Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 24)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-05-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 24)
Les 12 servitudes d'hélène : êta ... et vogue le radeau ! –
Depuis leur évasion de la grotte du Cyclope Polyphème, êta et Philtos avaient beaucoup travaillé. Après s'être assurés que le monstre à l'oeil unique était bien mort, ils étaient retournés dans son antre et s'y étaient procuré des outils. Puis, sous la direction d'êta qui sortait peu à peu de son habituelle léthargie, ils avaient entrepris la construction d'un radeau... Le jeune philosophe se chargeait des travaux sous la direction d'êta qui avait pris l'ascendant sur cet homme subjugué par les charmes de l'esclave blonde. Il avait même tenté de plaider pour demeurer sur l'île et ne se consacrer qu'à leur bonheur :
- Au fond, plaidait philtos, peut-être avons-nous là, la chance de pouvoir vivre ainsi qu'aux premiers jours... Qui sait si, les Dieux n’ont pas placé sur une île abondamment pourvue de fruits et de gibier un homme et une femme pour qu'ils donnent naissance à l'humanité ? Et si, nous deux, nous pouvions recréer cet âge d'or, où seuls le plaisir et l'insouciance animaient l'être humain ?
êta s'amusait beaucoup des rêves de son compagnon. Comme nous le disions, elle était sortie de son indifférence à tout. Certes, elle demeurait quelque peu distanciée par rapport au quotidien, mais la fuite de la grotte, la mort du cyclope, cette vie "de couple" qu'elle partageait avec le jeune philosophe lui offraient un nouveau regard. Elle découvrait qu'elle pouvait aussi influer sur les événements et pas seulement les subir en permanence. Il est vrai que le dévouement de philtos lui donnait aussi l'occasion pour la première fois de voir que sa beauté quasi-surnaturelle exerçait un pouvoir très particulier. Chaque jour, elle constatait à quel point la fascination qu'elle exerçait sur son compagnon lui permettait de tout obtenir de lui... Pour la première fois, elle ne se soumettait pas mais prenait des décisions, même parfois donnait des ordres, qu'elle récompensait, parfois, d'un moment de plaisirs intenses. Paradoxalement, êta qui pourtant était constamment en rut par la Volonté Divine, découvrait ainsi combien il était plus subtil de ne distiller le plaisir que parcimonieusement, avec une judicieuse rareté afin d'obtenir un maximum d'attention et de dévouement de la part de cet homme avec lequel elle partageait ses jours et ses nuits.
Pour la première fois depuis son réveil sur une plage, nue et vierge de tout souvenir, seulement ornée de cette lettre (ête = H) scellée à son cou par une chaîne indestructible, elle découvrait autre chose que l'abandon et la docilité. Jusque là, elle s'était totalement abandonnée aux plaisirs que l'on exigeait d'elle, avec une soumission totale, sans autre réflexion que celle d'apprendre à combler tous les désirs de Celles et Ceux qui s'emparaient de son corps et le pliaient à leurs plus perverses pratiques. Elle n'avait jamais rechigné, avait subi humblement et silencieusement, sauf quand elle n'avait pu retenir râles et gémissements de plaisir, tout ce qu'on lui avait imposé... Aujourd'hui, sur cette île, en compagnie de ce philosophe amoureux, elle découvrait le pouvoir que pouvait aussi constituer son sublime corps et son expérience... Elle pouvait tout demander à philtos, il s'acharnait toujours à réaliser l'impossible pour lui être agréable. Ainsi, il avait pris en charge toute la construction d'un radeau, mais aussi d'un abri pour eux, et il lui cherchait régulièrement des fruits frais, collectait les victimes des pièges à gibier qu'ils avaient disséminés sur l'île et cuisinait leurs maigres prises dont il lui offrait naturellement les plus nobles morceaux, se contentant le plus souvent de ronger les os sur lesquels elle laissait complaisamment un peu de chair à grignoter. Elle observait combien elle avait pris l'ascendant sur son compagnon, sans avoir besoin d'user de violence ou de contrainte, seulement en lui accordant un doux regard et, lorsqu'elle en éprouvait le désir de le remercier, en lui prodiguant quelque plaisir qu'elle puisait dans la fabuleuse galerie de pratiques dont elle s'était enrichie au fil de ses multiples expériences.
Le climat étant particulièrement clément, ils n'avaient pas ressenti le besoin de se vêtir et vivaient donc dans le plus simple appareil. Ce qui permettait à êta de constater l'effet constant que sa présence suscitait à philtos. Tout en oeuvrant pour leur bien commun, il ne cessait de l'observer, du coin de l'oeil empli d'un permanent désir qui s'exprimait aussi par une très fréquente érection. êta prenait garde à ne pas trop soulager le philosophe, afin qu'il demeure le plus dévoué possible à la réalisation d'un radeau des plus solides, qui leur permettrait de quitter cette île et de voguer enfin vers des terres habitées. Elle distillait ainsi ses faveurs en fonction des efforts qu'il avait démontré... Elle appréciait particulièrement de lui offrir de venir s'abreuver entre ses cuisses, lui permettant de la lécher longuement, jusqu'à ce que ses râles de plaisir ne fassent fuir tous les petits animaux qui grouillaient dans les fourrés alentour. Philtos prenait manifestement beaucoup de plaisir à la combler ainsi, mais elle ne manquait pas, aussi, de s'offrir à lui, tout en choisissant de quelle façon il pourrait entrer en elle... parfois, tandis qu'il s'affairait, elle se glissait derrière lui, se collait à son dos et d'une main, venait caresser sa verge qui se tendait et durcissait au moindre contact des ses doigts si fins et habiles... Elle faisait lentement aller et venir sa main le long de la tige dressée, mais n'accordait pas toujours la jouissance au jeune philosophe...
Ce jour là, il cousait la voile de leur future embarcation, penché sur une sorte d'établi de fortune et se blessant régulièrement les doigts avec les épines qu'il avait découpées d'une sorte de plante étrange érigée d'épines, aux feuilles épaisses et vertes portant de délicieux fruits roses-bruns que philtos souffrait à décortiquer afin de n’offrir la chair juteuse à sa bien-aimée... Elle s'approcha d'un pas léger, vint se coller à lui... philtos suspendit alors son geste et sentit la main d'êta qui glissait sur sa hanche, caressait la toison du pubis, avant de se saisir avec délicatesse de son sexe qui déjà se tendait... Elle le caressait lentement, ses doigts fermement resserrés autour de la verge, mais sans pression excessive. Elle allait et venait avec douceur, frottant ses seins contre son dos... Il bandait mais êta savait faire durer de telles situations, contrôlant avec une terrible dextérité l'excitation de son compagnon, le menant au bord de l'extase, mais ne lui permettant pas de jouir... Il haletait, lâchant l'épine qui lui servait d'aiguille, s'agrippant au bord de l'établi, ivre de désir… Elle laissait libre cours à sa science sans égale des choses du sexe, branlant le philosophe aussi longuement qu'elle l'avait décidé, tout en s'assurant le contrôle afin qu'il ne laisse pas son plaisir jaillir et se répandre. Car elle savait que la jouissance du mâle était toujours suivie d'un moment de relâchement, de distanciation... Alors elle le menait juste au bord du précipice de la jouissance mais le gardait ainsi, si près du plaisir sans le laisser s'y abandonner.
- Mmhh… tu sais maintenant ce qui te sera accordé... ce soir, lui susurra-t-elle à l'oreille... Apportes moi, ce soir, cette voile terminée et tu auras le bonheur de soulager ce désir qui t'habite, t'envahit, t'obsède et va t'obséder jusqu'à la tombée du jour... Mmhh… mon beau philosophe... achèves cette tâche et tu recevras la juste récompense de tes efforts…, poursuivit êta, relâchant sa pression sur le sexe, et reculant lentement, écartant la chaleur et la douceur de son corps de celui de philtos qui reprit docilement son devoir de couture.
A la nuit tombée, il regagna leur petit campement, où êta était déjà confortablement installée, mordillant dans un beau fruit rouge et croquant... philtos vint jusqu'à elle et lui présenta la voile, composée d'un étonnant patchwork de tous les bouts d'étoffe trouvés dans la caverne du Cyclope et qu'ils avaient pu réunir. êta y jeta un œil attentif :
- Cela me semble parfait... Que tu travailles bien quand tu penses à moi, gazouilla la si belle femme.
Et d'un geste, elle tendit le fruit qu'elle consommait à philtos qui mordit dedans, en arrachant une belle bouchée dont le jus lui dégoulina sur le menton...
- Mmhh… quelle ardeur ! Je vois que tu n'a pas laissé toute ton énergie dans ton ouvrage !
êta fit signe du bout des doigts à philtos de s'approcher tandis qu'elle s'allongeait sur le sol...
- Tu as bien mérité cet autre fruit que j'ai à t'offrir, dit-elle en ouvrant lentement et largement ses cuisses... viens mon doux penseur, viens à moi et que je sois pour toi le repos du philosophe, lui dit-elle
Alors philtos venait se coucher sur elle en commençant par lécher ses lèvres intimes, avant de remonter lentement sur son ventre, ses seins, sa bouche... Les animaux nocturnes furent longuement dérangés par les feulements et les gémissements de ces deux corps entrelacés qui venaient tour à tour l'un sur l'autre, s'inversaient, face à face ou tête bêche... ils gémissaient en cadence et jouissaient de concert, avant de replonger l'un dans l'autre, l'une sur l'autre, mêlant leurs corps et leurs fluides de mille façons avant que de s'écrouler, épuisés, vidés... Pour recommencer quelques moments plus tard. Leurs ébats durèrent toute la nuit et on ne put compter le nombre de jouissances tant cette nuit d’amour emplie d’ivresse des sexes et des sensations si nombreuses, fut intense. êta fut prise selon ses envies par tous ses orifices, maintes fois prise virilement par derrière en levrette, souvent dans la classique position du missionnaire, couchée sur le côté, mais aussi êta dessus… puis dessous … Ils prirent tous les deux, tous ces plaisirs avec tant d’amour, de passion, d’envie que ce désir si fort de s’accoupler en de multiples fois dura jusqu’au petit matin…
Passèrent encore quelques jours, il fallut fixer un mat sur les rondins composant le radeau, puis accrocher correctement la voile à ce mat, afin de pouvoir profiter au mieux des vents qui semblaient favorables. Par sa connaissance des astres, philtos avait approximativement fixé la direction qu'il faudrait essayer de suivre afin de tenter de regagner les côtes du Péloponnèse, si le frêle esquif n'attirait pas d'ici là l'attention et la colère des Dieux. Ayant embarqué deux lourds paniers garnis de fruits et de denrées diverses, philtos ayant revêtu un pagne et êta une courte tunique cousus par son compagnon dans des restes de tissus, ils poussèrent un beau matin le radeau sur la plage et de là sur les flots, grimpant enfin à bord et profitant d'une brise favorable pour se lancer avec ardeur et hardiesse dans cette nouvelle aventure… Portés par un vent léger et régulier, ils virent peu à peu s'éloigner puis disparaître l'île de Polyphème et devint un point minuscule au coeur de l'immensité bleutée de la mer, progressant lentement vers l'Est et, espéraient-ils, la terre sacrée de leurs ancêtres...
(A suivre …)
Depuis leur évasion de la grotte du Cyclope Polyphème, êta et Philtos avaient beaucoup travaillé. Après s'être assurés que le monstre à l'oeil unique était bien mort, ils étaient retournés dans son antre et s'y étaient procuré des outils. Puis, sous la direction d'êta qui sortait peu à peu de son habituelle léthargie, ils avaient entrepris la construction d'un radeau... Le jeune philosophe se chargeait des travaux sous la direction d'êta qui avait pris l'ascendant sur cet homme subjugué par les charmes de l'esclave blonde. Il avait même tenté de plaider pour demeurer sur l'île et ne se consacrer qu'à leur bonheur :
- Au fond, plaidait philtos, peut-être avons-nous là, la chance de pouvoir vivre ainsi qu'aux premiers jours... Qui sait si, les Dieux n’ont pas placé sur une île abondamment pourvue de fruits et de gibier un homme et une femme pour qu'ils donnent naissance à l'humanité ? Et si, nous deux, nous pouvions recréer cet âge d'or, où seuls le plaisir et l'insouciance animaient l'être humain ?
êta s'amusait beaucoup des rêves de son compagnon. Comme nous le disions, elle était sortie de son indifférence à tout. Certes, elle demeurait quelque peu distanciée par rapport au quotidien, mais la fuite de la grotte, la mort du cyclope, cette vie "de couple" qu'elle partageait avec le jeune philosophe lui offraient un nouveau regard. Elle découvrait qu'elle pouvait aussi influer sur les événements et pas seulement les subir en permanence. Il est vrai que le dévouement de philtos lui donnait aussi l'occasion pour la première fois de voir que sa beauté quasi-surnaturelle exerçait un pouvoir très particulier. Chaque jour, elle constatait à quel point la fascination qu'elle exerçait sur son compagnon lui permettait de tout obtenir de lui... Pour la première fois, elle ne se soumettait pas mais prenait des décisions, même parfois donnait des ordres, qu'elle récompensait, parfois, d'un moment de plaisirs intenses. Paradoxalement, êta qui pourtant était constamment en rut par la Volonté Divine, découvrait ainsi combien il était plus subtil de ne distiller le plaisir que parcimonieusement, avec une judicieuse rareté afin d'obtenir un maximum d'attention et de dévouement de la part de cet homme avec lequel elle partageait ses jours et ses nuits.
Pour la première fois depuis son réveil sur une plage, nue et vierge de tout souvenir, seulement ornée de cette lettre (ête = H) scellée à son cou par une chaîne indestructible, elle découvrait autre chose que l'abandon et la docilité. Jusque là, elle s'était totalement abandonnée aux plaisirs que l'on exigeait d'elle, avec une soumission totale, sans autre réflexion que celle d'apprendre à combler tous les désirs de Celles et Ceux qui s'emparaient de son corps et le pliaient à leurs plus perverses pratiques. Elle n'avait jamais rechigné, avait subi humblement et silencieusement, sauf quand elle n'avait pu retenir râles et gémissements de plaisir, tout ce qu'on lui avait imposé... Aujourd'hui, sur cette île, en compagnie de ce philosophe amoureux, elle découvrait le pouvoir que pouvait aussi constituer son sublime corps et son expérience... Elle pouvait tout demander à philtos, il s'acharnait toujours à réaliser l'impossible pour lui être agréable. Ainsi, il avait pris en charge toute la construction d'un radeau, mais aussi d'un abri pour eux, et il lui cherchait régulièrement des fruits frais, collectait les victimes des pièges à gibier qu'ils avaient disséminés sur l'île et cuisinait leurs maigres prises dont il lui offrait naturellement les plus nobles morceaux, se contentant le plus souvent de ronger les os sur lesquels elle laissait complaisamment un peu de chair à grignoter. Elle observait combien elle avait pris l'ascendant sur son compagnon, sans avoir besoin d'user de violence ou de contrainte, seulement en lui accordant un doux regard et, lorsqu'elle en éprouvait le désir de le remercier, en lui prodiguant quelque plaisir qu'elle puisait dans la fabuleuse galerie de pratiques dont elle s'était enrichie au fil de ses multiples expériences.
Le climat étant particulièrement clément, ils n'avaient pas ressenti le besoin de se vêtir et vivaient donc dans le plus simple appareil. Ce qui permettait à êta de constater l'effet constant que sa présence suscitait à philtos. Tout en oeuvrant pour leur bien commun, il ne cessait de l'observer, du coin de l'oeil empli d'un permanent désir qui s'exprimait aussi par une très fréquente érection. êta prenait garde à ne pas trop soulager le philosophe, afin qu'il demeure le plus dévoué possible à la réalisation d'un radeau des plus solides, qui leur permettrait de quitter cette île et de voguer enfin vers des terres habitées. Elle distillait ainsi ses faveurs en fonction des efforts qu'il avait démontré... Elle appréciait particulièrement de lui offrir de venir s'abreuver entre ses cuisses, lui permettant de la lécher longuement, jusqu'à ce que ses râles de plaisir ne fassent fuir tous les petits animaux qui grouillaient dans les fourrés alentour. Philtos prenait manifestement beaucoup de plaisir à la combler ainsi, mais elle ne manquait pas, aussi, de s'offrir à lui, tout en choisissant de quelle façon il pourrait entrer en elle... parfois, tandis qu'il s'affairait, elle se glissait derrière lui, se collait à son dos et d'une main, venait caresser sa verge qui se tendait et durcissait au moindre contact des ses doigts si fins et habiles... Elle faisait lentement aller et venir sa main le long de la tige dressée, mais n'accordait pas toujours la jouissance au jeune philosophe...
Ce jour là, il cousait la voile de leur future embarcation, penché sur une sorte d'établi de fortune et se blessant régulièrement les doigts avec les épines qu'il avait découpées d'une sorte de plante étrange érigée d'épines, aux feuilles épaisses et vertes portant de délicieux fruits roses-bruns que philtos souffrait à décortiquer afin de n’offrir la chair juteuse à sa bien-aimée... Elle s'approcha d'un pas léger, vint se coller à lui... philtos suspendit alors son geste et sentit la main d'êta qui glissait sur sa hanche, caressait la toison du pubis, avant de se saisir avec délicatesse de son sexe qui déjà se tendait... Elle le caressait lentement, ses doigts fermement resserrés autour de la verge, mais sans pression excessive. Elle allait et venait avec douceur, frottant ses seins contre son dos... Il bandait mais êta savait faire durer de telles situations, contrôlant avec une terrible dextérité l'excitation de son compagnon, le menant au bord de l'extase, mais ne lui permettant pas de jouir... Il haletait, lâchant l'épine qui lui servait d'aiguille, s'agrippant au bord de l'établi, ivre de désir… Elle laissait libre cours à sa science sans égale des choses du sexe, branlant le philosophe aussi longuement qu'elle l'avait décidé, tout en s'assurant le contrôle afin qu'il ne laisse pas son plaisir jaillir et se répandre. Car elle savait que la jouissance du mâle était toujours suivie d'un moment de relâchement, de distanciation... Alors elle le menait juste au bord du précipice de la jouissance mais le gardait ainsi, si près du plaisir sans le laisser s'y abandonner.
- Mmhh… tu sais maintenant ce qui te sera accordé... ce soir, lui susurra-t-elle à l'oreille... Apportes moi, ce soir, cette voile terminée et tu auras le bonheur de soulager ce désir qui t'habite, t'envahit, t'obsède et va t'obséder jusqu'à la tombée du jour... Mmhh… mon beau philosophe... achèves cette tâche et tu recevras la juste récompense de tes efforts…, poursuivit êta, relâchant sa pression sur le sexe, et reculant lentement, écartant la chaleur et la douceur de son corps de celui de philtos qui reprit docilement son devoir de couture.
A la nuit tombée, il regagna leur petit campement, où êta était déjà confortablement installée, mordillant dans un beau fruit rouge et croquant... philtos vint jusqu'à elle et lui présenta la voile, composée d'un étonnant patchwork de tous les bouts d'étoffe trouvés dans la caverne du Cyclope et qu'ils avaient pu réunir. êta y jeta un œil attentif :
- Cela me semble parfait... Que tu travailles bien quand tu penses à moi, gazouilla la si belle femme.
Et d'un geste, elle tendit le fruit qu'elle consommait à philtos qui mordit dedans, en arrachant une belle bouchée dont le jus lui dégoulina sur le menton...
- Mmhh… quelle ardeur ! Je vois que tu n'a pas laissé toute ton énergie dans ton ouvrage !
êta fit signe du bout des doigts à philtos de s'approcher tandis qu'elle s'allongeait sur le sol...
- Tu as bien mérité cet autre fruit que j'ai à t'offrir, dit-elle en ouvrant lentement et largement ses cuisses... viens mon doux penseur, viens à moi et que je sois pour toi le repos du philosophe, lui dit-elle
Alors philtos venait se coucher sur elle en commençant par lécher ses lèvres intimes, avant de remonter lentement sur son ventre, ses seins, sa bouche... Les animaux nocturnes furent longuement dérangés par les feulements et les gémissements de ces deux corps entrelacés qui venaient tour à tour l'un sur l'autre, s'inversaient, face à face ou tête bêche... ils gémissaient en cadence et jouissaient de concert, avant de replonger l'un dans l'autre, l'une sur l'autre, mêlant leurs corps et leurs fluides de mille façons avant que de s'écrouler, épuisés, vidés... Pour recommencer quelques moments plus tard. Leurs ébats durèrent toute la nuit et on ne put compter le nombre de jouissances tant cette nuit d’amour emplie d’ivresse des sexes et des sensations si nombreuses, fut intense. êta fut prise selon ses envies par tous ses orifices, maintes fois prise virilement par derrière en levrette, souvent dans la classique position du missionnaire, couchée sur le côté, mais aussi êta dessus… puis dessous … Ils prirent tous les deux, tous ces plaisirs avec tant d’amour, de passion, d’envie que ce désir si fort de s’accoupler en de multiples fois dura jusqu’au petit matin…
Passèrent encore quelques jours, il fallut fixer un mat sur les rondins composant le radeau, puis accrocher correctement la voile à ce mat, afin de pouvoir profiter au mieux des vents qui semblaient favorables. Par sa connaissance des astres, philtos avait approximativement fixé la direction qu'il faudrait essayer de suivre afin de tenter de regagner les côtes du Péloponnèse, si le frêle esquif n'attirait pas d'ici là l'attention et la colère des Dieux. Ayant embarqué deux lourds paniers garnis de fruits et de denrées diverses, philtos ayant revêtu un pagne et êta une courte tunique cousus par son compagnon dans des restes de tissus, ils poussèrent un beau matin le radeau sur la plage et de là sur les flots, grimpant enfin à bord et profitant d'une brise favorable pour se lancer avec ardeur et hardiesse dans cette nouvelle aventure… Portés par un vent léger et régulier, ils virent peu à peu s'éloigner puis disparaître l'île de Polyphème et devint un point minuscule au coeur de l'immensité bleutée de la mer, progressant lentement vers l'Est et, espéraient-ils, la terre sacrée de leurs ancêtres...
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