Le premier jour, la première fois

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : Le premier jour, la première fois Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Le premier jour, la première fois
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Le premier jour, la première fois ...

Je m'appelle Fanny et je suis une jeune étudiante. Dans le cadre des recherches liées à mon Master, j'avais pris contact avec le Marquis d'Evans, dont la qualité de la bibliothèque est légendaire dans le milieu littéraire.
Un lieu quasi-légendaire, tant rares sont les personnes qui ont été autorisées à y accéder. Lorsque j'avais pris contact avec le secrétaire du Marquis celui-ci ne m'avait d'ailleurs pas laissé beaucoup d'espoir.
Le Marquis, très soucieux de l'état de ses ouvrages, n'admet que rarement des intrus dans son domaine, dont les pièces, accumulées au fil des siècles par les seigneurs de la famille d'Evans, sont exceptionnelles. Un véritable Graal ! Malgré les premières rebuffades, j’insistais lourdement.. Encore et encore !
J'appelai plusieurs fois par semaine, jusqu'au jour où, n'y tenant plus, je me rendis devant la grille du Château.
Je restai là je ne sais combien de temps. Quand enfin, la grille s'ouvre pour laisser place à la grosse voiture noire du Marquis. Bien décidée à ne pas céder, je me tenais droite, au beau milieu du chemin, empêchant le véhicule d'avancer. Ce "face à face" dura de longues minutes, jusqu'à ce que finalement, une vitre arrière coulisse et qu'une main me fasse signe de m'approcher. J'avançais. Assis sur le siège arrière, l'homme était à n'en pas douter le fameux Marquis, si inaccessible.

- "Qui êtes vous ? Pourquoi cette attitude ?
- Monsieur, cela fait des semaines que je tente de vous joindre ! Mais votre… votre je ne sais pas quoi, secrétaire ? M'en empêche.
- Allons Mademoiselle, calmez vous. Walter peut-être assez, rigide parfois... Avez vous une requête précise ?
- Oui !! Je suis étudiante et je voudrai avoir accès à votre bibliothèque. Pas longtemps et je serai très prudente ! Mais c'est important, vous comprenez"
Un long silence se fit.

- "Et cela vous autorise à vous comporter en sauvageonne ?
- Euh, je... je m'excuse...
- La politesse serait plutôt que vous me demandiez de vous excuser, mademoiselle.
- Oh, euh pardon, excusez moi.
- C'est, hum, mieux. Et que me vaut une telle passion pour mes livres, mademoiselle ?
- Je fais un mémoire sur les auteurs libertins du 18ème siècle et on prétend que vous possédez une collection exceptionnelle... Oh s'il vous plaît, Monsieur juste une petite journée !
- Laissez votre numéro à mon secrétaire. Vous aurez une réponse avant la fin de la semaine"
La vitre remonte, le moteur ronronne et la grosse berline noire s'éloigne lentement. Je sens mes jambes qui tremblent... Je lui ai parlé ! Il m'a écoutée ! Je suis sure qu'il va dire oui !

Deux jours passent, interminables. J'ai rappelé le secrétaire dont j'ai déjà oublié le nom et laissé mon numéro de portable. Je ne le quitte plus des yeux, je passe mon temps à regarder si je n'ai pas raté un appel. Finalement, c'est tard le jeudi soir que la sonnerie retentit enfin.

- "Bonjour Mademoiselle. ici Walter (ah tiens oui, c'est vrai, c'est Walter). La berline de Monsieur le Marquis passera vous prendre chez vous demain à 9h précises. Vous aurez six heures, pas une de plus"
Et Il raccroche ! Quel drôle de type, mais je m'en fiche, j'ai décroché mon rendez-vous. Je vais enfin avoir accès à la plus exceptionnelle collection du pays !

Le lendemain, je suis prête bien à l'avance. J'ai mon sac, mon ordi portable, mon téléphone et de quoi noter. La voiture arrive, pile à l'heure. Un homme, une sorte de colosse m'ouvre la porte arrière et je m'installe sur les moelleux sièges en cuir fauve. Sans un mot, il retourne au volant et nous roulons jusqu'au Château. Arrivée aux pieds du monumental escalier extérieur, je descends et gravis les marches tandis que la porte s'ouvre et qu'un homme à la forte carrure, les cheveux très ras, en costume s'approche de moi. Ce n'est pas le Marquis.

- "Bonjour mademoiselle, je suis Walter" me dit-il.

Le donc nommé Walter m'entraîne à l’intérieur du Château qui est splendide. Le sol est fait de dalles de marbre disposées en échiquier, les murs décorés de peintures anciennes et de tapisseries d'Aubusson, les meubles sont bien sur d'époque. Je suis Walter à travers les larges et interminables couloirs, jusqu'à une immense et massive double-porte. Walter ouvre et là, je demeure pétrifiée. La pièce, immense, a les murs entièrement recouverts de rayons de bibliothèques, des livres sont aussi déposés en piles directement sur le sol ou sur des tables basses. Et au beau milieu de ce merveilleux endroit, un bureau comme je n'en avais jamais vu, aussi vaste qu'une table de banquet et recouvert encore d'une multitude d'ouvrages aux reliures rares de cuir ou de toile, des parchemins, des manuscrits, ce n'était pas un désordre qui régnait ainsi, mais une sorte de vie intérieure plutôt qui faisait vibrer les lieux d'une façon quasiment magique. Et derrière ce bureau, le Marquis se tenait assis. Il se lève à mon entrée et s'approche. Et me tend la main. Je la serre, elle est douce, chaude.. Un curieux trouble remonte à mon poignet, mon bras, qui cesse immédiatement lorsqu'il me relâche. Il me fait signe de le suivre jusqu’à l'énorme bureau. Il me montre les pièces magnifiques sur lesquelles il était en train de se pencher. Une version originale du livre de Crébillon fils, "Les égarements du cœur et de l'esprit", pile dans mon domaine de recherche !

- "Vous voyez, je pensais justement à vous" me dit Le Marquis et je rougis, en voyant pour accompagner le texte de Crébillon, une gravure érotique mettant en scène une jeune femme entre deux hommes. Décelant mon trouble, Le Marquis poursuit :- "Je parle de l'auteur bien sur.. J'ai pris la liberté de vous préparer quelques documents, afin de faciliter vos recherches. Mais bien sur, vous pouvez accéder à l'ensemble de cette pièce, à la seule condition que vous soyez très attentive à ne point abîmer ces pièces si précieuses qu'elles n'ont plus de prix !
- "Soyez sans crainte, Monsieur. J'ai trop de respect pour les livres, et j'ai l'habitude de manipuler les livres anciens, même si je n'ai jamais vu une telle quantité de trésors !
- Bien, je vais vous laisser, en cas de besoin, il y a un cordon, là, tirez dessus et Walter sera immédiatement là. Oh ! J'allais oublier l'essentiel ! Vous avez accès à tout, mais cette porte là vous est strictement interdite, en me montrant une petite porte noire ébène. C'est là ma seule condition pour vous laisser accéder à cette bibliothèque, qui sait peut-être aurez vous un jour besoin d'y revenir, ne croyez vous pas ?"
Je ne pouvais rien répondre tant j'étais transportée. Implicitement, Le Marquis me suggérait que je pourrai revenir dans cette pièce. Je bafouillais un remerciement et m'engageai bien sur à ne même pas m'approcher de cette porte qu'il venait de m'interdire. Le Marquis quitta la pièce et je me plongeai dans l'étude de ces ouvrages d'une rareté telle que certains ne figuraient même pas dans les bases de données des plus grandes universités mondiales. Je découvrais l'incroyable richesse de la collection du Marquis en matière de littérature érotique et j'étais fascinée. J'allais de page en page, de livre en livre sans voir le temps passer. J'étais prise d'une étrange frénésie de découverte. A la fois fébrile et concentrée, je lisais des textes si licencieux que j'en rougissais. Des ouvrages dont les titres et les contenus n'étaient jamais parvenus jusqu'à nous. Des originaux du Marquis de Sade voisinaient avec des textes anonymes décrivant des scènes d'une telle crudité ! Il était question de pratiques que je n'aurai même pas cru possible, d'actes d'une perversion inouïe, telle que j'osais à peine regarder les riches enluminures qui illustraient certains de ces récits. Je lisais, prenais des notes, compilais des extraits, photographiais avec mon Iphone certaines pages, une véritable fièvre me possédait.

Puis, au fil d'un récit, je découvrais des pages consacrées à une jeune femme devenue l'esclave d'un Sultan capturée par les barbaresques et vendue, telle un pauvre animal pour rejoindre le harem du plus pervers des Sultans. Là, la jeune femme qui avait alors le même âge que moi, avait été initiée aux supplices les plus pervers comme aux délices les plus merveilleux et les deux, bien souvent, étant indissociables. Cet ouvrage dont je ne pouvais détacher les yeux, s'intitulait "Le jardin des supplices", le deuxième tome avait pour titre "Le cachot des délices". Je tournais les pages d'un doigt, mon autre main étant depuis un bon moment plongée entre mes cuisses. Mes doigts qui avaient d'abord caressé mon intimité à travers le tissu de ma petite culotte, s'égaraient maintenant à l'intérieur… Je les faisais aller et venir en moi, me touchant sans pudeur, l’œil rivé sur les images qui accompagnaient ces textes fascinants.

Je me rêvais en bourgeoise du 18e, vendue, humiliée, livrée aux supplices et aux délices de ce harem, offerte au Sultan puis livrée à ses amis, contrainte d'occuper la plus basse fonction du harem puis, au fil de mon éducation sexuelle, à en gravir les échelons jusqu'à des sommets de jouissance, tant sous les coups de fouet que sous les assauts des sexes les plus virils. Je sentais la mouille abondante qui s'écoulait de moi. Je faisais glisser mes doigts dans ma fente humide et je les léchais en fermant les yeux, imaginant que l'on aurait pu me contraindre à cela. Rêvant de tout ce que j'aurai pu vivre, si je n'étais cette studieuse étudiante toujours plus soucieuse de sa réussite universitaire que d'aventures érotiques. Je gémissais, les yeux rivés sur l'illustration qui accompagnait le récit de l'une des épreuves vécues par l'héroïne de ces romans inconnus. On la voyait, les bras écartelés entre deux branches, se faisant sodomiser par un homme immense au sexe démesuré.

Je n'en pouvais plus ! J'étais si excitée, mes doigts me fouillaient, je mouillais comme jamais … Je frottais mon entrecuisses, je glissais un doigt dans mon cul et j'étais haletante. Le désir m'envahissait, moi généralement si prude j'étais submergée de désir, je me sentais prête à toutes les folies, j'avais envie d'être comme cette héroïne d'antan, possédée, humiliée, pénétrée...

Il fallut sans doute qu'il se racle la gorge avec insistance pour que je l'entende. Walter se tenait de l'autre côté du bureau, portant un plateau avec un rafraîchissement et des biscuits.

- "J'ai frappé, Monsieur Le Marquis a pensé qu'une légère collation serait la bienvenue"
Je ne savais plus où me mettre. Il ne pouvait pas ignorer ce que j'étais en train de faire mais il restait là, imperturbable.

"Je euh... je... oui merci, posez le là s'il vous plaît" dis-je maladroitement tout en resserrant timidement mes genoux, refermant mes cuisses...
- "Mademoiselle souhaite-elle autre chose ?"
Je restai bête, à le regarder sans trop savoir quoi dire.

- "Que Mademoiselle n'hésite pas à sonner pour tout besoin" et Walter se tourne et quitte la pièce.

Honteuse, je saisis une serviette posée sur le plateau et m'essuie les doigts gluants du plaisir que je venais de me donner, tellement excitée par le récit des aventures que j'avais lues. Je bu une grande gorgée de jus d'orange bien frais, la tête renversée en arrière. Puis je me redresse et recherche le nom de l'auteur de l'ouvrage mais rien, pas une seule indication. Je tourne les pages, me forçant à rester calme afin de ne pas abîmer un si précieux ouvrage. Enfin, à l'intérieur sur la troisième de couverture, un petit onglet collé. Dessus une porte est dessinée, avec un code dessus : 8-04-A. Ma main tremble, cette porte dessinée, je la reconnais. Je suis figée, j'hésite comme si j'avais peur. Je n'ose pas tourner la tête, mais je ne peux pas détourner le regard de ce dessin. Finalement je cède, oui, cette petite porte noire, cette porte interdite, c'est bien celle qui figure sur l'onglet. Ainsi, derrière cette porte, il y aurait d'autres livres, peut-être la suite de ces deux ouvrages, car j'ai vu, à la fin du tome 2 que rien n'est fini. Que le destin de cette jeune femme à laquelle je me suis assimilée pendant que mes doigts jouaient pour mon plaisir, loin d'être terminé, appelle à encore bien des rebondissements.

Mais Le Marquis l'a interdit. Je ne peux mettre en danger mon mémoire parce que je sens cet étrange chatouillement entre mes cuisses... Mon sexe ne peut pas prendre le dessus sur mon devoir. Je regarde la porte, je me mords les lèvres. Mes doigts déjà glissent vers mon sexe, je me caresse à travers le tissu de ma jupe légère. Non, il ne faut pas ! Il ne faut pas, mais c'était tellement excitant … Mon ventre est noué, je suis prise d'un désir que je ne contrôle plus. Je veux savoir ! Sans m'en rendre compte je suis arrivée devant la porte noire... Je me colle à elle, je caresse son bois épais mais lisse, comme usé et assoupli par des siècles de frottements. Je m'appuie contre elle et je me caresse.. Je suis comme ivre de désir, mais en un grincement sonore, la porte s'entrouvre sous le poids de mon corps. A peine, car elle est bien lourde et je ne suis qu'une frêle étudiante. Mais là voilà ouverte. !

Je recule d'un pas et je la regarde fascinée. Derrière, je ne vois que l'obscurité, le noir absolu. Je demeure immobile, silencieuse. Une goutte de mon plaisir glisse lentement le long de l'intérieur de ma cuisse mais je n'y prête pas garde. Tremblante, je m'approche comme si un danger devait soudain me sauter à la gorge, ma main se pose sur le bois et par ce geste, je me sens soudain possédée par un désir impérieux. Oui je veux savoir ! Je pousse la porte, la pièce que je perçois à peine dans la pénombre n'est pas très grande et surtout elle est fort basse de plafond. J'entre, tout l'espace est presque dédié à des étagères, des rayonnages couverts de très vieux livres et de rouleaux anciens. J'entre, j'effleure les papiers anciens, les dos de livres en cuir, j'hume l'odeur de la poussière sur les ouvrages anciens. Je me sens transportée. Puis mes yeux tombent sur les étiquettes qui ornent régulièrement les étagères. Je vois ces suites de chiffres et de lettres. Alors je cherche et je comprends le principe Je me précipite jusqu'à la huitième rangée. Huitième rangée, quatrième étagère. Un livre ma main s'approche, sur le dos, deux mots gravés dans le cuir : Livre III. Je l'ai trouvé ! Mon estomac se noue, je transpire, je tremble. J'approche ma main tremblante vers le livre quand soudain, une lumière soudaine m'aveugle ! Je stoppe mon geste, mes doigts à quelques millimètres de l'ouvrage tant convoité. Je suis comme paralysée lorsque tonne la voix du Marquis.

- "Je pensais avoir été clair ! Vous aviez tout, à l'exception d'un seul interdit ! Un seul ! Décidément, depuis Ève les femmes n'ont rien retenu, rien appris !"
Je me liquéfie. Je n'ose pas bouger, à part ce tremblement qui me gagne et que je ne contrôle pas du tout. Je sens que Le Marquis approche et d'une main ferme, il saisit mon poignet et me force à bouger. Lentement, il m'entraîne hors de la pièce et s'immobilise me forçant à lui faire face
- "Un seul interdit et c'était déjà trop ? Dommage pour vous. Prenez vos affaires et disparaissez de ma vue. Hors d'ici, vous n'y êtes plus la bienvenue", dit-il lentement, d'une voix dure et mécanique qui me glace.

D'abord tandis que des larmes coulent silencieusement sur mes joues, j'obéis. Je range mes papiers, je mets mon ordi dans sa pochette. Et puis mon regard se pose sur les deux livres ouverts, ceux qui m'ont tant troublée. Je suspends mes gestes et je me tourne lentement vers le Marquis. La lèvre tremblante, je dis :
- "Non, s'il vous plaît..."Il rit, moqueur :- "Mais il n'est pas question de discuter ! Vous quittez les lieux immédiatement. un point c'est tout ! Vous m'avez trahi, vous disparaissez !
- S'il vous plaît, je ne voulais pas... mais je... je...
- Quoi ? Allons parlez vite ou quittez les lieux ! Je n'ai pas de patience avec les traîtresses !
- Je ... je... c'est … ce sont les livres...
- Quels livres ?
- Sniiff ces livres, ce récit dans le harem, le jardin, les cachots... je... j'avais besoin de savoir la suite... de tout comprendre...
- Comprendre ? Mais il n'y a rien à comprendre petite ! Cette femelle a simplement vécu ce à quoi le destin l'avait destinée. Tu veux savoir la suite ?
- Oh oui, oui Monsieur, s'il Vous plaît !
Une gifle ! Forte, sonore qui claque sur ma joue.
- "Tu diras Monsieur Le Marquis, compris ?
- Oui Monsieur Le Marquis ...
- Bien... je te propose bien mieux que de seulement lire cela. Walter m'a rapporté ces émois qui t'ont saisie."
Je rougis et je baisse la tête. J'ai tellement honte ! Mais le Marquis place sa main sous mon menton et me force à redresser la tête.

-"Regarde moi dans les yeux ! "J'obéis !
- "Je sais ce que tu as ressenti à la lecture de ces textes, je peux te faire vivre des choses aussi fortes, plus fortes même mais pour cela, il faudra accepter mes règles.
- ...
- Réponds ! Réponds ou pars, tout de suite, pour ne plus jamais revenir.
- Oui Monsieur le Marquis, j'accepterai vos règles, je dis d’un coup à me surprendre moi-même de tant d’affirmation- Bien, nous verrons cela. Pour commencer, déshabilles toi, je te veux nue !"J'hésite, je baisse la tête et n'ose plus rien faire, rien dire. Le Marquis me saisit les cheveux cette fois, pour me forcer à nouveau à redresser la tête et soutenir son regard si perçant...
- "J'ai dit, nue ! Je ne me répéterai plus !"
Il relâche mes cheveux. J'hésite encore l'espace d'une poignée de secondes mais, déjà, je sais que j'ai cédé, que je vais obéir. Lentement, j'ôte mon petit pull, dévoilant mon soutien-gorge si classique, si banalement blanc. Puis je fais glisser ma jupe le long de mes cuisses et de mes jambes. Puis ma culotte suit le même chemin. Enfin, je pose mes petites ballerines. je ne porte plus rien. Par pur réflexe je porte mes mains devant mon sexe mais Le Marquis me saisit aux poignets et me force à porter mes bras vers le haut, au-dessus de ma tête et je comprends que je dois rester ainsi, totalement exposée. Je me souviens de ce qu'a ressenti mon homologue du 18ème siècle dans le livre, lorsqu'elle était ainsi livrée sans voiles aux regards Je suis comme elle, je suis Elle ! Je sens une nouvelle vague de plaisir qui m'envahit, mon intimité qui dégouline. Jusqu'où Le Marquis ira-t-il ? Alors qu'il m'inspecte sous tous les angles, du regard et des mains, je respire vite, si vite. Je suis nue, offerte, en son pouvoir et je suis heureuse ! …
(à suivre ---)

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