LE STRAP-ON - histoire érotique

LE STRAP-ON.

Bonjour.

Mon mari et moi avons le même âge: quarante ans. Si je suis plutôt grand et maigre lui, en revanche, est bâti comme armoire normande. Ancien joueur de rugby, il a gardé cette démarche d'ours mal léché qui m'a tout de suite plu.

Par contre au lit, c'est moi qui porte la culotte. En d'autres termes, c'est moi qui l'encule. Malheureusement, une opération du cancer de la prostate qui a mal tourné m'a rendu impuissant. Le chirurgien m'a annoncé que je ne banderais plus jamais.

Ça a été un choc pour nous deux, surtout pour lui. Il était raide dingue de mes vingt-deux centimètres. Aussi, deux possibilités s'offraient à nous. Soit il allait voir ailleurs, soit il me quittait.

C'est en relisant l'intégrale de Beauvoir que je me suis aperçu qu'un troisième sexe existait. Le gode ceinture.

Cette découverte a révolutionné notre couple. Au moins trois nuits par semaine (oui, j'avoue, j'ai fait Indochine!) nous mettons en place un jeu de rôle savamment élaboré.

Vous l'aurez compris, j'ai un côté dominant très fort. J'adore asservir mes partenaires, en particulier mon mari. Il est d'un naturel soumis malgré sa carrure de déménageur et je peux jouer (et jouir) de lui en toute liberté . En particulier, il adore quand je lui fourre des trucs bizarres dans le cul. Il se découvre salope comme jamais.

Il ne peut rien me refuser et prend plaisir à céder à mes caprices les plus inattendus.

Ce soir, j'ai décidé de ma la jouer soft. J'ai revêtu une guêpière de dentelles, des bas et des porte-jarretelles noirs. Comme je sais qu'il est bi, je suis certain de l'exciter un max. Mais, défense de me toucher jusqu'à ce que j'en donne l'ordre.

Il est allongé sur le ventre et je commence par un massage des fesses. Il les a bien fermes et musclées, comme je les aime. Je me retiens d'y mordre dedans comme un fruit mûr. Petit à petit, sa peau se réchauffe sous mes doigts et je l'entends respirer fort. C'est qu'il est très sensible, mon gros nounours.

Lorsque je sens les prémisses du désir monter en lui, je saisis mon premier joujou posé près de moi. Un petit plug que j'ai lubrifié au préalable. Je l'approche tout près. Ses fesses entrent en contact avec le silicone. Un frisson coquin l'a parcouru puis il se calme et se prépare mentalement à ce qui va suivre. Je présente le bout arrondi à son œillet sombre. Ce dernier résiste mais à force de patience je le pénètre de quelques centimètres. Le souffle de mon homme s'accélère et sa voix grave résonne de plus en plus fort dans la chambre à mesure que j'entame ma progression.

Il finit par accepter l'intrus et bientôt ses fesses accueillent le gode avec envie. Je pousse d'un coup sec et son cul prend en entier l'objet qui disparaît dans son fondement. Un râle de surprise ponctue cette entrée en matière.

Je claque ses fesses cambrées. Les muscles de son dos me donnent envie de poursuivre plus avant. Ils tranchent avec la rondeur de son cul qui se soumet à mes va-et-vient. Il finit par s'empaler de lui même sur ce pieu en caoutchouc. Il prend son pied et ça m'excite de le voir comme ça, soumis à mes moindres désirs. Je sais qu'à cet instant il m'appartient et rien ni personne ne peut me l'enlever.

Lui, commence à se branler contre le matelas. J'ai enfoncé le gode en entier et, par réflexe, il se tortille comme un gonzesse. Qui pourrait penser que ses cent-dix kilos danseraient autour d'une queue artificielle?

Mais je reste le maître du jeu. Je décide de passer à l'étape ultime. J'attrape le deuxième joujou qui repose sur le lit et me l'enroule autour de la taille. C'est un strap-on ou si l'on veut, un gode-ceinture. ( merci le Castor pour ce concept visionnaire )

Je me suis mis contre lui et positionne mon soumis à quatre pattes. C'est vraiment une perle. Il est à ma disposition et me fait confiance au point de me laisser venir le prendre par le plus profond de son intimité. Nous avons choisi un gode de vingt centimètres, histoire de le réhabituer aux dimensions hors-norme qui étaient les miennes avant mon opération.

Bien préparé par le plug, je n'ai aucun mal à m'y enfoncer progressivement. Il gémit faiblement en recevant cette belle longueur qu'il redécouvre à nouveau. J'entreprends des gestes circulaires en même temps que je m'enfonce jusqu'à la garde pour bien lui signifier que je n'ai rien perdu de mon coup de rein dévastateur.

Il ronronne de bonheur sous mes coups de boutoir. Il me redécouvre enfin comme le vrai patron, celui qui dicte les règles et impose sa loi. Son cul est un cœur volcanique où le plaisir se consume. Je redeviens viril et le pilonne à la dure. C'est tout ce qu'il attend de moi. Il se masturbe comme un fou pendant que je le gode. Il se mue en démon tant il est excité. Il fait monter la sauce pendant que je lui mets un index dans sa bouche ouverte.

Il explose sur les draps tout en me suçant le doigt comme un petit sexe, … qui pend entre mes jambes.

Je le relève et il me roule une pelle pleine d'amour et de reconnaissance.

Je l'aime, mon homme.


FIN