Leila et Lyes
Récit érotique écrit par GERACHE [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-05-2010 dans la catégorie Plus on est
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Leila et Lyes
Leila et Lyes
Cette histoire a commencé dans le restaurant d’un hôtel d’El Kalla à l’extrême est algérien. Il devait être vingt heures et je prenais mon repas avant de rejoindre ma chambre et y travailler un peu. Nous étions au mois de mars et j’étais chargé de contrôler les travaux d’un important projet de pont sur la route qui menait à la frontière tunisienne. J’étais en mission pour une dizaine de jours et m’étais installé dans cet hôtel de luxe, qui à cette période était quasiment vide et pratiquait des prix intéressants.
Il ne devait pas y avoir plus d’une dizaine de clients. Presque tous étaient des vieux touristes étrangers, qui profitaient de la basse saison pour voyager à bas prix. Tous, sauf, moi bien entendu et un couple de nouveaux mariés, qui venait d’arriver et qui mangeait à une table qui me faisait face et qui n’était pas très loin de la mienne.
Le monsieur devait avoir environ trente-cinq ans, et d’après ce que je pouvais en voir ce soir là, était très beau. D’une beauté toute féminine ; c’est-à-dire des traits fins, de grands yeux noisette, une grande bouche entourée de lèvres fines bien dessinées et un visage long sans aucune trace de poils. Il avait une chevelure châtain, soyeuse et longue ; elle descendait bien en dessous de sa nuque. Son port de tête, posée sur un long cou fin, ressemblait à celui d’une femme. Même assis, on voyait qu’il était assez grand et mince ; de cette minceur qui n’est pas naturelle, mais qui est le fruit d’efforts sportifs permanents. En le regardant, on sentait qu’il accordait une grande importance à son apparence physique.
La femme assise en face de lui, semblait avoir vingt trois ou vingt quatre ans. Elle était extrêmement belle. Blonde (probablement fausse, me dis-je, sachant que la blondeur, n’était pas une des caractéristiques les plus répandue dans ce pays), grande et mince. Ce qui frappait à première vue chez elle, c’était tout d’abord la forme de son visage : long et fin, qui se terminait par un menton droit et ferme, donnant l’impression d’une très forte volonté. Elle avait de grands yeux marron, finement soulignés d’un trait de crayon, d’une couleur marron un peu plus foncé. Le nez était un peu trop grand, mais droit et bien dessiné. Il mettait en valeur une superbe bouche gourmande, avec des lèvres pleines et sensuelles dont un léger trait de crayon soulignait le contour, qui s’ouvraient sur deux rangées de petites dents blanches, brillantes et pointues.
De ce que je pouvais en voir de la place où j’étais assis, elle avait une poitrine, qui sans être proéminente, avait des dimensions respectables. Je supputais qu’elle devait avoir une paire de seins bien plantés et fermes. Elle semblait, elle aussi, avoir un corps mince et souple, avec des rondeurs que le tailleur strict qu’elle portait adoucissait.
Le couple était en grande discussion. Bien que je n’entendais rien de ce qu’ils se disaient, il me semblait qu’ils se disputaient. Il me paraissait évident qu’il existait entre eux un grand problème, que ni l’un ni l’autre n’arrivaient à régler. Au bout d’un moment, sans même avoir fini de dîner, la femme, qui paraissait très en colère, se leva et quitta la table. En passant devant ma table, je pus confirmer la grande beauté de la dame, avec en sus, des jambes sublimes, longues et superbement galbées, portant une paire de genoux ronds et brillants qui feraient bander un aveugle. Même avec son tailleur strict, il était aisé de constater qu’elle avait des hanches larges et un fessier proéminent qui damneraient un saint.
Le lendemain, à la même heure, j’eus droit à la même scène. Le couple continuait de se disputer à voix basse. Avec cette fois-ci quelque chose de nouveau : de temps en temps, ils jetaient un rapide coup d’œil vers moi. Il me semblait qu’ils parlaient de moi. Je suivis avec un peu plus d’attention le manège du couple. Comme la veille, l’épouse quitta la table sans avoir fini de dîner. Mais cette fois-ci, elle ne semblait plus en colère.
Elle passa devant moi, en se déhanchant de manière provocante et en me lançant au passage une œillade appuyée, dont je ne savais quoi penser. Elle avait sur les lèvres un sourire moqueur qui me rendit encore plus perplexe. Je me posais toute une série de questions, auxquelles je ne pouvais donner aucune réponse satisfaisante. Au bout d’un moment, le mari se leva de table et se dirigea directement vers la mienne. Sans que je l’y invite, il s’assit en souriant sur la chaise qui me faisait face.
- Bonsoir, dit-il tout doucement.
- Bonsoir, répondis-je, d’une voix interrogative.
- Vous avez certainement remarqué la beauté de la femme qui est avec moi. C’est mon épouse. Nous nous sommes mariés, il y a peine deux jours et nous sommes venus ici pour notre lune de miel.
- Mabrouk alaikoum (Félicitations), répondis-je, en me demandant où il voulait en venir.
Il n’était pas venu vers moi simplement pour m’annoncer qu’il venait de se marier. J’attendais la suite avec curiosité.
- Nous avons voulu passer notre lune de miel loin de la famille, poursuivit-il, pour ne pas avoir à subir l’épreuve traditionnelle du sang de la vierge et tout le reste.
- Oui c’est une excellente chose, répondis-je sans trop m’avancer, devinant une suite plus intéressante.
- En fait, dit-il, en baissant les yeux et en rougissant légèrement, je n’ai aucune envie de coucher avec une femme. Je suis un homo et je n’aime que les hommes. Je ne suis donc pas capable d’honorer ma femme et de lui assurer une nuit de noce normale. Je ne le lui ai appris qu’hier, ce qui l’a mise dans une colère folle.
Il me raconta, timidement au départ puis, comme je ne laissais pas paraître de sentiments homophobes, de plus en plus normalement, les tenants et aboutissants de son histoire.
Lyes, c’est son prénom, était le garçon unique d’un grand industriel algérois. Il gérait une de ses affaires – une usine de production de chemises de grand luxe – dans laquelle travaillaient une cinquantaine d’ouvrières. Depuis sa plus tendre enfance, passée au milieu de ses cinq sœurs, il se sentait plus fille que garçon. Ses parents - sa mère d’abord et son père à sa suite – s’étaient très vite inquiétés de ses tendances et avaient tout fait pour les combattre. Il avait compris très vite qu’il devait cacher ses tendances naturelles pour garder l’amour et le respect de ses parents. Par la suite, il comprit que même sa situation matérielle dépendait du bon vouloir de son père.
Il eut sa première aventure sexuelle à l’âge de dix huit ans avec un camarade de lycée qu’il avait invité à passer une partie de ses vacances d’été dans le pavillon de montagne que ses parents possédaient en Kabylie. Ils étaient resté ensemble plusieurs années, jusqu’au départ de son ami à l’armée, puis au Canada. Depuis, il était tombé amoureux d’un autre garçon, qui lui rendait son amour au multiple.
Ses parents voulaient absolument le marier, d’abord pour effacer cette désagréable impression que leur fils ne s’intéressait pas aux filles. Et puis, et surtout pour assurer leur descendance (par le garçon, pas par les filles) et la sauvegarde du patrimoine. Depuis qu’il avait atteint l’âge de vingt-cinq ans, ils n’arrêtaient pas de lui présenter des filles, toutes très jolies et toutes de bonnes familles. Mais à chaque fois, il trouvait un prétexte pour ne pas conclure.
A trente-cinq ans, il avait compris qu’il était temps pour lui de donner le change à ses parents en se mariant. Il avait pour cela concocté toute une histoire pour faire croire à sa mère qu’il était enfin tombé amoureux d’une belle fille et que c’était cette fille, et personne d’autre, qu’il voulait épouser. Il s’agissait d’une jeune ouvrière de l’usine qu’il gérait et dont la beauté l’avait subjugué, ajouta-t-il. Ses parents ne hurlèrent as de joie à cette annonce. Mais malgré un premier refus, venant surtout de sa mère qui avait du mal à accepter cette mésalliance, ses parents finirent par aller demander la main de Leila (c’est le prénom de la fille) et organisèrent rapidement la fête de mariage.
- Et la fille ? Demandai-je.
- Elle s’était laissée prendre au piège. Jusqu’à la nuit d’hier, elle pensait que j’étais vraiment amoureux d’elle et que je voulais l’épouser pour sa beauté. Pour elle j’étais le prince charmant ; un homme riche, bien de sa personne ; et qui était tombé follement amoureux d’elle. Elle vient de comprendre qu’elle me sert seulement de moyen de sauvegarder les apparences ; sans plus. Ceci dit, je reconnais que c’est une fille épatante, qui mérite d’être heureuse.
Il a continué en m’expliquant qu’il avait fini par faire comprendre à Leila qu’elle avait tout intérêt à accepter la situation qui ne peut que lui être profitable. Elle pouvait avoir une vie de rêve, matériellement parlant : de l’argent, des voyages, une belle habitation, des habits de luxe et beaucoup d’autres choses. Elle avait donc accepté de rester avec lui et de garder le secret. Elle avait même accepté de jouer le jeu et de lui faire un enfant.
- Comment cela, lui faire un enfant ? dis-je, interloqué. Vous refusez de coucher avec elle et voulez qu’elle vous donne un enfant.
- C’est là que vous entrez en jeu, répondit-il, d’une toute petite voix. Comme s’il avait peur que je lui saute dessus pour le frapper.
- Expliquez-moi cela.
J’avais commencé à deviner où il voulait en venir, mais je voulais qu’il me l’explique lui-même.
- Vous semblez être un homme, un vrai. C’est Leila qui n’arrête pas de le répéter depuis qu’elle t’a vu hier (il en était arrivé au tutoiement). Elle semble avoir flashé sur toi. Tu es seul. Tu sembles disposer de temps. Tu es beau. Et je sais que Leila te plait. J’ai vu comment tu la dévorais des yeux tantôt quand elle est passée devant toi. Je suis certain que tu serais heureux de passer la nuit avec elle et de lui offrir la nuit de noce qu’elle attend depuis hier.
- ….
- Qu’est-ce que tu en dis ? Rassure toi, il n’y a absolument aucun lézard. Si tu es d’accord, je lui demande de descendre, vers dix heures au bar de l’hôtel pour prendre un pot et faire connaissance.
- …. (J’étais incapable de dire quoi que ce soit)
- Je considère que c’est d’accord. A tout à l’heure donc.
Il partit donc vers la chambre où se trouvait Leila. Je terminais mon dîner, en essayant de mettre de l’ordre dans mes pensées et en réfléchissant très fortement à la proposition qui venait de m’être faite. Devenir l’amant de la femme d’un autre ; et en plus j’étais chargé de la dépuceler et même de l’engrosser. Cela me semblait trop gros. Peut-être n’est-ce que le fruit de mon imagination. Il était impossible que cela soit vrai.
Je me dirigeais donc vers le bar de l’hôtel et commandais une bière en attendant dix heures. Il était moins le quart. Je n’avais donc pas à attendre très longtemps. Je venais juste de finir ma bière quand le couple se pointa à l’entrée du bar. Lui avait gardé les habits qu’il portait tantôt ; tandis qu’elle, elle s’était changée et portait maintenant une robe de soirée bleu nuit, très moulante. Elle n’était pas seulement belle ; c’était une vraie bombe. Elle illuminait littéralement le lieu, qui par nature était sombre. Sa robe mettait en valeur toutes ses rondeurs : poitrine pas trop forte, mais arrogante ; taille de guêpe ; hanches larges, en parfaite harmonie avec ses épaules, avec lesquelles elles dessinaient un 8 presque parfait ; un fessier rond et proéminent.
Elle avait le même sourire moqueur que tantôt, quand elle était passée devant moi et qu’elle m’avait jeté une œillade provocante. Elle avait refait son maquillage, qui était resté discret, tout en dessinant encore mieux les contours de ses yeux et de sa bouche.
Ils vinrent s’asseoir sur les deux fauteuils en face de moi. Lies me présenta Leila en appuyant bien sur son prénom, manière de me faire comprendre qu’il n’avait pas de droits sur elle.
- Elle te plait, n’est-ce pas ?
- Oui ! m’entendis-je répondre, presque timidement, moi qui suis de nature plutôt entreprenante.
Non seulement elle me plaisait, mais à ce moment là j’étais prêt à commettre n’importe quelle folie pour la serrer dans mes bras. Son sourire moqueur ne l’avait pas quitté et je sentais qu’elle me regardait avec intérêt. Je ne sais pas si elle avait dû se faire violence pour accepter le deal qu’elle avait passé avec son mari, mais elle semblait s’être faite totalement à l’idée de m’appartenir au moins pour cette nuit et qu’elle le voulait vraiment.
Pendant tout le temps que nous étions restés au bar, elle ne parla pratiquement pas ; sinon pour répondre laconiquement à des questions de son mari ou aux miennes. Elle prit un jus d’orange, tandis que Lyes commanda une bière et moi une autre (manière de me donner un peu d’aplomb).
Au bout d’un moment, Lyes se leva et nous laissa seuls Leila et moi. J’étais très gêné et ne savais pas comment entamer la discussion avec la elle. C’est en fait elle, qui au bout de quelques secondes, se leva me tendit la main et me força à la suivre.
- Où se trouve ta chambre ? fit-elle.
- Au fond du couloir, répondis-je presque automatiquement.
Elle m’entraîna vers le fond du couloir et arrivés devant ma chambre, je m’arrêtai pour la lui indiquer.
- Qu’est-ce que tu attends pour ouvrir ? fit-elle d’une voix moqueuse.
J’ouvris la porte ; elle s’engouffra la première dans la chambre et me prit par la main pour que j’y entre au plus vite. Nous nous retrouvâmes face à face ; ni elle ni moi ne parlâmes. Au bout de quelques secondes, je me secouai et décidai de reprendre la situation en main. Je tendis les bras pour l’attirer contre moi. Elle se laissa faire, contente que ce soit moi qui conduise maintenant la danse. En la serrant très fort contre moi, je sentais son cœur battre la chamade.
Je venais de comprendre qu’en fait elle était très émue et se comportait de manière provocante pour se donner une contenance, qu’en réalité elle n’avait pas. Elle était perdue et craignait ce qui allait se passer. Pour la rassurer je me mis à lui parler doucement à l’oreille de l’effet qu’elle me faisait ; de sa beauté ; de sa situation qui me paraissait exceptionnelle. Je lui dis qu’il n’était pas question pour moi de faire l’amour avec elle, si elle ne le voulait pas et qu’elle n’en éprouvait pas le désir.
Je lui dis que je la trouvais très courageuse d’accepter le deal qu’elle avait passé avec son mari. Et même si elle ne le faisait que dans le seul but de préserver une bonne situation matérielle, c’était très courageux de sa part d’accepter le fait accompli d’un mari qui n’en était pas un. Tout en lui parlant ainsi à l’oreille je la gardais serrée contre moi en promenant ma main sur sa nuque et en ébouriffant ses cheveux blonds. Je sentais la chaleur de son corps fin et souple comme une liane, à travers le tissu de sa longue robe. Bizarrement, je n’étais pas excité. Du moins pas encore. Tout ce que je ressentais, c’était le besoin de la rassurer pour qu’elle prenne confiance et qu’alors elle s’offre à moi sans restriction et surtout sans que cela soit pour elle une obligation.
J’avais cette prétention de croire que je pouvais réellement l’intéresser et créer un tel désir en elle, qu’elle allait s’offrir à moi, indépendamment du deal qu’elle avait passé, quelques heures auparavant, avec son mari. Au bout de quelques instants je sentis que le rythme de son cœur était redevenu normal et que sa respiration était moins saccadée. Je n’arrêtais pas pour autant mes caresses ; je ne fis que changer d’endroit à caresser. Après sa nuque, je promenai ma main sur son dos, tout en la maintenant serrée contre moi. Tout le haut de son dos était nu sous sa robe de soirée. La douceur de sa peau commençait à faire de l’effet sur moi. Je sentais comme une chaleur pénétrer doucement en moi et aller se réfugier dans mon bas ventre. Mon sexe commençait à grossir et faire une bosse qui devenait énorme sur le devant de mon pantalon.
Elle s’aperçut immédiatement du changement et au lieu de retirer son ventre, elle se mit au contraire à le faire bouger de manière à ce qu’il frotte de façon encore plus intime contre mon sexe. Inutile de décrire l’effet que ce simple mouvement de son ventre avait sur mon excitation. Elle devenait insoutenable. Je me mis à la serrer encore plus fort, tout en accompagnant le mouvement de son ventre contre mon sexe par un mouvement analogue de mes hanches. Je lui susurrai à l’oreille qu’elle m’excitait tellement que si je ne me retenais pas, j’allais la violer là, tout de suite. Elle eut un petit rire, éloigna sa tête de quelques centimètres pour pouvoir me regarder dans les yeux et me dit, provocante :
- Qu’attends-tu ?
J’arrêtai mes caresses et lui pris le visage entre mes mains pour l’embrasser sur la bouche. J’ai déjà parlé de sa bouche gourmande et sensuelle ; le baiser, d’abord léger, que je lui appliquai confirma cette sensation que c’était un véritable instrument de torture pour mes sens. C’était comme si je recevais une décharge électrique, certes légère, mais ô combien intense. Elle ne se contenta pas de répondre au petit baiser que je voulus initialement lui donner ; elle m’attrapa par la nuque et maintint ma tête de manière à ce que le petit baiser se transforme en un autre, beaucoup plus torride et mouillé.
J’ai souvent été embrassé par des femmes ; j’ai reçu des baisers de toutes sortes : des plus anodins à ceux qui donnent l’impression d’être pris dans un violent maelstrom et dont on sort complètement lessivé, tant par leur fougue, leur durée, leur intensité et le rôle joué par la langue. J’ai connu des baisers qui étaient des actes sexuels qui se suffisaient à eux-mêmes. Mais le baiser que m’avait donné Leila, en ce début de notre relation, dépassait en force et en intensité tout ce que j’avais connu jusque là. Elle avait une façon bien à elle de coller ses lèvres aux miennes - des lèvres, fermes, douces et élastiques - sans laisser un seul espace de libre. On aurait dit des ventouses, mais des ventouses d’une douceur, d’une chaleur et d’une sensualité infinies.
Elle me forçait à ouvrir les dents pour laisser passer sa langue et aller à la recherche de ma salive et de ma langue. Elle venait affronter ma langue dans ma bouche pour lui imposer un duel, qu’elle était sûre de remporter haut la main; elle lui montait dessus, l’enroulait, s’en éloignait légèrement pour mieux revenir à l’assaut. Sa langue avait pris totalement possession de ma bouche. Au bout d’un moment je décidais de riposter et d’envoyer ma langue à l’assaut de sa bouche. Profitant d’un moment de répit, où elle devait reprendre sa respiration, j’envoyai ma langue attaquer la sienne dans sa bouche. Ce fut un duel épique, où tour à tour nos langues se frottaient l’une à l’autre, se titillaient et se séparaient pour mieux revenir. Elles passaient d’une bouche à l’autre, ramassant au passage des quantités de nos salives qui se mélangeaient et que nous buvions avec délectation.
Le baiser (ou plutôt la série de baisers) dura une éternité et nous mena au bord de l’asphyxie. Nous nous arrêtâmes, à bout de souffle. J’éloignai mon visage du sien pour la regarder et voir où elle en était. Elle m’envoya un éclatant sourire, qui était une invitation à continuer. Je la repris dans mes bras pour que son corps épouse le mien ; elle était totalement collée à moi, frottant doucement son ventre contre la bosse que faisait mon sexe sur le devant de mon pantalon. J’étais aux anges.
Je voulais la déshabiller pour admirer sa nudité. Elle se laissa faire et m’aida même à la débarrasser de sa longue robe de soirée. Elle resta un moment avec la petite chemise de nuit noire qu’elle portait sous sa robe. Elle lui arrivait à mi-cuisses et la moulait tellement qu’on dirait qu’elle était nue. Elle était tellement belle et superbement galbée. D’une voix chevrotante, tant j’étais excité, je lui demandai d’enlever et sa chemise et tout le reste. Elle s’éloignait de quelques centimètres et en un tour de main, elle ôta sa chemise, le mignon soutien-gorge noir à balconnets qui mettait en valeur sa merveilleuse poitrine et ses seins fermes et blancs et la petite culotte, en soie noire, qui cachait le paradis auquel je voulais accéder au plus vite.
Une vraie merveille s’offrit à mes yeux exorbités. Venus toute entière était là devant moi, belle et offerte, qui semblait très fortement apprécier l’effet que sa nudité avait sur moi.
- Je suis belle, n’est-ce pas ?
- Plus que ça ! répondis-je haletant. Tu es magnifique. Je ne comprends pas que ton mari refuse un tel don du ciel. Il est vraiment con ! Mais tant mieux pour moi !
Je l’ai enlacée et soulevé du sol pour la poser sur le grand lit à deux places qui trônait dans la chambre. Elle resta ainsi allongée sur le dos, me laissant tout le temps d’admirer son corps et toute son intimité. Contrairement à ce que je pouvais penser initialement, il n’y avait en elle aucune fausse pudeur. Elle savait qu’elle était belle et voulait que je la regarde. Elle savait l’effet qu’elle me faisait et en jouait en me laissant admirer toutes les parties de son corps qui restaient d’habitude inaccessibles aux regards. Elle avait ouvert légèrement ses cuisses pour me laisser admirer sa chatte, totalement épilée. Elle avait le mont de vénus bombé et brillant ; il me paraissait très doux et ferme. Ses grandes lèvres, d’une couleur un peu plus sombre que le reste de sa peau, étaient longues et dodues. Elles me faisaient penser à deux carpelles (ou sections) d’oranges bien juteuses, que j’avais envie de mordre pour en boire le jus.
Les grandes lèvres entrouvertes laissaient apparaître de petites lèvres d’un rouge très vif, brillantes d’humidité. Le reste n’était pas accessible à mon regard concupiscent ; mais mon imagination pouvait deviner ce qui se cachait : un clitoris petit, bien formé et ferme et un vagin étroit, élastique, plein de mouille et brûlant de désir.
Je ne saurais décrire l’état d’excitation extrême dans lequel m’avait mis ce magnifique corps nu et offert. Je me déshabillais en un tour de main, bien décidé à assouvir le désir bestial qui me tenaillait. La belle suivait avec intérêt le strip-tease que j’étais entrain de réaliser à toute vitesse. Elle semblait apprécier ce qu’elle voyait : il faut dire que je ne suis pas mal de ma personne : sans être réellement beau, j’étais grand et bien charpenté. J’avais un corps de sportif, tout en muscle fins. Mes conquêtes féminines m’avaient souvent affirmé que mon corps les faisait fantasmer et emportait leur imagination vers un merveilleux monde plein d’érotisme torride.
Quand je me débarrassai de mon slip et qu’elle se trouva soudainement en face d’un immense sexe dressé comme un glaive prêt à la pourfendre, elle eut une exclamation de surprise.
- Il ne pourra jamais pénétrer en moi ! il est trop grand ! tu vas m’éclater la vulve !
- Ne t’en fait pas, lui répondis-je ! Je te garantis qu’une fois que tu l’auras essayé, tu vas l’adorer et tu ne pourras plus t’en passer !
Tout en plaisantant, je vins m’allonger près d’elle pour l’embrasser et la caresser. Je voulais savoir ce qu’elle voulait faire : se faire dépuceler tout de suite, tel qu’il était prévu ou alors me laisser lui faire l’amour à ma façon, de manière qu’elle prenne le plus de plaisir possible et que cette nuit devienne pour elle la plus belle de sa jeune vie.
Sans attendre sa réponse, je me mis à l’embrasser partout : tendrement sur le front, les joues, les yeux, le menton ; plus voluptueusement sur la bouche et surtout sur le cou, les épaules, entre ses seins, à l’intérieur de ses aisselles. Elle semblait aimer et commençait à se trémousser tout en me caressant la tête. Je m’occupais un moment de ses seins que j’embrassai, tétai et mordillai. Elle avait les tétons extrêmement sensibles. Elle aimait que je les caresse, les palpe et les enroule doucement entre mes doigts. Elle poussait de petits gémissements, à peine audibles au début, puis plus de plus en plus forts et saccadés.
Tout en continuant à m’occupait de ses seins, j’envoyai ma deuxième main explorer le reste de son corps: je caressai doucement son ventre, son bas ventre et m’arrêtai un moment sur son pubis, brillant, bombé et d’une fermeté et d’une douceur infinies. Elle arrêta un moment de gigoter et se crispa un peu en sentant mes doigts s’approcher de sa chatte. Je posai un doigt entre ses grandes lèvres, fermes et élastiques, et le fis aller et venir pendant un moment le long de la fente. Très vite, je sentis que sa chatte était entrain de mouiller ; elle commençait même à couler.
Je poussai mon doigt vers les petites lèvres brillantes d’humidité et le fit pénétrer légèrement à la recherche de son clitoris. Je le trouvai assez facilement : il était petit, ferme et super sensible. Dès que je le touchai, Leila se tendit et releva les hanches pour me faire comprendre qu’elle aimait cette caresse. Je me décidai alors de la faire jouir avec ma bouche, en lui faisant un cunnilingus d’enfer. Je me plaçai au bas du lit, lui fit relever les jambes qu’elle posa sur sa poitrine, et posai ma bouche sur les grandes lèvres de sa chatte. Immédiatement, Leila remonta ses hanches pour garder un contact encore plus étroit avec ma bouche. Elle me prit fermement la tête pour l’empêcher de quitter l’endroit. Ma bouche se mit à embrasser, lécher et sucer cette chatte, au superbe goût légèrement salé et acidulé et à l’odeur de vanille. J’étais comme ivre, ivre de son jus et de son parfum. Avec la langue, je titillai de temps en temps son clitoris que j’essayai d’attraper avec les lèvres et les dents. Chaque fois que j’y arrivai, le corps de ma belle se tendait, ses hanches se levaient et elle poussait un petit cri de satisfaction.
Elle ne parlait pas ; elle était toute à son plaisir de découvrir des sensations encore inconnues pour elle. Elle se mit soudain à gigoter plus fort et avec ses mains forçait ma tête à bouger à un rythme qui lui convenait le mieux. Je sentais qu’elle n’allait pas tarder à jouir et j’en étais heureux. J’essayais de faire pénétrer ma langue au plus loin dans son vagin, comme si je voulais la dépuceler. Elle aimait et faisait remonter et descendre ses hanches au même rythme que celui de ma langue à l’intérieur de sa chatte. Au bout d’un long moment, ses gémissements s’intensifièrent et devinrent de plus en plus saccadés et sa respiration plus rapide. Elle se crispa, poussa un long râle et déchargea dans ma bouche.
Tout son corps se détendit ; elle relâcha tous ses muscles et s’affaissa au plus profond du lit. Je sortis ma tête d’entre ses cuisses et vint m’allonger près d’elle en quémandant un regard et un sourire. Au fond de moi, je voulais qu’elle me remercie de lui avoir donné du plaisir. Elle resta un long moment les yeux fermés, reprenant sa respiration et ses esprits. Quand elle ouvrit les yeux, ces derniers brillaient de mille feux et le sourire lumineux qu’elle m’envoya me fit comprendre qu’elle était vraiment heureuse.
- Je t’aime! fit-elle dans un souffle.
Elle n’était certainement pas tombée amoureuse de moi aussi vite, mais j’étais sûr qu’au moment où elle disait cela, elle était sincère. Je l’ai reprise dans mes bras en lui susurrant à l’oreille que moi aussi je l’aimais et que je l’aimerai encore plus quand je lui aurai fait l’amour et qu’elle m’appartiendra.
- Immédiatement ! fit-elle, en me donnant un léger baiser sur la bouche. Dépucelle-moi ! Je veux sentir ton engin me pénétrer et m’éclater l’hymen ! D’un côté, j’ai peur que tu me fasses très mal et que je n’aime pas ; d’un autre j’ai hâte de le sentir en moi et de devenir une vraie femme. Promet-moi de ne pas me faire mal.
- N’ai pas peur, même si je te fais un peu mal, tu verras, ce sera tellement bon que tu en redemanderas.
J’étais tellement excité que mon sexe avait pris des proportions monstrueuses. Il était tellement tendu qu’il me faisait mal. Il lui fallait absolument défoncer cette superbe chatte offerte. Je lui dis que j’allais lui faire l’amour. Elle fit oui d’un imperceptible mouvement de tête. Je me positionnais entre ses jambes, les lui fis écarter et relever de manière à avoir un accès direct à sa chatte, positionnai le gland de mon sexe entre les grandes lèvres que j’ouvris avec mes doigts. Initialement, j’étais décidé à y aller franchement et à la dépuceler brutalement, d’un seul coup de reins.
Mais comme je sentais qu’elle avait peur et qu’elle était trop crispée, j’ai changé d’avis et m’y pris avec plus de douceur. Au lieu de la pénétrer directement, je me mis à lui caresser la chatte avec le gland de mon sexe. Je fis monter et descendre mon engin le long de la fente en faisant pénétrer de temps en temps le gland entre les petites lèvres pour aller titiller le clitoris de ma belle. Elle adorait ce que je lui faisais ; elle le montrait en fermant les yeux, en poussant de petits gémissements qui ressemblaient à des ronronnements de chatte heureuse et surtout en bougeant lentement ses hanches pour accompagner le mouvement de mon manche à l’entrée de son vagin.
De temps en temps, je poussai l’engin à l’intérieur pour aller cogner sur son hymen. A ce moment je la sentais qui se crispait et ne se rassurait qu’une fois qu’il revenait à l’entrée. D’un côté elle craignait le moment fatidique de la déchirure de son hymen, d’un autre elle l’espérait et elle l’attendait impatiemment. Je continuai à jouer au même jeu pendant un temps, de manière à ce qu’elle se rassure et reste détendue, croyant que je continuerai à ne pas forcer le chemin, jusqu’à ce qu’elle m’invite elle-même à le faire. Et puis au moment où elle ne s’y attendait plus, je la pénétrai profondément, faisant éclater au passage la fine membrane de son hymen. Elle poussa un grand cri de douleur en me plantant ses ongles dans le dos. Je restai un moment sans bouger au fond de son vagin.
Je ne repris le mouvement de va-et-vient que quand la douleur était devenue supportable : entre temps je me mis à l’embrasser doucement et à lui murmurer des mots tendres pour la calmer. Quand je me remis à bouger, c’était tout doucement, de manière à lui faire le moins mal possible. Mon engin allait et venait lentement au fond de son vagin en faisant très attention à s’arrêter avant d’atteindre la blessure pour ne pas réveiller la douleur. En très peu de temps, elle oublia sa douleur pour se concentrer sur le plaisir que lui procurait le mouvement de mon engin qui allait et venait et qui frottait contre les parois de son tunnel. Elle ressentait la force et la chaleur de mon sexe, ainsi que sa douceur. Elle commençait à gémir de plaisir et à parler. C’était la première fois qu’elle parlait pendant qu’elle prenait du plaisir. Elle me tenait fermement par les hanches, comme si elle avait peur que je sorte et l’abandonne sans l’avoir faite jouir.
- Continue comme cela ! C’est bon ! C’est très bon ! Ne t’arrête pas ! Plus vite ! plus vite ! plus fort ! plus vite ! Je vais jouir ! je vais jouir tout de suite ! Je jouiiiis !
Pendant que je continuais à la pilonner, avec un ahanement de bûcheron et sans plus me soucier de la douleur qu’elle pouvait ressentir et qu’en fait elle ne ressentait plus, noyée qu’elle était par le plaisir, elle explosa dans un immense râle de jouissance et déchargea une quantité impressionnante de mouille. Le violent va-et-vient de mon sexe dans son vagin inondé de mouille produisait maintenant un clapotis d’enfer, qui ajoutait encore plus d’intensité à mon excitation. Je sentais que moi aussi j’étais sur le point de jouir. Mais je ne voulais pas encore le faire. Je voulais donner à mon amante une autre jouissance. Je ralentis donc le mouvement de manière à refouler le flot de sperme qui voulait jaillir et me remis à aller et venir, à un rythme beaucoup plus lent, dans la chatte de Leila. Elle ne tarda pas à sortir de la torpeur dans laquelle l’avait plongée sa première jouissance et à sentir une autre montée de désir l’envahir. Elle ouvrit les yeux pour me regarder la pilonner, me fit un grand sourire et s’accrocha de nouveau à ma taille pour me signifier de ne pas m’arrêter.
- C’est tellement bon ! J’ai encore envie de jouir ! C’est merveilleux ! Ne t’arrête pas ! Fais-moi monter au septième ciel ! J’adore ton zob ! J’aime le zob ! J’aime être baisée ! Baise-moi ! Baise-moi ! Plus vite ! Plus fort ! Encore ! Je sens monter l’orgasme ! Je vais jouir ! Je jouiiiis !
Elle eut effectivement un deuxième orgasme, aussi fort que le premier. Moi aussi, je n’y tenais plus et il fallait que je décharge. Je sentais monter en moi la jouissance ; elle arriva très vite et très fort, tel un torrent impétueux. Dans un râle de mourant, j’éjaculai plusieurs giclées d’un sperme épais et brûlant, qui allèrent se répandre dans le fond du vagin de Leila et dont une partie sortit à l’extérieur, expulsée par le va-et-vient de mon engin. J’étais exténué et heureux. Je m’affalai sur ma belle et nous restâmes ainsi plusieurs minutes à reprendre notre souffle et à apprécier ce fort moment de bonheur.
Je me relevai au bout d’un moment pour me placer à côté d’elle et la regarder. Elle était tellement belle ainsi, dans son impudique nudité et avec son air de lionne repue et heureuse. Elle avait ouvert les yeux et me regardait avec tendresse. Exactement de la même manière que moi je la regardais.
- Je suis sûre d’être tombée amoureuse de toi ! C’est toi que j’aurai dû épouser, pas Lyes. Lui il ne pourra jamais me donner le bonheur que tu viens de m’offrir. Je veux que tu restes avec moi ; que tu ne quittes jamais.
- Moi aussi, je voudrai te garder. Tu es si belle, si sensuelle. Tu peux me croire, je ne vais pas te lâcher aussi facilement. Je vais m’accrocher à toi comme un aimant ! Même ton mari ne pourra rien faire pour m’éloigner de toi ! Il est maintenant temps de dormir.
Elle ne mit pas longtemps à s’endormir. Elle dormit serrée contre moi, un sourire béat sur les lèvres. Je passai une grande partie de la nuit à veiller sur le sommeil de ma belle, en faisant attention à ne pas trop bouger pour ne pas la réveiller. Ce n’est que très tard au petit matin que j’ai pu plonger, moi aussi, dans un sommeil rempli d’images de ma Leila. C’est la sonnerie du téléphone de la chambre qui nous réveilla, aux alentours de huit heures. Lyes appelait pour nous avertir qu’il avait commandé un copieux petit déjeuner et qu’il allait nous l’apporter dans la chambre. Cela n’eut pas l’air d’étonner Leila. Elle se leva promptement, et dans sa magnifique nudité, elle alla déverrouiller la porte. Elle revint très vite se remettre au lit, et se serra contre moi et entreprit de m’embrasser et de me caresser partout : sur le visage, le cou, la poitrine, le ventre et même le sexe qui commençait à avoir des émois et à s’exciter.
Nous n’eûmes pas le temps d’aller plus loin ; Lyes frappa à la porte et Leila lui dit d’entrer. La porte s’ouvrit laissant passer un chariot chargé de trois petits copieux déjeuners, que poussait le mari de ma belle. Il était vêtu d’une fine robe de chambre en soie (une espèce de kimono asiatique) qui mettait en valeur un corps svelte et sportif et qui accentuait cette impression de féminité qui m’était déjà apparue la veille. Il ne semblait nullement gêné par la situation. Il semblait même s’en amuser.
- Alors les tourtereaux, la nuit s’est bien passée ?
Ni moi, ni Leila ne répondîmes. Leila était assise en haut du lit, adossée au mur de la chambre contre un oreiller moelleux qu’elle avait posé là, pour éviter le contact direct de son dos nu contre le mur. Elle avait remonté la couette de manière à cacher sa poitrine nue. Rapidement la couette descendit sur ses cuisses, laissant ses merveilleux seins à l’air libre. Cela ne semblait pas la gêner outre mesure. Moi-même j’avais fait la même chose en m’adossant contre le mur pour pouvoir avaler ma part de petit déjeuner à l’aise. Lyes lui, était assis au bord du lit, plus bas que nous. Nous mangeâmes ainsi dans un silence un peu gêné, mais de très bon appétit, au moins pour Leila et moi.
- Je ne t’avais pas menti quand je t’avais assuré que c’était une fille merveilleuse, fit Lyes, plus pour détendre l’atmosphère que pour rappeler une vérité.
- Elle est plus que merveilleuse, m’entendis-je répondre. Je ne comprends pas comment un homme peut ne pas tomber sous son charme et la vouloir toute à lui.
Lyes rougit légèrement au reproche que je venais de lui faire et haussa les épaules, comme pour dire, que ce n’était pas de sa faute si la nature l’avait fait comme cela. Il n’aimait que les hommes et il n’y pouvait rien. La seule chose qui comptait pour lui, c’était de sauver la face et, marginalement que Leila, qu’il appréciait beaucoup, n’en souffre pas trop. Il voulait qu’elle ait des enfants, de préférence avec moi, qui porteront son nom et qui deviendront ses héritiers aux yeux de tous.
Leila qui écoutait notre dialogue sans broncher, mais le visage fermé, se mit soudain à me caresser sous la couette en regardant son mari avec effronterie. Elle savait qu’il comprenait qu’elle était entrain de me masturber sous la couette. Il resta de marbre. Elle voulu aller plus loin dans la provocation et tira d’un coup la couette pour dévoiler mon engin dressé comme un mât vers le plafond de la chambre. J’étais très gêné, mais laissais faire. La situation, même gênante, ne m’avait pas fait débander ; au contraire, le contact de sa main si douce, qui faisait des allers-retours sur mon manche depuis le gland jusqu’au bout de la hampe, était tellement agréable que l’excitation allait crescendo. Je surveillais Lyes qui regardait le spectacle et semblait subjugué. Je ne sais si c’était la situation qui le perturbait où si c’était mon sexe qui le mettait dans un état second. Il semblait perdu et ses yeux se voilaient imperceptiblement, comme s’il pensait à quelque chose de particulier ; chose qui devait être très agréable.
Leila ne s’arrêta pas en si bon chemin dans la provocation : elle lança un regard salace à son mari et se mit à embrasser et lécher mon sexe avec entrain. J’étais au comble de l’excitation. Au bout d’un moment elle ouvrit la bouche et y fit pénétrer le gland qu’elle se mit à téter goulûment, tout en jetant de temps en temps un regard sur son mari, qui restait toujours immobile, le regard perdu. Elle se mit ensuite à faire aller et venir sa tête de manière à faire faire un va-et-vient torride à mon sexe. J’étais tellement excité que j’ai dû arrêter le mouvement de sa tête pour ne pas éjaculer dans sa bouche. Elle s’arrêta un moment, puis reprit de plus belle. Elle ne s’arrêta que sur mon insistance, parce que je ne voulais pas jouir dans sa bouche.
- Ça c’est un beau zob ! dit-elle à son mari sur un ton virulent. Ce n’est pas comme celui de ton ami Mahmoud ! N’est-ce pas ? Tu aimerais bien qu’il s’occupe de ton petit cul ! Et bien non ! Il est à moi ! Et rien qu’à moi ! Regarde le bien, je vais lui demander de s’occuper de mon cul !
Et puis se tournant vers moi, elle me demanda de l’enculer. Je me trouvais dans une situation paradoxale. D’un côté je savais pertinemment que Leila me demandait de l’enculer uniquement pour punir son mari de l’avoir manœuvrée, en lui faisant croire qu’il était amoureux d’elle. D’un autre côté, je ne croyais pas qu’elle voulait vraiment faire l’amour de cette façon : la sodomisation ne devait pas être, du moins pas encore, l’un de ses fantasmes érotiques. Je me promettais bien de lui faire aimer la chose, mais je savais que cela allait prendre un peu de temps. Le temps de s’habituer à l’idée, puis d’essayer une fois, puis une autre, puis encore une autre, jusqu’à finir par apprécier et, plus tard, à aimer vraiment.
Je ne voulais donc pas la sodomiser dans ces conditions. Je lui dis à l’oreille de se calmer et que si elle voulait vraiment faire l’amour devant son mari, j’allais la baiser à la levrette. J’étais sûr qu’elle allait apprécier et que cela fera mal à son mari de la voir jouir autant devant lui.
Elle se mit immédiatement en position, à quatre pattes, la tête enfoncée dans l’oreiller et les fesses relevées de manière à être au niveau de mon manche. Tout en jetant un regard furtif à Lyes qui ne bronchait toujours pas, je me mis derrière ma belle, pris mon zob dans la main et le guidai vers la fente de sa chatte. Je lui caressai légèrement les grandes lèvres avec mon sexe pour l’exciter et me rendit compte que c’était déjà fait et qu’elle mouillait très fort. J’introduisis le gland jusqu’à l’entrée du vagin et d’une forte poussée des hanches, la pénétrai brutalement jusqu’au fond. Elle poussa un cri de douleur, au moment où mon sexe raviva la blessure encore fraîche de son hymen, mais se reprit très vite, ne voulant montrer à son mari que de la jouissance. J’entrepris de la piner en force tout en faisant attention à ne pas trop lui faire mal.
Elle se mit à gémir de manière ostentatoire pour montrer à son mari son plaisir de se faire piner par un homme, un vrai. Au début, c’était certainement du chiqué ; elle faisait semblant. Puis petit à petit, je sentis qu’elle prenait vraiment du plaisir et que ce dernier allait crescendo. Ses gémissements devenaient moins bruyants mais plus intenses ; sa respiration était de plus en plus saccadée ; elle commençait à parler avec des mots et des phrases incompréhensibles, mais qui signifiaient que je devais continuer à la piner comme cela et à lui donner du plaisir. Elle avait oublié jusqu’à la présence de son mari. Elle était dans son plaisir et voulait en profiter au maximum. Moi aussi j’avais oublié la présence du mari et ne m’occupait plus que de faire jouir ma belle Leila.
Je la tirai de plus en plus fort, tout en m’occupant de lui palper les seins. Elle aimait que je lui caresse les seins à tour de rôle, pendant que mon zob s’occupait de sa chatte.
- Oui ! Oui ! Continue ! Tire-moi comme une chienne ! Va jusqu’au fond de ma chatte ! Fais y rentrer tes couilles ! Ecrase-moi les seins ! J’aime ! J’aime ! J’adore ! Ouiiiiii !
Elle eut un orgasme impressionnant : un râle qui dura une éternité, de la bave qui sortait de sa bouche en torrents, le corps tendu comme un arc et une chatte qui se remplit d’une énorme quantité de mouille !
- Ejacule en moi mon chéri ! Je veux que tu me remplisses de ton foutre ! Mais laisses-en un peu pour ma bouche ! J’ai soif, je veux boire du sperme.
Je ne mis pas longtemps avant de jouir à mon tour et d’envoyer une grosse quantité de sperme dans son vagin. Je sortis très vite de son tunnel pour lui offrir à boire les giclées qui restaient. Elle se retourna et présenta sa bouche largement ouverte devant mon sexe d’où jaillit le restant due foutre. Elle avala goulûment et se lécha les babines en narguant son mari qui se tenait maintenant debout devant le lit.
Il s’était levé pour mieux regarder la scène. Il ne quittait pas des yeux mon sexe qui malgré la forte éjaculation était encore debout. Leila comprit très vite que ce qui intéressait son mari, ce n’était pas ce qu’elle venait de faire avec moi, cela il semblait s’en moquer totalement, mais mon zob dont les fortes dimensions l’impressionnaient et l’excitaient. Elle se mit en colère, me prit le sexe d’une main et recommença à me lécher et sucer. Je me remis à bander comme un âne. C’est sûr que c’est l’incongruité de la situation qui m’excitait autant.
Leila faisait maintenant rentrer mon gourdin jusqu’au fond de sa gorge. Elle s’aidait de deux mains ; la première pour caresser mes couilles l’autre pour accompagner la fellation, en me masturbant. J’étais aux anges. Mais tout à coup elle s’arrêta, regarda son mari et lui dit d’un ton où il n’y avait plus de colère :
- Tiens ! Je te l’offre ! viens le sucer !
J’étais estomaqué. Leila voulait que son mari vienne prendre sa place et me sucer, comme si j’étais son amant. Je n’ai pas de préjugés spéciaux contre les homosexuels, mais naturellement, je n’avais aucune attirance envers eux. J’opposais donc une petite résistance à ce qui était entrain de se passer, tout en sachant que j’allais rapidement céder à la volonté de la belle Leila.
Lyes ne se fit pas prier ; et comme s’il n’attendait que cela, il vint prendre la place de sa femme et entrepris de me faire une fellation des plus torrides. Au début, j’avais cru que j’allais débander, tant la chose ne m’intéressait pas. C’était sans compter sur le savoir-faire de Lyes. Il suçait comme une femme ; j’allais même écrire : mieux qu’une femme. Il savait exactement ce qu’il fallait faire, comment utiliser sa langue pour accroître l’excitation, comment écarter ses dents pour qu’elles ne mordent pas le pénis, comment s’aider de ses mains pour caresser et les couilles et la partie de la hampe qui n’était pas dans la bouche, comment faire entrer le manche jusqu’au fond de sa gorge, sans déclencher le réflexe de vomissement.
Leila ne resta pas à ne rien faire. Elle participa à l’opération en se caressant doucement les seins et la chatte, et en me fixant droit dans les yeux pour me communiquer son excitation et le plaisir qu’elle prenait à se masturber pendant que son mari me faisait une pipe. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle et moi jouissions ensemble : moi en en éjaculant dans la bouche et la gorge de Lyes qui avala tout le sperme avec délectation ; elle en déchargeant dans sa main qu’elle me tendit pour lécher. Ce que je fis avec plaisir, tant son jus était délicieux.
Lyes, me regarda avec des yeux suppliants dont je ne compris pas tout de suite la signification. C’est Leila qui m’expliqua à l’oreille qu’il voulait que je l’encule pour que lui aussi ait sa part d’orgasme.
- Vas-y encule le ! ordonna-t-elle.
J’avais entre-temps débandé. J’avais eu ma part de plaisir et mon sexe était maintenant repu. Et puis l’idée de sodomiser un homme ne me branchait absolument pas. Je le dis à Leila. Cela ne l’arrêta pas pour autant. Elle se tourna vers son mari qui était encore allongé sur le lit, délaça le cordon de sa robe de chambre, écarta les pans de cette dernière et dénuda la poitrine et les cuisses de Lyes. Je m’aperçus qu’il avait une belle peau blanche et luisante, sans aucune trace de poils. Il était épilé de partout : les aisselles, la poitrine, les bras, les pubis et les jambes. Il avait un tout petit sexe, qui en ce moment était en érection, mettant en évidence son excitation.
Elle le fit se retourner sur le ventre de manière à exposer ses fesses qui étaient elles aussi blanches et luisantes, comme tout le reste de son corps. Il avait un petit cul bien rond qui paraissait très ferme. Leila, comme si elle avait fait cela toute sa vie, se mit à caresser les fesses de son mari, faisant de temps en temps pénétrer deux doigts dans la raie, puis à l’intérieur de l’anus de l’homme. Pendant qu’elle opérait, elle me regardait droit dans les yeux, pour me communiquer sa volonté. Son mari semblait apprécier les caresses et surtout les doigts qui fouillaient son cul. Au bout de quelques minutes, elle m’ordonna de prendre sa place et de doigter son mari.
Je fis ce qu’elle disait. Je me mis à caresser les fesses de l’homme, qui étaient, il faut bien l’avouer, très douces et très fermes. Leila me demanda d’utiliser ma salive pour lubrifier l’anus et l’entrée du boyau. Lyes qui n’attendait que cela se mit en position de me présenter son cul en se mettant à quatre pattes sur le bord du lit et en remontant très haut ses hanches. Je mis un peu de salive sur mes doigts et entrepris de lubrifier l’anus. Je m’y repris plusieurs fois avant d’atteindre un résultat satisfaisant. Entre-temps j’avais recommencé de bander, même si ce n’était pas avec la même force que tantôt.
La coquine de Leila, s’était positionnée derrière moi et s’était mise à me caresser le dos avec ses seins, tout en envoyant sa main droite vers mon sexe pour le faire bander plus fort. Elle me caressa si bien de ses seins et de sa main que la petite érection de départ devint une vraie bandaison de mec assoiffé de cul.
- Baise-le maintenant, ordonna-t-elle !
Ce que je fis, sans plus attendre. Je me plaçai derrière l’homme, positionnai le gland de mon gourdin devant l’entrée du cul et d’un coup brusque l’enfonçait dans le boyau. Il pénétra sans aucune difficulté jusqu’à ce que mes couilles vinrent buter contre ses fesses. Même si l’anus était ouvert, il restait encore très élastique et moulait parfaitement toute la hampe de mon sexe. La sensation était assez agréable ; même si elle était très différente de celle que donnait un cul de femme.
Lyes lui n’avait pas ce genre de réflexion ; tout ce qui l’intéressait c’était ce gros zob qui était entrain de le piner avec force. Au début, il était resté silencieux, puis petit à petit, il s’était mis à gémir et à bouger ses hanches de manière à accompagner mes coups de boutoir. Je ne voyais pas son visage, mais j’étais convaincu qu’il était illuminé de bonheur. Je le sentais à sa manière de gémir de plaisir et à son souffle court et saccadé. Il ne parlait pas. Jusqu’au moment où je sentis qu’il allait jouir parce que ses gémissements devenaient plus forts, plus rauques et plus rapides. Et tout à coup, il se mit à crier :
- Ahhhhh ! Lâche ton foutre dans mon cul. Je vais jouir ! Déverse ton sperme ! Tu me donneras ton zob pour que je le suce ! je vais le nettoyer avec ma bouche ! Je jouiiiiis !
Je lâchai le peu de sperme qui me restait dans le cul de Lyes qui avait maintenant relâché tous ses muscles et s’était affalé sur le lit, m’entraînant avec lui. Je sortis vite mon sexe de son cul et me mis debout. Il se retourna, me prit par la main pour que je ne m’éloigne pas de lui, se mit à genoux devant moi et entreprit de me nettoyer le zob, qui était devenu maintenant tout mou, avec sa bouche et sa langue. Il avala tout avec délectation. Quand il eut terminé, il me lança un regard reconnaissant, avec sur les lèvres un sourire de béatitude, comme s’il venait de vivre un vrai moment d’extase.
J’avais un peu honte de moi et de ce que je venais de faire. Mais en voyant le sourire de bonheur qui illuminait le visage de Leila, assise toujours nue sur le bord du lit, je me sentis heureux. Heureux d’avoir rencontré cette femme, qu’hier encore je ne connaissais pas et dont j’étais tombé éperdument amoureux. Heureux d’avoir été son premier homme.
Notre histoire à tous les trois continua tout le temps que dura mon séjour professionnel dans l’hôtel - dix jours – qui a coïncidé avec celui du couple. Leila passa toutes les nuits suivantes dans ma chambre. Nous y avions fait l’amour comme des bêtes toutes ces nuits là. Chaque matin Lyes nous rejoignait avec son chariot à petit déjeuner et participait à nos jeux amoureux. Je dois à la vérité de dire que j’ai fini par aimer son petit cul et sa manière un peu honteuse de quémander sa part de plaisir, même s’il ne recevait en fait que ce que voulait bien lui laisser Leila.
Pendant ces dix jours, je n’avais travaillé que quelques après-midis. Je laissai la responsabilité du chantier à un collaborateur qui était sur place en permanence ; je n’intervenais que rarement. Cela me laissait du temps pour vivre pleinement mes aventures amoureuses. Nous rentrâmes à Alger par route, dans le luxueux quatre/quatre de Lyes. C’était lui qui conduisit pendant tout le trajet ; pendant que Leila et moi nous nous prélassions à l’arrière du véhicule en flirtant, plaisantant et, deux fois de suite en faisant l’amour pendant que le véhicule roulait. Arrivés à Alger, Leila et son mari rejoignirent la villa qu’ils occupaient dans un quartier chic de la banlieue ouest. Moi je retrouvai mon appartement dans un quartier populaire de la capitale.
Avec Leila, l’histoire s’est poursuivie pendant plusieurs années. Nous nous retrouvions presque toutes les nuits chez elle pour vivre une vraie passion amoureuse. Lyes avait retrouvé son petit ami Mahmoud, dont il était très amoureux. Il me le présenta un soir que lui aussi était venu passer la nuit chez son ami. Nous sommes vite devenus amis; il était sympathique et drôle et aimait sincèrement Lyes, qu’il appelait sa femme. A aucun moment il n’apprit ce qui s’était passé entre Lyes et moi. Leila tomba enceinte et mit au monde deux magnifiques jumelles. Nous avions continué à nous aimer passionnément pendant très longtemps. J’avais vu grandir mes deux filles jusqu’à l’âge de quatre ans. Et puis, comme beaucoup de monde en ces temps d’insécurité, toute la famille émigra au Canada (accompagnée de Mahmoud, le petit ami de Lyes). Aujourd’hui encore je continue de rêver au retour prochain (qu’au fond de moi je sais irréaliste) de Leila et des filles (et parfois même de Lyes).
Cette histoire a commencé dans le restaurant d’un hôtel d’El Kalla à l’extrême est algérien. Il devait être vingt heures et je prenais mon repas avant de rejoindre ma chambre et y travailler un peu. Nous étions au mois de mars et j’étais chargé de contrôler les travaux d’un important projet de pont sur la route qui menait à la frontière tunisienne. J’étais en mission pour une dizaine de jours et m’étais installé dans cet hôtel de luxe, qui à cette période était quasiment vide et pratiquait des prix intéressants.
Il ne devait pas y avoir plus d’une dizaine de clients. Presque tous étaient des vieux touristes étrangers, qui profitaient de la basse saison pour voyager à bas prix. Tous, sauf, moi bien entendu et un couple de nouveaux mariés, qui venait d’arriver et qui mangeait à une table qui me faisait face et qui n’était pas très loin de la mienne.
Le monsieur devait avoir environ trente-cinq ans, et d’après ce que je pouvais en voir ce soir là, était très beau. D’une beauté toute féminine ; c’est-à-dire des traits fins, de grands yeux noisette, une grande bouche entourée de lèvres fines bien dessinées et un visage long sans aucune trace de poils. Il avait une chevelure châtain, soyeuse et longue ; elle descendait bien en dessous de sa nuque. Son port de tête, posée sur un long cou fin, ressemblait à celui d’une femme. Même assis, on voyait qu’il était assez grand et mince ; de cette minceur qui n’est pas naturelle, mais qui est le fruit d’efforts sportifs permanents. En le regardant, on sentait qu’il accordait une grande importance à son apparence physique.
La femme assise en face de lui, semblait avoir vingt trois ou vingt quatre ans. Elle était extrêmement belle. Blonde (probablement fausse, me dis-je, sachant que la blondeur, n’était pas une des caractéristiques les plus répandue dans ce pays), grande et mince. Ce qui frappait à première vue chez elle, c’était tout d’abord la forme de son visage : long et fin, qui se terminait par un menton droit et ferme, donnant l’impression d’une très forte volonté. Elle avait de grands yeux marron, finement soulignés d’un trait de crayon, d’une couleur marron un peu plus foncé. Le nez était un peu trop grand, mais droit et bien dessiné. Il mettait en valeur une superbe bouche gourmande, avec des lèvres pleines et sensuelles dont un léger trait de crayon soulignait le contour, qui s’ouvraient sur deux rangées de petites dents blanches, brillantes et pointues.
De ce que je pouvais en voir de la place où j’étais assis, elle avait une poitrine, qui sans être proéminente, avait des dimensions respectables. Je supputais qu’elle devait avoir une paire de seins bien plantés et fermes. Elle semblait, elle aussi, avoir un corps mince et souple, avec des rondeurs que le tailleur strict qu’elle portait adoucissait.
Le couple était en grande discussion. Bien que je n’entendais rien de ce qu’ils se disaient, il me semblait qu’ils se disputaient. Il me paraissait évident qu’il existait entre eux un grand problème, que ni l’un ni l’autre n’arrivaient à régler. Au bout d’un moment, sans même avoir fini de dîner, la femme, qui paraissait très en colère, se leva et quitta la table. En passant devant ma table, je pus confirmer la grande beauté de la dame, avec en sus, des jambes sublimes, longues et superbement galbées, portant une paire de genoux ronds et brillants qui feraient bander un aveugle. Même avec son tailleur strict, il était aisé de constater qu’elle avait des hanches larges et un fessier proéminent qui damneraient un saint.
Le lendemain, à la même heure, j’eus droit à la même scène. Le couple continuait de se disputer à voix basse. Avec cette fois-ci quelque chose de nouveau : de temps en temps, ils jetaient un rapide coup d’œil vers moi. Il me semblait qu’ils parlaient de moi. Je suivis avec un peu plus d’attention le manège du couple. Comme la veille, l’épouse quitta la table sans avoir fini de dîner. Mais cette fois-ci, elle ne semblait plus en colère.
Elle passa devant moi, en se déhanchant de manière provocante et en me lançant au passage une œillade appuyée, dont je ne savais quoi penser. Elle avait sur les lèvres un sourire moqueur qui me rendit encore plus perplexe. Je me posais toute une série de questions, auxquelles je ne pouvais donner aucune réponse satisfaisante. Au bout d’un moment, le mari se leva de table et se dirigea directement vers la mienne. Sans que je l’y invite, il s’assit en souriant sur la chaise qui me faisait face.
- Bonsoir, dit-il tout doucement.
- Bonsoir, répondis-je, d’une voix interrogative.
- Vous avez certainement remarqué la beauté de la femme qui est avec moi. C’est mon épouse. Nous nous sommes mariés, il y a peine deux jours et nous sommes venus ici pour notre lune de miel.
- Mabrouk alaikoum (Félicitations), répondis-je, en me demandant où il voulait en venir.
Il n’était pas venu vers moi simplement pour m’annoncer qu’il venait de se marier. J’attendais la suite avec curiosité.
- Nous avons voulu passer notre lune de miel loin de la famille, poursuivit-il, pour ne pas avoir à subir l’épreuve traditionnelle du sang de la vierge et tout le reste.
- Oui c’est une excellente chose, répondis-je sans trop m’avancer, devinant une suite plus intéressante.
- En fait, dit-il, en baissant les yeux et en rougissant légèrement, je n’ai aucune envie de coucher avec une femme. Je suis un homo et je n’aime que les hommes. Je ne suis donc pas capable d’honorer ma femme et de lui assurer une nuit de noce normale. Je ne le lui ai appris qu’hier, ce qui l’a mise dans une colère folle.
Il me raconta, timidement au départ puis, comme je ne laissais pas paraître de sentiments homophobes, de plus en plus normalement, les tenants et aboutissants de son histoire.
Lyes, c’est son prénom, était le garçon unique d’un grand industriel algérois. Il gérait une de ses affaires – une usine de production de chemises de grand luxe – dans laquelle travaillaient une cinquantaine d’ouvrières. Depuis sa plus tendre enfance, passée au milieu de ses cinq sœurs, il se sentait plus fille que garçon. Ses parents - sa mère d’abord et son père à sa suite – s’étaient très vite inquiétés de ses tendances et avaient tout fait pour les combattre. Il avait compris très vite qu’il devait cacher ses tendances naturelles pour garder l’amour et le respect de ses parents. Par la suite, il comprit que même sa situation matérielle dépendait du bon vouloir de son père.
Il eut sa première aventure sexuelle à l’âge de dix huit ans avec un camarade de lycée qu’il avait invité à passer une partie de ses vacances d’été dans le pavillon de montagne que ses parents possédaient en Kabylie. Ils étaient resté ensemble plusieurs années, jusqu’au départ de son ami à l’armée, puis au Canada. Depuis, il était tombé amoureux d’un autre garçon, qui lui rendait son amour au multiple.
Ses parents voulaient absolument le marier, d’abord pour effacer cette désagréable impression que leur fils ne s’intéressait pas aux filles. Et puis, et surtout pour assurer leur descendance (par le garçon, pas par les filles) et la sauvegarde du patrimoine. Depuis qu’il avait atteint l’âge de vingt-cinq ans, ils n’arrêtaient pas de lui présenter des filles, toutes très jolies et toutes de bonnes familles. Mais à chaque fois, il trouvait un prétexte pour ne pas conclure.
A trente-cinq ans, il avait compris qu’il était temps pour lui de donner le change à ses parents en se mariant. Il avait pour cela concocté toute une histoire pour faire croire à sa mère qu’il était enfin tombé amoureux d’une belle fille et que c’était cette fille, et personne d’autre, qu’il voulait épouser. Il s’agissait d’une jeune ouvrière de l’usine qu’il gérait et dont la beauté l’avait subjugué, ajouta-t-il. Ses parents ne hurlèrent as de joie à cette annonce. Mais malgré un premier refus, venant surtout de sa mère qui avait du mal à accepter cette mésalliance, ses parents finirent par aller demander la main de Leila (c’est le prénom de la fille) et organisèrent rapidement la fête de mariage.
- Et la fille ? Demandai-je.
- Elle s’était laissée prendre au piège. Jusqu’à la nuit d’hier, elle pensait que j’étais vraiment amoureux d’elle et que je voulais l’épouser pour sa beauté. Pour elle j’étais le prince charmant ; un homme riche, bien de sa personne ; et qui était tombé follement amoureux d’elle. Elle vient de comprendre qu’elle me sert seulement de moyen de sauvegarder les apparences ; sans plus. Ceci dit, je reconnais que c’est une fille épatante, qui mérite d’être heureuse.
Il a continué en m’expliquant qu’il avait fini par faire comprendre à Leila qu’elle avait tout intérêt à accepter la situation qui ne peut que lui être profitable. Elle pouvait avoir une vie de rêve, matériellement parlant : de l’argent, des voyages, une belle habitation, des habits de luxe et beaucoup d’autres choses. Elle avait donc accepté de rester avec lui et de garder le secret. Elle avait même accepté de jouer le jeu et de lui faire un enfant.
- Comment cela, lui faire un enfant ? dis-je, interloqué. Vous refusez de coucher avec elle et voulez qu’elle vous donne un enfant.
- C’est là que vous entrez en jeu, répondit-il, d’une toute petite voix. Comme s’il avait peur que je lui saute dessus pour le frapper.
- Expliquez-moi cela.
J’avais commencé à deviner où il voulait en venir, mais je voulais qu’il me l’explique lui-même.
- Vous semblez être un homme, un vrai. C’est Leila qui n’arrête pas de le répéter depuis qu’elle t’a vu hier (il en était arrivé au tutoiement). Elle semble avoir flashé sur toi. Tu es seul. Tu sembles disposer de temps. Tu es beau. Et je sais que Leila te plait. J’ai vu comment tu la dévorais des yeux tantôt quand elle est passée devant toi. Je suis certain que tu serais heureux de passer la nuit avec elle et de lui offrir la nuit de noce qu’elle attend depuis hier.
- ….
- Qu’est-ce que tu en dis ? Rassure toi, il n’y a absolument aucun lézard. Si tu es d’accord, je lui demande de descendre, vers dix heures au bar de l’hôtel pour prendre un pot et faire connaissance.
- …. (J’étais incapable de dire quoi que ce soit)
- Je considère que c’est d’accord. A tout à l’heure donc.
Il partit donc vers la chambre où se trouvait Leila. Je terminais mon dîner, en essayant de mettre de l’ordre dans mes pensées et en réfléchissant très fortement à la proposition qui venait de m’être faite. Devenir l’amant de la femme d’un autre ; et en plus j’étais chargé de la dépuceler et même de l’engrosser. Cela me semblait trop gros. Peut-être n’est-ce que le fruit de mon imagination. Il était impossible que cela soit vrai.
Je me dirigeais donc vers le bar de l’hôtel et commandais une bière en attendant dix heures. Il était moins le quart. Je n’avais donc pas à attendre très longtemps. Je venais juste de finir ma bière quand le couple se pointa à l’entrée du bar. Lui avait gardé les habits qu’il portait tantôt ; tandis qu’elle, elle s’était changée et portait maintenant une robe de soirée bleu nuit, très moulante. Elle n’était pas seulement belle ; c’était une vraie bombe. Elle illuminait littéralement le lieu, qui par nature était sombre. Sa robe mettait en valeur toutes ses rondeurs : poitrine pas trop forte, mais arrogante ; taille de guêpe ; hanches larges, en parfaite harmonie avec ses épaules, avec lesquelles elles dessinaient un 8 presque parfait ; un fessier rond et proéminent.
Elle avait le même sourire moqueur que tantôt, quand elle était passée devant moi et qu’elle m’avait jeté une œillade provocante. Elle avait refait son maquillage, qui était resté discret, tout en dessinant encore mieux les contours de ses yeux et de sa bouche.
Ils vinrent s’asseoir sur les deux fauteuils en face de moi. Lies me présenta Leila en appuyant bien sur son prénom, manière de me faire comprendre qu’il n’avait pas de droits sur elle.
- Elle te plait, n’est-ce pas ?
- Oui ! m’entendis-je répondre, presque timidement, moi qui suis de nature plutôt entreprenante.
Non seulement elle me plaisait, mais à ce moment là j’étais prêt à commettre n’importe quelle folie pour la serrer dans mes bras. Son sourire moqueur ne l’avait pas quitté et je sentais qu’elle me regardait avec intérêt. Je ne sais pas si elle avait dû se faire violence pour accepter le deal qu’elle avait passé avec son mari, mais elle semblait s’être faite totalement à l’idée de m’appartenir au moins pour cette nuit et qu’elle le voulait vraiment.
Pendant tout le temps que nous étions restés au bar, elle ne parla pratiquement pas ; sinon pour répondre laconiquement à des questions de son mari ou aux miennes. Elle prit un jus d’orange, tandis que Lyes commanda une bière et moi une autre (manière de me donner un peu d’aplomb).
Au bout d’un moment, Lyes se leva et nous laissa seuls Leila et moi. J’étais très gêné et ne savais pas comment entamer la discussion avec la elle. C’est en fait elle, qui au bout de quelques secondes, se leva me tendit la main et me força à la suivre.
- Où se trouve ta chambre ? fit-elle.
- Au fond du couloir, répondis-je presque automatiquement.
Elle m’entraîna vers le fond du couloir et arrivés devant ma chambre, je m’arrêtai pour la lui indiquer.
- Qu’est-ce que tu attends pour ouvrir ? fit-elle d’une voix moqueuse.
J’ouvris la porte ; elle s’engouffra la première dans la chambre et me prit par la main pour que j’y entre au plus vite. Nous nous retrouvâmes face à face ; ni elle ni moi ne parlâmes. Au bout de quelques secondes, je me secouai et décidai de reprendre la situation en main. Je tendis les bras pour l’attirer contre moi. Elle se laissa faire, contente que ce soit moi qui conduise maintenant la danse. En la serrant très fort contre moi, je sentais son cœur battre la chamade.
Je venais de comprendre qu’en fait elle était très émue et se comportait de manière provocante pour se donner une contenance, qu’en réalité elle n’avait pas. Elle était perdue et craignait ce qui allait se passer. Pour la rassurer je me mis à lui parler doucement à l’oreille de l’effet qu’elle me faisait ; de sa beauté ; de sa situation qui me paraissait exceptionnelle. Je lui dis qu’il n’était pas question pour moi de faire l’amour avec elle, si elle ne le voulait pas et qu’elle n’en éprouvait pas le désir.
Je lui dis que je la trouvais très courageuse d’accepter le deal qu’elle avait passé avec son mari. Et même si elle ne le faisait que dans le seul but de préserver une bonne situation matérielle, c’était très courageux de sa part d’accepter le fait accompli d’un mari qui n’en était pas un. Tout en lui parlant ainsi à l’oreille je la gardais serrée contre moi en promenant ma main sur sa nuque et en ébouriffant ses cheveux blonds. Je sentais la chaleur de son corps fin et souple comme une liane, à travers le tissu de sa longue robe. Bizarrement, je n’étais pas excité. Du moins pas encore. Tout ce que je ressentais, c’était le besoin de la rassurer pour qu’elle prenne confiance et qu’alors elle s’offre à moi sans restriction et surtout sans que cela soit pour elle une obligation.
J’avais cette prétention de croire que je pouvais réellement l’intéresser et créer un tel désir en elle, qu’elle allait s’offrir à moi, indépendamment du deal qu’elle avait passé, quelques heures auparavant, avec son mari. Au bout de quelques instants je sentis que le rythme de son cœur était redevenu normal et que sa respiration était moins saccadée. Je n’arrêtais pas pour autant mes caresses ; je ne fis que changer d’endroit à caresser. Après sa nuque, je promenai ma main sur son dos, tout en la maintenant serrée contre moi. Tout le haut de son dos était nu sous sa robe de soirée. La douceur de sa peau commençait à faire de l’effet sur moi. Je sentais comme une chaleur pénétrer doucement en moi et aller se réfugier dans mon bas ventre. Mon sexe commençait à grossir et faire une bosse qui devenait énorme sur le devant de mon pantalon.
Elle s’aperçut immédiatement du changement et au lieu de retirer son ventre, elle se mit au contraire à le faire bouger de manière à ce qu’il frotte de façon encore plus intime contre mon sexe. Inutile de décrire l’effet que ce simple mouvement de son ventre avait sur mon excitation. Elle devenait insoutenable. Je me mis à la serrer encore plus fort, tout en accompagnant le mouvement de son ventre contre mon sexe par un mouvement analogue de mes hanches. Je lui susurrai à l’oreille qu’elle m’excitait tellement que si je ne me retenais pas, j’allais la violer là, tout de suite. Elle eut un petit rire, éloigna sa tête de quelques centimètres pour pouvoir me regarder dans les yeux et me dit, provocante :
- Qu’attends-tu ?
J’arrêtai mes caresses et lui pris le visage entre mes mains pour l’embrasser sur la bouche. J’ai déjà parlé de sa bouche gourmande et sensuelle ; le baiser, d’abord léger, que je lui appliquai confirma cette sensation que c’était un véritable instrument de torture pour mes sens. C’était comme si je recevais une décharge électrique, certes légère, mais ô combien intense. Elle ne se contenta pas de répondre au petit baiser que je voulus initialement lui donner ; elle m’attrapa par la nuque et maintint ma tête de manière à ce que le petit baiser se transforme en un autre, beaucoup plus torride et mouillé.
J’ai souvent été embrassé par des femmes ; j’ai reçu des baisers de toutes sortes : des plus anodins à ceux qui donnent l’impression d’être pris dans un violent maelstrom et dont on sort complètement lessivé, tant par leur fougue, leur durée, leur intensité et le rôle joué par la langue. J’ai connu des baisers qui étaient des actes sexuels qui se suffisaient à eux-mêmes. Mais le baiser que m’avait donné Leila, en ce début de notre relation, dépassait en force et en intensité tout ce que j’avais connu jusque là. Elle avait une façon bien à elle de coller ses lèvres aux miennes - des lèvres, fermes, douces et élastiques - sans laisser un seul espace de libre. On aurait dit des ventouses, mais des ventouses d’une douceur, d’une chaleur et d’une sensualité infinies.
Elle me forçait à ouvrir les dents pour laisser passer sa langue et aller à la recherche de ma salive et de ma langue. Elle venait affronter ma langue dans ma bouche pour lui imposer un duel, qu’elle était sûre de remporter haut la main; elle lui montait dessus, l’enroulait, s’en éloignait légèrement pour mieux revenir à l’assaut. Sa langue avait pris totalement possession de ma bouche. Au bout d’un moment je décidais de riposter et d’envoyer ma langue à l’assaut de sa bouche. Profitant d’un moment de répit, où elle devait reprendre sa respiration, j’envoyai ma langue attaquer la sienne dans sa bouche. Ce fut un duel épique, où tour à tour nos langues se frottaient l’une à l’autre, se titillaient et se séparaient pour mieux revenir. Elles passaient d’une bouche à l’autre, ramassant au passage des quantités de nos salives qui se mélangeaient et que nous buvions avec délectation.
Le baiser (ou plutôt la série de baisers) dura une éternité et nous mena au bord de l’asphyxie. Nous nous arrêtâmes, à bout de souffle. J’éloignai mon visage du sien pour la regarder et voir où elle en était. Elle m’envoya un éclatant sourire, qui était une invitation à continuer. Je la repris dans mes bras pour que son corps épouse le mien ; elle était totalement collée à moi, frottant doucement son ventre contre la bosse que faisait mon sexe sur le devant de mon pantalon. J’étais aux anges.
Je voulais la déshabiller pour admirer sa nudité. Elle se laissa faire et m’aida même à la débarrasser de sa longue robe de soirée. Elle resta un moment avec la petite chemise de nuit noire qu’elle portait sous sa robe. Elle lui arrivait à mi-cuisses et la moulait tellement qu’on dirait qu’elle était nue. Elle était tellement belle et superbement galbée. D’une voix chevrotante, tant j’étais excité, je lui demandai d’enlever et sa chemise et tout le reste. Elle s’éloignait de quelques centimètres et en un tour de main, elle ôta sa chemise, le mignon soutien-gorge noir à balconnets qui mettait en valeur sa merveilleuse poitrine et ses seins fermes et blancs et la petite culotte, en soie noire, qui cachait le paradis auquel je voulais accéder au plus vite.
Une vraie merveille s’offrit à mes yeux exorbités. Venus toute entière était là devant moi, belle et offerte, qui semblait très fortement apprécier l’effet que sa nudité avait sur moi.
- Je suis belle, n’est-ce pas ?
- Plus que ça ! répondis-je haletant. Tu es magnifique. Je ne comprends pas que ton mari refuse un tel don du ciel. Il est vraiment con ! Mais tant mieux pour moi !
Je l’ai enlacée et soulevé du sol pour la poser sur le grand lit à deux places qui trônait dans la chambre. Elle resta ainsi allongée sur le dos, me laissant tout le temps d’admirer son corps et toute son intimité. Contrairement à ce que je pouvais penser initialement, il n’y avait en elle aucune fausse pudeur. Elle savait qu’elle était belle et voulait que je la regarde. Elle savait l’effet qu’elle me faisait et en jouait en me laissant admirer toutes les parties de son corps qui restaient d’habitude inaccessibles aux regards. Elle avait ouvert légèrement ses cuisses pour me laisser admirer sa chatte, totalement épilée. Elle avait le mont de vénus bombé et brillant ; il me paraissait très doux et ferme. Ses grandes lèvres, d’une couleur un peu plus sombre que le reste de sa peau, étaient longues et dodues. Elles me faisaient penser à deux carpelles (ou sections) d’oranges bien juteuses, que j’avais envie de mordre pour en boire le jus.
Les grandes lèvres entrouvertes laissaient apparaître de petites lèvres d’un rouge très vif, brillantes d’humidité. Le reste n’était pas accessible à mon regard concupiscent ; mais mon imagination pouvait deviner ce qui se cachait : un clitoris petit, bien formé et ferme et un vagin étroit, élastique, plein de mouille et brûlant de désir.
Je ne saurais décrire l’état d’excitation extrême dans lequel m’avait mis ce magnifique corps nu et offert. Je me déshabillais en un tour de main, bien décidé à assouvir le désir bestial qui me tenaillait. La belle suivait avec intérêt le strip-tease que j’étais entrain de réaliser à toute vitesse. Elle semblait apprécier ce qu’elle voyait : il faut dire que je ne suis pas mal de ma personne : sans être réellement beau, j’étais grand et bien charpenté. J’avais un corps de sportif, tout en muscle fins. Mes conquêtes féminines m’avaient souvent affirmé que mon corps les faisait fantasmer et emportait leur imagination vers un merveilleux monde plein d’érotisme torride.
Quand je me débarrassai de mon slip et qu’elle se trouva soudainement en face d’un immense sexe dressé comme un glaive prêt à la pourfendre, elle eut une exclamation de surprise.
- Il ne pourra jamais pénétrer en moi ! il est trop grand ! tu vas m’éclater la vulve !
- Ne t’en fait pas, lui répondis-je ! Je te garantis qu’une fois que tu l’auras essayé, tu vas l’adorer et tu ne pourras plus t’en passer !
Tout en plaisantant, je vins m’allonger près d’elle pour l’embrasser et la caresser. Je voulais savoir ce qu’elle voulait faire : se faire dépuceler tout de suite, tel qu’il était prévu ou alors me laisser lui faire l’amour à ma façon, de manière qu’elle prenne le plus de plaisir possible et que cette nuit devienne pour elle la plus belle de sa jeune vie.
Sans attendre sa réponse, je me mis à l’embrasser partout : tendrement sur le front, les joues, les yeux, le menton ; plus voluptueusement sur la bouche et surtout sur le cou, les épaules, entre ses seins, à l’intérieur de ses aisselles. Elle semblait aimer et commençait à se trémousser tout en me caressant la tête. Je m’occupais un moment de ses seins que j’embrassai, tétai et mordillai. Elle avait les tétons extrêmement sensibles. Elle aimait que je les caresse, les palpe et les enroule doucement entre mes doigts. Elle poussait de petits gémissements, à peine audibles au début, puis plus de plus en plus forts et saccadés.
Tout en continuant à m’occupait de ses seins, j’envoyai ma deuxième main explorer le reste de son corps: je caressai doucement son ventre, son bas ventre et m’arrêtai un moment sur son pubis, brillant, bombé et d’une fermeté et d’une douceur infinies. Elle arrêta un moment de gigoter et se crispa un peu en sentant mes doigts s’approcher de sa chatte. Je posai un doigt entre ses grandes lèvres, fermes et élastiques, et le fis aller et venir pendant un moment le long de la fente. Très vite, je sentis que sa chatte était entrain de mouiller ; elle commençait même à couler.
Je poussai mon doigt vers les petites lèvres brillantes d’humidité et le fit pénétrer légèrement à la recherche de son clitoris. Je le trouvai assez facilement : il était petit, ferme et super sensible. Dès que je le touchai, Leila se tendit et releva les hanches pour me faire comprendre qu’elle aimait cette caresse. Je me décidai alors de la faire jouir avec ma bouche, en lui faisant un cunnilingus d’enfer. Je me plaçai au bas du lit, lui fit relever les jambes qu’elle posa sur sa poitrine, et posai ma bouche sur les grandes lèvres de sa chatte. Immédiatement, Leila remonta ses hanches pour garder un contact encore plus étroit avec ma bouche. Elle me prit fermement la tête pour l’empêcher de quitter l’endroit. Ma bouche se mit à embrasser, lécher et sucer cette chatte, au superbe goût légèrement salé et acidulé et à l’odeur de vanille. J’étais comme ivre, ivre de son jus et de son parfum. Avec la langue, je titillai de temps en temps son clitoris que j’essayai d’attraper avec les lèvres et les dents. Chaque fois que j’y arrivai, le corps de ma belle se tendait, ses hanches se levaient et elle poussait un petit cri de satisfaction.
Elle ne parlait pas ; elle était toute à son plaisir de découvrir des sensations encore inconnues pour elle. Elle se mit soudain à gigoter plus fort et avec ses mains forçait ma tête à bouger à un rythme qui lui convenait le mieux. Je sentais qu’elle n’allait pas tarder à jouir et j’en étais heureux. J’essayais de faire pénétrer ma langue au plus loin dans son vagin, comme si je voulais la dépuceler. Elle aimait et faisait remonter et descendre ses hanches au même rythme que celui de ma langue à l’intérieur de sa chatte. Au bout d’un long moment, ses gémissements s’intensifièrent et devinrent de plus en plus saccadés et sa respiration plus rapide. Elle se crispa, poussa un long râle et déchargea dans ma bouche.
Tout son corps se détendit ; elle relâcha tous ses muscles et s’affaissa au plus profond du lit. Je sortis ma tête d’entre ses cuisses et vint m’allonger près d’elle en quémandant un regard et un sourire. Au fond de moi, je voulais qu’elle me remercie de lui avoir donné du plaisir. Elle resta un long moment les yeux fermés, reprenant sa respiration et ses esprits. Quand elle ouvrit les yeux, ces derniers brillaient de mille feux et le sourire lumineux qu’elle m’envoya me fit comprendre qu’elle était vraiment heureuse.
- Je t’aime! fit-elle dans un souffle.
Elle n’était certainement pas tombée amoureuse de moi aussi vite, mais j’étais sûr qu’au moment où elle disait cela, elle était sincère. Je l’ai reprise dans mes bras en lui susurrant à l’oreille que moi aussi je l’aimais et que je l’aimerai encore plus quand je lui aurai fait l’amour et qu’elle m’appartiendra.
- Immédiatement ! fit-elle, en me donnant un léger baiser sur la bouche. Dépucelle-moi ! Je veux sentir ton engin me pénétrer et m’éclater l’hymen ! D’un côté, j’ai peur que tu me fasses très mal et que je n’aime pas ; d’un autre j’ai hâte de le sentir en moi et de devenir une vraie femme. Promet-moi de ne pas me faire mal.
- N’ai pas peur, même si je te fais un peu mal, tu verras, ce sera tellement bon que tu en redemanderas.
J’étais tellement excité que mon sexe avait pris des proportions monstrueuses. Il était tellement tendu qu’il me faisait mal. Il lui fallait absolument défoncer cette superbe chatte offerte. Je lui dis que j’allais lui faire l’amour. Elle fit oui d’un imperceptible mouvement de tête. Je me positionnais entre ses jambes, les lui fis écarter et relever de manière à avoir un accès direct à sa chatte, positionnai le gland de mon sexe entre les grandes lèvres que j’ouvris avec mes doigts. Initialement, j’étais décidé à y aller franchement et à la dépuceler brutalement, d’un seul coup de reins.
Mais comme je sentais qu’elle avait peur et qu’elle était trop crispée, j’ai changé d’avis et m’y pris avec plus de douceur. Au lieu de la pénétrer directement, je me mis à lui caresser la chatte avec le gland de mon sexe. Je fis monter et descendre mon engin le long de la fente en faisant pénétrer de temps en temps le gland entre les petites lèvres pour aller titiller le clitoris de ma belle. Elle adorait ce que je lui faisais ; elle le montrait en fermant les yeux, en poussant de petits gémissements qui ressemblaient à des ronronnements de chatte heureuse et surtout en bougeant lentement ses hanches pour accompagner le mouvement de mon manche à l’entrée de son vagin.
De temps en temps, je poussai l’engin à l’intérieur pour aller cogner sur son hymen. A ce moment je la sentais qui se crispait et ne se rassurait qu’une fois qu’il revenait à l’entrée. D’un côté elle craignait le moment fatidique de la déchirure de son hymen, d’un autre elle l’espérait et elle l’attendait impatiemment. Je continuai à jouer au même jeu pendant un temps, de manière à ce qu’elle se rassure et reste détendue, croyant que je continuerai à ne pas forcer le chemin, jusqu’à ce qu’elle m’invite elle-même à le faire. Et puis au moment où elle ne s’y attendait plus, je la pénétrai profondément, faisant éclater au passage la fine membrane de son hymen. Elle poussa un grand cri de douleur en me plantant ses ongles dans le dos. Je restai un moment sans bouger au fond de son vagin.
Je ne repris le mouvement de va-et-vient que quand la douleur était devenue supportable : entre temps je me mis à l’embrasser doucement et à lui murmurer des mots tendres pour la calmer. Quand je me remis à bouger, c’était tout doucement, de manière à lui faire le moins mal possible. Mon engin allait et venait lentement au fond de son vagin en faisant très attention à s’arrêter avant d’atteindre la blessure pour ne pas réveiller la douleur. En très peu de temps, elle oublia sa douleur pour se concentrer sur le plaisir que lui procurait le mouvement de mon engin qui allait et venait et qui frottait contre les parois de son tunnel. Elle ressentait la force et la chaleur de mon sexe, ainsi que sa douceur. Elle commençait à gémir de plaisir et à parler. C’était la première fois qu’elle parlait pendant qu’elle prenait du plaisir. Elle me tenait fermement par les hanches, comme si elle avait peur que je sorte et l’abandonne sans l’avoir faite jouir.
- Continue comme cela ! C’est bon ! C’est très bon ! Ne t’arrête pas ! Plus vite ! plus vite ! plus fort ! plus vite ! Je vais jouir ! je vais jouir tout de suite ! Je jouiiiis !
Pendant que je continuais à la pilonner, avec un ahanement de bûcheron et sans plus me soucier de la douleur qu’elle pouvait ressentir et qu’en fait elle ne ressentait plus, noyée qu’elle était par le plaisir, elle explosa dans un immense râle de jouissance et déchargea une quantité impressionnante de mouille. Le violent va-et-vient de mon sexe dans son vagin inondé de mouille produisait maintenant un clapotis d’enfer, qui ajoutait encore plus d’intensité à mon excitation. Je sentais que moi aussi j’étais sur le point de jouir. Mais je ne voulais pas encore le faire. Je voulais donner à mon amante une autre jouissance. Je ralentis donc le mouvement de manière à refouler le flot de sperme qui voulait jaillir et me remis à aller et venir, à un rythme beaucoup plus lent, dans la chatte de Leila. Elle ne tarda pas à sortir de la torpeur dans laquelle l’avait plongée sa première jouissance et à sentir une autre montée de désir l’envahir. Elle ouvrit les yeux pour me regarder la pilonner, me fit un grand sourire et s’accrocha de nouveau à ma taille pour me signifier de ne pas m’arrêter.
- C’est tellement bon ! J’ai encore envie de jouir ! C’est merveilleux ! Ne t’arrête pas ! Fais-moi monter au septième ciel ! J’adore ton zob ! J’aime le zob ! J’aime être baisée ! Baise-moi ! Baise-moi ! Plus vite ! Plus fort ! Encore ! Je sens monter l’orgasme ! Je vais jouir ! Je jouiiiis !
Elle eut effectivement un deuxième orgasme, aussi fort que le premier. Moi aussi, je n’y tenais plus et il fallait que je décharge. Je sentais monter en moi la jouissance ; elle arriva très vite et très fort, tel un torrent impétueux. Dans un râle de mourant, j’éjaculai plusieurs giclées d’un sperme épais et brûlant, qui allèrent se répandre dans le fond du vagin de Leila et dont une partie sortit à l’extérieur, expulsée par le va-et-vient de mon engin. J’étais exténué et heureux. Je m’affalai sur ma belle et nous restâmes ainsi plusieurs minutes à reprendre notre souffle et à apprécier ce fort moment de bonheur.
Je me relevai au bout d’un moment pour me placer à côté d’elle et la regarder. Elle était tellement belle ainsi, dans son impudique nudité et avec son air de lionne repue et heureuse. Elle avait ouvert les yeux et me regardait avec tendresse. Exactement de la même manière que moi je la regardais.
- Je suis sûre d’être tombée amoureuse de toi ! C’est toi que j’aurai dû épouser, pas Lyes. Lui il ne pourra jamais me donner le bonheur que tu viens de m’offrir. Je veux que tu restes avec moi ; que tu ne quittes jamais.
- Moi aussi, je voudrai te garder. Tu es si belle, si sensuelle. Tu peux me croire, je ne vais pas te lâcher aussi facilement. Je vais m’accrocher à toi comme un aimant ! Même ton mari ne pourra rien faire pour m’éloigner de toi ! Il est maintenant temps de dormir.
Elle ne mit pas longtemps à s’endormir. Elle dormit serrée contre moi, un sourire béat sur les lèvres. Je passai une grande partie de la nuit à veiller sur le sommeil de ma belle, en faisant attention à ne pas trop bouger pour ne pas la réveiller. Ce n’est que très tard au petit matin que j’ai pu plonger, moi aussi, dans un sommeil rempli d’images de ma Leila. C’est la sonnerie du téléphone de la chambre qui nous réveilla, aux alentours de huit heures. Lyes appelait pour nous avertir qu’il avait commandé un copieux petit déjeuner et qu’il allait nous l’apporter dans la chambre. Cela n’eut pas l’air d’étonner Leila. Elle se leva promptement, et dans sa magnifique nudité, elle alla déverrouiller la porte. Elle revint très vite se remettre au lit, et se serra contre moi et entreprit de m’embrasser et de me caresser partout : sur le visage, le cou, la poitrine, le ventre et même le sexe qui commençait à avoir des émois et à s’exciter.
Nous n’eûmes pas le temps d’aller plus loin ; Lyes frappa à la porte et Leila lui dit d’entrer. La porte s’ouvrit laissant passer un chariot chargé de trois petits copieux déjeuners, que poussait le mari de ma belle. Il était vêtu d’une fine robe de chambre en soie (une espèce de kimono asiatique) qui mettait en valeur un corps svelte et sportif et qui accentuait cette impression de féminité qui m’était déjà apparue la veille. Il ne semblait nullement gêné par la situation. Il semblait même s’en amuser.
- Alors les tourtereaux, la nuit s’est bien passée ?
Ni moi, ni Leila ne répondîmes. Leila était assise en haut du lit, adossée au mur de la chambre contre un oreiller moelleux qu’elle avait posé là, pour éviter le contact direct de son dos nu contre le mur. Elle avait remonté la couette de manière à cacher sa poitrine nue. Rapidement la couette descendit sur ses cuisses, laissant ses merveilleux seins à l’air libre. Cela ne semblait pas la gêner outre mesure. Moi-même j’avais fait la même chose en m’adossant contre le mur pour pouvoir avaler ma part de petit déjeuner à l’aise. Lyes lui, était assis au bord du lit, plus bas que nous. Nous mangeâmes ainsi dans un silence un peu gêné, mais de très bon appétit, au moins pour Leila et moi.
- Je ne t’avais pas menti quand je t’avais assuré que c’était une fille merveilleuse, fit Lyes, plus pour détendre l’atmosphère que pour rappeler une vérité.
- Elle est plus que merveilleuse, m’entendis-je répondre. Je ne comprends pas comment un homme peut ne pas tomber sous son charme et la vouloir toute à lui.
Lyes rougit légèrement au reproche que je venais de lui faire et haussa les épaules, comme pour dire, que ce n’était pas de sa faute si la nature l’avait fait comme cela. Il n’aimait que les hommes et il n’y pouvait rien. La seule chose qui comptait pour lui, c’était de sauver la face et, marginalement que Leila, qu’il appréciait beaucoup, n’en souffre pas trop. Il voulait qu’elle ait des enfants, de préférence avec moi, qui porteront son nom et qui deviendront ses héritiers aux yeux de tous.
Leila qui écoutait notre dialogue sans broncher, mais le visage fermé, se mit soudain à me caresser sous la couette en regardant son mari avec effronterie. Elle savait qu’il comprenait qu’elle était entrain de me masturber sous la couette. Il resta de marbre. Elle voulu aller plus loin dans la provocation et tira d’un coup la couette pour dévoiler mon engin dressé comme un mât vers le plafond de la chambre. J’étais très gêné, mais laissais faire. La situation, même gênante, ne m’avait pas fait débander ; au contraire, le contact de sa main si douce, qui faisait des allers-retours sur mon manche depuis le gland jusqu’au bout de la hampe, était tellement agréable que l’excitation allait crescendo. Je surveillais Lyes qui regardait le spectacle et semblait subjugué. Je ne sais si c’était la situation qui le perturbait où si c’était mon sexe qui le mettait dans un état second. Il semblait perdu et ses yeux se voilaient imperceptiblement, comme s’il pensait à quelque chose de particulier ; chose qui devait être très agréable.
Leila ne s’arrêta pas en si bon chemin dans la provocation : elle lança un regard salace à son mari et se mit à embrasser et lécher mon sexe avec entrain. J’étais au comble de l’excitation. Au bout d’un moment elle ouvrit la bouche et y fit pénétrer le gland qu’elle se mit à téter goulûment, tout en jetant de temps en temps un regard sur son mari, qui restait toujours immobile, le regard perdu. Elle se mit ensuite à faire aller et venir sa tête de manière à faire faire un va-et-vient torride à mon sexe. J’étais tellement excité que j’ai dû arrêter le mouvement de sa tête pour ne pas éjaculer dans sa bouche. Elle s’arrêta un moment, puis reprit de plus belle. Elle ne s’arrêta que sur mon insistance, parce que je ne voulais pas jouir dans sa bouche.
- Ça c’est un beau zob ! dit-elle à son mari sur un ton virulent. Ce n’est pas comme celui de ton ami Mahmoud ! N’est-ce pas ? Tu aimerais bien qu’il s’occupe de ton petit cul ! Et bien non ! Il est à moi ! Et rien qu’à moi ! Regarde le bien, je vais lui demander de s’occuper de mon cul !
Et puis se tournant vers moi, elle me demanda de l’enculer. Je me trouvais dans une situation paradoxale. D’un côté je savais pertinemment que Leila me demandait de l’enculer uniquement pour punir son mari de l’avoir manœuvrée, en lui faisant croire qu’il était amoureux d’elle. D’un autre côté, je ne croyais pas qu’elle voulait vraiment faire l’amour de cette façon : la sodomisation ne devait pas être, du moins pas encore, l’un de ses fantasmes érotiques. Je me promettais bien de lui faire aimer la chose, mais je savais que cela allait prendre un peu de temps. Le temps de s’habituer à l’idée, puis d’essayer une fois, puis une autre, puis encore une autre, jusqu’à finir par apprécier et, plus tard, à aimer vraiment.
Je ne voulais donc pas la sodomiser dans ces conditions. Je lui dis à l’oreille de se calmer et que si elle voulait vraiment faire l’amour devant son mari, j’allais la baiser à la levrette. J’étais sûr qu’elle allait apprécier et que cela fera mal à son mari de la voir jouir autant devant lui.
Elle se mit immédiatement en position, à quatre pattes, la tête enfoncée dans l’oreiller et les fesses relevées de manière à être au niveau de mon manche. Tout en jetant un regard furtif à Lyes qui ne bronchait toujours pas, je me mis derrière ma belle, pris mon zob dans la main et le guidai vers la fente de sa chatte. Je lui caressai légèrement les grandes lèvres avec mon sexe pour l’exciter et me rendit compte que c’était déjà fait et qu’elle mouillait très fort. J’introduisis le gland jusqu’à l’entrée du vagin et d’une forte poussée des hanches, la pénétrai brutalement jusqu’au fond. Elle poussa un cri de douleur, au moment où mon sexe raviva la blessure encore fraîche de son hymen, mais se reprit très vite, ne voulant montrer à son mari que de la jouissance. J’entrepris de la piner en force tout en faisant attention à ne pas trop lui faire mal.
Elle se mit à gémir de manière ostentatoire pour montrer à son mari son plaisir de se faire piner par un homme, un vrai. Au début, c’était certainement du chiqué ; elle faisait semblant. Puis petit à petit, je sentis qu’elle prenait vraiment du plaisir et que ce dernier allait crescendo. Ses gémissements devenaient moins bruyants mais plus intenses ; sa respiration était de plus en plus saccadée ; elle commençait à parler avec des mots et des phrases incompréhensibles, mais qui signifiaient que je devais continuer à la piner comme cela et à lui donner du plaisir. Elle avait oublié jusqu’à la présence de son mari. Elle était dans son plaisir et voulait en profiter au maximum. Moi aussi j’avais oublié la présence du mari et ne m’occupait plus que de faire jouir ma belle Leila.
Je la tirai de plus en plus fort, tout en m’occupant de lui palper les seins. Elle aimait que je lui caresse les seins à tour de rôle, pendant que mon zob s’occupait de sa chatte.
- Oui ! Oui ! Continue ! Tire-moi comme une chienne ! Va jusqu’au fond de ma chatte ! Fais y rentrer tes couilles ! Ecrase-moi les seins ! J’aime ! J’aime ! J’adore ! Ouiiiiii !
Elle eut un orgasme impressionnant : un râle qui dura une éternité, de la bave qui sortait de sa bouche en torrents, le corps tendu comme un arc et une chatte qui se remplit d’une énorme quantité de mouille !
- Ejacule en moi mon chéri ! Je veux que tu me remplisses de ton foutre ! Mais laisses-en un peu pour ma bouche ! J’ai soif, je veux boire du sperme.
Je ne mis pas longtemps avant de jouir à mon tour et d’envoyer une grosse quantité de sperme dans son vagin. Je sortis très vite de son tunnel pour lui offrir à boire les giclées qui restaient. Elle se retourna et présenta sa bouche largement ouverte devant mon sexe d’où jaillit le restant due foutre. Elle avala goulûment et se lécha les babines en narguant son mari qui se tenait maintenant debout devant le lit.
Il s’était levé pour mieux regarder la scène. Il ne quittait pas des yeux mon sexe qui malgré la forte éjaculation était encore debout. Leila comprit très vite que ce qui intéressait son mari, ce n’était pas ce qu’elle venait de faire avec moi, cela il semblait s’en moquer totalement, mais mon zob dont les fortes dimensions l’impressionnaient et l’excitaient. Elle se mit en colère, me prit le sexe d’une main et recommença à me lécher et sucer. Je me remis à bander comme un âne. C’est sûr que c’est l’incongruité de la situation qui m’excitait autant.
Leila faisait maintenant rentrer mon gourdin jusqu’au fond de sa gorge. Elle s’aidait de deux mains ; la première pour caresser mes couilles l’autre pour accompagner la fellation, en me masturbant. J’étais aux anges. Mais tout à coup elle s’arrêta, regarda son mari et lui dit d’un ton où il n’y avait plus de colère :
- Tiens ! Je te l’offre ! viens le sucer !
J’étais estomaqué. Leila voulait que son mari vienne prendre sa place et me sucer, comme si j’étais son amant. Je n’ai pas de préjugés spéciaux contre les homosexuels, mais naturellement, je n’avais aucune attirance envers eux. J’opposais donc une petite résistance à ce qui était entrain de se passer, tout en sachant que j’allais rapidement céder à la volonté de la belle Leila.
Lyes ne se fit pas prier ; et comme s’il n’attendait que cela, il vint prendre la place de sa femme et entrepris de me faire une fellation des plus torrides. Au début, j’avais cru que j’allais débander, tant la chose ne m’intéressait pas. C’était sans compter sur le savoir-faire de Lyes. Il suçait comme une femme ; j’allais même écrire : mieux qu’une femme. Il savait exactement ce qu’il fallait faire, comment utiliser sa langue pour accroître l’excitation, comment écarter ses dents pour qu’elles ne mordent pas le pénis, comment s’aider de ses mains pour caresser et les couilles et la partie de la hampe qui n’était pas dans la bouche, comment faire entrer le manche jusqu’au fond de sa gorge, sans déclencher le réflexe de vomissement.
Leila ne resta pas à ne rien faire. Elle participa à l’opération en se caressant doucement les seins et la chatte, et en me fixant droit dans les yeux pour me communiquer son excitation et le plaisir qu’elle prenait à se masturber pendant que son mari me faisait une pipe. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle et moi jouissions ensemble : moi en en éjaculant dans la bouche et la gorge de Lyes qui avala tout le sperme avec délectation ; elle en déchargeant dans sa main qu’elle me tendit pour lécher. Ce que je fis avec plaisir, tant son jus était délicieux.
Lyes, me regarda avec des yeux suppliants dont je ne compris pas tout de suite la signification. C’est Leila qui m’expliqua à l’oreille qu’il voulait que je l’encule pour que lui aussi ait sa part d’orgasme.
- Vas-y encule le ! ordonna-t-elle.
J’avais entre-temps débandé. J’avais eu ma part de plaisir et mon sexe était maintenant repu. Et puis l’idée de sodomiser un homme ne me branchait absolument pas. Je le dis à Leila. Cela ne l’arrêta pas pour autant. Elle se tourna vers son mari qui était encore allongé sur le lit, délaça le cordon de sa robe de chambre, écarta les pans de cette dernière et dénuda la poitrine et les cuisses de Lyes. Je m’aperçus qu’il avait une belle peau blanche et luisante, sans aucune trace de poils. Il était épilé de partout : les aisselles, la poitrine, les bras, les pubis et les jambes. Il avait un tout petit sexe, qui en ce moment était en érection, mettant en évidence son excitation.
Elle le fit se retourner sur le ventre de manière à exposer ses fesses qui étaient elles aussi blanches et luisantes, comme tout le reste de son corps. Il avait un petit cul bien rond qui paraissait très ferme. Leila, comme si elle avait fait cela toute sa vie, se mit à caresser les fesses de son mari, faisant de temps en temps pénétrer deux doigts dans la raie, puis à l’intérieur de l’anus de l’homme. Pendant qu’elle opérait, elle me regardait droit dans les yeux, pour me communiquer sa volonté. Son mari semblait apprécier les caresses et surtout les doigts qui fouillaient son cul. Au bout de quelques minutes, elle m’ordonna de prendre sa place et de doigter son mari.
Je fis ce qu’elle disait. Je me mis à caresser les fesses de l’homme, qui étaient, il faut bien l’avouer, très douces et très fermes. Leila me demanda d’utiliser ma salive pour lubrifier l’anus et l’entrée du boyau. Lyes qui n’attendait que cela se mit en position de me présenter son cul en se mettant à quatre pattes sur le bord du lit et en remontant très haut ses hanches. Je mis un peu de salive sur mes doigts et entrepris de lubrifier l’anus. Je m’y repris plusieurs fois avant d’atteindre un résultat satisfaisant. Entre-temps j’avais recommencé de bander, même si ce n’était pas avec la même force que tantôt.
La coquine de Leila, s’était positionnée derrière moi et s’était mise à me caresser le dos avec ses seins, tout en envoyant sa main droite vers mon sexe pour le faire bander plus fort. Elle me caressa si bien de ses seins et de sa main que la petite érection de départ devint une vraie bandaison de mec assoiffé de cul.
- Baise-le maintenant, ordonna-t-elle !
Ce que je fis, sans plus attendre. Je me plaçai derrière l’homme, positionnai le gland de mon gourdin devant l’entrée du cul et d’un coup brusque l’enfonçait dans le boyau. Il pénétra sans aucune difficulté jusqu’à ce que mes couilles vinrent buter contre ses fesses. Même si l’anus était ouvert, il restait encore très élastique et moulait parfaitement toute la hampe de mon sexe. La sensation était assez agréable ; même si elle était très différente de celle que donnait un cul de femme.
Lyes lui n’avait pas ce genre de réflexion ; tout ce qui l’intéressait c’était ce gros zob qui était entrain de le piner avec force. Au début, il était resté silencieux, puis petit à petit, il s’était mis à gémir et à bouger ses hanches de manière à accompagner mes coups de boutoir. Je ne voyais pas son visage, mais j’étais convaincu qu’il était illuminé de bonheur. Je le sentais à sa manière de gémir de plaisir et à son souffle court et saccadé. Il ne parlait pas. Jusqu’au moment où je sentis qu’il allait jouir parce que ses gémissements devenaient plus forts, plus rauques et plus rapides. Et tout à coup, il se mit à crier :
- Ahhhhh ! Lâche ton foutre dans mon cul. Je vais jouir ! Déverse ton sperme ! Tu me donneras ton zob pour que je le suce ! je vais le nettoyer avec ma bouche ! Je jouiiiiis !
Je lâchai le peu de sperme qui me restait dans le cul de Lyes qui avait maintenant relâché tous ses muscles et s’était affalé sur le lit, m’entraînant avec lui. Je sortis vite mon sexe de son cul et me mis debout. Il se retourna, me prit par la main pour que je ne m’éloigne pas de lui, se mit à genoux devant moi et entreprit de me nettoyer le zob, qui était devenu maintenant tout mou, avec sa bouche et sa langue. Il avala tout avec délectation. Quand il eut terminé, il me lança un regard reconnaissant, avec sur les lèvres un sourire de béatitude, comme s’il venait de vivre un vrai moment d’extase.
J’avais un peu honte de moi et de ce que je venais de faire. Mais en voyant le sourire de bonheur qui illuminait le visage de Leila, assise toujours nue sur le bord du lit, je me sentis heureux. Heureux d’avoir rencontré cette femme, qu’hier encore je ne connaissais pas et dont j’étais tombé éperdument amoureux. Heureux d’avoir été son premier homme.
Notre histoire à tous les trois continua tout le temps que dura mon séjour professionnel dans l’hôtel - dix jours – qui a coïncidé avec celui du couple. Leila passa toutes les nuits suivantes dans ma chambre. Nous y avions fait l’amour comme des bêtes toutes ces nuits là. Chaque matin Lyes nous rejoignait avec son chariot à petit déjeuner et participait à nos jeux amoureux. Je dois à la vérité de dire que j’ai fini par aimer son petit cul et sa manière un peu honteuse de quémander sa part de plaisir, même s’il ne recevait en fait que ce que voulait bien lui laisser Leila.
Pendant ces dix jours, je n’avais travaillé que quelques après-midis. Je laissai la responsabilité du chantier à un collaborateur qui était sur place en permanence ; je n’intervenais que rarement. Cela me laissait du temps pour vivre pleinement mes aventures amoureuses. Nous rentrâmes à Alger par route, dans le luxueux quatre/quatre de Lyes. C’était lui qui conduisit pendant tout le trajet ; pendant que Leila et moi nous nous prélassions à l’arrière du véhicule en flirtant, plaisantant et, deux fois de suite en faisant l’amour pendant que le véhicule roulait. Arrivés à Alger, Leila et son mari rejoignirent la villa qu’ils occupaient dans un quartier chic de la banlieue ouest. Moi je retrouvai mon appartement dans un quartier populaire de la capitale.
Avec Leila, l’histoire s’est poursuivie pendant plusieurs années. Nous nous retrouvions presque toutes les nuits chez elle pour vivre une vraie passion amoureuse. Lyes avait retrouvé son petit ami Mahmoud, dont il était très amoureux. Il me le présenta un soir que lui aussi était venu passer la nuit chez son ami. Nous sommes vite devenus amis; il était sympathique et drôle et aimait sincèrement Lyes, qu’il appelait sa femme. A aucun moment il n’apprit ce qui s’était passé entre Lyes et moi. Leila tomba enceinte et mit au monde deux magnifiques jumelles. Nous avions continué à nous aimer passionnément pendant très longtemps. J’avais vu grandir mes deux filles jusqu’à l’âge de quatre ans. Et puis, comme beaucoup de monde en ces temps d’insécurité, toute la famille émigra au Canada (accompagnée de Mahmoud, le petit ami de Lyes). Aujourd’hui encore je continue de rêver au retour prochain (qu’au fond de moi je sais irréaliste) de Leila et des filles (et parfois même de Lyes).
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9 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
ya bou rrab ! on dirait que c'est mon histoire
quelle coincidene.
quelle coincidene.
Guerrache au fait est un mots compose de deux mots kabyles :gue: baise ou nique et
Arrache :les jeunes en gros Guerrache ca voudrai dire baise les jeunes.
Arrache :les jeunes en gros Guerrache ca voudrai dire baise les jeunes.
BIEN ECRIT...
Il ne rencontre que des magrhébines ce monsieur ?
félicitations ! beau récit très bien écrit et très vivant, je m'y croyais autant avec elle qu'avec lui, chapeau !!!
j'ai beaucoup aimé cette histoire ; merci à son auteur .
Originale et bien écrite, j'aime beaucoup cette histoire.
super beau
Quelle plume magnifique, je bois vos mots érotiques avec délectation.
Merci Monsieur Gerache
Marie-Hélène
Merci Monsieur Gerache
Marie-Hélène