Le suplice de Tantale (2)
Récit érotique écrit par Setaou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-07-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le suplice de Tantale (2)
Effectivement la nuit fût longue pour Delphine et Paul. Surtout que rapidement après s’être couchés, essayant de ne pas se toucher, les premiers gémissements n’ont pas tardé à leur provenir. Et ça a duré longtemps, plus longtemps que lorsqu’ils baissaient, avec moins de bruit certes, mais longtemps. Et le pire, c’est qu’ils entendent bien que Christine et Daniel y prennent du plaisir, le même plaisir qu’eux même prennent d’habitude avec leur mari et femme.
Lorsqu’ils vont se coucher, Christine et Daniel n’ont nullement l’intention de faire l’amour. Mais ils sont excités, la soirée s’est déroulée comme prévu, mais elle a fait monter la pression chez eux. Voir les deux amants si soumis les a perturbés.
Alors que Daniel est assis sur le lit, en boxer, il voit Christine sortir de la salle de bain, uniquement vêtue d’un long tee-shirt. Il ne peut s’empêcher de la désirer, et ça se voit vite. Christine s’approche alors de lui.
- Ca va Daniel ?
Et, regardant la bosse du boxer, alors qu’il la regarde dans les yeux.
- Je vois que cette soirée t’a autant excité que moi. Prends-moi dans tes bras.
Il l’enlace, et la sert fort. Elle met sa tête dans son cou, il sent son souffle chaud. Il la repousse doucement sur le lit et l’embrasse, tendrement. D’abord les lèvres, puis les yeux qu’elle a fermés. Ses mains la caresse d’abord sur le tee-shirt, et, alors que les lèvres atteignent le cou, puis les épaules, elles passent sous le vêtement et se saisissent des fesses qu’elle palpe doucement.
Christine n’est pas inactive, et, alors que les premiers gémissements sortent de sa bouche quand Daniel lui retire son tee-shirt, elle met la main dans le boxer et commence à le branler.
Ils vont ainsi se caresser longtemps avant que Daniel ne descende lentement vers le sexe de sa maîtresse, l’embrassant sur tout le corps pour atteindre son puits d’amour qu’il se met à lécher tendrement.
Après un premier orgasme, qui a été entendu depuis la chambre à côté, Christine fait allonger Daniel sur le lit, et le prend en bouche. Elle le suce, le lape, le mordille. Daniel est aux anges et des grognements lui échappent. La fellation est lente au début, comme une découverte, puis elle accélère petit à petit, faisant monter le plaisir mais s’arrêtant juste à temps.
Christine remonte alors le long du corps de son amant. Elle parsème son ventre et son torse de centaine de petits bisous avant de l’embrasser à pleine bouche. Ils s’enlacent, et elle s’empale doucement sur la verge tendue, faisant jouer ses muscles intimes autour du pieu tout au long de la descente.
Ils font ainsi l’amour une bonne partie de la nuit. Christine a eu plusieurs orgasmes que Paul a parfaitement entendus. Delphine aussi a compris que Daniel et la femme de son amant ne baisaient pas, elle a compris qu’il y avait plus que ça dans cette étreinte.
Delphine et Paul le savent, tout a changé ce soir. Ce qu’ils ont entendu leur fait terriblement mal, mais ça les excite. Ca les excite beaucoup, mais ils ne craqueront pas, ils ne se toucheront pas, même s’ils en meurent d’envie. Ils veulent reconquérir leurs époux respectifs donc ils subiront.
Le samedi matin, lorsque Delphine et Paul se rendent à la cuisine, toujours nus, ils trouvent Christine et Daniel en train de converser tranquillement devant un café.
- Bonjour, dit Daniel. Bien dormi ?
Delphine le regarde, alors qu’il lui sourit.
- Viens t’asseoir sur mes genoux ma puce.
Elle est contente et elle se précipite pour l’enlacer. Daniel la sert dans ses bras quelques instants, alors que Christine fait de même avec Paul. Les étreintes sont tendres. Paul reprend la parole :
- Bon, Christine et moi avons quelques affaires à régler aujourd’hui. Vous resterez ici tous les deux. Bien entendu, vous resterez nu jusqu’à notre retour avec toujours l’interdiction de vous parler ou de vous toucher. Et l’obligation de rester ensemble. Mais avant, allez tous les deux dans le salon et installez-vous sur le canapé.
Quand ils sont assis, le plus loin qu’ils puissent l’un de l’autre, Daniel et Christine se posent entre eux, chacun à côté de sa moitié, dos à dos. Dans un bel ensemble, ils commencent à les caresser. Pendant que Daniel s’occupe des seins de sa femme, Christine caresse le torse de son mari. Lentement, ils descendent vers les deux sexes.
Paul est en érection, et Delphine écarte les cuisses, laissant Daniel s’emparer de son abricot. Christine entame une masturbation, alors que les doigts de Daniel entrouvrent les lèvres de Delphine. Les premiers gémissements commencent à monter des gorges des deux amants nus. Le plaisir monte lentement, et ils sont presque à l’unisson.
Ils sont prêts à exploser, les têtes en arrière, les yeux fermés quand Christine et Daniel stoppent leurs caresses et se lèvent.
- Voilà mon chéri, comme ça tu penseras à moi aujourd’hui. Tu viens Daniel ? On va être en retard.
- J’arrive.
Il se penche vers Delphine et l’embrase sur la bouche.
- Je t’aime mon amour.
Et ils partent tous les deux.
Delphine et Paul passent une drôle de journée. Suite aux caresses de leurs époux, au souvenir des gémissements entendus durant la nuit, ils sont en état d’excitation permanente. Et, le fait d’être nus, l’un à côté de l’autre, n’ayant ni le droit de communiquer, ni celui de se toucher n’arrange rien. Delphine coule en continu, à tel point qu’elle doit faire suivre une serviette de toilette lors de ses déplacements. Paul de son côté est en semi-érection durant toute la journée, il en a presque mal.
Et puis tous deux se posent des questions. Que font Christine et Daniel ? Et que préparent-ils ? Les étreintes qu’ils n’ont fait qu’entendre cette nuit leurs posent aussi problème. Ca n’avait rien à voir avec leurs ébats à eux, bestiaux mais sans sentiments. Ils ont vite compris cette nuit que quelque chose de plus fort existait entre leurs époux, et ça les ronge tout en les maintenant excités.
Mais, s’ils veulent pouvoir retrouver l’amour de leurs conjoints, ils doivent se plier à leur volonté. Et comme tous les deux le désirent plus que tout, ils s’astreignent bien volontiers à leur punition.
De leur côté, Christine et Daniel sont partis à leur rendez-vous. Ils ont une bonne heure de route avant d’y parvenir. A peine partis, Christine pose une question :
- Daniel, ne crois-tu pas que nous allons trop loin ? Et même ne sommes-nous pas déjà allés trop loin ?
- Tu parles de la punition que nous leur infligeons ?
- Pas seulement, je pense aussi à cette nuit. Ce n’était pas dans nos plans.
- Tu regrettes ?
- Non, tu as étais un amant formidable, et ça change considérablement la donne pour moi.
- Oui pour moi aussi, il faut que j’y réfléchisse.
- Daniel, cette nuit, c’était quoi pour toi ?
- Intense, peut être trop d’ailleurs, ça complique la suite. Vois-tu, je n’ais pas vécu ce genre de moment avec quelqu’un d’autre que Delphine, et ça me trouble.
- Pareils pour moi, c’était comme avec Paul, ce n’était pas du sexe pur comme disent si bien nos chers et tendres, il y avait autre chose. Et cette autre chose et toujours là.
- Veux-tu que nous arrêtions tout ça ?
- Avant de te répondre, je voudrais savoir quelque chose. Aimes-tu encore Delphine ?
- Etrangement, oui, et peut être même plus qu’avant, mais…
- Mais ?
- Mais je me rends compte que toi aussi je t’aime. Et je ne sais pas si je pourrais me passer de toi à l’avenir. Dans un sens j’ai l’impression de tromper Delphine plus qu’elle ne l’a fait.
- J’ai les mêmes sentiments. Où est ce que ça nous mène ?
- Je ne sais pas. Je te propose de continuer comme prévu pour l’instant. Nous verrons avec eux demain, suivant comment se sera passé notre séance de ce soir. Mais je ne veux rien cacher à Delphine.
- D’accord, attendons de voir.
Le silence s’installe dans la voiture jusqu’à que Daniel le brise au bout de quelques kilomètres.
- Au fait, tu ne m’as jamais dit comment tu avais obtenu les photos.
- Par un détective privé. J’avais quelques doutes sur Paul, je l’ai fais suivre. Je n’aurais jamais imaginé que ce soit Delphine. Si ça avait été quelqu’un d’autre, j’aurais divorcé direct, là c’est différent.
- Pourquoi différent ?
- Parce que c’est vous, nos amis. J’ai donc voulu t’en parler avant. Et tout c’est enchaîné, ta proposition de poser les caméras chez vous comme chez nous, l’idée de les punir tous les deux et le scénario que nous avons imaginé. Et cette nuit, qui m’a troublé autant que toi.
- Bien. Nous sommes arrivés. On y va ?
- Allons-y.
Ils sonnent à l’entrée d’une grande bâtisse du XVIII ème située en pleine campagne. Une jeune femme leur ouvre la porte et, après avoir prit leurs identités, les invite à entrer.
Lorsqu’ils rentrent chez eux, peu avant 17h30, après avoir fais quelques courses, ils trouvent Delphine et Paul endormis chacun dans un fauteuil du salon. Ils les réveillent doucement, tendrement, et, alors que Delphine est blottie dans les bras de Daniel, et que Paul tient amoureusement Christine dans les siens, Daniel leur annonce la suite de la soirée.
- Ne vous méprenez pas sur cet intermède, votre punition n’est pas à son terme. Nous voulions juste vous prouvez que nous vous aimions toujours. Mais le mal que vous nous avez fait tous les deux mérite la suite qui va être donnée.
Delphine et Paul écoutent, sans rien dire, à la fois rassurés et inquiets par les propos.
- Dans un premier temps, vous allez vous occuper de nous, mais pas comme vous le faites d’habitude. Vous allez faire avec nous ce que vous faites entre vous. Vous n’avez le droit d’utiliser que vos mains et votre bouche. Vous pouvez nous parler, mais vous ne vous adressez pas la parole.
Les deux amants sont interloqués, ils ne savent comment réagir à cette demande. Paul s’adresse alors à Christine :
- Tu veux que je te traite comme Delphine, sans sentiments.
- Paul, tu m’as toujours fait l’amour divinement, j’ai toujours été satisfaite, même alors que tu me trompais, et même alors que je le savais. Mais visiblement, toi, tu ne l’étais pas totalement. Et puis j’ai vu le plaisir que Delphine a pris, je veux la même chose, et de ta part, j’estime y avoir droit, autant qu’elle.
Delphine et Paul sont debout devant leurs époux assis dans les fauteuils. Delphine regarde Daniel comme si elle le voyait pour la première fois.
- Mon chéri, comment veux-tu que je fasse ? Tu me demande de ne pas avoir de sentiments pour toi, alors que je n’aime que toi. Je ne comprends pas.
- C’est simple, avec moi tu es amoureuse, avec Paul tu es salope. Je veux connaitre cette facette de toi.
- Ici ? Devant eux ?
- Oui, ici même et en présence de Christine et de ton amant. Mais avant, Christine et moi allons nous installer côte à côte sur le canapé.
Delphine et Paul se regardent, et, alors que leurs époux se lèvent, dans un bel ensemble, ils se jettent sur eux.
Les vêtements volent à travers la pièce, quasiment arrachés des corps. Christine et Daniel sont nus en quelques secondes et se voient projetés sur le canapé. Alors, les deux amants plonge littéralement entre leurs cuisses.
Christine est surprise, elle a presque peur du désir qu’elle lit dans les yeux de Paul alors qu’il la regarde en lui mangeant la chatte. Il est si doux d’habitude. Là il la dévore, sa langue danse follement sur ses lèvres intimes et sur son clitoris. Pas de caresse comme avant, pas de mots doux, juste sa langue qui la lape, ses dents qui la mordent, ses doigts qui la pénètrent, un puis deux, trois, alors que de la deuxième main il lui en met un autre dans l’anus. Elle sent monter le plaisir plus rapidement que jamais, une boule part de son sexe et monte au cerveau. Elle s’en étonne une seconde avant d’exploser, la bouche grande ouverte, les yeux révulsés.
De son côté, Delphine n’est pas en reste. Elle aussi elle surprend Daniel. Elle qui sait si bien prendre son temps pour le mettre en condition, faisant durer longtemps une fellation, là elle taille une pipe, elle ne le masturbe pas, elle le branle. Tout passe par sa bouche et sa langue, le gland, la hampe et les couilles qu’elle embouche. Elle mord aussi un peu, elle le dévore. Et, quand elle sent qu’il va se lâcher, elle l’embouche entièrement et se met à aspirer avec force. Alors, Daniel explose avec l’impression que son cerveau se liquéfie.
Lorsque Christine et Daniel rouvrent les yeux, ils voient leurs conjoints toujours à genoux devant eux. Leurs regards semblent à la fois interrogateurs et excités. Paul est en érection, alors que Delphine à les mains plaquées sur son sexe, essayant de limiter le flot de cyprine qui s’en échappe.
- Hé bien ! dit Christine. Quel pied ! Et vous nous priviez de ça ?
- Effectivement, reprend Daniel, c’était magnifique ma chérie. Mais ce n’est pas tout, il faut s’activer un peu, la soirée n’est pas finie. Maintenant, nous allons nous préparer, on vous amène au resto.
Delphine réplique :
- Tu vas me laisser comme ça ? Dans l’état où je suis ?
- Oui ma chérie. On va aller prendre une douche, puis on ira manger et ensuite on a une surprise pour vous.
- Christine, dit Paul, c’est inhumain, tu ne peux pas. Je suis trop excité.
- Il va falloir tenir mon amour. Allez, à la douche.
Lorsqu’ils vont se coucher, Christine et Daniel n’ont nullement l’intention de faire l’amour. Mais ils sont excités, la soirée s’est déroulée comme prévu, mais elle a fait monter la pression chez eux. Voir les deux amants si soumis les a perturbés.
Alors que Daniel est assis sur le lit, en boxer, il voit Christine sortir de la salle de bain, uniquement vêtue d’un long tee-shirt. Il ne peut s’empêcher de la désirer, et ça se voit vite. Christine s’approche alors de lui.
- Ca va Daniel ?
Et, regardant la bosse du boxer, alors qu’il la regarde dans les yeux.
- Je vois que cette soirée t’a autant excité que moi. Prends-moi dans tes bras.
Il l’enlace, et la sert fort. Elle met sa tête dans son cou, il sent son souffle chaud. Il la repousse doucement sur le lit et l’embrasse, tendrement. D’abord les lèvres, puis les yeux qu’elle a fermés. Ses mains la caresse d’abord sur le tee-shirt, et, alors que les lèvres atteignent le cou, puis les épaules, elles passent sous le vêtement et se saisissent des fesses qu’elle palpe doucement.
Christine n’est pas inactive, et, alors que les premiers gémissements sortent de sa bouche quand Daniel lui retire son tee-shirt, elle met la main dans le boxer et commence à le branler.
Ils vont ainsi se caresser longtemps avant que Daniel ne descende lentement vers le sexe de sa maîtresse, l’embrassant sur tout le corps pour atteindre son puits d’amour qu’il se met à lécher tendrement.
Après un premier orgasme, qui a été entendu depuis la chambre à côté, Christine fait allonger Daniel sur le lit, et le prend en bouche. Elle le suce, le lape, le mordille. Daniel est aux anges et des grognements lui échappent. La fellation est lente au début, comme une découverte, puis elle accélère petit à petit, faisant monter le plaisir mais s’arrêtant juste à temps.
Christine remonte alors le long du corps de son amant. Elle parsème son ventre et son torse de centaine de petits bisous avant de l’embrasser à pleine bouche. Ils s’enlacent, et elle s’empale doucement sur la verge tendue, faisant jouer ses muscles intimes autour du pieu tout au long de la descente.
Ils font ainsi l’amour une bonne partie de la nuit. Christine a eu plusieurs orgasmes que Paul a parfaitement entendus. Delphine aussi a compris que Daniel et la femme de son amant ne baisaient pas, elle a compris qu’il y avait plus que ça dans cette étreinte.
Delphine et Paul le savent, tout a changé ce soir. Ce qu’ils ont entendu leur fait terriblement mal, mais ça les excite. Ca les excite beaucoup, mais ils ne craqueront pas, ils ne se toucheront pas, même s’ils en meurent d’envie. Ils veulent reconquérir leurs époux respectifs donc ils subiront.
Le samedi matin, lorsque Delphine et Paul se rendent à la cuisine, toujours nus, ils trouvent Christine et Daniel en train de converser tranquillement devant un café.
- Bonjour, dit Daniel. Bien dormi ?
Delphine le regarde, alors qu’il lui sourit.
- Viens t’asseoir sur mes genoux ma puce.
Elle est contente et elle se précipite pour l’enlacer. Daniel la sert dans ses bras quelques instants, alors que Christine fait de même avec Paul. Les étreintes sont tendres. Paul reprend la parole :
- Bon, Christine et moi avons quelques affaires à régler aujourd’hui. Vous resterez ici tous les deux. Bien entendu, vous resterez nu jusqu’à notre retour avec toujours l’interdiction de vous parler ou de vous toucher. Et l’obligation de rester ensemble. Mais avant, allez tous les deux dans le salon et installez-vous sur le canapé.
Quand ils sont assis, le plus loin qu’ils puissent l’un de l’autre, Daniel et Christine se posent entre eux, chacun à côté de sa moitié, dos à dos. Dans un bel ensemble, ils commencent à les caresser. Pendant que Daniel s’occupe des seins de sa femme, Christine caresse le torse de son mari. Lentement, ils descendent vers les deux sexes.
Paul est en érection, et Delphine écarte les cuisses, laissant Daniel s’emparer de son abricot. Christine entame une masturbation, alors que les doigts de Daniel entrouvrent les lèvres de Delphine. Les premiers gémissements commencent à monter des gorges des deux amants nus. Le plaisir monte lentement, et ils sont presque à l’unisson.
Ils sont prêts à exploser, les têtes en arrière, les yeux fermés quand Christine et Daniel stoppent leurs caresses et se lèvent.
- Voilà mon chéri, comme ça tu penseras à moi aujourd’hui. Tu viens Daniel ? On va être en retard.
- J’arrive.
Il se penche vers Delphine et l’embrase sur la bouche.
- Je t’aime mon amour.
Et ils partent tous les deux.
Delphine et Paul passent une drôle de journée. Suite aux caresses de leurs époux, au souvenir des gémissements entendus durant la nuit, ils sont en état d’excitation permanente. Et, le fait d’être nus, l’un à côté de l’autre, n’ayant ni le droit de communiquer, ni celui de se toucher n’arrange rien. Delphine coule en continu, à tel point qu’elle doit faire suivre une serviette de toilette lors de ses déplacements. Paul de son côté est en semi-érection durant toute la journée, il en a presque mal.
Et puis tous deux se posent des questions. Que font Christine et Daniel ? Et que préparent-ils ? Les étreintes qu’ils n’ont fait qu’entendre cette nuit leurs posent aussi problème. Ca n’avait rien à voir avec leurs ébats à eux, bestiaux mais sans sentiments. Ils ont vite compris cette nuit que quelque chose de plus fort existait entre leurs époux, et ça les ronge tout en les maintenant excités.
Mais, s’ils veulent pouvoir retrouver l’amour de leurs conjoints, ils doivent se plier à leur volonté. Et comme tous les deux le désirent plus que tout, ils s’astreignent bien volontiers à leur punition.
De leur côté, Christine et Daniel sont partis à leur rendez-vous. Ils ont une bonne heure de route avant d’y parvenir. A peine partis, Christine pose une question :
- Daniel, ne crois-tu pas que nous allons trop loin ? Et même ne sommes-nous pas déjà allés trop loin ?
- Tu parles de la punition que nous leur infligeons ?
- Pas seulement, je pense aussi à cette nuit. Ce n’était pas dans nos plans.
- Tu regrettes ?
- Non, tu as étais un amant formidable, et ça change considérablement la donne pour moi.
- Oui pour moi aussi, il faut que j’y réfléchisse.
- Daniel, cette nuit, c’était quoi pour toi ?
- Intense, peut être trop d’ailleurs, ça complique la suite. Vois-tu, je n’ais pas vécu ce genre de moment avec quelqu’un d’autre que Delphine, et ça me trouble.
- Pareils pour moi, c’était comme avec Paul, ce n’était pas du sexe pur comme disent si bien nos chers et tendres, il y avait autre chose. Et cette autre chose et toujours là.
- Veux-tu que nous arrêtions tout ça ?
- Avant de te répondre, je voudrais savoir quelque chose. Aimes-tu encore Delphine ?
- Etrangement, oui, et peut être même plus qu’avant, mais…
- Mais ?
- Mais je me rends compte que toi aussi je t’aime. Et je ne sais pas si je pourrais me passer de toi à l’avenir. Dans un sens j’ai l’impression de tromper Delphine plus qu’elle ne l’a fait.
- J’ai les mêmes sentiments. Où est ce que ça nous mène ?
- Je ne sais pas. Je te propose de continuer comme prévu pour l’instant. Nous verrons avec eux demain, suivant comment se sera passé notre séance de ce soir. Mais je ne veux rien cacher à Delphine.
- D’accord, attendons de voir.
Le silence s’installe dans la voiture jusqu’à que Daniel le brise au bout de quelques kilomètres.
- Au fait, tu ne m’as jamais dit comment tu avais obtenu les photos.
- Par un détective privé. J’avais quelques doutes sur Paul, je l’ai fais suivre. Je n’aurais jamais imaginé que ce soit Delphine. Si ça avait été quelqu’un d’autre, j’aurais divorcé direct, là c’est différent.
- Pourquoi différent ?
- Parce que c’est vous, nos amis. J’ai donc voulu t’en parler avant. Et tout c’est enchaîné, ta proposition de poser les caméras chez vous comme chez nous, l’idée de les punir tous les deux et le scénario que nous avons imaginé. Et cette nuit, qui m’a troublé autant que toi.
- Bien. Nous sommes arrivés. On y va ?
- Allons-y.
Ils sonnent à l’entrée d’une grande bâtisse du XVIII ème située en pleine campagne. Une jeune femme leur ouvre la porte et, après avoir prit leurs identités, les invite à entrer.
Lorsqu’ils rentrent chez eux, peu avant 17h30, après avoir fais quelques courses, ils trouvent Delphine et Paul endormis chacun dans un fauteuil du salon. Ils les réveillent doucement, tendrement, et, alors que Delphine est blottie dans les bras de Daniel, et que Paul tient amoureusement Christine dans les siens, Daniel leur annonce la suite de la soirée.
- Ne vous méprenez pas sur cet intermède, votre punition n’est pas à son terme. Nous voulions juste vous prouvez que nous vous aimions toujours. Mais le mal que vous nous avez fait tous les deux mérite la suite qui va être donnée.
Delphine et Paul écoutent, sans rien dire, à la fois rassurés et inquiets par les propos.
- Dans un premier temps, vous allez vous occuper de nous, mais pas comme vous le faites d’habitude. Vous allez faire avec nous ce que vous faites entre vous. Vous n’avez le droit d’utiliser que vos mains et votre bouche. Vous pouvez nous parler, mais vous ne vous adressez pas la parole.
Les deux amants sont interloqués, ils ne savent comment réagir à cette demande. Paul s’adresse alors à Christine :
- Tu veux que je te traite comme Delphine, sans sentiments.
- Paul, tu m’as toujours fait l’amour divinement, j’ai toujours été satisfaite, même alors que tu me trompais, et même alors que je le savais. Mais visiblement, toi, tu ne l’étais pas totalement. Et puis j’ai vu le plaisir que Delphine a pris, je veux la même chose, et de ta part, j’estime y avoir droit, autant qu’elle.
Delphine et Paul sont debout devant leurs époux assis dans les fauteuils. Delphine regarde Daniel comme si elle le voyait pour la première fois.
- Mon chéri, comment veux-tu que je fasse ? Tu me demande de ne pas avoir de sentiments pour toi, alors que je n’aime que toi. Je ne comprends pas.
- C’est simple, avec moi tu es amoureuse, avec Paul tu es salope. Je veux connaitre cette facette de toi.
- Ici ? Devant eux ?
- Oui, ici même et en présence de Christine et de ton amant. Mais avant, Christine et moi allons nous installer côte à côte sur le canapé.
Delphine et Paul se regardent, et, alors que leurs époux se lèvent, dans un bel ensemble, ils se jettent sur eux.
Les vêtements volent à travers la pièce, quasiment arrachés des corps. Christine et Daniel sont nus en quelques secondes et se voient projetés sur le canapé. Alors, les deux amants plonge littéralement entre leurs cuisses.
Christine est surprise, elle a presque peur du désir qu’elle lit dans les yeux de Paul alors qu’il la regarde en lui mangeant la chatte. Il est si doux d’habitude. Là il la dévore, sa langue danse follement sur ses lèvres intimes et sur son clitoris. Pas de caresse comme avant, pas de mots doux, juste sa langue qui la lape, ses dents qui la mordent, ses doigts qui la pénètrent, un puis deux, trois, alors que de la deuxième main il lui en met un autre dans l’anus. Elle sent monter le plaisir plus rapidement que jamais, une boule part de son sexe et monte au cerveau. Elle s’en étonne une seconde avant d’exploser, la bouche grande ouverte, les yeux révulsés.
De son côté, Delphine n’est pas en reste. Elle aussi elle surprend Daniel. Elle qui sait si bien prendre son temps pour le mettre en condition, faisant durer longtemps une fellation, là elle taille une pipe, elle ne le masturbe pas, elle le branle. Tout passe par sa bouche et sa langue, le gland, la hampe et les couilles qu’elle embouche. Elle mord aussi un peu, elle le dévore. Et, quand elle sent qu’il va se lâcher, elle l’embouche entièrement et se met à aspirer avec force. Alors, Daniel explose avec l’impression que son cerveau se liquéfie.
Lorsque Christine et Daniel rouvrent les yeux, ils voient leurs conjoints toujours à genoux devant eux. Leurs regards semblent à la fois interrogateurs et excités. Paul est en érection, alors que Delphine à les mains plaquées sur son sexe, essayant de limiter le flot de cyprine qui s’en échappe.
- Hé bien ! dit Christine. Quel pied ! Et vous nous priviez de ça ?
- Effectivement, reprend Daniel, c’était magnifique ma chérie. Mais ce n’est pas tout, il faut s’activer un peu, la soirée n’est pas finie. Maintenant, nous allons nous préparer, on vous amène au resto.
Delphine réplique :
- Tu vas me laisser comme ça ? Dans l’état où je suis ?
- Oui ma chérie. On va aller prendre une douche, puis on ira manger et ensuite on a une surprise pour vous.
- Christine, dit Paul, c’est inhumain, tu ne peux pas. Je suis trop excité.
- Il va falloir tenir mon amour. Allez, à la douche.
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Les avis des lecteurs
Délicieux. Vite une suite qui s'annonce encore plus chaude......