Le temps des aveux
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le temps des aveux
Vous vous souvenez, Clairette et la fourmi ? Nous avions laissé Sylvette et Gaëlle en train de se quitter pour toute la semaine, Muriel, la maman de Sylvette étant venue la rechercher… Nous allons reprendre ici !
Dans la voiture, sur le chemin du retour vers la maison, la mère et sa fille papotent de tout et de rien. Tout s’est bien passé ? Vous avez bien travaillé, bien révisé ? Bref, tout va bien ! Muriel a bien noté un petit grain de changement dans le regard qu’ont échangé les deux filles mais elle a préféré ne rien en dire. Finalement, c’est Sylvette qui se jette à l’eau :
- Maman, je vais te dire une chose qui va sans doute te faire de la peine… mais je veux garder toute ta confiance, je ne dois rien te cacher ni te mentir… Alors, voilà : Gaëlle et moi…
- Je sais !
- Tu sais quoi ?
- Vous êtes amoureuses. Je l’ai compris au regard que vous avez échangé, Gaëlle et toi, avant que tu repartes…
- Ça se voit tant que ça ?
Petit rire de la maman… Ah, elle est jeune, elle ne sait pas encore ce qu’une maman seule peut voir !
- Mais non ! C’est juste que… je suis ta maman ! Ça fait longtemps ?
- Non… C’est juste venu ce weekend, vendredi, quand on s’est couchées… Un bisou de bonne nuit qui est tombé au mauvais endroit, après, ça a dégénéré. On a fait l’amour une partie de la nuit !
- Vous saviez comment faire ?
- On a improvisé… Tu n’es pas fâchée ? J’avais tellement peur de t’en parler…
- Ma chérie, si on fait des enfants, c’est un peu normal de vouloir aussi leur bonheur… Là je te sens épanouie, heureuse… J’ai raison ?
- Oh oui Maman, on est follement heureuses, Bébé et moi.
- Alors, tout est pour le mieux. L’amour est la seule chose qui compte, peu importe le corps dans lequel vit l’âme que tu aimes.
- Mais Papa ? Que va-t-il dire ?
- Ne t’en fais pas, je vais le lui dire à ma façon, tout ira très bien !
- C’est pour Bébé que ça va être terrible… Son père est un dragon, sa mère n’est pas très commode non plus. Très gentille mais sévère, il faut marcher droit, avec elle…
- Ne t’en fais pas pour sa mère… Je vais lui en parler, ça va beaucoup l’amuser…
Elles venaient d’arriver à la maison, Muriel a garé la voiture et elles sont entrées dans la maison. Là, Muriel a pris sa fille dans ses bras :
- Je t’aime, ma chérie d’amour, je veux ton bonheur, rien que ton bonheur ! Je vais te faire un aveu, à mon tour. Écoute, tu sais que quand tu es née, les parents de Gaëlle étaient nos voisins de palier ? Oui, bon, chaque matin, nous allions ensemble vous amener à la crèche, Dany et moi. Puis nous revenions et prenions un thé ou un café chez l’une ou chez l’autre.
Souvent, nous-nous installions dans deux fauteuils, face à face et vous donnions le sein ensemble, pour continuer à papoter. Un soir, Dany était fatiguée, elle m’a demandé si je pouvais prendre son bébé dans les bras cinq minutes, le temps qu’elle souffle un peu.je vous ai prises toutes les deux dans mes bras et elle s’est tout simplement endormie ! Je voyais les lèvres de Gaëlle qui remuaient, cherchant le sein… elle a trouvé le mien et vous avez tété ensemble sur mes deux seins ! Après ça, je suis allée vous changer et je vous ai couchées dans le même berceau : ce que vous étiez jolies !
- C’est drôle de se dire que nous dormons dans le même lit maintenant !
- Oui ! Tu sais, quand Dany s’est réveillée, elle est venue dans ta chambre et a compris. Elle m’a dit, attends, ne la couche pas, je vais la nourrir… Mais j’ai dû lui répondre que je l’avais fait…
- Qu’est-ce qu’elle a dit ?
- Rien, ça l’a même amusée. Mais l’ennui, c’est que ses seins étaient pleins à craquer ! Je lui ai proposé la douche chaude… ça ne marchait pas bien sur elle. Sortir le lait avec les doigts, c’est douloureux, à la longue… Je lui ai juste dit de s’installer sur le canapé, je me suis allongée sur ses genoux et je l’ai soulagée moi-même, avec ma bouche…
- Elle t’a donné le sein ? tu l’as tétée ?
- Oui, c’était tout doux, tiède, sucré… un régal. L’ennui, si je puis dire, c’est que cet attouchement entre adultes… nous avait aussi un peu excitées…
- Un peu ?
- Un peu beaucoup. Dany était trempée et moi dégoulinante ! Tu peux imaginer la suite, je l’ai emmenée dans ma chambre et nous avons fait l’amour pour la première fois… À partir de ce moment-là, nous l’avons fait souvent, presque chaque jour : l’une de nous allaitait les deux bébés puis tétait l’autre, et après, nous faisons l’amour.
- Je n’arrive pas à le croire : toi faisant l’amour avec la maman de mon amie !
- Et pourtant ! Après cela, nous avons souvent fait des échanges… c’est rigolo, tu tétais Dany et Gaëlle me tétait, moi…
- C’est vrai ? Vous avez fait ça souvent ?
- Très souvent, oui ! Vous n’aviez pas l’air d’en souffrir, c’était même le contraire, nous avions l’impression que vous étiez encore plus voraces…
Rires entre les deux femmes… C’est si bon de se laisser aller ! Muriel a quand même très vite repris :
- Ma chérie, pendant plus de quatre ans, chaque jour ou presque, en revenant de la crèche ou de la maternelle, nous-nous allaitions mutuellement, c’était délicieux ! Et puis après, nous faisions l’amour ensemble… Vous avez été sevrées à deux ans…mais nous avons continué encore trois années après :nos allaitements mutuels stimulaient la lactation !
- Pourquoi avez-vous arrêté ? Vous vous êtes fâchées, après ?
- Non, d’abord ils ont acheté leur maison et ont déménagé. C’est devenu plus difficile. Au début, Dany s’arrêtait chez nous, nous avons continué encore pas mal de temps mais c’était un peu moins souvent. Nous en avons bien profité tout de même… Puis après, nous avons acheté ici. Là, c’était fini… Entre le travail, la maison, l’école…Nous avons dû renoncer à ces plaisirs un peu interlopes… Nous nous voyons encore de temps en temps mais ça fait bien quatre ou cinq ans que nous avons fait l’amour pour la dernière fois !
- C’est fou… Tu me sidères, Maman… Je ne te voyais pas comme ça, volage et bisexuelle !
- C’est pourtant l’exacte vérité, ma chérie.
- Et Papa, qu’est-ce qu’il en a dit ?
- Au début… Je lui ai raconté la partie vidage de seins. Il rigolait… Je le soupçonne tout de même d’avoir été bien émoustillé par l’idée…Mais je n’ai pas eu le courage de lui parler du reste. Je pensais que c’était une passade sans grande importance… qu’avec une autre femme, ce n’est pas vraiment tromper… Et puis, quand ça s’est installé dans la durée, je n’ai plus osé. Mais je suis certaine qu’il s’en est douté assez vite. Alors, un jour je le lui ai dit… Mais ça faisait déjà plus d’un an qu’on avait commencé.
- Il l’a bien pris ?
- C’est étonnant, mais oui ! Il a considéré que comme son travail l’obligeait à partir très souvent, et très loin, je pouvais bien me faire plaisir. J’ai toujours pensé que le fait que ce soit avec une femme a beaucoup joué dans sa compréhension. Et puis…
- Et puis quoi ?
- Il m’aime… Il veut mon bonheur… avant le sien, je pense.
- Et toi, Maman, tu l’aimes ?
- À la folie, ma chérie… Je ne te mens pas. Je l’aime de tout mon corps, de toute mon âme. Il n’existe pas de meilleur compagnon que lui, et j’essaye d’être une belle et bonne épouse pour lui, de le choyer autant que je peux… Ces petites frasques de nos débuts n’ont en rien entamé notre amour, notre passion, elles y ont ajouté un peu de piment !
- Dis-moi, Maman, Gaëlle et moi, nous sommes donc des sœurs de lait, si j’ai bien compris !
- C’est exactement le mot qui convient ! Gaëlle m’a beaucoup tétée et sa mère t’a nourrie des dizaines et des dizaines de fois de ses seins… Quant à Dany et moi, je ne te raconte pas… Nous avons dû prendre six ou huit kilos rien qu’avec notre allaitement mutuel… Je te laisse imaginer le régime, après, pour les perdre !
Ce soir-là, dans son lit, Sylvette tenta de digérer tout ce qu’elle venait d’apprendre… Sa mère donnant le sein à Gaëlle, mais aussi à Dany, sa mère ! Et elle-même nourrie par Dany… Sa meilleure amie de tous les temps est aussi sa sœur de lait… Les deux mamans amantes pendant que les enfants étaient à la crèche ou à la maternelle… Que de choses impensables… et pourtant vraies.
Dans son lit, avant de s’endormir, elle imagina sa maman tétant Dany et se gorgeant de bon lait tout doux, tout tiède… Cette image lui donna une pulsion de libido : c’est une main dans son pyjama qu’elle s’endormit.
Le lendemain, Muriel l’accueillit avec une chaleur inusuelle, un regard complice !
- Ma chérie, pour vendredi soir, je vous ai préparé la chambre d’amis, en bas. Comme ça, vous êtes bien tranquilles, vous avez une salle de bain privative, pas de risque de rencontrer ton père en allant prendre la douche avec Gaëlle… Et vous n’entendrez pas ton père ronfler !
Sylvette comprit parfaitement bien que le principe était essentiellement qu’elles puissent faire, elles, autant de bruit qu’elles voulaient, ce qui peut arriver, la nuit, entre filles amoureuses… Vivement la fin de la semaine !
Ce vendredi, c’est vers seize heures que Dany amène Gaëlle chez son amie. Les deux femmes toquent à la porte que Sylvette ouvre sans attendre. Elle prend Gaëlle par la main :
- Viens Bébé, je vais te montrer où on s’installe pour le weekend.
Elles dévalent aussitôt l’escalier pour se réfugier dans cette grande et confortable chambre d’amis, pourvue d’un grand lit et de sa propre salle de bain. Un grand bureau permet également d’y travailler à deux : c’est parfait. Dany, restée seule dans l’entrée appelle :
- Muriel, tu es là ?
- Oui Dany, je suis dans ma chambre, tu montes ?
La visiteuse ôte ses chaussures et monte. Arrive à la porte de la chambre : Muriel est là, peu vêtue, en culotte et soutien-gorge, elle lui sourit :
- J’étais en train de décider comment j’allais me vêtir pour te recevoir… Je pensais te voir vers cinq heures !
- Désolée d’arriver si tôt, alors… Si c’est pour moi que tu hésites, tu peux bien rester comme tu es ! Non de Dieu, Muriel, tu es toujours aussi belle, ravissante et sexy… Je… J’en ai l’eau à la bouche…
Dany entra dans la chambre, bras en avant, et prend sa vieille amante dans ses bras pour lui donner un baiser qui en dit long sur le retard à rattraper ! Les deux femmes basculent sur le lit. Enchevêtrement de bas, de jambes et de têtes, mêlée d’où sortent, parfois, des morceaux de tissu, des vêtements… C’est finalement Muriel, sans son soutien-gorge perdu dans la bataille, qui prend le dessus et se redresse, tenant entre ses jambes sa visiteuse maintenant totalement nue.
- Bonjour Dany, je suis tellement heureuse de te revoir, cela fait si longtemps ! Hélas, je crains de ne pas avoir grand-chose à te donner à boire… Au sein, je veux dire !
- Ah, ça ! Moi non plus, ma chérie, c’est du passé lointain ! Oui, je suis heureuse d’être là moi aussi… Précisément là, sous toi… J’en rêve souvent, tu sais ?
Muriel se penche et attrape un téton de son amie entre ses lèvres. Elle commence à triturer l’autre de ses doigts, de cette façon dont elle aidait à faire venir le lait, quand leurs filles étaient bébés. Vaine espérance : rien ne vient.
En bas les filles ont décidé de se mettre un peu au travail, mais avant, Sylvette veut expliquer quelques petites choses à son amie.
- Viens voir et surtout, zéro bruit, silence absolu…
Pieds nus, elles montent le premier escalier, puis le second, en essayant de ne pas le faire craquer. Arrêt un peu avant le haut… un doigt en travers des lèvres… Sylvette fait signe à Gaëlle de regarder en restant en gardant les yeux au ras du parquet du palier. Deux secondes suffisent, Gaëlle redescend, écarlate, court à la chambre d’amis, sa belle derrière elle…
- C’est quoi, ce délire ?
- Ta mère et la mienne en train de faire l’amour, il me semble… Bébé, je vais tout te raconter ce que m’a dit ma mère en rentrant de chez toi dimanche… Tu vas tomber des nues !
Et Sylvette de répéter ce que sa mère lui a dit… Sans rien oublier, pas le moindre détail. L’allaitement des bébés par une seule des deux mères, ou en alternant… celui des mamans elles-mêmes, pour le soulagement puis pour le plaisir, les scènes d’amour qui suivaient… Même les kilos pris avec cette alimentation quelque peu riche !
- Tu ne devras jamais parler de ça, hein ? Promis ? Jamais de jamais !
- Promis, grande sœur de lait, juré. Vraiment, Mémé, ça me cisaille de savoir que tu as tété ma mère presque autant que la tienne, et moi pareil avec ta maman.
- Oui… Tout comme de penser qu’elles se sont nourries mutuellement, et pas qu’un peu… Je ne savais pas trop comment prendre la chose, et finalement, je me suis dit que c’était juste un point supplémentaire de rapprochement entre toi et moi, une brique de plus à ajouter au mur de notre amour…
- Oui, une très belle brique, mon amour ! Dis, on n’avait pas dit qu’on se mettrait au travail avant le dîner ?
- Oui, c’est vrai. On s’y met… ! Heu… On n’a pas encore commencé, là, hein ?
Sylvette prit son amie à bras le corps et l’embrassa, lui donnant un fabuleux baiser, de ceux qui font perdre le souffle en même temps que le Nord.
- Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime… Mon bel amour… tu es la lumière de ma vie, mon soleil !
- Ce ne serait pas un genre de déclaration, ça ?
Baisers encore, longues caresses sur les joues, œillades énamourées, mains qui se serrent, doigts qui s’entrecroisent… les deux filles prennent une grande respiration, s’asseyent au bureau et regardent droit devant elles, sages comme des images, soudain.
- On commence par la chimie organique ?
- Oui, va pour la chimie… Et à propos d’orgasmique, je te rappelle que tu me dois de la monnaie sur mon billet de mille…
Une petite claque retentit… le prix à payer pour quiconque a le fier culot de rompre le traité de non agression signé pour les temps de révisions !
Dans la chambre des parents, à l’étage, Muriel et Dany reprenaient leur souffle et riaient de grand cœur !
- Pfoui, dis donc, c’est toujours aussi chouette de baiser avec toi !!! Je regrette vraiment qu’on en ait si peu souvent l’occasion…
- Arrête, avec ton baiser… Nous faisons l’amour, ensemble toutes les deux…
- Mais non ! quand il n’y a pas de sentiment, on baise ! Nous sommes des sex friends !
- Tu dis n’importe quoi… Tu sais parfaitement qu’il y a toujours eu du sentiment entre nous. Quand nous donnions le sein mutuellement, c'était tellement fusionnel ! Et quand nous nous serrions si fort, comme des amoureuses dingues, après certaines étreintes particulièrement émouvantes… Tu n’es pas une amie de cul, tu es une amie avec laquelle j’aime faire l’amour, et quand nous le faisons, alors je t’aime, c’est tout.
- C’est compliqué ton truc !
- Mais plus réel ! Bon, parlons peu parlons bien : dimanche dernier, quand je suis venue chercher Sylvette chez toi, elle m’a avoué un truc…
- Raconte… tu commences à me faire peur…
- Elle et Gaëlle sont amoureuses. Elles s’aiment à n’en plus pouvoir, ont l’intention de vivre ensemble…
- Tu déconnes, là !
- Non. C’est on ne peut plus sérieux. Je ne sais pas si ça va durer, mais dans mon idée, elles sont vraiment mordues. Et j’ajoute que je l’ai encouragée à vivre sa passion, à aller à la recherche de son bonheur, sans tabou, sans crainte… Un peu comme nous, si ce n’est que nous, ça nous est tombé dessus quand on était déjà mariées et mamans !
- Oh la vache… On va droit au carnage. Émile ne tolérera jamais ça… Il va la jeter à la rue…
Les deux femmes sont consternées… Finalement, Muriel propose un plan qu’elles vont réaliser ensemble sur le champ pour tenter d’amener le mari et père à la raison. Elles se rhabillent et partent aussitôt. Dans la voiture, elles évaluent leurs chances…
- Une chance sur un milliard que ça marche mais il faut tenter. Si tu viens avec moi, on arrivera peut-être à le dérider, à le faire plier…
- Écoute, s’il la fiche à la rue, comme tu dis, j’espère que tu auras ton mot à dire !
- Tu rigoles ? Quand il pique ses crises, personne ne peut lui parler, le raisonner, il est comme fou, il n’entend rien.
- Dans ce cas-là, tu peux encore lui dire que s’il la vire, tu pars avec… on verra bien.
Le plan a foiré, Grave. Le père de Gaëlle a piqué une de ces crises de folie ; il a compris qu’elle était amoureuse d’une autre fille, et l’a rejetée en bloc, sans chercher à en savoir davantage. Les deux femmes ont eu beau tenter de le raisonner, il s’est borné à hurler qu’il ne tolérerait jamais une chose pareille chez lui, traitant sa propre fille de tous les noms d’oiseaux possibles.
- Qu’elle prenne ses cliques et ses claques et qu’elle se barre avec sa gouine, un point c’est tout…
C’est tout ce qu’il a été possible d’en tirer. Dany est horrifiée. Elle réalise petit à petit auprès de quel être elle vit depuis tant d’années, tout ce qu’elle a dû occulter pour rendre la vie commune possible. Pourtant, elle reste calme, au moins en apparence.
- Si tu vires notre fille, sache que je pars aussi. Inutile d’essayer de m’intimider ou de me retenir. Tu es malade, Émile, fou à lier. Tu ignores ce qu’est amour et tu vas détruire la vie de notre fille, sans aucun scrupule. Je ne te laisserai pas faire. Viens, Muriel, on s’en va, je n’ai plus rien à faire ici.
Elles sont revenues chez Muriel et ont pris un solide verre de whisky en trinquant à un avenir meilleur pour Dany et Gaëlle. Le coup est dur, il va falloir faire face.
Lorsque Roger rentre, Muriel s’isole avec lui un long moment. Quand elle ressort de la chambre, elle a le sourire. Elle prend Dany par une main et descend avec elle dans la chambre d’amis où leurs filles travaillent encore, sérieuses et concentrées.
- Mes chéries, nous avons quelques bonnes nouvelles pour vous. Tout d’abord, Gaëlle tu vas pouvoir vivre ici désormais, avec Sylvette. Vous allez conserver cette chambre le temps qu’il faudra pour vos études et tout le reste. Le temps ne nous est pas compté. Ta chambre, ma chérie, je te propose de la prêter pour quelque temps à Dany. Autre point, Gaëlle, tu peux considérer que tu es devenue ma belle-fille en choisissant ma fille comme compagne pour le voyage de ta vie, je ne sais pas s’il est approprié de dire ma bru dans cette configuration-là ! En tant que ta belle-mère, je veux te dire que je t’aime comme ma propre fille et que votre bonheur est mon unique objectif.
Gaëlle est devenue pâle. Elle a analysé ce que vient de dire Muriel, tandis que sa propre mère se taisait, en proie à une émotion bien trop violente pour pouvoir parler. Elle prend son souffle :
- Alors si belle-mère il y a, je vais te dire tu et t’appeler Muriel, puisque tu sais tout. Merci. Merci du fond du cœur Muriel. Ce que vous faites, Roger et toi me touche immensément. Je comprends que vous êtes allées voir mon père pour tenter de lui faire comprendre l’incompréhensible… C’était voué à l’échec de toute manière : il est fou. Je suppose qu’il a dit qu’il ne voulait pas d’une sale gouine chez lui et qu’il m’a interdite de séjour dans sa maison… C’était écrit. Grand bien lui en fasse, il ne me manquera pas. Les infirmes, les handicapés, les blessés de la vie, je les plains et veux bien les aider : pas les méchants. Il ignore le sens du mot amour… J’ai de la chance, moi qui en suis faite à cent pour cent ! Maman en avait trop en elle quand je suis née, ça doit venir de là, elle en a toujours eu tellement en elle qu’il sort des ses yeux pour couler sur moi ! Je t’aime Maman…
Elle a dit tout cela vaillamment, mais ses yeux sont bien rouges…Les quatre femmes sont remontées pour préparer le dîner. Le moins qu’on puisse dire est qu’il ne s’est pas déroulé dans la joie. Mais tout de même : Gaëlle, assise à côté de sa belle passait son temps à la regarder avec de l’amour plein les yeux Muriel a pris soin d’asseoir Roger entre Dany et elle. De ce fait, Roger a pu lui parler, la rassurer : elle n’a aucun souci à se faire, elle peut "jouer l’incruste" tout le temps dont elle a besoin, en attendant de se retrouver un chez-soi : elle est la bienvenue ! Sourire de Dany :
- Oh, nous allons sans doute pouvoir régler tout cela assez vite. Je vais aller voir mon avocat professionnel pour initier mon divorce. Je vais cesser de contribuer au remboursement de nos emprunts : Émile va devoir tout payer ! À mon avis, il ne le pourra pas, il va devoir revendre la maison ! Je m’en moque, c’est du passé, le présent est bien plus important. Mais en tout cas, Merci Muriel, merci Roger. Vous êtes… vous êtes magnifiques, mille fois plus que des amis.
Le dîner fini, table rangée, chacun se retire vers son lit… Roger montre une certaine inquiétude sur son visage. Il se met au lit, allongé près de Muriel qui attend sereinement. Elle le connait, son chéri, il va lui dire l’objet de son tourment !
- Bon, Muriel, tu es heureuse ? Nous avons fait bien comme il fallait ?
- Oui, mon chéri, comme toujours, tu as été superbe, parfait.
- Et Dany, tu as l’intention de faire souvent l’amour avec elle ?
- Chttttt. Ne parle pas… Non ! Seulement chaque fois que tu voudras participer, sinon, zéro, c’est promis.
- Ne te moque pas de moi… J’ai un peu de mal à penser à ce que tu fais avec elle…
- C’est du passé, mon amour. Là, c’est de toi que j’ai envie, prends moi fort, donne moi ton amour, laisse libre cours à la bête qui sommeille en toi, prends-moi, sans tabou, en pensant à ton bonheur avant le mien, pour une fois. Je t’aime tant, mon amour !
Roger est ému par cette déclaration mais aussi, surtout peut-être, par sa teneur. Jamais Muriel n’a usé de tels mots … Comment les interpréter ? Il décide de ne pas s’encombrer la tête avec tout cela, il se livre, s’ouvre, s’offre à sa belle. Il lui ôte la nuisette qu’elle ne met jamais pour se coucher près de lui, c’est un signe aussi… Il entreprend de la caresser avec douceur mais en passant sur ses seins, il les pince, en étire les tétons avec une certaine force : Muriel gémit : c’est nettement du plaisir. Il les lui mordille, lèche, aspire voluptueusement. Ses lèvres se décalent vers le bas, vers la source de cette fragrance de désir et d’impatience mêlés. Il saisit soudain les deux jambes de son épouse et les fait passer tout d’un coup par-dessus son buste, genoux presque sur les épaules. Sa bouche se jette littéralement sur cet entrejambe appétissant, léchant depuis le petit muscle brun jusqu’à sa douce toison.
Sans tabou, a-t-elle dit… Il va en faire tomber un, ce soir même. Il humecte cette belle petite étoile brune dont il a si souvent eu envie sans jamais pouvoir livrer bataille. La raideur de sa hampe est à son comble, la lance est prête pour l’assaut final. Il darde le cabochon turgescent entre les deux magnifiques globes de chair tendre et donne une légère pression sur le joli petit anneau. Il veut prendre son temps. Il regarde, jouit visuellement du spectacle. Et là, soudain, il réalise que l’anneau musculeux bouge tout seul. Alors qu’il ne fait pas le moindre geste, il voit la fine peau rosée qui l’entoure venir à sa rencontre, tandis que l’anneau s’entrouvre, avale littéralement le pieu de chair. Lorsque les premiers centimètres ont ainsi disparus dans l’étroit conduit, Roger pousse un soupir et, d’un léger mouvement de ses reins, termine de faire entrer son membre dans l’espace jusqu’alors interdit.
Il a placé ses mains à la naissance des cuisses de Muriel et s’accroche à sa belle. Il entame de petits va-et-vient très doux : petit à petit, le conduit devient plus accueillant, une plus grande liberté lui est donnée, c’est chaud, c’est doux, ça glisse tout seul. Roger accélère son allure sous les encouragements de sa chérie.
- Oh oui, mon amour, vas-y, vas-y plus fort, mets-le à fond, c’est bon, j’adore ! Oh, oui encore plus à fond…
Roger ne tient plus, il se met à agiter frénétiquement son membre dans le chaud tunnel : Muriel est prise de tremblements, elle gémit, mord son oreiller pour étouffer son cri et jouit bruyamment, tout en sentant son homme venir en elle par longues saccades bien chaudes. Il s’effondre sur elle en relâchant les jambes de sa belle qui peut enfin se déplier un peu ! Quel orgasme ! Il a beau réfléchir, il n’a jamais connu une telle jouissance, même avec ses autres conquêtes d’avant mariage !
- Ah mon chéri, ce que c’est bon… J’ai adoré … j’ai été bête, j’aurais dû te demander de me faire ça dès le premier soir !
Muriel embrasse son mari avec bien plus de tendresse, d’amour : il a encore faim et cela se voit !
- Mon chéri, veux-tu que j’aille chercher Dany ?
Pas de réponse mais un regard… Muriel se lève, traverse le palier et entre dans la chambre. Elle se couche nue à côté de son amie et pose sa main sur sa hanche : Dany lui tourne le dos.
- Ne fais pas ça, Muriel. Je ne veux pas que tu trompes ton mari juste à côté de lui… Soyons raisonnables.
- Roger nous attend, ma chérie…
La lumière s’allume, Dany a bien entendu. Elle se retourne, regarde son amie, sidérée. Muriel la prend par la main, l’aide à se lever et lui ôte ce pyjama devenu inutile ! Les deux femmes entrent dans la chambre sous le regard mi-gourmand mi-gêné de Roger. Elles s’allongent, Dany tout contre lui et Muriel juste derrière elle.
Échanges de baisers polyglottes, mains caresseuses et beaucoup d’émoi. Muriel attire la cuisse de son homme vers elle pour l’inviter à monter sur Dany, elle le saisit avec douceur et l’invite à entrer en elle. Petit sanglot de bonheur de la belle amante, gémissement de plaisir du mari ; il entreprend de petits va-et-vient. Muriel les enlace de ses bras et de ses jambes, leur donnant des baisers à foison.
- Aimez-vous, mes amours, faites-vous plaisir, jouissez fort ! Je vous aime tant, mes chéris d’amour…
Murmure de Roger, question… Non, Dany préfère la douceur sensuelle à la force brutale. Oui, elle aime être prise avec vigueur, mais tout en douceur, en respectant son tempo… L’homme acquiesce, recherche le bon pas… bascule sur le côté, invitant sa partenaire à le chevaucher, de manière à ce qu’elle donne l’allure elle-même.
Muriel en profite pour venir s’installer à cheval sur son visage : fou de joie, Roger s’empresse de déguster le joli fruit mûr à souhait et bien juteux ainsi offert. Muriel et Dany se penchent et s’embrassent, le bonheur s’empare d’elles comme de leur partenaire bien occupé… Qui a dit que les hommes étaient tous mono-tâche ?
Les deux femmes décident d’inverser leur position. Muriel reprend possession de son mari tandis que ce dernier se régale de l’abondant nectar de Dany. Elle remue, se cabre de plus en plus souvent. Roger comprend que le moment est proche où elle va être traversée par la lumière du plaisir : Il la repousse doucement, la fait se rallonger et reprend sa toute première position, en brave missionnaire : il veut la voir jouir et lui parler. Avec toute la douceur dont il est capable, il entre en elle, au plus profond, ressent sa chaleur jusque dans le plus secret de son âme.
- Belle Dany, ma Muriel chérie m’a partagé avec toi et tu as pris la moitié de mon cœur : cette moitié qu’elle t’offre, je te l’offre aussi. Je t’aime Dany…
Étreinte magique, Roger et Dany se serrent fort l’un contre l’autre en se déhanchant comme des fous. Les muscles les plus intimes de la jolie femme enserrent la hampe que Roger agite encore et c’est ainsi qu’il explose en elle à ce moment où, tétanisée, elle se tend, comme une arche entre la tête et le pied du lit, sous les regards attendris de Muriel.
Le calme est revenu : le lit compte maintenant trois amoureux ! Dany et Roger, côte à côte échangent baisers et serments, Muriel, un peu plus bas, s’occupe de leur faire une aimable toilette. Elle a pris son mari en bouche et l’a longuement nettoyé. Puis elle a commencé son ménage du côté de Dany : elle en est au vestibule !
Quant à la chambre du bas, les filles y sont certes sagement redescendues. Mais Sylvette avait tout de même compris que sa belle en avait gros sur le moral. En perdant son père, sa maison, son environnement, la sécurité d’un foyer tenu par papa et maman… Pas trop de place pour la gaudriole, se dit-elle en descendant. Il va y avoir de la consolation… Regard attendri, empli de tristesse et d’espoir mêlés.
- Non mon amour, je n’ai pas envie de pitié ou de mansuétude… Ce qui m’arrive, ça m’arrive et il m’appartient de le gérer pour le mieux, seule. Je vais le faire, mais à ma façon. Et ma façon, c’est que là, maintenant, j’ai besoin d’amour. J’ai envie de toi. Je n’ai pas envie que tu me plaignes, que tu sois triste pour moi, j’ai besoin que tu sois folle de joie de savoir que nous allons commencer notre vie commune, là, ici, tout de suite. Aime-moi, mon amour, prends-moi, fais moi exulter Mémé, fais-moi jouir comme une folle, dis-moi que tu m’aimes…
Sylvette ne se le fait pas dire une deuxième fois : à genoux sur le lit, elle déshabille sa belle chérie déjà allongée, la caresse, la regarde, régale ses yeux du spectacle que lui offre son amante.
- Bébé, tu es si belle ! Pourquoi la plus belle fille du monde s’est elle tournée vers moi ? Mystère… mais je prends. Oh, oui, je prends et je ne lâche plus. Plus jamais ! Je t’aime Gaëlle d’amour, j’aime ton visage ; tes yeux qui jettent de la lumière sur ma vie, ton sourire, tes dents… J’adore ton cou, si fin, si gracieux, tes épaules… Tes bras sont merveilleux, si bien faits pour me serrer entre eux en me donnant de longs frissons. J’aime tes seins, ils sont la perfection telle que je la conçois. Un jour, je t’offrirai des bijoux pour eux, pour te rendre encore plus désirable. Je les aime à un point que tu ne soupçonnes pas, ces deux seins nourriciers, cornes d’abondance pour un avenir de rêve… Je suis folle de ton ventre, si doux, si beau, ce ventre qui un jour portera cet enfant que tu nourriras de tes jolis seins. Mon émoi est à son comble devant ton joli petit minou que j’adore. J’aime tant m’enivrer de la douceur parfumée qui en émane, j’aime tant le prendre dans ma bouche, le faire vibrer sous mes doigts… Ce joli minou d’où sortira notre enfant, un jour. J’aime tes jambes, si belles, si fines, galbées, musclées, élégantes… Ces jambes qui me mettent en fusion chaque fois que tu portes une robe courte. J’aime tes pieds si fins, si élégants, aristocratiques. Tu es la plus belle femme qu’il m’ait été donné de voir, d’admirer, de contempler et, surtout, d’aimer. Je te désire tout entière, Gaëlle, Bébé, mon amour… Je t’aime.
- Sylvette, maintenant… C’est maintenant ! Je veux que tu me rendes femme, ta femme… Tout de suite… Prends-moi, je t’en supplie, prends-moi… Fort.
Sylvette s’est penchée sur sa belle, l’a embrassée. Gaëlle a repoussé sa tête vers la bas de son ventre : pas besoin d’attendre plus, il faut aller droit au but Elle a léché amoureusement le haut de ses cuisses, tout de même, il fallait bien la faire languir un peu, encore ! Puis la jolie fleur déjà tellement épanouie de désir et d’impatience. Elle y a présenté un doigt, puis deux, puis un troisième. Elle a exercé de toutes petites pressions, légères, puis plus fortes, sentant la liqueur de plaisir sourdre sous sa caresse. Les doigts ont commencé à avancer dans le doux et accueillant conduit, bientôt retenus dans leur progression par la fragile barrière. Elle a forcé avec douceur par petites avancées successives, et soudain, la voie était libre : elle a plongé au plus profond, commençant aussitôt ses allers et retours. Gaëlle gémit, se tord, siffle et griffe les draps. Ses merveilleux pieds battent le matelas : jamais Sylvette ne l’a vue se comporter ainsi… Mais il est aussi vrai que jamais elle ne lui a pris sa virginité !
Gaëlle attire la tête de sa belle et l’embrasse, son bassin ondule maintenant à une vitesse folle. Elle geint, se tend, ferme les yeux et crie : Je t’aime… C’est fini, elle retombe inerte sur le lit essoufflée, en nage.
- Mon amour, c’est merveilleux… je suis tienne, maintenant, je suis vraiment ta femme ! C’était si bon… si doux et fort à la fois… Merci ma belle, merci mon amour.
Sylvette regarde le drap taché de sang, puis sa belle. Son regard est inquiet. Elle a dû avoir mal, pour saigner de la sorte. Éclat de rire :
- Mais non, Mémé, ça ne fait pas mal du tout, je te promets. D’ailleurs…
Gaëlle se redresse et retire à Sylvette les derniers vêtements qu’elle n’avait pas ôtés elle-même. Elle la fait s’allonger à son tour.
- Tu ne t’imagines tout de même pas que je vais avoir fait le deuil de mon pucelage et te laisser le tien, si ? Parce que là, tu rêves ma belle ! C’est à ton tour de devenir mienne, de devenir ma femme !
Gaëlle s’est levée, a fouillé dans son sac et en a sorti un objet oblong roulé dans un morceau de toile. Elle est remontée sur le lit, agitant ledit objet, qu’elle déballe.
- Alors, mon amour, préfères tu que ta petite femme chérie te prenne avec ses doigts, comme tu m’as fait, ou bien avec ce fac-similé de sexe masculin ?
Ce disant, elle brandit sous le nez de Sylvette un olisbos fort crédible et d’une taille assez impressionnante. Réflexion rapide de la belle :
- Pour moi, je pense, sans rien en savoir en fait, que le résultat serait le même. Mais pour toi, je suis certaine que tu auras plus de plaisir, plus d’émotion, à sentir céder mon hymen sous tes doigts… Ça n’arrivera qu’une seule fois, tu sais !
Gaëlle adopte l’idée : en effet, le souvenir en sera bien plus intense. Alors, sans plus de préliminaire, elle approche trois doigts du joli minou brûlant de désir de sa belle, les y plonge et, sans plus attendre, part à la recherche de la dérisoire barrière. La trouve, prend tout son temps, alors, pour l’agacer, la solliciter, pousser dessus à peine avant de reculer, puis recommencer. Elle joue au chat et à la souris, menant sa belle au supplice de l’impatience.
- Viens, ma belle, arrête de me martyriser, prends-moi vite, je n’en peux plus…
Gaëlle avance soudain un peu plus fort et sent la fine peau se déchirer. Elle sent a instantanément qu’un liquide chaud vient s’ajouter à la douce liqueur d’amour. Elle accélère ses mouvements et se penche pour embrasser sa partenaire qui maintenant se démène, agite ses hanches, tord son bassin avec vigueur, cherchant à faire entrer ces doigts libérateurs encore plus loin dans son temple d’amour. C’est à ce moment que l’éclair la traverse, lui faisant pousser un étrange râle rauque et profond. Elle retombe sur le matelas, le ventre secoué par des spasmes saccadés, allant en s’espaçant, tandis que du sang sourd à son tour, appliquant sur le drap la seconde signature de ce contrat de mariage improvisé.
- Voilà, ma belle chérie : je suis ta femme, moi aussi ! Et maintenant, tu vas pouvoir utiliser ton bel outil !
À suivre
Dans la voiture, sur le chemin du retour vers la maison, la mère et sa fille papotent de tout et de rien. Tout s’est bien passé ? Vous avez bien travaillé, bien révisé ? Bref, tout va bien ! Muriel a bien noté un petit grain de changement dans le regard qu’ont échangé les deux filles mais elle a préféré ne rien en dire. Finalement, c’est Sylvette qui se jette à l’eau :
- Maman, je vais te dire une chose qui va sans doute te faire de la peine… mais je veux garder toute ta confiance, je ne dois rien te cacher ni te mentir… Alors, voilà : Gaëlle et moi…
- Je sais !
- Tu sais quoi ?
- Vous êtes amoureuses. Je l’ai compris au regard que vous avez échangé, Gaëlle et toi, avant que tu repartes…
- Ça se voit tant que ça ?
Petit rire de la maman… Ah, elle est jeune, elle ne sait pas encore ce qu’une maman seule peut voir !
- Mais non ! C’est juste que… je suis ta maman ! Ça fait longtemps ?
- Non… C’est juste venu ce weekend, vendredi, quand on s’est couchées… Un bisou de bonne nuit qui est tombé au mauvais endroit, après, ça a dégénéré. On a fait l’amour une partie de la nuit !
- Vous saviez comment faire ?
- On a improvisé… Tu n’es pas fâchée ? J’avais tellement peur de t’en parler…
- Ma chérie, si on fait des enfants, c’est un peu normal de vouloir aussi leur bonheur… Là je te sens épanouie, heureuse… J’ai raison ?
- Oh oui Maman, on est follement heureuses, Bébé et moi.
- Alors, tout est pour le mieux. L’amour est la seule chose qui compte, peu importe le corps dans lequel vit l’âme que tu aimes.
- Mais Papa ? Que va-t-il dire ?
- Ne t’en fais pas, je vais le lui dire à ma façon, tout ira très bien !
- C’est pour Bébé que ça va être terrible… Son père est un dragon, sa mère n’est pas très commode non plus. Très gentille mais sévère, il faut marcher droit, avec elle…
- Ne t’en fais pas pour sa mère… Je vais lui en parler, ça va beaucoup l’amuser…
Elles venaient d’arriver à la maison, Muriel a garé la voiture et elles sont entrées dans la maison. Là, Muriel a pris sa fille dans ses bras :
- Je t’aime, ma chérie d’amour, je veux ton bonheur, rien que ton bonheur ! Je vais te faire un aveu, à mon tour. Écoute, tu sais que quand tu es née, les parents de Gaëlle étaient nos voisins de palier ? Oui, bon, chaque matin, nous allions ensemble vous amener à la crèche, Dany et moi. Puis nous revenions et prenions un thé ou un café chez l’une ou chez l’autre.
Souvent, nous-nous installions dans deux fauteuils, face à face et vous donnions le sein ensemble, pour continuer à papoter. Un soir, Dany était fatiguée, elle m’a demandé si je pouvais prendre son bébé dans les bras cinq minutes, le temps qu’elle souffle un peu.je vous ai prises toutes les deux dans mes bras et elle s’est tout simplement endormie ! Je voyais les lèvres de Gaëlle qui remuaient, cherchant le sein… elle a trouvé le mien et vous avez tété ensemble sur mes deux seins ! Après ça, je suis allée vous changer et je vous ai couchées dans le même berceau : ce que vous étiez jolies !
- C’est drôle de se dire que nous dormons dans le même lit maintenant !
- Oui ! Tu sais, quand Dany s’est réveillée, elle est venue dans ta chambre et a compris. Elle m’a dit, attends, ne la couche pas, je vais la nourrir… Mais j’ai dû lui répondre que je l’avais fait…
- Qu’est-ce qu’elle a dit ?
- Rien, ça l’a même amusée. Mais l’ennui, c’est que ses seins étaient pleins à craquer ! Je lui ai proposé la douche chaude… ça ne marchait pas bien sur elle. Sortir le lait avec les doigts, c’est douloureux, à la longue… Je lui ai juste dit de s’installer sur le canapé, je me suis allongée sur ses genoux et je l’ai soulagée moi-même, avec ma bouche…
- Elle t’a donné le sein ? tu l’as tétée ?
- Oui, c’était tout doux, tiède, sucré… un régal. L’ennui, si je puis dire, c’est que cet attouchement entre adultes… nous avait aussi un peu excitées…
- Un peu ?
- Un peu beaucoup. Dany était trempée et moi dégoulinante ! Tu peux imaginer la suite, je l’ai emmenée dans ma chambre et nous avons fait l’amour pour la première fois… À partir de ce moment-là, nous l’avons fait souvent, presque chaque jour : l’une de nous allaitait les deux bébés puis tétait l’autre, et après, nous faisons l’amour.
- Je n’arrive pas à le croire : toi faisant l’amour avec la maman de mon amie !
- Et pourtant ! Après cela, nous avons souvent fait des échanges… c’est rigolo, tu tétais Dany et Gaëlle me tétait, moi…
- C’est vrai ? Vous avez fait ça souvent ?
- Très souvent, oui ! Vous n’aviez pas l’air d’en souffrir, c’était même le contraire, nous avions l’impression que vous étiez encore plus voraces…
Rires entre les deux femmes… C’est si bon de se laisser aller ! Muriel a quand même très vite repris :
- Ma chérie, pendant plus de quatre ans, chaque jour ou presque, en revenant de la crèche ou de la maternelle, nous-nous allaitions mutuellement, c’était délicieux ! Et puis après, nous faisions l’amour ensemble… Vous avez été sevrées à deux ans…mais nous avons continué encore trois années après :nos allaitements mutuels stimulaient la lactation !
- Pourquoi avez-vous arrêté ? Vous vous êtes fâchées, après ?
- Non, d’abord ils ont acheté leur maison et ont déménagé. C’est devenu plus difficile. Au début, Dany s’arrêtait chez nous, nous avons continué encore pas mal de temps mais c’était un peu moins souvent. Nous en avons bien profité tout de même… Puis après, nous avons acheté ici. Là, c’était fini… Entre le travail, la maison, l’école…Nous avons dû renoncer à ces plaisirs un peu interlopes… Nous nous voyons encore de temps en temps mais ça fait bien quatre ou cinq ans que nous avons fait l’amour pour la dernière fois !
- C’est fou… Tu me sidères, Maman… Je ne te voyais pas comme ça, volage et bisexuelle !
- C’est pourtant l’exacte vérité, ma chérie.
- Et Papa, qu’est-ce qu’il en a dit ?
- Au début… Je lui ai raconté la partie vidage de seins. Il rigolait… Je le soupçonne tout de même d’avoir été bien émoustillé par l’idée…Mais je n’ai pas eu le courage de lui parler du reste. Je pensais que c’était une passade sans grande importance… qu’avec une autre femme, ce n’est pas vraiment tromper… Et puis, quand ça s’est installé dans la durée, je n’ai plus osé. Mais je suis certaine qu’il s’en est douté assez vite. Alors, un jour je le lui ai dit… Mais ça faisait déjà plus d’un an qu’on avait commencé.
- Il l’a bien pris ?
- C’est étonnant, mais oui ! Il a considéré que comme son travail l’obligeait à partir très souvent, et très loin, je pouvais bien me faire plaisir. J’ai toujours pensé que le fait que ce soit avec une femme a beaucoup joué dans sa compréhension. Et puis…
- Et puis quoi ?
- Il m’aime… Il veut mon bonheur… avant le sien, je pense.
- Et toi, Maman, tu l’aimes ?
- À la folie, ma chérie… Je ne te mens pas. Je l’aime de tout mon corps, de toute mon âme. Il n’existe pas de meilleur compagnon que lui, et j’essaye d’être une belle et bonne épouse pour lui, de le choyer autant que je peux… Ces petites frasques de nos débuts n’ont en rien entamé notre amour, notre passion, elles y ont ajouté un peu de piment !
- Dis-moi, Maman, Gaëlle et moi, nous sommes donc des sœurs de lait, si j’ai bien compris !
- C’est exactement le mot qui convient ! Gaëlle m’a beaucoup tétée et sa mère t’a nourrie des dizaines et des dizaines de fois de ses seins… Quant à Dany et moi, je ne te raconte pas… Nous avons dû prendre six ou huit kilos rien qu’avec notre allaitement mutuel… Je te laisse imaginer le régime, après, pour les perdre !
Ce soir-là, dans son lit, Sylvette tenta de digérer tout ce qu’elle venait d’apprendre… Sa mère donnant le sein à Gaëlle, mais aussi à Dany, sa mère ! Et elle-même nourrie par Dany… Sa meilleure amie de tous les temps est aussi sa sœur de lait… Les deux mamans amantes pendant que les enfants étaient à la crèche ou à la maternelle… Que de choses impensables… et pourtant vraies.
Dans son lit, avant de s’endormir, elle imagina sa maman tétant Dany et se gorgeant de bon lait tout doux, tout tiède… Cette image lui donna une pulsion de libido : c’est une main dans son pyjama qu’elle s’endormit.
Le lendemain, Muriel l’accueillit avec une chaleur inusuelle, un regard complice !
- Ma chérie, pour vendredi soir, je vous ai préparé la chambre d’amis, en bas. Comme ça, vous êtes bien tranquilles, vous avez une salle de bain privative, pas de risque de rencontrer ton père en allant prendre la douche avec Gaëlle… Et vous n’entendrez pas ton père ronfler !
Sylvette comprit parfaitement bien que le principe était essentiellement qu’elles puissent faire, elles, autant de bruit qu’elles voulaient, ce qui peut arriver, la nuit, entre filles amoureuses… Vivement la fin de la semaine !
Ce vendredi, c’est vers seize heures que Dany amène Gaëlle chez son amie. Les deux femmes toquent à la porte que Sylvette ouvre sans attendre. Elle prend Gaëlle par la main :
- Viens Bébé, je vais te montrer où on s’installe pour le weekend.
Elles dévalent aussitôt l’escalier pour se réfugier dans cette grande et confortable chambre d’amis, pourvue d’un grand lit et de sa propre salle de bain. Un grand bureau permet également d’y travailler à deux : c’est parfait. Dany, restée seule dans l’entrée appelle :
- Muriel, tu es là ?
- Oui Dany, je suis dans ma chambre, tu montes ?
La visiteuse ôte ses chaussures et monte. Arrive à la porte de la chambre : Muriel est là, peu vêtue, en culotte et soutien-gorge, elle lui sourit :
- J’étais en train de décider comment j’allais me vêtir pour te recevoir… Je pensais te voir vers cinq heures !
- Désolée d’arriver si tôt, alors… Si c’est pour moi que tu hésites, tu peux bien rester comme tu es ! Non de Dieu, Muriel, tu es toujours aussi belle, ravissante et sexy… Je… J’en ai l’eau à la bouche…
Dany entra dans la chambre, bras en avant, et prend sa vieille amante dans ses bras pour lui donner un baiser qui en dit long sur le retard à rattraper ! Les deux femmes basculent sur le lit. Enchevêtrement de bas, de jambes et de têtes, mêlée d’où sortent, parfois, des morceaux de tissu, des vêtements… C’est finalement Muriel, sans son soutien-gorge perdu dans la bataille, qui prend le dessus et se redresse, tenant entre ses jambes sa visiteuse maintenant totalement nue.
- Bonjour Dany, je suis tellement heureuse de te revoir, cela fait si longtemps ! Hélas, je crains de ne pas avoir grand-chose à te donner à boire… Au sein, je veux dire !
- Ah, ça ! Moi non plus, ma chérie, c’est du passé lointain ! Oui, je suis heureuse d’être là moi aussi… Précisément là, sous toi… J’en rêve souvent, tu sais ?
Muriel se penche et attrape un téton de son amie entre ses lèvres. Elle commence à triturer l’autre de ses doigts, de cette façon dont elle aidait à faire venir le lait, quand leurs filles étaient bébés. Vaine espérance : rien ne vient.
En bas les filles ont décidé de se mettre un peu au travail, mais avant, Sylvette veut expliquer quelques petites choses à son amie.
- Viens voir et surtout, zéro bruit, silence absolu…
Pieds nus, elles montent le premier escalier, puis le second, en essayant de ne pas le faire craquer. Arrêt un peu avant le haut… un doigt en travers des lèvres… Sylvette fait signe à Gaëlle de regarder en restant en gardant les yeux au ras du parquet du palier. Deux secondes suffisent, Gaëlle redescend, écarlate, court à la chambre d’amis, sa belle derrière elle…
- C’est quoi, ce délire ?
- Ta mère et la mienne en train de faire l’amour, il me semble… Bébé, je vais tout te raconter ce que m’a dit ma mère en rentrant de chez toi dimanche… Tu vas tomber des nues !
Et Sylvette de répéter ce que sa mère lui a dit… Sans rien oublier, pas le moindre détail. L’allaitement des bébés par une seule des deux mères, ou en alternant… celui des mamans elles-mêmes, pour le soulagement puis pour le plaisir, les scènes d’amour qui suivaient… Même les kilos pris avec cette alimentation quelque peu riche !
- Tu ne devras jamais parler de ça, hein ? Promis ? Jamais de jamais !
- Promis, grande sœur de lait, juré. Vraiment, Mémé, ça me cisaille de savoir que tu as tété ma mère presque autant que la tienne, et moi pareil avec ta maman.
- Oui… Tout comme de penser qu’elles se sont nourries mutuellement, et pas qu’un peu… Je ne savais pas trop comment prendre la chose, et finalement, je me suis dit que c’était juste un point supplémentaire de rapprochement entre toi et moi, une brique de plus à ajouter au mur de notre amour…
- Oui, une très belle brique, mon amour ! Dis, on n’avait pas dit qu’on se mettrait au travail avant le dîner ?
- Oui, c’est vrai. On s’y met… ! Heu… On n’a pas encore commencé, là, hein ?
Sylvette prit son amie à bras le corps et l’embrassa, lui donnant un fabuleux baiser, de ceux qui font perdre le souffle en même temps que le Nord.
- Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime… Mon bel amour… tu es la lumière de ma vie, mon soleil !
- Ce ne serait pas un genre de déclaration, ça ?
Baisers encore, longues caresses sur les joues, œillades énamourées, mains qui se serrent, doigts qui s’entrecroisent… les deux filles prennent une grande respiration, s’asseyent au bureau et regardent droit devant elles, sages comme des images, soudain.
- On commence par la chimie organique ?
- Oui, va pour la chimie… Et à propos d’orgasmique, je te rappelle que tu me dois de la monnaie sur mon billet de mille…
Une petite claque retentit… le prix à payer pour quiconque a le fier culot de rompre le traité de non agression signé pour les temps de révisions !
Dans la chambre des parents, à l’étage, Muriel et Dany reprenaient leur souffle et riaient de grand cœur !
- Pfoui, dis donc, c’est toujours aussi chouette de baiser avec toi !!! Je regrette vraiment qu’on en ait si peu souvent l’occasion…
- Arrête, avec ton baiser… Nous faisons l’amour, ensemble toutes les deux…
- Mais non ! quand il n’y a pas de sentiment, on baise ! Nous sommes des sex friends !
- Tu dis n’importe quoi… Tu sais parfaitement qu’il y a toujours eu du sentiment entre nous. Quand nous donnions le sein mutuellement, c'était tellement fusionnel ! Et quand nous nous serrions si fort, comme des amoureuses dingues, après certaines étreintes particulièrement émouvantes… Tu n’es pas une amie de cul, tu es une amie avec laquelle j’aime faire l’amour, et quand nous le faisons, alors je t’aime, c’est tout.
- C’est compliqué ton truc !
- Mais plus réel ! Bon, parlons peu parlons bien : dimanche dernier, quand je suis venue chercher Sylvette chez toi, elle m’a avoué un truc…
- Raconte… tu commences à me faire peur…
- Elle et Gaëlle sont amoureuses. Elles s’aiment à n’en plus pouvoir, ont l’intention de vivre ensemble…
- Tu déconnes, là !
- Non. C’est on ne peut plus sérieux. Je ne sais pas si ça va durer, mais dans mon idée, elles sont vraiment mordues. Et j’ajoute que je l’ai encouragée à vivre sa passion, à aller à la recherche de son bonheur, sans tabou, sans crainte… Un peu comme nous, si ce n’est que nous, ça nous est tombé dessus quand on était déjà mariées et mamans !
- Oh la vache… On va droit au carnage. Émile ne tolérera jamais ça… Il va la jeter à la rue…
Les deux femmes sont consternées… Finalement, Muriel propose un plan qu’elles vont réaliser ensemble sur le champ pour tenter d’amener le mari et père à la raison. Elles se rhabillent et partent aussitôt. Dans la voiture, elles évaluent leurs chances…
- Une chance sur un milliard que ça marche mais il faut tenter. Si tu viens avec moi, on arrivera peut-être à le dérider, à le faire plier…
- Écoute, s’il la fiche à la rue, comme tu dis, j’espère que tu auras ton mot à dire !
- Tu rigoles ? Quand il pique ses crises, personne ne peut lui parler, le raisonner, il est comme fou, il n’entend rien.
- Dans ce cas-là, tu peux encore lui dire que s’il la vire, tu pars avec… on verra bien.
Le plan a foiré, Grave. Le père de Gaëlle a piqué une de ces crises de folie ; il a compris qu’elle était amoureuse d’une autre fille, et l’a rejetée en bloc, sans chercher à en savoir davantage. Les deux femmes ont eu beau tenter de le raisonner, il s’est borné à hurler qu’il ne tolérerait jamais une chose pareille chez lui, traitant sa propre fille de tous les noms d’oiseaux possibles.
- Qu’elle prenne ses cliques et ses claques et qu’elle se barre avec sa gouine, un point c’est tout…
C’est tout ce qu’il a été possible d’en tirer. Dany est horrifiée. Elle réalise petit à petit auprès de quel être elle vit depuis tant d’années, tout ce qu’elle a dû occulter pour rendre la vie commune possible. Pourtant, elle reste calme, au moins en apparence.
- Si tu vires notre fille, sache que je pars aussi. Inutile d’essayer de m’intimider ou de me retenir. Tu es malade, Émile, fou à lier. Tu ignores ce qu’est amour et tu vas détruire la vie de notre fille, sans aucun scrupule. Je ne te laisserai pas faire. Viens, Muriel, on s’en va, je n’ai plus rien à faire ici.
Elles sont revenues chez Muriel et ont pris un solide verre de whisky en trinquant à un avenir meilleur pour Dany et Gaëlle. Le coup est dur, il va falloir faire face.
Lorsque Roger rentre, Muriel s’isole avec lui un long moment. Quand elle ressort de la chambre, elle a le sourire. Elle prend Dany par une main et descend avec elle dans la chambre d’amis où leurs filles travaillent encore, sérieuses et concentrées.
- Mes chéries, nous avons quelques bonnes nouvelles pour vous. Tout d’abord, Gaëlle tu vas pouvoir vivre ici désormais, avec Sylvette. Vous allez conserver cette chambre le temps qu’il faudra pour vos études et tout le reste. Le temps ne nous est pas compté. Ta chambre, ma chérie, je te propose de la prêter pour quelque temps à Dany. Autre point, Gaëlle, tu peux considérer que tu es devenue ma belle-fille en choisissant ma fille comme compagne pour le voyage de ta vie, je ne sais pas s’il est approprié de dire ma bru dans cette configuration-là ! En tant que ta belle-mère, je veux te dire que je t’aime comme ma propre fille et que votre bonheur est mon unique objectif.
Gaëlle est devenue pâle. Elle a analysé ce que vient de dire Muriel, tandis que sa propre mère se taisait, en proie à une émotion bien trop violente pour pouvoir parler. Elle prend son souffle :
- Alors si belle-mère il y a, je vais te dire tu et t’appeler Muriel, puisque tu sais tout. Merci. Merci du fond du cœur Muriel. Ce que vous faites, Roger et toi me touche immensément. Je comprends que vous êtes allées voir mon père pour tenter de lui faire comprendre l’incompréhensible… C’était voué à l’échec de toute manière : il est fou. Je suppose qu’il a dit qu’il ne voulait pas d’une sale gouine chez lui et qu’il m’a interdite de séjour dans sa maison… C’était écrit. Grand bien lui en fasse, il ne me manquera pas. Les infirmes, les handicapés, les blessés de la vie, je les plains et veux bien les aider : pas les méchants. Il ignore le sens du mot amour… J’ai de la chance, moi qui en suis faite à cent pour cent ! Maman en avait trop en elle quand je suis née, ça doit venir de là, elle en a toujours eu tellement en elle qu’il sort des ses yeux pour couler sur moi ! Je t’aime Maman…
Elle a dit tout cela vaillamment, mais ses yeux sont bien rouges…Les quatre femmes sont remontées pour préparer le dîner. Le moins qu’on puisse dire est qu’il ne s’est pas déroulé dans la joie. Mais tout de même : Gaëlle, assise à côté de sa belle passait son temps à la regarder avec de l’amour plein les yeux Muriel a pris soin d’asseoir Roger entre Dany et elle. De ce fait, Roger a pu lui parler, la rassurer : elle n’a aucun souci à se faire, elle peut "jouer l’incruste" tout le temps dont elle a besoin, en attendant de se retrouver un chez-soi : elle est la bienvenue ! Sourire de Dany :
- Oh, nous allons sans doute pouvoir régler tout cela assez vite. Je vais aller voir mon avocat professionnel pour initier mon divorce. Je vais cesser de contribuer au remboursement de nos emprunts : Émile va devoir tout payer ! À mon avis, il ne le pourra pas, il va devoir revendre la maison ! Je m’en moque, c’est du passé, le présent est bien plus important. Mais en tout cas, Merci Muriel, merci Roger. Vous êtes… vous êtes magnifiques, mille fois plus que des amis.
Le dîner fini, table rangée, chacun se retire vers son lit… Roger montre une certaine inquiétude sur son visage. Il se met au lit, allongé près de Muriel qui attend sereinement. Elle le connait, son chéri, il va lui dire l’objet de son tourment !
- Bon, Muriel, tu es heureuse ? Nous avons fait bien comme il fallait ?
- Oui, mon chéri, comme toujours, tu as été superbe, parfait.
- Et Dany, tu as l’intention de faire souvent l’amour avec elle ?
- Chttttt. Ne parle pas… Non ! Seulement chaque fois que tu voudras participer, sinon, zéro, c’est promis.
- Ne te moque pas de moi… J’ai un peu de mal à penser à ce que tu fais avec elle…
- C’est du passé, mon amour. Là, c’est de toi que j’ai envie, prends moi fort, donne moi ton amour, laisse libre cours à la bête qui sommeille en toi, prends-moi, sans tabou, en pensant à ton bonheur avant le mien, pour une fois. Je t’aime tant, mon amour !
Roger est ému par cette déclaration mais aussi, surtout peut-être, par sa teneur. Jamais Muriel n’a usé de tels mots … Comment les interpréter ? Il décide de ne pas s’encombrer la tête avec tout cela, il se livre, s’ouvre, s’offre à sa belle. Il lui ôte la nuisette qu’elle ne met jamais pour se coucher près de lui, c’est un signe aussi… Il entreprend de la caresser avec douceur mais en passant sur ses seins, il les pince, en étire les tétons avec une certaine force : Muriel gémit : c’est nettement du plaisir. Il les lui mordille, lèche, aspire voluptueusement. Ses lèvres se décalent vers le bas, vers la source de cette fragrance de désir et d’impatience mêlés. Il saisit soudain les deux jambes de son épouse et les fait passer tout d’un coup par-dessus son buste, genoux presque sur les épaules. Sa bouche se jette littéralement sur cet entrejambe appétissant, léchant depuis le petit muscle brun jusqu’à sa douce toison.
Sans tabou, a-t-elle dit… Il va en faire tomber un, ce soir même. Il humecte cette belle petite étoile brune dont il a si souvent eu envie sans jamais pouvoir livrer bataille. La raideur de sa hampe est à son comble, la lance est prête pour l’assaut final. Il darde le cabochon turgescent entre les deux magnifiques globes de chair tendre et donne une légère pression sur le joli petit anneau. Il veut prendre son temps. Il regarde, jouit visuellement du spectacle. Et là, soudain, il réalise que l’anneau musculeux bouge tout seul. Alors qu’il ne fait pas le moindre geste, il voit la fine peau rosée qui l’entoure venir à sa rencontre, tandis que l’anneau s’entrouvre, avale littéralement le pieu de chair. Lorsque les premiers centimètres ont ainsi disparus dans l’étroit conduit, Roger pousse un soupir et, d’un léger mouvement de ses reins, termine de faire entrer son membre dans l’espace jusqu’alors interdit.
Il a placé ses mains à la naissance des cuisses de Muriel et s’accroche à sa belle. Il entame de petits va-et-vient très doux : petit à petit, le conduit devient plus accueillant, une plus grande liberté lui est donnée, c’est chaud, c’est doux, ça glisse tout seul. Roger accélère son allure sous les encouragements de sa chérie.
- Oh oui, mon amour, vas-y, vas-y plus fort, mets-le à fond, c’est bon, j’adore ! Oh, oui encore plus à fond…
Roger ne tient plus, il se met à agiter frénétiquement son membre dans le chaud tunnel : Muriel est prise de tremblements, elle gémit, mord son oreiller pour étouffer son cri et jouit bruyamment, tout en sentant son homme venir en elle par longues saccades bien chaudes. Il s’effondre sur elle en relâchant les jambes de sa belle qui peut enfin se déplier un peu ! Quel orgasme ! Il a beau réfléchir, il n’a jamais connu une telle jouissance, même avec ses autres conquêtes d’avant mariage !
- Ah mon chéri, ce que c’est bon… J’ai adoré … j’ai été bête, j’aurais dû te demander de me faire ça dès le premier soir !
Muriel embrasse son mari avec bien plus de tendresse, d’amour : il a encore faim et cela se voit !
- Mon chéri, veux-tu que j’aille chercher Dany ?
Pas de réponse mais un regard… Muriel se lève, traverse le palier et entre dans la chambre. Elle se couche nue à côté de son amie et pose sa main sur sa hanche : Dany lui tourne le dos.
- Ne fais pas ça, Muriel. Je ne veux pas que tu trompes ton mari juste à côté de lui… Soyons raisonnables.
- Roger nous attend, ma chérie…
La lumière s’allume, Dany a bien entendu. Elle se retourne, regarde son amie, sidérée. Muriel la prend par la main, l’aide à se lever et lui ôte ce pyjama devenu inutile ! Les deux femmes entrent dans la chambre sous le regard mi-gourmand mi-gêné de Roger. Elles s’allongent, Dany tout contre lui et Muriel juste derrière elle.
Échanges de baisers polyglottes, mains caresseuses et beaucoup d’émoi. Muriel attire la cuisse de son homme vers elle pour l’inviter à monter sur Dany, elle le saisit avec douceur et l’invite à entrer en elle. Petit sanglot de bonheur de la belle amante, gémissement de plaisir du mari ; il entreprend de petits va-et-vient. Muriel les enlace de ses bras et de ses jambes, leur donnant des baisers à foison.
- Aimez-vous, mes amours, faites-vous plaisir, jouissez fort ! Je vous aime tant, mes chéris d’amour…
Murmure de Roger, question… Non, Dany préfère la douceur sensuelle à la force brutale. Oui, elle aime être prise avec vigueur, mais tout en douceur, en respectant son tempo… L’homme acquiesce, recherche le bon pas… bascule sur le côté, invitant sa partenaire à le chevaucher, de manière à ce qu’elle donne l’allure elle-même.
Muriel en profite pour venir s’installer à cheval sur son visage : fou de joie, Roger s’empresse de déguster le joli fruit mûr à souhait et bien juteux ainsi offert. Muriel et Dany se penchent et s’embrassent, le bonheur s’empare d’elles comme de leur partenaire bien occupé… Qui a dit que les hommes étaient tous mono-tâche ?
Les deux femmes décident d’inverser leur position. Muriel reprend possession de son mari tandis que ce dernier se régale de l’abondant nectar de Dany. Elle remue, se cabre de plus en plus souvent. Roger comprend que le moment est proche où elle va être traversée par la lumière du plaisir : Il la repousse doucement, la fait se rallonger et reprend sa toute première position, en brave missionnaire : il veut la voir jouir et lui parler. Avec toute la douceur dont il est capable, il entre en elle, au plus profond, ressent sa chaleur jusque dans le plus secret de son âme.
- Belle Dany, ma Muriel chérie m’a partagé avec toi et tu as pris la moitié de mon cœur : cette moitié qu’elle t’offre, je te l’offre aussi. Je t’aime Dany…
Étreinte magique, Roger et Dany se serrent fort l’un contre l’autre en se déhanchant comme des fous. Les muscles les plus intimes de la jolie femme enserrent la hampe que Roger agite encore et c’est ainsi qu’il explose en elle à ce moment où, tétanisée, elle se tend, comme une arche entre la tête et le pied du lit, sous les regards attendris de Muriel.
Le calme est revenu : le lit compte maintenant trois amoureux ! Dany et Roger, côte à côte échangent baisers et serments, Muriel, un peu plus bas, s’occupe de leur faire une aimable toilette. Elle a pris son mari en bouche et l’a longuement nettoyé. Puis elle a commencé son ménage du côté de Dany : elle en est au vestibule !
Quant à la chambre du bas, les filles y sont certes sagement redescendues. Mais Sylvette avait tout de même compris que sa belle en avait gros sur le moral. En perdant son père, sa maison, son environnement, la sécurité d’un foyer tenu par papa et maman… Pas trop de place pour la gaudriole, se dit-elle en descendant. Il va y avoir de la consolation… Regard attendri, empli de tristesse et d’espoir mêlés.
- Non mon amour, je n’ai pas envie de pitié ou de mansuétude… Ce qui m’arrive, ça m’arrive et il m’appartient de le gérer pour le mieux, seule. Je vais le faire, mais à ma façon. Et ma façon, c’est que là, maintenant, j’ai besoin d’amour. J’ai envie de toi. Je n’ai pas envie que tu me plaignes, que tu sois triste pour moi, j’ai besoin que tu sois folle de joie de savoir que nous allons commencer notre vie commune, là, ici, tout de suite. Aime-moi, mon amour, prends-moi, fais moi exulter Mémé, fais-moi jouir comme une folle, dis-moi que tu m’aimes…
Sylvette ne se le fait pas dire une deuxième fois : à genoux sur le lit, elle déshabille sa belle chérie déjà allongée, la caresse, la regarde, régale ses yeux du spectacle que lui offre son amante.
- Bébé, tu es si belle ! Pourquoi la plus belle fille du monde s’est elle tournée vers moi ? Mystère… mais je prends. Oh, oui, je prends et je ne lâche plus. Plus jamais ! Je t’aime Gaëlle d’amour, j’aime ton visage ; tes yeux qui jettent de la lumière sur ma vie, ton sourire, tes dents… J’adore ton cou, si fin, si gracieux, tes épaules… Tes bras sont merveilleux, si bien faits pour me serrer entre eux en me donnant de longs frissons. J’aime tes seins, ils sont la perfection telle que je la conçois. Un jour, je t’offrirai des bijoux pour eux, pour te rendre encore plus désirable. Je les aime à un point que tu ne soupçonnes pas, ces deux seins nourriciers, cornes d’abondance pour un avenir de rêve… Je suis folle de ton ventre, si doux, si beau, ce ventre qui un jour portera cet enfant que tu nourriras de tes jolis seins. Mon émoi est à son comble devant ton joli petit minou que j’adore. J’aime tant m’enivrer de la douceur parfumée qui en émane, j’aime tant le prendre dans ma bouche, le faire vibrer sous mes doigts… Ce joli minou d’où sortira notre enfant, un jour. J’aime tes jambes, si belles, si fines, galbées, musclées, élégantes… Ces jambes qui me mettent en fusion chaque fois que tu portes une robe courte. J’aime tes pieds si fins, si élégants, aristocratiques. Tu es la plus belle femme qu’il m’ait été donné de voir, d’admirer, de contempler et, surtout, d’aimer. Je te désire tout entière, Gaëlle, Bébé, mon amour… Je t’aime.
- Sylvette, maintenant… C’est maintenant ! Je veux que tu me rendes femme, ta femme… Tout de suite… Prends-moi, je t’en supplie, prends-moi… Fort.
Sylvette s’est penchée sur sa belle, l’a embrassée. Gaëlle a repoussé sa tête vers la bas de son ventre : pas besoin d’attendre plus, il faut aller droit au but Elle a léché amoureusement le haut de ses cuisses, tout de même, il fallait bien la faire languir un peu, encore ! Puis la jolie fleur déjà tellement épanouie de désir et d’impatience. Elle y a présenté un doigt, puis deux, puis un troisième. Elle a exercé de toutes petites pressions, légères, puis plus fortes, sentant la liqueur de plaisir sourdre sous sa caresse. Les doigts ont commencé à avancer dans le doux et accueillant conduit, bientôt retenus dans leur progression par la fragile barrière. Elle a forcé avec douceur par petites avancées successives, et soudain, la voie était libre : elle a plongé au plus profond, commençant aussitôt ses allers et retours. Gaëlle gémit, se tord, siffle et griffe les draps. Ses merveilleux pieds battent le matelas : jamais Sylvette ne l’a vue se comporter ainsi… Mais il est aussi vrai que jamais elle ne lui a pris sa virginité !
Gaëlle attire la tête de sa belle et l’embrasse, son bassin ondule maintenant à une vitesse folle. Elle geint, se tend, ferme les yeux et crie : Je t’aime… C’est fini, elle retombe inerte sur le lit essoufflée, en nage.
- Mon amour, c’est merveilleux… je suis tienne, maintenant, je suis vraiment ta femme ! C’était si bon… si doux et fort à la fois… Merci ma belle, merci mon amour.
Sylvette regarde le drap taché de sang, puis sa belle. Son regard est inquiet. Elle a dû avoir mal, pour saigner de la sorte. Éclat de rire :
- Mais non, Mémé, ça ne fait pas mal du tout, je te promets. D’ailleurs…
Gaëlle se redresse et retire à Sylvette les derniers vêtements qu’elle n’avait pas ôtés elle-même. Elle la fait s’allonger à son tour.
- Tu ne t’imagines tout de même pas que je vais avoir fait le deuil de mon pucelage et te laisser le tien, si ? Parce que là, tu rêves ma belle ! C’est à ton tour de devenir mienne, de devenir ma femme !
Gaëlle s’est levée, a fouillé dans son sac et en a sorti un objet oblong roulé dans un morceau de toile. Elle est remontée sur le lit, agitant ledit objet, qu’elle déballe.
- Alors, mon amour, préfères tu que ta petite femme chérie te prenne avec ses doigts, comme tu m’as fait, ou bien avec ce fac-similé de sexe masculin ?
Ce disant, elle brandit sous le nez de Sylvette un olisbos fort crédible et d’une taille assez impressionnante. Réflexion rapide de la belle :
- Pour moi, je pense, sans rien en savoir en fait, que le résultat serait le même. Mais pour toi, je suis certaine que tu auras plus de plaisir, plus d’émotion, à sentir céder mon hymen sous tes doigts… Ça n’arrivera qu’une seule fois, tu sais !
Gaëlle adopte l’idée : en effet, le souvenir en sera bien plus intense. Alors, sans plus de préliminaire, elle approche trois doigts du joli minou brûlant de désir de sa belle, les y plonge et, sans plus attendre, part à la recherche de la dérisoire barrière. La trouve, prend tout son temps, alors, pour l’agacer, la solliciter, pousser dessus à peine avant de reculer, puis recommencer. Elle joue au chat et à la souris, menant sa belle au supplice de l’impatience.
- Viens, ma belle, arrête de me martyriser, prends-moi vite, je n’en peux plus…
Gaëlle avance soudain un peu plus fort et sent la fine peau se déchirer. Elle sent a instantanément qu’un liquide chaud vient s’ajouter à la douce liqueur d’amour. Elle accélère ses mouvements et se penche pour embrasser sa partenaire qui maintenant se démène, agite ses hanches, tord son bassin avec vigueur, cherchant à faire entrer ces doigts libérateurs encore plus loin dans son temple d’amour. C’est à ce moment que l’éclair la traverse, lui faisant pousser un étrange râle rauque et profond. Elle retombe sur le matelas, le ventre secoué par des spasmes saccadés, allant en s’espaçant, tandis que du sang sourd à son tour, appliquant sur le drap la seconde signature de ce contrat de mariage improvisé.
- Voilà, ma belle chérie : je suis ta femme, moi aussi ! Et maintenant, tu vas pouvoir utiliser ton bel outil !
À suivre
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Vous écrivez tres bien madame. Lire ce long texte jusqu’au bout n’a pas été difficile ni pénible.
J’ai par contre un peu de difficulté avec la première sodomie de Muriel. Disons qu’elle fait partie des exceptions. Habituels première fois et les quelques fois suivantes sont un peu plus, voire très difficile pour les non initiées.
(Je parle au féminin parce que je suis hétérosexuel.)
Merci pour ce beau texte rempli d’humanité.
J’ai par contre un peu de difficulté avec la première sodomie de Muriel. Disons qu’elle fait partie des exceptions. Habituels première fois et les quelques fois suivantes sont un peu plus, voire très difficile pour les non initiées.
(Je parle au féminin parce que je suis hétérosexuel.)
Merci pour ce beau texte rempli d’humanité.