Les ancien.ne.s du lycée
Récit érotique écrit par lelivredejeremie [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-03-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Les ancien.ne.s du lycée
Il faut croire qu’il y a ce truc d’assurance qui vient avec le temps. Après avoir ignoré huit invitations aux soirées retrouvailles des anciens du lycée, lors d’un passage en coup de vent sur mon ancienne messagerie, maintenant surtout blindée de spam, et que je ne garde que par une sorte de nostalgie, il y a deux mois, j’y ai trouvé celle de cette année. Et comme la date correspondait à celles de ma visite annuelle à mes parents…
- Jérémiiie, mon choupinou ! s’est exclamée Sarah, une fille déjà sympa à l’époque, toujours un peu ronde aujourd’hui. ‘’Tu n’as pas changé.’’
- Il n’y a que huit ans, et je t’aurais reconnue n’importe où, ai-je souri à la fille toujours un peu ronde.
- Tu avais disparu des radars, méchant garçon…
- La fac… Et je vis à l’étranger, maintenant.
- Tu es marié ? Tu as des enfants ? Je peux bien te le dire, il y a prescription, mais j’aurais volontiers porté les tiens.
- C’est flatteur, merci mais tu aurais été déçue, ça… n’aurait pas été très… compatible avec mes choix… sentimentaux, disons… ai-je admis, avant d’ajouter devant son air étonné ‘’Les garçons, je veux dire.’’
- Oh ! Tu… Eh bien, je ne me serais jamais doutée. Personne, en fait. Pour chacun, tu étais juste ce joli petit elfe asexué. Décidément, c’est la soirée des réorientations surprises.
- Ne me dit pas que le sublime Mathieu a fait un coming-out, je ne le croirais pas.
- Mais non, bêta, pas lui… Monsieur Delanoy, je viens d’apprendre qu’il avait quitté sa femme, il est devenu gay.
- On ne… devient pas gay, Sarah, crois-moi, lui ai-je souri.
- Si tu le dis… Il est ici, quelque… part… Ah ! Là, au bar, je te laisse, vous devez avoir des choses à vous dire.
‘T’imagines même pas’ ai-je pensé, avant d’aller saluer mon prof d’EPS de première.
- Bonsoir, Monsieur, vous ne vous souvenez probablement pas de moi…
- Jérémie Landseer, je me souviens très bien de toi. C’est la première fois que tu reviens, je pense, où avais-tu disparu ?
- Université Grenoble-Alpes, master en langues slaves, un Erasmus en République Tchèque… j’y ai trouvé un job et je vis à Prague, voilà. Et vous, ça va ?
- J’ai quitté l’enseignement en début d’année, c’était devenu… compliqué, tu l’apprendras assez vite.
- Sarah l’a mentionné, oui, et moi-même, d’ici dix minutes, elle m’aura outé auprès de tout le monde.
- Ah, tu es… C’est inattendu.
- C’est ce que Sarah m’a dit, elle aussi… C’est que j’ai été discret, et que vous n’avez pas remarqué mes regards désespérés… Ni probablement moi, tout court.
- Nous ne regardions simplement pas au même moment, mais tu étais déjà un garçon intéressant.
- Pas le plus assidu à votre cours, pourtant.
- Oui, ta… condition, je comprends, ton torse en entonnoir… pectus excavatum, si je me souviens de mes cours. Tu étais dispensé de course de fond, mais pas de natation, a-t-il murmuré, avec un clin d’œil séducteur.
‘Respire calmement, Jey’ me suis-je raisonné, avant de bien devoir admettre qu’il est toujours aussi bandant, l’animal. Et de revenir à la réalité…
- Que fais-tu, là-bas ?
- Je bosse pour une petite société de production… dans le cinéma.
- Production, cinéma, Prague… Bel-Ami ?
- Oh ! Euh… oui.
- Mon coming-out est récent, Jérémie, mon intérêt pour les beaux garçons, beaucoup moins. Mais je ne pense pas que tu y sois acteur, je t’aurais remarqué.
- Non, bien sûr que non, je suis responsable administratif.
On a été interrompus par Mathieu, suivi par notre ancienne condisciple boulotte. ‘’Alors comme ça, j’étais sublime, Jérémie ? Tu me kiffais ?’’
- Sarah parle beaucoup trop, leur ai-je souri. ‘’Mais oui, et tu l’es toujours, puis non, je viens de dire à monsieur Delanoy qu’il a été mon crush pendant toute la première, il ne s’en est jamais aperçu.’’
- Dommage, monsieur, ça aurait pu faire une belle histoire, a gazouillé Sarah.
- Et un beau scandale, a ajouté le sublime abruti.
- Quand bien même l’aurais-je remarqué, j’étais marié, et j’avais 15 ans de plus que vous tous.
La sono a braillé ‘’ ♫ ♪ And, oh, oh, oh, I was a king under your control, And, oh, oh, oh, I wanna feel like you've let me go, so let me go… ♫ ♪ ’’ et je me suis tourné vers le rouquin qui s’agite derrière la console.
- Il y a des choses qui ne changent pas, Olivier est toujours l’animateur officiel des soirées de votre promo, a soufflé mon prof.
- Des gens aussi… Years and Years, sérieux… Ses choix musicaux n’ont pas évolué depuis 2015.
- Les tiens, oui ?
- J’ai pris goût à la techno, le petit monde gay praguois est très orientée musique électronique, la boîte que je fréquente le plus ne passe presque que de la techno, la proximité relative de Berlin… Bah ! Je ne pensais pas rester, l’avion décolle demain à 13h, je vais appeler un Uber et rentrer au Mercure.
- Je peux te déposer, j’habite aux Eaux-Claires.
- Il y a huit ans, j’en ai rêvé si souvent… Vous me raccompagniez chez mes parents, vous arrêtiez sur une route de campagne et… C’était juste un fantasme, mais qui était devenu tellement réaliste que là, j’aurais envie de vous rendre le plaisir imaginaire.
- Tu peux me tutoyer, maintenant, et m’appeler Daniel, hein. Ç’aurait été agréable mais pas très raisonnable alors que je conduis, contente-toi de m’offrir un dernier verre au bar de l’hôtel, a-t-il dit avant de se garer devant le bâtiment.
- Tu as quelqu’un, à Prague ?
- Si on veut, oui, ai-je admis en activant mon smartphone, assis au bar. ‘’Et vous… toi ?’’
- Des rencontres... Je les préfère plus jeunes, mais à quarante-deux ans… Sinon, ton copain ?
J’ai ouvert la galerie sur une photo ‘’Voici Tomáš’’ pour immédiatement réaliser qu’en plus d’avoir presque le même âge, ils se ressemblent pas mal. ‘’Bon, on est en relation très ouverte, et en ce moment-même… Il m’a dit qu’une semaine de célibat, c’est trop long pour lui, et que de toute façon, j’allais surement me faire un ancien du lycée moi-même.
- Ce qui n’est pas arrivé ce soir.
- Pas… encore, ai-je murmuré, avant de sauter de mon tabouret et de lui prendre la main.
- Tu ne termines pas ton verre ?
J’ai lentement secoué la tête, avec un sourire légèrement lubrique sur les lèvres.
- Ton torse, Jérémie, il est…
- Ça m’embarrassait, et rien qu’à l’idée de devoir imposer la levrette toute ma vie, je me suis enfin fait opérer en fin de terminale… Ça a boosté ma confiance, dans la foulée, j’ai fait mon coming-out à ma famille, puis je suis rentré à la fac.
- Où tu as rattrapé le temps perdu…
- Sagement au début, mais en Erasmus à Prague… ai-je murmuré, un peu rêveur, avant de reporter les yeux sur son corps maintenant nu. J’ai laissé tomber ma chemise pour attaquer ma ceinture, mais il m’a retenu les mains et m’a embrassé.
- Je peux ? a-t-il demandé, en me poussant doucement vers le lit et m’y faire m’allonger, pour poser un chapelet de baisers légers dans mon cou, puis le long de mon sternum, jusqu’à mon nombril, en s’appliquant à détacher mon pantalon, et le retirer d’un lent mouvement avec mon boxer, libérant mon sexe dressé qui a claqué sur mon pubis.
- Le seul élément que je n’avais jamais vu… Tu es décidément parfait, a-t-il murmuré, avant de me prendre en bouche, pour la caresse que j’avais si souvent rêvée, peut-être encore magnifiée, là. Et je pourrais me dire que c’est son expérience, ou son désir pour les corps plus juvéniles, mais c’est peut-être simplement parce que c’est… lui, mon fantasme de post-ado devenu réalité.
- On doit se protéger… Je le fais toujours mais tu n’es pas censé me croire sur parole.
- Je suis sous traitement préventif, Daniel, la…
- …PrEP, oui, je connais, mais je ne multiplie pas les rencontres au point qu’elle serait justifiée.
- Moi non plus, mais Tomáš… Bref, pour moi, c’est bon.
Il a gentiment souri.
Le regard calé dans le mien, à l’affut de mes réactions, il m’a doucement pénétré, par lents mouvements toujours plus profonds et, quoi qu’il dise sur sa vie sexuelle, a remarqué l’effet des passages de la couronne de son gland sur ma prostate, à mon érection que je vois croitre à vue d’œil, et au filet de pré-sperme qui a très vite suinté de mon fruit mûr, à demi-décalotté.
- Ça va, pour toi ? Je suis à fond, même si je ne pense pas que ce soit ce que tu recherches, a-t-il soufflé, en se retirant, pour se focaliser sur la stimulation de ma glande si sensible.
- D’abord… Oooooh… Ainsi, c’est… Ensuite, Daniel, toi… fais-toi…
- Ton plaisir, Jérémie, surtout ton plaisir.
Après quelques minutes de ce traitement patient, j’ai remonté les mains pour les nouer sur sa nuque, serrer mes mollets sur sa taille, et presser le visage dans le creux de son cou.
Sa pénétration s’est faite plus ample et, dans la sensation floconneuse et assourdie où je flottais, j’ai entendu ‘’Touche-toi, Jérémie, jouis pour moi…’’
J’ai détaché une main pour en enrouler les doigts sur ma hampe et les ai agités, pour jeter six… sept traits de ma semence sur mon ventre.
- Tu es si désirable, fragile… serré… je v… je vais jouir…
- Viens, viens !
Couché sur le flanc, le coude sur l’oreiller, la tête posée sr sa paume, il me regarde mêler du bout des doigts les traces de mon orgasme dans les poils taillés de mon pubis… ‘’Il ne faut peut-être pas toujours réaliser ses fantasmes…’’
- Tu rigoles ? C’était fantastique !
- Je t’aurai au moins épargné la levrette, pour opter pour un sage missionnaire, je préfère, et toi ?
- Aussi, oui… Même si, avec Tomáš… Il oublie parfois… j’impose le match-retour en andromaque.
- Le même soir ?
- Il n’a pas vraiment de notion du moment de la journée, donc n’importe quand… Mais dans l’heure, oui. Est-ce que ça fait de moi un mec avide et lubrique ?
- Non, ça fait de toi un… jeune homme infiniment désirable à toute heure, je le comprends…
Je me suis redressé et tourné vers lui, pour doucement le pousser sur le dos, poser ma bouche sur son membre lourd et le faire grandir. Des lèvres, j’ai repoussé son prépuce épais pour libérer son gland, que j’ai nettoyé de la langue des dernières traces de son éjaculation.
Avant de m’empaler sur lui, je me suis arrêté… ‘’Tu préfères que j’aille d’abord me rincer le… ?’’
- C’est mon sperme, et un lubrifiant comme un autre, a-t-il souri. ‘’Est-ce que ça fait de moi un gros pervers dégueulasse ?’’
- Non, ça fait de toi un homme doté d’un solide sens pratique, et furieusement désirable, également.
Dans cette position, je provoque mon plaisir bien plus rapidement par le contrôle des mouvements, et par celui de mon sphincter, celui de mon partenaire, au grand dam de Tomáš.
Avec Daniel, je ne l’ai pas vraiment voulu, mais l’excitation, le plaisir qui monte…
Il a joui avant moi, un moment étonné, puis s’est ressaisi, rassuré par sa rigidité persistante, pour soulever le bassin et pousser son membre en moi, m’amenant à mon second orgasme de la soirée.
Le lendemain, 12H15, hall des départs de l’aéroport Grenoble-Alpes-Isère…
- Si tu reviens en France, fais-moi signe… À moins que ce soit la conclusion satisfaisante pour tous les deux d’un truc inabouti il y a huit ans, je comprendrais.
- Tu ne seras peut-être plus libre, Daniel, pour alors, il y aura un mec exclusif dans ta vie, qui sait ? Je te le souhaite… Tu avais un peu tort pour un truc, il faut décidément réaliser ses fantasmes, et surtout ne pas vivre dans le souvenir de ce qui aurait pu être.
- Que de sagesse dans cette jolie jeune tête… Bon retour, Jérémie, sois heureux, je vais m’appliquer à l’être.
- Jérémiiie, mon choupinou ! s’est exclamée Sarah, une fille déjà sympa à l’époque, toujours un peu ronde aujourd’hui. ‘’Tu n’as pas changé.’’
- Il n’y a que huit ans, et je t’aurais reconnue n’importe où, ai-je souri à la fille toujours un peu ronde.
- Tu avais disparu des radars, méchant garçon…
- La fac… Et je vis à l’étranger, maintenant.
- Tu es marié ? Tu as des enfants ? Je peux bien te le dire, il y a prescription, mais j’aurais volontiers porté les tiens.
- C’est flatteur, merci mais tu aurais été déçue, ça… n’aurait pas été très… compatible avec mes choix… sentimentaux, disons… ai-je admis, avant d’ajouter devant son air étonné ‘’Les garçons, je veux dire.’’
- Oh ! Tu… Eh bien, je ne me serais jamais doutée. Personne, en fait. Pour chacun, tu étais juste ce joli petit elfe asexué. Décidément, c’est la soirée des réorientations surprises.
- Ne me dit pas que le sublime Mathieu a fait un coming-out, je ne le croirais pas.
- Mais non, bêta, pas lui… Monsieur Delanoy, je viens d’apprendre qu’il avait quitté sa femme, il est devenu gay.
- On ne… devient pas gay, Sarah, crois-moi, lui ai-je souri.
- Si tu le dis… Il est ici, quelque… part… Ah ! Là, au bar, je te laisse, vous devez avoir des choses à vous dire.
‘T’imagines même pas’ ai-je pensé, avant d’aller saluer mon prof d’EPS de première.
- Bonsoir, Monsieur, vous ne vous souvenez probablement pas de moi…
- Jérémie Landseer, je me souviens très bien de toi. C’est la première fois que tu reviens, je pense, où avais-tu disparu ?
- Université Grenoble-Alpes, master en langues slaves, un Erasmus en République Tchèque… j’y ai trouvé un job et je vis à Prague, voilà. Et vous, ça va ?
- J’ai quitté l’enseignement en début d’année, c’était devenu… compliqué, tu l’apprendras assez vite.
- Sarah l’a mentionné, oui, et moi-même, d’ici dix minutes, elle m’aura outé auprès de tout le monde.
- Ah, tu es… C’est inattendu.
- C’est ce que Sarah m’a dit, elle aussi… C’est que j’ai été discret, et que vous n’avez pas remarqué mes regards désespérés… Ni probablement moi, tout court.
- Nous ne regardions simplement pas au même moment, mais tu étais déjà un garçon intéressant.
- Pas le plus assidu à votre cours, pourtant.
- Oui, ta… condition, je comprends, ton torse en entonnoir… pectus excavatum, si je me souviens de mes cours. Tu étais dispensé de course de fond, mais pas de natation, a-t-il murmuré, avec un clin d’œil séducteur.
‘Respire calmement, Jey’ me suis-je raisonné, avant de bien devoir admettre qu’il est toujours aussi bandant, l’animal. Et de revenir à la réalité…
- Que fais-tu, là-bas ?
- Je bosse pour une petite société de production… dans le cinéma.
- Production, cinéma, Prague… Bel-Ami ?
- Oh ! Euh… oui.
- Mon coming-out est récent, Jérémie, mon intérêt pour les beaux garçons, beaucoup moins. Mais je ne pense pas que tu y sois acteur, je t’aurais remarqué.
- Non, bien sûr que non, je suis responsable administratif.
On a été interrompus par Mathieu, suivi par notre ancienne condisciple boulotte. ‘’Alors comme ça, j’étais sublime, Jérémie ? Tu me kiffais ?’’
- Sarah parle beaucoup trop, leur ai-je souri. ‘’Mais oui, et tu l’es toujours, puis non, je viens de dire à monsieur Delanoy qu’il a été mon crush pendant toute la première, il ne s’en est jamais aperçu.’’
- Dommage, monsieur, ça aurait pu faire une belle histoire, a gazouillé Sarah.
- Et un beau scandale, a ajouté le sublime abruti.
- Quand bien même l’aurais-je remarqué, j’étais marié, et j’avais 15 ans de plus que vous tous.
La sono a braillé ‘’ ♫ ♪ And, oh, oh, oh, I was a king under your control, And, oh, oh, oh, I wanna feel like you've let me go, so let me go… ♫ ♪ ’’ et je me suis tourné vers le rouquin qui s’agite derrière la console.
- Il y a des choses qui ne changent pas, Olivier est toujours l’animateur officiel des soirées de votre promo, a soufflé mon prof.
- Des gens aussi… Years and Years, sérieux… Ses choix musicaux n’ont pas évolué depuis 2015.
- Les tiens, oui ?
- J’ai pris goût à la techno, le petit monde gay praguois est très orientée musique électronique, la boîte que je fréquente le plus ne passe presque que de la techno, la proximité relative de Berlin… Bah ! Je ne pensais pas rester, l’avion décolle demain à 13h, je vais appeler un Uber et rentrer au Mercure.
- Je peux te déposer, j’habite aux Eaux-Claires.
- Il y a huit ans, j’en ai rêvé si souvent… Vous me raccompagniez chez mes parents, vous arrêtiez sur une route de campagne et… C’était juste un fantasme, mais qui était devenu tellement réaliste que là, j’aurais envie de vous rendre le plaisir imaginaire.
- Tu peux me tutoyer, maintenant, et m’appeler Daniel, hein. Ç’aurait été agréable mais pas très raisonnable alors que je conduis, contente-toi de m’offrir un dernier verre au bar de l’hôtel, a-t-il dit avant de se garer devant le bâtiment.
- Tu as quelqu’un, à Prague ?
- Si on veut, oui, ai-je admis en activant mon smartphone, assis au bar. ‘’Et vous… toi ?’’
- Des rencontres... Je les préfère plus jeunes, mais à quarante-deux ans… Sinon, ton copain ?
J’ai ouvert la galerie sur une photo ‘’Voici Tomáš’’ pour immédiatement réaliser qu’en plus d’avoir presque le même âge, ils se ressemblent pas mal. ‘’Bon, on est en relation très ouverte, et en ce moment-même… Il m’a dit qu’une semaine de célibat, c’est trop long pour lui, et que de toute façon, j’allais surement me faire un ancien du lycée moi-même.
- Ce qui n’est pas arrivé ce soir.
- Pas… encore, ai-je murmuré, avant de sauter de mon tabouret et de lui prendre la main.
- Tu ne termines pas ton verre ?
J’ai lentement secoué la tête, avec un sourire légèrement lubrique sur les lèvres.
- Ton torse, Jérémie, il est…
- Ça m’embarrassait, et rien qu’à l’idée de devoir imposer la levrette toute ma vie, je me suis enfin fait opérer en fin de terminale… Ça a boosté ma confiance, dans la foulée, j’ai fait mon coming-out à ma famille, puis je suis rentré à la fac.
- Où tu as rattrapé le temps perdu…
- Sagement au début, mais en Erasmus à Prague… ai-je murmuré, un peu rêveur, avant de reporter les yeux sur son corps maintenant nu. J’ai laissé tomber ma chemise pour attaquer ma ceinture, mais il m’a retenu les mains et m’a embrassé.
- Je peux ? a-t-il demandé, en me poussant doucement vers le lit et m’y faire m’allonger, pour poser un chapelet de baisers légers dans mon cou, puis le long de mon sternum, jusqu’à mon nombril, en s’appliquant à détacher mon pantalon, et le retirer d’un lent mouvement avec mon boxer, libérant mon sexe dressé qui a claqué sur mon pubis.
- Le seul élément que je n’avais jamais vu… Tu es décidément parfait, a-t-il murmuré, avant de me prendre en bouche, pour la caresse que j’avais si souvent rêvée, peut-être encore magnifiée, là. Et je pourrais me dire que c’est son expérience, ou son désir pour les corps plus juvéniles, mais c’est peut-être simplement parce que c’est… lui, mon fantasme de post-ado devenu réalité.
- On doit se protéger… Je le fais toujours mais tu n’es pas censé me croire sur parole.
- Je suis sous traitement préventif, Daniel, la…
- …PrEP, oui, je connais, mais je ne multiplie pas les rencontres au point qu’elle serait justifiée.
- Moi non plus, mais Tomáš… Bref, pour moi, c’est bon.
Il a gentiment souri.
Le regard calé dans le mien, à l’affut de mes réactions, il m’a doucement pénétré, par lents mouvements toujours plus profonds et, quoi qu’il dise sur sa vie sexuelle, a remarqué l’effet des passages de la couronne de son gland sur ma prostate, à mon érection que je vois croitre à vue d’œil, et au filet de pré-sperme qui a très vite suinté de mon fruit mûr, à demi-décalotté.
- Ça va, pour toi ? Je suis à fond, même si je ne pense pas que ce soit ce que tu recherches, a-t-il soufflé, en se retirant, pour se focaliser sur la stimulation de ma glande si sensible.
- D’abord… Oooooh… Ainsi, c’est… Ensuite, Daniel, toi… fais-toi…
- Ton plaisir, Jérémie, surtout ton plaisir.
Après quelques minutes de ce traitement patient, j’ai remonté les mains pour les nouer sur sa nuque, serrer mes mollets sur sa taille, et presser le visage dans le creux de son cou.
Sa pénétration s’est faite plus ample et, dans la sensation floconneuse et assourdie où je flottais, j’ai entendu ‘’Touche-toi, Jérémie, jouis pour moi…’’
J’ai détaché une main pour en enrouler les doigts sur ma hampe et les ai agités, pour jeter six… sept traits de ma semence sur mon ventre.
- Tu es si désirable, fragile… serré… je v… je vais jouir…
- Viens, viens !
Couché sur le flanc, le coude sur l’oreiller, la tête posée sr sa paume, il me regarde mêler du bout des doigts les traces de mon orgasme dans les poils taillés de mon pubis… ‘’Il ne faut peut-être pas toujours réaliser ses fantasmes…’’
- Tu rigoles ? C’était fantastique !
- Je t’aurai au moins épargné la levrette, pour opter pour un sage missionnaire, je préfère, et toi ?
- Aussi, oui… Même si, avec Tomáš… Il oublie parfois… j’impose le match-retour en andromaque.
- Le même soir ?
- Il n’a pas vraiment de notion du moment de la journée, donc n’importe quand… Mais dans l’heure, oui. Est-ce que ça fait de moi un mec avide et lubrique ?
- Non, ça fait de toi un… jeune homme infiniment désirable à toute heure, je le comprends…
Je me suis redressé et tourné vers lui, pour doucement le pousser sur le dos, poser ma bouche sur son membre lourd et le faire grandir. Des lèvres, j’ai repoussé son prépuce épais pour libérer son gland, que j’ai nettoyé de la langue des dernières traces de son éjaculation.
Avant de m’empaler sur lui, je me suis arrêté… ‘’Tu préfères que j’aille d’abord me rincer le… ?’’
- C’est mon sperme, et un lubrifiant comme un autre, a-t-il souri. ‘’Est-ce que ça fait de moi un gros pervers dégueulasse ?’’
- Non, ça fait de toi un homme doté d’un solide sens pratique, et furieusement désirable, également.
Dans cette position, je provoque mon plaisir bien plus rapidement par le contrôle des mouvements, et par celui de mon sphincter, celui de mon partenaire, au grand dam de Tomáš.
Avec Daniel, je ne l’ai pas vraiment voulu, mais l’excitation, le plaisir qui monte…
Il a joui avant moi, un moment étonné, puis s’est ressaisi, rassuré par sa rigidité persistante, pour soulever le bassin et pousser son membre en moi, m’amenant à mon second orgasme de la soirée.
Le lendemain, 12H15, hall des départs de l’aéroport Grenoble-Alpes-Isère…
- Si tu reviens en France, fais-moi signe… À moins que ce soit la conclusion satisfaisante pour tous les deux d’un truc inabouti il y a huit ans, je comprendrais.
- Tu ne seras peut-être plus libre, Daniel, pour alors, il y aura un mec exclusif dans ta vie, qui sait ? Je te le souhaite… Tu avais un peu tort pour un truc, il faut décidément réaliser ses fantasmes, et surtout ne pas vivre dans le souvenir de ce qui aurait pu être.
- Que de sagesse dans cette jolie jeune tête… Bon retour, Jérémie, sois heureux, je vais m’appliquer à l’être.
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