Le transexuel. Epilogue
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-03-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le transexuel. Epilogue
Il ne fut pas question de cette aventure les jours qui suivirent. Pour chacun des deux acteurs, il était évident que quelque chose avait changé chez l’autre.
Et changé dans le coupe lui même. Chacun ressentait comme une retenue chez son conjoint sans qu’aucun ne trouve l’opportunité d’en parler.
Tous les deux étaient habités d’un sentiment de culpabilité. Mais différent.
Pour elle, c’était le sentiment d’avoir perdu sa dignité de femme respectable. Elle assumait, convaincue qu’elle était d’être une femme libre. Cependant, cette fois, elle ne réussissait pas à effacer les images de perversion qui tournaient en boucle dans sa mémoire. Cela avait toujours été sa force par le passé. Son mari l’avait à plusieurs occasions, entraînée dans des situations perverses, qu’elle ne souhaitait pas spontanément (comme par exemple, des exhibitions dans des lieux publics, des soirées chaudes avec des amis), mais que par amour et par lassitude elle finissait toujours par céder et accepter. Après, elle s’efforçait d’oublier, de faire un trou dans sa mémoire, refusant surtout d’en reparler. Cela avait bien fonctionné jusqu’à cette fameuse soirée.
Lui culpabilisait maintenant d’avoir manipulé son amour à son insu. Profitant de son attachement à cet ancien camarade d’école. Bien sûr, il assumait son fantasme. Il n’avait jamais caché à son épouse son penchant de la voir se faire prendre par d’autres hommes. Il restait convaincu que c’était en accord avec l’amour absolu qu’il lui portait ! Cette fois là, son désir était tellement fort que rien n’aurait pu l’empêcher de satisfaire son objectif, malgré les conséquences, comme de perdre l’amour de sa vie. Et il soupçonnait toujours que cette folie pouvait à nouveau le submerger. Et même, à plusieurs moments, il était pris d’une érection spontanée à l’évocation de certaines images très fortes. Comme d’avoir vu les lèvres de son épouse sucer les pointes de cette femme qu’elle avait reconnue comme étant un homme.
Cantonnés tous les deux dans ces sentiments culpabilisant mais différents, ils n’osaient en parler.
Ce qui tracassait maintenant l’épouse, et qu’elle tentait à chaque fois refouler, c’est qu’elle ressentait des picotements dans le bas du ventre et à la pointe de ses seins, quand des images fortes de cette soirée resurgissaient malgré elle. Elle luttait mais en vain. Pourtant, il n’était pas question qu’elle les laisse l’envahir.
Ils firent l’amour. Plusieurs fois mais sans vraiment trouver l’orgasme, indispensable à leur union. Lui avait du mal à jouir sans se nourrir d’images perverses. Elle, recherchait des caresses comme elle aime, chaudes, amoureuses, exemptes de salissures. Lui ne savait plus les lui donner.
Tous les deux réalisaient que leur couple était en danger, mais aucun ne voulait croire que leur amour était mort. Blessé seulement. Il faudrait du temps…Un soir qu’elle était seule chez elle, elle reçut un appel de Didier. Son cœur faillit exploser quand elle reconnut sa voix.
- Bonjour ma belle, comment vas-tu ?
Elle est tellement surprise qu’aucun ne sort de sa bouche - Tu es là ? Tu es seule ?
- Oui, oui ! Je suis surprise par ton appel. Oui je suis seule.
- Ah, bon ? Tu ne veux plus me parler ?
- Non, pas du tout, mais…Elle n’arrive pas à trouver ses mots, c’est son ami qui poursuit.
- Mais, quoi ? Tu regrettes notre soirée ?
- Oui… Mais non… Enfin, je ne sais pas. Je ne sais plus.
Elle sent bien que ses réponses sont ambiguës.
- Dis-moi, vous en avez parlé tous les deux ?
- Non !
- Vous devriez. Vous faites un beau couple. Il ne te mérite pas c’est vrai, mais c’est un bon gars.
Elle est surprise d’entendre ces mots très paternalistes de sa part à l’égard de son époux, alors qu’elle avait pourtant eu l’impression qu’il le méprisait.
- Dis-moi ma chérie, tu serais d’accord pour venir me voir ? Moi, j’en ai très envie, pas toi ?
Comme elle entendait ces mots, la jeune femme sentit son ventre se nouer et ses pointes de seins se dresser. Elle fut prise de panique, car c’était hors de son contrôle. Paniquée, elle répond trop vite, sans réfléchir.
- Non, Didier. Non, je n’en ai pas envie.
- Tu réponds bien vite ma chérie. Tu aurais peur de moi ? Ton vieil ami.
- Non, je n’ai pas peur, mais je ne veux pas.
- Essaye de me dire pourquoi.
- Je n’en pas envie, c’est tout ! Et…Le silence qui suit est lourd.
- Et quoi ?
- Je suis mariée Didier, et…Elle ne peut pas finir sa phrase quand elle prend conscience qu’elle vient de se trahir, en utilisant une excuse vaseuse. Et l’homme au bout du fil a très bien saisi le sens caché de ces mots.
- Allons, ma belle ! Je sais bien que tu es mariée, et ce fallacieux argument veut cacher la réalité de tes envies refoulées. Je sais moi que tu as envie de t’encanailler.
Le ton de sa voix signifie bien qu’il a saisi son trouble. Prise au piège, elle ne peut que s’enfoncer dans sa mauvaise foi.
- Et je suis mal en ce moment. Je n’ai pas le moral !
- Qu’à cela ne tienne, on peut attendre un peu. Et même que je suis sûr que cela te ferait du bien.
Un bruit de clé dans le couloir la fait sursauter.
- Il rentre…Paniquée, elle raccroche sans même saluer son ami. Rapidement elle prend une pose de convenance. Il vient vers elle.
- Coucou, ma chérie. Je t’ai entendue parler.
Effrontée, elle se surprend à mentir !
- C’était encore une démarche pour isoler notre grenier.
Honteuse, car elle abhorre le mensonge, elle maintient sa position malgré le regard plein de soupçon que lui adresse son mari.
Il vient lui déposer un tendre baiser sur ses lèvres, puis part se débarrasser de ses affaires.
Quand il revient dans le salon, elle comprend qu’il va se passer quelque chose.
- Dis-moi mon amour, tu ne crois pas qu’on devrait se parler ?
Elle se crispe spontanément en répondant. Ça y est !
- Oui, c’est vrai, finit-elle par répondre sèchement, agressive.
Aucun doute pour lui que cette agressivité illustre la tension cachée du moment.
- Tu veux sans doutes parler de la soirée chez Didier, dit-elle sèchement ?
Un silence. Il est tout penaud, sa culpabilité resurgissant. Il ne trouve rien à dire. Alors elle ajoute.
- Cette soirée, c’est toi qui l’a voulue, et maintenant on en est réduits à tenter de sauver notre couple. Tu es content ?
Il décide de la prendre à contre courant ! Il s’approche d’elle tout doucement, s’assoit sur l’accoudoir du fauteuil et lui passe amoureusement la main sur le visage.
- Je t’aime. Bien sûr que je ne peux pas être content. Tu sais aussi que cela était plus fort que moi. Et peut-être que nous, non ?
Il marque une pose. Elle reste renfrognée, mais il devine qu’elle se détend.
- Je ne veux pas te mentir ma chérie. Je regrette de t’avoir choquée, mais pas de l’avoir vécu. Ça été un formidable moment de ma sexualité, de ma libido. De la notre, peut-être..
- Choquée est un bien petit mot, non ? Et puis, cela n’a rien à voir avec MA sexualité.
- Oui, je sais, je connais l’idée que tu as de l’amour dans le couple. Je partage ces idées. Mais tu sais aussi que j’ai deux personnalités dans ma vie sexuelle : t’aimer pour te faire l’amour, et m’abandonner dans mes fantasmes incontrôlés. Je t’aime, mais je sais que ce démon est en moi. Je pourrais m’en passer pour te garder mais je ne serais plus jamais moi-même.
Elle écoutait ses paroles en silence. En même temps elle sentait sa colère s’évanouir.
- Tu sais, j’ai du mal à effacer ces horreurs indignes d’une femme qui se respecte. Mais je dois reconnaître, et ce serait stupide de te le cacher, que j’en ai ressenti, sur le moment, un très grand plaisir jamais ressenti auparavant. Oui, j’avoue, j’ai joui… et plusieurs fois.
Il n’en croit pas ses oreilles. Jamais il n’avait imaginé qu’elle le reconnaitrait. Oui, il avait bien vu qu’elle prenait du plaisir. Oui, elle avait même pris des initiatives, comme de caresser les seins de cette femme. Oui, elle s’était laissée sodomiser…En cet instant il lui venait une folle envie de la prendre dans ses bras pour la serrer aussi fort que sa passion lui demandait de le faire. Ils pouvaient enfin partager une complicité sur le plan sexuel.
- Mais tu sais, je ne veux plus revivre de tels moments. Plus jamais.
- Je te promets de faire mon possible et tu le sais.
Ils restèrent enlacés quelques minutes pour savourer le bonheur du moment présent.
Cette nuit là, ils firent l’amour sincèrement, pleinement. Pourtant à aucun moment elle ne ressentit le besoin de lui parler de l’appel de Didier.
Ce qu’elle ignore, c’est que son ami est un pervers qui tire son plaisir dans la soumission de victimes pour son propre compte. Un prédateur. Il a bien compris que ce soir là que son ancienne amie avait fait éclater les barrières de ses convictions liées à son éducation. Ses complices en avaient tiré également des jouissances inoubliables et égoïstes.
Le lendemain, seule, elle se sentait bien, comme lavée de toute cette fange inadmissible hier encore. Que s’était-il passé ? La sorte de rédemption de son chéri lui donnait-elle des droits de liberté nouveaux ? Avait-elle intégré ces images fortes ?
A midi, elle n’y tient plus, elle appelle son ami.
- Eh bien, tu oses me parler ?
- Je peux venir maintenant ?
- Ola, ma belle. Quel enthousiasme ! Non, pas maintenant mais à 18h si tu veux.
- D’accord, à toute à l’heure.
Elle raccroche aussitôt. Elle a répondu avec son ventre, c’est sûr. Elle n’a même pas pensé que son mari rentrait vers cette heure là ! Elle se saisit de son portable.
- Mon chéri, je ne serai pas là ce soir pour le dîner.
- Ah bon ! Et pourquoi ?
- Je vais voir Didier.
Un long silence s’ensuit. Elle n’a pas hésité.
- Tu as entendu ? Je vais chez lui.
- Tu y vas pourquoi ? Finit-il par lui demander.
- Je ne sais pas, mais j’ai envie de le voir.
Nouveau silence.
- Heu, il veut te voir seule ?
- Oui.
- Tu comptes rentrer à quelle heure ?
- Je ne sais pas.
- C’est lui qui t’a appelée ?
- Oui, hier. Mais je l’ai rappelé ce matin.
- Je peux savoir si c’est uniquement amical ?
- Je ne crois pas. Pas pour moi en tous cas.
Elle réalise seulement à cet instant qu’elle est en train d’avouer à son mari qu’elle va le tromper. Après un long silence, il lui dit d’une voix tremblante : - Fait comme tu as envie, ma chérie. Je t’attendrai. Tu veux au moins me prévenir si tu ne rentres pas dormir ?
La phrase est claire, aucune ambiguïté sur ce qui l’attend.
- Je vais essayer. Bisous.
- Bisous.
Elle prend à cet instant la mesure de ses pulsions, toujours refoulées. Elle a été ce qu’elle veut être : une femme qui décide pour elle-même. Aucun remord.
Elle passe le reste de la journée à se préparer. Elle se fait belle et se sent toute légère en quittant sa maison. Il fait beau et chaud, tout pour lui plaire. Pas un moment elle a une pensée pour son chéri.
A 19h, quand il rentre et qu’il se rend compte qu’elle est réellement sortie, il se senti mourir. Jusqu’à la dernière minute il avait espéré qu’elle aurait renoncé. Mais l’évidence lui crève le cœur. Puis, tenaillé par un doute, il court dans la chambre et ouvre la penderie. Oui, elle avait remis la robe qu’elle avait achetée pour la soirée. Alors, il s’effondra sur le lit et éclata en sanglots. Il ne doutait plus en cet instant qu’il l’avait perdue.
A ce même moment, l’épouse est en train de boire un apéritif avec Didier, son ami. Ils sont seuls. Tout à l’heure, Youssouff est apparu pour les servir. La jeune femme fut troublée par cette apparition. Malgré elle, les pointes de ses seins durcirent, à l’évocation de ce que cet homme lui avait fait ressentir. Il lui sourit, simplement.
Dès son arrivée, ils avaient échangé un profond baiser. Elle sentit l’insistance qu’il déployait pour lui faire comprendre qu’il la désirait et qu’elle lui appartenait. Et elle aussi le désirait. Pendant cette première heure ensemble, jamais ne fut évoqué son mari.
Petit à petit la jeune femme abandonnait ses principes d’éducation.
- Tu sais que j’ai envie de toi lui dit Didier. Mais je ne peux plus bander suffisamment. Je ne pourrais pas te satisfaire. Tu es bien venue te faire baiser non ?
Cette phrase déstabilisa la femme adultère. Mais elle se soumit.
- Oui, dit-elle en baissant les yeux sur ses chaussures.
- Alors je vais te baiser par l’entremise de Youssouff.
Elle ne fit aucun commentaire. Il appela son serviteur qui entra immédiatement sans doutes qu’il se trouvait prêt, derrière la porte.
La jeune femme se sentit défaillir. Elle était devant son enfer.
- Ma chérie, tu vas lui montrer tes seins.
Le noir s’approche, le regard fixe. La jeune femme, assise, hésite, balance entre excitation et réserve. Mais le sexe est le plus fort. Lentement elle dégage ses épaules et laisse le haut de sa robe tomber sur ses hanches et dénuder sa poitrine. Les pointes sont tendues, fermes.
- Approche-toi Youssouff et sort ton sexe.
L’homme s’exécute et exhibe fièrement sa queue.
- Alors, ma belle, tu la veux dans toi cette bite ?
- Oui.
- Tu vas d’abord la sucer.
La minute d’après, elle a embouché l’organe noir tandis qu’il s’applique à lui caresser les seins. Didier assiste voyeur mais ne participe pas.
- Baise-la maintenant. Dis-moi ma belle, tu sais que tu trompes ton chéri ?
- Oui, je le sais. Je le lui ai dit.
- Youssouff va te jouir dedans sans protection. Tu es d’accord ?
- Oui, je sais qu’il est clean.
- Alors, nous allons passer la nuit ensemble, tous les trois dans notre chambre d’ami. Tu ne pourras rentrer chez ton cocu que demain matin.
A cette idée, la jeune femme réalise qu’elle franchit une étape importante dans sa vie et celle de son couple. Elle pense un moment laisser à message chez elle, mais très vite elle renonce, impatiente de se sentir prise par cette queue qui la subjugue.
Alors que son mari se morfond seul dans le lit conjugal, elle s’abandonne sans retenue à ses deux amants. Elle sera prise par tous les orifices intimes. Didier arrivera à bander pour sodomiser le black alors qu’il sera au fond de son vagin. Elle ne sait pas combien de fois elle atteint un orgasme, ni jamais elle ne saura le nombre de fois où le black se sera vidé en elle, dans sa bouche, son vagin, son cul. Mais pour autant, jamais elle ne sentit aussi libre dans cet abandon consenti.
Au petit matin, fatiguée, elle se prépare à rentrer chez elle. Youssouff vient derrière elle, relève sa robe dégageant ses reins et d’un seul coup sans qu’elle ait le temps de protester, il la remplit une dernière fois de sa semence. Pour l’humilier et la soumettre davantage, son ami lui enlève sa robe et la couvre d’une simple chemise d’homme, trop grande, qui lui couvre à peine la moitié des cuisses. Il la laisse seulement passer un pull sur ses épaules.
Il lui impose, sublime soumission, de rentrer ainis à peine vêtue, sans l’autoriser à prendre une douche.
- Ce sera ton homme qui devra faire la toilette de ton sexe. Je veux qu’il te voie dans la débauche que tu es venue chercher ici.
Il est 9 heures ce matin quand elle pousse la porte de son domicile. Son mari est là, debout dans la cuisine. Ses yeux rougis par les larmes, visiblement il n’a pas dormi. Il la contemple dans sa presque nudité. A son tour elle sent les larmes l’envahir.
Leurs regards se croisent, longtemps en silence.
- Tu veux un café lui dit-il doucement en mettant dans sa voix une immense tendresse ?
Elle va pour lui parler mais d’un signe il lui demande de ne rien dire. Il la prend dans ses bras et la serre très fort.
- Je veux que tout cela cesse et que nous reprenions un nouveau départ, finit-elle par lui murmurer.
- Oui, mon amour, plus jamais je me laisserai aller à nous faire du mal.
De ce jour, une nouvelle vie s’est installée dans le couple. Pleine de tendresse et de sexualité, vécue à l’unisson. Elle finit par coopérer pour les fantasmes les plus doux de son mari. Par amour. De son côté il ne lui a jamais plus imposé des débauches non consenties.
Ils avaient libéré leurs libidos, ils allaient pouvoir s’aimer alors que la décision de fabriquer un bébé s’imposait d’un commun accord.
FIN
Et changé dans le coupe lui même. Chacun ressentait comme une retenue chez son conjoint sans qu’aucun ne trouve l’opportunité d’en parler.
Tous les deux étaient habités d’un sentiment de culpabilité. Mais différent.
Pour elle, c’était le sentiment d’avoir perdu sa dignité de femme respectable. Elle assumait, convaincue qu’elle était d’être une femme libre. Cependant, cette fois, elle ne réussissait pas à effacer les images de perversion qui tournaient en boucle dans sa mémoire. Cela avait toujours été sa force par le passé. Son mari l’avait à plusieurs occasions, entraînée dans des situations perverses, qu’elle ne souhaitait pas spontanément (comme par exemple, des exhibitions dans des lieux publics, des soirées chaudes avec des amis), mais que par amour et par lassitude elle finissait toujours par céder et accepter. Après, elle s’efforçait d’oublier, de faire un trou dans sa mémoire, refusant surtout d’en reparler. Cela avait bien fonctionné jusqu’à cette fameuse soirée.
Lui culpabilisait maintenant d’avoir manipulé son amour à son insu. Profitant de son attachement à cet ancien camarade d’école. Bien sûr, il assumait son fantasme. Il n’avait jamais caché à son épouse son penchant de la voir se faire prendre par d’autres hommes. Il restait convaincu que c’était en accord avec l’amour absolu qu’il lui portait ! Cette fois là, son désir était tellement fort que rien n’aurait pu l’empêcher de satisfaire son objectif, malgré les conséquences, comme de perdre l’amour de sa vie. Et il soupçonnait toujours que cette folie pouvait à nouveau le submerger. Et même, à plusieurs moments, il était pris d’une érection spontanée à l’évocation de certaines images très fortes. Comme d’avoir vu les lèvres de son épouse sucer les pointes de cette femme qu’elle avait reconnue comme étant un homme.
Cantonnés tous les deux dans ces sentiments culpabilisant mais différents, ils n’osaient en parler.
Ce qui tracassait maintenant l’épouse, et qu’elle tentait à chaque fois refouler, c’est qu’elle ressentait des picotements dans le bas du ventre et à la pointe de ses seins, quand des images fortes de cette soirée resurgissaient malgré elle. Elle luttait mais en vain. Pourtant, il n’était pas question qu’elle les laisse l’envahir.
Ils firent l’amour. Plusieurs fois mais sans vraiment trouver l’orgasme, indispensable à leur union. Lui avait du mal à jouir sans se nourrir d’images perverses. Elle, recherchait des caresses comme elle aime, chaudes, amoureuses, exemptes de salissures. Lui ne savait plus les lui donner.
Tous les deux réalisaient que leur couple était en danger, mais aucun ne voulait croire que leur amour était mort. Blessé seulement. Il faudrait du temps…Un soir qu’elle était seule chez elle, elle reçut un appel de Didier. Son cœur faillit exploser quand elle reconnut sa voix.
- Bonjour ma belle, comment vas-tu ?
Elle est tellement surprise qu’aucun ne sort de sa bouche - Tu es là ? Tu es seule ?
- Oui, oui ! Je suis surprise par ton appel. Oui je suis seule.
- Ah, bon ? Tu ne veux plus me parler ?
- Non, pas du tout, mais…Elle n’arrive pas à trouver ses mots, c’est son ami qui poursuit.
- Mais, quoi ? Tu regrettes notre soirée ?
- Oui… Mais non… Enfin, je ne sais pas. Je ne sais plus.
Elle sent bien que ses réponses sont ambiguës.
- Dis-moi, vous en avez parlé tous les deux ?
- Non !
- Vous devriez. Vous faites un beau couple. Il ne te mérite pas c’est vrai, mais c’est un bon gars.
Elle est surprise d’entendre ces mots très paternalistes de sa part à l’égard de son époux, alors qu’elle avait pourtant eu l’impression qu’il le méprisait.
- Dis-moi ma chérie, tu serais d’accord pour venir me voir ? Moi, j’en ai très envie, pas toi ?
Comme elle entendait ces mots, la jeune femme sentit son ventre se nouer et ses pointes de seins se dresser. Elle fut prise de panique, car c’était hors de son contrôle. Paniquée, elle répond trop vite, sans réfléchir.
- Non, Didier. Non, je n’en ai pas envie.
- Tu réponds bien vite ma chérie. Tu aurais peur de moi ? Ton vieil ami.
- Non, je n’ai pas peur, mais je ne veux pas.
- Essaye de me dire pourquoi.
- Je n’en pas envie, c’est tout ! Et…Le silence qui suit est lourd.
- Et quoi ?
- Je suis mariée Didier, et…Elle ne peut pas finir sa phrase quand elle prend conscience qu’elle vient de se trahir, en utilisant une excuse vaseuse. Et l’homme au bout du fil a très bien saisi le sens caché de ces mots.
- Allons, ma belle ! Je sais bien que tu es mariée, et ce fallacieux argument veut cacher la réalité de tes envies refoulées. Je sais moi que tu as envie de t’encanailler.
Le ton de sa voix signifie bien qu’il a saisi son trouble. Prise au piège, elle ne peut que s’enfoncer dans sa mauvaise foi.
- Et je suis mal en ce moment. Je n’ai pas le moral !
- Qu’à cela ne tienne, on peut attendre un peu. Et même que je suis sûr que cela te ferait du bien.
Un bruit de clé dans le couloir la fait sursauter.
- Il rentre…Paniquée, elle raccroche sans même saluer son ami. Rapidement elle prend une pose de convenance. Il vient vers elle.
- Coucou, ma chérie. Je t’ai entendue parler.
Effrontée, elle se surprend à mentir !
- C’était encore une démarche pour isoler notre grenier.
Honteuse, car elle abhorre le mensonge, elle maintient sa position malgré le regard plein de soupçon que lui adresse son mari.
Il vient lui déposer un tendre baiser sur ses lèvres, puis part se débarrasser de ses affaires.
Quand il revient dans le salon, elle comprend qu’il va se passer quelque chose.
- Dis-moi mon amour, tu ne crois pas qu’on devrait se parler ?
Elle se crispe spontanément en répondant. Ça y est !
- Oui, c’est vrai, finit-elle par répondre sèchement, agressive.
Aucun doute pour lui que cette agressivité illustre la tension cachée du moment.
- Tu veux sans doutes parler de la soirée chez Didier, dit-elle sèchement ?
Un silence. Il est tout penaud, sa culpabilité resurgissant. Il ne trouve rien à dire. Alors elle ajoute.
- Cette soirée, c’est toi qui l’a voulue, et maintenant on en est réduits à tenter de sauver notre couple. Tu es content ?
Il décide de la prendre à contre courant ! Il s’approche d’elle tout doucement, s’assoit sur l’accoudoir du fauteuil et lui passe amoureusement la main sur le visage.
- Je t’aime. Bien sûr que je ne peux pas être content. Tu sais aussi que cela était plus fort que moi. Et peut-être que nous, non ?
Il marque une pose. Elle reste renfrognée, mais il devine qu’elle se détend.
- Je ne veux pas te mentir ma chérie. Je regrette de t’avoir choquée, mais pas de l’avoir vécu. Ça été un formidable moment de ma sexualité, de ma libido. De la notre, peut-être..
- Choquée est un bien petit mot, non ? Et puis, cela n’a rien à voir avec MA sexualité.
- Oui, je sais, je connais l’idée que tu as de l’amour dans le couple. Je partage ces idées. Mais tu sais aussi que j’ai deux personnalités dans ma vie sexuelle : t’aimer pour te faire l’amour, et m’abandonner dans mes fantasmes incontrôlés. Je t’aime, mais je sais que ce démon est en moi. Je pourrais m’en passer pour te garder mais je ne serais plus jamais moi-même.
Elle écoutait ses paroles en silence. En même temps elle sentait sa colère s’évanouir.
- Tu sais, j’ai du mal à effacer ces horreurs indignes d’une femme qui se respecte. Mais je dois reconnaître, et ce serait stupide de te le cacher, que j’en ai ressenti, sur le moment, un très grand plaisir jamais ressenti auparavant. Oui, j’avoue, j’ai joui… et plusieurs fois.
Il n’en croit pas ses oreilles. Jamais il n’avait imaginé qu’elle le reconnaitrait. Oui, il avait bien vu qu’elle prenait du plaisir. Oui, elle avait même pris des initiatives, comme de caresser les seins de cette femme. Oui, elle s’était laissée sodomiser…En cet instant il lui venait une folle envie de la prendre dans ses bras pour la serrer aussi fort que sa passion lui demandait de le faire. Ils pouvaient enfin partager une complicité sur le plan sexuel.
- Mais tu sais, je ne veux plus revivre de tels moments. Plus jamais.
- Je te promets de faire mon possible et tu le sais.
Ils restèrent enlacés quelques minutes pour savourer le bonheur du moment présent.
Cette nuit là, ils firent l’amour sincèrement, pleinement. Pourtant à aucun moment elle ne ressentit le besoin de lui parler de l’appel de Didier.
Ce qu’elle ignore, c’est que son ami est un pervers qui tire son plaisir dans la soumission de victimes pour son propre compte. Un prédateur. Il a bien compris que ce soir là que son ancienne amie avait fait éclater les barrières de ses convictions liées à son éducation. Ses complices en avaient tiré également des jouissances inoubliables et égoïstes.
Le lendemain, seule, elle se sentait bien, comme lavée de toute cette fange inadmissible hier encore. Que s’était-il passé ? La sorte de rédemption de son chéri lui donnait-elle des droits de liberté nouveaux ? Avait-elle intégré ces images fortes ?
A midi, elle n’y tient plus, elle appelle son ami.
- Eh bien, tu oses me parler ?
- Je peux venir maintenant ?
- Ola, ma belle. Quel enthousiasme ! Non, pas maintenant mais à 18h si tu veux.
- D’accord, à toute à l’heure.
Elle raccroche aussitôt. Elle a répondu avec son ventre, c’est sûr. Elle n’a même pas pensé que son mari rentrait vers cette heure là ! Elle se saisit de son portable.
- Mon chéri, je ne serai pas là ce soir pour le dîner.
- Ah bon ! Et pourquoi ?
- Je vais voir Didier.
Un long silence s’ensuit. Elle n’a pas hésité.
- Tu as entendu ? Je vais chez lui.
- Tu y vas pourquoi ? Finit-il par lui demander.
- Je ne sais pas, mais j’ai envie de le voir.
Nouveau silence.
- Heu, il veut te voir seule ?
- Oui.
- Tu comptes rentrer à quelle heure ?
- Je ne sais pas.
- C’est lui qui t’a appelée ?
- Oui, hier. Mais je l’ai rappelé ce matin.
- Je peux savoir si c’est uniquement amical ?
- Je ne crois pas. Pas pour moi en tous cas.
Elle réalise seulement à cet instant qu’elle est en train d’avouer à son mari qu’elle va le tromper. Après un long silence, il lui dit d’une voix tremblante : - Fait comme tu as envie, ma chérie. Je t’attendrai. Tu veux au moins me prévenir si tu ne rentres pas dormir ?
La phrase est claire, aucune ambiguïté sur ce qui l’attend.
- Je vais essayer. Bisous.
- Bisous.
Elle prend à cet instant la mesure de ses pulsions, toujours refoulées. Elle a été ce qu’elle veut être : une femme qui décide pour elle-même. Aucun remord.
Elle passe le reste de la journée à se préparer. Elle se fait belle et se sent toute légère en quittant sa maison. Il fait beau et chaud, tout pour lui plaire. Pas un moment elle a une pensée pour son chéri.
A 19h, quand il rentre et qu’il se rend compte qu’elle est réellement sortie, il se senti mourir. Jusqu’à la dernière minute il avait espéré qu’elle aurait renoncé. Mais l’évidence lui crève le cœur. Puis, tenaillé par un doute, il court dans la chambre et ouvre la penderie. Oui, elle avait remis la robe qu’elle avait achetée pour la soirée. Alors, il s’effondra sur le lit et éclata en sanglots. Il ne doutait plus en cet instant qu’il l’avait perdue.
A ce même moment, l’épouse est en train de boire un apéritif avec Didier, son ami. Ils sont seuls. Tout à l’heure, Youssouff est apparu pour les servir. La jeune femme fut troublée par cette apparition. Malgré elle, les pointes de ses seins durcirent, à l’évocation de ce que cet homme lui avait fait ressentir. Il lui sourit, simplement.
Dès son arrivée, ils avaient échangé un profond baiser. Elle sentit l’insistance qu’il déployait pour lui faire comprendre qu’il la désirait et qu’elle lui appartenait. Et elle aussi le désirait. Pendant cette première heure ensemble, jamais ne fut évoqué son mari.
Petit à petit la jeune femme abandonnait ses principes d’éducation.
- Tu sais que j’ai envie de toi lui dit Didier. Mais je ne peux plus bander suffisamment. Je ne pourrais pas te satisfaire. Tu es bien venue te faire baiser non ?
Cette phrase déstabilisa la femme adultère. Mais elle se soumit.
- Oui, dit-elle en baissant les yeux sur ses chaussures.
- Alors je vais te baiser par l’entremise de Youssouff.
Elle ne fit aucun commentaire. Il appela son serviteur qui entra immédiatement sans doutes qu’il se trouvait prêt, derrière la porte.
La jeune femme se sentit défaillir. Elle était devant son enfer.
- Ma chérie, tu vas lui montrer tes seins.
Le noir s’approche, le regard fixe. La jeune femme, assise, hésite, balance entre excitation et réserve. Mais le sexe est le plus fort. Lentement elle dégage ses épaules et laisse le haut de sa robe tomber sur ses hanches et dénuder sa poitrine. Les pointes sont tendues, fermes.
- Approche-toi Youssouff et sort ton sexe.
L’homme s’exécute et exhibe fièrement sa queue.
- Alors, ma belle, tu la veux dans toi cette bite ?
- Oui.
- Tu vas d’abord la sucer.
La minute d’après, elle a embouché l’organe noir tandis qu’il s’applique à lui caresser les seins. Didier assiste voyeur mais ne participe pas.
- Baise-la maintenant. Dis-moi ma belle, tu sais que tu trompes ton chéri ?
- Oui, je le sais. Je le lui ai dit.
- Youssouff va te jouir dedans sans protection. Tu es d’accord ?
- Oui, je sais qu’il est clean.
- Alors, nous allons passer la nuit ensemble, tous les trois dans notre chambre d’ami. Tu ne pourras rentrer chez ton cocu que demain matin.
A cette idée, la jeune femme réalise qu’elle franchit une étape importante dans sa vie et celle de son couple. Elle pense un moment laisser à message chez elle, mais très vite elle renonce, impatiente de se sentir prise par cette queue qui la subjugue.
Alors que son mari se morfond seul dans le lit conjugal, elle s’abandonne sans retenue à ses deux amants. Elle sera prise par tous les orifices intimes. Didier arrivera à bander pour sodomiser le black alors qu’il sera au fond de son vagin. Elle ne sait pas combien de fois elle atteint un orgasme, ni jamais elle ne saura le nombre de fois où le black se sera vidé en elle, dans sa bouche, son vagin, son cul. Mais pour autant, jamais elle ne sentit aussi libre dans cet abandon consenti.
Au petit matin, fatiguée, elle se prépare à rentrer chez elle. Youssouff vient derrière elle, relève sa robe dégageant ses reins et d’un seul coup sans qu’elle ait le temps de protester, il la remplit une dernière fois de sa semence. Pour l’humilier et la soumettre davantage, son ami lui enlève sa robe et la couvre d’une simple chemise d’homme, trop grande, qui lui couvre à peine la moitié des cuisses. Il la laisse seulement passer un pull sur ses épaules.
Il lui impose, sublime soumission, de rentrer ainis à peine vêtue, sans l’autoriser à prendre une douche.
- Ce sera ton homme qui devra faire la toilette de ton sexe. Je veux qu’il te voie dans la débauche que tu es venue chercher ici.
Il est 9 heures ce matin quand elle pousse la porte de son domicile. Son mari est là, debout dans la cuisine. Ses yeux rougis par les larmes, visiblement il n’a pas dormi. Il la contemple dans sa presque nudité. A son tour elle sent les larmes l’envahir.
Leurs regards se croisent, longtemps en silence.
- Tu veux un café lui dit-il doucement en mettant dans sa voix une immense tendresse ?
Elle va pour lui parler mais d’un signe il lui demande de ne rien dire. Il la prend dans ses bras et la serre très fort.
- Je veux que tout cela cesse et que nous reprenions un nouveau départ, finit-elle par lui murmurer.
- Oui, mon amour, plus jamais je me laisserai aller à nous faire du mal.
De ce jour, une nouvelle vie s’est installée dans le couple. Pleine de tendresse et de sexualité, vécue à l’unisson. Elle finit par coopérer pour les fantasmes les plus doux de son mari. Par amour. De son côté il ne lui a jamais plus imposé des débauches non consenties.
Ils avaient libéré leurs libidos, ils allaient pouvoir s’aimer alors que la décision de fabriquer un bébé s’imposait d’un commun accord.
FIN
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