Les aventures de Barbara (IV)
Récit érotique écrit par Anne-Charlotte [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-08-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Les aventures de Barbara (IV)
Marchant encore dans la rue Paradis, Barbara se remémore ses dernières aventures. La rencontre avec
Laurence, la veille en fin de journée dans la boutique parfumée, semble avoir donné le signal de
départ de l’un de ces marathons sexuels auxquels elle a régulièrement l’impérieuse nécessité de
s’adonner. Tout commença donc dans la réserve, en duo avec sa nouvelle conquête, puis en compagnie
de Catherine ; à trois toujours on poursuivit les expériences toute la soirée au domicile de cette
dernière, et même si c’est bien la ravissante Laurence qui fut le plus éprouvée, non sans certaines
cruautés, une bonne nuit de sommeil s’avéra nécessaire et réparatrice pour toutes. Mais ce matin
tout a recommencé avec l’entrée en jeu de Jeanne, la blonde élégante aux cheveux courts, le rendez-
vous « surprise » chez Hayet la petite coiffeuse délurée, et leur trio pour le moins audacieux. À
ces seules pensées déjà les envies renaissent en Barbara : elle ne va pas en rester-là. Elle est
chasseresse, nouvelle Diane dans la ville en quête de délires d’amour. Les pointes de ses seins
dardent légèrement et frottent et s’irritent contre les dentelles de son soutien-gorge… sa décision
est prise : elle rouvrira sa boutique avec un peu de retard s’il le faut, mais elle s’offrira
d’abord un nouveau break sensuel. Mais où ? Avec qui ? Son instinct lui dit qu’après deux rencontres
inopinées et tellement réussies en deux jours, ce serait tenter le sort que d’en espérer une
troisième aussitôt. Dans ce cas, le plus raisonnablement déraisonnable est de mettre à contribution
une amie occasionnelle. Et la plus indiquée, dans les circonstances présentes, est Séverine.
Séverine s’occupe du rayon « confection homme » situé au premier étage d’un grand magasin tout
proche. Et Barbara y dirige ses pas, souhaitant bien l’y retrouver – pourvu que ce ne soit pas son
jour de repos… La voici donc engagée dans l’escalator, cœur battant. Elle l’aperçoit. Sauvée :
Séverine est là devant elle. Une jolie femme d’environ quarante-cinq ans, de taille moyenne, cheveux
noirs taillés au carré, yeux noisette, et des traits qui pourraient sembler ordinaires si ce n’était
aux coins de la bouche un presque imperceptible pli, donnant à toutes ses expressions et jusqu’à ses
sourires comme un nuage d’amertume, ou du moins de scepticisme, qui fait son charme singulier. La
finesse de sa silhouette est bien mise en valeur par un jean gris de style « used ». Enfin, le petit
haut bleu nuit à fines bretelles qu’elle porte manifestement à même la peau révèle un détail adoré
de Barbara : les épaules de Séverine, quoique parfaitement bronzées, sont toutes saupoudrées d’une
myriade de taches de rousseur. Ces peaux-là sont du plus rare velouté… Immédiatement s’y pose le
regard de Barbara.
- Tiens, ça fait bien longtemps que tu ne me rendais plus visite…
- Tant que ça ? Deux semaines, non ? (Laisser glisser un ongle sur la rondeur de l’épaule gauche de
l’amie). Mais on peut se rattraper maintenant, si tu veux.
- Tu voudrais, maintenant… (Dans un demi-sourire un rien désenchanté) Bien, attends. Je confie le
rayon à la petite.
Non loin de là se trouve Yasmina, plutôt courte et un peu boulotte, séparant les pantalons taille 42
des blazers taille 58. Vraiment pas une partenaire rêvée, pense Barbara ; mais tel n’est pas son
rôle : elle permettra seulement au deux compagnes de profiter d’un bon moment d’intimité. Une fois
données ses instructions, Séverine fait encore un petit crochet derrière la caisse pour prendre son
sac à main, et voici les deux femmes marchant côte à côte. Parfois leurs mains s’effleurent. Quel
sera le théâtre de leurs retrouvailles ? On passe devant les cabines d’essayage, mais au rayon
hommes ce serait vraiment trop risqué. La dernière fois (ça fait bien deux semaines, ou un peu plus
? – se demande Barbara), ce fut dans le vestiaire des vendeuses ; mais on vient de passer devant
cette porte dérobée sans même que Séverine semble y prêter attention. Finalement, traversés les
alignements de vêtements, on oblique à droite en laissant derrière soi les rayonnages de l’espace
commercial, puis immédiatement à gauche pour déboucher dans un bref couloir, assez large cependant
(contre le mur sont posées de grands panneaux de contreplaqué blanc, peut-être pour des travaux à
venir) ; enfin une sorte de vestibule avec un distributeur d’eau fraîche : c’est l’entrée des
toilettes du magasin. Une petite table blanche et une chaise, mais heureusement pas de dame-pipi !
Tout est désert. Première porte à gauche : messieurs. Deuxième porte donc, pour les dames. Voilà.
Trois grands lavabos blancs, à l’ancienne. Forte odeur de javel qui excite et dilate les narines.
Trois cabinets le long d’un étroit couloir. Un petit écriteau – « hors service » – pend à la porte
du premier : Séverine de sa main gauche s’en empare subrepticement. On entre dans le troisième,
Séverine de sa main droite a accroché le petit écriteau salvateur à l’extérieur. On referme, on
verrouille. Un cabinet juste assez spacieux – comme souvent dans ces grands établissements cossus –
pour permettre une certaine liberté de mouvements, tout en étant assez exigu pour stimuler
l’imagination.
C’est d’abord un baiser passionné. Sous l’assaut de son amante, dont le sac a glissé au sol, Barbara
est plaquée contre la porte. À travers sa jupe ses fesses sont pétries autant que caressées par deux
mains adroites, menues peut-être mais fermes aussi comme il le faut. D’une jambe Barbara enserre la
taille de son assaillante, dégageant une cuisse gainée de nylon noir pour ne garder qu’un seul appui
au sol. Séverine se sert magnifiquement de sa langue : ce sont d’innombrables petites percussions
contre celle de l’enlacée, puis quelque chose comme un insidieux enveloppement, puis les petits
coups qui reprennent, les lèvres humides faisant parfaitement corps et glissant harmonieusement.
Mais Barbara contre-attaque et repousse sa vaillante compagne contre le mur tout proche. Un instant
les deux se regardent dans les yeux, et sourient. Soudain la plus jeune feint un nouveau baiser sur
la bouche, mais plonge adroitement vers le cou pour une offensive surprise ! Bisous, léchouilles,
mordillements, tout y passe. Les bretelles bleu nuit glissent sur la peau lisse, bronzée et tachetée
que Barbara aussitôt dévore, épaule droite, épaule gauche, cou encore, et de nouveau épaule toujours
en évitant la bouche de Séverine qui, déjà en perdition, toute prête à se rendre, incline
amoureusement sa tête, de ci de là, pour suivre chaque action de sa belle maîtresse. Elle est
vaincue. Barbara veut lui ôter son petit haut, et Séverine docile lève ses deux bras. À peine en
est-elle débarrassée, le vêtement encore accroché à ses poignets, c’est un nouveau baiser. Sur la
bouche, finalement, alors sa langue peut exercer son agilité, mais brièvement, car les lèvres de
Barbara lui échappent encore : elles ont trouvé son sein gauche. Une poitrine de taille modeste, un
rien tombante, mais ornée d’extrémités brunes très bien formées comme de vraies tétines pour bébé,
douces au toucher et très, très érectiles. Barbara s’en souvenait, elle en raffole. Elle a refermé
ses lèvres sur le petit dôme de chair tendre et lui impose une succion continue, le sentant
littéralement gonfler à l’entrée de sa bouche et sous sa langue, qui en chatouille ponctuellement la
pointe. Puis c’est le tour du téton droit (tâches de rousseur, encore, dans la vallée des seins),
qui sans aide a déjà pris un beau volume, tandis que de ses doigts Barbara juge de la fermeté du
premier mamelon déjà traité. Séverine, conquise comme à chaque fois, ravie, transportée, a plaqué
ses mains contre le mur en signe d’abandon. Elle sent son entrecuisse s’inonder de successives
vaguelettes de cyprine, toujours plus fréquentes alors que son cœur bat la chamade. Mais elle se
veut plus active pour honorer son amie ; elle tente de la dévêtir, au moins partiellement, sans
interrompre leur jeu. Ses mains cherchent et défont quelques boutons du corsage de Barbara, et
parviennent même à en extraire un pan hors de la jupe étroite, mais la victorieuse lui échappe
encore en s’agenouillant pour défaire ses escarpins, puis sa ceinture, et zipper la fermeture-éclair
de son jean. Bientôt il rejoint par terre le petit haut bleu nuit, suivi d’un string noir, trempé.
Séverine pose son pied droit, nu, sur le rebord de la cuvette du WC pour bien offrir ses sentes
intimes à sa chérie. Brune sa chair, très tendre et bien épilée à l’exception d’un joli parement de
duvet noir au-dessus du sanctuaire ; rosée la perle du clitoris au-devant de la langue tendue,
frétillante, serpentine. Doigts de Séverine dans les cheveux de sa tourmenteuse, gémissements
étouffés de tonalité grave, légers soupirs… la jouissance est toute proche. Mais l’amie inspirée
crée encore la surprise, prenant vite du recul pour fondre brusquement bouche grande ouverte sur
l’intérieur d’une cuisse et la mordre, sans violence mais avec une absolue gourmandise ! Quelle joie
pour Séverine, tant de variété, tant d’imagination… elle tutoie les anges. Puis la coquine reprend
ses titillations, ou plus exactement cette fois de lents parcours de bas en haut, tout le long des
petites lèvres, honorant chaque recoin, chaque pli pour finir toute en vivacité sur le clito érigé à
se rompre. Première giclée de joie dans la bouche de Barbara, qui a savouré chaque instant des
plaisirs de sa compagne. Puis Séverine, qui garde encore pas mal de forces pour la suite, se penche
pour relever sa bienfaitrice et l’enlacer, presque comme une sœur. Par chance les manœuvres sont
loin d’être finies.
Il est temps pour Barbara de se laisser déshabiller. Libérée de son corsage et de sa jupe, elle
apparaît dans sa splendide parure noire : soutien-gorge balconnet en dentelle transparente, porte-
jarretelles essentiels et sexy à la fois – la petite culotte, quant à elle, était déjà tombée au
champ d’honneur lors de l’épisode précédent. Pendant l’effeuillage la belle reçoit l’hommage d’une
multitude de bisous sur chaque parcelle de peau dévoilée, puis Séverine revient à hauteur de son
visage. Elle brûle de l’embrasser encore. Mais Barbara l’évite une nouvelle fois pour murmurer à son
oreille :
- Alors tu as pris ton sac…
- Hm mm… (Sous l’effet d’un mordillement du lobe gauche percé d’un joli diamant)
- Et dedans…
- Regarde toi-même (en repoussant l’aimée pour échapper à l’insoutenable douceur).
Et Barbara suit le conseil, extrayant du sac un beau gode-ceinture violet, bien bandé, arqué,
réaliste de forme avec son gland généreusement renflé, qui rendra délicieusement éprouvants les tout
premiers assauts. À quatre mains le harnais est promptement ajusté. Arrêt sur l’image de Séverine en
Priape féminin : le jouet lui va à ravir. Posant ses mains sur ses épaules – décidément elle ne
s’en lasse pas – Barbara l’incite à s’asseoir au bord de la cuvette puis, face à elle, jambes
écartées, elle s’offre brièvement à ses doigts. De sa seule main droite, la gauche s’accrochant
derrière elle au rebord de faïence, Séverine cajole l’entrecuisse accueillant au possible,
littéralement en fleur après les ébats matinaux du salon de coiffure et presque constamment humecté
depuis. Elle voudrait à son tour embrasser et lécher, mais sa partenaire se retourne comme un chat,
et déjà pliant les genoux dans un enchaînement d’une liaison parfaite, demande la pénétration. Alors
la main caressante cède place au membre érigé dont la tête volumineuse enfreint comme un bélier les
portes du palais. Barbara ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit cri de satisfaction :
depuis longtemps elle n’avait reçu un engin si idéalement conçu de forme et de diamètre, c’est comme
un large bouchon qui emplit son vagin et en stimule les muqueuses lubrifiées, en les dilatant de sa
masse. Sa consistance aussi est parfaite, bien ferme sans être trop dure : Séverine l’a
merveilleusement bien choisi. Quelle connaisseuse, sous ses allures discrètes… et voici de nouveau
cette main repassée par devant, et ses doigts qui trouvent le clocheton d’amour. Pour Barbara la
sensation est trop douce, elle veut affermir sa position mais… mais son pied glisse sur l’un des
vêtements éparpillés sur le sol et elle manque de perdre l’équilibre. Dans un réflexe sa main droite
cherche appuis contre le mur qu’elle percute sans précautions : le bruit est assez fort pour
interrompre net le jeu des amoureuses. Barbara tourne sa tête et rencontre le regard inquiet de
Séverine, puis toutes deux considèrent la paroi. Contrairement au mur opposé contre lequel elles
s’étaient abandonnées sans risque, il ne s’agit là que d’un simple panneau de contreplaqué blanc.
Leurs regards remontent de concert et constatent que la mince barricade s’arrête à environ cinquante
centimètres du plafond, laissant un espace béant entre le cabinet voisin et le théâtre de leurs
opérations. Heureusement, personne ne les a surprises, et les deux complices partagent un soupir de
soulagement amusé. Tout est pour le mieux puisque sous l’effet de la glissade intempestive de
Barbara, le godemiché s’est enfoncé tout net de plusieurs centimètres supplémentaires, et la
sensation en est tout simplement somptueuse. Stabilisée, Barbara peut tendre son autre main qui
s’affermit contre le solide mur de gauche. Les bras écartés, elle peut parfaitement réguler ses
mouvements et commence de lents va-et-vient, bien contrôlés par l’harmonieuse vigueur de ses
cuisses, parfaitement entraînées à ce genre d’exercices. Toujours ce gland volumineux, proéminent
comme un gros champignon élargit son intimité sans qu’elle parvienne trop à comprendre si ce sont
les allers, ou les retours, qui lui procurent le plus de délices… Elle alterne donc les uns et les
autres, en quête d’éléments de comparaison ; et Séverine contemple. Sa main restée active s’est à
son tour reposée au bord de la cuvette, tandis que ses tétines en émoi ont maintenant presque doublé
de volume. Elle laisse ses regards couler le long du dos, des reins, des fesses de sa cavalière,
avant de remonter pour s’attarder sur les détails délicats de la lingerie, broderies, dentelles, et
l’attache nacrée du soutien-gorge. Jamais le mot parure ne fut plus opportun. Cependant, Barbara se
rend bientôt compte que cette position ne lui permet plus une pénétration aussi profonde qu’elle le
désirerait désormais. Elle se redresse donc – quelle sensation indescriptible quand le membre
qu’elle enfourchait se décoquille en forçant la sortie ! Elle se retourne, et immédiatement Séverine
fait le geste de se lever, toute dévouée qu’elle est à se prêter à une nouvelle posture, si bien
qu’il faut la prier, d’un geste léger, de rester en place. Barbara s’assiéra à califourchon sur
elle, tout simplement, et sans aucune aide la verge un instant libérée retrouvera son logis,
enfreignant de nouveau la vulve pour glisser cette fois sur toute sa longueur, avalée toute entière,
jusqu’à ce que les cuisses de l’intrépide amante se reposent sur celles de sa monture. Les deux sont
enlacées, et la tendresse l’emporte un temps sur la frénésie. Barbara se laisse aimer, cajoler, des
lèvres incendiées parcourrant sans trêve sa gorge et son cou, picorant son menton, sa bouche qu’elle
concède finalement à de petits bisous coquins. Elle se contente d’onduler imperceptiblement son
bassin, et c’est merveilleux. Mais voici que sa compagne voudrait libérer sa poitrine de son écrin…
non, pour Barbara il n’en est pas question : les ondes de plaisir maintenant ininterrompues, parties
de son bas ventre, viennent mourir encore et encore tout au bout de ses seins qui pointent et
dardent contre leur prison de dentelle au prix de délicieuses démangeaisons. Ainsi agacés, les
tétons gonflent et gonflent encore ! Pourtant Séverine insiste, ses doigts cherchant obstinément à
défaire l’agrafe de nacre. Il faut lui échapper. Barbara penche alors tout son buste vers l’arrière,
bandant ses abdominaux pour contrôler sa descente, sa main gauche saisissant l’avant-bras de son
amoureuse dont les doigts au passage ont glissé sur son dos, et sa main droite ouverte achevant
d’amortir la descente en se posant à plat sur le sol. Devant l’adresse et l’élégance extrême de la
manœuvre, Séverine ne peut retenir un « aah » d’admiration… couvert aussitôt par le « ooh » de
stupéfaction de Barbara.
Stupéfaction justifiée : dans l’espace libre entre le haut de la paroi de contreplaqué et le plafond
apparaît maintenant le visage rieur d’une jeune fille au teint clair, yeux noirs pétillants, nez
long et fin de petite rusée, grande bouche au sourire malicieux… et cheveux de jais arrangés à la
diable ! Levant la tête Séverine la découvre à son tour au même instant. Voici nos deux héroïnes au
comble de l’embarras, stoppées net dans leurs élans. Elles sont découvertes.
- Oh ben non ! Vous allez pas vous arrêter ? Vous êtes trop belles toutes les deux ! (Cela dit
debout en équilibre sur le bord du WC, du bout des orteils, et en s’accrochant à la cloison).
- Et toi tu es trop curieuse !
Barbara se redresse vite et colle son visage à celui de Séverine, joue contre joue : il est urgent
d’arranger les choses :
- Oh là là, chérie, ne sois pas si sévère (dans un murmure)… Et si on lui proposait de nous
rejoindre ?
- Tu crois ? C’est vrai qu’elle a l’air mignonne…
- Allez, c’est dit ! (Puis, à la jeune voyeuse) : Tu veux venir avec nous ?
- Si je veux ? C’est clair ! Vous êtes trop gentilles de m’inviter, j’arrive ! (Et la petite rusée
descend de son perchoir).
Barbara est toujours accouplée à Séverine. Il faut finir. Elle engage donc un mouvement rapide
d’avant en arrière, glissant sur les cuisses de l’amante à qui seule elle veut offrir son orgasme,
dans ces derniers instants avant l’arrivée des renforts. Quelques secondes magiques d’impétuosité,
que Séverine contemple sans mot dire, amoureuse d’une telle audace. Ravie Barbara l’enlace.
Explosion silencieuse. L’intensité déchirante des regards échangés a dit le contentement, le désir
et la gratitude. On se parle à l’oreille :
- Comme tu étais, ma chérie ! Parfaite…
- Merci ma chérie, merci. Mais dis-moi, que fait la petite ? Elle est bien longue (se levant en
libérant enfin la verge bienfaitrice).
- C’est vrai, ça. Elle a dû avoir peur et partir…
Mais non, on gratte à la porte. Barbara la déverrouille et l’entrouvre, Séverine regardant par-
dessus son épaule. La petite est bien au rendez-vous et on la fait entrer, mais elle est suivie –
délectable imprévu – d’une autre jeune fille !
- Désolée, j’ai pris un peu de temps, suis allée chercher ma copine qui m’attendait dans le couloir…
On est ensemble j’allais pas la laisser toute seule. Bon d’abord elle voulait pas, ça a un peu
traîné…
- Tu as bien fait – répond aussitôt Barbara, toujours à voix basse.
- S’appelle Cannelle. Moi c’est Sarah.
Si Sarah est plutôt petite, mais mince et bien faite avec ses allures de gamine impertinente
semblant avoir une vingtaine d’années, Cannelle, qui doit être plus jeune encore – à peine dix-huit
ans – est elle grande et élancée. C’est une superbe métisse aux traits fins, aux pommettes hautes,
avec ses yeux noirs en amandes et ses lèvres sensuelles sans être trop pulpeuses, d’un dessin
naturellement raffiné, et ses longs cheveux lisses noués en queue de cheval. Elle est vêtue d’un
chemisier blanc dont elle a simplement noués les deux pans, dégageant son nombril, ainsi que d’un
short à pinces et à revers, non moulant (détail de classe, déjà, pense Séverine), mettant
superbement en valeur des cuisses fuselées de gymnaste, ou de danseuse. La peau est partout ambrée,
d’un grain égal et parfait.
Mais il est temps de mettre à leur aise les deux invitées. Dès lors, dans l’espace restreint du
cabinet, les frôlements seront permanents et les quatre corps presque toujours en contact. Déjà se
forment des couples – bien provisoires – Barbara s’occupant de Sarah, et Séverine prenant soin de
Cannelle. Et que de soin pour ce morceau de reine ! Elle caressée, câlinée, bisoutée à chaque
instant de l’effeuillage mené admirablement par sa nouvelle initiatrice.
- Ça fait longtemps que tu aimes les filles ?
- Sarah c’est ma première copine. Avant j’ai eu un garçon mais j’aimais moins…
- Et ce que je te fais, là, tu aimes ?
La dame est en train de cribler de petits coups de langue sa poitrine ronde, haute perchée et d’une
idéale fermeté.
- Oh oui, madame, c’est merveilleux ! Continuez s’il vous plait… je vous en prie…
De leur côté, Barbara et Sarah sont aussi en conversation. Et Sarah est curieuse :
- Dites donc, m’dame, il est vraiment cool cet engin qu’a votre amie !
- Tu peux m’appeler Barbara.
- Merci Barbara (bisou sur la bouche) ! Ouais, je disais ce gode-ceinture il est trop cool.
Justement je me tâtais pour m’en acheter un, pour Cannelle… Mais c’est cher !
Entre temps, jean et T shirt ont rejoint toute une garde-robe déjà sur le sol du cabinet…
- Tu veux l’essayer ? Chez nous c’est gratuit.
- Si je veux ? C’est clair !
- Bon, on va voir ça.
Ce qui tombe bien, c’est que Séverine et Cannelle ont entendu la fin de la conversation et sont
évidemment d’accord. Sans plus de discours, on passe à l’action. Séverine se défait de son
harnachement et le tend à Barbara, puis de ses deux mains elle entreprend de préparer l’entrejambe
de Cannelle à une généreuse pénétration. Heureusement la jeune fille, de partout savamment lutinée,
a déjà produit d’abondantes sécrétions qui perlent sur son intime toison brune : plusieurs doigts se
fraient sans peine un passage dans sa chair tendre. De son côté Barbara ajuste le joli manche à la
taille de Sarah qui ne manque pas de trouver cela « trop génial ». Et sitôt fait, voici Cannelle à
genoux, dans une touchante initiative, entreprenant une fellation sur le pénis érigé de sa copine !
Geste d’amoureuse passionnée, et d’un instinct très sûr au vu de la qualité de sa technique buccale,
qui fait sourire les deux aînées… On fera preuve d’imagination pour positionner les deux copines :
gentiment manipulée, Sarah est placée dos au mur et doit caler ses pieds à la base de la paroi d’en
face, se trouvant ainsi dans une position inclinée, mais très solide ; telle une poupée Cannelle est
à son tour disposée face à elle, dans une posture presque identique, à ceci près qu’elle doit bien
écarter les jambes pour venir s’enchâsser sur l’engin tendu vers elle. Éprouvante tentative : la
pénétration du large capuchon n’est pas des plus aisées dans le minou encore étroit de la jeune
fille qui, arc-boutée, poussant sur ses mains appuyées derrière elle, y met tout son cœur, mais
craint un moment de devoir renoncer. C’est compter sans le savoir-faire de Séverine pour sa protégée
: un petit massage pubien, tout en pinçant légèrement le clitoris bourgeonnant qui déjà se détache
sur le gland violet de l’engin, et la lubrification repart de plus belle.
- Voilà, Cannelle, c’est entré ! Pousse doucement, maintenant…
- Oui madame. Oh comme c’est bon… doucement Sarah, doucement, ah… tu me rends dingue…
Sarah a commencé sans ménagement à mouvoir son bassin, et la saillie est déjà presque entière.
Barbara pince et agace du bout de l’ongle les roses de ses seins, ou administre de délicates gifles
sur ses fesses, par-dessous, pour qu’elle active encore son mouvement. Dans le même temps, Cannelle
se voit comblée de douceurs par sa protectrice, qui lui révèle tout son art du baiser non seulement
sur la bouche, sur les seins, mais partout ailleurs, nombril, taille, hanches et cuisses et même, en
s’accroupissant avec autant d’adresse que de détermination, à l’orée de son anus, ce qui achève
d’affoler la jeune fille. Peinant à étouffer ses cris elle cherche d’une main, devant elle, un sein
de sa camarade cependant que de l’autre elle maintient la tête de Séverine, dont la langue intenable
la gratifie quasiment d’une seconde pénétration. Bientôt les cuisses de Cannelle vibrent et
frissonnent, et plusieurs jets de cyprine giclent contre le harnais et la hampe qui la fouille ; un
orgasme en feu d’artifice ! Puis sa jolie monitrice se relève et lui ouvre ses bras, tandis que le
gode en s’extrayant laisse sa vulve béante, luisante, rosée.
- Maintenant ma chérie, c’est toi qui vas t’envoyer ta petite amie. Tu veux bien ?
Mais Cannelle altérée reprend son souffle. La petite amie intervient :
- J’espère bien qu’elle veut, maintenant c’est mon tour !
Sarah s’approche d’elle et l’embrasse avec gourmandise, des baisers répétés sur la bouche, en
goûtant bien les lèvres. Par derrière Barbara détache le précieux harnais et le tend à Séverine, qui
le fait remonter entre les jambes de Cannelle, et l’ajuste. On va l’asseoir par terre, et c’est
Sarah, moins éprouvée pour le moment, qui viendra elle-même s’empaler sur sa verge. Les voilà
positionnées. La chatte de l’effrontée accueille le respectable accessoire avec moins de difficultés
qu’on aurait pu le craindre. Barbara :
- Eh bien, Sarah ! Ça rentre tout seul, dirait-on…
- C’est que je suis super excitée, madame… je… j’adore ça…
Barbara se retient d’éclater de rire et, attirant Séverine par la taille, la ramène tout près
d’elle. Complicité toujours. Au sol, assises face à face, Cannelle et Sarah font l’amour et semblent
un moment ignorer leur présence. Elles ne doivent pas être en couple depuis très longtemps, car
certains de leurs gestes ont encore de troublantes maladresses, comme un parfum de découvertes. Mais
le plaisir monte et s’impose à Sarah qui en désordre bascule vers l’arrière, laissant son visage à
hauteur du minou de Barbara. Bonne opportunité : celle-ci enjambe agilement le corps de la
dévergondée et s’offre à un nouveau cunnilingus. Et Séverine fait de même, évidemment, avec « sa »
Cannelle, les quatre lesbiennes se trouvant finalement réunies. Barbara et Séverine peuvent même,
quoique dos-à-dos, incliner leurs bustes et échanger un baiser soyeux, cependant qu’entre leurs
jambes les langues des deux jeunettes s’activent. Sarah, surexcitée, vient la première en
s’arrachant d’un coup de reins au jouet dévastateur, continuant de dévorer l’intimité de Barbara à
qui elle introduit aussitôt trois doigts pour précipiter les évènements. L’effet de cette
improvisation ne se fait pas attendre : pour Barbara c’est un deuxième orgasme, debout, jambes
écartées. De son côté Cannelle continue de rendre l’hommage de ses lèvres à la jolie dame qui lui
plait tant, et qui est de nouveau au bord de la jouissance. Mais Barbara, reprenant ses esprits, se
rend compte que la fête ne sera pas complète si sa chère Séverine ne goûte pas à son tour aux
délices d’un vrai accouplement.
- Allez, arrête ces gâteries, pour finir tu vas la goder elle aussi ! – souffle-t-elle au passage à
Cannelle qui semble enchantée de cette injonction et se relève vaillamment.
Barbara est déjà sur Séverine et leurs bouches se rejoignent une fois encore. Mais pas d’enlacement,
tout se passe cette fois en mouvement : toujours dans le même unique baiser prolongé Barbara attire
sa compagne là où elle souhaite la voir se donner, Séverine suit et accompagne le déplacement,
bouche contre bouche, jusqu’à se retrouver agenouillée sur le rebord du WC, une jambe sur chaque
bord de la cuvette tout en cramponnant ses mains au réservoir de la chasse d’eau. La taille souple
et flexible de Barbara fait merveille dans ce jeu, et le baiser n’est toujours pas fini. Alors
Cannelle prend l’initiative. Hardiment elle s’est mise en batterie, debout, derrière celle qui lui a
prodigué tant de bienfait et qu’elle va maintenant remercier de la plus délicieuse des façons. La
longiligne jeune fille plie un peu les genoux, s’appuie d’une main contre le mur latéral pendant que
l’autre s’assure un terrain favorable en tâtant la vulve qui lui est offerte, et d’un seul coup de
rein elle enfile presque tout son pénis dans les profondeurs de la gentille dame. Celle-ci se
détache alors des lèvres de Barbara, non pour mettre fin à leur interminable baiser, mais plutôt
pour le prolonger sur la bouche de Cannelle qu’elle recherche, dans un mouvement périlleux du haut
de son corps, ne se tenant plus que d’une main, l’autre caressant déjà le visage de sa fraîche
amazone qui aide, en se penchant, la rencontre tant désirée. C’est ainsi que, de Barbara à Cannelle,
continue le baiser de Séverine.
- Madame (baiser)…madame, vous êtes tellement (baiser)… tellement belle dans cette position (baiser)
…
- Je m’appelle Séverine (baiser)… ma (baiser)… ma poupée chérie.
Mais ce n’est pas fini. Cannelle toute à ses découvertes se montre de plus en plus imaginative,
entreprenante, intelligente. Elle a compris tout le plaisir que peut donner le gland singulièrement
renflé de ce godemiché et, plutôt que de se laisser aller à une besogne mécanique, ou même à
l’habituel crescendo à coup sûr efficace, elle décide de d’abord se retirer presque entièrement, ne
laissant justement que la tête du joujou à l’intérieur du vagin ruisselant de Séverine ; puis elle
extrait lentement cette tête elle-même, voyant à son passage la vulve se dilater et se refermer,
puis pénètre à nouveau, uniquement le gland, puis se retire, et ainsi de suite en allers et retours
successifs lents et très contrôlés de l’énorme capuchon, qui sont autant de pénétrations
renouvelées. Séverine est au bord du délire.
Pendant ce temps Barbara a croisé le regard de Sarah.
- Bon, aide-moi à ramasser tout ça, veux-tu ?
- Ok. Quel chantier, y en a partout !
- Tiens, ça c’est ton T shirt, non ? Ça c’est à Cannelle…
- Ouais c’est à elle... Eh, Barbara, avec Cannelle on est en vacances… on va se revoir, non ? C’est
trop bon de s’éclater comme ça.
- Bien sûr qu’on va se revoir. Dès ce soir, tiens… j’habite tout près d’ici, vous pourriez passer
vers dix-neuf heures trente, qu’en dis tu ?
- Génial. On va s’amuser à trois, alors ?
- Au moins à trois (avec un sourire entendu).
- Eh, Barbara ! Regarde Cannelle ce qu’elle fait, c’est trop top !
Les deux s’approchent des accouplées qui sont en train d’en terminer. Cannelle d’une main pince et
tire la tétine droite de Séverine tout en continuant son adroit manège à l’entrée de sa chatte, la
laissant dans un état de quasi orgasme permanent qu’elle exprime par des soupirs et des gémissements
profonds, pareils presque à des feulements. Sarah en profite pour se faufiler et lui rouler une
bonne pelle : elle ne l’avait pas encore essayée… et Barbara par derrière cherche et trouve la
bouche de Cannelle qui de ses doigts effleure sa joue, donnant en même temps un dernier coup de
reins façon boutoir, très profond celui-là, qui renverse presque Séverine s’agrippant en catastrophe
à ce qu’elle trouve sous ses main : le réservoir d’une part, et de l’autre l’avant bras de Sarah où
ses ongles s’enfoncent. En elle comme une déflagration. Puis elle pose, tremblante, un pied par
terre. Mal aux genoux. C’est fini.
(À SUIVRE)
Laurence, la veille en fin de journée dans la boutique parfumée, semble avoir donné le signal de
départ de l’un de ces marathons sexuels auxquels elle a régulièrement l’impérieuse nécessité de
s’adonner. Tout commença donc dans la réserve, en duo avec sa nouvelle conquête, puis en compagnie
de Catherine ; à trois toujours on poursuivit les expériences toute la soirée au domicile de cette
dernière, et même si c’est bien la ravissante Laurence qui fut le plus éprouvée, non sans certaines
cruautés, une bonne nuit de sommeil s’avéra nécessaire et réparatrice pour toutes. Mais ce matin
tout a recommencé avec l’entrée en jeu de Jeanne, la blonde élégante aux cheveux courts, le rendez-
vous « surprise » chez Hayet la petite coiffeuse délurée, et leur trio pour le moins audacieux. À
ces seules pensées déjà les envies renaissent en Barbara : elle ne va pas en rester-là. Elle est
chasseresse, nouvelle Diane dans la ville en quête de délires d’amour. Les pointes de ses seins
dardent légèrement et frottent et s’irritent contre les dentelles de son soutien-gorge… sa décision
est prise : elle rouvrira sa boutique avec un peu de retard s’il le faut, mais elle s’offrira
d’abord un nouveau break sensuel. Mais où ? Avec qui ? Son instinct lui dit qu’après deux rencontres
inopinées et tellement réussies en deux jours, ce serait tenter le sort que d’en espérer une
troisième aussitôt. Dans ce cas, le plus raisonnablement déraisonnable est de mettre à contribution
une amie occasionnelle. Et la plus indiquée, dans les circonstances présentes, est Séverine.
Séverine s’occupe du rayon « confection homme » situé au premier étage d’un grand magasin tout
proche. Et Barbara y dirige ses pas, souhaitant bien l’y retrouver – pourvu que ce ne soit pas son
jour de repos… La voici donc engagée dans l’escalator, cœur battant. Elle l’aperçoit. Sauvée :
Séverine est là devant elle. Une jolie femme d’environ quarante-cinq ans, de taille moyenne, cheveux
noirs taillés au carré, yeux noisette, et des traits qui pourraient sembler ordinaires si ce n’était
aux coins de la bouche un presque imperceptible pli, donnant à toutes ses expressions et jusqu’à ses
sourires comme un nuage d’amertume, ou du moins de scepticisme, qui fait son charme singulier. La
finesse de sa silhouette est bien mise en valeur par un jean gris de style « used ». Enfin, le petit
haut bleu nuit à fines bretelles qu’elle porte manifestement à même la peau révèle un détail adoré
de Barbara : les épaules de Séverine, quoique parfaitement bronzées, sont toutes saupoudrées d’une
myriade de taches de rousseur. Ces peaux-là sont du plus rare velouté… Immédiatement s’y pose le
regard de Barbara.
- Tiens, ça fait bien longtemps que tu ne me rendais plus visite…
- Tant que ça ? Deux semaines, non ? (Laisser glisser un ongle sur la rondeur de l’épaule gauche de
l’amie). Mais on peut se rattraper maintenant, si tu veux.
- Tu voudrais, maintenant… (Dans un demi-sourire un rien désenchanté) Bien, attends. Je confie le
rayon à la petite.
Non loin de là se trouve Yasmina, plutôt courte et un peu boulotte, séparant les pantalons taille 42
des blazers taille 58. Vraiment pas une partenaire rêvée, pense Barbara ; mais tel n’est pas son
rôle : elle permettra seulement au deux compagnes de profiter d’un bon moment d’intimité. Une fois
données ses instructions, Séverine fait encore un petit crochet derrière la caisse pour prendre son
sac à main, et voici les deux femmes marchant côte à côte. Parfois leurs mains s’effleurent. Quel
sera le théâtre de leurs retrouvailles ? On passe devant les cabines d’essayage, mais au rayon
hommes ce serait vraiment trop risqué. La dernière fois (ça fait bien deux semaines, ou un peu plus
? – se demande Barbara), ce fut dans le vestiaire des vendeuses ; mais on vient de passer devant
cette porte dérobée sans même que Séverine semble y prêter attention. Finalement, traversés les
alignements de vêtements, on oblique à droite en laissant derrière soi les rayonnages de l’espace
commercial, puis immédiatement à gauche pour déboucher dans un bref couloir, assez large cependant
(contre le mur sont posées de grands panneaux de contreplaqué blanc, peut-être pour des travaux à
venir) ; enfin une sorte de vestibule avec un distributeur d’eau fraîche : c’est l’entrée des
toilettes du magasin. Une petite table blanche et une chaise, mais heureusement pas de dame-pipi !
Tout est désert. Première porte à gauche : messieurs. Deuxième porte donc, pour les dames. Voilà.
Trois grands lavabos blancs, à l’ancienne. Forte odeur de javel qui excite et dilate les narines.
Trois cabinets le long d’un étroit couloir. Un petit écriteau – « hors service » – pend à la porte
du premier : Séverine de sa main gauche s’en empare subrepticement. On entre dans le troisième,
Séverine de sa main droite a accroché le petit écriteau salvateur à l’extérieur. On referme, on
verrouille. Un cabinet juste assez spacieux – comme souvent dans ces grands établissements cossus –
pour permettre une certaine liberté de mouvements, tout en étant assez exigu pour stimuler
l’imagination.
C’est d’abord un baiser passionné. Sous l’assaut de son amante, dont le sac a glissé au sol, Barbara
est plaquée contre la porte. À travers sa jupe ses fesses sont pétries autant que caressées par deux
mains adroites, menues peut-être mais fermes aussi comme il le faut. D’une jambe Barbara enserre la
taille de son assaillante, dégageant une cuisse gainée de nylon noir pour ne garder qu’un seul appui
au sol. Séverine se sert magnifiquement de sa langue : ce sont d’innombrables petites percussions
contre celle de l’enlacée, puis quelque chose comme un insidieux enveloppement, puis les petits
coups qui reprennent, les lèvres humides faisant parfaitement corps et glissant harmonieusement.
Mais Barbara contre-attaque et repousse sa vaillante compagne contre le mur tout proche. Un instant
les deux se regardent dans les yeux, et sourient. Soudain la plus jeune feint un nouveau baiser sur
la bouche, mais plonge adroitement vers le cou pour une offensive surprise ! Bisous, léchouilles,
mordillements, tout y passe. Les bretelles bleu nuit glissent sur la peau lisse, bronzée et tachetée
que Barbara aussitôt dévore, épaule droite, épaule gauche, cou encore, et de nouveau épaule toujours
en évitant la bouche de Séverine qui, déjà en perdition, toute prête à se rendre, incline
amoureusement sa tête, de ci de là, pour suivre chaque action de sa belle maîtresse. Elle est
vaincue. Barbara veut lui ôter son petit haut, et Séverine docile lève ses deux bras. À peine en
est-elle débarrassée, le vêtement encore accroché à ses poignets, c’est un nouveau baiser. Sur la
bouche, finalement, alors sa langue peut exercer son agilité, mais brièvement, car les lèvres de
Barbara lui échappent encore : elles ont trouvé son sein gauche. Une poitrine de taille modeste, un
rien tombante, mais ornée d’extrémités brunes très bien formées comme de vraies tétines pour bébé,
douces au toucher et très, très érectiles. Barbara s’en souvenait, elle en raffole. Elle a refermé
ses lèvres sur le petit dôme de chair tendre et lui impose une succion continue, le sentant
littéralement gonfler à l’entrée de sa bouche et sous sa langue, qui en chatouille ponctuellement la
pointe. Puis c’est le tour du téton droit (tâches de rousseur, encore, dans la vallée des seins),
qui sans aide a déjà pris un beau volume, tandis que de ses doigts Barbara juge de la fermeté du
premier mamelon déjà traité. Séverine, conquise comme à chaque fois, ravie, transportée, a plaqué
ses mains contre le mur en signe d’abandon. Elle sent son entrecuisse s’inonder de successives
vaguelettes de cyprine, toujours plus fréquentes alors que son cœur bat la chamade. Mais elle se
veut plus active pour honorer son amie ; elle tente de la dévêtir, au moins partiellement, sans
interrompre leur jeu. Ses mains cherchent et défont quelques boutons du corsage de Barbara, et
parviennent même à en extraire un pan hors de la jupe étroite, mais la victorieuse lui échappe
encore en s’agenouillant pour défaire ses escarpins, puis sa ceinture, et zipper la fermeture-éclair
de son jean. Bientôt il rejoint par terre le petit haut bleu nuit, suivi d’un string noir, trempé.
Séverine pose son pied droit, nu, sur le rebord de la cuvette du WC pour bien offrir ses sentes
intimes à sa chérie. Brune sa chair, très tendre et bien épilée à l’exception d’un joli parement de
duvet noir au-dessus du sanctuaire ; rosée la perle du clitoris au-devant de la langue tendue,
frétillante, serpentine. Doigts de Séverine dans les cheveux de sa tourmenteuse, gémissements
étouffés de tonalité grave, légers soupirs… la jouissance est toute proche. Mais l’amie inspirée
crée encore la surprise, prenant vite du recul pour fondre brusquement bouche grande ouverte sur
l’intérieur d’une cuisse et la mordre, sans violence mais avec une absolue gourmandise ! Quelle joie
pour Séverine, tant de variété, tant d’imagination… elle tutoie les anges. Puis la coquine reprend
ses titillations, ou plus exactement cette fois de lents parcours de bas en haut, tout le long des
petites lèvres, honorant chaque recoin, chaque pli pour finir toute en vivacité sur le clito érigé à
se rompre. Première giclée de joie dans la bouche de Barbara, qui a savouré chaque instant des
plaisirs de sa compagne. Puis Séverine, qui garde encore pas mal de forces pour la suite, se penche
pour relever sa bienfaitrice et l’enlacer, presque comme une sœur. Par chance les manœuvres sont
loin d’être finies.
Il est temps pour Barbara de se laisser déshabiller. Libérée de son corsage et de sa jupe, elle
apparaît dans sa splendide parure noire : soutien-gorge balconnet en dentelle transparente, porte-
jarretelles essentiels et sexy à la fois – la petite culotte, quant à elle, était déjà tombée au
champ d’honneur lors de l’épisode précédent. Pendant l’effeuillage la belle reçoit l’hommage d’une
multitude de bisous sur chaque parcelle de peau dévoilée, puis Séverine revient à hauteur de son
visage. Elle brûle de l’embrasser encore. Mais Barbara l’évite une nouvelle fois pour murmurer à son
oreille :
- Alors tu as pris ton sac…
- Hm mm… (Sous l’effet d’un mordillement du lobe gauche percé d’un joli diamant)
- Et dedans…
- Regarde toi-même (en repoussant l’aimée pour échapper à l’insoutenable douceur).
Et Barbara suit le conseil, extrayant du sac un beau gode-ceinture violet, bien bandé, arqué,
réaliste de forme avec son gland généreusement renflé, qui rendra délicieusement éprouvants les tout
premiers assauts. À quatre mains le harnais est promptement ajusté. Arrêt sur l’image de Séverine en
Priape féminin : le jouet lui va à ravir. Posant ses mains sur ses épaules – décidément elle ne
s’en lasse pas – Barbara l’incite à s’asseoir au bord de la cuvette puis, face à elle, jambes
écartées, elle s’offre brièvement à ses doigts. De sa seule main droite, la gauche s’accrochant
derrière elle au rebord de faïence, Séverine cajole l’entrecuisse accueillant au possible,
littéralement en fleur après les ébats matinaux du salon de coiffure et presque constamment humecté
depuis. Elle voudrait à son tour embrasser et lécher, mais sa partenaire se retourne comme un chat,
et déjà pliant les genoux dans un enchaînement d’une liaison parfaite, demande la pénétration. Alors
la main caressante cède place au membre érigé dont la tête volumineuse enfreint comme un bélier les
portes du palais. Barbara ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit cri de satisfaction :
depuis longtemps elle n’avait reçu un engin si idéalement conçu de forme et de diamètre, c’est comme
un large bouchon qui emplit son vagin et en stimule les muqueuses lubrifiées, en les dilatant de sa
masse. Sa consistance aussi est parfaite, bien ferme sans être trop dure : Séverine l’a
merveilleusement bien choisi. Quelle connaisseuse, sous ses allures discrètes… et voici de nouveau
cette main repassée par devant, et ses doigts qui trouvent le clocheton d’amour. Pour Barbara la
sensation est trop douce, elle veut affermir sa position mais… mais son pied glisse sur l’un des
vêtements éparpillés sur le sol et elle manque de perdre l’équilibre. Dans un réflexe sa main droite
cherche appuis contre le mur qu’elle percute sans précautions : le bruit est assez fort pour
interrompre net le jeu des amoureuses. Barbara tourne sa tête et rencontre le regard inquiet de
Séverine, puis toutes deux considèrent la paroi. Contrairement au mur opposé contre lequel elles
s’étaient abandonnées sans risque, il ne s’agit là que d’un simple panneau de contreplaqué blanc.
Leurs regards remontent de concert et constatent que la mince barricade s’arrête à environ cinquante
centimètres du plafond, laissant un espace béant entre le cabinet voisin et le théâtre de leurs
opérations. Heureusement, personne ne les a surprises, et les deux complices partagent un soupir de
soulagement amusé. Tout est pour le mieux puisque sous l’effet de la glissade intempestive de
Barbara, le godemiché s’est enfoncé tout net de plusieurs centimètres supplémentaires, et la
sensation en est tout simplement somptueuse. Stabilisée, Barbara peut tendre son autre main qui
s’affermit contre le solide mur de gauche. Les bras écartés, elle peut parfaitement réguler ses
mouvements et commence de lents va-et-vient, bien contrôlés par l’harmonieuse vigueur de ses
cuisses, parfaitement entraînées à ce genre d’exercices. Toujours ce gland volumineux, proéminent
comme un gros champignon élargit son intimité sans qu’elle parvienne trop à comprendre si ce sont
les allers, ou les retours, qui lui procurent le plus de délices… Elle alterne donc les uns et les
autres, en quête d’éléments de comparaison ; et Séverine contemple. Sa main restée active s’est à
son tour reposée au bord de la cuvette, tandis que ses tétines en émoi ont maintenant presque doublé
de volume. Elle laisse ses regards couler le long du dos, des reins, des fesses de sa cavalière,
avant de remonter pour s’attarder sur les détails délicats de la lingerie, broderies, dentelles, et
l’attache nacrée du soutien-gorge. Jamais le mot parure ne fut plus opportun. Cependant, Barbara se
rend bientôt compte que cette position ne lui permet plus une pénétration aussi profonde qu’elle le
désirerait désormais. Elle se redresse donc – quelle sensation indescriptible quand le membre
qu’elle enfourchait se décoquille en forçant la sortie ! Elle se retourne, et immédiatement Séverine
fait le geste de se lever, toute dévouée qu’elle est à se prêter à une nouvelle posture, si bien
qu’il faut la prier, d’un geste léger, de rester en place. Barbara s’assiéra à califourchon sur
elle, tout simplement, et sans aucune aide la verge un instant libérée retrouvera son logis,
enfreignant de nouveau la vulve pour glisser cette fois sur toute sa longueur, avalée toute entière,
jusqu’à ce que les cuisses de l’intrépide amante se reposent sur celles de sa monture. Les deux sont
enlacées, et la tendresse l’emporte un temps sur la frénésie. Barbara se laisse aimer, cajoler, des
lèvres incendiées parcourrant sans trêve sa gorge et son cou, picorant son menton, sa bouche qu’elle
concède finalement à de petits bisous coquins. Elle se contente d’onduler imperceptiblement son
bassin, et c’est merveilleux. Mais voici que sa compagne voudrait libérer sa poitrine de son écrin…
non, pour Barbara il n’en est pas question : les ondes de plaisir maintenant ininterrompues, parties
de son bas ventre, viennent mourir encore et encore tout au bout de ses seins qui pointent et
dardent contre leur prison de dentelle au prix de délicieuses démangeaisons. Ainsi agacés, les
tétons gonflent et gonflent encore ! Pourtant Séverine insiste, ses doigts cherchant obstinément à
défaire l’agrafe de nacre. Il faut lui échapper. Barbara penche alors tout son buste vers l’arrière,
bandant ses abdominaux pour contrôler sa descente, sa main gauche saisissant l’avant-bras de son
amoureuse dont les doigts au passage ont glissé sur son dos, et sa main droite ouverte achevant
d’amortir la descente en se posant à plat sur le sol. Devant l’adresse et l’élégance extrême de la
manœuvre, Séverine ne peut retenir un « aah » d’admiration… couvert aussitôt par le « ooh » de
stupéfaction de Barbara.
Stupéfaction justifiée : dans l’espace libre entre le haut de la paroi de contreplaqué et le plafond
apparaît maintenant le visage rieur d’une jeune fille au teint clair, yeux noirs pétillants, nez
long et fin de petite rusée, grande bouche au sourire malicieux… et cheveux de jais arrangés à la
diable ! Levant la tête Séverine la découvre à son tour au même instant. Voici nos deux héroïnes au
comble de l’embarras, stoppées net dans leurs élans. Elles sont découvertes.
- Oh ben non ! Vous allez pas vous arrêter ? Vous êtes trop belles toutes les deux ! (Cela dit
debout en équilibre sur le bord du WC, du bout des orteils, et en s’accrochant à la cloison).
- Et toi tu es trop curieuse !
Barbara se redresse vite et colle son visage à celui de Séverine, joue contre joue : il est urgent
d’arranger les choses :
- Oh là là, chérie, ne sois pas si sévère (dans un murmure)… Et si on lui proposait de nous
rejoindre ?
- Tu crois ? C’est vrai qu’elle a l’air mignonne…
- Allez, c’est dit ! (Puis, à la jeune voyeuse) : Tu veux venir avec nous ?
- Si je veux ? C’est clair ! Vous êtes trop gentilles de m’inviter, j’arrive ! (Et la petite rusée
descend de son perchoir).
Barbara est toujours accouplée à Séverine. Il faut finir. Elle engage donc un mouvement rapide
d’avant en arrière, glissant sur les cuisses de l’amante à qui seule elle veut offrir son orgasme,
dans ces derniers instants avant l’arrivée des renforts. Quelques secondes magiques d’impétuosité,
que Séverine contemple sans mot dire, amoureuse d’une telle audace. Ravie Barbara l’enlace.
Explosion silencieuse. L’intensité déchirante des regards échangés a dit le contentement, le désir
et la gratitude. On se parle à l’oreille :
- Comme tu étais, ma chérie ! Parfaite…
- Merci ma chérie, merci. Mais dis-moi, que fait la petite ? Elle est bien longue (se levant en
libérant enfin la verge bienfaitrice).
- C’est vrai, ça. Elle a dû avoir peur et partir…
Mais non, on gratte à la porte. Barbara la déverrouille et l’entrouvre, Séverine regardant par-
dessus son épaule. La petite est bien au rendez-vous et on la fait entrer, mais elle est suivie –
délectable imprévu – d’une autre jeune fille !
- Désolée, j’ai pris un peu de temps, suis allée chercher ma copine qui m’attendait dans le couloir…
On est ensemble j’allais pas la laisser toute seule. Bon d’abord elle voulait pas, ça a un peu
traîné…
- Tu as bien fait – répond aussitôt Barbara, toujours à voix basse.
- S’appelle Cannelle. Moi c’est Sarah.
Si Sarah est plutôt petite, mais mince et bien faite avec ses allures de gamine impertinente
semblant avoir une vingtaine d’années, Cannelle, qui doit être plus jeune encore – à peine dix-huit
ans – est elle grande et élancée. C’est une superbe métisse aux traits fins, aux pommettes hautes,
avec ses yeux noirs en amandes et ses lèvres sensuelles sans être trop pulpeuses, d’un dessin
naturellement raffiné, et ses longs cheveux lisses noués en queue de cheval. Elle est vêtue d’un
chemisier blanc dont elle a simplement noués les deux pans, dégageant son nombril, ainsi que d’un
short à pinces et à revers, non moulant (détail de classe, déjà, pense Séverine), mettant
superbement en valeur des cuisses fuselées de gymnaste, ou de danseuse. La peau est partout ambrée,
d’un grain égal et parfait.
Mais il est temps de mettre à leur aise les deux invitées. Dès lors, dans l’espace restreint du
cabinet, les frôlements seront permanents et les quatre corps presque toujours en contact. Déjà se
forment des couples – bien provisoires – Barbara s’occupant de Sarah, et Séverine prenant soin de
Cannelle. Et que de soin pour ce morceau de reine ! Elle caressée, câlinée, bisoutée à chaque
instant de l’effeuillage mené admirablement par sa nouvelle initiatrice.
- Ça fait longtemps que tu aimes les filles ?
- Sarah c’est ma première copine. Avant j’ai eu un garçon mais j’aimais moins…
- Et ce que je te fais, là, tu aimes ?
La dame est en train de cribler de petits coups de langue sa poitrine ronde, haute perchée et d’une
idéale fermeté.
- Oh oui, madame, c’est merveilleux ! Continuez s’il vous plait… je vous en prie…
De leur côté, Barbara et Sarah sont aussi en conversation. Et Sarah est curieuse :
- Dites donc, m’dame, il est vraiment cool cet engin qu’a votre amie !
- Tu peux m’appeler Barbara.
- Merci Barbara (bisou sur la bouche) ! Ouais, je disais ce gode-ceinture il est trop cool.
Justement je me tâtais pour m’en acheter un, pour Cannelle… Mais c’est cher !
Entre temps, jean et T shirt ont rejoint toute une garde-robe déjà sur le sol du cabinet…
- Tu veux l’essayer ? Chez nous c’est gratuit.
- Si je veux ? C’est clair !
- Bon, on va voir ça.
Ce qui tombe bien, c’est que Séverine et Cannelle ont entendu la fin de la conversation et sont
évidemment d’accord. Sans plus de discours, on passe à l’action. Séverine se défait de son
harnachement et le tend à Barbara, puis de ses deux mains elle entreprend de préparer l’entrejambe
de Cannelle à une généreuse pénétration. Heureusement la jeune fille, de partout savamment lutinée,
a déjà produit d’abondantes sécrétions qui perlent sur son intime toison brune : plusieurs doigts se
fraient sans peine un passage dans sa chair tendre. De son côté Barbara ajuste le joli manche à la
taille de Sarah qui ne manque pas de trouver cela « trop génial ». Et sitôt fait, voici Cannelle à
genoux, dans une touchante initiative, entreprenant une fellation sur le pénis érigé de sa copine !
Geste d’amoureuse passionnée, et d’un instinct très sûr au vu de la qualité de sa technique buccale,
qui fait sourire les deux aînées… On fera preuve d’imagination pour positionner les deux copines :
gentiment manipulée, Sarah est placée dos au mur et doit caler ses pieds à la base de la paroi d’en
face, se trouvant ainsi dans une position inclinée, mais très solide ; telle une poupée Cannelle est
à son tour disposée face à elle, dans une posture presque identique, à ceci près qu’elle doit bien
écarter les jambes pour venir s’enchâsser sur l’engin tendu vers elle. Éprouvante tentative : la
pénétration du large capuchon n’est pas des plus aisées dans le minou encore étroit de la jeune
fille qui, arc-boutée, poussant sur ses mains appuyées derrière elle, y met tout son cœur, mais
craint un moment de devoir renoncer. C’est compter sans le savoir-faire de Séverine pour sa protégée
: un petit massage pubien, tout en pinçant légèrement le clitoris bourgeonnant qui déjà se détache
sur le gland violet de l’engin, et la lubrification repart de plus belle.
- Voilà, Cannelle, c’est entré ! Pousse doucement, maintenant…
- Oui madame. Oh comme c’est bon… doucement Sarah, doucement, ah… tu me rends dingue…
Sarah a commencé sans ménagement à mouvoir son bassin, et la saillie est déjà presque entière.
Barbara pince et agace du bout de l’ongle les roses de ses seins, ou administre de délicates gifles
sur ses fesses, par-dessous, pour qu’elle active encore son mouvement. Dans le même temps, Cannelle
se voit comblée de douceurs par sa protectrice, qui lui révèle tout son art du baiser non seulement
sur la bouche, sur les seins, mais partout ailleurs, nombril, taille, hanches et cuisses et même, en
s’accroupissant avec autant d’adresse que de détermination, à l’orée de son anus, ce qui achève
d’affoler la jeune fille. Peinant à étouffer ses cris elle cherche d’une main, devant elle, un sein
de sa camarade cependant que de l’autre elle maintient la tête de Séverine, dont la langue intenable
la gratifie quasiment d’une seconde pénétration. Bientôt les cuisses de Cannelle vibrent et
frissonnent, et plusieurs jets de cyprine giclent contre le harnais et la hampe qui la fouille ; un
orgasme en feu d’artifice ! Puis sa jolie monitrice se relève et lui ouvre ses bras, tandis que le
gode en s’extrayant laisse sa vulve béante, luisante, rosée.
- Maintenant ma chérie, c’est toi qui vas t’envoyer ta petite amie. Tu veux bien ?
Mais Cannelle altérée reprend son souffle. La petite amie intervient :
- J’espère bien qu’elle veut, maintenant c’est mon tour !
Sarah s’approche d’elle et l’embrasse avec gourmandise, des baisers répétés sur la bouche, en
goûtant bien les lèvres. Par derrière Barbara détache le précieux harnais et le tend à Séverine, qui
le fait remonter entre les jambes de Cannelle, et l’ajuste. On va l’asseoir par terre, et c’est
Sarah, moins éprouvée pour le moment, qui viendra elle-même s’empaler sur sa verge. Les voilà
positionnées. La chatte de l’effrontée accueille le respectable accessoire avec moins de difficultés
qu’on aurait pu le craindre. Barbara :
- Eh bien, Sarah ! Ça rentre tout seul, dirait-on…
- C’est que je suis super excitée, madame… je… j’adore ça…
Barbara se retient d’éclater de rire et, attirant Séverine par la taille, la ramène tout près
d’elle. Complicité toujours. Au sol, assises face à face, Cannelle et Sarah font l’amour et semblent
un moment ignorer leur présence. Elles ne doivent pas être en couple depuis très longtemps, car
certains de leurs gestes ont encore de troublantes maladresses, comme un parfum de découvertes. Mais
le plaisir monte et s’impose à Sarah qui en désordre bascule vers l’arrière, laissant son visage à
hauteur du minou de Barbara. Bonne opportunité : celle-ci enjambe agilement le corps de la
dévergondée et s’offre à un nouveau cunnilingus. Et Séverine fait de même, évidemment, avec « sa »
Cannelle, les quatre lesbiennes se trouvant finalement réunies. Barbara et Séverine peuvent même,
quoique dos-à-dos, incliner leurs bustes et échanger un baiser soyeux, cependant qu’entre leurs
jambes les langues des deux jeunettes s’activent. Sarah, surexcitée, vient la première en
s’arrachant d’un coup de reins au jouet dévastateur, continuant de dévorer l’intimité de Barbara à
qui elle introduit aussitôt trois doigts pour précipiter les évènements. L’effet de cette
improvisation ne se fait pas attendre : pour Barbara c’est un deuxième orgasme, debout, jambes
écartées. De son côté Cannelle continue de rendre l’hommage de ses lèvres à la jolie dame qui lui
plait tant, et qui est de nouveau au bord de la jouissance. Mais Barbara, reprenant ses esprits, se
rend compte que la fête ne sera pas complète si sa chère Séverine ne goûte pas à son tour aux
délices d’un vrai accouplement.
- Allez, arrête ces gâteries, pour finir tu vas la goder elle aussi ! – souffle-t-elle au passage à
Cannelle qui semble enchantée de cette injonction et se relève vaillamment.
Barbara est déjà sur Séverine et leurs bouches se rejoignent une fois encore. Mais pas d’enlacement,
tout se passe cette fois en mouvement : toujours dans le même unique baiser prolongé Barbara attire
sa compagne là où elle souhaite la voir se donner, Séverine suit et accompagne le déplacement,
bouche contre bouche, jusqu’à se retrouver agenouillée sur le rebord du WC, une jambe sur chaque
bord de la cuvette tout en cramponnant ses mains au réservoir de la chasse d’eau. La taille souple
et flexible de Barbara fait merveille dans ce jeu, et le baiser n’est toujours pas fini. Alors
Cannelle prend l’initiative. Hardiment elle s’est mise en batterie, debout, derrière celle qui lui a
prodigué tant de bienfait et qu’elle va maintenant remercier de la plus délicieuse des façons. La
longiligne jeune fille plie un peu les genoux, s’appuie d’une main contre le mur latéral pendant que
l’autre s’assure un terrain favorable en tâtant la vulve qui lui est offerte, et d’un seul coup de
rein elle enfile presque tout son pénis dans les profondeurs de la gentille dame. Celle-ci se
détache alors des lèvres de Barbara, non pour mettre fin à leur interminable baiser, mais plutôt
pour le prolonger sur la bouche de Cannelle qu’elle recherche, dans un mouvement périlleux du haut
de son corps, ne se tenant plus que d’une main, l’autre caressant déjà le visage de sa fraîche
amazone qui aide, en se penchant, la rencontre tant désirée. C’est ainsi que, de Barbara à Cannelle,
continue le baiser de Séverine.
- Madame (baiser)…madame, vous êtes tellement (baiser)… tellement belle dans cette position (baiser)
…
- Je m’appelle Séverine (baiser)… ma (baiser)… ma poupée chérie.
Mais ce n’est pas fini. Cannelle toute à ses découvertes se montre de plus en plus imaginative,
entreprenante, intelligente. Elle a compris tout le plaisir que peut donner le gland singulièrement
renflé de ce godemiché et, plutôt que de se laisser aller à une besogne mécanique, ou même à
l’habituel crescendo à coup sûr efficace, elle décide de d’abord se retirer presque entièrement, ne
laissant justement que la tête du joujou à l’intérieur du vagin ruisselant de Séverine ; puis elle
extrait lentement cette tête elle-même, voyant à son passage la vulve se dilater et se refermer,
puis pénètre à nouveau, uniquement le gland, puis se retire, et ainsi de suite en allers et retours
successifs lents et très contrôlés de l’énorme capuchon, qui sont autant de pénétrations
renouvelées. Séverine est au bord du délire.
Pendant ce temps Barbara a croisé le regard de Sarah.
- Bon, aide-moi à ramasser tout ça, veux-tu ?
- Ok. Quel chantier, y en a partout !
- Tiens, ça c’est ton T shirt, non ? Ça c’est à Cannelle…
- Ouais c’est à elle... Eh, Barbara, avec Cannelle on est en vacances… on va se revoir, non ? C’est
trop bon de s’éclater comme ça.
- Bien sûr qu’on va se revoir. Dès ce soir, tiens… j’habite tout près d’ici, vous pourriez passer
vers dix-neuf heures trente, qu’en dis tu ?
- Génial. On va s’amuser à trois, alors ?
- Au moins à trois (avec un sourire entendu).
- Eh, Barbara ! Regarde Cannelle ce qu’elle fait, c’est trop top !
Les deux s’approchent des accouplées qui sont en train d’en terminer. Cannelle d’une main pince et
tire la tétine droite de Séverine tout en continuant son adroit manège à l’entrée de sa chatte, la
laissant dans un état de quasi orgasme permanent qu’elle exprime par des soupirs et des gémissements
profonds, pareils presque à des feulements. Sarah en profite pour se faufiler et lui rouler une
bonne pelle : elle ne l’avait pas encore essayée… et Barbara par derrière cherche et trouve la
bouche de Cannelle qui de ses doigts effleure sa joue, donnant en même temps un dernier coup de
reins façon boutoir, très profond celui-là, qui renverse presque Séverine s’agrippant en catastrophe
à ce qu’elle trouve sous ses main : le réservoir d’une part, et de l’autre l’avant bras de Sarah où
ses ongles s’enfoncent. En elle comme une déflagration. Puis elle pose, tremblante, un pied par
terre. Mal aux genoux. C’est fini.
(À SUIVRE)
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
j ai adoré,
et me .... j ai pas pus résisté.
et me .... j ai pas pus résisté.