Le vainqueur confisque tout
Récit érotique écrit par Tamalou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-02-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Le vainqueur confisque tout
Lorsque l’entreprise que Léonard avait héritée de son père a déposé le bilan, j'ai pensé que c’était un homme fini. Après avoir passé onze longues années à travailler sans relâche dans cette entreprise pour réussir, et échouer si près du but. La concurrence, la conjoncture, les statistiques disaient que les faillites des petites entreprises avaient peu d’incidence.
Mais Léonard n’était pas une statistique. Léonard, c’était mon mari. Un homme qui avait mis toute son énergie, toutes ses forces pour faire grandir cette entreprise. Pour que nous ayons une vie décente. Et le voir aussi abattu, détruit par cette saloperie de concurrence, me faisait mal. Cela rendait le pauvre Léonard si malade, qu’il ne tenait debout que grâce aux médicaments. Ce n'était pas une façon de vivre pour un homme de quarante ans.
Dieu merci, le principal concurrent, celui qui avait causé la perte de Léonard, nous a envoyé son fils. Lorsque le jeune William est venu chez nous, j’ai cru que cet homme était un envoyé du ciel ! William, un beau jeune homme, avec une tête bien faite, posée sur ses épaules solides. Je n’ai pas vraiment écouté, pas vraiment compris, il voulait sauver l’entreprise, ne pas être celui qui a causé notre perte, mais notre sauveur ...
Nous l’avons reçu chez nous, il parlait bien, disait de soutenir avec des capitaux, des relations qu’il fallait établir, du réseau d’influence … J’avoue ne pas avoir écouté attentivement ses discours. Il parlait bien, mais beaucoup de termes m’échappaient. Par contre, ce qui ne m’échappait pas, c’était son regard appuyé et admiratif sur mes formes.
Il y a des hommes qui ont les yeux qui parlent pour eux. Je me souviens avoir été flattée, un jeune homme noir si beau, si sensuel, et si aimable. Vêtu d'un costume coûteux avec une montre en or au poignet. Je me souviens de l'avoir regardé craintivement, comme si d'une certaine manière je le jugeais supérieur à nous.
Ce jeune homme avait une classe folle, et un coupé sport, eh bien, c’était un jeune homme charmant ! Après avoir servi le thé, nous avons discuté dans le salon de notre maison. William n'arrêtait pas de me sourire. Et ses regards ! Je frémissais de la tête aux pieds. Il a remarqué aisément que j'étais plus jeune que Léonard, tellement plus jeune.
J'ai rougi, en fait j'ai trente-six ans ! Alors, William a déclaré que le stress vieillissait un homme, et que le travail avait évidemment anéanti Léonard. Que ce n'était pas bon pour sa santé. Peu importe la dignité perdue en abandonnant votre entreprise au concurrent, c'était mieux que de se retrouver dans un service cardiologique.
William a parlé longtemps, en me jetant des coups d'œil appuyés et admiratifs, puis il est arrivé au résultat final. William était prêt à racheter l’entreprise pour une bouchée de pain. C'était une misère ! Je voyais Léonard se tasser. Il était tellement perdant, tellement brisé, que je lui ai conseillé d’accepter l’offre, de transmettre son entreprise à quelqu’un de plus jeune, de plus fort, de mieux financé ...
«Emmanuelle pense que vous devriez accepter l'offre, Léonard, je peux vous proposer de travailler pour moi, le temps de vous retourner ...» a déclaré William. C'était une chose si bien amenée, si condescendante, mais bien argumentée.
William ne m'avait pas consultée, bien sûr, il s’était contenté d’admirer mes formes, et son regard m’avait appris son désir. Nous, les femmes, nous sentons cela d’instinct. Le désir d’un homme jeune, beau, avec une belle prestance, un mâle dominant, cela nous émeut, même si nous faisons tout pour ne pas le montrer.
Je n'étais pas la propriétaire de l'entreprise. Mais il a si bien compris mes inquiétudes! J'ai regardé Léonard, et les papiers ont été signés. Mon mari travaillerait pour William en tant que vendeur, avec un salaire correct. Ensuite, il m'a demandé si j’aimerais devenir son assistante personnelle. Le salaire serait confortable, cela nous aiderait bien.
Il m'a dit en souriant impitoyablement: «Vous avez une grande maison, avez-vous encore des dettes sur cet endroit, Emmanuelle ? Ce serait raisonnable, voire nécessaire d'avoir deux revenus.»
Je me souviens de ce pauvre Léonard, au bord des larmes, qui remerciait William d'être si généreux. William m’a regardé en énumérant tous les avantages que j’aurais en travaillant à ses côtés. Des primes, une avance sur les frais vestimentaires. Léonard s’abaissait pour le remercier, j’ai dégrafé deux boutons de mon corsage, et je me suis inclinée pour le remercier moi aussi.
Tout a changé dès le mois suivant ! Le stress semblait submerger le pauvre Léonard. Mais j'étais tellement soulagée. En fait, j’étais plus heureuse et plus soulagée que vous ne pourriez l'imaginer. William a fait réaménager les bureaux de Léonard. Tout a été refait à neuf avec un nouveau mobilier.
Quelques vendeurs ont pris leur compte, préférant quitter la société, le champ d'activité de la société s’est élargi sous l’impulsion de William, alors Léonard a dû couvrir des zones plus éloignées. Beaucoup de déplacements pour mon chéri, beaucoup de temps passé sur les routes, beaucoup de fatigue supplémentaire. Visiter des clients ou des prospects peut être un travail fastidieux, sans parler de l’amplitude horaire. Quitter la maison tôt le matin, rentrer à la nuit tombée, la fatigue de la route, heureusement compensée par l’indemnité de repas.
Pour nous faciliter la vie, William est venu me chercher à la maison, dans son coupé sport, pour m’emmener faire du shopping, afin de choisir des tenues de travail.
Je voulais des stricts tailleurs de femmes d'affaires, un peu solennels je suppose, mais William a suggéré des tenues plus seyantes et plus près du corps. Il a suggéré des jupes fendues, des décolletés pigeonnants, des bas, des jarretelles, et des talons hauts. Je le regardais de travers, car je pensais qu’il voulait se payer une pute.
Mais il m’a rappelé que le monde des affaires est un univers impitoyable, et qu'une femme devait imposer le respect. J’allais devoir diriger une équipe d’hommes, et les tenir par les couilles c’était une bonne méthode ! C'était une chose tellement surprenante pour moi, mais tellement exacte que j’ai souri en essayant les tenues qu’il désirait. Je lui ai exposé mon anatomie en défilant devant lui pendant les essayages.
Il admirait certaines qui mettaient en valeur ma silhouette, et rejetait les moins sexy. Il semblait avoir un goût très orienté à propos de tout cela, j'ai rapidement compris ce qui lui plaisait. Plusieurs fois, il est entré dans la cabine d’essayage pendant que je me changeais, pour me donner un vêtement supplémentaire à essayer. J’ai oublié de m’offusquer ou de me couvrir. C’était juste professionnel, n’est-ce pas ?
«Je vais suggérer quelque chose», dit-il, quelques semaines après m'avoir embauchée. «Vous allez diriger l’équipe des vendeurs. Ils vous rendront directement des comptes. Pensez-vous pouvoir gérer cela ?»
«Vous voulez que je sois la responsable de Léonard ?» Demandais-je, les yeux écarquillés de surprise.
«Oui, pensez-vous pouvoir gérer cela ? Ce sera peut-être plus facile pour vous, ils discuteront probablement moins les décisions. Léonard m'a montré les chiffres de vente de ce mois. Les chiffres des autres vendeurs progressent. Pas le sien ! Léonard est à la traîne. Il faut le pousser, sans qu’il se vexe. Vous saurez le gérer.»
«Vous devrez peut-être vous débarrasser de lui» dis-je doucement.
«Je préfère lui laisser une chance … pour le moment. Peut-être serait-il préférable qu’il passe ses nuits sur le secteur, en dormant à l’hôtel, il se fatiguerait moins en aller-retour incessants, et passerait plus de temps en clientèle.»
Pour augmenter ses ventes, j'ai suggéré à Léonard qu'il serait peut-être préférable de découcher régulièrement. Je savais que William essayait de l'aider, à sa manière, et sans fioritures. Si Léonard voulait refaire son retard, ces longs trajets sur l'autoroute n’étaient pas productifs. Je me souviens de l'air décontenancé de Léonard.
Je ne pouvais pas le faire à la maison alors, dans mon nouveau bureau, je me suis adressée à lui sur un ton très professionnel. Perchée sur le bord du bureau, Léonard encastré devant moi dans un fauteuil profond, les yeux fixés sur mes jambes, il semblait assommé par mes arguments.
Lorsque William venait me chercher, le matin, Léonard était parti depuis longtemps. Il n’avait pas vraiment remarqué mon changement de tenue. Et la vision de mes jambes, découvertes par la fente de la jupe, au-dessus de la lisière des bas … J’ai croisé et décroisé mes jambes à plusieurs reprises. C’est vrai, je me suis amusée avec mon mari !
Découcher, rester loin de la maison, toute la semaine, Léonard protestait faiblement, mais j’avais l’ascendant sur lui, et il a finit par acquiescer très poliment. Je pense qu'il était reconnaissant que William m’ait donné une chance, et de voir que ma carrière décollait. Il y avait vraiment peu de chances que nous perdions la maison à ce rythme-là !
«Travaille plus dur, Léonard, et tu y arriveras !» lui ai-je suggéré.
Ce soir-là, William m'a sortie. Il m’a emmenée dîner. Pour avoir si bien géré Léonard. Le remettre dans le droit chemin. J'ai accepté, bien sûr. Pourquoi me priver d’un bonus ? L'entreprise s'améliorait quotidiennement. William était impassible, il était froid, et totalement impitoyable. William a obtenu ce qu'il voulait, et il était tout à fait prêt à me récompenser.
C'était une soirée tellement grisante, sensuelle. Je n'avais jamais eu un cavalier aussi beau en costume. Il m'a fait danser, m’a parlé de lui, de moi, et de lui et moi. J’avais fait des efforts de toilette pour lui faire honneur. Et pour lui plaire.
Je le brossais dans le sens du poil, en lui faisant un regard de biche. Il a ri, disant que certaines choses n'étaient que de l'instinct, pas de la stratégie, qu'il croyait aux gagnants, que j'avais clairement la discipline et l’âme qu’il fallait.
Je rougissais : «Oui, je suis ravie, et impressionnée, par votre compréhension de l‘ego de vos employés. Vous aviez perçu que Léonard serait plus docile avec moi, plutôt qu’avec vous.»
«Léonard se soumettra toujours face à vous, il sait que vous aurez toujours l’ascendant sur lui» Il s’est incliné devant moi pour me baiser le dos de la main. C'était un geste si charmant, si désinvolte mais si séduisant.
J'ai rougi. Il connaissait si bien mon couple, et l’emprise que j’avais sur Léonard.
«Et vous aimez le dominer ... imposer votre façon de penser … pour son propre bien ... ?»
«Oui» ai-je admis.
En admettant cela, j’ai compris quelque chose. Une certitude monstrueuse et cruelle. Je voulais William. Je voulais qu'il me prenne et qu'il me baise. Mon esprit me soufflait :
«Tu as besoin d'amour. Léonard n'est plus assez bon pour toi, laisse William prendre le dessus. Abandonne-toi à tes mauvaises pensées. Ton corps a besoin d’exulter, Léonard est toujours absent. William est jeune, beau et vigoureux. Tu as besoin d’un amant. William est l’homme qu’il te faut.»
Ce soir-là, lorsque William m'a reconduite à ma porte, j'ai chuchoté, tremblante : «Veux-tu entrer ?»
Il a souri. Son regard noisette, si profond, si sérieux, a capturé le mien. Il m’a prise dans ses bras, mon pouls battait la chamade. J’ai levé mon visage vers lui, ses lèvres ont effleuré les miennes.
Il m’a parlé, et sa voix était si grave, si basse, résonnait en moi :
«Léonard comprendra, je lui expliquerai gentiment, que nous nous aimons. Je lui dirai que je te baise, qu'il accepte ton autorité, que tu es trop élégante pour le jeter dehors comme un malpropre. Il devra se tenir à sa place, te respecter, mais aux yeux de tous il conservera sa dignité et sa place dans la société.»
C'était une évaluation si étonnamment franche, si froide et si lucide. Je le fixais avec de grands yeux :
«Tu lui diras que ...?»
«Oui» confirma-t-il fermement «Tu ne dois pas te cacher, et tricher. Tu mérites mieux. Tu dois être franche et dissiper tout malaise. Il doit accepter sa défaite. Tu lui es tellement supérieure, tu ne peux plus te contenter de ce perdant.»
Son visage était calme et tendre. J'ai hoché la tête. Tellement honte de mes désirs qui me brûlaient le ventre. Je n’aurais jamais dû me déclarer, mais je l'ai fait. Je n'aurais pas dû le préférer à Léonard, mais je l'ai fait. Je ne devrais pas me sentir reconnaissante d’écarter Léonard, mais je l'étais.
«Tu préfères éviter les malentendus et les chamailleries, n'est-ce pas? J'imagine que tu n’aimes pas la vulgarité, alors c'est mieux que ce soit moi qui parle à Léonard, que je lui présente les faits. Qu'est-ce que tu en penses ?»
«Oui. Je ne suis pas sûre de quoi que ce soit. Je préfères que tu le gères.»
Je voulais que William dévalorise Léonard, résolument, qu’il l’humilie en lui confirmant son statut de perdant. William s’est emparé de ma bouche passionnément, profondément. Mon souffle s'est arrêté. Ma tête tournait. Il me contraignait énergiquement, pour que je chavire, pour que je m’abandonne entre ses bras. J'ai senti sa langue m’explorer. Je sentais ses mains tâter doucement mes fesses. Je l'ai senti m'attirer contre lui. Je me sentais si faible. Mes jambes tremblaient.
«Viens» murmurais-je doucement.
«Tu en es sevrée, tu as besoin d'être aimée et possédée de cette façon ?»
«Oui» ma voix rauque trahissait mon impatience.
Nous sommes allés dans ma chambre et William m'a déshabillée. Lentement, sans cesser de m’embrasser, de me câliner, de me parler. Il me disait des bêtises, mais je ne l’ai presque pas senti dégrafer mon chemisier, puis mon soutien-gorge, faire glisser ma jupe.
Je sentais ses mains sur moi, dans ma culotte, repousser la fragile barrière vers le bas, sur mes cuisses tremblantes de désir. Je respirais fort malgré sa bouche sur la mienne, je humais son parfum de mâle raffiné. J’ai écarté mes jambes pour lui laisser un meilleur accès à mon intimité.
Je me tenais là, chancelante, une femme de trente-six ans, dans les bras d’un mâle musclé et impérieux de vingt-cinq ans. Doucement, il m'a soulevée et m’a déposée sur le lit, en écartant mes jambes, et sa bouche s’est emparée de mon sexe. Tellement direct ! Il était si animal, si persuasif !
«Montre-moi ta chatte pendant que je me déshabille», murmura-t-il. J’ai fait ce qu'il voulait, écartant mes lèvres pour lui.
«Joue avec clitoris» ordonna-t-il. J'ai obéi, soumise à ses désirs, tripotant mon clitoris, tirant dessus pour qu'il se dresse.
Je l'ai regardé se déshabiller. J'ai vu à quel point il était musclé, sec. Et sa grosse bite, mon Dieu, elle était énorme !
Il me regardait me caresser. Tellement arrogant !
«S'il te plaît, William ...» implorais-je, ma voix presque mourante.
«S'il te plaît, William … ?»
«S'il te plaît, William, baise-moi ...»
«S'il te plaît, William, baise-moi et dis à Léonard … ?»
«S'il te plaît, William, baise-moi et dis à Léonard qu'il n'est plus autorisé à le faire… parce que je t’appartiens.»
Étonnant ! C'étaient mes paroles, mais William les rendait si évidentes, si inéluctables !
J'ai senti William me pénétrer. Sans protection. Il me baisait résolument à cru, sa bite écartant mes chairs, mon corps se cambrant sous lui, souffrant de la force impérieuse de sa pénétration. Là, même si j'ai grimacé, même si j'ai pantelé, il est entré totalement en moi, et mes tétons se sont dressés.
Il se tenait bien au-dessus de moi, il me prenait, m’embrasait, me ravissait, son corps noir musclé et flexible manœuvrait en me clouant sur le lit.
«Ça te plaît ?» il demanda.
«Je t'aime» je gémissais, mourante.
«Ça va, bébé, ça va, je vais être doux» ricana-t-il, sa voix se chargeant de désir.
«Fais-moi mal, chéri, ne sois pas doux, sois dur !»
Nous avons atteint notre apogée. Nous avons agonisé, ensemble.
Nos corps tremblaient, se tendaient et frissonnaient l'un contre l'autre, mes mains accrochées à ses épaules, alors que je succombais sous son assaut fougueux. Je l'ai senti venir, il n'arrêtait pas d’éjaculer, m'inondant, submergeant ma chatte de sa semence.
C'est le lendemain, quand Léonard est rentré de sa tournée, que William lui a parlé. Il l’a entraîné dans son bureau, a fermé la porte, et il lui a expliqué :
«Tes résultats sont catastrophiques, nous allons te garder, elle et moi, estime-toi heureux, même si tu ne le mérites pas.»
Léonard est rentré à la maison, abattu, pleurnichard. Il est venu me montrer que ses ventes s'étaient améliorées. Cela ne signifiait rien pour moi, vraiment plus rien ...
«Je ne veux pas entendre tes lamentations, tu comprends ?» Dis-je prestement.
Léonard était si docile, si mou. Il a dit «oui» sans discuter et il est allé prendre sa douche. Je sais qu'il s'est branlé là-haut. Je pouvais l'entendre grogner sous la douche. Il s'est branlé, mais je ne voulais pas y penser. Pourtant, je suppose que c'était nécessaire, maintenant que Léonard a été banni. C'était fatal, parce qu'il n’était plus autorisé à m’utiliser. Quelque chose devait s’adapter, alors Léonard a branlé sa bite sous la douche, et puis je l'ai entendu gémir.
Mais Léonard n’était pas une statistique. Léonard, c’était mon mari. Un homme qui avait mis toute son énergie, toutes ses forces pour faire grandir cette entreprise. Pour que nous ayons une vie décente. Et le voir aussi abattu, détruit par cette saloperie de concurrence, me faisait mal. Cela rendait le pauvre Léonard si malade, qu’il ne tenait debout que grâce aux médicaments. Ce n'était pas une façon de vivre pour un homme de quarante ans.
Dieu merci, le principal concurrent, celui qui avait causé la perte de Léonard, nous a envoyé son fils. Lorsque le jeune William est venu chez nous, j’ai cru que cet homme était un envoyé du ciel ! William, un beau jeune homme, avec une tête bien faite, posée sur ses épaules solides. Je n’ai pas vraiment écouté, pas vraiment compris, il voulait sauver l’entreprise, ne pas être celui qui a causé notre perte, mais notre sauveur ...
Nous l’avons reçu chez nous, il parlait bien, disait de soutenir avec des capitaux, des relations qu’il fallait établir, du réseau d’influence … J’avoue ne pas avoir écouté attentivement ses discours. Il parlait bien, mais beaucoup de termes m’échappaient. Par contre, ce qui ne m’échappait pas, c’était son regard appuyé et admiratif sur mes formes.
Il y a des hommes qui ont les yeux qui parlent pour eux. Je me souviens avoir été flattée, un jeune homme noir si beau, si sensuel, et si aimable. Vêtu d'un costume coûteux avec une montre en or au poignet. Je me souviens de l'avoir regardé craintivement, comme si d'une certaine manière je le jugeais supérieur à nous.
Ce jeune homme avait une classe folle, et un coupé sport, eh bien, c’était un jeune homme charmant ! Après avoir servi le thé, nous avons discuté dans le salon de notre maison. William n'arrêtait pas de me sourire. Et ses regards ! Je frémissais de la tête aux pieds. Il a remarqué aisément que j'étais plus jeune que Léonard, tellement plus jeune.
J'ai rougi, en fait j'ai trente-six ans ! Alors, William a déclaré que le stress vieillissait un homme, et que le travail avait évidemment anéanti Léonard. Que ce n'était pas bon pour sa santé. Peu importe la dignité perdue en abandonnant votre entreprise au concurrent, c'était mieux que de se retrouver dans un service cardiologique.
William a parlé longtemps, en me jetant des coups d'œil appuyés et admiratifs, puis il est arrivé au résultat final. William était prêt à racheter l’entreprise pour une bouchée de pain. C'était une misère ! Je voyais Léonard se tasser. Il était tellement perdant, tellement brisé, que je lui ai conseillé d’accepter l’offre, de transmettre son entreprise à quelqu’un de plus jeune, de plus fort, de mieux financé ...
«Emmanuelle pense que vous devriez accepter l'offre, Léonard, je peux vous proposer de travailler pour moi, le temps de vous retourner ...» a déclaré William. C'était une chose si bien amenée, si condescendante, mais bien argumentée.
William ne m'avait pas consultée, bien sûr, il s’était contenté d’admirer mes formes, et son regard m’avait appris son désir. Nous, les femmes, nous sentons cela d’instinct. Le désir d’un homme jeune, beau, avec une belle prestance, un mâle dominant, cela nous émeut, même si nous faisons tout pour ne pas le montrer.
Je n'étais pas la propriétaire de l'entreprise. Mais il a si bien compris mes inquiétudes! J'ai regardé Léonard, et les papiers ont été signés. Mon mari travaillerait pour William en tant que vendeur, avec un salaire correct. Ensuite, il m'a demandé si j’aimerais devenir son assistante personnelle. Le salaire serait confortable, cela nous aiderait bien.
Il m'a dit en souriant impitoyablement: «Vous avez une grande maison, avez-vous encore des dettes sur cet endroit, Emmanuelle ? Ce serait raisonnable, voire nécessaire d'avoir deux revenus.»
Je me souviens de ce pauvre Léonard, au bord des larmes, qui remerciait William d'être si généreux. William m’a regardé en énumérant tous les avantages que j’aurais en travaillant à ses côtés. Des primes, une avance sur les frais vestimentaires. Léonard s’abaissait pour le remercier, j’ai dégrafé deux boutons de mon corsage, et je me suis inclinée pour le remercier moi aussi.
Tout a changé dès le mois suivant ! Le stress semblait submerger le pauvre Léonard. Mais j'étais tellement soulagée. En fait, j’étais plus heureuse et plus soulagée que vous ne pourriez l'imaginer. William a fait réaménager les bureaux de Léonard. Tout a été refait à neuf avec un nouveau mobilier.
Quelques vendeurs ont pris leur compte, préférant quitter la société, le champ d'activité de la société s’est élargi sous l’impulsion de William, alors Léonard a dû couvrir des zones plus éloignées. Beaucoup de déplacements pour mon chéri, beaucoup de temps passé sur les routes, beaucoup de fatigue supplémentaire. Visiter des clients ou des prospects peut être un travail fastidieux, sans parler de l’amplitude horaire. Quitter la maison tôt le matin, rentrer à la nuit tombée, la fatigue de la route, heureusement compensée par l’indemnité de repas.
Pour nous faciliter la vie, William est venu me chercher à la maison, dans son coupé sport, pour m’emmener faire du shopping, afin de choisir des tenues de travail.
Je voulais des stricts tailleurs de femmes d'affaires, un peu solennels je suppose, mais William a suggéré des tenues plus seyantes et plus près du corps. Il a suggéré des jupes fendues, des décolletés pigeonnants, des bas, des jarretelles, et des talons hauts. Je le regardais de travers, car je pensais qu’il voulait se payer une pute.
Mais il m’a rappelé que le monde des affaires est un univers impitoyable, et qu'une femme devait imposer le respect. J’allais devoir diriger une équipe d’hommes, et les tenir par les couilles c’était une bonne méthode ! C'était une chose tellement surprenante pour moi, mais tellement exacte que j’ai souri en essayant les tenues qu’il désirait. Je lui ai exposé mon anatomie en défilant devant lui pendant les essayages.
Il admirait certaines qui mettaient en valeur ma silhouette, et rejetait les moins sexy. Il semblait avoir un goût très orienté à propos de tout cela, j'ai rapidement compris ce qui lui plaisait. Plusieurs fois, il est entré dans la cabine d’essayage pendant que je me changeais, pour me donner un vêtement supplémentaire à essayer. J’ai oublié de m’offusquer ou de me couvrir. C’était juste professionnel, n’est-ce pas ?
«Je vais suggérer quelque chose», dit-il, quelques semaines après m'avoir embauchée. «Vous allez diriger l’équipe des vendeurs. Ils vous rendront directement des comptes. Pensez-vous pouvoir gérer cela ?»
«Vous voulez que je sois la responsable de Léonard ?» Demandais-je, les yeux écarquillés de surprise.
«Oui, pensez-vous pouvoir gérer cela ? Ce sera peut-être plus facile pour vous, ils discuteront probablement moins les décisions. Léonard m'a montré les chiffres de vente de ce mois. Les chiffres des autres vendeurs progressent. Pas le sien ! Léonard est à la traîne. Il faut le pousser, sans qu’il se vexe. Vous saurez le gérer.»
«Vous devrez peut-être vous débarrasser de lui» dis-je doucement.
«Je préfère lui laisser une chance … pour le moment. Peut-être serait-il préférable qu’il passe ses nuits sur le secteur, en dormant à l’hôtel, il se fatiguerait moins en aller-retour incessants, et passerait plus de temps en clientèle.»
Pour augmenter ses ventes, j'ai suggéré à Léonard qu'il serait peut-être préférable de découcher régulièrement. Je savais que William essayait de l'aider, à sa manière, et sans fioritures. Si Léonard voulait refaire son retard, ces longs trajets sur l'autoroute n’étaient pas productifs. Je me souviens de l'air décontenancé de Léonard.
Je ne pouvais pas le faire à la maison alors, dans mon nouveau bureau, je me suis adressée à lui sur un ton très professionnel. Perchée sur le bord du bureau, Léonard encastré devant moi dans un fauteuil profond, les yeux fixés sur mes jambes, il semblait assommé par mes arguments.
Lorsque William venait me chercher, le matin, Léonard était parti depuis longtemps. Il n’avait pas vraiment remarqué mon changement de tenue. Et la vision de mes jambes, découvertes par la fente de la jupe, au-dessus de la lisière des bas … J’ai croisé et décroisé mes jambes à plusieurs reprises. C’est vrai, je me suis amusée avec mon mari !
Découcher, rester loin de la maison, toute la semaine, Léonard protestait faiblement, mais j’avais l’ascendant sur lui, et il a finit par acquiescer très poliment. Je pense qu'il était reconnaissant que William m’ait donné une chance, et de voir que ma carrière décollait. Il y avait vraiment peu de chances que nous perdions la maison à ce rythme-là !
«Travaille plus dur, Léonard, et tu y arriveras !» lui ai-je suggéré.
Ce soir-là, William m'a sortie. Il m’a emmenée dîner. Pour avoir si bien géré Léonard. Le remettre dans le droit chemin. J'ai accepté, bien sûr. Pourquoi me priver d’un bonus ? L'entreprise s'améliorait quotidiennement. William était impassible, il était froid, et totalement impitoyable. William a obtenu ce qu'il voulait, et il était tout à fait prêt à me récompenser.
C'était une soirée tellement grisante, sensuelle. Je n'avais jamais eu un cavalier aussi beau en costume. Il m'a fait danser, m’a parlé de lui, de moi, et de lui et moi. J’avais fait des efforts de toilette pour lui faire honneur. Et pour lui plaire.
Je le brossais dans le sens du poil, en lui faisant un regard de biche. Il a ri, disant que certaines choses n'étaient que de l'instinct, pas de la stratégie, qu'il croyait aux gagnants, que j'avais clairement la discipline et l’âme qu’il fallait.
Je rougissais : «Oui, je suis ravie, et impressionnée, par votre compréhension de l‘ego de vos employés. Vous aviez perçu que Léonard serait plus docile avec moi, plutôt qu’avec vous.»
«Léonard se soumettra toujours face à vous, il sait que vous aurez toujours l’ascendant sur lui» Il s’est incliné devant moi pour me baiser le dos de la main. C'était un geste si charmant, si désinvolte mais si séduisant.
J'ai rougi. Il connaissait si bien mon couple, et l’emprise que j’avais sur Léonard.
«Et vous aimez le dominer ... imposer votre façon de penser … pour son propre bien ... ?»
«Oui» ai-je admis.
En admettant cela, j’ai compris quelque chose. Une certitude monstrueuse et cruelle. Je voulais William. Je voulais qu'il me prenne et qu'il me baise. Mon esprit me soufflait :
«Tu as besoin d'amour. Léonard n'est plus assez bon pour toi, laisse William prendre le dessus. Abandonne-toi à tes mauvaises pensées. Ton corps a besoin d’exulter, Léonard est toujours absent. William est jeune, beau et vigoureux. Tu as besoin d’un amant. William est l’homme qu’il te faut.»
Ce soir-là, lorsque William m'a reconduite à ma porte, j'ai chuchoté, tremblante : «Veux-tu entrer ?»
Il a souri. Son regard noisette, si profond, si sérieux, a capturé le mien. Il m’a prise dans ses bras, mon pouls battait la chamade. J’ai levé mon visage vers lui, ses lèvres ont effleuré les miennes.
Il m’a parlé, et sa voix était si grave, si basse, résonnait en moi :
«Léonard comprendra, je lui expliquerai gentiment, que nous nous aimons. Je lui dirai que je te baise, qu'il accepte ton autorité, que tu es trop élégante pour le jeter dehors comme un malpropre. Il devra se tenir à sa place, te respecter, mais aux yeux de tous il conservera sa dignité et sa place dans la société.»
C'était une évaluation si étonnamment franche, si froide et si lucide. Je le fixais avec de grands yeux :
«Tu lui diras que ...?»
«Oui» confirma-t-il fermement «Tu ne dois pas te cacher, et tricher. Tu mérites mieux. Tu dois être franche et dissiper tout malaise. Il doit accepter sa défaite. Tu lui es tellement supérieure, tu ne peux plus te contenter de ce perdant.»
Son visage était calme et tendre. J'ai hoché la tête. Tellement honte de mes désirs qui me brûlaient le ventre. Je n’aurais jamais dû me déclarer, mais je l'ai fait. Je n'aurais pas dû le préférer à Léonard, mais je l'ai fait. Je ne devrais pas me sentir reconnaissante d’écarter Léonard, mais je l'étais.
«Tu préfères éviter les malentendus et les chamailleries, n'est-ce pas? J'imagine que tu n’aimes pas la vulgarité, alors c'est mieux que ce soit moi qui parle à Léonard, que je lui présente les faits. Qu'est-ce que tu en penses ?»
«Oui. Je ne suis pas sûre de quoi que ce soit. Je préfères que tu le gères.»
Je voulais que William dévalorise Léonard, résolument, qu’il l’humilie en lui confirmant son statut de perdant. William s’est emparé de ma bouche passionnément, profondément. Mon souffle s'est arrêté. Ma tête tournait. Il me contraignait énergiquement, pour que je chavire, pour que je m’abandonne entre ses bras. J'ai senti sa langue m’explorer. Je sentais ses mains tâter doucement mes fesses. Je l'ai senti m'attirer contre lui. Je me sentais si faible. Mes jambes tremblaient.
«Viens» murmurais-je doucement.
«Tu en es sevrée, tu as besoin d'être aimée et possédée de cette façon ?»
«Oui» ma voix rauque trahissait mon impatience.
Nous sommes allés dans ma chambre et William m'a déshabillée. Lentement, sans cesser de m’embrasser, de me câliner, de me parler. Il me disait des bêtises, mais je ne l’ai presque pas senti dégrafer mon chemisier, puis mon soutien-gorge, faire glisser ma jupe.
Je sentais ses mains sur moi, dans ma culotte, repousser la fragile barrière vers le bas, sur mes cuisses tremblantes de désir. Je respirais fort malgré sa bouche sur la mienne, je humais son parfum de mâle raffiné. J’ai écarté mes jambes pour lui laisser un meilleur accès à mon intimité.
Je me tenais là, chancelante, une femme de trente-six ans, dans les bras d’un mâle musclé et impérieux de vingt-cinq ans. Doucement, il m'a soulevée et m’a déposée sur le lit, en écartant mes jambes, et sa bouche s’est emparée de mon sexe. Tellement direct ! Il était si animal, si persuasif !
«Montre-moi ta chatte pendant que je me déshabille», murmura-t-il. J’ai fait ce qu'il voulait, écartant mes lèvres pour lui.
«Joue avec clitoris» ordonna-t-il. J'ai obéi, soumise à ses désirs, tripotant mon clitoris, tirant dessus pour qu'il se dresse.
Je l'ai regardé se déshabiller. J'ai vu à quel point il était musclé, sec. Et sa grosse bite, mon Dieu, elle était énorme !
Il me regardait me caresser. Tellement arrogant !
«S'il te plaît, William ...» implorais-je, ma voix presque mourante.
«S'il te plaît, William … ?»
«S'il te plaît, William, baise-moi ...»
«S'il te plaît, William, baise-moi et dis à Léonard … ?»
«S'il te plaît, William, baise-moi et dis à Léonard qu'il n'est plus autorisé à le faire… parce que je t’appartiens.»
Étonnant ! C'étaient mes paroles, mais William les rendait si évidentes, si inéluctables !
J'ai senti William me pénétrer. Sans protection. Il me baisait résolument à cru, sa bite écartant mes chairs, mon corps se cambrant sous lui, souffrant de la force impérieuse de sa pénétration. Là, même si j'ai grimacé, même si j'ai pantelé, il est entré totalement en moi, et mes tétons se sont dressés.
Il se tenait bien au-dessus de moi, il me prenait, m’embrasait, me ravissait, son corps noir musclé et flexible manœuvrait en me clouant sur le lit.
«Ça te plaît ?» il demanda.
«Je t'aime» je gémissais, mourante.
«Ça va, bébé, ça va, je vais être doux» ricana-t-il, sa voix se chargeant de désir.
«Fais-moi mal, chéri, ne sois pas doux, sois dur !»
Nous avons atteint notre apogée. Nous avons agonisé, ensemble.
Nos corps tremblaient, se tendaient et frissonnaient l'un contre l'autre, mes mains accrochées à ses épaules, alors que je succombais sous son assaut fougueux. Je l'ai senti venir, il n'arrêtait pas d’éjaculer, m'inondant, submergeant ma chatte de sa semence.
C'est le lendemain, quand Léonard est rentré de sa tournée, que William lui a parlé. Il l’a entraîné dans son bureau, a fermé la porte, et il lui a expliqué :
«Tes résultats sont catastrophiques, nous allons te garder, elle et moi, estime-toi heureux, même si tu ne le mérites pas.»
Léonard est rentré à la maison, abattu, pleurnichard. Il est venu me montrer que ses ventes s'étaient améliorées. Cela ne signifiait rien pour moi, vraiment plus rien ...
«Je ne veux pas entendre tes lamentations, tu comprends ?» Dis-je prestement.
Léonard était si docile, si mou. Il a dit «oui» sans discuter et il est allé prendre sa douche. Je sais qu'il s'est branlé là-haut. Je pouvais l'entendre grogner sous la douche. Il s'est branlé, mais je ne voulais pas y penser. Pourtant, je suppose que c'était nécessaire, maintenant que Léonard a été banni. C'était fatal, parce qu'il n’était plus autorisé à m’utiliser. Quelque chose devait s’adapter, alors Léonard a branlé sa bite sous la douche, et puis je l'ai entendu gémir.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
diabolique histoire si tentante
histoire publiée le 14/02/2021 sur Literotica par Rainett. Plagiat ?