Le train fantôme - histoire érotique

Deux heures passées à se crier dessus ! Je ne sais pas ce qui rend les êtres humains si incapables de communiquer. Cette situation m'énerve encore plus que le contenu même de notre dispute. Cela faisait un bail que je n'étais pas partie d'une pièce en claquant la porte ! Le problème de ce type de situations, c'est quand on le fait en quittant de son propre lieu de vie... Après une heure d'errance sans but dans la ville, je suis arrivée au pied d'une fête foraine. Sans trop réfléchir, je commence à me fondre dans la masse des badauds qui s'y promènent. Nos suites d'arguments me reviennent en tête, ainsi qu'une bonne dizaine de réparties cinglantes que j'aurais aimé trouver il y a deux heures.
« Alors, seulement une place ? »
L'homme, derrière la guérite, commence à s'impatienter et me sors brutalement de mes pensées. Je ne sais pas bien devant quel manège je suis arrivée, mais lui donne la somme demandée. Le subconscient fait parfois de bons choix. Finalement, pas tant que ça : me voilà entraînée dans un train fantôme tout ce qu'il y a de plus bas de gamme. Je rumine entre mes dents.
« J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps.
- Vous verrez, il paraît qu'avec moi, le temps passe plus vite ! Répond alors un inconnu assis à côté de moi. Cette intervention inattendue me fait balbutier.
- Excusez-moi, je n'ai pas fait attention. Je ne savais pas que vous étiez là.
- Vous, vous savez complimenter un homme, ironise-t-il en souriant. Je me contenterai donc de rester le fantôme d'à côté de vous !
- Je crois que nous en verrons assez pour ce soir sans que vous ayez à tenir ce rôle ! Pourquoi êtes-vous seul ? Ce n'est pas un peu bizarre d'aller dans ce type d'attraction sans personne ?
- À moi de vous retourner le compliment !
- C'est vrai, mais de mon côté, je suis un peu perdue
- Nous n'avons qu'à dire que moi aussi, me répond-il.
Cet inconnu est vraiment charmant, et, quand le train se met à démarrer, je n'ai de cesse de lui jeter des regards intrigués en coin.
- Écoutez, reprend-il au bout de quelques secondes, nous n'avons qu'une dizaine de minutes à passer ensemble et il me semble que mon attrait pour vous est partagé, n'est-ce pas ?
- Oui, mais...
Je n'ai pas le temps de continuer au-delà ma phrase, car le voilà qui glisse déjà sa main entre mes cuisses. Le plus déconcertant est le naturel avec lequel il procède. Alors que nous avançons dans la zone des morts-vivants, je me laisse aller à faire de même.
- J'ai le droit de faire ça ? Me dit-il en glissant sa main sous mon chemisier.
Je lui réponds en serrant sa paume contre mes seins :
- Nous veillerons à ce que ça ne devienne pas un devoir !
Son sexe durcit de plus en plus dans son pantalon. J'ai hâte de savoir quel gabarit je vais trouver en face de moi. Pour un premier tour d'horizon rapide, je décide de m'accroupir et de le découvrir avec ma bouche. Je sens poindre en lui de la gêne quand je commence à lui déboutonner le pantalon. Monsieur, n'a pas l'air d'assumer tout à fait ! Cette pudeur m'enjoint à continuer de plus belle en enfournant goulûment son sexe dans ma bouche.
« Arrête, on va nous voir. Soupire-t-il, la main sur mes cheveux en me poussant la tête plus avant pour que je l'avale en entier. Après une dizaine d'aller-retours, je me relève en lui murmurant :
- nous n'avons que dix minutes, autant en profiter pleinement !
Je saisis alors son pénis, m'assois sur ses genoux et le fait rentrer sans aucune réticence dans mon cul tout mouillé par ce plaisir dangereux. Nous passons devant les acteurs costumés, sans rien montrer de nos ébats, notre nudité cachée par ma longue jupe. Il peut donc tout à loisir me donner des coups de reins de plus en plus fort.
- Vous n'en avez jamais assez, hein ? Grince l'inconnu entre ses dents, en me mordant le lobe de l'oreille. Je vais vous enfoncer ma bite plus loin que vous ne l'avez jamais eue.
Je m'enfonce de plus belle sur lui en le provoquant :
- Allez-y dès maintenant, car ce n'est pas gagné d'avance !
Comme escompté, ses ruades redoublent dans mon cul qui n'a encore jamais été visité. Je sens alors son sperme se répandre en moi, au moment où nous arrivons devant la sortie. Nous nous remettons rapidement et un peu gauchement à nos places. Nous passons ensuite devant l'homme nonchalant de l'entrée qui s'adresse à mon inconnu :
« Vous avez l'air tout pâle, tout va bien ?
Voyant qu'il ne dit rien, je prends la parole à sa place :
- En tout cas, j'ai eu plus d'émotions que ce que j'imaginais. Ça m'a calmée au-delà de mes espérances !