Le pire des moments
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-04-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le pire des moments
Le pire des momentsDialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Cette histoire de mari qui rentre de voyage plus tôt que prévu, je pensais que ça n’arrivait que dans les théâtres de boulevard, les comédies ou les mauvais romans.
— Christophe n’est pas ton mari…— C’est tout comme. On aurait été marié, ce qui est arrivé n’aurait pas été plus grave.
— Tu crois qu’il va te quitter ?
— C’est surtout que ça a jeté un gros froid.
— Pourquoi il est revenu. Des soupçons ?
— Non, les grèves Air France. J’ai vérifié, c’est vrai.
— Si seulement tu avais vérifié plus tôt…— Impossible : grève surprise ! Les médias ne l’ont su qu’après. J’étais au courant avant eux.
— Et donc, arrivée surprise. Sans même t’envoyer de texto avant, sans même t’appeler ! À mon sens, c’est bien signe qu’il avait des soupçons. À quel moment il est entré ?
— Sur la fin… il n’a rien entendu, d’où effet encore plus inattendu : quand je reçois mon amant on se la joue toujours super discret, rapport aux voisins qui pourraient aller cafter.
— À défaut de vous entendre, ils pourraient apercevoir le fautif.
— Le fautif en question est livreur. Il vient toujours avec son uniforme et un carton vide, genre il m’apporte un repas à domicile.
— Un carton vide… un vrai-faux livreur ! Qui vient te faire une livraison de semence.
— Pour faire plus vrai, je fais de temps en temps appel à la même compagnie quand je suis avec Christophe. Histoire que je ne sois pas livrée uniquement quand je suis seule.
— Et l’amant est déjà venu apporter une livraison à Christophe et à toi ?
— C’est arrivé seulement une fois. La plupart du temps, ce sont d’autres hommes.
— Si les voisins repèrent qu’il s’en va toujours deux heures après t’avoir « livrée »…— C’était un risque à prendre. De toute façon, le danger n’est finalement pas venu d’eux.
— Il y a eu de la castagne ?
— De la panique oui, de la bagarre non. Il est resté bouche-bée, et Tonio s’est rhabillé en quatrième vitesse pour filer comme un lâche pendant que je me remettais piteusement en état. Dans la précipitation il n’a même pas remis son slip. Je l’ai jeté à la poubelle.
— « Comme un lâche »… Parce que tu aurais préféré qu’il reste, peut-être ?
— Non, bien sûr ! Je raconte n’importe quoi. Tout ça n’est pas la faute de Tonio, encore moins celle de Christophe. C’est la mienne.
— Je ne comprends pas que ton Christophe soit aussi jaloux. Tout de même, tu es actrice porno depuis six ans, maintenant. Tu passes tes semaines à te faire embrocher par je ne sais combien de partenaires.
— Ce n’est pas pareil ! À la rigueur plus c’est cru, moins il est jaloux. Je pense même que ça l’excite. En tout cas dans un cadre professionnel ça ne l’a jamais dérangé.
— Sans rire, vu les sous que tu ramènes à la maison…— Par contre si je vais boire ne serait-ce qu’un petit café avec un collègue, là je te raconte pas la scène.
— Quel paradoxe… Sodomisée à quatre pattes sous les projecteurs aucun souci, mais quelques gorgées de café partagées et c’est la fin du monde.
— Faut pas chercher à comprendre les hommes.
— Si, on devrait. Peut-être qu’en retour ils chercheraient à nous comprendre aussi. Si Christophe faisait un peu cet effort !
— Il ferait bien.
— J’y pense. Tu n’aurais pas pu faire passer Tonio pour un acteur ? Après tout, ça arrive de répéter certaines scènes, non… ? Par exemple un acteur débutant qui aurait eu besoin de bosser certaines positions. À moins d’un amant tout petit et maigrichon.
— Question physique, ç’aurait été crédible : poitrail musclé, grand, gros sexe, gueule bien macho comme je les aime…— Pffff, quelle originalité. Tu vas chercher ailleurs ce que tu as déjà sur les tournages.
— Non, il ne répond pas aux critères de tournage. Pour un œil expert et avisé comme le mien… pour le profane, l’illusion serait parfaite. Si Christophe était arrivé au moment de la sodomie ou de la levrette, on aurait pu tenter ce mensonge. Mais là, il est entré pendant qu’on était tendrement enlacés l’un contre l’autre en se faisant de gentils petits bisous. Le truc que tu ne verras jamais au grand jamais dans aucun film porno.
— Quand on se fait surprendre, on considère que le pire des moments est lors de l’éjaculation ou de la pipe à genoux. Toi c’est tout le contraire.
— Clairement. Il serait arrivé au moment de la pipe ou de l’orgasme, l’affaire aurait été bien moins grave.
— En somme, Christophe te laisse le droit à la baise, pas à l’amour ni à la tendresse. Amour et tendresse, c’est que pour lui. C’est pour quoi il aime que tu tournes du sexe cru : plus c’est obscène, plus c’est éloigné de toute notion de tendresse.
— Est-ce de ma faute si j’en ai envie ? Je suis comme ça, très Yin-Yang. Il me suffit d’un moment cru pour avoir ensuite besoin d’un moment doux. D’ailleurs sur les tournages je suis toujours frustrée, car dès qu’on coupe il n’y a plus aucun contact, pas même le moindre petit câlin.
— Bon, il n’y a qu’une solution. Fais-toi pardonner et ensuite, invite Christophe à tourner en ta compagnie.
— Oh que non. S’il tentait un casting on le refuserait. Pas assez large d’épaule, et bite trop normale.
— Vous vous ferez une sex-tape, rien de plus. Que vous garderez uniquement pour vous deux… plus une copie pour moi.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
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— Cette histoire de mari qui rentre de voyage plus tôt que prévu, je pensais que ça n’arrivait que dans les théâtres de boulevard, les comédies ou les mauvais romans.
— Christophe n’est pas ton mari…— C’est tout comme. On aurait été marié, ce qui est arrivé n’aurait pas été plus grave.
— Tu crois qu’il va te quitter ?
— C’est surtout que ça a jeté un gros froid.
— Pourquoi il est revenu. Des soupçons ?
— Non, les grèves Air France. J’ai vérifié, c’est vrai.
— Si seulement tu avais vérifié plus tôt…— Impossible : grève surprise ! Les médias ne l’ont su qu’après. J’étais au courant avant eux.
— Et donc, arrivée surprise. Sans même t’envoyer de texto avant, sans même t’appeler ! À mon sens, c’est bien signe qu’il avait des soupçons. À quel moment il est entré ?
— Sur la fin… il n’a rien entendu, d’où effet encore plus inattendu : quand je reçois mon amant on se la joue toujours super discret, rapport aux voisins qui pourraient aller cafter.
— À défaut de vous entendre, ils pourraient apercevoir le fautif.
— Le fautif en question est livreur. Il vient toujours avec son uniforme et un carton vide, genre il m’apporte un repas à domicile.
— Un carton vide… un vrai-faux livreur ! Qui vient te faire une livraison de semence.
— Pour faire plus vrai, je fais de temps en temps appel à la même compagnie quand je suis avec Christophe. Histoire que je ne sois pas livrée uniquement quand je suis seule.
— Et l’amant est déjà venu apporter une livraison à Christophe et à toi ?
— C’est arrivé seulement une fois. La plupart du temps, ce sont d’autres hommes.
— Si les voisins repèrent qu’il s’en va toujours deux heures après t’avoir « livrée »…— C’était un risque à prendre. De toute façon, le danger n’est finalement pas venu d’eux.
— Il y a eu de la castagne ?
— De la panique oui, de la bagarre non. Il est resté bouche-bée, et Tonio s’est rhabillé en quatrième vitesse pour filer comme un lâche pendant que je me remettais piteusement en état. Dans la précipitation il n’a même pas remis son slip. Je l’ai jeté à la poubelle.
— « Comme un lâche »… Parce que tu aurais préféré qu’il reste, peut-être ?
— Non, bien sûr ! Je raconte n’importe quoi. Tout ça n’est pas la faute de Tonio, encore moins celle de Christophe. C’est la mienne.
— Je ne comprends pas que ton Christophe soit aussi jaloux. Tout de même, tu es actrice porno depuis six ans, maintenant. Tu passes tes semaines à te faire embrocher par je ne sais combien de partenaires.
— Ce n’est pas pareil ! À la rigueur plus c’est cru, moins il est jaloux. Je pense même que ça l’excite. En tout cas dans un cadre professionnel ça ne l’a jamais dérangé.
— Sans rire, vu les sous que tu ramènes à la maison…— Par contre si je vais boire ne serait-ce qu’un petit café avec un collègue, là je te raconte pas la scène.
— Quel paradoxe… Sodomisée à quatre pattes sous les projecteurs aucun souci, mais quelques gorgées de café partagées et c’est la fin du monde.
— Faut pas chercher à comprendre les hommes.
— Si, on devrait. Peut-être qu’en retour ils chercheraient à nous comprendre aussi. Si Christophe faisait un peu cet effort !
— Il ferait bien.
— J’y pense. Tu n’aurais pas pu faire passer Tonio pour un acteur ? Après tout, ça arrive de répéter certaines scènes, non… ? Par exemple un acteur débutant qui aurait eu besoin de bosser certaines positions. À moins d’un amant tout petit et maigrichon.
— Question physique, ç’aurait été crédible : poitrail musclé, grand, gros sexe, gueule bien macho comme je les aime…— Pffff, quelle originalité. Tu vas chercher ailleurs ce que tu as déjà sur les tournages.
— Non, il ne répond pas aux critères de tournage. Pour un œil expert et avisé comme le mien… pour le profane, l’illusion serait parfaite. Si Christophe était arrivé au moment de la sodomie ou de la levrette, on aurait pu tenter ce mensonge. Mais là, il est entré pendant qu’on était tendrement enlacés l’un contre l’autre en se faisant de gentils petits bisous. Le truc que tu ne verras jamais au grand jamais dans aucun film porno.
— Quand on se fait surprendre, on considère que le pire des moments est lors de l’éjaculation ou de la pipe à genoux. Toi c’est tout le contraire.
— Clairement. Il serait arrivé au moment de la pipe ou de l’orgasme, l’affaire aurait été bien moins grave.
— En somme, Christophe te laisse le droit à la baise, pas à l’amour ni à la tendresse. Amour et tendresse, c’est que pour lui. C’est pour quoi il aime que tu tournes du sexe cru : plus c’est obscène, plus c’est éloigné de toute notion de tendresse.
— Est-ce de ma faute si j’en ai envie ? Je suis comme ça, très Yin-Yang. Il me suffit d’un moment cru pour avoir ensuite besoin d’un moment doux. D’ailleurs sur les tournages je suis toujours frustrée, car dès qu’on coupe il n’y a plus aucun contact, pas même le moindre petit câlin.
— Bon, il n’y a qu’une solution. Fais-toi pardonner et ensuite, invite Christophe à tourner en ta compagnie.
— Oh que non. S’il tentait un casting on le refuserait. Pas assez large d’épaule, et bite trop normale.
— Vous vous ferez une sex-tape, rien de plus. Que vous garderez uniquement pour vous deux… plus une copie pour moi.
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