LES COMMANDES DE NASSIR - 3b - Caetano, la réconciliation
Récit érotique écrit par EricDeFrance [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-08-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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LES COMMANDES DE NASSIR - 3b - Caetano, la réconciliation
Nassir resta un moment allongé sur le lit, sans bouger, à poil, le visage encore gluant du foutre d’Aymeric et de Caetano, le bas-ventre gluant du sien.
Il se sentait vidé, sale, sali, humilié, lui le fier marseillais, et par deux lyonnais...
Alors oui il avait pris son pied, mais à quel prix...
Il sentait comme une dérive dans “les commandes de Nassir”, une histoire d’arroseur arrosé.
Il regarda son tel : 19h28, Hassane ne devait venir que le lendemain à 11h, le temps allait être long, qu’allait-il pouvoir faire...
Il était totalement perdu dans ses pensées quand il entendit toquer à la porte de sa chambre. Dans un premier temps, il ne répondit pas, et ne bougea même pas, mais on toqua à nouveau, et il entendit même appeler son prénom. Péniblement, il se leva et alla vers la porte :
- Oui ? Qui c’est ?
- Caetano ! Ouvre s’il te plaît. La soirée n’est pas finie, et je crois que j’ai des choses à me faire pardonner.
- ... oui ... euh ... attends, je suis à poil...
- je t’ai déjà vu tu sais...
Il ne put s’empêcher de sourire, et, du coup, ouvrit la porte.
Caetano lui faisait face, très beau, très élégant, un pantalon à pince noir, et une chemisette blanche, très classe, et il lui souriait. Mais cette fois ce n’était pas un sourire narquois comme tout à l’heure, mais plutôt un vrai sourire chaleureux et amical.
- Je peux entrer ?
- T’es seul ?
- Cette fois, oui, t’inquiète.
Le visage de Nassir s’éclaira d’un faible sourire, il fit signe à Caetano d’entrer, et referma la porte derrière lui.
- Je suis venu pour m’excuser, et pour te rappeler que la soirée n’est pas finie. Tu es mon invité, et c’est l’heure du repas du soir.
- Euh ... je sais plus trop où j’en suis là. Tout à l’heure, tu m’as trahi, tu m’as violenté,et maintenant tu es tout gentil et tu m’invites à dîner... j’avoue que j’ai du mal à suivre...
- je suis désolé Nassir, j’ai agi comme un con, quand Hassane m’a contacté, ça m’a tout de suite botté car, je vais pas te mentir, tu me plais, tu m’as toujours plu, mais en même temps je t’aimais pas, y avait notre rivalité sportive, tu sais bien que ça a jamais accroché entre nous, et je t’en voulais de ce que tu disais sur moi à la télé. Alors j’ai saisi cette occasion pour me venger de ça. Je voulais te baiser mais aussi t’humilier, et c’est là que j’ai eu l’idée d’en parler à Aymeric, qui est bi comme moi, et qui avait les mêmes raisons que moi de t’en vouloir.
Mais je sais que c’est pas bien, je l’ai réalisé quand ça a été fini, et que j’ai joui. Je me suis trouvé comme un con, et j’étais vraiment pas fier de moi.
Je te demande pardon. Sincèrement.
Nassir resta un long moment silencieux, il avait du mal à réagir, depuis 18 heures, son ascenseur émotionnel avait fonctionné dans tous les sens, et, là, ça faisait beaucoup...
Au bout d’un long moment il finit par dire :
- ok, laisse moi 5 minutes, le temps de prendre une douche et de me préparer, assieds toi en attendant.
- Merci, répondit Caetano, qui s’approcha de lui, et lui apposa un baiser sur la joue.
Nassir sourit faiblement.
Une bonne douche bien chaude, bien savonneuse, qui dura un bon moment... le temps ensuite de se sécher, de mettre ses crèmes (de jour, de nuit, pour le visage, pour le corps...) et de s’habiller... lui aussi pantalon à pinces, noir, et polo, de couleur crème... les cinq minutes annoncées avaient plutôt duré 15 ou 20...
Mais Caetano attendait patiemment sur le petit fauteuil de la chambre d’hôtel, et quand Nassir parut, tout beau et tout propre, il lui adressa à nouveau un sourire chaleureux et bienveillant.
- Allez, on y va...
Nassir eut un moment d’hésitation, d’autant qu’il restait quand même méfiant.
- Mais... euh... on va où ? Au restaurant de l’hôtel, où il doit y avoir plein de monde ?
- Non, non t’inquiète, on a une petite salle à manger, où on sera que tous les deux, j’ai fait tout préparer, et on pourra même se servir nous même, on ne verra personne. Promis.
- Mouais... j’espère que c’est le cas...
- Oui oui, je te le jure.
- Bon... je te crois... mais chat échaudé craint l’eau froide...
Les deux hommes sortirent de la chambre, prirent l’ascenseur, et se retrouvèrent, en effet, comme l’avait promis Caetano, dans une salle à manger où une table pour deux avait été dressée.
Le repas fut fort bon, arrosé d’excellents vins, c’était en fait un menu dégustation, avec des surprises à chaque plat.
Nassir ne put s’empêcher de se demander ce que ça cachait, mais, incontestablement, il apprécia le moment, les mets, les vins, mais aussi la découverte sur le plan humain de Caetano.
Il était totalement sous le charme, il faut dire que son hôte savait y faire : gentillesse, bagout, sourire, un charisme indéniable...
Pour le mettre à l’aise, Caetano lui parla de lui, de sa vie, de ses goûts, de ses projets, et il s’intéressa aux siens. Nassir lui confessa que cette première année de retraite avait été difficile, que l’activité intense lui manquait, et qu’il s’ennuyait quelque peu.
- C’est pour ça que tu as créé ce concept des “Commandes de Nassir” ? On en parle tu sais dans le milieu... Entre initiés bien sûr.
- Initiés ?
- Ben oui, les mecs qui comme nous aiment les mecs...
- Ah oui, je vois que la parole circule mieux qu’à mon époque, où c’était un tabou total... ou alors ça venait de moi...
Cette première incursion sur “le” sujet eut lieu au dessert. Après le café, et la liqueur, la conversation prit un tour plus intime.
Ce fut Caetano qui revint sur le sujet ; il se sentait bien chaud, un peu euphorique, et pensait à la suite de la soirée, qu’il voulait passer dans le lit avec Nassir.
Il fut assez direct.
- Bon, malgré le contexte, tu as pris ton pied tout à l’heure ? Je parle que sur le plan sexuel...
- ouais... j’aurais aimé évidemment que tu me demandes mon avis, et que tu n’agisses pas comme ça, mais ouais, j’ai aimé, j’ai pris mon pied...
- tant mieux alors... mais excuse-moi encore pour la manière ; et avec Aymeric ? Il me semble qu’ après des débuts un peu difficiles, finalement tu as bien accroché avec lui...
Cette question turlupinait Caetano, qui ne pouvait pas s’empêcher d’être jaloux...
La réponse de Nassir ne le rassura pas vraiment.
- Oui, j’ai bien aimé ce mec. Il a beaucoup de charme, un joli regard, un joli sourire, et il baise très bien.
Caetano encaissa l’uppercut, et Nassir dut s’en rendre compte à sa tête (il faut dire qu’il l’avait fait un peu exprès...). Il essaya de le rassurer :
- Fais pas cette tête, c’est pas parce que j’ai aimé avec lui que j’ai pas aimé avec toi.
Toi aussi tu as beaucoup de charme, un joli regard, un joli sourire, et tu baises bien - il avait volontairement omis le “très”, ce qui n’échappa pas à Caetano, qui sourit faiblement et préféra enchaîner.
- Mais au départ t’étais que actif, non ?
- Oui, en fait j’ai découvert ça il n’y a pas si longtemps. Au début personne pouvait toucher mon cul, c’était comme une chasse gardée... et puis, un jour j’ai aimé qu’on me le bouffe, j’ai vraiment kiffé, et puis, petit à petit, j’ai eu envie de me faire baiser, et je me suis rendu compte que j’aimais ça.
- ça fait pas mal ?
- non, au début, oui, un peu, mais quand le mec te plaît et que t’es bien excité c’est super agréable. Il faut juste dépasser une petite appréhension, et ses préjugés aussi.
- et toi, t’as essayé ou pas ?
- non, je suis un vrai puceau du cul... répondit Caetano en riant.
- et t’as pas envie d’essayer ? demanda Nassir, intéressé par la perspective, ce qu’il s’efforçait de cacher, en affectant l’indifférence.
- je sais pas, c’est marrant ce que t’as dit tout à l’heure, c’est exactement ma situation actuelle, je fais une véritable fixette sur mon cul, personne peut y toucher, c’est idiot...
- et tu te l’es jamais fait bouffer non plus ?
- non.
- tu devrais commencer par là, ça, même les actifs aiment, ça fait du bien, c’est à la fois relaxant et excitant, tu devrais essayer, après, c’est ça qui petit à petit te donne envie de te faire baiser...
Caetano buvait ces paroles, et commençait à être bien chaud, bien excité, il avait très envie de connaître ces plaisirs, et dès ce soir, avec Nassir.
Celui-ci faisait toujours semblant de ne pas comprendre, et ne pas être intéressé, et il mettait un point d’honneur à ne pas faire le premier pas. Il attendait que ce soit Caetano qui le fasse, ce qui, heureusement, ne tarda pas...
Il le fit de façon hésitante, se sentant intimidé, d’un coup :
- Nassir ... tu veux pas qu’on essaie, ce soir ?
- Comment ça ?
- Ben... j’ai pas envie de finir la soirée sur ce repas... j’ai envie de la prolonger, avec toi, dans ta chambre, dans ton lit, et j’ai envie d’essayer le côté passif... avec toi...
Nassir était aux anges, mais il essaya de ne pas le montrer, de faire celui qui n’avait pas compris, ou qui n’était pas spécialement intéressé.
- c’est-à-dire ? T’aimerais que je te fasse quoi ?
- Ben... que tu m’occupes de mon cul...
Nassir continuait à jouer au con :
- Attends... tu veux aller jusqu’où ?
Comme Caetano ne répondait pas, Nassir le regarda droit dans les yeux, et, cette fois, cessa de jouer :
- Tu attends quoi de moi ?
- Ben j’aimerais que tu me travailles le cul, que tu me le lèches, que tu me doigtes, et au final...
- que je te baise, c’est ça ?
- ben oui...
Nassir éclata de rire, satisfait ô combien de ce qu’il venait d’entendre :
- Ben voilà... dis-le que t’as envie que je te baise...
- si toi t’en as envie bien sûr.
Nassir savourait ces instants, comme une revanche sur l’humiliation que lui avait fait subir Caetano, quelques heures avant.
Exprès, il garda un moment le silence, et choisit de poser cette question :
- d’après toi ?
Caetano était devenu très doux, comme soumis, il doutait aussi :
- je sais pas...
- ben évidemment que j’ai envie de ça... je suis quand même venu pour ça n’oublie pas... et, si tu veux tout savoir, j’ai vraiment très très envie de baiser ton p’tit cul de salope...
Caetano se détendit instantanément, et lui sourit :
- ben, il va être à toi... tu seras le premier... par contre tu feras doucement, hein ?
- t’inquiète, j’en ai baisé des culs, et même des culs de puceaux, et jusqu’ici personne ne s’est plaint...
- On y va ?
- Yes, répondit Nassir.
Les deux hommes se levèrent, après ce bon repas, bien arrosé, sans trop non plus, juste ce qu’il faut pour se sentir bien chauds, chauffés aussi par ce moment au lit dont ils avaient parlé, et qui les attendait.
Nassir marchait derrière son hôte, et lui empoigna les fesses, pour bien lui rappeler qui était le “boss”, désormais.
Arrivés dans la chambre de Nassir, à peine la porte fermée, ils s’embrassèrent, d’un long et langoureux baiser. Pour bien montrer qui avait l’initiative, Nassir poussa Caetano sur le lit, et se mit sur lui, tout en continuant à l’embrasser.
Alors qu’ils étaient encore tout habillés, Nassir frottait sa bite, qu’il commençait à avoir bien dure sous les vêtements, contre celle de Caetano, qu’il sentait aussi en érection.
Nassir commença à lui déboutonner sa chemise, et dévoiler son torse mat et imberbe, qu’il se mit à caresser. Il s’attarda sur le téton gauche, le titilla avec les doigts, avant de le mettre en bouche et le lécher, bien tout autour. Tout en continuant à déboutonner sa chemise, il fit pareil avec l’autre téton.
Caetano se laissait totalement faire et savourait le savoir-faire, plus précisément le savoir-baiser de Nassir, qui lui retira la chemise, et enleva son polo. Les deux hommes étaient alors torse nu, et chacun matait le torse imberbe et musclé de l’autre. Caetano lui aussi, qui était sous Nassir, vint embrasser et lécher ses tétons.
Celui-ci, qui voulait continuer à maîtriser complètement la situation, changea de position et entreprit de déshabiller Caetano, qui avait gardé tout le bas, chaussures comprises.
Il les lui enleva, vint dégrafer sa ceinture et son pantalon, avant de l’enlever également.
Caetano se laissait totalement faire, il s’était bien calé en haut du lit, la tête contre le mur, appuyée sur l’oreiller, les mains repliées derrière le crâne.
Quand il fut en caleçon, Nassir le regarda, quel beau gosse quand même, quel mec bien foutu, quelle belle gueule.
Nassir, tout en le matant, entreprit aussi de se déshabiller, et resta, comme lui, en caleçon. Ce n’était pas de la pudeur, mais une volonté, classique, de retarder le moment du plaisir.
Nassir se mit à nouveau sur lui, et vint frotter son sexe, encore enveloppé, contre le sien, il passa la main à l’arrière de son corps et vint caresser ses fesses, d’abord sur le sous-vêtement, puis en dessous, ça lui permet d’apprécier à la fois la douceur de la peau, et la fermeté de cette partie charnue, celle qu’il préférait chez un homme.
Hum... il allait bientôt prendre possession de ce cul, et s’en délectait à l’avance.
Il avait senti que Caetano, comme lui, commençait à bien bander, il décala un peu son corps du sien et, avec sa main droite, se mit à toucher le paquet de son partenaire. Il vint y apposer sa bouche et commença à appréhender cette belle queue, qu’il avait déjà sucée tout à l’heure. Mais c’était pas pareil, tout à l’heure il avait complètement subi ce qui s’était passé. En revanche, maintenant, c’est lui qui, pour ainsi dire, tenait la baguette, et cette situation était bien plus agréable.
Même s’il prenait du plaisir à ce qu’il faisait, et trouvait Caetano charmant et attirant, il ne pouvait s’empêcher de penser à Aymeric, sur lequel il avait totalement flashé. Ça le troublait car il n’avait jamais ressenti ça pour un mec, et il se rendait compte que c’était bien involontairement qu’il pensait à lui, alors qu’il était avec Caetano. Là aussi, ça le troublait car c’était rare qu’il se trouve avec quelqu’un et qu’il pense à quelqu’un d’autre. Surtout que ça lui faisait ça depuis le début de la soirée.
Il essaya de chasser ces pensées, et se concentra sur ce qui était en train de se passer, et, surtout, ce qu’il était en train de faire, d’autant que, vu la tournure des évènements, et de leur conversation, il lui fallait assurer.
Nassir, qui avait quelque peu débandé, se concentra à nouveau sur la bite de Caetano, qui, elle, était restée bien dure, il la sortit du caleçon, par le bas, la mit dans sa bouche, et entama une bonne fellation.
- Putain tu suces bien... lui dit Caetano, qui accompagna cette turlute en caressant les cheveux de Nassir, en signe de reconnaissance et de plaisir.
A partir de ce moment-là, Nassir sentit l’excitation lui revenir. Il en profita pour enlever son caleçon et, après s’être retiré de la bite de Caetano, il vint lui présenter la sienne.
- Allez, suce, toi aussi.
Caetano s’exécuta et, après quelques instants, Nassir se mit en position 69, ce qui lui permit de reprendre en bouche la bite de son partenaire.
Il aimait cette position, qui était particulièrement excitante, et avait aussi l’avantage de permettre d’alterner fellation et anulingus.
Il commença donc à descendre sous la bite de Caetano, et se mit à lécher, il adorait ça, bouffer le corps d’un mec. Il s’attarda sur ses couilles, puis lécha tout autour, et enfin s’approcha de son anus, qu’il découvrait, qui était imberbe, et avait bon goût.
Bon signe, Caetano commença à gémir, et du coup, il détacha sa bouche de la queue de Nassir qui, de ce fait, changea à nouveau de position.
Il se releva même, et demanda à Caetano de se déplacer pour que son fessier soit au bord du lit. Il se mit à genoux, sur le tapis, pour que son visage soit à la bonne hauteur. Il écarta puis releva les jambes de Caetano, afin de bien dégager son trou qu’il se mit à lécher avec avidité.
Caetano, qui avait déplacé l’oreiller pour poser sa tête, appréciait visiblement cette pratique qui était une première pour lui. Il se laissa aller à gémir de plus en plus fort, ce qui stimula Nassir qui redoubla ses coups de langue sur la rondelle de Caetano. Il la sentait à la fois s’ouvrir et se ramollir, il put même facilement y enfoncer sa langue.
Il sentait qu’il bandait à nouveau bien à fond, ce qui le rassura.
Pendant ses coups de lèche, Caetano se branlait doucement, lui aussi bandait bien et semblait vraiment prendre son pied. Ses gémissements et ses grimaces de plaisir en attestaient.
Nassir sentit que c’était le moment de passer à la vitesse supérieure. Il se releva, puis, avec sa salive, il humecta sa bite et vint la positionner à l’entrée de l’anus de Caetano, qui était devenu bien humide et bien ouvert.
Il s’introduisit lentement dans l’orifice et, pour faciliter la pénétration, sortit à plusieurs reprises sa queue pour la saliver et la rentrer à nouveau. Il sentait qu’à chaque fois il pénétrait plus avant le fondement de Caetano qui, manifestement, appréciait, puisque ses gémissements étaient à chaque fois plus fort.
Comme à chaque fois qu’il baisait un cul serré, il sentait une résistance, qu’il lui fallait forcer, et il savait que le mieux était de le faire d’un coup.
Après avoir averti Caetano de ce qui allait se passer, il s’enfonça en lui, ce qui lui arracha un cri de douleur, qui fut vite suivi de gémissements de plaisir.
Lorsqu’il fut bien à fond dans son cul, il lui demanda de remonter vers le haut du lit, ce qui lui permit de venir se mettre à genoux sur le lit, et de continuer à pilonner les entrailles de Caetano, qui gueulait maintenant très fort, la bouche ouverte:
- Oh... c’est bon... putain c’est bon...
- Tu kiffes ?
- Ouais, grave, dit-il en soupirant et en gémissant.
Caetano bandait maintenant comme un taureau, et se branlait avec énergie. Pour prolonger l’excitation, Nassir avait ralenti ses mouvements de va-et-vient, il retirait même sa bite, pour tout de suite mieux l’introduire, ce qui lui procurait beaucoup de plaisir.
Quant il sentit que la sauce montait, il se retira et éjacula sur les couilles et la jambe gauche de Caetano. Pour accompagner sa détumescence, il réintroduisit sa bite gluante de foutre dans l’anus de Caetano, qui dans la seconde, éjacula sur son bas-ventre, en poussant des cris rauques.
Nassir se retira, et vint s’allonger sur Caetano qui empoigna sa tête et lui roula une bonne pelle, signe de l’harmonie retrouvée entre les deux hommes qui, visiblement, avaient pris leur pied.
Nassir vint alors s’allonger, sur le dos, à côté de Caetano. Il passa son bras derrière son cou, et tourna sa tête vers lui :
- alors, t’as kiffé ?
Caetano avait du mal à reprendre son souffle, et prit quelques instants avant de pouvoir répondre :
- ouais... c’était vraiment bon... je suis content d’avoir essayé, ça fait vraiment du bien, rien à voir avec une baise active... et je suis content que ce soit toi le premier...
Nassir sourit et vint lui apposer un smack sur la bouche.
- et toi aussi t’as aimé ? lui demanda Caetano.
- ouais, j’ai pris mon pied...
- t’aimes les deux en fait ?
- ouais...
- t’as une préférence ?
- difficile à dire ... ça dépend des mecs, avec certains j’ai envie d’être actif, avec d’autres, j’ai envie d’être passif... avec d’autres encore j’ai envie des deux... je suis autoreverse comme on dit et puis, en fait quand j’ai été passif, j’ai envie d’être actif, et quand j’ai été actif j’ai envie d’être passif... tu verras, ça te fera pareil.
- je verrai, je te dirai...si tu veux bien qu’on reste en contact.
- pas de souci... répondit Nassir avant de d’étirer et de bâiller. Il ajouta :
- je suis claqué, j’ai envie de dormir, la soirée a été intense, et riche en émotion, moi ça me vide...
Caetano sembla un peu déçu, il aurait aimé passer toute la nuit avec Nassir, mais il n’osa pas lui demander.
- oui bien sûr, je vais te laisser te reposer, tu l’as bien mérité, on se retrouve demain au petit dej ?
- avec plaisir, à quelle heure ?
- 9h30, ça te va ? Je viendrai toquer à ta porte et on ira dans la même pièce que ce soir.
- Parfait.
Les deux hommes se levèrent, Caetano alla quelques secondes à la salle de bains, Nassir entendit la chasse d’eau, et il revint s’habiller.
Il le raccompagna jusqu’à la porte, un dernier smack :
- Bonne nuit, à demain.
- ouais, bonne nuit, fais de beaux rêves.
Quand il referma la porte, Nassir éprouva une forme de soulagement.
C’est vrai qu’il se sentait un peu fatigué, mais il n’avait pas spécialement envie de dormir, il avait surtout envie d’être seul, ça ne lui disait absolument rien de dormir avec Caetano, et même de rester encore avec lui. A ce moment-là, il avait juste envie qu’il parte.
Il pensa à nouveau à Aymeric, qui devait se trouver à quelques km de là, qu’il avait envie de revoir, il se rendait compte qu’avec lui il aurait bien aimé dormir. Et pas que dormir d’ailleurs.
Il se disait qu’il y aurait sans doute moyen, un jour prochain, de le revoir, il lui suffisait de patienter.
Il n’avait pas son 06, dommage, sinon il lui aurait bien envoyé un message. Il sourit en se disant que Caetano, lui, l’avait, et qu’il était juste à côté... mais, évidemment, il ne se voyait pas le lui demander...
Il revint vers son lit, s’allongea, et regarda son téléphone, qu’il avait positionné en silencieux depuis le début de la soirée. Il était alors 23h42.
Il vit qu’il avait plein de messages, des appels d’Hassane, qu’il avait un peu oublié.
Un peu inquiet, il regarda vite, et vit l’un d’eux.
- Rappelle-moi Nass... rien de grave, mais c’est urgent... rappelle-moi, même tard.
A suivre
Il se sentait vidé, sale, sali, humilié, lui le fier marseillais, et par deux lyonnais...
Alors oui il avait pris son pied, mais à quel prix...
Il sentait comme une dérive dans “les commandes de Nassir”, une histoire d’arroseur arrosé.
Il regarda son tel : 19h28, Hassane ne devait venir que le lendemain à 11h, le temps allait être long, qu’allait-il pouvoir faire...
Il était totalement perdu dans ses pensées quand il entendit toquer à la porte de sa chambre. Dans un premier temps, il ne répondit pas, et ne bougea même pas, mais on toqua à nouveau, et il entendit même appeler son prénom. Péniblement, il se leva et alla vers la porte :
- Oui ? Qui c’est ?
- Caetano ! Ouvre s’il te plaît. La soirée n’est pas finie, et je crois que j’ai des choses à me faire pardonner.
- ... oui ... euh ... attends, je suis à poil...
- je t’ai déjà vu tu sais...
Il ne put s’empêcher de sourire, et, du coup, ouvrit la porte.
Caetano lui faisait face, très beau, très élégant, un pantalon à pince noir, et une chemisette blanche, très classe, et il lui souriait. Mais cette fois ce n’était pas un sourire narquois comme tout à l’heure, mais plutôt un vrai sourire chaleureux et amical.
- Je peux entrer ?
- T’es seul ?
- Cette fois, oui, t’inquiète.
Le visage de Nassir s’éclaira d’un faible sourire, il fit signe à Caetano d’entrer, et referma la porte derrière lui.
- Je suis venu pour m’excuser, et pour te rappeler que la soirée n’est pas finie. Tu es mon invité, et c’est l’heure du repas du soir.
- Euh ... je sais plus trop où j’en suis là. Tout à l’heure, tu m’as trahi, tu m’as violenté,et maintenant tu es tout gentil et tu m’invites à dîner... j’avoue que j’ai du mal à suivre...
- je suis désolé Nassir, j’ai agi comme un con, quand Hassane m’a contacté, ça m’a tout de suite botté car, je vais pas te mentir, tu me plais, tu m’as toujours plu, mais en même temps je t’aimais pas, y avait notre rivalité sportive, tu sais bien que ça a jamais accroché entre nous, et je t’en voulais de ce que tu disais sur moi à la télé. Alors j’ai saisi cette occasion pour me venger de ça. Je voulais te baiser mais aussi t’humilier, et c’est là que j’ai eu l’idée d’en parler à Aymeric, qui est bi comme moi, et qui avait les mêmes raisons que moi de t’en vouloir.
Mais je sais que c’est pas bien, je l’ai réalisé quand ça a été fini, et que j’ai joui. Je me suis trouvé comme un con, et j’étais vraiment pas fier de moi.
Je te demande pardon. Sincèrement.
Nassir resta un long moment silencieux, il avait du mal à réagir, depuis 18 heures, son ascenseur émotionnel avait fonctionné dans tous les sens, et, là, ça faisait beaucoup...
Au bout d’un long moment il finit par dire :
- ok, laisse moi 5 minutes, le temps de prendre une douche et de me préparer, assieds toi en attendant.
- Merci, répondit Caetano, qui s’approcha de lui, et lui apposa un baiser sur la joue.
Nassir sourit faiblement.
Une bonne douche bien chaude, bien savonneuse, qui dura un bon moment... le temps ensuite de se sécher, de mettre ses crèmes (de jour, de nuit, pour le visage, pour le corps...) et de s’habiller... lui aussi pantalon à pinces, noir, et polo, de couleur crème... les cinq minutes annoncées avaient plutôt duré 15 ou 20...
Mais Caetano attendait patiemment sur le petit fauteuil de la chambre d’hôtel, et quand Nassir parut, tout beau et tout propre, il lui adressa à nouveau un sourire chaleureux et bienveillant.
- Allez, on y va...
Nassir eut un moment d’hésitation, d’autant qu’il restait quand même méfiant.
- Mais... euh... on va où ? Au restaurant de l’hôtel, où il doit y avoir plein de monde ?
- Non, non t’inquiète, on a une petite salle à manger, où on sera que tous les deux, j’ai fait tout préparer, et on pourra même se servir nous même, on ne verra personne. Promis.
- Mouais... j’espère que c’est le cas...
- Oui oui, je te le jure.
- Bon... je te crois... mais chat échaudé craint l’eau froide...
Les deux hommes sortirent de la chambre, prirent l’ascenseur, et se retrouvèrent, en effet, comme l’avait promis Caetano, dans une salle à manger où une table pour deux avait été dressée.
Le repas fut fort bon, arrosé d’excellents vins, c’était en fait un menu dégustation, avec des surprises à chaque plat.
Nassir ne put s’empêcher de se demander ce que ça cachait, mais, incontestablement, il apprécia le moment, les mets, les vins, mais aussi la découverte sur le plan humain de Caetano.
Il était totalement sous le charme, il faut dire que son hôte savait y faire : gentillesse, bagout, sourire, un charisme indéniable...
Pour le mettre à l’aise, Caetano lui parla de lui, de sa vie, de ses goûts, de ses projets, et il s’intéressa aux siens. Nassir lui confessa que cette première année de retraite avait été difficile, que l’activité intense lui manquait, et qu’il s’ennuyait quelque peu.
- C’est pour ça que tu as créé ce concept des “Commandes de Nassir” ? On en parle tu sais dans le milieu... Entre initiés bien sûr.
- Initiés ?
- Ben oui, les mecs qui comme nous aiment les mecs...
- Ah oui, je vois que la parole circule mieux qu’à mon époque, où c’était un tabou total... ou alors ça venait de moi...
Cette première incursion sur “le” sujet eut lieu au dessert. Après le café, et la liqueur, la conversation prit un tour plus intime.
Ce fut Caetano qui revint sur le sujet ; il se sentait bien chaud, un peu euphorique, et pensait à la suite de la soirée, qu’il voulait passer dans le lit avec Nassir.
Il fut assez direct.
- Bon, malgré le contexte, tu as pris ton pied tout à l’heure ? Je parle que sur le plan sexuel...
- ouais... j’aurais aimé évidemment que tu me demandes mon avis, et que tu n’agisses pas comme ça, mais ouais, j’ai aimé, j’ai pris mon pied...
- tant mieux alors... mais excuse-moi encore pour la manière ; et avec Aymeric ? Il me semble qu’ après des débuts un peu difficiles, finalement tu as bien accroché avec lui...
Cette question turlupinait Caetano, qui ne pouvait pas s’empêcher d’être jaloux...
La réponse de Nassir ne le rassura pas vraiment.
- Oui, j’ai bien aimé ce mec. Il a beaucoup de charme, un joli regard, un joli sourire, et il baise très bien.
Caetano encaissa l’uppercut, et Nassir dut s’en rendre compte à sa tête (il faut dire qu’il l’avait fait un peu exprès...). Il essaya de le rassurer :
- Fais pas cette tête, c’est pas parce que j’ai aimé avec lui que j’ai pas aimé avec toi.
Toi aussi tu as beaucoup de charme, un joli regard, un joli sourire, et tu baises bien - il avait volontairement omis le “très”, ce qui n’échappa pas à Caetano, qui sourit faiblement et préféra enchaîner.
- Mais au départ t’étais que actif, non ?
- Oui, en fait j’ai découvert ça il n’y a pas si longtemps. Au début personne pouvait toucher mon cul, c’était comme une chasse gardée... et puis, un jour j’ai aimé qu’on me le bouffe, j’ai vraiment kiffé, et puis, petit à petit, j’ai eu envie de me faire baiser, et je me suis rendu compte que j’aimais ça.
- ça fait pas mal ?
- non, au début, oui, un peu, mais quand le mec te plaît et que t’es bien excité c’est super agréable. Il faut juste dépasser une petite appréhension, et ses préjugés aussi.
- et toi, t’as essayé ou pas ?
- non, je suis un vrai puceau du cul... répondit Caetano en riant.
- et t’as pas envie d’essayer ? demanda Nassir, intéressé par la perspective, ce qu’il s’efforçait de cacher, en affectant l’indifférence.
- je sais pas, c’est marrant ce que t’as dit tout à l’heure, c’est exactement ma situation actuelle, je fais une véritable fixette sur mon cul, personne peut y toucher, c’est idiot...
- et tu te l’es jamais fait bouffer non plus ?
- non.
- tu devrais commencer par là, ça, même les actifs aiment, ça fait du bien, c’est à la fois relaxant et excitant, tu devrais essayer, après, c’est ça qui petit à petit te donne envie de te faire baiser...
Caetano buvait ces paroles, et commençait à être bien chaud, bien excité, il avait très envie de connaître ces plaisirs, et dès ce soir, avec Nassir.
Celui-ci faisait toujours semblant de ne pas comprendre, et ne pas être intéressé, et il mettait un point d’honneur à ne pas faire le premier pas. Il attendait que ce soit Caetano qui le fasse, ce qui, heureusement, ne tarda pas...
Il le fit de façon hésitante, se sentant intimidé, d’un coup :
- Nassir ... tu veux pas qu’on essaie, ce soir ?
- Comment ça ?
- Ben... j’ai pas envie de finir la soirée sur ce repas... j’ai envie de la prolonger, avec toi, dans ta chambre, dans ton lit, et j’ai envie d’essayer le côté passif... avec toi...
Nassir était aux anges, mais il essaya de ne pas le montrer, de faire celui qui n’avait pas compris, ou qui n’était pas spécialement intéressé.
- c’est-à-dire ? T’aimerais que je te fasse quoi ?
- Ben... que tu m’occupes de mon cul...
Nassir continuait à jouer au con :
- Attends... tu veux aller jusqu’où ?
Comme Caetano ne répondait pas, Nassir le regarda droit dans les yeux, et, cette fois, cessa de jouer :
- Tu attends quoi de moi ?
- Ben j’aimerais que tu me travailles le cul, que tu me le lèches, que tu me doigtes, et au final...
- que je te baise, c’est ça ?
- ben oui...
Nassir éclata de rire, satisfait ô combien de ce qu’il venait d’entendre :
- Ben voilà... dis-le que t’as envie que je te baise...
- si toi t’en as envie bien sûr.
Nassir savourait ces instants, comme une revanche sur l’humiliation que lui avait fait subir Caetano, quelques heures avant.
Exprès, il garda un moment le silence, et choisit de poser cette question :
- d’après toi ?
Caetano était devenu très doux, comme soumis, il doutait aussi :
- je sais pas...
- ben évidemment que j’ai envie de ça... je suis quand même venu pour ça n’oublie pas... et, si tu veux tout savoir, j’ai vraiment très très envie de baiser ton p’tit cul de salope...
Caetano se détendit instantanément, et lui sourit :
- ben, il va être à toi... tu seras le premier... par contre tu feras doucement, hein ?
- t’inquiète, j’en ai baisé des culs, et même des culs de puceaux, et jusqu’ici personne ne s’est plaint...
- On y va ?
- Yes, répondit Nassir.
Les deux hommes se levèrent, après ce bon repas, bien arrosé, sans trop non plus, juste ce qu’il faut pour se sentir bien chauds, chauffés aussi par ce moment au lit dont ils avaient parlé, et qui les attendait.
Nassir marchait derrière son hôte, et lui empoigna les fesses, pour bien lui rappeler qui était le “boss”, désormais.
Arrivés dans la chambre de Nassir, à peine la porte fermée, ils s’embrassèrent, d’un long et langoureux baiser. Pour bien montrer qui avait l’initiative, Nassir poussa Caetano sur le lit, et se mit sur lui, tout en continuant à l’embrasser.
Alors qu’ils étaient encore tout habillés, Nassir frottait sa bite, qu’il commençait à avoir bien dure sous les vêtements, contre celle de Caetano, qu’il sentait aussi en érection.
Nassir commença à lui déboutonner sa chemise, et dévoiler son torse mat et imberbe, qu’il se mit à caresser. Il s’attarda sur le téton gauche, le titilla avec les doigts, avant de le mettre en bouche et le lécher, bien tout autour. Tout en continuant à déboutonner sa chemise, il fit pareil avec l’autre téton.
Caetano se laissait totalement faire et savourait le savoir-faire, plus précisément le savoir-baiser de Nassir, qui lui retira la chemise, et enleva son polo. Les deux hommes étaient alors torse nu, et chacun matait le torse imberbe et musclé de l’autre. Caetano lui aussi, qui était sous Nassir, vint embrasser et lécher ses tétons.
Celui-ci, qui voulait continuer à maîtriser complètement la situation, changea de position et entreprit de déshabiller Caetano, qui avait gardé tout le bas, chaussures comprises.
Il les lui enleva, vint dégrafer sa ceinture et son pantalon, avant de l’enlever également.
Caetano se laissait totalement faire, il s’était bien calé en haut du lit, la tête contre le mur, appuyée sur l’oreiller, les mains repliées derrière le crâne.
Quand il fut en caleçon, Nassir le regarda, quel beau gosse quand même, quel mec bien foutu, quelle belle gueule.
Nassir, tout en le matant, entreprit aussi de se déshabiller, et resta, comme lui, en caleçon. Ce n’était pas de la pudeur, mais une volonté, classique, de retarder le moment du plaisir.
Nassir se mit à nouveau sur lui, et vint frotter son sexe, encore enveloppé, contre le sien, il passa la main à l’arrière de son corps et vint caresser ses fesses, d’abord sur le sous-vêtement, puis en dessous, ça lui permet d’apprécier à la fois la douceur de la peau, et la fermeté de cette partie charnue, celle qu’il préférait chez un homme.
Hum... il allait bientôt prendre possession de ce cul, et s’en délectait à l’avance.
Il avait senti que Caetano, comme lui, commençait à bien bander, il décala un peu son corps du sien et, avec sa main droite, se mit à toucher le paquet de son partenaire. Il vint y apposer sa bouche et commença à appréhender cette belle queue, qu’il avait déjà sucée tout à l’heure. Mais c’était pas pareil, tout à l’heure il avait complètement subi ce qui s’était passé. En revanche, maintenant, c’est lui qui, pour ainsi dire, tenait la baguette, et cette situation était bien plus agréable.
Même s’il prenait du plaisir à ce qu’il faisait, et trouvait Caetano charmant et attirant, il ne pouvait s’empêcher de penser à Aymeric, sur lequel il avait totalement flashé. Ça le troublait car il n’avait jamais ressenti ça pour un mec, et il se rendait compte que c’était bien involontairement qu’il pensait à lui, alors qu’il était avec Caetano. Là aussi, ça le troublait car c’était rare qu’il se trouve avec quelqu’un et qu’il pense à quelqu’un d’autre. Surtout que ça lui faisait ça depuis le début de la soirée.
Il essaya de chasser ces pensées, et se concentra sur ce qui était en train de se passer, et, surtout, ce qu’il était en train de faire, d’autant que, vu la tournure des évènements, et de leur conversation, il lui fallait assurer.
Nassir, qui avait quelque peu débandé, se concentra à nouveau sur la bite de Caetano, qui, elle, était restée bien dure, il la sortit du caleçon, par le bas, la mit dans sa bouche, et entama une bonne fellation.
- Putain tu suces bien... lui dit Caetano, qui accompagna cette turlute en caressant les cheveux de Nassir, en signe de reconnaissance et de plaisir.
A partir de ce moment-là, Nassir sentit l’excitation lui revenir. Il en profita pour enlever son caleçon et, après s’être retiré de la bite de Caetano, il vint lui présenter la sienne.
- Allez, suce, toi aussi.
Caetano s’exécuta et, après quelques instants, Nassir se mit en position 69, ce qui lui permit de reprendre en bouche la bite de son partenaire.
Il aimait cette position, qui était particulièrement excitante, et avait aussi l’avantage de permettre d’alterner fellation et anulingus.
Il commença donc à descendre sous la bite de Caetano, et se mit à lécher, il adorait ça, bouffer le corps d’un mec. Il s’attarda sur ses couilles, puis lécha tout autour, et enfin s’approcha de son anus, qu’il découvrait, qui était imberbe, et avait bon goût.
Bon signe, Caetano commença à gémir, et du coup, il détacha sa bouche de la queue de Nassir qui, de ce fait, changea à nouveau de position.
Il se releva même, et demanda à Caetano de se déplacer pour que son fessier soit au bord du lit. Il se mit à genoux, sur le tapis, pour que son visage soit à la bonne hauteur. Il écarta puis releva les jambes de Caetano, afin de bien dégager son trou qu’il se mit à lécher avec avidité.
Caetano, qui avait déplacé l’oreiller pour poser sa tête, appréciait visiblement cette pratique qui était une première pour lui. Il se laissa aller à gémir de plus en plus fort, ce qui stimula Nassir qui redoubla ses coups de langue sur la rondelle de Caetano. Il la sentait à la fois s’ouvrir et se ramollir, il put même facilement y enfoncer sa langue.
Il sentait qu’il bandait à nouveau bien à fond, ce qui le rassura.
Pendant ses coups de lèche, Caetano se branlait doucement, lui aussi bandait bien et semblait vraiment prendre son pied. Ses gémissements et ses grimaces de plaisir en attestaient.
Nassir sentit que c’était le moment de passer à la vitesse supérieure. Il se releva, puis, avec sa salive, il humecta sa bite et vint la positionner à l’entrée de l’anus de Caetano, qui était devenu bien humide et bien ouvert.
Il s’introduisit lentement dans l’orifice et, pour faciliter la pénétration, sortit à plusieurs reprises sa queue pour la saliver et la rentrer à nouveau. Il sentait qu’à chaque fois il pénétrait plus avant le fondement de Caetano qui, manifestement, appréciait, puisque ses gémissements étaient à chaque fois plus fort.
Comme à chaque fois qu’il baisait un cul serré, il sentait une résistance, qu’il lui fallait forcer, et il savait que le mieux était de le faire d’un coup.
Après avoir averti Caetano de ce qui allait se passer, il s’enfonça en lui, ce qui lui arracha un cri de douleur, qui fut vite suivi de gémissements de plaisir.
Lorsqu’il fut bien à fond dans son cul, il lui demanda de remonter vers le haut du lit, ce qui lui permit de venir se mettre à genoux sur le lit, et de continuer à pilonner les entrailles de Caetano, qui gueulait maintenant très fort, la bouche ouverte:
- Oh... c’est bon... putain c’est bon...
- Tu kiffes ?
- Ouais, grave, dit-il en soupirant et en gémissant.
Caetano bandait maintenant comme un taureau, et se branlait avec énergie. Pour prolonger l’excitation, Nassir avait ralenti ses mouvements de va-et-vient, il retirait même sa bite, pour tout de suite mieux l’introduire, ce qui lui procurait beaucoup de plaisir.
Quant il sentit que la sauce montait, il se retira et éjacula sur les couilles et la jambe gauche de Caetano. Pour accompagner sa détumescence, il réintroduisit sa bite gluante de foutre dans l’anus de Caetano, qui dans la seconde, éjacula sur son bas-ventre, en poussant des cris rauques.
Nassir se retira, et vint s’allonger sur Caetano qui empoigna sa tête et lui roula une bonne pelle, signe de l’harmonie retrouvée entre les deux hommes qui, visiblement, avaient pris leur pied.
Nassir vint alors s’allonger, sur le dos, à côté de Caetano. Il passa son bras derrière son cou, et tourna sa tête vers lui :
- alors, t’as kiffé ?
Caetano avait du mal à reprendre son souffle, et prit quelques instants avant de pouvoir répondre :
- ouais... c’était vraiment bon... je suis content d’avoir essayé, ça fait vraiment du bien, rien à voir avec une baise active... et je suis content que ce soit toi le premier...
Nassir sourit et vint lui apposer un smack sur la bouche.
- et toi aussi t’as aimé ? lui demanda Caetano.
- ouais, j’ai pris mon pied...
- t’aimes les deux en fait ?
- ouais...
- t’as une préférence ?
- difficile à dire ... ça dépend des mecs, avec certains j’ai envie d’être actif, avec d’autres, j’ai envie d’être passif... avec d’autres encore j’ai envie des deux... je suis autoreverse comme on dit et puis, en fait quand j’ai été passif, j’ai envie d’être actif, et quand j’ai été actif j’ai envie d’être passif... tu verras, ça te fera pareil.
- je verrai, je te dirai...si tu veux bien qu’on reste en contact.
- pas de souci... répondit Nassir avant de d’étirer et de bâiller. Il ajouta :
- je suis claqué, j’ai envie de dormir, la soirée a été intense, et riche en émotion, moi ça me vide...
Caetano sembla un peu déçu, il aurait aimé passer toute la nuit avec Nassir, mais il n’osa pas lui demander.
- oui bien sûr, je vais te laisser te reposer, tu l’as bien mérité, on se retrouve demain au petit dej ?
- avec plaisir, à quelle heure ?
- 9h30, ça te va ? Je viendrai toquer à ta porte et on ira dans la même pièce que ce soir.
- Parfait.
Les deux hommes se levèrent, Caetano alla quelques secondes à la salle de bains, Nassir entendit la chasse d’eau, et il revint s’habiller.
Il le raccompagna jusqu’à la porte, un dernier smack :
- Bonne nuit, à demain.
- ouais, bonne nuit, fais de beaux rêves.
Quand il referma la porte, Nassir éprouva une forme de soulagement.
C’est vrai qu’il se sentait un peu fatigué, mais il n’avait pas spécialement envie de dormir, il avait surtout envie d’être seul, ça ne lui disait absolument rien de dormir avec Caetano, et même de rester encore avec lui. A ce moment-là, il avait juste envie qu’il parte.
Il pensa à nouveau à Aymeric, qui devait se trouver à quelques km de là, qu’il avait envie de revoir, il se rendait compte qu’avec lui il aurait bien aimé dormir. Et pas que dormir d’ailleurs.
Il se disait qu’il y aurait sans doute moyen, un jour prochain, de le revoir, il lui suffisait de patienter.
Il n’avait pas son 06, dommage, sinon il lui aurait bien envoyé un message. Il sourit en se disant que Caetano, lui, l’avait, et qu’il était juste à côté... mais, évidemment, il ne se voyait pas le lui demander...
Il revint vers son lit, s’allongea, et regarda son téléphone, qu’il avait positionné en silencieux depuis le début de la soirée. Il était alors 23h42.
Il vit qu’il avait plein de messages, des appels d’Hassane, qu’il avait un peu oublié.
Un peu inquiet, il regarda vite, et vit l’un d’eux.
- Rappelle-moi Nass... rien de grave, mais c’est urgent... rappelle-moi, même tard.
A suivre
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