Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 38)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-08-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 38)
Les 12 servitudes d'Hélène : êta et la Sphynge de Thèbes -
La grande Cité qui semblait si proche au matin demeurait encore fort éloignée à l’horizon de cette si vaste plaine tandis que le soleil de midi atteignait déjà son apogée. Passant à proximité d'un bosquet, êta entendit le doux chant cristallin d'une fontaine et ressentit une terrible envie de se désaltérer et, pourquoi pas, de se baigner afin de se débarrasser de la poussière de son long trajet sur la route poussiéreuse. Elle quitta donc son chemin et s'enfonça entre les arbres, surprise que ce qui semblait un minuscule bosquet s'avéra si vaste maintenant qu'elle en arpentait le sous-bois. Guidée par le chant du ruisseau, elle parvint bientôt à une petite clairière, où un petit étang recueillait les eaux fraîches et pures d'une haute cascade jetant une eau qui semblait briller de mille éclats... On aurait cru à un petit paradis, tant les fleurs de multiples couleurs jalonnaient les rives verdoyantes du lac. Une magnifique flore en parfaite harmonie avec une faune composée d’une multitude de superbes et petits oiseaux eux aussi aux multiples couleurs et au chant savoureux. En un clin d'oeil, êta avait jeté sa pauvre tunique sur une branche et déjà elle s'enfonçait dans les eaux claires de l'étang, appréciant la fraîcheur de l'eau qui soulageait quelque peu des pieds et ses jambes lassés par une longue et harassante marche. La blonde femelle s'abandonnait aux délices de se laisser flotter sur la petite étendue d'eau si pure lorsqu'elle sentit quelque chose saisissant sa cheville... puis l'autre... elle se débattit, éclaboussant inutilement autour d'elle, tandis que ses chevilles étaient fermement entourées et qu'elle était lentement entraînée sous la surface... Ce qui était incroyable, c’est que dans sa tête, une soudaine, improbable et douce mélopée avait pris naissance, comme une berceuse. Mais sa volonté refusait de céder à l'apaisement envoûtant que lui procurait cette irréelle musique qui invitait à l’endormissement dans une totale plénitude, car êta persuadée qu'elle était, que d'y céder serait signer son arrêt de mort. Elle résistait donc, de tout son corps comme de tout son esprit, quand encore plus incroyable, une voix Divinement féminine retentit dans sa tête...
- Tu as violé mon sanctuaire, vile créature humaine... Il te faut en payer le prix !
A cette voix féminine courroucée, êta répondit fermement alors que, déjà, juste sa tête restait hors de l’eau :
- J'ignorais que ce fut un lieu sacré... je ne mérite certes pas d'être punie de mort pour cela !
La créature sembla troublé au son de la voix d’êta :
- Il y aura pourtant un prix à payer, on ne peut venir ici sans en subir mon courroux pour en répondre de ce sacrilège…
- Je paierai... je ferai ce qu'il faudra pour mériter Votre pardon…
Comme elle avait prononcé cette dernière phrase, êta sentit son corps remonter horizontalement à la surface et l’enserrement de ses chevilles se détendre légèrement. Puis elle se sentit tirée mais cette fois en direction de la rive et fut ramenée totalement vers la surface... les algues qui avaient enserré ses chevilles ne l'avaient pas libérée, mais elles lui permettaient maintenant de se maintenir à la surface, lui accordant un peu plus d'autonomie, sans pour autant la libérer de leur puissante étreinte... Tandis que êta devait faire tout de même des efforts pour se maintenir à flot, une puissante lumière oscillant du jaune or à l’orangé sembla émaner de l'étang, juste devant elle. Cette lumière d’abord difforme prit peu à peu la forme d'une étrange créature mythologique au buste de femme, au corps de félin et aux ailes d'oiseaux... et s'approcha d'êta puis sortit de l’eau avec une élégance majestueuse pour se placer hautement sur un rocher bordant l’étang, sa voix résonnant toujours dans la tête de la belle jeune femme comme par télépathie :
- Je suis La Sphynge, fille de Typhon et d'Echidna... Sache que j'étais venue à Thèbes punir l'assassin du roi Laïos mais j'ai été vaincue. J'ai voulu mourir mais les Dieux sont cruels, ils m'ont épargnée et condamnée à hanter éternellement cet étang, à l'écart de tout. Je pourrai te noyer et puis te dévorer comme je l'ai fait de tant d'autres vulgaires humains égarés par ici… Mais tu dois ton salut, uniquement à ton esprit qui me semble étrange, oui étrange, c’est le mot car … étrangement je ressens quelque chose d’étrange… quelque chose plutôt Divin qu’humain… mais je ne sais pas de quoi il s’agit, je l’ai ressenti dès que tu as commencé à parler, c’est tout… c’est comme... multiple... Mais peut-être pourras-tu me divertir autrement qu'en succombant sous mes griffes, qu'en penses-tu ?
êta ne tremblait pas, elle admirait l'impressionnante créature surréaliste qui le tenait en Son Pouvoir... le visage féminin était dur et sévère, mais beau aux longs chevaux noirs... le corps de félin exprimait la souplesse et la force, les ailes immenses d’un noir bleuté magnifique se déployaient avec vigueur et élégance... tout ceci suscitait en elle, une onde de désir et c'est presque en gémissant déjà qu'elle avoua :
- Je connais bien des façons de vous divertir, Ô honorable Sphynge... et peut-être m'en ferez-vous découvrir d'autres ? J'ai dit que je paierai le prix de mon bien involontaire sacrilège, alors qu'il en soit ainsi, usez de moi comme bon vous semblera, je me plierai à tout et ne repartirai que quand vous serez pleinement satisfaite…
Un sourire mauvais illumina le visage de la Sphynge :
- Soit ! Si tu me combles, alors je te laisserai poursuivre ta route. Sinon, tes ossements finiront au fond de cet étang, comme ceux de tant d'autres imprudents!
A peine avait-elle prononcé ces mots, que la Sphynge déploya ses énormes ailes pour disparaitre dans un grand éclair de lumière, tandis que les algues entraînaient à nouveau êta vers le fond. D'autres algues se saisissaient de ses poignets, faisant comme des liens vivants qui emprisonnaient la jeune femme et la déposant avec fermeté mais délicatesse sur un lit d'algues bleues et douces, tout au fond de l'étang. Un fait incroyable se produisit encore, en effet étrangement, êta pouvait parfaitement respirer, comme si elle s'était trouvée à l'air libre, l’eau ne l’a gênait nullement. Le décor paradisiaque qui se présentait devant ses yeux était de pure merveille, tout était phosphorescent, coloré à souhaits. il y avait d’énormes lys rouges géants aux feuilles bleues et jaunes qui étaient plantés ci et là dans le sable de couleur rose, une multitude de plantes aquatiques inconnues et originales également de mille couleurs toutes plus belles les unes que les autres, des coraux magnifiques et étincelants mais aussi des milliers de petits poissons tous fluo et qui changeaient de couleurs sans cesse à intervalles réguliers passant du fuchsia au vert d’eau via le bleu roy ou l’orangé, des diamants rubis d’un rouge sang en suspension et de mille éclats, etc… mais elle n'eut guère le temps de s'étonner de ce paradis aquatique, car une grande femme à la puissante carrure approchait d'elle... êta eut une pensée pour les aventures qu'elle avait vécu chez les Amazones, car Cette femme exhalait comme ces terribles guerrières autant de force que de souplesse. Elle était brune, les cheveux tressés en couronne, les traits assez carrés mais purs et harmonieux. Son corps était musclé, presque masculin, mais des seins fermes et des lèvres de chair rose soulignaient sans la moindre ambiguïté son état féminin. La voix à nouveau retentit dans l'esprit d'êta…
- J'ai pris cette forme car je la trouve plus agréable lorsqu'il s'agit des plaisirs de la chair... Tu vas devoir me prouver que tu mérites de vivre... ne t'inquiètes pas d'être sous les eaux, tant que je le veux, tu peux respirer et y évoluer sans aucun inconvénient; mais si je suis déçue, prisonnière de mes algues magiques, tu suffoqueras et périras dans d'atroces souffrance d’une noyade horrible... alors apprête-toi à me combler ou à mourir dit la voix à la fois rassurante par la douceur du timbre et terrifiante par le propos.
Alors la Sphynge à forme humaine vint s'asseoir tête bêche sur le visage d'êta qui n'eut pas besoin qu'on lui indique à quel type d'échange elle était conviée. Dardant sa langue comme une lance voluptueuse, elle commença à lécher les lèvres intimes de la Sphynge, qui quant à elle mordillait les tétons de sa prisonnière. Les algues bleutées maintenaient toujours êta par les poignets et les chevilles, l'écartelant au gré des désirs exprimés par le corps de leur Maîtresse qui pour le moment s'attardait sur les seins de la blonde esclave, tandis que d'autres filaments d'algues douces s'immisçaient dans les orifices laissés libres. c'était comme si des dizaines de filaments venaient caresser et pénétrer avec souplesse le corps d'êta qui se consacrait avec une extrême attention , léchant de bas en haut, imprimant des mouvements circulaires et l'aspirant de ses lèvres... Tandis qu'elle offrait cette longue et sensuelle caresse buccale à la Sphynge, êta était elle aussi la cible des attentions de sa partenaire... Celle-ci après s’être occupée des seins amplement mordillés était descendue vers le ventre, puis s'était installée entre les cuisses d'êta que les algues forçaient à rester largement ouvertes et l'intimité de l'esclave parfaitement offerte. Les deux femmes partageaient maintenant l'intensité de ce moment, les algues aux formes changeantes prenant part à ces ébats, caressant et pénétrant de leur extrémité végétale l'une et l'autre. A tel point que les deux femmes se léchant savoureusement leur intimité étaient désormais comme enfermées de toute part dans un cocon d'herbes marines et colorées qui les recouvraient et les caressaient divinement.
Nulle n'aurait pu dire combien de temps avaient duré ces échanges, mais emportées dans un tourbillon de plaisirs, La Sphynge et êta frémissaient de tout leur corps, comme saisies de puissantes convulsions. Elles ne cessaient pourtant pas de se lécher mutuellement, tandis que les algues adaptaient le rythme de leurs caresses intimes à la frénésie des deux femmes qui, après de forts longues minutes, se mirent à jouir en même temps et avec la même intensité. La Sphynge expulsa de son intimité un éjaculat féminin abondant et de couleur violet en plein visage d’êta, quant à celle-ci, l’esclave était tétanisée, agitée par les contractions d'un plaisir d'une intensité rare. Elle savourait avec délectation la façon dont les algues la maintenaient en position d'être ainsi immobilisée et offerte, elle aimait tant cela ! Elle vivait une merveilleuse expérience, ainsi ligotée, parcourue de troublantes caresses, recevant avec une jouissance rare les baisers intimes de cette créature surréaliste, dans un décor de rêve, cette Dominatrice qui l'avait capturée et contrainte, la menant au plaisir le plus intense qui soit... Un plaisir partagé à n'en point douter, tant leurs deux corps jouissant encore et encore à ne plus s’arrêter, s'étaient unis au-delà de toute possibilité humaine tout au long de leurs ébats aquatiques qui durèrent de longues heures encore, à tel point que l’eau dans le cocon aquatique devint d’une coloration violette due aux multiples orgasmes et cyprine évacuée de la créature... Perdue dans sa jouissance qui ne semblait pas finir, êta en perdit connaissance...
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle reposait sur l'herbe à l’air libre, à deux pas de l'étang, posée sur un lit de fleurs multicolores...Tandis qu'elle reprenait ses esprits, elle aperçut pendant à la branche d'un arbre proche, une tunique de la plus fine étoffe. Elle s'approcha et s'en saisit pour s'en vêtir. La tunique était très courte et plus légère qu'un voile de toile d'araignée, légèrement teinté de rose mais quasiment transparente. êta découvrit également une paire de fines sandales tressées d'or. Elle sut ainsi qu'elle avait plu à la Sphynge au-delà de toute espérance, qu'elle l'avait satisfaite et même un peu plus que ça... Le goût un peu âcre et salé du plaisir de Celle-ci qu'elle gardait sur sa langue en était bien la preuve et êta savoura cette trace du plaisir qu'elle avait reçu et prodigué… Alors que êta regagnait la route, la voix rauque mais paradoxalement sensuelle de la Sphynge résonna à nouveau dans sa tête :
- Adieu belle et sublime esclave... tu as su me combler beaucoup plus que je l’aurai imaginé… et en partageant ton plaisir, j'ai aussi découvert ton âme, j’y ai lu tous les secrets de ta vie... je sais qui tu es, d’où tu viens et pourquoi tu as perdu la mémoire et je sais aussi désormais ton incroyable destin à venir et je te souhaite bonne chance car il sera parsemé encore de bien des embûches… J'ai pensé à te garder, à faire de toi ma captive et mon esclave de plaisir, mais tu mérites de poursuivre ton chemin, où qu'il doit te mener, car avec ce que je sais de toi, je n’ai pas le droit de te garder prisonnière ni de te dire ce qu’il t’attend à l’avenir… Mais n'oublie pas le plaisir que nous avons partagé et revient quand tu le voudras...
- Je n'oublierai pas, je vous le promets, mais dites-moi en un peu plus sur moi, pourquoi, je ne me souviens de rien concernant mon passé, pourquoi je…
- Non belle esclave, coupa net la créature, je ne peux pas, je ne veux pas m’attirer les foudres des Divinités… N’insiste pas et va …Aller va, poursuit ta route, termina-t-elle sur un ton plus sévère, n’autorisant pas de jérémiades...
- Mais … Bien… Je n’insiste pas, se résigna êta… Adieu ... Je garderai de vous des moments de sublimes plaisirs… dit êta …
Le souvenir de ces sublimes plaisirs, de ces ébats dans l'étang suffisait à faire mouiller son intimité... La blonde esclave se sentait maintenant si légère. Le temps semblait s'être arrêté tandis qu'elle s'offrait à la Sphynge, puisque le soleil était toujours à son zénith malgré le temps passé, comme aussi étrange que cela puisse paraître, ce qui avait duré des heures au fond de l’eau n’aurait duré que quelques minutes sur la terre ferme…
Elle s’éloignait de l’étang sans se retourner et avançait maintenant d'un pas alerte, la tunique et les sandales qu'elle portait, semblait lui apporter en permanence fraîcheur et légèreté. Ainsi, la journée n'était pas achevée lorsqu'elle parvint enfin aux portes de la grande et puissante Cité de Thèbes, établie sur plusieurs collines à proximité du lac Copaïs. Parvenue devant l'une des sept et immenses portes de la Cité, êta s'adressa aux gardes, demandant l'autorisation d'accéder à l'intérieur des remparts. Les deux hommes, portant le traditionnel casque à cimier et armés de lances observèrent longuement cette splendide créature qui se tenait devant eux dans une tenue si courte et légère qu'elle eut semblé plus habillée si elle n'en avait point porté.
- Approche ! lança l'un d'eux. Et êta obéit, venant tout près des deux hommes dont les armures brillaient d'un lugubre éclat dans les rayons du soleil couchant. Celui qui l'avait interpellée posa sa lance contre le mur d'enceinte où, déjà, était appuyé son bouclier. Il laissa êta s'approcher au plus près et la saisit à la taille, approchant son visage pour l'embrasser. Il sentait l'ail et le mauvais vin, mais êta voulait entrer au plus vite et connaissant les moeurs pervers des corps de garde, se dit qu'il valait mieux se montrer conciliante plutôt que de résister. Elle se laisse donc embrasser et peloter par le garde qui sans dire aucun autre mot, avait maintenant posé ses mains sur ses fesses et les serrait tout en fouillant sa bouche de sa langue... Le pénible tripotage dura quelques minutes, jusqu'à ce que l'autre garde n'alerte son compagnon plus entreprenant en se grattant la gorge d’un ‘’hrumm’’ voulant dire ‘’attention voila du monde’’. Celui-ci interrompit ses investigations qui commençaient à se faire plus poussées et eut juste le temps d'abandonner êta et de revenir à sa lance avant que n'apparaissent trois cavaliers en armes, aux cuirasses dorées et richement décorées. Ils ne firent que passer par la porte, sans accorder même le moindre regard aux gardes, mais cela suffit à êta pour se faufiler avec célérité et pénétrer ainsi dans la Cité en échappant aux attouchements de ce garde vicieux et puant. Attirant bien des regards par sa tenue et par tout ce qu'elle révélait d'elle, peut-être aussi plus encore par ce qu'elle ne révélait pas mais laissait supposer, êta traversa rapidement les faubourgs les plus miséreux pour gagner des quartiers mieux fréquentés. Parvenue sur une grande place où des hommes ressemblant plutôt à des marchands semblaient négocier quelques affaires, elle s'adressa à un passant, afin de s'informer un peu sur la Cité. Les yeux rivés sur les formes de son interlocutrice, l'homme se montra fort aimable, expliquant à la blonde jeune femme que la Cité avait pour Roi OEdipe qui avait vaincu la Sphynge qui terrorisait la ville jadis. Un drame familial avait poussé le Roi dans un tel désespoir qu'il s'était crevé les yeux et que ses fils complotaient désormais pour le destituer et prendre sa place sur le trône. L'ambiance en ville en était fort tendue et les étrangers n'étaient pas forcément les bienvenus…
- … Mais je pense que tu possèdes quelques atouts qui te feront mieux accepter... Tu peux aller voir au temple de Dionysos s'ils peuvent t'offrir un abri au moins pour cette nuit... à moins que tu ne préfères mon hospitalité, lui dit-il avec un regard égrillard qui ne quittait guère de vue les deux seins dont les tétons pointaient sous la si fine étoffe de la légère tunique offerte par la Sphynge. - C'est assez compliqué de trouver le temple, ajouta-t-il d'un ton doucereux, ... - et parfois dangereux, alors que nous sommes tout près de ma demeure, ajouta l'homme en se frottant les mains qu'il devait avoir moite maintenant...
êta hésitait...
- Mais, ma présence ne va-t-elle pas importuner ta famille ? s'enquit-elle...
L'homme eut un sourire en coin :
- Nullement, nullement ! Ma femme est très... disons … accueillante !... Elle sait que j'aime à rendre service aux jeunes femmes en détresse telles que toi… Nul doute qu'elle sera ravie de t'accueillir ce soir…
êta ne nourrissait aucun doute sur les intentions salaces de l'homme... mais elle se sentait émoustillée par la perspective de découvrir les perversions des habitants de Thèbes. Elle suivit donc l'homme...
(A suivre…)
La grande Cité qui semblait si proche au matin demeurait encore fort éloignée à l’horizon de cette si vaste plaine tandis que le soleil de midi atteignait déjà son apogée. Passant à proximité d'un bosquet, êta entendit le doux chant cristallin d'une fontaine et ressentit une terrible envie de se désaltérer et, pourquoi pas, de se baigner afin de se débarrasser de la poussière de son long trajet sur la route poussiéreuse. Elle quitta donc son chemin et s'enfonça entre les arbres, surprise que ce qui semblait un minuscule bosquet s'avéra si vaste maintenant qu'elle en arpentait le sous-bois. Guidée par le chant du ruisseau, elle parvint bientôt à une petite clairière, où un petit étang recueillait les eaux fraîches et pures d'une haute cascade jetant une eau qui semblait briller de mille éclats... On aurait cru à un petit paradis, tant les fleurs de multiples couleurs jalonnaient les rives verdoyantes du lac. Une magnifique flore en parfaite harmonie avec une faune composée d’une multitude de superbes et petits oiseaux eux aussi aux multiples couleurs et au chant savoureux. En un clin d'oeil, êta avait jeté sa pauvre tunique sur une branche et déjà elle s'enfonçait dans les eaux claires de l'étang, appréciant la fraîcheur de l'eau qui soulageait quelque peu des pieds et ses jambes lassés par une longue et harassante marche. La blonde femelle s'abandonnait aux délices de se laisser flotter sur la petite étendue d'eau si pure lorsqu'elle sentit quelque chose saisissant sa cheville... puis l'autre... elle se débattit, éclaboussant inutilement autour d'elle, tandis que ses chevilles étaient fermement entourées et qu'elle était lentement entraînée sous la surface... Ce qui était incroyable, c’est que dans sa tête, une soudaine, improbable et douce mélopée avait pris naissance, comme une berceuse. Mais sa volonté refusait de céder à l'apaisement envoûtant que lui procurait cette irréelle musique qui invitait à l’endormissement dans une totale plénitude, car êta persuadée qu'elle était, que d'y céder serait signer son arrêt de mort. Elle résistait donc, de tout son corps comme de tout son esprit, quand encore plus incroyable, une voix Divinement féminine retentit dans sa tête...
- Tu as violé mon sanctuaire, vile créature humaine... Il te faut en payer le prix !
A cette voix féminine courroucée, êta répondit fermement alors que, déjà, juste sa tête restait hors de l’eau :
- J'ignorais que ce fut un lieu sacré... je ne mérite certes pas d'être punie de mort pour cela !
La créature sembla troublé au son de la voix d’êta :
- Il y aura pourtant un prix à payer, on ne peut venir ici sans en subir mon courroux pour en répondre de ce sacrilège…
- Je paierai... je ferai ce qu'il faudra pour mériter Votre pardon…
Comme elle avait prononcé cette dernière phrase, êta sentit son corps remonter horizontalement à la surface et l’enserrement de ses chevilles se détendre légèrement. Puis elle se sentit tirée mais cette fois en direction de la rive et fut ramenée totalement vers la surface... les algues qui avaient enserré ses chevilles ne l'avaient pas libérée, mais elles lui permettaient maintenant de se maintenir à la surface, lui accordant un peu plus d'autonomie, sans pour autant la libérer de leur puissante étreinte... Tandis que êta devait faire tout de même des efforts pour se maintenir à flot, une puissante lumière oscillant du jaune or à l’orangé sembla émaner de l'étang, juste devant elle. Cette lumière d’abord difforme prit peu à peu la forme d'une étrange créature mythologique au buste de femme, au corps de félin et aux ailes d'oiseaux... et s'approcha d'êta puis sortit de l’eau avec une élégance majestueuse pour se placer hautement sur un rocher bordant l’étang, sa voix résonnant toujours dans la tête de la belle jeune femme comme par télépathie :
- Je suis La Sphynge, fille de Typhon et d'Echidna... Sache que j'étais venue à Thèbes punir l'assassin du roi Laïos mais j'ai été vaincue. J'ai voulu mourir mais les Dieux sont cruels, ils m'ont épargnée et condamnée à hanter éternellement cet étang, à l'écart de tout. Je pourrai te noyer et puis te dévorer comme je l'ai fait de tant d'autres vulgaires humains égarés par ici… Mais tu dois ton salut, uniquement à ton esprit qui me semble étrange, oui étrange, c’est le mot car … étrangement je ressens quelque chose d’étrange… quelque chose plutôt Divin qu’humain… mais je ne sais pas de quoi il s’agit, je l’ai ressenti dès que tu as commencé à parler, c’est tout… c’est comme... multiple... Mais peut-être pourras-tu me divertir autrement qu'en succombant sous mes griffes, qu'en penses-tu ?
êta ne tremblait pas, elle admirait l'impressionnante créature surréaliste qui le tenait en Son Pouvoir... le visage féminin était dur et sévère, mais beau aux longs chevaux noirs... le corps de félin exprimait la souplesse et la force, les ailes immenses d’un noir bleuté magnifique se déployaient avec vigueur et élégance... tout ceci suscitait en elle, une onde de désir et c'est presque en gémissant déjà qu'elle avoua :
- Je connais bien des façons de vous divertir, Ô honorable Sphynge... et peut-être m'en ferez-vous découvrir d'autres ? J'ai dit que je paierai le prix de mon bien involontaire sacrilège, alors qu'il en soit ainsi, usez de moi comme bon vous semblera, je me plierai à tout et ne repartirai que quand vous serez pleinement satisfaite…
Un sourire mauvais illumina le visage de la Sphynge :
- Soit ! Si tu me combles, alors je te laisserai poursuivre ta route. Sinon, tes ossements finiront au fond de cet étang, comme ceux de tant d'autres imprudents!
A peine avait-elle prononcé ces mots, que la Sphynge déploya ses énormes ailes pour disparaitre dans un grand éclair de lumière, tandis que les algues entraînaient à nouveau êta vers le fond. D'autres algues se saisissaient de ses poignets, faisant comme des liens vivants qui emprisonnaient la jeune femme et la déposant avec fermeté mais délicatesse sur un lit d'algues bleues et douces, tout au fond de l'étang. Un fait incroyable se produisit encore, en effet étrangement, êta pouvait parfaitement respirer, comme si elle s'était trouvée à l'air libre, l’eau ne l’a gênait nullement. Le décor paradisiaque qui se présentait devant ses yeux était de pure merveille, tout était phosphorescent, coloré à souhaits. il y avait d’énormes lys rouges géants aux feuilles bleues et jaunes qui étaient plantés ci et là dans le sable de couleur rose, une multitude de plantes aquatiques inconnues et originales également de mille couleurs toutes plus belles les unes que les autres, des coraux magnifiques et étincelants mais aussi des milliers de petits poissons tous fluo et qui changeaient de couleurs sans cesse à intervalles réguliers passant du fuchsia au vert d’eau via le bleu roy ou l’orangé, des diamants rubis d’un rouge sang en suspension et de mille éclats, etc… mais elle n'eut guère le temps de s'étonner de ce paradis aquatique, car une grande femme à la puissante carrure approchait d'elle... êta eut une pensée pour les aventures qu'elle avait vécu chez les Amazones, car Cette femme exhalait comme ces terribles guerrières autant de force que de souplesse. Elle était brune, les cheveux tressés en couronne, les traits assez carrés mais purs et harmonieux. Son corps était musclé, presque masculin, mais des seins fermes et des lèvres de chair rose soulignaient sans la moindre ambiguïté son état féminin. La voix à nouveau retentit dans l'esprit d'êta…
- J'ai pris cette forme car je la trouve plus agréable lorsqu'il s'agit des plaisirs de la chair... Tu vas devoir me prouver que tu mérites de vivre... ne t'inquiètes pas d'être sous les eaux, tant que je le veux, tu peux respirer et y évoluer sans aucun inconvénient; mais si je suis déçue, prisonnière de mes algues magiques, tu suffoqueras et périras dans d'atroces souffrance d’une noyade horrible... alors apprête-toi à me combler ou à mourir dit la voix à la fois rassurante par la douceur du timbre et terrifiante par le propos.
Alors la Sphynge à forme humaine vint s'asseoir tête bêche sur le visage d'êta qui n'eut pas besoin qu'on lui indique à quel type d'échange elle était conviée. Dardant sa langue comme une lance voluptueuse, elle commença à lécher les lèvres intimes de la Sphynge, qui quant à elle mordillait les tétons de sa prisonnière. Les algues bleutées maintenaient toujours êta par les poignets et les chevilles, l'écartelant au gré des désirs exprimés par le corps de leur Maîtresse qui pour le moment s'attardait sur les seins de la blonde esclave, tandis que d'autres filaments d'algues douces s'immisçaient dans les orifices laissés libres. c'était comme si des dizaines de filaments venaient caresser et pénétrer avec souplesse le corps d'êta qui se consacrait avec une extrême attention , léchant de bas en haut, imprimant des mouvements circulaires et l'aspirant de ses lèvres... Tandis qu'elle offrait cette longue et sensuelle caresse buccale à la Sphynge, êta était elle aussi la cible des attentions de sa partenaire... Celle-ci après s’être occupée des seins amplement mordillés était descendue vers le ventre, puis s'était installée entre les cuisses d'êta que les algues forçaient à rester largement ouvertes et l'intimité de l'esclave parfaitement offerte. Les deux femmes partageaient maintenant l'intensité de ce moment, les algues aux formes changeantes prenant part à ces ébats, caressant et pénétrant de leur extrémité végétale l'une et l'autre. A tel point que les deux femmes se léchant savoureusement leur intimité étaient désormais comme enfermées de toute part dans un cocon d'herbes marines et colorées qui les recouvraient et les caressaient divinement.
Nulle n'aurait pu dire combien de temps avaient duré ces échanges, mais emportées dans un tourbillon de plaisirs, La Sphynge et êta frémissaient de tout leur corps, comme saisies de puissantes convulsions. Elles ne cessaient pourtant pas de se lécher mutuellement, tandis que les algues adaptaient le rythme de leurs caresses intimes à la frénésie des deux femmes qui, après de forts longues minutes, se mirent à jouir en même temps et avec la même intensité. La Sphynge expulsa de son intimité un éjaculat féminin abondant et de couleur violet en plein visage d’êta, quant à celle-ci, l’esclave était tétanisée, agitée par les contractions d'un plaisir d'une intensité rare. Elle savourait avec délectation la façon dont les algues la maintenaient en position d'être ainsi immobilisée et offerte, elle aimait tant cela ! Elle vivait une merveilleuse expérience, ainsi ligotée, parcourue de troublantes caresses, recevant avec une jouissance rare les baisers intimes de cette créature surréaliste, dans un décor de rêve, cette Dominatrice qui l'avait capturée et contrainte, la menant au plaisir le plus intense qui soit... Un plaisir partagé à n'en point douter, tant leurs deux corps jouissant encore et encore à ne plus s’arrêter, s'étaient unis au-delà de toute possibilité humaine tout au long de leurs ébats aquatiques qui durèrent de longues heures encore, à tel point que l’eau dans le cocon aquatique devint d’une coloration violette due aux multiples orgasmes et cyprine évacuée de la créature... Perdue dans sa jouissance qui ne semblait pas finir, êta en perdit connaissance...
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle reposait sur l'herbe à l’air libre, à deux pas de l'étang, posée sur un lit de fleurs multicolores...Tandis qu'elle reprenait ses esprits, elle aperçut pendant à la branche d'un arbre proche, une tunique de la plus fine étoffe. Elle s'approcha et s'en saisit pour s'en vêtir. La tunique était très courte et plus légère qu'un voile de toile d'araignée, légèrement teinté de rose mais quasiment transparente. êta découvrit également une paire de fines sandales tressées d'or. Elle sut ainsi qu'elle avait plu à la Sphynge au-delà de toute espérance, qu'elle l'avait satisfaite et même un peu plus que ça... Le goût un peu âcre et salé du plaisir de Celle-ci qu'elle gardait sur sa langue en était bien la preuve et êta savoura cette trace du plaisir qu'elle avait reçu et prodigué… Alors que êta regagnait la route, la voix rauque mais paradoxalement sensuelle de la Sphynge résonna à nouveau dans sa tête :
- Adieu belle et sublime esclave... tu as su me combler beaucoup plus que je l’aurai imaginé… et en partageant ton plaisir, j'ai aussi découvert ton âme, j’y ai lu tous les secrets de ta vie... je sais qui tu es, d’où tu viens et pourquoi tu as perdu la mémoire et je sais aussi désormais ton incroyable destin à venir et je te souhaite bonne chance car il sera parsemé encore de bien des embûches… J'ai pensé à te garder, à faire de toi ma captive et mon esclave de plaisir, mais tu mérites de poursuivre ton chemin, où qu'il doit te mener, car avec ce que je sais de toi, je n’ai pas le droit de te garder prisonnière ni de te dire ce qu’il t’attend à l’avenir… Mais n'oublie pas le plaisir que nous avons partagé et revient quand tu le voudras...
- Je n'oublierai pas, je vous le promets, mais dites-moi en un peu plus sur moi, pourquoi, je ne me souviens de rien concernant mon passé, pourquoi je…
- Non belle esclave, coupa net la créature, je ne peux pas, je ne veux pas m’attirer les foudres des Divinités… N’insiste pas et va …Aller va, poursuit ta route, termina-t-elle sur un ton plus sévère, n’autorisant pas de jérémiades...
- Mais … Bien… Je n’insiste pas, se résigna êta… Adieu ... Je garderai de vous des moments de sublimes plaisirs… dit êta …
Le souvenir de ces sublimes plaisirs, de ces ébats dans l'étang suffisait à faire mouiller son intimité... La blonde esclave se sentait maintenant si légère. Le temps semblait s'être arrêté tandis qu'elle s'offrait à la Sphynge, puisque le soleil était toujours à son zénith malgré le temps passé, comme aussi étrange que cela puisse paraître, ce qui avait duré des heures au fond de l’eau n’aurait duré que quelques minutes sur la terre ferme…
Elle s’éloignait de l’étang sans se retourner et avançait maintenant d'un pas alerte, la tunique et les sandales qu'elle portait, semblait lui apporter en permanence fraîcheur et légèreté. Ainsi, la journée n'était pas achevée lorsqu'elle parvint enfin aux portes de la grande et puissante Cité de Thèbes, établie sur plusieurs collines à proximité du lac Copaïs. Parvenue devant l'une des sept et immenses portes de la Cité, êta s'adressa aux gardes, demandant l'autorisation d'accéder à l'intérieur des remparts. Les deux hommes, portant le traditionnel casque à cimier et armés de lances observèrent longuement cette splendide créature qui se tenait devant eux dans une tenue si courte et légère qu'elle eut semblé plus habillée si elle n'en avait point porté.
- Approche ! lança l'un d'eux. Et êta obéit, venant tout près des deux hommes dont les armures brillaient d'un lugubre éclat dans les rayons du soleil couchant. Celui qui l'avait interpellée posa sa lance contre le mur d'enceinte où, déjà, était appuyé son bouclier. Il laissa êta s'approcher au plus près et la saisit à la taille, approchant son visage pour l'embrasser. Il sentait l'ail et le mauvais vin, mais êta voulait entrer au plus vite et connaissant les moeurs pervers des corps de garde, se dit qu'il valait mieux se montrer conciliante plutôt que de résister. Elle se laisse donc embrasser et peloter par le garde qui sans dire aucun autre mot, avait maintenant posé ses mains sur ses fesses et les serrait tout en fouillant sa bouche de sa langue... Le pénible tripotage dura quelques minutes, jusqu'à ce que l'autre garde n'alerte son compagnon plus entreprenant en se grattant la gorge d’un ‘’hrumm’’ voulant dire ‘’attention voila du monde’’. Celui-ci interrompit ses investigations qui commençaient à se faire plus poussées et eut juste le temps d'abandonner êta et de revenir à sa lance avant que n'apparaissent trois cavaliers en armes, aux cuirasses dorées et richement décorées. Ils ne firent que passer par la porte, sans accorder même le moindre regard aux gardes, mais cela suffit à êta pour se faufiler avec célérité et pénétrer ainsi dans la Cité en échappant aux attouchements de ce garde vicieux et puant. Attirant bien des regards par sa tenue et par tout ce qu'elle révélait d'elle, peut-être aussi plus encore par ce qu'elle ne révélait pas mais laissait supposer, êta traversa rapidement les faubourgs les plus miséreux pour gagner des quartiers mieux fréquentés. Parvenue sur une grande place où des hommes ressemblant plutôt à des marchands semblaient négocier quelques affaires, elle s'adressa à un passant, afin de s'informer un peu sur la Cité. Les yeux rivés sur les formes de son interlocutrice, l'homme se montra fort aimable, expliquant à la blonde jeune femme que la Cité avait pour Roi OEdipe qui avait vaincu la Sphynge qui terrorisait la ville jadis. Un drame familial avait poussé le Roi dans un tel désespoir qu'il s'était crevé les yeux et que ses fils complotaient désormais pour le destituer et prendre sa place sur le trône. L'ambiance en ville en était fort tendue et les étrangers n'étaient pas forcément les bienvenus…
- … Mais je pense que tu possèdes quelques atouts qui te feront mieux accepter... Tu peux aller voir au temple de Dionysos s'ils peuvent t'offrir un abri au moins pour cette nuit... à moins que tu ne préfères mon hospitalité, lui dit-il avec un regard égrillard qui ne quittait guère de vue les deux seins dont les tétons pointaient sous la si fine étoffe de la légère tunique offerte par la Sphynge. - C'est assez compliqué de trouver le temple, ajouta-t-il d'un ton doucereux, ... - et parfois dangereux, alors que nous sommes tout près de ma demeure, ajouta l'homme en se frottant les mains qu'il devait avoir moite maintenant...
êta hésitait...
- Mais, ma présence ne va-t-elle pas importuner ta famille ? s'enquit-elle...
L'homme eut un sourire en coin :
- Nullement, nullement ! Ma femme est très... disons … accueillante !... Elle sait que j'aime à rendre service aux jeunes femmes en détresse telles que toi… Nul doute qu'elle sera ravie de t'accueillir ce soir…
êta ne nourrissait aucun doute sur les intentions salaces de l'homme... mais elle se sentait émoustillée par la perspective de découvrir les perversions des habitants de Thèbes. Elle suivit donc l'homme...
(A suivre…)
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