'avant goût et sans le coup de téléphone salutaire j'aurais pénétré ce mystère. C'est Mathilde qui m'offre cette révélation. Elle n'est pas dans la démonstration, en toute confiance elle est don tranquille, offrande par amour vrai. Je savoure le moment, mes yeux suivent le mouvement spontané de mon index vers cette entaille. Le doigt se pose en haut puis suit le dessin de la fente vers l'arrière. Les cuisses s'ouvrent au contact, facilitent le passage de la timide caresse. Un ou deux mouvements effleurent encore en aller retour les chairs tendres et la fente s'élargit, laisse voir des chairs roses et l'entrée du vagin vierge.
Il m'a suffi d'appuyer à peine et sous la poussée hésitante la vulve s'est répartie autour de ma phalange. Les nymphes luisantes au dessin dentelé incertain ont frémi. Le regard bienveillant de Mathilde m'autorise à progresser. J'appuie plus nettement; la pression plus forte rend le clitoris curieux, il sort sa pointe de son capuchon, étonné de cette caresse nouvelle d'une main d'homme Les petites lèvres se décollent. Je me penche et je dépose sur ce sexe offert de doux baisers d'adoration Ils secouent le corps debout de l'aimée. J'honore ainsi longuement le sanctuaire et ses abords. Deux mains saisissent mes biceps, me tirent vers le haut, me font relever. Mathilde me redit le magique "Je t'aime" déclencheur de baisers.
Ensemble nous nous laissons aller sur le matelas. Mathilde veut découvrir ma virilité. Aussi émue que moi, elle procède lentement, en douceur. Elle prend délicatement en main une verge déjà mise en condition par l'événement. Dans sa main mon membre prend encore de l'ampleur, gagne en longueur et en volume, fait le fier, se tend au maximum. C'est sa première caresse de la main d'une femme amoureuse, il reçoit les premiers attouchements, garde la tête haute. C'est ineffable.
Dans mes fantasmes de jeune célibataire, il m'est arrivé de prévoir ce moment de la première fois. Je ne voulais pas rester neutre. Je rampais, je me glissais sous ma compagne occupée à me lécher et à tenter de m'avaler, ma tête passait sous une jambe , mes mains et mes bras ceignaient deux cuisses, s'y accrochaient. Autour de mon érection se refermait la bouche brûlante de désir de l'amante. Mes lèvres apprivoisaient son minou. Les petits bonds du bassin sur mon visage et quelques gémissements assourdis me révélaient les points sensibles de ce sexe de femme léché, fouillé, dévoré, source abondante d'écoulement d'un divin nectar enivrant. Je lapais, j'avalais le jus intarissable dont le trop plein noyait mon menton. Et, bien entendu, ma partenaire n'était pas en reste. Sa langue tournoyait autour de mon gland, ses lèvres l'encerclaient et sa bouche devait le gober avant de s'emparer de toute la longueur de ma hampe démesurée. Et son nez venait s'écraser dans les poils de mon pubis. Je savais que la fellation était le pendant du cunnilingus.
Des mots, des rêves, de l'imagination gratuite ! Quand les humeurs montent au cerveau au lieu de passer par la voie naturelle, on peut délirer à l'infini, Ainsi se poursuivait sous mon crâne cette aventure attendue pour ma queue avalée, soumise aux mouvements des lévres et des mains qui la pressaient, mâchée, sucée. Alors mes doigts habiles entraient en jeu, poussaient vers l'extérieur les grandes lèvres, titillaient le clitoris, grain dur déniché au sommet de la fente, pour s'insinuer plus bas entre les nymphes. Cette tempête intérieure passait tous les obstacles de la vie réelle. Or me voici en pleine réalité, couché pour de bon avec l'incarnation de la femme de mes fantasmes.
Subitement je redeviens le type réservé, l'embarrassé prétendant placé pour la première fois face à l'obligation d'agir et d'aimer "pour de vrai". Heureusement ma partenaire pleine de tendresse montre par son calme qu'elle attend mon amour et non des acrobaties. A l'aise dans son corps, dans la plénitude de ses vingt-trois printemps, elle ne cache pas ses rondeurs onctueuses, ses courbes pleines, son postérieur ou sa taille ou ses hanches et ses poignées d'amour. Elle a conscience de m'accorder un coeur aimant dans un corps désirable en bonne santé ! Ce corps est le reflet de son caractère : ferme mais doux, bienveillant et sympathique, calme mais sans fadeur, capable de passion.
Nus sur ce lit, nous nous étreignons. Les baisers suppléent à l'échange bavard. C'est l'heure de la découverte réciproque de la réalité charnelle, de manière tactile, où peu à peu, par les contacts de peaux, de doigts, des lèvres et de toutes les parties de nos corps nous nouons un lien concret. Bien sûr nos yeux conservent l'avantage d'englober l'autre dans son intégrité, mais un frôlement de main dans le dos fait naître des réactions sublimes dans l'autre. On se regarde, on se redit pour la millième fois qu'on s'aime et on touche l'objet de son amour, là, puis là, là encore. La réalité est plus belle que le rêve, même si elle est moins hardie. On avance avec précaution dans le monde de l'autre, on désire s'unir mais dans le respect réciproque, on veut s'aimer sans effrayer, avec délicatesse. Il faut prendre un bon départ, à deux, si l'on veut passer ensemble une longue vie amoureuse. En ce moment plus qu'en tout autre amour rime avec toujours.
Nos étreintes se font plus pressantes, nos membres s'enlacent, nos ventres font connaissance, sont taillés pour s'imbriquer. Nos mains évoluent plus franchement et les caresses plus précises provoquent des ondes fortes sur nos zones érogènes. Jusque là, nous n'osions pas. Mais sans audace nous pourrions nous assoupir. Mathilde m'a demandé de la prendre, de prendre possession de son corps. Et comment mieux l'explorer qu'en le couvrant de baisers. C'est un parcours merveilleux qu'on parte de la tête aux pieds ou inversement des pieds vers la tête; mais toujours avec une curiosité plus grande pour la région du sexe. Chez elle je m'attarde sur le bombé sous le nombril puis sur le mont de Vénus et surtout sur la vulve si sensible aux caresses. Pendant ce temps Mathilde m'apprend et marque beaucoup d'intérêt pour mon scrotum et pour ma verge. Le repli de mon prépuce l'étonne, et l'amuse un peu. C'est d'elle que vient l'invitation suivante :
-Mon amour, veux-tu préparer le chemin. Examine l'intérieur de ma vulve, dans le bas tu vois un voile, c'est l'hymen, preuve de ma virginité. C'est lui que tu devras franchir en le déchirant. Cela confirme mes affirmations et contredit définitivement les élucubrations malveillantes de Cathy. Maintenant, aime-moi, je t'en prie.
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