Les découvertes de Charline 4
Récit érotique écrit par Evelyne De G [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-09-2020 dans la catégorie Fétichisme
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Les découvertes de Charline 4
Jour 4: fessée & défilé
Le lendemain matin à 10h00 précises Charline sonna au portail.
Elle portait une petite robe blanche légère aux motifs bleus et verts qui lui arrivait à mi-cuisse et avait aux pieds une paire de Converse rouges.
Julian l'accueillit et lui proposa de boire un café. Il la félicita du repas qu’elle avait préparé pour leur soirée romantique à deux de la veille. Charline savait qu’ils avaient fait l’amour après son départ et ils avaient probablement dû poursuivre une agréable journée plus tard. En tout cas Julian semblait en pleine forme.
Il expliqua que Sylvia était passé faire un tour en ville pour voir si tout allait bien à sa boutique de prêt à porter. Elle vendait principalement des marques anglaises et italiennes comme Burberry ou Gucci et du Dior et Chanel pour les marques françaises. Le temps de ses congés, une de ses employées s’occupait de tout. Mais comme c’était la première fois, Sylvia avait prévue de passer par surprise pour voir si tout allait bien. Charline trouva que son job collait bien au personnage et compris pourquoi Sylvia était si épanouie et libre, probablement s’assumant financièrement.
Charline était trop contente d’avoir enfin son Julian que pour elle. Mais cela fut de courte durée car il fonça tondre la pelouse. Il lui demanda de faire un peu de repassage. Pour les repas, il lui donna carte blanche, mais elle devait se débrouiller avec ce qu’ils avaient car il n’aurait pas le temps d’aller faire les courses. Ils seraient tous les trois à midi avec elle et quatre ce soir avec un couple d’amis. Elle était ravie d’être à nouveau invitée à déjeuner et se demanda bien si elle connaissait les amis qui venaient les visiter ce soir.
Charline avait des notions de repassage mais c’est encore sa mère qui faisait tout. Alors elle regarda quelques tutos sur son portable et lu en diagonale la notice du fer à repasser. Elle tria les affaires du bac et commença par repasser ce qui lui paraissait le plus simple et le moins fragile, pour résumer, les affaires de Julian. Tous les vêtements étaient de marque y compris les caleçons Armani ou Lacoste et les boxer Hilfiger. Charline eut un petit pincement au cœur en repassant le short de Julian qu’il portait dans la piscine quand sa main avait touché, par inadvertance, sa queue dressée.
Le temps défilait et la pile ne descendait pas bien vite. Il lui fallait aussi préparer les deux repas pour 7 personnes au total. Alors Charline commença à lancer des choses en cuisine, passant d’une pièce à l’autre pour activer. Ce qui devait arriver arriva, Charline marqua avec le fer un petit haut de Sylvia. Elle essaya de faire partir la trace mais ses tentatives accentuèrent le problème. Alors elle mit la pièce de côté et essaya d’avancer sur tous les fronts.
Sylvia arriva juste avant le repas toute excitée.
- Julian t’as dit ?
- Non je ne l’ai pas vu de la journée il était dans le jardin.
- Il nous propose d’aller faire une après-midi shopping toutes les deux avec sa carte bleue.
- Non c’est vrai ? mais il est dingue
- Il adore me faire des petites surprises comme cela, il est génial. J’ai eu plein de problèmes à la boutique ce matin alors j’ai appelé Julian pour tout lui expliquer et il a trouvé que ce n’était pas cool pour moi de galérer juste au début de mes congés. Du coup après-midi shopping pour nous deux. Super non ?
Sylvia rayonnait. Julian arriva sur ces entrefaites et Sylvia se jeta dans ses bras. Charline ne savait pas trop quoi dire ni quoi faire. Elle était à la fois gênée que Julian paye du shopping pour elle, mais ravie de cette invitation. Il lui avait manqué ce matin, elle aurait bien aimée passer du temps seule avec lui sans Sylvia.
- Le parc est magnifique mon amour, tu as fait un super boulot.
C’est vrai que tout était impeccablement tondu, les allées et les terrasses propres, les feuilles mortes ramassées, les arbustes taillés.
Une fois son enthousiasme et son excitation partagée, Sylvia vit que Charline n’était pas bien :
- Ça ne va pas Chaton ? tu es toute pâle ?
- Je crois que j’ai tâché un de tes haut avec le fer et je n’arrive pas à enlever la tâche.
- Montre-moi pour voir. Charline alla chercher le petit haut et Sylvia reconnu la pièce immédiatement
- Merde mon haut préféré ! Putain pourquoi il fallait que ça tombe sur celui-là ? Charline n’avait jamais entendu Sylvia jurer. Elle lui arracha la pièce des doigts et évalua le problème avec la rapidité de la professionnelle en confection qu’elle était.
- C’est fichu il est brûlé. Sylvia jeta le petit haut au sol et des larmes montèrent à ses yeux. Une tension plus que palpable se fit et l’excitation de la séance shopping tomba en une seconde.
- Putain ce n’est pas vrai, c’est chiant ! On ne peut plus faire confiance à personne. Il faut tout faire soi-même.
Sylvia partait en vrille et montait dans les tours. Les yeux rouges exorbités, elle s’avança vers Charline comme si elle allait la gifler. Surprise de voir partir en furie cette femme si douce, Charline par réflexe se protégea dans les bras de Julian en lâchant un petit cri apeuré. Charline s’était retournée, visage contre le torse de Julian. Il mis une main en avant pour bloquer la charge de Sylvia. Elle ne pouvait plus la gifler. Alors ni une ni deux Sylvia souleva la petite robe de Charline et frappa de ses cinq doigts bien écartés une de ses fesses.
- Et en plus mademoiselle est cul nu chez moi !
Une fessée plus forte que la première s’abattit sur l’autre fesse.
- Stop ma chérie STOP ! Julian venait d’élever sa voix et Sylvia se figea sur place. Elle respirait fortement, visiblement touchée que son petit haut préféré ait justement été brûlé par Charline, comme par hasard, par celle amoureuse de son compagnon.
- Va te calmer dans la chambre. Julian sentait Charline apeurée dans ses bras, fragile comme une gamine qui avait fait une grosse bêtise, Ses seins collés à son torse. Il senti sa queue se tendre, ravie que Charline ne porte pas ses fameuses petites culottes en coton. Et puis voir sa compagne fesser Charline fut un grand plaisir.
- S’il te plait Sylvia va te calmer dans la chambre, répéta Julian. C’est ce qu’il disait à ses filles quand elles partaient en vrille. Charline était bouleversée, désolée de sa bêtise. Elle trouva Julian très calme à sa façon de gérer cet esclandre. Et puis surtout elle était dans ses bras, collée à lui. Il l’avait protégée, gardée à elle et renvoyée Sylvia. Et sa queue se tendait contre son ventre. Tandis que Sylvia quittait la pièce, Charline s’abandonna encore plus à lui, se collant à cet homme protecteur et à sa belle queue désormais dressée contre elle. Il sentait si bon, une douce odeur de mâle qui l’enivrait. Elle aurait pu rester ainsi des heures blotties dans ses bras.
- Montre-moi. Julian fit retourner Charline, posa un genou au sol, souleva sa jupe et constata les dégâts. Elle se sentie déglutir et sa respiration se coupa. Julian était face à ses fesses nues.
- Tu as une peau qui marque bien, tu as deux belles traces de cinq doigts. A la façon d’un expert en sinistre et collusion, Julian posa ses doigts sur les fesses de Charline comme pour évaluer la situation puis souffla dessus, comme il l’avait fait quand un jour petite elle s'était coincée les doigts dans une porte.
- Ce n’est rien Charline. La porte de la chambre claqua.
- Je vais voir Sylvia, je reviens. Julian accéléra le pas vers la chambre, laissant Charline avec sa culpabilité. Elle se mit à pleurer réalisant que sa bêtise venait peut-être de mettre un terme à sa complicité avec Sylvia qui l’éloignerait à jamais de Julian.
Julian referma la porte de la chambre derrière lui. Sylvia se tenait debout, yeux pétillants de malice, grand sourire aux lèvres.
- C’est bon je n’en ai pas trop fait ?
Julian n’en revenait pas !
- Ah ma petite chienne tu l’a fait exprès ! Il la prit dans ses bras en rigolant
- Tu as visiblement aimé monsieur le Gentleman protecteur ? Sylvia tapota sur la queue bien dressée de Julian
- Oui beaucoup aimé Madame l’actrice. Tu as fait comment pour pleurer ? Sylvia ne releva pas
- Tu as vu que cette petite salope était cul nu chez nous ?
- Oui je n’aurai jamais imaginé cela d’elle. Le regard de Sylvia changea
- Baise-moi, j’ai trop envie de toi, là, maintenant. Julian senti un coup de chaud l’envahir. Sylvia se mis en position levrette au bord du lit, releva sa jupe, se cambra et écarta son string, ne perdant même pas de temps à l’enlever. Prends moi chéri, prends-moi. Julian baissa son short et rentra dans sa chérie trempée avec un délice incalculable.
- Tu es une vraie chienne, lui dit-il en la pénétrant
Julian accéléra ses mouvements de hanches sans compassion.
- Oui je suis ta chienne, prends moi Julian, défonce-moi !
- Ma chienne à moi, la meilleure, Sylvia miaula à ces compliments très mâle en accompagnant de ses reins, les mouvements de son homme.
Étrangement, à peine quelques minutes après l’esclandre, Julian et Sylvia réapparurent dans la cuisine main dans la main et tout sourire.
- Je tiens à te présenter mes excuses Charline, je suis désolée de m’être emportée.
Charline s’attendait au pire, du style à s’entendre dire de ne jamais revenir. Elle ressentie comme un grand soulagement, une sorte de vide en elle. Elle venait de faire deux loopings dans l'ascenseur émotionnel. Sylvia lui tendit les bras et Charline y plongea dedans. Elle qui n’avait pas arrêter de pleurer depuis cet esclandre repartit en sanglot de plus belle. Depuis les bras de Sylvia, Charline put croiser le regard de Julian, plein de gentillesse et de compassion. Il semblait visiblement ému de voir les filles se rabibocher. Charline ne savait pas ce que Julian avait fait ou dit à Sylvia, mais elle était sûre que c’était lui qui avait sauvé leur relation. Elle lui murmura un petit merci et serra Sylvia plus fort dans ses bras.
- Pour m’excuser cette après-midi shopping ne sera que pour toi Charline. On ira un autre jour pour moi. Charline s’était confondue en excuses entre pleurs et rires, elle était troublée comme jamais.
- Allez hop, tout le monde à la piscine, lâcha Sylvia qui aimait bien mener la partie, mais avant il faut enduire Charline d’indice 50.
Tout le monde fonça à la chambre se changer. Un peu à la façon de la veille lors de l'inauguration de la douche. Julian et Sylvia mirent rapidement de la crème sur Charline et plongèrent à l’eau. Comme de bien entendu, Charline et Julian s’amusèrent à se faire couler, comme dans leurs années bonheur. Sylvia flottait dans son grand flamant rose.
Ils déjeunèrent rapidement car Sylvia voulait partir au plus tôt. Charline leur avait préparé une grande salade fraîche bio à base de jeunes pousses avec des pois chiche des radis finement découpés, un mélange de graines et des poivrons grillés à l’ail. Le plat était copieux et divinement présenté, très élégant. La sauce était divine et Charline ne voulut pas partager le secret de sa composition. Sylvia suggéra que cela puisse être de sa cyprine, ce qui fit sourire Julian, mais Charline ne compris pas l’allusion.
Sylvia connaissait les plus belles boutiques de la ville. Elles commencèrent par les chaussures avant d’aller chercher des fringues assorties. Sylvia était exaspérée que Charline ne porte pas de talons. Il fallait bien qu’un jour elle s’habitue à marcher avec, avant d’en porter de plus haut. Elle lui prit quelques paires de chaussures et une à petits talons aiguilles.
Dans les boutiques de fringues, Sylvia choisit trois tenues avec une rapidité déconcertante, sans que Charline ne passe par une cabine d’essayage. Charline était subjuguée par cette capacité à décider de ses choix. Elle l’était tout autant de voir le nombre de vêtements qu’elle lui offrait et le montant des achats.
- T’inquiète, Julian t’adore !
Si seulement il pouvait plus que l’adorer rêva Charline.
- Il m’a explicitement demandé de te prendre que ce que je trouvais de plus beau pour toi.
Charline ne fut jamais vraiment consultée sur les choix et se laissa porter, ravie que sa relation avec Sylvia reparte sur de bonnes bases.
Quand Sylvia commença à entrer dans la première boutique de lingerie, Charline s'offusqua
- Je suis gênée Sylvia par tous ces cadeaux, rentrons.
- Julian m’a donné carte blanche Charline, on en a déjà parlé cela lui fait plaisir je te jure et ça me fait aussi plaisir !
- Oui mais là c’est de la lingerie quand même, c’est intime !
- Mais non, la lingerie n’est qu’un vêtement comme un autre. Allez fait pas ta gamine et profite des cadeaux, Chaton !
Sylvia prit des bas auto-fixants, des noirs et des blancs et plusieurs ensembles soutien-gorge et slip, tanga et autres. Cela la changeait de ses petites culottes et soutien-gorge en coton que lui achetait sa mère ! Certains même avec des petits cœurs, comme pour les gamines. Les choix de Sylvia n’avaient aucun rapport avec les achats de sa mère.
En fin de parcours Sylvia passa dans un magasin spécialisé en vêtements professionnels pour retirer une commande bien mystérieuse.
Elles rentrèrent vers dix-sept heures et les invités étaient attendus à vingt heures. Charline devait encore finir deux ou trois choses pour le repas du soir. Julian avait passé le karcher sur un mur, ce qui le rendait plus propre. Il était vraiment doué pour rendre les choses plus belles. Il avait pris sa douche et semblait déjà prêt pour le soir.
- Allez hop défilé pour Monsieur, ordonna Sylvia. Assieds-toi sur ton fauteuil mon chéri et Charline va te montrer tes cadeaux et y faire honneur.
Elle ne s’attendait pas à défiler devant Julian, lui non plus d’ailleurs. Il paraissait aussi surpris qu’elle, regards décontenancés. Charline était gênée d’avoir été tant gâtée. Elle se retrouvait dans une situation embarrassante à laquelle elle ne pouvait dire non. De toute façon elle n’avait pas le caractère de refuser quoi que ce soit. Mais Sylvia voulait montrer à Julian la qualité de ses choix, se faire féliciter et être félicitée pour cela. Donc refuser ce défilé aurait aussi été une double insulte, la première à la conseillère d’achat et la seconde au payeur. Charline n’avait pas vu ce piège venir et était tombée dans l’embuscade. Elle se trouvait moche vis à vis de Sylvia, encore coincée dans les complexes des moqueries de son enfance. Alors de là à faire le top model ...
Charline avala d’un trait la coupette que Julian lui tendit et lui en servit discrètement une autre en lui faisant signe de se taire. Charline savait que Julian était à son écoute et comprenait son malaise mais Sylvia n’en avait rien à faire, obnubilée par son idée.
Sylvia montât les paquets et elles s’installèrent dans la chambre d’amis. Charline enfila les tenues dans l’ordre imposé par Sylvia. Ce qui lui faisait le plus peur était de descendre les escaliers face à Julian en portant des talons qu’elle ne maîtrisait pas.
Charline pouvait enfin voir ce que les tenues donnaient sur elle dans le grand miroir de la chambre. Elle n’avait rien essayé en boutique. A l’essayage du premier ensemble et des chaussures Charline dut convenir que tout lui allait parfaitement bien. Elle voyait une autre femme dans le miroir et plus du tout la jeune fille qu’elle était. En fait, en un flash, elle vit Isabelle, l’ex de Julian, en plus jeune. C’est comme si ces vêtements masquaient ses défauts et sublimaient ses atouts. A les voir dans les magasins Charline n’aurait jamais pu penser à quel point tout cela s'accordait à la perfection pour donner un résultat incroyable. Sylvia l’avait changé, elle n’était plus la même. Elle photographia et filma Charline dans chacune de ses tenues pour immortaliser le moment.
Julian applaudissait visiblement ravi du résultat. On le sentait à la fois fier de Sylvia pour ses choix et fier de Charline pour les porter. En plus la musique qu’il avait mis était super adaptée aux circonstances. Le bouchon de la seconde bouteille de champagne sauta et Julian servi tout le monde.
Charline était au plus haut de son estime personnelle et un peu pompette, elle avait gagné en confiance sur les trois tenues présentées, se sentant devenue une très belle femme. Charline était ravie que tout cela se soit bien passé et arrivé à son terme.
- Chéri change la musique, baisse les volets et allumes quelques spots. Car maintenant petit défilé de de lingerie !
Sylvia avait hurlée cela du haut de l’escalier. Elle était toute excitée d’avoir vu, aux regards de Charline et de Julian, qu’elle avait fait un super boulot de personnal shopper. Certes ils l’avaient tous deux complimentés mais c’est aux regards que Sylvia jugeait de la qualité de son travail. Choquée de devoir défiler à nouveau, maintenant en lingerie, Charline ne sut que dire coincée dans le même dilemme.
- Rappelle-toi mon Chaton ! La lingerie est juste un vêtement comme les autres.
Pour Charline la lingerie était le summum de la sensualité, un univers inabordable au budget des étudiantes et des vêtements et qui ne laissaient passer aucun défaut.
- Écoutes Chaton tu ne portes qu’un maillot une pièce à la piscine et là tu en auras au moins deux. En plus tes seins seront couverts alors fait pas ta gamine s’il te plait.
Pas faux en effet. Sylvia marquait des points. En bas les volets étaient en train de se baisser et la musique partie sur quelque chose de plus sensuel. Visiblement Julian était d’accord pour ce défilé de lingerie. Charline décida de faire confiance à Sylvia et enfila le premier ensemble de lingerie. Elle ne regretta pas de s’être rasée de près trois jours avant. Elle refusa de se voir dans le miroir et préféra s’enfuir vers l’escalier.
C’est avec encore moins de confiance qu’elle descendit les marches sur ses talons, décidément trop hauts. Elle se sentait pute quelque part, comme obligée de faire cela à cause de ces maudits cadeaux dont elle ne voulait absolument pas. Mais au regard de Julian sur elle, son opinion changea. Autant il la couvait du regard lors du défilé des tenues autant là elle sentait son désir et une certaine fierté. Quelque chose d'étrangement sincère et honnête, pur et beau. Elle se sentie totalement en harmonie et en confiance, surtout quand elle se décida à lui sourire. En plus elle était enfin seule avec lui, Sylvia étant restée en haut préparée l’autre tenue.
- Tu es sublime Princesse !
Charline était au septième ciel, oubliant tout, prenant ce moment unique dans sa vie comme la plus belle des récompenses. Elle flottait dans les airs, tournait sur elle comme si elle avait une robe, souriait, riait toute seule de la bizarrerie de ce moment très sensuel au final.
Julian admirait ce moment de fraîcheur organisé par Sylvia. Il la savait douée pour son métier mais là elle lui apportait la preuve de son talent. Charline quant à elle était ce papillon qui déployait ses ailes, touchante de fraîcheur et de spontanéité, découvrant la vie et vivant intensément des émotions incroyables. Elle était juste sublime, une fleur qui ne demandait qu’à s’ouvrir et être cueillie.
En remontant avec le dernier ensemble Charline pris Sylvia dans les bras et l’embrassa en croyant en avoir terminée. Mais Sylvia en haut de l’escalier cria vers Julian :
- On a une dernière surprise pour toi mon chéri reste bien assis, c’est le final !
Sylvia gloussait déjà ravie de la surprise à venir, ravie du coup qu’elle s'apprêtait à faire. Elle avait eu un comportement similaire quand elle avait répandu le produit à mousse sur tout le monde à l'inauguration de la douche solaire. Sylvia avait un côté potache qui tranchait avec son côté élégante et classique. Elle avait beaucoup d’humour et savait mettre les gens à l’aise.
Elle fit signe à Charline de se taire et lui montra l’objet de sa fierté. Elle avait ouvert sur le lit le paquet qu’elles avaient retiré au magasin spécialisé en vêtements professionnels. C’était la tenue classique des soubrettes femme de ménage : deux chemisiers blancs à manches courtes, une jupe noire lisse assez courte et une qui devait lui arriver au ras des fesses, un tablier blanc simple et un avec dentelles, deux coiffes complétaient l’ensemble.
- Julian va adorer. Il est super gêné que tu fasses le ménage chez nous. Il a refusé que tu nous aide dans la chambre. Alors je lui ai fait cette surprise, cela va le faire rire j’en suis sûre.
Charline n’en était pas sûre mais était ravie de faire plaisir à Sylvia et de rentrer dans ses blagues. C’était un peu carnaval et elle avait toujours aimée se déguiser. Ce n’était pas l’occasion tous les jours. Sylvia lui fit retirer son dernier ensemble de lingerie et enfiler nue la jupe la plus courte, l’aida à boutonner son chemisier. Elle posa sa main sur sa joue, la regarda droit dans les yeux et lui dit :
- Tu es très belle Charline
C’est justement ce que Charline ressentait après ce défilé. Elle avait grandi en une heure, passant de l’adolescente un peu perdue et complexée en une femme assumée. Tout lui faisait bizarre. Elle flottait dans un cocon.
- Je vais rejoindre Julian en bas pour le final. Sylvia rigolait toute seule de la surprise
Charline entendit des bruits de chaise en bas puis Sylvia hurla que tout était prêt et qu’elle pouvait descendre. Charline avec un peu d'entraînement était désormais plus à l’aise avec les talons et plus en confiance en descendant l’escalier. Par respect pour Sylvia qui avait tout préparé, elle se motiva pour que la finale de ce défilé soit à la hauteur des attentes des spectateurs. En arrivant en haut des escaliers elle vit Sylvia se dandiner de joie sur le fauteuil aux côtés de Julian, ils étaient main dans la main, elle filmant le final de l’autre. La mâchoire de Julian tomba devant ce costume de soubrette. Il se tourna vers Sylvia qui l'embrassa d’excitation, ravie de son petit effet. Elle gloussait et rigolait de sa blagounette.
Charline descendit l’escalier sans se presser, devinant les compliments qui sortaient des lèvres de Julian. Lors de son défilé en tenue de ville, Charline avait lu dans les yeux de Julian comme la fierté d’un père protecteur qui avait acheté des vêtements à sa fille. Le défilé de lingerie avait changé son regard où il était passé du statut de père à celui d’homme regardant évoluer sous ses yeux une belle jeune femme et non plus une adolescente. Ce déguisement de soubrette avait changé son regard, le transformant d’homme en animal. Elle n’était plus une jeune femme désirable mais une proie sur laquelle il rêvait de se jeter.
Julian connaissait Charline depuis sa plus tendre enfance, il l’avait vu grandir et ne voyait en elle que la meilleure amie de sa fille. C’était une gamine fragile, avec des problèmes de santé et de croissance, mais elle se métamorphosait là sous ses yeux. Et sa prise en main par Sylvia était vraiment étonnante. Elle la transformait encore plus, faisant de Charline une femme désirable bien qu’elle fut à son opposée. Autant Sylvia était une femme aux formes généreuses comme il les appréciait, autant Charline frôlait la maigreur mais il se dégageait d’elle un magnétisme qui l’attirait plus que de raison.
Tout le monde se congratula sous une avalanche de compliments et ils se firent des accolades.
Charline n’osa pas ramener une seule affaire chez elle car sa mère allait lui poser mille questions en les trouvant à son retour de congés. Elle demanda à Sylvia si elle pouvait tout laisser dans la penderie de la chambre d’amis.
- Cette chambre est la tienne Charline, n’hésite pas à t’y installer comme tu veux et même rester dormir si cela te dit, ou faire la sieste. Tu es ici chez toi.
- Oui cette maison a toujours été chez toi, Princesse.
Charline cherchait juste à stocker ses cadeaux et voilà que Julian et Sylvia venaient gentiment de lui proposer de s’installer chez eux. Les larmes montèrent à ses yeux. Ils ne pouvaient pas lui faire plus plaisir. Chaque fois qu’elle retournait chez elle, un sentiment de manque se faisait, de plus en plus énorme avec le temps. Sylvia disparu quelque seconde et revint avec un jeu de clés.
- Tiens Chaton, ce sera plus pratique.
Julian lui expliqua le fonctionnement de l’alarme et lui donna les codes. Charline termina ce qu’elle devait faire pour le repas du soir et donna ses instructions à Julian sur la façon de réchauffer le plat. Elle s’échappa, non sans regrets, mais fatiguée de cette journée si riche en émotions.
En sortant par le portail, elle croisa sur le parking les invités devant leur belle Porche. Le jeune quadra tenait une bouteille de champagne à la main et portait un grand sac probablement avec leurs affaires de piscine. Sa copine trentenaire tenait un magnifique bouquet de fleurs. Sylvia allait être ravie. Elle les trouva très beaux, les salua et fila sur son vélo. Elle savait qu’ils allaient se régaler avec ce qu’elle leur avait préparé.
Le lendemain matin à 10h00 précises Charline sonna au portail.
Elle portait une petite robe blanche légère aux motifs bleus et verts qui lui arrivait à mi-cuisse et avait aux pieds une paire de Converse rouges.
Julian l'accueillit et lui proposa de boire un café. Il la félicita du repas qu’elle avait préparé pour leur soirée romantique à deux de la veille. Charline savait qu’ils avaient fait l’amour après son départ et ils avaient probablement dû poursuivre une agréable journée plus tard. En tout cas Julian semblait en pleine forme.
Il expliqua que Sylvia était passé faire un tour en ville pour voir si tout allait bien à sa boutique de prêt à porter. Elle vendait principalement des marques anglaises et italiennes comme Burberry ou Gucci et du Dior et Chanel pour les marques françaises. Le temps de ses congés, une de ses employées s’occupait de tout. Mais comme c’était la première fois, Sylvia avait prévue de passer par surprise pour voir si tout allait bien. Charline trouva que son job collait bien au personnage et compris pourquoi Sylvia était si épanouie et libre, probablement s’assumant financièrement.
Charline était trop contente d’avoir enfin son Julian que pour elle. Mais cela fut de courte durée car il fonça tondre la pelouse. Il lui demanda de faire un peu de repassage. Pour les repas, il lui donna carte blanche, mais elle devait se débrouiller avec ce qu’ils avaient car il n’aurait pas le temps d’aller faire les courses. Ils seraient tous les trois à midi avec elle et quatre ce soir avec un couple d’amis. Elle était ravie d’être à nouveau invitée à déjeuner et se demanda bien si elle connaissait les amis qui venaient les visiter ce soir.
Charline avait des notions de repassage mais c’est encore sa mère qui faisait tout. Alors elle regarda quelques tutos sur son portable et lu en diagonale la notice du fer à repasser. Elle tria les affaires du bac et commença par repasser ce qui lui paraissait le plus simple et le moins fragile, pour résumer, les affaires de Julian. Tous les vêtements étaient de marque y compris les caleçons Armani ou Lacoste et les boxer Hilfiger. Charline eut un petit pincement au cœur en repassant le short de Julian qu’il portait dans la piscine quand sa main avait touché, par inadvertance, sa queue dressée.
Le temps défilait et la pile ne descendait pas bien vite. Il lui fallait aussi préparer les deux repas pour 7 personnes au total. Alors Charline commença à lancer des choses en cuisine, passant d’une pièce à l’autre pour activer. Ce qui devait arriver arriva, Charline marqua avec le fer un petit haut de Sylvia. Elle essaya de faire partir la trace mais ses tentatives accentuèrent le problème. Alors elle mit la pièce de côté et essaya d’avancer sur tous les fronts.
Sylvia arriva juste avant le repas toute excitée.
- Julian t’as dit ?
- Non je ne l’ai pas vu de la journée il était dans le jardin.
- Il nous propose d’aller faire une après-midi shopping toutes les deux avec sa carte bleue.
- Non c’est vrai ? mais il est dingue
- Il adore me faire des petites surprises comme cela, il est génial. J’ai eu plein de problèmes à la boutique ce matin alors j’ai appelé Julian pour tout lui expliquer et il a trouvé que ce n’était pas cool pour moi de galérer juste au début de mes congés. Du coup après-midi shopping pour nous deux. Super non ?
Sylvia rayonnait. Julian arriva sur ces entrefaites et Sylvia se jeta dans ses bras. Charline ne savait pas trop quoi dire ni quoi faire. Elle était à la fois gênée que Julian paye du shopping pour elle, mais ravie de cette invitation. Il lui avait manqué ce matin, elle aurait bien aimée passer du temps seule avec lui sans Sylvia.
- Le parc est magnifique mon amour, tu as fait un super boulot.
C’est vrai que tout était impeccablement tondu, les allées et les terrasses propres, les feuilles mortes ramassées, les arbustes taillés.
Une fois son enthousiasme et son excitation partagée, Sylvia vit que Charline n’était pas bien :
- Ça ne va pas Chaton ? tu es toute pâle ?
- Je crois que j’ai tâché un de tes haut avec le fer et je n’arrive pas à enlever la tâche.
- Montre-moi pour voir. Charline alla chercher le petit haut et Sylvia reconnu la pièce immédiatement
- Merde mon haut préféré ! Putain pourquoi il fallait que ça tombe sur celui-là ? Charline n’avait jamais entendu Sylvia jurer. Elle lui arracha la pièce des doigts et évalua le problème avec la rapidité de la professionnelle en confection qu’elle était.
- C’est fichu il est brûlé. Sylvia jeta le petit haut au sol et des larmes montèrent à ses yeux. Une tension plus que palpable se fit et l’excitation de la séance shopping tomba en une seconde.
- Putain ce n’est pas vrai, c’est chiant ! On ne peut plus faire confiance à personne. Il faut tout faire soi-même.
Sylvia partait en vrille et montait dans les tours. Les yeux rouges exorbités, elle s’avança vers Charline comme si elle allait la gifler. Surprise de voir partir en furie cette femme si douce, Charline par réflexe se protégea dans les bras de Julian en lâchant un petit cri apeuré. Charline s’était retournée, visage contre le torse de Julian. Il mis une main en avant pour bloquer la charge de Sylvia. Elle ne pouvait plus la gifler. Alors ni une ni deux Sylvia souleva la petite robe de Charline et frappa de ses cinq doigts bien écartés une de ses fesses.
- Et en plus mademoiselle est cul nu chez moi !
Une fessée plus forte que la première s’abattit sur l’autre fesse.
- Stop ma chérie STOP ! Julian venait d’élever sa voix et Sylvia se figea sur place. Elle respirait fortement, visiblement touchée que son petit haut préféré ait justement été brûlé par Charline, comme par hasard, par celle amoureuse de son compagnon.
- Va te calmer dans la chambre. Julian sentait Charline apeurée dans ses bras, fragile comme une gamine qui avait fait une grosse bêtise, Ses seins collés à son torse. Il senti sa queue se tendre, ravie que Charline ne porte pas ses fameuses petites culottes en coton. Et puis voir sa compagne fesser Charline fut un grand plaisir.
- S’il te plait Sylvia va te calmer dans la chambre, répéta Julian. C’est ce qu’il disait à ses filles quand elles partaient en vrille. Charline était bouleversée, désolée de sa bêtise. Elle trouva Julian très calme à sa façon de gérer cet esclandre. Et puis surtout elle était dans ses bras, collée à lui. Il l’avait protégée, gardée à elle et renvoyée Sylvia. Et sa queue se tendait contre son ventre. Tandis que Sylvia quittait la pièce, Charline s’abandonna encore plus à lui, se collant à cet homme protecteur et à sa belle queue désormais dressée contre elle. Il sentait si bon, une douce odeur de mâle qui l’enivrait. Elle aurait pu rester ainsi des heures blotties dans ses bras.
- Montre-moi. Julian fit retourner Charline, posa un genou au sol, souleva sa jupe et constata les dégâts. Elle se sentie déglutir et sa respiration se coupa. Julian était face à ses fesses nues.
- Tu as une peau qui marque bien, tu as deux belles traces de cinq doigts. A la façon d’un expert en sinistre et collusion, Julian posa ses doigts sur les fesses de Charline comme pour évaluer la situation puis souffla dessus, comme il l’avait fait quand un jour petite elle s'était coincée les doigts dans une porte.
- Ce n’est rien Charline. La porte de la chambre claqua.
- Je vais voir Sylvia, je reviens. Julian accéléra le pas vers la chambre, laissant Charline avec sa culpabilité. Elle se mit à pleurer réalisant que sa bêtise venait peut-être de mettre un terme à sa complicité avec Sylvia qui l’éloignerait à jamais de Julian.
Julian referma la porte de la chambre derrière lui. Sylvia se tenait debout, yeux pétillants de malice, grand sourire aux lèvres.
- C’est bon je n’en ai pas trop fait ?
Julian n’en revenait pas !
- Ah ma petite chienne tu l’a fait exprès ! Il la prit dans ses bras en rigolant
- Tu as visiblement aimé monsieur le Gentleman protecteur ? Sylvia tapota sur la queue bien dressée de Julian
- Oui beaucoup aimé Madame l’actrice. Tu as fait comment pour pleurer ? Sylvia ne releva pas
- Tu as vu que cette petite salope était cul nu chez nous ?
- Oui je n’aurai jamais imaginé cela d’elle. Le regard de Sylvia changea
- Baise-moi, j’ai trop envie de toi, là, maintenant. Julian senti un coup de chaud l’envahir. Sylvia se mis en position levrette au bord du lit, releva sa jupe, se cambra et écarta son string, ne perdant même pas de temps à l’enlever. Prends moi chéri, prends-moi. Julian baissa son short et rentra dans sa chérie trempée avec un délice incalculable.
- Tu es une vraie chienne, lui dit-il en la pénétrant
Julian accéléra ses mouvements de hanches sans compassion.
- Oui je suis ta chienne, prends moi Julian, défonce-moi !
- Ma chienne à moi, la meilleure, Sylvia miaula à ces compliments très mâle en accompagnant de ses reins, les mouvements de son homme.
Étrangement, à peine quelques minutes après l’esclandre, Julian et Sylvia réapparurent dans la cuisine main dans la main et tout sourire.
- Je tiens à te présenter mes excuses Charline, je suis désolée de m’être emportée.
Charline s’attendait au pire, du style à s’entendre dire de ne jamais revenir. Elle ressentie comme un grand soulagement, une sorte de vide en elle. Elle venait de faire deux loopings dans l'ascenseur émotionnel. Sylvia lui tendit les bras et Charline y plongea dedans. Elle qui n’avait pas arrêter de pleurer depuis cet esclandre repartit en sanglot de plus belle. Depuis les bras de Sylvia, Charline put croiser le regard de Julian, plein de gentillesse et de compassion. Il semblait visiblement ému de voir les filles se rabibocher. Charline ne savait pas ce que Julian avait fait ou dit à Sylvia, mais elle était sûre que c’était lui qui avait sauvé leur relation. Elle lui murmura un petit merci et serra Sylvia plus fort dans ses bras.
- Pour m’excuser cette après-midi shopping ne sera que pour toi Charline. On ira un autre jour pour moi. Charline s’était confondue en excuses entre pleurs et rires, elle était troublée comme jamais.
- Allez hop, tout le monde à la piscine, lâcha Sylvia qui aimait bien mener la partie, mais avant il faut enduire Charline d’indice 50.
Tout le monde fonça à la chambre se changer. Un peu à la façon de la veille lors de l'inauguration de la douche. Julian et Sylvia mirent rapidement de la crème sur Charline et plongèrent à l’eau. Comme de bien entendu, Charline et Julian s’amusèrent à se faire couler, comme dans leurs années bonheur. Sylvia flottait dans son grand flamant rose.
Ils déjeunèrent rapidement car Sylvia voulait partir au plus tôt. Charline leur avait préparé une grande salade fraîche bio à base de jeunes pousses avec des pois chiche des radis finement découpés, un mélange de graines et des poivrons grillés à l’ail. Le plat était copieux et divinement présenté, très élégant. La sauce était divine et Charline ne voulut pas partager le secret de sa composition. Sylvia suggéra que cela puisse être de sa cyprine, ce qui fit sourire Julian, mais Charline ne compris pas l’allusion.
Sylvia connaissait les plus belles boutiques de la ville. Elles commencèrent par les chaussures avant d’aller chercher des fringues assorties. Sylvia était exaspérée que Charline ne porte pas de talons. Il fallait bien qu’un jour elle s’habitue à marcher avec, avant d’en porter de plus haut. Elle lui prit quelques paires de chaussures et une à petits talons aiguilles.
Dans les boutiques de fringues, Sylvia choisit trois tenues avec une rapidité déconcertante, sans que Charline ne passe par une cabine d’essayage. Charline était subjuguée par cette capacité à décider de ses choix. Elle l’était tout autant de voir le nombre de vêtements qu’elle lui offrait et le montant des achats.
- T’inquiète, Julian t’adore !
Si seulement il pouvait plus que l’adorer rêva Charline.
- Il m’a explicitement demandé de te prendre que ce que je trouvais de plus beau pour toi.
Charline ne fut jamais vraiment consultée sur les choix et se laissa porter, ravie que sa relation avec Sylvia reparte sur de bonnes bases.
Quand Sylvia commença à entrer dans la première boutique de lingerie, Charline s'offusqua
- Je suis gênée Sylvia par tous ces cadeaux, rentrons.
- Julian m’a donné carte blanche Charline, on en a déjà parlé cela lui fait plaisir je te jure et ça me fait aussi plaisir !
- Oui mais là c’est de la lingerie quand même, c’est intime !
- Mais non, la lingerie n’est qu’un vêtement comme un autre. Allez fait pas ta gamine et profite des cadeaux, Chaton !
Sylvia prit des bas auto-fixants, des noirs et des blancs et plusieurs ensembles soutien-gorge et slip, tanga et autres. Cela la changeait de ses petites culottes et soutien-gorge en coton que lui achetait sa mère ! Certains même avec des petits cœurs, comme pour les gamines. Les choix de Sylvia n’avaient aucun rapport avec les achats de sa mère.
En fin de parcours Sylvia passa dans un magasin spécialisé en vêtements professionnels pour retirer une commande bien mystérieuse.
Elles rentrèrent vers dix-sept heures et les invités étaient attendus à vingt heures. Charline devait encore finir deux ou trois choses pour le repas du soir. Julian avait passé le karcher sur un mur, ce qui le rendait plus propre. Il était vraiment doué pour rendre les choses plus belles. Il avait pris sa douche et semblait déjà prêt pour le soir.
- Allez hop défilé pour Monsieur, ordonna Sylvia. Assieds-toi sur ton fauteuil mon chéri et Charline va te montrer tes cadeaux et y faire honneur.
Elle ne s’attendait pas à défiler devant Julian, lui non plus d’ailleurs. Il paraissait aussi surpris qu’elle, regards décontenancés. Charline était gênée d’avoir été tant gâtée. Elle se retrouvait dans une situation embarrassante à laquelle elle ne pouvait dire non. De toute façon elle n’avait pas le caractère de refuser quoi que ce soit. Mais Sylvia voulait montrer à Julian la qualité de ses choix, se faire féliciter et être félicitée pour cela. Donc refuser ce défilé aurait aussi été une double insulte, la première à la conseillère d’achat et la seconde au payeur. Charline n’avait pas vu ce piège venir et était tombée dans l’embuscade. Elle se trouvait moche vis à vis de Sylvia, encore coincée dans les complexes des moqueries de son enfance. Alors de là à faire le top model ...
Charline avala d’un trait la coupette que Julian lui tendit et lui en servit discrètement une autre en lui faisant signe de se taire. Charline savait que Julian était à son écoute et comprenait son malaise mais Sylvia n’en avait rien à faire, obnubilée par son idée.
Sylvia montât les paquets et elles s’installèrent dans la chambre d’amis. Charline enfila les tenues dans l’ordre imposé par Sylvia. Ce qui lui faisait le plus peur était de descendre les escaliers face à Julian en portant des talons qu’elle ne maîtrisait pas.
Charline pouvait enfin voir ce que les tenues donnaient sur elle dans le grand miroir de la chambre. Elle n’avait rien essayé en boutique. A l’essayage du premier ensemble et des chaussures Charline dut convenir que tout lui allait parfaitement bien. Elle voyait une autre femme dans le miroir et plus du tout la jeune fille qu’elle était. En fait, en un flash, elle vit Isabelle, l’ex de Julian, en plus jeune. C’est comme si ces vêtements masquaient ses défauts et sublimaient ses atouts. A les voir dans les magasins Charline n’aurait jamais pu penser à quel point tout cela s'accordait à la perfection pour donner un résultat incroyable. Sylvia l’avait changé, elle n’était plus la même. Elle photographia et filma Charline dans chacune de ses tenues pour immortaliser le moment.
Julian applaudissait visiblement ravi du résultat. On le sentait à la fois fier de Sylvia pour ses choix et fier de Charline pour les porter. En plus la musique qu’il avait mis était super adaptée aux circonstances. Le bouchon de la seconde bouteille de champagne sauta et Julian servi tout le monde.
Charline était au plus haut de son estime personnelle et un peu pompette, elle avait gagné en confiance sur les trois tenues présentées, se sentant devenue une très belle femme. Charline était ravie que tout cela se soit bien passé et arrivé à son terme.
- Chéri change la musique, baisse les volets et allumes quelques spots. Car maintenant petit défilé de de lingerie !
Sylvia avait hurlée cela du haut de l’escalier. Elle était toute excitée d’avoir vu, aux regards de Charline et de Julian, qu’elle avait fait un super boulot de personnal shopper. Certes ils l’avaient tous deux complimentés mais c’est aux regards que Sylvia jugeait de la qualité de son travail. Choquée de devoir défiler à nouveau, maintenant en lingerie, Charline ne sut que dire coincée dans le même dilemme.
- Rappelle-toi mon Chaton ! La lingerie est juste un vêtement comme les autres.
Pour Charline la lingerie était le summum de la sensualité, un univers inabordable au budget des étudiantes et des vêtements et qui ne laissaient passer aucun défaut.
- Écoutes Chaton tu ne portes qu’un maillot une pièce à la piscine et là tu en auras au moins deux. En plus tes seins seront couverts alors fait pas ta gamine s’il te plait.
Pas faux en effet. Sylvia marquait des points. En bas les volets étaient en train de se baisser et la musique partie sur quelque chose de plus sensuel. Visiblement Julian était d’accord pour ce défilé de lingerie. Charline décida de faire confiance à Sylvia et enfila le premier ensemble de lingerie. Elle ne regretta pas de s’être rasée de près trois jours avant. Elle refusa de se voir dans le miroir et préféra s’enfuir vers l’escalier.
C’est avec encore moins de confiance qu’elle descendit les marches sur ses talons, décidément trop hauts. Elle se sentait pute quelque part, comme obligée de faire cela à cause de ces maudits cadeaux dont elle ne voulait absolument pas. Mais au regard de Julian sur elle, son opinion changea. Autant il la couvait du regard lors du défilé des tenues autant là elle sentait son désir et une certaine fierté. Quelque chose d'étrangement sincère et honnête, pur et beau. Elle se sentie totalement en harmonie et en confiance, surtout quand elle se décida à lui sourire. En plus elle était enfin seule avec lui, Sylvia étant restée en haut préparée l’autre tenue.
- Tu es sublime Princesse !
Charline était au septième ciel, oubliant tout, prenant ce moment unique dans sa vie comme la plus belle des récompenses. Elle flottait dans les airs, tournait sur elle comme si elle avait une robe, souriait, riait toute seule de la bizarrerie de ce moment très sensuel au final.
Julian admirait ce moment de fraîcheur organisé par Sylvia. Il la savait douée pour son métier mais là elle lui apportait la preuve de son talent. Charline quant à elle était ce papillon qui déployait ses ailes, touchante de fraîcheur et de spontanéité, découvrant la vie et vivant intensément des émotions incroyables. Elle était juste sublime, une fleur qui ne demandait qu’à s’ouvrir et être cueillie.
En remontant avec le dernier ensemble Charline pris Sylvia dans les bras et l’embrassa en croyant en avoir terminée. Mais Sylvia en haut de l’escalier cria vers Julian :
- On a une dernière surprise pour toi mon chéri reste bien assis, c’est le final !
Sylvia gloussait déjà ravie de la surprise à venir, ravie du coup qu’elle s'apprêtait à faire. Elle avait eu un comportement similaire quand elle avait répandu le produit à mousse sur tout le monde à l'inauguration de la douche solaire. Sylvia avait un côté potache qui tranchait avec son côté élégante et classique. Elle avait beaucoup d’humour et savait mettre les gens à l’aise.
Elle fit signe à Charline de se taire et lui montra l’objet de sa fierté. Elle avait ouvert sur le lit le paquet qu’elles avaient retiré au magasin spécialisé en vêtements professionnels. C’était la tenue classique des soubrettes femme de ménage : deux chemisiers blancs à manches courtes, une jupe noire lisse assez courte et une qui devait lui arriver au ras des fesses, un tablier blanc simple et un avec dentelles, deux coiffes complétaient l’ensemble.
- Julian va adorer. Il est super gêné que tu fasses le ménage chez nous. Il a refusé que tu nous aide dans la chambre. Alors je lui ai fait cette surprise, cela va le faire rire j’en suis sûre.
Charline n’en était pas sûre mais était ravie de faire plaisir à Sylvia et de rentrer dans ses blagues. C’était un peu carnaval et elle avait toujours aimée se déguiser. Ce n’était pas l’occasion tous les jours. Sylvia lui fit retirer son dernier ensemble de lingerie et enfiler nue la jupe la plus courte, l’aida à boutonner son chemisier. Elle posa sa main sur sa joue, la regarda droit dans les yeux et lui dit :
- Tu es très belle Charline
C’est justement ce que Charline ressentait après ce défilé. Elle avait grandi en une heure, passant de l’adolescente un peu perdue et complexée en une femme assumée. Tout lui faisait bizarre. Elle flottait dans un cocon.
- Je vais rejoindre Julian en bas pour le final. Sylvia rigolait toute seule de la surprise
Charline entendit des bruits de chaise en bas puis Sylvia hurla que tout était prêt et qu’elle pouvait descendre. Charline avec un peu d'entraînement était désormais plus à l’aise avec les talons et plus en confiance en descendant l’escalier. Par respect pour Sylvia qui avait tout préparé, elle se motiva pour que la finale de ce défilé soit à la hauteur des attentes des spectateurs. En arrivant en haut des escaliers elle vit Sylvia se dandiner de joie sur le fauteuil aux côtés de Julian, ils étaient main dans la main, elle filmant le final de l’autre. La mâchoire de Julian tomba devant ce costume de soubrette. Il se tourna vers Sylvia qui l'embrassa d’excitation, ravie de son petit effet. Elle gloussait et rigolait de sa blagounette.
Charline descendit l’escalier sans se presser, devinant les compliments qui sortaient des lèvres de Julian. Lors de son défilé en tenue de ville, Charline avait lu dans les yeux de Julian comme la fierté d’un père protecteur qui avait acheté des vêtements à sa fille. Le défilé de lingerie avait changé son regard où il était passé du statut de père à celui d’homme regardant évoluer sous ses yeux une belle jeune femme et non plus une adolescente. Ce déguisement de soubrette avait changé son regard, le transformant d’homme en animal. Elle n’était plus une jeune femme désirable mais une proie sur laquelle il rêvait de se jeter.
Julian connaissait Charline depuis sa plus tendre enfance, il l’avait vu grandir et ne voyait en elle que la meilleure amie de sa fille. C’était une gamine fragile, avec des problèmes de santé et de croissance, mais elle se métamorphosait là sous ses yeux. Et sa prise en main par Sylvia était vraiment étonnante. Elle la transformait encore plus, faisant de Charline une femme désirable bien qu’elle fut à son opposée. Autant Sylvia était une femme aux formes généreuses comme il les appréciait, autant Charline frôlait la maigreur mais il se dégageait d’elle un magnétisme qui l’attirait plus que de raison.
Tout le monde se congratula sous une avalanche de compliments et ils se firent des accolades.
Charline n’osa pas ramener une seule affaire chez elle car sa mère allait lui poser mille questions en les trouvant à son retour de congés. Elle demanda à Sylvia si elle pouvait tout laisser dans la penderie de la chambre d’amis.
- Cette chambre est la tienne Charline, n’hésite pas à t’y installer comme tu veux et même rester dormir si cela te dit, ou faire la sieste. Tu es ici chez toi.
- Oui cette maison a toujours été chez toi, Princesse.
Charline cherchait juste à stocker ses cadeaux et voilà que Julian et Sylvia venaient gentiment de lui proposer de s’installer chez eux. Les larmes montèrent à ses yeux. Ils ne pouvaient pas lui faire plus plaisir. Chaque fois qu’elle retournait chez elle, un sentiment de manque se faisait, de plus en plus énorme avec le temps. Sylvia disparu quelque seconde et revint avec un jeu de clés.
- Tiens Chaton, ce sera plus pratique.
Julian lui expliqua le fonctionnement de l’alarme et lui donna les codes. Charline termina ce qu’elle devait faire pour le repas du soir et donna ses instructions à Julian sur la façon de réchauffer le plat. Elle s’échappa, non sans regrets, mais fatiguée de cette journée si riche en émotions.
En sortant par le portail, elle croisa sur le parking les invités devant leur belle Porche. Le jeune quadra tenait une bouteille de champagne à la main et portait un grand sac probablement avec leurs affaires de piscine. Sa copine trentenaire tenait un magnifique bouquet de fleurs. Sylvia allait être ravie. Elle les trouva très beaux, les salua et fila sur son vélo. Elle savait qu’ils allaient se régaler avec ce qu’elle leur avait préparé.
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